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Revue Presse 18 septembre 2018 Publié le 18/09/2018 à 10:19

Revue de presse
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Mardi 18 septembre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Le président Bouteflika reçoit la chancelière allemande (APS) ................................. 3
ï‚· Diversification de l'économie algérienne: l'Allemagne peut apporter une "contribution" (APS) ................................................................................................... 4
ï‚· Coopération algéro-allemande: une vingtaine de dossiers de partenariat en discussion (Ouyahia) (APS) ........................................................................................ 4
ï‚· Raouya et le ministre émirati de l'Economie évoquent la coopération économique et financière (APS) .......................................................................................................... 5
ï‚· Forum d’affaires Algéro-Allemand : coopération gagnant-gagnant (El Moudjahid) . 6
ï‚· Forum algéro-allemand : Les opportunités d’investissements dans le secteur agricole présentées aux hommes d’affaires allemands (Algérie Eco) ...................................... 7
ï‚· VOLKSWAGEN ET MERCEDES PRENNENT L'ACCENT ALGÉRIEN : Au coeur de la mécanique allemande (L’Expression) ...................................................... 9
ï‚· A notre forum : Conférence de presse sur le 9e Salon international des énergies renouvelables (El Moudjahid) ................................................................................... 10
ï‚· ENERGIES RENOUVELABLES : Les patrons mettent la main à la poche (L’Expression) .......................................................................................................... 11
ï‚· FNI : plus de deux milliards de dollars de participations (TSA) .............................. 12
ï‚· Chambre de la pêche et de l’aquaculture: pour l’octroi du statut de producteur aux pêcheurs (APS) ......................................................................................................... 14
ï‚· Taha Hamouche, DG de la pêche et de l’aquaculture au ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche : « Plus de 300 demandes d’investissements en aquaculture en deux ans » (El Moudjahid)........................................................... 15
ï‚· Industrie mécanique- agriculture: les opportunités d’investissements présentées aux hommes d'affaires allemands (APS) ......................................................................... 18
ï‚· Une stratégie de protection contre les inondations en cours d'élaboration en partenariat avec l'UE (APS) ...................................................................................... 20
ï‚· Une compétition interne de transformation digitale: Djezzy lance la 2e édition du Digithon (Le Quotidien d’Oran) ............................................................................... 22
ï‚· Le pétrole lesté par un regain de tensions entre Washington et Pékin (TSA) .......... 23
Banque/bourse/Assurance ............................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
Commerce ....................................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Coopération ......................................................................................................................................................... 25
ï‚· Coopération entre l'Algérie et le PNUD dans le domaine de l'aquaculture (APS) ... 25
ï‚· Le ministre émirati de l'Economie met en exergue les atouts économiques et touristiques de l'Algérie (APS) ................................................................................. 26
Veille ..................................................................................................................................................................... 27
ï‚· Métiers du numérique : Des entreprises locales et des multinationales recrutent (El Moudjahid) ................................................................................................................ 27
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A la une
Le président Bouteflika reçoit la chancelière allemande (APS)
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu lundi à Alger, la chancelière allemande, Angela Merkel, qui effectue une visite officielle en Algérie.
L´audience s´est déroulée en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales, et de l'Aménagement du Territoire, Noureddine Bedoui, et du ministre de l´Industrie et des Mines, Youcef Yousfi.
La visite de Mme Merkel à Alger, qui s'inscrit dans le cadre de la concertation bilatérale de haut niveau, vient renforcer les relations d'amitié et de coopération qui existent entre l'Algérie et la République fédérale d'Allemagne, et qui connaissent un développement appréciable dans tous les domaines, illustrées notamment par les nombreuses visites échangées entre les hauts responsables de part et d'autre".
Cette rencontre au sommet constitue "une opportunité nouvelle" pour les deux parties de poursuivre au plus haut niveau des deux Etats, la concertation et la réflexion engagée de longue date sur la promotion et l'affinement du dialogue politique bilatéral, ainsi que la mise en perspective d'un partenariat bilatéral économique et commercial important, appelé à s'élargir et s'approfondir au cours de la période à venir.
Les deux parties ont procédé , également, à un échange de vues autour des grandes questions d'intérêt commun, en particulier la crise en Libye, la question du Sahara occidental, la situation au Mali et dans la région du Sahel, ainsi qu'au Proche-Orient, tout comme elles poursuivront la concertation, sur les questions globales comme la migration et le terrorisme transfrontalier.
La chancelière allemande effectue une visite officielle d´une journée à Alger à l´invitation du président Bouteflika.
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Diversification de l'économie algérienne: l'Allemagne peut apporter une "contribution" (APS)
L'Allemagne peut apporter une "contribution" à la diversification de l'économie algérienne, hors hydrocarbures, a indiqué lundi à Alger la Chancelière allemande, Angela Merekel.
S'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, Mme Merkel a fait savoir que l'Algérie, dont les revenus dépendent essentiellement des hydrocarbures, a dû parcourir un "chemin difficile", au cours des dernières années, sous l'effet de la baisse des prix du pétrole, avançant que son pays pouvait apporter une "contribution" dans la diversification de l'économie algérienne.
Mme Merkel a, dans ce sens, souligné que les deux pays avaient créé un partenariat dans le domaine de l'énergie, affirmant que l'Algérie et l'Allemagne pouvaient "encore faire davantage de progrès".
Selon elle, le partenariat algéro-allemand nécessite une "société civile ouverte" pour que la jeunesse des deux pays "puisse apporter sa créativité".
La chancelière allemande, Angela Merkel, a entamé lundi une visite officielle d'une journée en Algérie, à l’invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre de la concertation bilatérale de haut niveau, "vient renforcer les relations d'amitié et de coopération qui existent entre l'Algérie et la République fédérale d'Allemagne, et qui connaissent un développement appréciable dans tous les domaines, illustrées notamment par les nombreuses visites échangées entre les hauts responsables de part et d'autre", avait indiqué la présidence de la République dans un communiqué.
Coopération algéro-allemande: une vingtaine de dossiers de partenariat en discussion (Ouyahia) (APS)
Une vingtaine de dossiers de partenariat, dans le domaine économique, sont "en cours de discussions" entre l'Algérie et l'Allemagne, a annoncé lundi à Alger, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia.
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S'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe avec la Chancelière allemande, Angela Merkel, en visite officielle en Algérie, M. Ouyahia a fait savoir que les deux pays sont déterminés à concrétiser un grand nombre de ces dossiers de partenariat, objet de discussions.
Dans sa réponse à une question sur le "faible" apport de l'Allemagne sur le marché algérien, qui connait un "certain monopole", le Premier ministre a indiqué que ce pays européen est au contraire "très présent" en Algérie, réfutant l'existence de tout genre de monopole de la part d'autres pays.
L'Allemagne, a-t-il poursuivi, est le troisième partenaire de l'Algérie.
Les échanges commerciaux entre les deux pays avoisinent les 4 milliards de dollars annuellement.
Sur le plan investissement, M. Ouyahia a relevé que l'Allemagne avait contribué dans la relance de l'industrie mécanique en Algérie, rappelant que la dernière décennie avait vu la participation de grandes firmes allemandes dans la concrétisation de projets de construction de véhicules légers et lourds, dans différentes régions du pays.
Il avait indiqué, au début de la conférence de presse, que sa séance de travail avec la Chancelière avait permis, aux deux parties, de "manifester une forte volonté à aller de l'avant, notamment en matière de coopération économique", précisant qu'"il existe déjà plus de vingt partenariats qui fonctionnent et nous en ferons d'autres".
Les gouvernements des deux pays sont "déterminés" à accompagner la dynamique marquant leur coopération économique, a-t-il souligné.
Raouya et le ministre émirati de l'Economie évoquent la coopération économique et financière (APS)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a reçu lundi à Alger le ministre de l'Economie des Emirats Arabes Unis (EAU), Soltan Ben Said El Mansouri, avec qui il a évoqué la coopération économique et financière entre les deux pays, a indiqué un communiqué du ministère.
Cette rencontre, tenue en marge de la visite du ministre émirati en Algérie à l'occasion de la tenue de la Commission mixte de coopération bilatérale, a été une occasion pour les deux parties de passer en revue l'état de la coopération économique et financière entre les deux pays, a précisé la même source.
Dans ce cadre, les deux ministres se sont félicités de la qualité des relations liant les deux pays et ont appelé à consentir plus d'efforts pour les consolider davantage.
Ils ont également procédé à un échange de vues sur les voies et les moyens à même de favoriser le renforcement des relations d'échange et de coopération entre les opérateurs économiques des deux pays.
Cette entrevue a constitué, par ailleurs, une opportunité pour évoquer la coopération entre le ministère algérien des Finances et le ministère de l'Economie des Emirats Arabes Unis notamment pour ce qui est "du
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confortement des accords bilatéraux et dispositifs juridiques régissant la coopération notamment dans les domaines liés à l'investissement, à la fiscalité et aux douanes".
D'autre part, les deux ministres ont convenu d'intensifier les rencontres entre les deux parties en vue de faire avancer les projets d'investissement et d'élargir les domaines de partenariat.
Ils se sont aussi accordés sur la nécessité de renforcer la coopération en vue de coordonner les positions des deux pays au niveau des organisations économiques et financières régionales et internationales.
Forum d’affaires Algéro-Allemand : coopération gagnant-gagnant (El Moudjahid)
Un Forum d’affaires algéro-allemand a été organisé, hier, à l’hôtel El Aurassi (Alger) par la Chambre algérienne du commerce et de l’industrie (CACI), en coordination avec la Chambre arabo-allemande de commerce et d’industrie. Intervenant, à cette occasion, le vice-président de la CACI, Amour Riad, a mis en avant les potentialités humaines et matérielles importantes de l'Algérie ainsi que les grandes opportunités qui lui permettront de réaliser une croissance dans le domaine économique, invitant, à cet effet, les hommes d’affaires allemands à y investir davantage.
S’adressant à la délégation allemande, composée d’une vingtaine d’entreprises activant dans divers domaines, tels que l’industrie pharmaceutique, l'hydraulique, le génie énergétique et maritime, la construction et la conception, l'énergie et la pétrochimie ainsi que l'équipement médical, il a indiqué que leur «présence aujourd’hui constitue un signal fort, reflétant la profondeur de la coopération économique et commercial entre l’Algérie et l’Allemagne». Il a ajouté que celle-ci constitue également une double opportunité, à savoir, d’une part, réaffirmer l’attachement indéfectible du pacte entrepreneurial qui lie les deux parties et, d’autre part, poser des jalons supplémentaires pour l’émergence d’une ère de coopération gagnant-gagnant entre l’Algérie et l’Allemagne. Cette ère offrira, dit-il, « sans nul doute, une nouvelle opportunité pour corriger les équilibres asymétriques qui se répercutent négativement sur la balance commerciale de l’Algérie». Devant un parterre d'hommes d'affaires et d'experts, il a salué le rôle de l’Allemagne, comme première puissance économique en Europe et membre du G7, qui ne cesse de nourrir le rêve des opérateurs économiques algériens, pour une coopération leur permettant de passer à une économie de marché soutenue et ce, à travers l’investissement, le transfert du savoir-faire et de la technologie et bien sûr l’ouverture du marché allemand aux produits algériens. «Ce rêve peut certainement se réaliser, car tous les atouts sont là, à savoir, une situation sécuritaire stable, un climat économique serein, une position géographique idoine»,
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a-t-il soutenu. S’agissant du volume des échanges commerciaux, il est d’environ 3 milliards de dollars, selon le vice-président de la CACI, mais avec un déficit énorme en défaveur de l’Algérie qui s’élève à plus de 2,9 milliards de dollars.
«Le fait que la balance commerciale était à la faveur de l’Allemagne nous a poussés, en tant que Chambre de commerce et opérateur économique, à repenser et à renforcer notre engagement pour la refonte d’une dynamique basée sur la coopération industrielle en vue de créer davantage de richesse et d’emplois», a-t-il précisé.
Pour séduire les investisseurs allemands, Amour Riad fait savoir que « la part du secteur privé dans le PIB hors-hydrocarbures, qui était à 42% dans les années 2000, a atteint aujourd’hui plus de 70%». De son côté, Mustapha Abdelkrim, conseiller au cabinet du ministère de l'Industrie et des Mines, a mis en avant le développement qu’a connu ce secteur, surtout l’industrie de l’automobile et la sous-traitance. Il a indiqué que «dans le cadre du processus de certification et de la formation structurelle de l’économie nationale, l’industrie est appelée à jouer un rôle important ».
Cette rencontre, dira-t-il, «constitue pour les industriels une opportunité importante pour développer un partenariat mutuellement bénéfique, en conjuguant nos atouts afin de relever ensemble les défis du développement qui se posent à nos pays respectifs».
A ce propos, M. Abdelkrim a souligné que « l’industrie automobile constitue l’une des filières sur lesquelles repose la politique de la diversification nationale», tout en rappelant que «dans l’industrie automobile mécanique, notre objectif est d'asseoir une véritable industrie, avec un taux d’intégration très important, et d’encourager la sous-traitance». Pour sa part, Abdulaziz Al Mikhlafi, secrétaire général de la Chambre arabo-allemande de commerce et d’industrie, a souligné que l’Algérie a mis en place des réformes importantes afin de mener l’économie vers un système plus diversifié et fondé sur le marché. Il a ajouté que «dans les secteurs hors-hydrocarbures, l’industrie, la création d’emploi et l’ouverture pour des activités privées sont en train de s’accélérer», avant de rappeler dans ce contexte que le FMI prévoit pour 2018/2019 un taux de croissance économique solide entre 3,0% et 2,7%. Il a rassuré que la coopération avec les entreprises allemandes va sans nul doute permettre le transfert du savoir- faire et la formation.
Forum algéro-allemand : Les opportunités d’investissements dans le secteur agricole présentées aux hommes d’affaires allemands (Algérie Eco)
Les opportunités d’investissements qu’offre le secteur agricole algérien ont été présentées, ce lundi 17 septembre 2018, aux hommes d’affaires allemands lors du forum algéro-allemand organisé à l’hôtel El-Aurassi à Alger.
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En effet, lors de son intervention à l’occasion de cette rencontre organisée par la chambre de commerce et d’industrie arabo-allemande en partenariat avec la chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), le Directeur des statistiques agricoles auprès du ministère de l’Agriculture et du développement rural et de la pêche, M’Hamed Tifouri, a souligné les avancées «notables» qu’enregistre ces dernières années le secteur agricole algérien.
Selon lui M. Tifouri «la valeur de production nationale agricole s’était chiffrée à 27,94 milliards de dollars en 2017 dont 10,91 mds usd dans les plaines et le littoral, 6,32 mds usd dans les Hauts-Plateaux et 6,03 mds usd dans le sud du pays».
Tifouri a tout au long de sa présentation, a étalé devant la délégation allemande d’une quinzaine d’hommes d’affaire la stratégie du secteur agricole, en expliquant qu’«elle s’appuyait sur cinq axes dont le maintien des efforts de renforcement et d’élargissement de la base productive de la sécurité alimentaire, la poursuite de l’intensification intégrée des filières agricole et halieutique, le renforcement de la protection et de la préservation des ressources naturelles sans omettre l’adaptation des mécanismes d’appui et l’encadrement de la production nationale».
Selon le même responsables à travers cette stratégie, il est prévu, à l’horizon 2022, d’augmenter fortement la croissance moyenne de la production, de la surface agricole et de la superficie irriguée», comme il est également prévu selon ses propos «de doubler les exportations des produits agricoles».
Cette stratégie devrait permettre «d’atteindre à l’horizon 2022 une production de 161 millions de quintaux (qx) de légumes secs, de 67 millions de qx de pomme de terre, de 6,3 millions de qx de viandes rouges, de 4,3 milliards de litres de lait cru ainsi que la mobilisation de 300.000 m3/an de bois», a précisé M. Tifouri.
Tifouri a estimé que «les entreprises allemandes devraient en profiter et contribuer au développement agricole algérien». En expliquant dans ce cadre que les opportunités d’affaires en amont agricole dont la mise en valeur des terres agricoles, le développement des fermes intégrées, de la mécanisation agricole et des systèmes économiseurs d’eau. Et aussi dans l’aval agricole qui offre, quant à lui, diverses opportunités telle la valorisation des productions dans les filières des viandes rouges, blanches, de produits maraichers, lait et fruits.
L’Algérie a importé de l’Allemagne pour 253 millions USD de produits agricoles en 2017
Concernant les importations algériennes de produits agricoles de l’Allemagne, le même responsable, a fait savoir qu’en 2017, la facture s’était établie à 253 millions de Dollars de ce pays, mais, en baisse de 23% par rapport à 2016. Selon M. Tifouri, 76% de cette facture c’est des produits alimentaires destinés à la consommation humaine.
S’agissant des produits agricoles exportés par l’Algérie vers l’Allemagne, leur valeur est estimée à 6 millions de Dollars durant la même année, et ces exportations étaient composées à 66% de beurre de cacao.
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VOLKSWAGEN ET MERCEDES PRENNENT L'ACCENT ALGÉRIEN : Au coeur de la mécanique allemande (L’Expression)
Le magnifique 4X4 Class-G de Mercedes est la première voiture «made in bladi». Volkswagen et Mercedes, qui sont les emblèmes de l'industrie allemande sont devenus ceux des relations algéro-allemandes...
Quoi de mieux que «la voiture du peuple» pour symboliser les relations algéro-allemandes? En effet, depuis le mois de juin 2017, Volkswagen a pris l'accent algérien en ouvrant une usine de montage de véhicules. Un géant mondial que le président-directeur général de Sovac Algérie, Mourad Oulmi, a réussi à convaincre de faire de l'Algérie, le 1er pays africain où Volkswagen installe une usine. Sovac production a donné une nouvelle dimension à l'industrie algérienne. Un très bon coup de pouce pour le «made in bladi». Si les Allemands, ne jurant que par le travail et le sérieux l'ont fait, avec qui plus est l'une de leurs plus grandes et prestigieuses entreprises, cela a ouvert l'appétit à d'autres mastodontes de l'industrie mondiale. «Volkswagen l'a fait, pourquoi pas nous?» Tous les rêves sont donc permis. Surtout que le projet Volkswagen n'est pas une petite «fabrique», comme on dit dans notre jargon populaire pour qualifier une petite usine, mais un projet géant qui devra produire 100.000 véhicules/an d'ici 2022 avec un taux d'intégration de 40%. Pour le moment, en est encore dans la phase du simple montage, mais comme on dit «l'appétit vient en mangeant.» Et cet appétit envers les «délices» allemands est venu grâce au ministère de la Défense nationale (MDN). C'est lui qui a été le premier a réussir le pari de faire des voitures allemandes en Algérie. Le MDN a vu encore plus grand que Mourad Oulmi en s'associant avec l'une, si ce n'est pas «LA», plus grande marque de véhicules au monde. Il s'agit ni plus ni moins de Mercedes-Benz! Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, a en octobre 2014, inauguré l'usine de Aïn Bouchekif (Tiaret), il a par la même ouvert la voie à l'industrie automobile nationale puisque le magnifique 4X4 Class-G de Mercedes est la première voiture «made in bladi». Depuis, plus de 40 types de véhicules répondant aux différentes fonctions, sont produits dans cette usine. Il s'agit d'une large gamme de camions, de 4x4 et de bus du label Mercedes-MB. Volkswagen et Mercedes qui sont les emblèmes de l'industrie allemande sont devenus ceux des relations algéro-allemandes. Ils symbolisent cette fraternité entre les deux pays, qui est devenue économique après avoir été politique, durant la guerre de Libération nationale où l'Allemagne était la base arrière du FLN et de l'OS. Mais ces deux modèles de réussite allemande en Algérie ne sont pas des cas isolés. 200 entreprises allemandes activent actuellement en Algérie, contre 95 seulement en 2005. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont certes, largement en faveur des Allemands, avec plus de 3 milliards de dollars d'importations algériennes auprès de l'Allemagne pour à peine 64 millions de dollars d'exportations algériennes, soit un déficit de 2,94 milliards de dollars. Mais il n'en demeure pas moins qu'un partenariat
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gagnant -gagnant est en train de naître avec un véritable transfert de technologie. La Golf «made in bladi» en est le meilleur exemple...
A notre forum : Conférence de presse sur le 9e Salon international des énergies renouvelables (El Moudjahid)
Le Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable «ERA» fera, du 15 au 17 octobre prochain, de la ville d’Oran, la capitale de l’économie verte. Mme Linda Oulounis, commissaire de ce Salon, qui a gagné en aura internationale, a annoncé, hier au Forum d’El Moudjahid, qu’ERA 2018, qui en est à sa 9e édition, a choisi comme thématique : «Pour l’émergence d’une filière industrielle nationale».
Seul Salon en Algérie dédié exclusivement aux métiers et aux activités du secteur de l’Environnement, ERA figure parmi les rares rendez-vous qui ont réussi à maintenir le cap. Organisé par Myriade Communication, il se tient, depuis 2010, sous le haut patronage du Président de la République. Les promoteurs de ce rendez-vous, devenu une référence, au vu du nombre croissant des participants algériens et étrangers, ambitionnent d’en faire une plate-forme idéale pour l’émergence d’une coopération entre les entreprises nationales et internationales, pour la maîtrise et le développement des concepts concernant les énergies renouvelables et le développement durable. La neuvième édition se distingue des précédentes, car tout l’accent sera mis sur les conférences. Durant trois jours, une série de communications seront animées par des experts algériens qui aborderont des sujets liés aux énergies renouvelables et au développement durable.
Les thèmes abordés porteront sur les informations les plus récentes sur l’état de développement des énergies renouvelables, dans leur diversité, et sur leurs applications, dans tous les domaines, en Algérie et dans le monde. La commissaire du Salon, qui a présenté, hier, un bref aperçu de cette édition, a expliqué, qu’ERA est conçu en une plateforme d’exposition et en cycle de conférences. Une centaine d’exposants seront présents, notamment des grands groupes, à l’image de Sonatrach, Sonelgaz et leurs filiales, les entreprises de sous-traitance, les centres de recherches, l’université, les organismes de soutien à la promotion de l’entrepreneuriat, sans oublier les secteurs des Ressources en eau, de l’Industrie et des Collectivités locales. Quant à la participation étrangère, elle sera représentée, selon Mme Oulounis, par des entreprises italiennes, espagnoles et chinoises. Le but étant de faire émerger le potentiel national en appui sur l’expertise étrangère. Autre objectif fixé par les promoteurs de ce rendez-vous, inscrit dans la dynamique créée par la réalisation du programme national de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, est de rester le cadre où se retrouvent les institutions nationales, les représentations étrangères, les opérateurs
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algériens, les chercheurs, les promoteurs de l’emploi... À côté de la problématique de l’énergie, le Salon est ouvert aux divers créneaux liés au développement durable qui ont un rapport direct avec les préoccupations nationales. On citera, entre autres, la gestion des déchets, dans son volet valorisation, la gestion de l’eau, l’eco-tourisme, les technologies vertes ou la dépollution industrielle. Les jeunes promoteurs feront l’objet d’une attention particulière. Tout un espace leur est dédié. Parmi les partenaires d’ERA-2018, le club Energia du FCE. Salah-Eddine Abdessemed, vice-président du FCE, qui a pris part à la conférence de presse, a évoqué le potentiel dont dispose l’Algérie pour réussir une meilleure transition énergétique. Par ailleurs, il a évoque les contraintes qui freinent quelque peu la promotion des énergies renouvelables, en dépit de la volonté politique. Et, justement, le Salon se veut une occasion pour apporter les réponses.
ENERGIES RENOUVELABLES : Les patrons mettent la main à la poche (L’Expression)
La 9ème édition du salon des énergies renouvelables se fixe comme objectif de promouvoir l'exploitation des nouvelles sources d'énergie.
Il veut accompagner la démarche de l'Etat. Le FCE appuie la politique de développement des énergies renouvelables. «Les opérateurs économiques se disent prêts à investir dans le développement des énergies renouvelables et contribuer à la réalisation du programme du gouvernement», a affirmé ce responsable a expliqué que la 9ème édition du Salon des énergies renouvelables, qui se tiendra du 15 au 18 octobre à Oran, vise justement à promouvoir l'exploitation des nouvelles sources d'énergie en vue de diminuer les coûts de production de l'électricité. «Les prix des photovoltaïques dans la production de l'électricité sont imbattables à travers le monde», a-t-il affirmé, soutenant qu'il est temps pour notre pays de passer à l'exploitation de cette source. Il a rappelé que l'Algérie est le deuxième pays le plus exposé au soleil au monde, après le Mexique. «Ce gisement devrait être réellement exploité pour réduire la dépendance aux énergies traditionnelles qui coûtent cher à l'Etat», a-t-il insisté tout en assurant que des entreprises nationales ont acquis une expérience en matière de production des panneaux voltaïques de qualité.
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Le vice- président du FCE s'est réjoui des programmes tracés par le gouvernement pour le développement et la promotion des énergies renouvelables. Le ministre de l'Energie compte dans son programme national de développement des énergies renouvelables porter les capacités de production à partir de sources renouvelables à 22.000 MW au lieu de 12.000 MW dans le précédent programme de 2011. Se basant sur des données scientifiques, ce responsable fait savoir qu'un MGW permet de créer 30 emplois, soutenant que ce programme constitue un facteur de développement économique. Le vice-président du FCE souhaite que les entreprises nationales bénéficient d'une grande part de ce projet. Le programme en question prévoit que 37% de la capacité installée et 27% de la production d'électricité seront d'origine renouvelable d'ici 2030. Une production qui sera orientée vers les besoins du marché national d'ici à 2030, en assurant près du tiers des besoins du pays en électricité à partir de sources renouvelables, dont plus de 4500 MW seront réalisés d'ici 2020. Le département de l'intérieur tente également d'encourager le recours aux énergies renouvelables à travers l'installation des panneaux photovoltaïques au niveau des écoles, et des mosquées. C'est dans ce sens que le Salon du développement durable, ERA, organisé par Myriade communication, en collaboration avec le FCE et les différents départements, tend à créer une démarche entrepreneuriale orientée dans le sens de la mise en place d'une industrie nationale des énergies renouvelables. Ce rendez-vous sera un carrefour d'échange d'expériences entre les investisseurs algériens et étrangers.
Plus d'une centaine d'entreprises nationales vont exposer à ce salon qui verra la participation d'une vingtaine d'entreprises étrangères. A l'instar de la problématique de l'énergie, le salon ERA sera ouvert également aux divers créneaux liés au développement durable, qui ont un rapport direct avec les préoccupations nationales comme la gestion des déchets, la dépollution industrielle etc.
FNI : plus de deux milliards de dollars de participations (TSA)
L’activité «prêt» domine le bilan du Fonds nationale d’investissements (FNI). En 2017, cette activité a représenté 78% du total de ses engagements, selon des documents comptables obtenus par TSA. Elle est en hausse très sensible de près de près de 37 % par rapport à 2016.
En fait, les activités du FNI ont surtout contribué aux programmes d’investissement de nombreuses entreprises publiques. Cette préférence pour le secteur public s’est exprimée essentiellement par des injections massives de capitaux dans un certain nombre d’entreprises réputées « stratégiques ».
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Les conditions préférentielles accordées par le FNI à ces grandes entreprises publiques, qui en ont jusqu’ici été les bénéficiaires quasi exclusives ; se traduisent par des prêts à échéances beaucoup plus longues (au moins 20 ans en général) que celles pratiquées par les banques commerciales, ainsi que des taux d’intérêt fortement bonifiés.
Des participations dans plusieurs entreprises
Les prises de participation dans le capital de différentes entreprises représentent pour leur part 17 % du total de l’actif du FNI à fin 2017. Le total de ces participations s’élève à 265 milliards de dinars à la fin 2017 dont 243 milliards (près de 90%) ont été consacré à la seule « méga acquisition » de 51 % du capital de l’opérateur téléphonique Djezzy.
Au cours de la période 2014 – 2015, on a ainsi assisté à un changement d’échelle dans le niveau des prises de participations du Fonds national d’investissement.
Les décisions d’associer le FNI au capital du projet Renault au côté de la SNVI, puis à celui du complexe sidérurgique de Bellara aux côtés de Sider et Qatar Steel, avant l’annonce spectaculaire de la prise de contrôle de Djezzy, traduisaient clairement une montée en puissance dans les interventions financières du FNI qui semblait appelé à devenir ainsi un instrument privilégié des politiques mises en oeuvre par les pouvoirs publics algériens.
C’est ce que confirmait le DG de l’institution, Ahcène Haddad, qui annonçait, dans une de ses rares interventions publiques, d’autres investissements dans une série de secteurs « stratégiques » en citant notamment la sidérurgie, la mécanique , la pharmacie etc…
Dans la période qui a suivi l’acquisition-nationalisation de Djezzy en janvier 2015, les pouvoirs publics semblent cependant avoir éprouvé le besoin de marquer une pause et ces annonces n’ont pas été suivie d’effets. C’est ainsi qu’en 2017 le niveau des prises de participations du FNI est totalement stable par rapport à l’année 2016.
Le FNI au secours du programme AADL
En 2018, si on en croit le premier ministre, les engagements du FNI sous forme de prêts devraient continuer à augmenter de façon sensible. Le gouvernement compterait désormais sur une intervention « massive » du Fonds National de l’Investissement pour assurer les financements nécessaires au programme AADL.
Selon les explications données aux députés par Ahmed Ouyahia, le programme AADL va se passer des concours définitifs du budget de l’Etat qui seront remplacés par des crédits du FNI à hauteur de 250 milliards de dinars. Des crédits qui bénéficieront d’un taux d’intérêt bonifié de 1% et d’un remboursement étalé sur 30 ans.
Le financement des PME en question
Une utilisation de ses ressources qui ne correspond pas vraiment à sa vocation initiale. Pour beaucoup d’observateurs et d’agents économiques, le Fonds National d’Investissement aurait sans doute mieux à faire dans la période présente que de financer des programmes de logements sociaux.
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L’un des principaux sujets de controverse au sujet de cette institution concerne en effet sa contribution au développement du secteur privé national. La plupart des informations disponibles indiquent que les ressources du Fonds ont été pour l’essentiel consacrées au financement des entreprises publiques dans le cadre de la priorité franche réservée à ces dernières par les orientations de l’exécutif.
Les statuts du FNI prévoient pourtant clairement qu’il finance « le développement de l’investissement productif » aussi bien des entreprises publiques que des entreprises privées. Des voix se sont déjà élevées, notamment à l’occasion des dernières « Tripartites », au sein des associations patronales, ainsi que dans le secteur bancaire privé, qui réclament une contribution plus active du Fonds National d’Investissement à la dotation des entreprises privées nationales en fonds propres ou sous forme de prêts à long terme.
Cette intervention du fonds public serait pour beaucoup d’opérateurs de nature à stimuler le développement de nombreuses entreprises privées en leur permettant de grandir en proposant des projets « bancables » aux institutions financières classiques.
C’était d’ailleurs l’objectif de l’instruction donnée par un célèbre Conseil des ministres réunis en février 2011. Il enjoignait pour la première fois au Fonds National d’Investissement d’intervenir sous forme de prise de participation dans le capital d’entreprises privées jusqu’à hauteur de 34%. Malheureusement, on n’enregistre encore dans ce domaine, à notre connaissance, qu’un nombre insignifiant voir nul de dossiers traités.
Chambre de la pêche et de l’aquaculture: pour l’octroi du statut de producteur aux pêcheurs (APS)
L’octroi du statut de producteur aux pêcheurs figure parmi les priorités de la chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture, a déclaré lundi à l’APS son nouveau président, Bani Benmira Karim.
Dans une déclaration à l’APS, M. Bani Benmira a relevé que les pêcheurs, exposés aux risques et aléas du climat et de ces changements n’ont pas le statut de producteur comme c’est le cas pour les agriculteurs. "C’est une situation préjudiciable pour le pêcheur qu’il va falloir corriger", a-t-il souligné.
"Actuellement, les pêcheurs ont le statut de commerçant et ils payent leurs cotisations et leurs impôts comme n’importe quel autre commerçant alors qu’ils sont dans une situation instable et incertaine qui dépend du climat et de ses aléas", a-t-il expliqué.
Et d'ajouter: "Le pêcheur n’est pas dans un régime général, mais dans un régime spécial exigeant un statut spécial devant régir ses cotisations et le type d’impôts à lui imposer".
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Il a en outre souligné la nécessité de créer un fonds qui permettra de couvrir le pêcheur en cas de longues périodes d’inactivité et de sans revenu à cause des mauvaises conditions météo.
Président de la chambre de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya d’Oran depuis février dernier, Bani Benmira Karim a été élu jeudi à Alger, président de la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture.
Le nouveau responsable a indiqué que le développement de l’aquaculture et celui du secteur de la pêche d’une manière générale, figurent parmi les priorités de la chambre.
Taha Hamouche, DG de la pêche et de l’aquaculture au ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche : « Plus de 300 demandes d’investissements en aquaculture en deux ans » (El Moudjahid)
Le développement de l’aquaculture en Algérie porte ses fruits. Plus que jamais, il y a une prise de conscience quant à l’importance vitale de cette filière. Au sein du ministère, des élections des chambres sont tenues afin de garantir une meilleure représentativité de tous les métiers. Dans cet entretien, M. Hamouche passe au peigne fin les différents programmes engagés ou sur le point de l’être, tout en rebondissant sur la pêche illicite et les mesures qui s’imposent à cette pratique menaçant la biodiversité marine, le programme du gouvernement visant à doubler la production à moyen terme, ainsi que les opportunités qu’offre l’aquaculture saharienne. Éclairage.
El Moudjahid : Tout récemment, des élections des Chambres de pêche et d’aquaculture sont tenues. S’agit-il d’une simple réorganisation ou la restructuration s’est imposée d’elle-même ?
Taha Hamouche : Les deux aspects se mêlent. Le mandat de l’ancienne Chambre de pêche et d’aquaculture a expiré en 2016. Il y a une nécessité de changement des textes régissant les élections, pour assurer une plus grande représentativité pour tous les métiers de la pêche et de l’aquaculture qui sont en train de prendre leur essor. Les élus à l’ancienne Chambre étaient essentiellement des professionnels de la pêche. Les autres métiers n’étaient pas suffisamment représentés. D’où le
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changement du cadre législatif. Les textes ont été publiés fin 2017. Nos démarches, elles, étaient entamées pour organiser les élections à partir de février dernier, avec notamment une campagne de sensibilisation et d’information aux nouveaux textes, ainsi que l’importance d’adhérer à ces chambres. On a commencé par les élections des chambres locales, et le processus s’est terminé par l’élection, jeudi dernier, de l’assemblée générale, et ensuite du président de la Chambre nationale de la pêche et de l’aquaculture qui s’est déroulée, faut-il le rappeler, dans un esprit empreint de compétitivité, de sérénité, de transparence et de reconnaissance des résultats. C’était un évènement important, au vu de l’importance de la chambre dans l’organisation du métier. Aujourd’hui, nous avons, avec les professionnels, deux objectifs à la fois majeurs et communs. Il s’agit, d’une part, du développement de la pêche et de l’aquaculture, et de l’augmentation de la production, à travers la multiplication des investissements, et, de l’autre, préserver les ressources halieutiques qui connaissent une diminution certaine au niveau mondial, et la Méditerranée n’en est pas à l’abri. Les professionnels sont conscients de cette situation et des dangers qui entourent cette ressource, notamment par la pêche illicite et l’utilisation d’engin prohibés. Il est question d’organiser, avec les professionnels, ces pêcheries.
Vous relevez l’existence de dangers sur les ressources halieutiques. La Direction générale de la pêche et de l’aquaculture compte subventionner l’acquisition de matériels de pêche autorisés, pour limiter l’usage des filets dérivants. Y a-t-il péril en la demeure sur la biodiversité marine? Nous sommes vraiment à la limite du point de non-retour. Il faut le dire et avoir la franchise de le dire. Heureusement que nous n’avons pas franchi cette limite. Le constat est là. Désormais, nous ne pouvons continuer à pêcher dans de telles conditions. Les professionnels en sont les premiers conscients, et les scientifiques aussi confirment la diminution des débarquements. Une situation qui interpelle et appelle à une pêche responsable. Des mesures s’imposent. Il ne s’agit pas de punir totalement l’exploitant de la mer, ce ne sont pas des interdictions qu’il faut décréter pour sauver la mer, mais il faut travailler avec intelligence et l’implication des professionnels, pour réussir cet équilibre économique entre l’usage de la mer et l’exploitation de la ressource et la préservation.
Si des cas de récidives sont constatés, comment comptez-vous réagir ? La loi est durcie. Il y a des peines qui sont alourdies, avec des risques de prison pour les armateurs qui contreviennent à ces lois, ainsi que des sanctions financières lourdes qui peuvent aller jusqu’à la saisie du bateau. En collaboration avec les services de garde-côte, un important travail se fait pour l’application de cette loi, même si nous privilégions le dialogue avec les professionnels.
Dans le programme du gouvernement, il est prévu d’atteindre, d’ici 2020, quelque 100.000 tonnes par an de produits aquacoles. Quels sont les arguments sur lesquels vous vous appuyez pour réaliser ce défi ? Le pays offre d’importantes opportunités en matière d’investissements, et un littoral avec 1.600 km de lignes de côtes disponibles. Il est également question de l’identification des zones d’activité aquacole et les 80 barrages
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en activité, lesquels peuvent constituer un réceptacle des investissements de développement de l’aquaculture d’eau douce, en plus de l’utilisation des bassins d’irrigation des agriculteurs. À ces capacités physiques auxquelles s’ajoutent la simplification des procédures et les facilités accordées par l’État, notamment à travers des crédits bonifiés à 100%, des concessions à des prix symboliques, des avantages fiscaux et parafiscaux quant aux importations des intrants pour les élevages, l’accompagnement technique et scientifique, et la formation, qui sont des éléments essentiels dans le développement de ces activités. Tout cela concourt à l’engouement lié à l’investissement dans l’aquaculture. Dans les deux dernières années, on a enregistré plus de 300 demandes d’investissements qui varient entre 200 à 300 millions de dinars chacun. En 2016, le nombre de projets en activité ne dépassait pas les 15. Deux ans plus tard, on est passé à plus de 62. Les capacités de l’aquaculture sont passées, elles, durant la même période, de 10. 000 à 33.000 tonnes. Des statistiques qui expliquent notre optimisme quant à l’atteinte des objectifs fixés par le gouvernement.
Un des programmes majeurs lancés est celui baptisé «Diveco 2», financé par l’Union européenne. Quel est son apport majeur ? L’accord signé entre le gouvernement et l’UE, pour 15 millions d’euros, vient en appui à la politique du gouvernement pour la réalisation des objectifs de ce quinquennat. Ce programme important donne des résultats satisfaisants et vient renforcer nos capacités institutionnelles, de contrôle, de recherche et de formation, pour accompagner les acteurs. Le programme qui tire à sa fin, après trois années d’exécution, permet un taux de contractualisation dépassant les 95%, et un taux de réalisation satisfaisant. Le ministère a également misé sur l’aquaculture saharienne. Qu’attendez-vous au juste des projets inscrits dans cette filière ? Il s’agit d’une opportunité formidable. Elle offre des possibilités extraordinaires par l’espace offert dans le Sud, la présence de l’eau, les températures de l’eau qui permettent une croissance rapide et intensive du poisson. Quand on voit les capacités de l’Égypte, premier exportateur de poisson d’eau douce, nous mesurons les opportunités qui existent en termes de marché, de production et d’exportation.
Un autre projet est lancé avec la PNUD sur la pêche artisanale. Où en êtes-vous au juste ?
Le projet vient d’être clôturé, et porte sur l’élaboration et la formulation de la stratégie du gouvernement pour le développement de la pêche et de l’aquaculture, avec un intérêt particulier à la pêche artisanale. La stratégie est formulée et adoptée par le gouvernement. Cela permet une certaine dynamique dans le développement du secteur.
Après cette clôture, y aura-t-il d’autres projets qui seront menés ? Nous avons prévu l’élaboration d’un programme dit «Pêche 2», à travers lequel un appel est lancé aux bailleurs de fonds pour le financement de ce projet qui a une vision beaucoup plus environnementale écologique, de développement des différents secteurs de la pêche.
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Les experts sont aujourd’hui unanimes : «la relation entre la pêche et la transformation est réduite non seulement par le petit nombre d’acteurs industriels, mais aussi par le choix de ces derniers de privilégier des approvisionnements issus de l’importation.» Comment résoudre cette équation ? Le marché primaire absorbe la quasi-totalité de la production. Le manque de production du poisson a un corollaire sur les prix, notamment en basse saison. Cette augmentation de la production, qui viendra de l’aquaculture, alimentera l’industrie de la transformation qui est naissante.
Industrie mécanique- agriculture: les opportunités d’investissements présentées aux hommes d'affaires allemands (APS)
Les opportunités d’investissements dans les secteurs de l’industrie mécanique, de sous-traitance et de l’agriculture ont été présentées lundi à Alger lors d’un forum d’affaires algéro-allemand, tenu dans le cadre de la visite officielle à Alger de la Chancelière allemande, Angela Merkel.
Lors de son intervention, le directeur du développement industriel et technologique auprès du ministère de l’Industrie et des Mines, Mustapha Abdelkrim, a expliqué d’abord la nouvelle politique économique de l’Algérie visant à promouvoir l’investissement productif.
L’industrie est appelée à jouer un rôle important au titre de cette nouvelle vision économique "qui s’appuie, entre autres, sur le partenariat étranger", a-t-il affirmé en relevant que la filière automobile constitue une des filières sur lesquelles repose la politique de diversification de l’économie nationale.
Cependant, a-t-il indiqué à la délégation allemande composée d'une quinzaine d'hommes d'affaires, l’Algérie ne vise pas le montage et l’assemblage des véhicules mais aspire à "asseoir une véritable industrie automobile".
Certes, a-t-il poursuivi, "le montage est un jalon nécessaire d’apprentissage mais la participation active au processus de fabrication avec un taux d’intégration progressif est l’objectif recherché".
Selon lui, c’est la condition sine qua non du succès du "développement pérenne" de l’industrie automobile nationale.
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A ce propos, il a soutenu que l’Etat était déterminé à mettre sur pied une véritable industrie automobile, d’autant que le parc automobile national, qui s’élève à plus de six (6) millions de véhicules, est appelé à se renouveler en mettant sur le marché le produit local et non pas celui importé.
M.Abdelkrim a, à ce propos rappelé que l’Algérie avait importé pour plus de 7,5 milliards de dollars de véhicules en 2012, se positionnant ainsi à la troisième classe à l’échelle africaine derrière l’Afrique du Sud et le Nigéria.
A travers cette rencontre, le représentant du ministère de l’Industrie a invité les hommes d’affaires allemands à saisir les opportunités d'investissement offertes par ces filières industrielles à l’effet de développer un partenariat "mutuellement bénéfique", et ce, en conjuguant les atouts des deux pays dans l’optique de relever ensemble les défis économiques qui se posent actuellement.
Le secteur agricole, l'autre opportunité d’investissement à saisir
Pour sa part, le Directeur des statistiques agricoles auprès du ministère de l’Agriculture et du développement rural et de la pêche, M’Hamed Tifouri, a mis en exergue les opportunités de partenariat et d’investissement dans ce secteur d’activité.
Soulignant que le secteur agricole algérien enregistre, ces dernières années, des avancées notables, M. Tifouri a précisé que la valeur de production nationale agricole s’était chiffrée à 27,94 milliards de dollars (mds usd) en 2017 dont 10,91 mds usd dans les plaines et le littoral, 6,32 mds usd dans les Hauts-Plateaux et 6,03 mds usd dans le sud du pays.
Evoquant devant la délégation allemande la stratégie du secteur agricole, il a indiqué qu’elle s’appuyait sur cinq axes dont le maintien des efforts de renforcement et d’élargissement de la base productive de la sécurité alimentaire, la poursuite de l’intensification intégrée des filières agricole et halieutique, le renforcement de la protection et de la préservation des ressources naturelles sans omettre l’adaptation des mécanismes d’appui et d’encadrement de la production nationale.
A travers cette stratégie, il est prévu, à l’horizon 2022, d'augmenter fortement la croissance moyenne de la production, de la surface agricole et de la superficie irriguée.
Il est également prévu de doubler les exportations des produits agricoles.Selon lui, cette stratégie devrait permettre d’atteindre à l’horizon 2022 une production de 161 millions de quintaux (qx) de légumes secs, de 67 millions de qx de pomme de terre, de 6,3 millions de qx de viandes rouges, de 4,3 milliards de litres de lait cru ainsi que la mobilisation de 300.000 m3/an de bois.
Ainsi, vu tous ces enjeux, "les entreprises allemandes devraient en profiter et contribuer au développement agricole algérien", a souligné M. Tifouri.
Il a, à ce titre, fait part de plusieurs opportunités d'affaires en amont agricole dont la mise en valeur des terres agricoles, le développement des fermes intégrées, de la mécanisation agricole et des systèmes économiseurs d'eau.
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L'aval agricole offre, quant à lui, diverses opportunités telle la valorisation des productions dans les filières des viandes rouges, blanches, de produits maraichers, lait et fruits.
Il y a également la valorisation des produits de terroir (datte, olive de table, figue...) ainsi que le développement des capacités de stockage sous-froid.
Présent à cette rencontre, le vice-président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), Riad Amour, a invité les entreprises allemandes à s’engager davantage en Algérie pour l’émergence d’une ère de coopération gagnant-gagnant devant offrir de nouvelles opportunités de coopération et corriger le déséquilibre commercial existant entre l’Algérie et l’Allemagne qui s’est élevé à 2,9 milliards de dollars en 2017, en défaveur de l’Algérie.
Une stratégie de protection contre les inondations en cours d'élaboration en partenariat avec l'UE (APS)
Le ministre des Ressources en Eaux, Hocine Necib a annoncé lundi à Alger, une stratégie nationale, en cours d'élaboration, en partenariat avec l'UE, en matière de p

معرض الصحافة الوطنية ليوم الاثنين 17 سبتمبر 2018 Publié le 17/09/2018 à 10:17

الإثنين 17 سبتمب ر 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الفهرس
الافتتاحية ........................................................................................................................... 3
المستشارة الألمانية أنجي ل ميركل تقوم يوم الاثنين بزيارة رسمية إلى الجزائر)واج( ..................................... 3
ميركل تلتقي بوتفليقة وأويحيى في زيارتها إلى الجزائ ر هذا الاثنين ................................................... 3
ألمانيا تفاوض لانتزاع حزمة مشاريع جديدة في السوق الجزائرية )واج( ................................................. 3
اللجنة المشتركة الجزائرية-الإماراتية: نح و تعزي ز وتوسيع التعاون الاقتصادي في عدة مجالات )واج( ................. 4
في أول رد غي ر مباش ر على مسيرة ورقلة ....................................................................................... 6
بدوي : هناك نقائص إ لا أن التنمية لم تتوقف يوما )الشروق أونلين( ................................................. 6
قال إن القانون سيكون بالمرصاد للبنايات المشيدة على ضفاف الوديان ............................................... 6
بدوي : زمن “بن عمّي” انتهى.. ونظافة المحيط مسؤولية الأميا ر )الشروق أونلين( ..................................... 6
طالب بتداركها وتسليمه في أقرب الآجال .................................................................................... 7
أشغال الطريق السيا ر جن جن – العلمة تصدم بدوي )الشروق أونلين( ............................................. 7
مسعى الدولة ه و بناء اقتصاد متنوع مبني على المؤسسات الصغيرة )واج( ............................................. 8
مباركي للإذاعة : 440 تخصص تكويني لفائدة المتربصين عب ر جميع ولايات الوطن)الإذاعة الوطنية( ................ 9
بنوك ومالية/تأمينات ....................................................................................................... 9
30 سبتمب ر آخ ر أجل لدفع الاشتراك السنوي للفلحين في الصندوق الوطني للضمان الاجتماعي لغي ر الأجراء )واج( 10
تعاون وشراكة ..................................................................................................................10
تجارة ...................................................................................................................................11
يقظة ...................................................................................................................................11
الاتحاد العام للعمال الجزائريين يحص ي نح و 3 مليين منخرط )واج( ............................................... 11
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الافتتاحية
المستشارة الألمانية أنجيلا ميركل تقوم يوم الاثنين بزيارة رسمية إلى الجزائر)واج(
ستقوم مستشارة جمهورية ألمانيا الفيدرالية، أنجيل ميركل، يوم غد الاثنين بزيارة رسمية إلى الجزائر بدعوة من
رئيس الجمهورية، السيد عبد العزيز بوتفليقة، حسبما جاء اليوم الأحد في بيان لرئاسة الجمهورية.
وذكر البيان أنه "بدعوة من رئيس الجمهورية، السيد عبد العزيز بوتفليقة، ستقوم مستشارة جمهورية ألمانيا
الفيدرالية، أنجيل ميركل، بزيا رة رسمية إلى الجزائر يوم الاثنين 17 سبتمبر 2018 ."
وأضاف المصدر ذاته أن هذه الزيارة المندرجة في إطار التشاور الثنائي رفيع المستوى "تأتي لتعزيز علقات الصداقة و
التعاون القائمة بين الجزائر و جمهورية ألمانيا الفيدرالية و التي تشهد تطورا معتبرا في كافة المجالات و التي
تجسدت أساسا في عديد الزيارات المتبادلة بين المسؤولين السامين لكل البلدين".
كما جاء في البيان أن لقاء القمة هذا سيكون "فرصة جديدة حتى يتواصل على المستوى الرفيع لكل البلدين، التشاور
والتفكير القائم منذ زمن طويل بين البلدين حول ترقية الحوار السياس ي الثنائي والتركيز على إقامة شراكة
ثنائية اقتصادية و تجارية هامة ستتوسع و تتعمق خلل الفترة المقبلة".
ومن جهة أخرى، "سيتبادل الطرفان وجهات النظر حول المسائل الكبرى ذات الاهتمام المشترك لاسيما الأزمة في ليبيا
و قضية الصحراء الغربية والوضع في مالي وفي منطقة الساحل و كذا الشرق الأوسط ويواصلن التشاور حول المسائل
الشاملة على غرار الهجرة و الإرهاب العابر للحدود"، حسب نفس المصدر.
ميركل تلتقي بوتفليقة وأويحيى في زيارتها إلى الجزائر هذا الاثنين
ألمانيا تفاوض لانتزاع حزمة مشاريع جديدة في السوق الجزائرية )واج(
تشرع المستشارة الألمانية انجي ل ميركل بعد غد في زيارة رسمية إلى الجزائر بدعوة من رئيس الجمهورية، عبد
العزيز بوتفليقة، رفقة وفد من رجال الأعمال سيشاركون في منتدى الأعمال الجزائري الألماني، حيث يرتقب التوقيع
على عدة اتفاقيات اقتصادية تطمح من خللها برلين لتوسيع كوطة مشاريعها في السوق الجزائرية، التي تموّنها سنويا
بقيمة 3.2 مليار دولار .
وبمناسبة هذه الزيارة الثانية من نوعها بعد تلك التي قامت بها إلى الجزائر سنة 2008 ، ستستقبل المستشارة الألمانية
من طرف الرئيس بوتفليقة، كما ستجري محادثات مع الوزير الأول أحمد أويحيى .
وستنشط ميركل ندوة صحفية مشتركة مع أويحيى تتطرق خللها إلى مختلف المسائل المرتبطة بالعلقات الجزائرية-
الألمانية إضافة إلى المسائل ذات الاهتمام المشترك .
وفي برقية تهنئة وجهها إلى المستشارة الألمانية بمناسبة العيد الوطني لبلدها في أكتوبر الماض ي، أكد الرئيس بوتفليقة أنه
يتطلع “ببالغ السرور والاهتمام” إلى تجسيد زيارتها إلى الجزائر من اجل “إعطاء المزيد من الدفع للتعاون الثنائي”ØŒ وعليه
فإن هذه الزيارة ستشكل فرصة لتقييم العلقات الاقتصادية بي الجزائر وألمانيا وتعزز محاور الشراكة من أجل علقة
ثنائية مكثفة اقتصاديا .
وللتذكير فإن عدة فروع صناعية تهم المؤسسات الألمانية خصوصا الصناعة الميكانيكية والمناولة في مجال السيارات
والطاقات المتجددة والكيمياء والصناعة الصيدلانية، ففي فرع الميكانيكي تربط شراكات عدة بين الجزائر وألمانيا على
غرارصناعة سيارات من علمة مرسيديس-بينز بالجزائر بين المجمع الألماني ديملير الشركة الأم لمرسيدس-بينز، والشركة
الوطنية للسيارات الصناعية ووزار الدفاع الوطني والمجمع الإماراتي آبار .
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ويتعلق الأمر بثلث شركات مختلطة جزائرية-ألمانية-اماراتية أنشئت سنة 2012 من أجل تطوير الصناعة الميكانيكية
بالجزائر، وهي الشركة الجزائرية لصناعة مركبات من الوزن الثقيل مرسيدس-بينز بمنطقة رويبة والشركة الجزائرية
لصناعة السيارات من نوع مرسيديس-بينز “الصفاء” بمدينة تيارت والشركة الجزائرية لصناعة محركات من Ù† وع
مرسيديس-بينز ودويتز وأم تي أو بقسنطينة .
وتنشط حاليا بالجزائر أكثر من 200 مؤسسة ألمانية في مختلف القطاعات، علما أن ألمانيا تحتل المركز الرابع من بين
مموني الجزائر بقيمة 3.2 مليار دولار .
اللجنة المشتركة الجزائرية-الإماراتية: نحو تعزيز وتوسيع التعاون الاقتصادي في عدة مجالات )واج(
ستعرف العلقات الجزائرية-الإماراتية دفعا جديدا خلل الفترة المقبلة حيث ينتظر التوقيع على العديد من اتفاقيات
التعاون بين البلدين، خلل أشغال الدورة ال 14 للجنة المشتركة الجزائرية-الإماراتية المقررة يومي 17 و 18 سبتمبر
الجاري بالجزائر.
وستسمح أشغال هذه الدورة بتوسيع التعاون في عدة مجالات أين سيتم تقييم العلقات الاقتصادية بين البلدين.
وسيترأس ابتداءا من يوم غد الاثنين كل من وزير الشؤون الخارجية عبد القادر مساهل ووزير الاقتصاد لدولة الإمارات
العربية المتحدة المهندس سلطان بن سعيد المنصوري،أشغال الدورة.
وينتظر بحث فرص تكثيف وتوسيع علقات التعاون بين البلدين بما يحقق مصالحهما المشتركة في ظل توجيهات قائدي
البلدين، رئيس الجمهورية السيد عبد العزيز بوتفليقة و رئيس دولة الإمارات العربية المتحدة، الشيخ خليفة بن زايد
آل نهيان.
وتستهدف الجزائر والإمارات رفع قيمة استثماراتها إلى حدود 20 مليار دولار على المدى المتوسط بحسب مسؤولي البلدين،
واستغلل الفرص المتاحة للبلدين في مجال التصدير بحيث يمكن للجزائر ان تكون جسرا للإمارات المتحدة نحو افريقيا
وأوروبا وبالمقابل تصبح الإمارات جسرا للجزائر نحو أسواق أسيا.
وتتواجد بالإمارات العربية المتحدة أزيد من 200 مؤسسة جزائرية تنشط في عدة قطاعات مثل الخدمات والعقار
والتجارة والنقل واللوجيستيك وأكثر من 15 مؤسسة اماراتية بالجزائر، وفق آخر الارقام المقدمة خلل الدورة ال 13
لأشغال اللجنة المختلطة الكبرى الجزائرية- الاماراتية التي انعقدت بأبوظبي سنة 2016 .
وتبدي الشركات الاماراتية اهتماما بعدة فروع صناعية أهمها الصناعة الميكانيكية والمناولة في مجال السيارات
والطاقات المتجددة والصناعة الصيدلانية.
ويتقاسم رجال الأعمال الجزائريين و الإماراتيين نفس نظرة حكومتي بلديهما حيث يسعون إلى العمل سويا من أجل
تحقيق مشاريع تعود بالفائدة على كل الطرفين.
== كرونولوجيا متسارعة للتعاون==
وعرفت الاستثمارات الجزائرية الاماراتية منذ 2014 توجها جديدا نحو الصناعة والصيدلة والنقل والتعليم العالي
والطاقة وغيرها، بعدما كانت ترتكز في السابق على الخدمات والعقاري اين تم التوقيع في مايو من نفس السنة على
عدة وثائق قانونية بين البلدين تتضمن عقد شراكة بين مجمع صيدال وشركة "جفار" في مجال صناعة الأدوية
وبرنامج تنفيذي في مجال تسيير الأرشيف لسنوات 2014 - 2016 واتفاق تعاون بين وكالة الأنباء الجزائرية و وكالة الأنباء
الإماراتية و مذكرة تفاهم في مجال الشباب والرياضة، إلى جانب مذكرة تفاهم في مجال معادلة شهادات التعليم العالي
والبحث العلمي.
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ويعد مشروع مصفاة الألومنيوم ببني صاف بقيمة 5 مليارات دولار ومشروع انتاج الحليب في تيارت ومشروع انشاء
محطة توليد الكهرباء )حجرة النص 1200 ميقاواط( بقيمة مليار دولار تجسيدا لهذا التوجه الجديد في الاستثمارات
الاماراتية بالجزائر.
من جهة اخرى عرفت سنة 2017 دفعا اضافيا للتعاون في مجال الصناعة والمناجم أين تم تحديد ابرز مجالات
الاهتمام المشترك والتي تمثلت في الصناعة الميكانيكية ومعالجة النفايات الصلبة والمناولة الى جانب صناعة الألمنيوم.
ففي مجال الميكانيكي تربط الجزائر والامارات المتحدة شراكات هامة على غرار الشركة الجزائرية لإنتاج مركبات الوزن
الثقيل من علمة ميرسيداس-بنز في المنطقة الصناعية بالرويبة من طرف كل من المجمع الألماني دايملر )وهي الشركة
الأم لمرسيدس- بانز( و الشركة الوطنية للسيارات الصناعية و وزارة الدفاع الوطني والمجمع الاماراتي "آبار".
وسمحت هذه الشراكة بخلق ثلث شركات مختلطة جزائرية-اماراتية-ألمانية سنة 2012 من أجل تطوير الصناعة
الميكانيكية بالجزائر. و يتعلق الأمر بالشركة الجزائرية لإنتاج سيارات الوزن الثقيل لعلمة مرسيدس-بانز بال رويبة
والشركة الجزائرية لإنتاج سيارات نفس العلمة بولاية تيارت و الشركة الجزائرية لإنتاج محركات مرسيدس-بانز و دوتز
و أم.تي.أو بقسنطينة.
إلى جانب ذلك تم إنشاء مصنع جديد جزائري -اماراتي لصناعة وتحويل الحديد بغليزان، بطاقة انتاج 1 مليون طن
/السنة، وبتكلفة إنجاز بلغت 300 مليون دولار.
في نفس المجال يرتقب إنشاء شركة مختلطة جزائرية-إماراتية لإنتاج الحديد والصلب بعنابة تحت مسمى "إيميرايت
دزاير ستيل" وذلك بعد أن حظي مشروع هذه الشراكة بالمصادقة من طرف مجلس مساهمات الدولة في شهر مارس
2018 بقيمة 6 ر 1 مليار أور و .
وفي ابريل 2017 تم التوقيع على مذكرة تعاون بين الوكالتين الجزائرية والاماراتية للفضاء لتبادل الخبرات والتجارب
التقنية في هذا المجال، وتحسين المستوى التقني ودعم التكوين.
وفيما يخص قطاع الفلحة عرفت العلقات الجزائرية الاماراتية توقيع بروتوكول اتفاق بين مجمع أغروديف والش ركة
الإماراتية "إليت أغرو ال ال س ي" بهدف تطوير مزارع نموذجية خاصة بالحبوب والأعلف والفواكه و الخضر.
وفي مجال التعليم العالي تم تكثيف الزيارات العلمية والاقامات البيداغوجية للخبراء والأساتذة من مصف الاستاذية
بجامعات البلدين وتمكين طلبة ما بعد التدرج والأساتذة من المشاركة في مختلف الملتقيات والندوات المنظمة على
مستوى الجامعات الجزائرية والاماراتية
وتعمل الجزائر والإمارات المتحدة منذ اكتوبر 2017 على تفعيل اتفاق التعاون السياحي الذي تم توقيعه سنة 2007 عن
طريق إنشاء لجنة مشتركة مكلفة بمتابعة تنفيذه، إلى جانب وضع برامج زيارات منظمة إلى الجزائر، يتم عرضها على
الوكالات الإماراتية للترويج للجزائر كوجهة سياحية.
كما عرف التعاون الاقتصادي الجزائري الاماراتي توقيع عدة اتفاقيات حول التجارة والنقل الجوي والبحري في مايو
2013 ، تتعلق بمذكرة تفاهم تخص الاجراءات الادارية الخاصة بتطبيق معاهدة الغاء الازدواج الضريبي الموقعة في 24
أفريل 2001 واتفاق التعاون في مجال الخدمات الجوية واتفاق يخص النقل البحري والموانئ.
كما تم في 2012 انشاء لجنة مشتركة جزائرية -اماراتية لمتابعة الاستثمار، مهمتها التكفل بالاستثمارات الجزائرية
الاماراتية المنجزة او التي في طريق الانجاز، والتي تجتمع مرة كل 6 أشهر لتقييم وضعية المشاريع بين البلدين، إلى جانب
انشاء اللجنة المشتركة للتعاون بين الجزائر ودولة الإمارات سنة 2014 .
== 2 مليار اورو قيمة المبادلات التجارية بين البلدين==
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وحسب ارقام رسمية، تقدر قيمة المبادلات التجارية بين الجزائر والإمارات خلل الفترة الممتدة من 2009
إلى 2014 حوالي 2 مليار أورو، أين بلغت قيمة واردات الإمارات من الجزائر ب 250 مليون أورو، بينما بلغت قيمة
صادرات الإمارات نحو الجزائر 740 مليون أورو.
ويتطلع مسؤولو البلدين خلل الدورة ال 14 للجنة المختلطة الجزائرية -الاماراتية المرتقبة غدا تأسيس شراكات جديدة
وتوقيع اتفاقيات تفاهم واعدة تدعم محفظة المذكرات والاتفاقيات الموقعة بين الجانبين والتي يتجاوز عددها ال 40
اتفاقية ومذكرة في شتى المجالات.
في أول رد غير مباشر على مسيرة ورقلة
بدوي: هناك نقائص إلا أن التنمية لم تتوقف يوما )الشروق أونلاين(
رد وزير الداخلية والجماعات المحلية نور الدين بدوي بشكل غير مباشر على مسيرة مدينة ورقلة المطالبة بالتنمية،
وشدد على أن الدولة حافظت على تنمية متوازنة في البلد وهذه التنمية ما زالت مستمرة شمالا وجنوبا وشرقا وغربا . وقال الوزير نور الدين بدوي على هامش حفل تسليم سكنات اجتماعية وريفية ببلدية تاكسنة بأعالي جيجل إن هناك
فئة صغيرة تشكك في إنجازات الدولة وهذه الفئة معروفة حسبه دون تقديم تفاصيل إضافية . وذكر بدوي وهو يتحدث إلى احد المواطنين ان التنمية عبر كافة ربوع البلد مستمرة ولن تتوقف شمالا جنوبا شرقا
غربا، وهو ما فهم على أنه اول رد ول Ùˆ بطريقة غير مباشرة على مسيرة ورقلة التي نظمت يوم السبت للمطالبة بالتنمية . وعلق بالقول “الحكومة مركزيا ومحليا ماضية للأمام ولن تتوقف عن مسيرة التنمية…هدفها المزيد من التنمية وحركية
اقتصادية أنشط ”.
وأضاف بدوي أن التنمية لا نهاية لها رغم أن النقائص موجودة فعل .
وحسب بدوي فإن الكثيربن روجوا منذ بداية الأزمة المالية لسقوط الجزائر، لكن الدولة لم توقف بناء المدارس
والمستشفيات وواصلت المشاريع للتي تهدف لرفاهية الساكنة .
قال إن القانون سيكون بالمرصاد للبنايات المشيدة على ضفاف الوديان
بدوي: زمن “بن عمّي” انتهى.. ونظافة المحيط مسؤولية الأميا ر )الشروق أونلاين(
حمّل وزير الداخلية والجماعات المحلية، نور الدين بدوي، رؤساء البلديات مسؤولية انتشار بعض الأوبئة وانعدام
النظافة، إضافة إلى تشييد السكنات على حواف الوديان رغم المخاط ر التي تحدق بقاطنيها وهذا لكون الأميار هم أدرى
بكل كبيرة وصغيرة في بلدياتهم .
وذكر وزير الداخلية نور الدين بدوي، الأحد، خلل لقاء مع المجتمع المدني بالحي الإداري بجيجل الذي توج زيارته إلى
هذه الولاية أن الصحة العمومية هي مسؤولية الجميع لكن بالدرجة الأولى البلديات والأميار والولاة هم المسؤولون عن
الحفاظ عليها .
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وشدد بدوي على أن الجماعات المحلية مدعوة أكثر من أي وقت مض ى للحفاظ والتجند كل على مستواه ضد كل ما
من شأنه تعكير حياة المواطن والمس بسلمته وصحته. وحسب بدوي، فإنه رغم المجهودات المبذولة لمواجهة الأمراض
المتنقلة عبر المياه وداء الكوليرا الذي فرضه الأمر الواقع وحملت التنظيف، إلا أن الوضع يملي علينا ضرورة إعادة
النظر في آليات الوقاية من هذه الأمراض.
وفي هذا الصدد، أوضح نور الدين بدوي أن طريقة تسيير مكتب حفظ الصحة بالبلديات النصوص التنظيمية لمكتب
اليقظة وطريقة مكافحة الأمراض المتنقلة عبر المياه والتدخل تقتض ي إعادة النظر فيها لأنها تعود لثلثين سنة ولم تعد
تتماش ى مع معطيات المرحلة .
وبخصوص تشييد السكنات على ضفاف الأودية التي غالبا ما تتعرض لفيضانات، أكد بدوي، على أن الأميار هم
المسؤولون عن هذه الوضعيات لأنهم الأدرى، بما يجري على مستوى بلدياتهم وأول من يعرف ويرى إن كانت المساكن
قد بنيت على ضفاف الوادي بل ومن مسؤوليته أن يعرف من تعدى على الملك العام . وتوعد بتطبيق القانون في هذا الملف عن طريق العدالة ولن تنفع معه الوساطة والقرابات، وقال “القانون سيطبق ما
كان لا بن عمي لا والو ”.
وبخصوص النظافة، أوضح بدوي أن الجماعات المحلية تتحمل المسؤولية لكن الحفاظ على نظافة المحيط لن يتم
دون انخراط تام للمواطنين فيها، خصوصا في ظل وجود شريحة لا تلتزم بقواعد رمي القمامة والقاذورات . وعلق بالقول “لا يمكن أن نجعل أمام بيت كل مواطن أو أمام كل حي عون أمن لإرغامه على التقيد بقواعد رمي
القاذورات ”. وأضاف “الدولة استثمرت المليير وبنت مليين السكنات، لكن الحفاظ على النظافة من المستحيلت الألف دون انخراط
المواطنين ”.
الأزمة المالية تفرض اللجوء إلى الطاقة المتجددة في المساجد
وخلل ذات اللقاء، أوضح بدوي أن ترشيد النفقات في ظل الوضع المالي الراهن يستدعي تعميم الطاقة المتجددة على
المساجد عبر الوطن، اعتبارا من نهاية السنة .
وبدا واضحا من كلم بدوي أن فواتير المساجد الخاصة بالكهرباء والطاقة قد أثقلت كاهل الوزارة بالنظر لكونها هي من
تتكفل بدفع هذه الفواتير إضافة للمدارس الابتدائية .
وحسب بدوي، فل بد من استعمال عقلني للإمكانيات المالية للبلدية عب ر المؤسسات التربوية والمساجد ولذلك الوزا رة
قررت تجهي ز المساجد بالطاقات المتجددة وهي الطاقة الشمسية وهذا لعقلنة تسيير الموارد المالية للبلديات . وقال “أدعو من هنا للنطلق ابتداء من هذه السنة في تجسيد هذا المشروع ”.
طالب بتداركها وتسليمه في أقرب الآجال
أشغال الطريق السيار جن جن – العلمة تصدم بدوي )الشروق أونلاين(
صدمت وكالة الطرق السيارة وزي ر الداخلية والجماعات المحلية نور الدين بدوي خلل زيارته لولاية جيجل بخصوص
نسبة تقدم الأشغال في الطريق السيار جن جن العلمة والتي لم تتعد بعد 35 بالمائة رغم إطلقها قبل 5 سنوات. وخلل عرض قدم للوزير بدوي بميناء جن – جن العالمي حول أشغال الطريق المنفذ الذي يربطه بالطريق السيار
بالعلمة بولاية سطيف، اندهش واستغرب نور الدين دوي من التأخر الكبير في أشغال هذا المشروع الذي انطلقت به
الأشغال في 2013 ولم تتعد نسبتها إلى الآن 38 بالمائة للشطر التابع لولاية جيجل و 35 بالمائة بالنسبة للولايات الثلث
جيجل وميلة وسطيف.
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وخاطب بدوي المسؤول الذي قدم العرض من وكالة الطرق السيارة بالقول “نسبة 38 بالمائة فقط، هذا قليل جدا ”. وتابع بدوي مشددا على أن هذا المشروع حيوي ولا يتحمل المزيد من التأخر نظرا لأهميته في التقليل من المركزية على
ميناء العاصمة وغيره من الموانئ، لأن ميناء جن جن حسبه يمكن له أن يلعب دورا كبيرا جدا ولا بد له من الطريق
السيار . وسأل وزير الداخلية نور الدين بدوي ممثل وكالة الطرق السيارة حول آجال تسليم الطريق السيار جن – جن –
العلمة، فرد عليه بأنه مرتقب في سنة 2020 ، وهو ما أدهش الوزير بدوي وجعله يستغرب من هذه الآجال التي اعتبرها
بعيدة جدا .
وحث بدوي وكالة الطرق السيارة والمسؤولين عن المشروع ككل بضرورة رفع وتيرة إنجاز هذا المشروع الحيوي الذي
سيربط منشأة ضخمة هي ميناء جن جن بالطريق السيار شرق غرب، خاصة ان الميناء بدأ في نشاط التصدير على غرار
الإسمنت ومنتجات فلحية .
مسعى الدولة هو بناء اقتصاد متنوع مبني على المؤسسات الصغيرة )واج(
أكد وزير العمل والتشغيل والضمان الاجتماعي، مراد زمالي، اليوم الأحد بغليزان أن "مسعى الدولة الجزائرية هو بناء
اقتصاد متنوع مبني على المؤسسات الصغيرة".
وأبرز الوزير في ندوة صحفية بمناسبة زيارته التفقدية إلى الولاية ، أن "الجزائر تملك ثروة هائلة من الشباب المبادر
بإنشاء مؤسسات مصغرة في إطار جهاز الوكالة الوطنية لدعم تشغيل الشباب تساهم في بناء الإقتصاد الوطني".
وأشار السيد زمالي إلى أن دائرته الوزارية عازمة على مرافقة الشباب وتقديم تسهيلت أكثر لحاملي المشاريع قصد تطوير
مؤسساتهم .
كما دعا الوزير الشباب خريجي الجامعات والمؤسسات التكوينية إلى ولوج عالم المقاولاتية وإنشاء مؤسسات تساهم في
الاقتصاد الوطني وتوفر مناصب عمل مباشرة وغير مباشرة .
ومن جهة أخرى، أشرف الوزير خلل هذه الزيارة على مراسم توقيع اتفاقية تكوين وتوظيف بين الوكالة الوطنية
للتشغيل والمجمع الصناعي للنسيج الجزائري -التركي "تايال" لسيدي خطاب )ولاية غليزان(.
وتنص الاتفاقية التي تم التوقيع عليها من طرف المدير العام للوكالة الوطنية للتشغيل، محمد عراش، والمدير العام
المجمع الصناعي للنسيج الجزائري -التركي "تايال" دينك توجاي، على أن تتم عملية التوظيف في مجمع "تايال" بالمرور
على الوكالة الوطنية للتشغيل مع التزام المؤسسة المستخدمة بتكوين طالب العمل قبل تشغيله.
ومن ناحية ثانية، قام السيد زمالي بوضع حجر الأساس لمشروع انجاز 72 مسكن ترقوي بمدينة وادي ارهيو تشرف على
تجسيده مؤسسات أنشأت في إطار جهاز الوكالة الوطنية لدعم تشغيل الشباب.
كما أشرف على مراسم تسليم أوامر الدفع للمستفيدين من التمويل لاستحداث مؤسسات مصغرة ضمن جهاز الوكالة
الوطنية لدعم تشغيل الشباب وشهادات تكوين لخريجي الجامعات قصد إنشاء مشاريعهم.
وقام الوزير أيضا بتدشين مقر فرعي لمفتشية العمل بوادي ارهيو ومقر جديد للوكالة الولائية للصندوق الوطني للتأمينات
الاجتماعية للعمال غير الأجراء.
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مباركي للإذاعة : 440 تخصص تكويني لفائدة المتربصين عبر جميع ولايات الوطن)الإذاعة
الوطنية(
أكد وزير التكوين والتعليم المهنيين محمد مباركي اليوم ان وتيرة الطلب على التسجيل في مراكز التكوين المهني قد عرفت
ارتفاعا ملموسا في العام الحالي بمقارنته مع السنة الماضية ،وهو ما يدل على نجاح حملت التحسيس والاعلم التي
قامت بها الوزارة بالتنسيق مع وسائل الاعلم .
وكشف مباركي خلل نزوله على القناة الاولى في برنامج ضيف الصباح عن تحضير 400 الف منصب تكويني جديد
لتغطية كل الطلبات المتزايدة على التخصصات التكوينية التي توفرها مؤسسات القطاع، إضافة إلى 350 الف شاب
متربص سيواصلون تكوينهم هذا الموسم ،مؤكدا ان هاته الارقام مرشحة للرتفاع اذا ما تم احتساب المناصب التي قد
يوفرها التكوين عن طريق التمهين .
وسيتميز الدخول التكويني الجديد بتوسيع قائمة التخصصات التكوينية المقترحة في كل ولاية وهو ما سيقدم اختيارات
اكبر للباحثين عن الشهادات المهنية ،حيث تتوفر المدونة الوطينة للتكوين المهني على 478 تخصصا سيكون 440 منها
متاحا في كل الولايات .
واوضح مباركي انه تم تخصيص 110 الاف منصب تكوين للشبابدون مستوى دراس ي ، بالاضافة الى ازيد من 100
الف منصب تكويني جديد للشباب المتحصل على مستوى ثالث ثانوي، خاصة وان الطلب على شهادة تقني سامي في
تزايد مستمر ، وبهذا الخصوص قال مباركي " اعطينا توجيهات لمواجهة مشكل الضغط والطلب الكبير على شهادة تقني
سامي في بعض التخصصات بضرورة التكفل بكل طالبي التكوين وإدماجهم في تخصصات قريبة وهذا سيكون ابتداء
من نهار غد ضمن ايام التوجيه الثلث التي ستشهدها جميع المؤسسات التكوينية او من خلل فتح فروع منتدبة لهاته
التخصصات في مراكز التكوين المهني تحت الاشراف الإداري والبيداغوجي للمعاهد الوطنية،مشيرا الى بعض
التخصصات التي تعرف طلبا متزايدا مثل مهن السمعي البصري وكذا شعب السياحة والخدمات وكذا الفنون المطبعية
والانفوغرغافيا .
وأكد الوزير توفر خدمة الاقامة الداخلية و الاطعام المجاني في كل المعاهد الوطنية للذين يرغبون في متابعة تخصص
تكويني لا يتوفر في الولاية التي يقيمون فيها، مشيرا إلى أن قطاع التكوين المهني يدرس ملءمة كل تخصص جديد يفتح
في المراكز مع الطلب في سوق العمل، نحن نعمل على اساس التوجه القاض ي بالتخلص من تبعية المحرو قات بتوفير
تخصصات في المجال الصناعي والفلحي والصناعات الغذائية والسياحة بالاضافة الى توجهنا الى المهن المستقبلية التي
لها علقة بالعالم الرقمي وتقنيات التواصل الجديدة والطاقات المتجددة .
بنوك ومالية/تأمينات
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30 سبتمبر آخر أجل لدفع الاشتراك السنوي للفلاحين في الصندوق الوطني للضمان الاجتماعي لغير
الأجراء )واج(
أعلن الصندوق الوطني للضمان الاجتماعي لغير الأجراء أن آخر أجل لدفع الاشتراك السنوي قد حدد بتاريخ 30 سبتمبر
2018 بالنسبة لفئة الفلحين، حسب ما أفاد به اليوم الأحد بيان لذات الصندوق.
ودعا ذات المصدر بالمناسبة جميع منتسبيه إلى اتخاذ التدابير اللزمة "لتجنب زيادات التأخر والاستفادة من مختلف
الامتيازات بما في ذلك التقاعد وبطاقة الشفاء والمرض والوفاة".
وشدد ذات الصندوق على الإسراع في تسوية وضعية الفلحين قبل انقضاء الآجال مؤكدا في ذات الوقت بأن مصالحه
"تبقى تحت تصرفهم عبر كافة الوكالاتالولائية".
تعاون وشراكة
المعرض الدولي لغاند )بلجيكا(: الجزائر عازمة على تعزيز شراكاتها الاقتصادية)واج(
تعكس مشاركة الجزائر في الطبعة ال 73 لمعرض غاند )بلجيكا( الدولي إرادة الدولة في تعزيز علقات اقتصادية و تجارية
دائمة و مثمرة مع شركائها الأجانب و منهم بلجيكا، حسب ما أكده يوم السبت وزير التجارة سعيد جلب.
و خلل كلمة ألقاها لدى افتتاح هذه التظاهرة الاقتصادية الدولية أوضح السيد جلب أن مشاركة الجزائر "تعكس
إرادتها في تعزيز علقاتها الاقتصادية و التجارية من خلل إعطاء الفرصة للمتعاملين الاقتصاديين لعرض منتجاتهم و
كذا التعريف بأهم معالم الاقتصاد الوطني و بالإنجازات الاقتصادية العديدة و المتنوعة المحققة بفضل التوجيهات
الإستراتيجية لرئيس الجمهورية".
و تشارك الجزائر في معرض غاند )مقاطعة بلجيكية في فلندر الشرقية(، الذي يمتد من 15 إلى 23 سبتمبر كضيفة
شرف.
و اعتبر الوزير أن الذهاب لبلجيكا يعد بحد ذاته "إشارة قوية لشركائنا البلجيكيين و ارساءا لأسس علقات تبادل نأمل
أن تكون دائمة و مثمرة".
و دعا البلدين لاغتنام فرصة هذا المعرض لتقريب وجهات النظر بينهما و لاستهداف المجالات ذات الاهتمام المشترك و
التأسيس لشراكة تكون سببا في ازدهار متبادل.
و استعرض السيد جلب بهذه المناسبة أهم أسس و محاور الاقتصاد الوطني و مختلف انجازاته و منها مختلف
مخططات بعث النمو الاقتصادي التي خصصت لدعم الاستثمارات العمومية في الهياكل القاعدية و التي تعدي حسبه،
ركائز أساسية لجلب و تطوير الاستثمار.
و قال بهذا الخصوص: "لقد قطعت الجزائر طريقا طويل و شاقا لاسترجاع نموها و بذلت تضحيات عظيمة للوصول إلى
الاستقرار المستديم الذي تنعم به اليوم".
و ذكر في هذا السياق ب"الإجراءات الشجاعة" التي سنها رئيس الجمهورية لاسيما فيما يتعلق بإنجاز المرافق الأساسية
لبعث الأنشطة الاقتصادية على غرار الطرق السريعة و المناطق الصناعية و الموانئ و المطارات و كذا السكك الحديدية.
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كل هذه الإجراءات سمحت للجزائر بتسجيل "تحسن ملحوظ" للنمو حيث بلغ مستوى 3 بالمئة في المتوسط و هذا رغم
الاضطرابات التي عرفتها أسعار المحروقات خلل هذه الفترة.
و أشار ذات المتحدث أن "النتائج تتحدث هن نفسها"، مضيفا ان "العديد من القطاعات استعادت وتيرة النمو خصوصا
في قطاع الميكانيك و الصناعات الغذائية و الإلكترونيك و الأجهزة الكهرو منزلية".
و واصل ذات المتحدث يقول أن هذه النتائج من شانها أن تنشط علقات التبادل بين الجزائر و شركائها مشيرا ان
السلطات العمومية تقدم صورة الجزائر الحقيقية و ما حققته من إنجازات اقتصادية بفضل استقرار البلد و عودة
الاستثمار و تطوير التعاون مع المتعاملين الاقتصاديين الأجانب، مؤكدا أن حضور المؤسسات الجزائرية إلى بلجيكا ما
هو دليل على الوثبة المحققة .
و في هذا الصدد، أشار ممثل الجزائر انه يتوقع ان تكون المنتجات المعروضة في إطار هذه التظاهرة الاقتصادية و
التجارية الدولية و أيضا مختلف التبادلات و المشاورات ان تسفر على تحقيق مشاريع كبيرة تكون في مست وى العلقات
الدبلوماسية الصديقة و الودية التي تربط البلدين.
و أكد السيد جلب أن المنتوجات الجزائرية المعروضة في إطار هذه التظاهرة تؤكد الجهود المعتبرة الرامية إلى اقتراح
علمة نوعية و منتوج حسب المعايير الدولية و الذي من شانه السماح له باحتلل مكانة في السوق الأوروبي.
و ختاما أشار السيد جلب أن الجانب الجزائري يرتقب من خلل الاتصالات و التبادلات بلوغ شراكة مستحدثة للثروة
و تسهم في النمو و فرص أعمال و أيضا فرصة للتوسع على المستوى الإقليمي و لتحقيق التطور على المدى المتوسط و
البعيد.
و أعرب السيد جلب عن اقتناعه بان تكون هذه المناسبة فرصة لتقريب وجهات النظر و تحديد المجالات ذات
المصالح المشتركة ووضع المعالم الأولية للشراكة و التي "نرغب ان تكون مثمرة ومستمرة بما يخدم الطرفين ".
للتذكير تشارك الجزائر في الطبعة 73 للمعرض الدولي لفلندر من خلل جناح وطني بمساحة 1.000 متر مربع و الذي
يشكل واجهة لعرض و ترقية تشكيلة منوعة من المنتوجات الاستهلكية الموجهة للبيع المباشر للجمهور العريض.
تجارة
يقظة
الاتحاد العام للعمال الجزائريين يحص ي نحو 3 ملايين منخرط )واج(
أحص ى الاتحاد العام للعمال الجزائريين نحو ثلث ) 3( مليين منخرط شهر سبتمبر، حسبما أعلنه اليوم الأحد بالجزائر
العاصمة الأمين العام للمركزية النقابية، عبد المجيد سيدي سعيد.
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وخلل اجتماع لقيادة الاتحاد العام للعمال الجزائريين و مختلف هيئاته، صرح السيد سيدي سعيد أمام المسؤولين
النقابيين "لقد سجلنا إلى غاية شهر سبتمبر 9 ر 2 مليون منخرط ضمن منظمتنا النقابية".
ودعا في هذا السياق، إلى"صون الديمقراطية و النضال النقابي اللذين يشكلن أساس كل العمل الواجب القيام به
لنيل الحقوق حتى و ان كان العمال يواجهون أحيانا "صعوبات"، على حد تعبيره.
ويرى أن نجاح العمل النقابي يقوم أساسا على احترام المشوار النضالي والتفاني و الإخلص من خلل اختيار النقابيين
عن طريق صناديق الاقتراع بكل ديمقراطية، مشيرا في هذا الصدد أنه " يجب نبذ المحاباة والمحسوبية والتجاوزات".
وبخصوص تاريخ الاتحاد العام للعمال الجزائريين الذي يستمد جذوره من الحركة الوطنية، قال نفس المسؤول أن
الاتحاد تولى منذ تأسيسه مهمتين هما الدفاع عن مصالح العمال و عن المصالح العليا للأمة.
وفيما يتعلق بالمعهد الوطني للدراسات في البحث النقابي بالعاشور، أوضح سيدي السعيد أن المعهد سمح خلل
السنوات العشر الأخيرة بتكوين 200000 نقابي من بينهم 45 بالمئة مختصون في مجال تكوين المرأة العاملة.
وسمحت هاته العناصر للتحاد العام للعمال الجزائريين بان يكون في طليعة مختلف النضالات النقابية و حاضرا على
الجبهة الاجتماعية و في المجتمع المدني من خلل تغليب الحوار والتشاور لتحقيق مكاسب العمالي على حد ق وله.
من جهة أخرى، صادق قادة الاتحاد العام للعمال الجزائريين بالإجماع على مذكرة خاصة من أجل تأسيس " الجبهة
الشعبية" من خلل دعم "مواصلة انجازات المجاهد عبد العزيز بوتفليقة الذي حقق و لا يزال يحقق تقدما معتبرا سواء
كان اقتصاديا أو اجتماعيا أو ديمقراطيا او جمهوريا".
وقد أبدى الاتحاد "انضمامه لنداء رئيس الجمهورية الداعي إلى بناء+ الجبهة الشعبية المتينة+ لمواجهة كل المناورات
السياسوية و محاولات زعزعة استقرار صفوفنا من خلل تأويلت خاطئة أو معارضة لتعاليم ديننا و كذا التصدي
بشكل تام لجميع الظواهر خاصة الفساد و المخدرات"، حسبما جاء في المذكرة الخاصة.
وقد وجه أصابع الاتهام لأولئك الذين يريدون زرع " البلبلة" في صفوف الاتحاد العام للعمال الجزائريين من خلل
التهجم اولا على شخصه و القول بأنه سيحال على التقاعد مشيرا إلى أنه لا يخفي شيئا عن مرضه وإصابته بسرطان
يقوم بمعالجته حاليا.
في هذا السياق، أ وضح قائل "يقولون أنني سأحال على التقاعد وإنني مغادر و مريض. نعم إنني مريض وهذا ليس عيبا
وإنني أعاني من سرطان أقوم حاليا بمعالجته".
وبخصوص انجازات رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة لاسيما المصالحة الوطنية و التسديد المسبق للديون
الخارجية و ترسيم الامازيغية و تكريس يناير عيدا وطنياي أكد سيدي السعيد أنها سمحت للجزائر بالعيش في سلم
واستقرار.

Revue Presse 17 septembre 2018 Publié le 17/09/2018 à 10:16

Revue de presse
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Lund 17 septembre i 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Angela Merkel aujourd’hui à Alger : L’intérêt de l’Allemagne pour l’Algérie (El Watan) ......................................................................................................................... 3
ï‚· A l'invitation du président Bouteflika : La chancelière allemande Angela Merkel en visite officielle aujourd’hui en Algérie (El Moudjahid) ............................................. 4
ï‚· Angela Merkel à Alger : Pour davantage de visibilité de l’entreprise allemande (reporters) .................................................................................................................... 5
ï‚· Bedoui plaide pour la création de mini-zones d’activités dans toutes les communes du pays (APS) ............................................................................................................. 6
ï‚· Structurer les efforts pour des partenariats économiques, créateurs de richesse (APS) ..................................................................................................................................... 7
ï‚· L'UGTA compte près de 3 millions d'adhérents (APS) .............................................. 8
ï‚· Partenariat public-privé : Favoriser l’investissement (El Moudjahid) ...................... 10
ï‚· En dépit des difficultés, le privé algérien promis à un essor prodigieux (Algérie Eco) ................................................................................................................................... 11
ï‚· Rentrée professionnelle : Pas moins de 400.000 nouvelles places pédagogiques disponibles (El Moudjahid) ....................................................................................... 12
ï‚· M. Zemalià Relizane : 60% des projets ANSEJ financés à partir des sommes récupérées (Reporters) .............................................................................................. 14
ï‚· Micro-entreprises : base d’une économie diversifiée (El Moudjahid) ...................... 15
ï‚· Sofiane Benadjila/expert agronome : «Le recours au recyclage des eaux usées est plus qu’une nécessité» (El Watan) ............................................................................ 16
ï‚· Pesticides, irrigation avec des eaux usées, traçabilité en attente… : Des indices révélateurs de l’absence de l’État (El Watan) ........................................................... 18
ï‚· Aquaculture: une dynamique qui attire les investisseurs (APS) ............................... 21
ï‚· Pétrole : Un marché sous tensions (APS) ................................................................. 22
ï‚· Salon des TIC Tidjaratic : Le e-commerce est la solution (El Moudjahid) .............. 23
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 25
ï‚· Après plusieurs semaines de dépréciation : Le dinar se stabilise face au dollar et à l’euro (Reporters) ...................................................................................................... 25
ï‚· Assurances: AXA Algérie veut aller plus loin (Le Quotidien d’Oran)..................... 26
Coopération ......................................................................................................................................................... 27
ï‚· Commission mixte algéro-émiratie: consolidation et élargissement de la coopération économique (APS) .................................................................................................... 27
ï‚· Algérie-Belgique: inauguration de la 73e Foire Internationale de Gand (APS) ....... 30
ï‚· L'Algérie déterminée à renforcer ses relations économiques avec les partenaires étrangers (APS) ......................................................................................................... 30
Veille ..................................................................................................................................................................... 32
ï‚· Alors que le secteur progresse timidement : L’Afrique réclame plus d’investissements dans l’agriculture (Reporters) ...................................................... 32
ï‚· Comment Internet révolutionne l’Afrique et prépare son émergence économique (Algérie Eco) ............................................................................................................. 34
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A la une
Angela Merkel aujourd’hui à Alger : L’intérêt de l’Allemagne pour l’Algérie (El Watan)
La chancelière allemande Angela Merkel arrivera aujourd’hui à Alger pour une visite officielle. La chancelière de la première puissance économique d’Europe sera reçue par le président Bouteflika et aura des entretiens avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avec lequel elle animera une conférence de presse conjointe.
Avec Ahmed Ouyahia, Angela Merkel passera en revue les relations bilatérales et examinera les questions régionales et internationales d’intérêt commun. Il s’agit de la deuxième visite de la chancelière allemande en Algérie après celle de 2008. Cette visite intervient dix-huit mois après celle annulée le 20 février 2017 à cause de «l’indisponibilité temporaire» du président Bouteflika, terrassé par «une bronchite aiguë».
Par la suite, le président Bouteflika lui avait adressé deux invitations à venir en visite officielle en Algérie : la première le 24 septembre 2017 à l’occasion de sa réélection et la seconde le 3 octobre de la même année.
La chancelière allemande, à l’agenda européen et international chargé, va se pencher avec les dirigeants algériens sur une quantité de dossiers importants à la fois politiques et économiques. La question migratoire et le dossier des investissements allemands en Algérie seront au coeur de cette visite d’une journée. Les autorités allemandes veulent faire avancer le dossier du rapatriement des migrants clandestins et des demandeurs d’asile algériens qui se trouvent sur leur sol.
Une première demande a été formulée dans ce sens du temps de l’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui s’était rendu en visite officielle en Allemagne en 2016. Depuis l’affaire de Cologne où des demandeurs d’asile algériens ont été arrêtés pour «agression sexuelle» contre des femmes, le gouvernement allemand cherche à accélérer la procédure d’expulsion de tous les Algériens qui se trouvent en situation irrégulière en Allemagne.
Mais les autorités algériennes ont émis les réserves, exigeant la vérification préalable de la nationalité de ces «migrants algériens». Aujourd’hui, la chancelière allemande va assurément tenter de trouver un terrain d’entente sur le sujet et sur bien d’autres.
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La situation régionale notamment le conflit du Sahara occidental – dont l’envoyé spécial de l’ONUest un ancien président de la République fédérale d’Allemagne de 2004 à 2010 – sera également abordé avec les responsables algériens. Le volet économique va prendre une place privilégiée dans les discussions entre les deux parties. Des accords et probablement des contrats vont être signés.
L’Allemagne, qui est le troisième fournisseur européen de l’Algérie, veut renforcer sa place, à travers notamment davantage d’investissements productifs. Le succès que connaissent les investissements allemands, notamment dans le domaine du montage automobile, semble encourager les entreprises de cette première puissance économique d’Europe à venir s’installer davantage en Algérie, un pays que l’Allemagne voit aujourd’hui comme une solide plateforme pour mieux atteindre le marché africain.
D’ailleurs, l’Algérie fait partie des trois pays africains qui reçoivent près de 90% des investissements allemands qui s’élèvent à 10 milliards de dollars. La coopération dans le domaine militaire va aussi crescendo.
L’Algérie est actuellement le premier client africain de l’Allemagne en matières d’achat d’armements, essentiellement destinés à la marine. L’Algérie a acheté d’Allemagne pour 1,3 milliard d’euros d’armes en 2017. L’Algérie et l’Allemagne veulent rehausser le niveau de la coopération économique et augmenter le volume des échanges commerciaux entre les deux pays, qui a atteint 3,3 milliards en 2017.
A l'invitation du président Bouteflika : La chancelière allemande Angela Merkel en visite officielle aujourd’hui en Algérie (El Moudjahid)
La chancelière de la République fédérale d'Allemagne, Mme Angela Merkel, effectuera, aujourd’hui, une visite officielle en Algérie, à l'invitation du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier un communiqué de la présidence de la République. "A l'invitation de Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, Madame Angela Merkel, chancelière de la République fédérale d'Allemagne, effectuera une visite officielle en Algérie, le lundi 17 septembre 2018", précise la même source. Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre de la concertation bilatérale de haut niveau, "vient renforcer les relations d'amitié et de coopération qui
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existent entre l'Algérie et la République fédérale d'Allemagne, et qui connaissent un développement appréciable dans tous les domaines, illustrées notamment par les nombreuses visites échangées entre les hauts responsables de part et d'autre", ajoute le communiqué. Dans ce contexte, cette rencontre au sommet "constituera une opportunité nouvelle pour les deux parties de poursuivre, au plus haut niveau des deux Etats, la concertation et la réflexion engagées de longue date sur la promotion et l'affinement du dialogue politique bilatéral, ainsi que la mise en perspective d'un partenariat bilatéral économique et commercial important, appelé à s'élargir et s'approfondir au cours de la période à venir", note la même source.
"Par ailleurs, les deux parties procéderont à un échange de vues autour des grandes questions d'intérêt commun, en particulier la crise en Libye, la question du Sahara occidental, la situation au Mali et dans la région du Sahel, ainsi qu'au Proche-Orient, tout comme elles poursuivront la concertation sur les questions globales, comme la migration et le terrorisme transfrontalier", conclut le communiqué.
Angela Merkel à Alger : Pour davantage de visibilité de l’entreprise allemande (reporters)
Les relations économiques entre l’Algérie et l’Allemagne seront au coeur de la visite officielle qu’effectue aujourd’hui, à Alger, la chancelière allemande Angela Merkel. Il est attendu à travers cette visite que les deux pays consolident un peu plus ce volet par d’autres contrats de partenariats multisectoriels. Un nouvel élan semble s’annoncer dans leurs relations économiques.
C’est d’autant plus possible que plusieurs filières industrielles intéressent les entreprises allemandes, dont l`industrie mécanique, la sous-traitance automobile, l’énergie renouvelable et l’industrie pharmaceutique. Cela n’a rien d’étonnant dans la mesure où les entreprises allemandes ont pris connaissance des résultats atteints par leurs pairs en place en Algérie. Rappelons que durant les cinq dernières années, une quinzaine de projets industriels d’un montant global de plus de 24 milliards de DA (équivalent à près de 220 millions de dollars) ont été concrétisés en Algérie avec des partenaires allemands, donnant d’excellents résultats en termes de chiffres d’affaires réalisés. Il s’agit de projets portant essentiellement sur la fabrication de boîtes à vitesse, d`appareils de manutention, de matériaux de construction (plâtre et dérivés) et du gaz comprimé. Les entreprises allemandes sont également présentes dans le secteur des hydrocarbures, à travers la société DEA Deutsche Erdoel AG, partenaire de Sonatrach, dans un contrat pour la recherche, l’appréciation et l’exploitation des hydrocarbures sur le périmètre Reggane Nord. Par contre, c’est dans le secteur des énergies renouvelables que les
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entreprises allemandes n’affichent pas beaucoup d’intérêt, alors que l’Algérie l’aurait souhaité, ne serait-ce qu’en soumissionnant aux appels d’offres relatifs à ce créneau énergétique, notamment pour ce qui concerne la fabrication locale de panneaux solaires par la création de sociétés mixtes. Telles que celles qui mettent en association le groupe allemand Daimler (société mère de Mercedes-Benz), la Société nationale de véhicules industriels (SNVI), le ministère de la Défense nationale (MDN) et le groupe émirati Aabar, pour la construction en Algérie de véhicules de la marque Mercedes-Benz. Ce qui a donné naissance à trois sociétés mixtes algéro-germano-émiraties, en 2012, pour développer l`industrie mécanique en Algérie. Il s’agit de la Société algérienne pour la production de poids lourds Mercedes-Benz (SAPPL.MB) à Rouïba, la Société algérienne pour la fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz (Safaâ) à Tiaret et la Société algérienne de fabrication de moteurs de marque Mercedes-Benz, Deutz et MTU à Constantine. A cela, s’ajoute la société Sovac Algérie Production, résultant d’un partenariat entre le groupe allemand Volkswagen et le groupe Sovac pour l’assemblage et le montage de véhicules de cette marque allemande. Un investissement de 20 milliards de dinars. Concernant la balance commerciale entre les deux pays, elle reste en défaveur de l’Algérie. En effet, pour l’année 2017, l’Allemagne s’est classée quatrième fournisseur de l’Algérie avec un montant de 3,21 milliards de dollars d’importations algériennes alors que les exportations algériennes n’ont pas dépassé les 100 millions de dollars. Les importations algériennes auprès de ce pays de l’Union européenne sont constituées notamment de biens d’équipements industriels et de biens de consommation, tandis que les exportations algériennes sont dominées par les hydrocarbures (pétrole et gaz) et les demi-produits. Signalons que les Allemands ont un objectif stratégique, celui de gagner des marchés en Afrique. Et dans cette optique, l’Algérie pourrait leur servir de porte d’accès.
Bedoui plaide pour la création de mini-zones d’activités dans toutes les communes du pays (APS)
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Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a plaidé dimanche à Jijel pour la création de mini-zones d’activités dans toutes les communes du pays.
"Ces zones d’activités de proximité, destinées aux jeunes porteurs de projets et d’idées, permettront la création de richesses et la consolidation du processus du développement en cours", a précisé le ministre au deuxième jour de sa visite à Jijel lors d’une rencontre tenue avec les représentants de la société civile, au siège de la wilaya.
M.Bedoui a appelé, dans ce contexte, les responsables locaux, représentants des assemblées élus notamment, à oeuvrer à la concrétisation de cette vision qui devra leur offrir une nouvelle source de revenu communal, exhortant les élus locaux à commencer d’ores et déjà à désigner des assiettes foncières susceptibles d’accueillir ce genre d’investissements devenu, a-t-il soutenu, "indispensable dans le programme de modernisation des collectivités locales".
Réitérant la volonté du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, de promouvoir les ressources humaines, les jeunes en particulier, le ministre a assuré l’engagement de son département à accompagner les efforts versant dans cette stratégie.
A ce titre, Noureddine Bédoui a indiqué que le décret exécutif relatif à la délégation du service public qui constitue, a-t-il soutenu, "une révolution dans la gestion des collectivités locales" offre de multiples possibilités aux jeunes pour investir le monde du travail.
Il a appelé, dans ce contexte, les responsables locaux à organiser des journées d’études consacrées à "ce nouvel outil légal et à promouvoir son contenu".
Par ailleurs, le ministre a insisté sur l’importance de prendre en considération le secteur touristique dans le développement économique et de promouvoir les zones d’activités touristiques, d’autant plus, a-t-il appuyé, que l’Algérie recèle d’énormes potentialités en la matière.
Noureddine Bédoui avait entamé son deuxième jour de visite dans cette wilaya par la remise des clés de 520 logements publics locatifs et 534 aides à l’habitat rural dans la région de Texxana, où il a réitéré l’engagement de l’Etat à prendre en charge, en matière de logements, les préoccupations des citoyens.
Dans la soirée de samedi, M. Bedoui avait donné des subventions à six (6) associations sportives, toutes disciplines confondues et remis des contrats et diplômes au profit du personnel affectés dans ses établissements scolaires.
Structurer les efforts pour des partenariats économiques, créateurs de richesse (APS)
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a appelé samedi, depuis la zone industrielle
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de Bellara (Jijel) à "structurer les efforts entre pouvoirs publics et investisseurs locaux, nationaux et étrangers pour des partenariats économiques, créateurs de richesse".
"Des partenariats économiques plus forts entre les secteurs public et privé offrent de nouvelles perspectives à saisir pour un développement continu" (Bedoui)
"Des partenariats économiques plus forts entre les secteurs public et privé offrent de nouvelles perspectives à saisir pour un développement continu", a déclaré le ministre en procédant à la pose de la première pierre pour la réalisation d’un complexe de fabrication d’éléments constructifs des bâtiments dans le cadre d’investissement privé.
Il a dans ce sens souligné l’importance de profiter des "atouts" qu’offre ce genre de partenariat dans la redynamisation d’un investissement "ciblé et orienté répondant aux exigences des différentes régions du pays".
M. Bedoui, attestant qu’il était de la responsabilité des pouvoirs publics d’éliminer toutes les procédures bureaucratiques entravant l’investissement, a affirmé que le partenariat économique, générateur d’emplois et de richesse est "un défi à relever".
Au cours de sa visite au chantier du Terminal à conteneurs au niveau du port de Djendjen, le ministre qui a mis en avant l’importance de ce méga-projet et son impact socio-économique sur la wilaya et la région, a exhorté les responsables concernés à oeuvrer pour établir une stratégie devant "rentabiliser au maximum" ce projet, dont le lancement a été décidé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Selon les explications fournies, le terminal à conteneurs du port de Djendjen, d’une capacité de 2 millions de containers EVP (équivalent vingt pieds)/an, a nécessité un investissement de l’ordre de 42,6 milliards de dinars.
Lors de son passage au service de biométrie à la commune d’ El-Kennar, le ministre a attesté que le rapprochement davantage de l'administration de l'administré, en simplifiant, a-t-il appuyé les procédures, et en éliminant certains circuits administratifs inutiles et générateurs de retards dans le règlement des affaires intéressant les citoyens demeure "l’objectif des collectivités locales pour assurer un service de qualité et une administration publique au seul service des citoyens".
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire devra poursuivre ce premier jour de sa visite à Jijel en inspectant la salle omnisports (OMS) Rouibeh Hocine avant d’inaugurer le centre des archives de la wilaya.
L'UGTA compte près de 3 millions d'adhérents (APS)
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L'Union générale des travailleurs algériens compte près de 3 millions d'adhérents au mois de septembre, a annoncé dimanche à Alger, le secrétaire général de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd.
"Nous avons enregistré jusqu'au moins de septembre 2,9 millions adhérents au sein de notre organisation syndicale", s'est-il réjoui devant les responsable syndicaux, lors d'une réunion de la direction de l'UGTA et de ses différentes instances.
Il a appelé dans ce sillage "à préserver la démocratie et la lutte syndicale car elles représentent la base de tout le travail pour avoir ses droits, même si, a-t-il reconnu, les travailleurs rencontraient parfois des "difficultés".
Pour lui, la réussite de l'action syndicale justement revenait à respecter le parcours militant, le dévouement et l'abnégation en tranchant l'élection des syndicalistes par les urnes en toute démocratie, relevant que "le népotisme, le favoritisme et les passes droits doivent être bannis".
Evoquant l'histoire de l'UGTA, qui puise ses racines dans le mouvement national, il a assuré que cette dernière avait depuis sa création même la double vocation: la défense des intérêts des travailleurs et les intérêts suprêmes de la nation.
Concernant l'institut national des études de la recherche syndicale (INERS) d'El Achour, le premier responsable de l'UGTA a indiqué que celui-ci avait permis de former durant les 10 dernières années 200.000 syndicalistes dont 45% consacrés à la formation de la femme travailleuse.
Ces éléments ont permis à l'UGTA d'être à l'avant poste dans les différentes luttes syndicales et d'être présente au front social et dans la société civile, en faisant prévaloir le dialogue et la concertation pour arracher les acquis des travailleurs, dira-t-il.
Par ailleurs, les dirigeants de l'UGTA ont adopté à l'unanimité une motion spéciale pour la création du "front populaire", en soutenant "la poursuite de l'oeuvre du moudjahid Abdelaziz Bouteflika qui a généré et générera encore des avancées majeures qu'elles soient économiques, sociales, démocratiques ou républicaines".
L'UGTA "se déclare mobilisée autour de l'appel du président de la République à construire +le Front populaire solide+, pour contrecarrer autant toutes les man£uvres politiciennes et tentatives de déstabilisation de nos rangs par des interprétations erronées ou en opposition aux préceptes de notre religion que pour faire face de façon déterminée à tous les fléaux et en premier lieu la corruption et la drogue", peut-on lire dans la motion spéciale.
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Il a mis à l'index, dans ce sillage, ceux qui veulent semer "la zizanie" dans les rangs de l'UGTA, en s'attaquant en premier à sa personne en le donnant comme partant et retraitable, relevant n'avoir rien à cacher sur sa maladie, un cancer qu'il soigne actuellement.
"Il disent que je suis retraitable, partant et malade. Oui je suis malade et ce n'est pas une honte, j'ai un cancer que je soigne", a-t-il dit.
Citant les réalisations du président de la République Abdelaziz Bouteflika, notamment la réconciliation nationale, la paiement par anticipation de la dette extérieure, l'officialisation de Tamazight et la consécration de Yennayar comme fête nationale, M. Sidi Saïd a indiqué qu'elles avaient permis à l'Algérie d'être dans sa phase de paix et de stabilité.
Partenariat public-privé : Favoriser l’investissement (El Moudjahid)
La promotion du partenariat entre les deux secteurs public et privé est officiellement introduite dans la loi organique relative aux lois de finances. L’article 37 stipule que «l’État peut recourir à un financement, total ou partiel, d’opérations d’investissement public, dans un cadre contractuel ou de partenariat avec une personne morale de droit public ou privé, dans le respect, notamment, du cadre de dépenses à moyen terme et des programmes retenus du secteur concerné».
Le principe d’encourager davantage ce type de partenariat est au coeur de l’action engagée par l’État en matière d’investissement dans tous les domaines. Le même principe figure d’ailleurs en bonne place dans le plan d’action du gouvernement adopté en septembre 2017.
Dans son document, l’une des directives citées en première ligne dans le chapitre lié à la redynamisation et l’accompagnement du processus de développement économique porte sur l’assouplissement des mesures traitant des opérations d’investissement dans les secteur, et ce par le biais des opérateurs publics, privés et des partenariats mixtes. En la matière, le gouvernement affiche nettement sa volonté d’assurer, «sauf nécessité impérieuse», la stabilité du cadre juridique et règlementaire de l’activité économique, de sorte à donner de la visibilité aux opérateurs. Dans le même plan d’action, l’Exécutif s’engage aussi à oeuvrer pour la levée des pesanteurs bureaucratiques qui persistent au détriment de la dynamique de l’investissement.
Autre engagement ne manquant pas d’importance, celui portant sur la décentralisation au niveau des wilayas de l’ensemble des procédures et autorisations liées à l’investissement. Dans cette optique, non seulement l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) est appelée à mettre en place un cadre opérationnel adéquat, à travers la création de structures déconcertées au niveau de chaque wilaya, mais aussi il est également du devoir des autorités administratives, à commencer par les collectivités, locales de contribuer efficacement au
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succès de cette démarche. En ce sens, la volonté à mainte fois réaffirmée par le ministre, M. Noureddine Bedoui, quant à la nécessité de hisser les élus locaux au rang de véritables managers est loin de constituer un slogan creux.
Partout à travers son territoire, le pays recèle un riche potentiel d’investissement diversifié et robuste, lequel potentiel jusque-là reste peu à pas du tout exploité. La promotion du partenariat public-privé pourrait ainsi se réaffirmer comme une opportunité intéressante à même de relever davantage le seuil de la production nationale hors hydrocarbures, créer de la richesse et de l’emploi.
Le succès de cette démarche devant en outre impacter positivement sur la dynamique du développement local demeure toutefois tributaire d’une parfaite maîtrise des coûts et des délais des projets. Raison pour laquelle le dernier numéro du Journal officiel insiste sur le respect, notamment du cadre de dépenses à moyen terme et des programmes retenus du secteur concerné.
En dépit des difficultés, le privé algérien promis à un essor prodigieux (Algérie Eco)
Quand bien même, les obstacles bureaucratiques continueraient quelques temps encore à gêner sa progression, il est tout à fait dans la logique des choses que le privé, porté par l’élan irrésistible de la mondialisation connaisse, à plus ou moins brève échéance, un essor prodigieux. L’avenir appartient objectivement au secteur privé que les tracasseries politico-administratives subies ne parviendront, au mieux, qu’à retarder.
Les milliers de projets industriels en attente dans les bureaux de l’Agence National de Développement de l’Investissement (ANDI), dans les offices locaux (CALPI) et autres offices de soutien aux jeunes entrepreneurs finiront bien par recevoir, un jour ou l’autre, leurs agréments et être rapidement mis en chantiers. L’État algérien a, par ailleurs, pris part à l’effort de création de près de trois cent mille micro-entreprises au profit de jeunes en mal d’insertion professionnelle qui ont bénéficié de la part de l’Agence National pour le Soutien à l’Emploi des Jeunes (Ansej), de prêts sans intérêt qui leur ont permis de lancer des affaires pour certaines devenues des « succès stories ». Même un fort taux de mortalité affecte ces jeunes entreprises, toutes ces réalisations et celles, encore plus nombreuses, en attente de concrétisation, contribueront, non seulement, à élargir encore davantage la base du secteur privé algérien, mais aussi, à lui donner une envergure internationale du fait de l’implication de sociétés étrangères avec lesquelles elles réaliseront, mondialisation oblige, des partenariats multiformes.
Cette dynamique de création d’entreprises à laquelle participent les jeunes diplômés notamment en informatique, les cadres marginalisés du secteur
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public, certains acteurs de l’informel parmi lesquels de nombreuses femmes et, bien entendu, les enfants d’entrepreneurs qui souhaitent élargir le business de leurs parents. Cette dynamique de création de sociétés étant relativement jeune (elle remonte à peine à la fin des années 2000), il n’est pas du tout étonnant que ces entreprises de créations récentes soient encore peu nombreuses (à peine 700.000) et très fragiles en raison de leurs faibles envergures et de l’inefficience du mode de gestion de bon nombre d’entre elles. Ce sont des très petites entreprises (TPE) qui emploient moins de 10 salariés et dont le chiffre d’affaire annuel n’excède guère le milliard de centimes. Leurs terrains de prédilection sont le secteur tertiaire (commerce, transport, informatique, tourisme etc.) et le BTP. Encore trop risquées les jeunes entrepreneurs ne s’aventurent que très rarement dans les secteurs de industrie et de l’agriculture et l’Etat ne fait pas grand-chose pour les y inciter. Environ 1/10 de ces jeunes sociétés serait, selon une source proche du ministère de l’industrie, sur le point d’obtenir, grâce à leurs bons résultats, le statut de petite et moyenne entreprise (PME) qui permet de devenir, selon les cas, des EURL ou des SARL, mais plus rarement, des SPA.
De par l’importance économique et financière que prendront au fil des ans ces entreprises de créations récentes, il est dans la logique des choses que les jeunes entrepreneurs les plus dynamiques s’organisent, mutualisent leurs revendications de manière à peser plus lourdement sur l’action politique, le but étant d’aménager du mieux possible, leur avenir économique et social. Les syndicats patronaux ont, dans la perspective de renforcer leurs bases militantes, pratiquement tous mis sous leurs ailes protectrices des patrons de TPE et autres microentreprises, regroupés dans des forums qui servent de tribunes de revendications. Les objectifs ciblés par ces jeunes et dynamiques patrons paraissent d’autant plus à leurs portées, qu’ils peuvent compter sur des personnalités influentes (riches hommes d’affaires et, souvent même, de hautes autorités civiles et militaires) qui pourraient être des parents proches, des associés ou des clientèles, pour les soutenir en portant notamment en hauts lieux leurs doléances.
C’est pourquoi les analystes de la scène politique algériennes sont de plus en plus nombreux à croire que les changements systémiques majeurs qui surviendront à plus ou moins brève échéance en Algérie, seront très probablement l’oeuvre de ces patrons d’entreprises émergentes qui contribuent déjà à plus de 60% au PIB hors hydrocarbures.
Rentrée professionnelle : Pas moins de 400.000 nouvelles places pédagogiques disponibles (El Moudjahid)
La rentrée professionnelle du 23 septembre 2018 sera marquée par la disponibilité de près de 400.000 nouvelles places pédagogiques, en plus des 350.000 anciens stagiaires qui poursuivront leur cursus dans
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différentes spécialités, a révélé, hier, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
M. Mohamed Mebarki, qui s’est exprimé, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne I, a indiqué que le nombre des inscrits dans l’enseignement et la formation professionnels sont en nette augmentation par rapport à l’année précédente.
Il a, à ce sujet, mis l’accent sur l’impact positif des campagnes d’information lancées par son département, en vue de convaincre davantage de jeunes à intégrer ce domaine d’activité qui constitue une passerelle vers le monde du travail, avec à la clé un diplôme en poche et un métier le préservant des aléas de la vie. M. Mebarki a salué la contribution des médias dans l’effort de l’information sur les opportunités qu’offre le secteur de l’Enseignement et de la Formation professionnels, tout en informant du début de la période des orientations des nouveaux inscrits. «On a constaté une forte demande, lors des inscriptions, notamment dans certaines filières», a-t-il noté, précisant que le secteur propose des spécialités variées, pour répondre à la demande exprimée par le marché de l’emploi.
L’invité de la Chaîne I a relevé, lors de son intervention, l’intérêt aux filières de formation professionnelle prioritaires qui a augmenté de façon graduelle, ces dernières années.
On cite, à titre d’exemple, les spécialités relevant du domaine de l’industrie représentant «25,40% de l’offre globale, alors qu’elle ne dépassait pas les 22,7% en septembre 2017», où la filière hôtellerie, tourisme et artisanat représentait «15,69% de l’offre, alors qu’elle n’était que de seulement 10,3% au cours de la même session de l’année dernière». La filière du BTP connaît également une évolution représentant 12,41% de l’offre globale, idem pour la filière de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire qui représente 9,31%.
Une nouvelle nomenclature de spécialités pour cette rentrée
Le ministre a également précisé que la prochaine rentrée professionnelle sera marquée par une nouvelle nomenclature, composée notamment de 29 nouvelles filières, ce qui porte l’ensemble à 478 spécialités, dont 440 sont dispensées au niveau des 48 wilayas. Pour le premier responsable du secteur de la Formation professionnelle, l’ouverture de nouvelles spécialités tend à diversifier l’offre, en vue de répondre aux exigences des jeunes demandeurs, d’une part, et aux besoins des entreprises et du marché de l’emploi, d’autre part. «La politique du secteur de la Formation professionnelle oeuvre dans le sens de diversifier les offres de formation, par l’introduction de nouvelles filières dans différents domaines, pour se mettre au diapason des besoins du développement de l’économie nationale», a tenu à expliquer M. Mebarki.
Le ministre a en outre relevé l’existence de normes pour procéder à l’ouverture de nouvelles spécialités dans le domaine de l’Enseignement et de la formation professionnelle, évoquant l’importance de se mettre en adéquation avec la politique du gouvernement pour le développement de
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l’économie nationale hors hydrocarbures, à travers la promotion des secteurs de l’Industrie, de l’Agriculture et du Tourisme. M. Mebarki a, en outre, souligné la nécessité de mettre en place des filières qui contribuent au développement du pays, citant, entre autres, les spécialités des technologies de l’information et de la communication, l’automatisme, le traitement de l’eau et les énergies renouvelables. Le ministre a également cité les caractéristiques de la wilaya, comme l’une des normes généralement prises en considération dans l’ouverture de nouvelles spécialités de la formation professionnelle, outre le bassin économique et industriel dans chaque région .
En dépit du contexte économique actuel, dit le ministre, la question du financement ne se pose pas vraiment dans le secteur de l’Enseignement et de la Formation professionnels.
M. Mebarki a, dans ce contexte, rappelé les instructions du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, selon lesquelles le secteur de la Formation professionnelles, au même titre que la Santé et l’Éducation nationale, ne doit pas être affecté par les difficultés financières que traverse le pays.
«L’État a fortement investi, durant les 15 dernières années, dans le secteur», a-t-il noté, précisant qu’il existe actuellement plus de 1.300 établissements de formation professionnelle entre centres et instituts répartis à travers l’ensemble du territoire national.
Selon le ministre, ce réseau de formation est largement suffisant pour accueillir tous les stagiaires désirant entamer un cursus dans les différentes filières et spécialités qu’offre le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels qui compte 28.000 enseignants sur un effectif global de 68.000 fonctionnaires.
M. Zemalià Relizane : 60% des projets ANSEJ financés à partir des sommes récupérées (Reporters)
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a effectué, hier, une visite de travail et d’inspection aux structures relevant de son secteur dans la wilaya de Relizane. Lors de cette visite, le ministre a affirmé que l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) privilégiera l’intégration des bénéficiaires du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP).
«Près de 1,6 million de jeunes du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) ont déjà bénéficié de l’intégration, alors que l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) a reçu des instructions pour privilégier ces travailleurs dans ses placements afin de réduire leur nombre», a fait savoir le ministre, lors d’une conférence de presse animée à l’issue de sa visite à Relizane. M. Zemali a ajouté que 400 000 autres jeunes attendent leur intégration, précisant que l’Etat recherche «des solutions durables pour ces jeunes travailleurs issus du dispositif DAIP,
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mais nous sommes parfois confrontés à quelques problèmes». « Sur ces 400 000 travailleurs, 320 000 se trouvent dans les administrations, ce qui pose problème, mais je tiens à les rassurer que des solutions seront trouvées», a-t-il assuré, ajoutant que le cas de 80 000 autres travailleurs est plus aisé à régler, car il s’agit de métiers en relation avec le bâtiment, entre autres. Concernant le devenir des travailleurs dans le cadre de l’ouverture des capitaux des entreprises, M. Zemali a expliqué que l’ouverture du capital d’une entreprise permet la préservation de l’outil de travail avec la préservation de l’emploi. «C’est une bouffée d’oxygène pour les entreprises en difficulté financière», estime-t-il. Pour ce qui est de l’effacement des pénalités de retard de paiement des traites des micro-entreprises créées dans le cadre de l’ANSEJ, le ministre a indiqué que le dossier est à l’étude, soulignant que 60% des projets ANSEJ sont financés à partir des sommes récupérées. En conclusion, et sur un autre sujet, M. Zemali a annoncé que la commission des métiers pénibles «sera installée et entamera immédiatement sa mission qui consiste à déterminer les risques professionnels et l’établissement d’une liste de ces métiers», ajoutant que les secteurs concernés seront invités à donner leurs avis avant la validation définitive de cette liste.
Micro-entreprises : base d’une économie diversifiée (El Moudjahid)
Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a affirmé, hier à Relizane, que l'État oeuvre à construire une économie diversifiée basée sur la micro-entreprise. Animant un point de presse, à l'occasion de sa visite d’inspection et de travail dans la wilaya, le ministre a souligné que l’Algérie dispose d'une richesse importante, celle des jeunes initiateurs de micro-entreprises, dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), contribuant à la relance de l’économie nationale. Mourad Zemali a indiqué que son département ministériel est déterminé à accompagner les jeunes et à accorder davantage de facilités aux porteurs de projets, pour développer leurs entreprises. Au passage, le ministre a exhorté les jeunes diplômés d'universités et des établissements de formation à accéder au monde de l’entrepreneuriat et à créer des entreprises contribuant à l’économie nationale et générant des postes d’emploi directs et indirects. Par ailleurs, M. Zemali a présidé une cérémonie de signature d’une convention de formation et de recrutement entre l’ANSEJ et le groupe industriel de textiles algéro-turc «Tayal» de Sidi Khettab (wilaya de Relizane). La convention signée par le Directeur général de l’ANSEJ, Mohamed Arrache, et le DG du groupe industriel «Tayal», Denik Tujay, stipule que l’opération de recrutement au complexe de textile passe par l’ANSEJ, et que l'employeur s’engage à former les jeunes avant leur emploi. Par ailleurs, M. Zemali a posé la première pierre du projet de réalisation de 72 logements promotionnels à Oued Rhiou par des entreprises créées dans le cadre de l’ANSEJ. Il a également présidé une cérémonie de remise des
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ordres de versement aux bénéficiaires de financement pour la création de micro-entreprises, au titre du dispositif de l’ANSEJ, et des diplômes à des universitaires leur permettant de créer leurs propres projets. Le ministre a également inauguré le siège d'une section de l’inspection du Travail à Oued Rhiou, et le nouveau siège de l’agence de wilaya de la Caisse nationale d’assurance sociale pour non-salariés (CASNOS).
Sofiane Benadjila/expert agronome : «Le recours au recyclage des eaux usées est plus qu’une nécessité» (El Watan)
Où en est l’utilisation des eaux usées en Algérie ?
Il faut donc savoir que le recours à l’utilisation des eaux usées pour l’irrigation à tendance à prendre de l’ampleur dans les pays où il y a une forte pression sur les ressources en eau naturelle. Si les recommandations de l’OMS, fixent à 1000 m3/an, la quantité minimale, nécessaire pour assurer les besoins vitaux d’un individu, la région du MENA en est à 700m3. Les Algériens quant à eux sont passés de 1600m3en 1962 à moins de 500m3 actuellement. C’est dire la forte pression exercée sur cette ressource.
Par ailleurs, les eaux usées sont gratuites ou à moindre frais, elles sont généralement abondantes (estimées à 2 milliards de m3 à l’horizon 2020, soit 2 fois les capacités du barrage le plus important du pays) lorsque les champs n’ en sont pas éloignés. Ce qui est généralement le cas, puisque les conduites des rejets des agglomérations, parcourent par la force des choses, sur de longues distances, des zones périurbaines où se situent les champs, qui, justement, alimentent en partie ces mêmes agglomérations. Un autre point non négligeable est celui de la ponction facile d’une eau chargée en éléments nutritifs, qui donne en même temps un coup de fouet aux cultures, elle a pour l’agriculteur l’avantage de se substituer aux engrais trop chers…
Dans cette situation, nous allons rencontrer ceux qui irriguent totalement aux eaux usées, ceux qui le font partiellement. Entre les deux, on peut avancer qu’au moins 10 à 15% des cultures sont concernées.
Où sont les services locaux de contrôle ?
Devant cet état de fait, les services de contrôle voient leurs capacités loin derrière l’importance du phénomène. Aujourd’hui, il n’est pas rare de
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rencontrer des membres des services agricoles faire des visites d’inspection avec leur propre véhicule…, on en arrive à se demander s’il existe une quelconque volonté politique à vouloir prendre en charge les problèmes qui minent le secteur agricole.
Il a fallu qu’une marchandise de produits agricoles soit refoulée à l’exportation pour qu’on se penche sur l’utilistion des produits phytosanitaires…
Comme beaucoup de pays émergents, nous ne sommes pas considérés comme étant un grand consommateur de pesticides, notre agriculture n’étant pas suffisamment industrialisée. Le problème réside donc dans la manière d’utiliser ces produits. N’ayant jamais rencontré ou entendu parler d’un quelconque contrôle (marchés de gros, abattoirs….) sur les résidus de pesticides, il n’est pas exclu d’imaginer le pire scénario quant à leur utilisation. Malheureusement, on est obligé de constater que les règles élémentaires de leur emploi ne sont qu’exceptionnellement suivies. Aussi bien en élevage qu’ en produits verts, il est rare que l’on respecte les doses, les fréquences, … et surtout les délais avant récolte (D.A.R), abattage,..périodes censées faire chuter les teneurs en résidus à des seuils tolérables de non-toxicité pour l’alimentation humaine.
Le problème est en fait un peu plus inquiétant, puisqu’il est rare de se retrouver en face d’un seul résidu, mais généralement à plusieurs matières actives, dans des proportions variables. Ce qui rend les médecins (oncologues, allergologues…) souvent impuissants face à l’explosion de cette forme nouvelle, insidieuse d’empoisonnement qui se propage dans la population.
Comment faire face à une telle situation?
Il faut reconnaître que nous faisons face à une situation délicate, à cause de son impact multidimensionnel. Le phénomène a pris tellement d’ampleur qu’il ne suffit pas de monter des brigades pour réprimer ce genre de pratiques. Encore faut-il trouver une solution aux milliers de familles qui en vivent en empoisonnant… Utiliser de l’eau non conventionnelle pour un usage agricole n’est pas interdit, à partir du moment où cette eau est suffisamment traitée pour cette fin. Il se trouve que sur toute la quantité d’eau usée rejetée, la quantité épurée est infime. En gros, il y a près de 2 milliards de m3 d’eaux usées rejetées dans la nature, contribuant à polluer fortement oueds, barrages et nappes phréatiques. Etant dans un pays quasiment aride, cette ressource incontournable peut facilement être valorisée. Surtout qu’elle présente l’avantage d’être moins coûteuse que l’eau dessalée et de ne pas être cantonnée aux bandes côtières. Le recours au recyclage des eaux usées est finalement plus qu’une nécessité, pour des raisons environnementales, sanitaires, économiques…, évidentes.
Enfin, puisque l’agriculture conventionnelle est le secteur économique qui consomme le plus d’eau (jusqu’à 85% de l’eau douce), il est urgent de s’engager dans une agriculture agro écologique plus économe en eau. Il faut réaliser qu’il est primordial d’ajuster notre politique de développement à la capacité porteuse de l’environnement, le pays n’en est
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plus à ses 1600m3/an/hab. Sachant que la voie suivie nous mène vers une disponibilité de moins 180m3 à l’horizon 2030.
Pesticides, irrigation avec des eaux usées, traçabilité en attente… : Des indices révélateurs de l’absence de l’État (El Watan)
Les scénarios se répètent et se suivent. Pour des problématiques déjà connues et identifiées, il faut à chaque fois que des catastrophes éclatent au grand jour ou que des difficultés surgissent dans certains chantiers ou projets pour que les pouvoirs publics se penchent sur tel ou tel dossier lié justement à la situation.
Ce ne sont pas les exemples qui manquent. Ils touchent plusieurs secteurs : de l’habitat à l’agriculture, en passant par les travaux publics, l’environnement, la santé et l’éducation.
C’est justement dans les secteurs les plus sensibles que les conséquences sont les plus lourdes et illustrent le laisser-aller et le laxisme marquant leur gestion. Les cas de choléra enregistrés cet été ont permis d’ailleurs de dévoiler au grand jour tous ces dysfonctionnements en matière de gouvernance et de prise en charge des préoccupations citoyennes.
Les cas de choléra sont l’aboutissement logique et prévisible de nombreuses causes, toutes liées au système politique, juridique et économique dans lequel nous baignons», estime à ce sujet l’expert en développement Ahmed Bouguermouh, qui lie cette situation à la disparition de la gestion mise en place dans les années 70.
«Cette gestion n’était certainement pas plus compétente, mais la discipline instaurée permettait malgré tout une certaine qualité de vie au quotidien», précisera-t-il, regrettant les dérives et les dérapages qui s’en sont suivis.
Un héritage revenu aux autorités locales, appelées à faire face à des situations délicates, à l’image des inondations, comme c’est le cas actuellement après les premières pluies de l’automne à Tébessa et à l’ouest du pays, notamment. Chaque année, en cette période, l’on se rend compte du non-respect des normes en matière d’urbanisme et de construction. Si cet exemple revient annuellement, dans d’autres situations des faits surviennent «occasionnellement» pour rappeler des priorités à prendre en charge. Des urgences qui mettent à nu les pratiques illicites et dangereuses pour la santé publique.
Dépassements
Le secteur de l’agriculture a été justement touché ces deux dernières années par de tels faits. Il y a eu la putréfaction des viandes ovines en 2016 et 2017 (durant l’Aïd) qui ont dévoilé les pratiques douteuses des éleveurs, puis la coloration artificielle des poires avec des substances chimiques, l’alerte sur la dangerosité des produits destinés à l’exportation
19
en juin dernier, et tout récemment après l’épisode du choléra la question de l’irrigation des terres agricoles avec des eaux usées.
«La situation est connue : l’absence de l’Etat permet tous les dépassements, et c’est encore pire dans les petites villes et en milieu rural, où les appétits sont encore plus voraces et l’incompétence plus insondable», déplorera M. Bougermouh.
«On ne peut expliquer le retour du choléra en Algérie sans le relier à la gouvernance globale et locale du pays : l’absence de morale, de discipline, de sanctions (positives ou négatives), de direction et de directives conduit à la situation que nous connaissons», poursuivra notre interlocuteur, pour qui «il s’agit des conséquences du système à travers la peur de l’Etat central face à la décentralisation».
«Les collectivités locales n’ont pas les prérogatives nécessaires pour mener le combat en matière de contrôle et de préservation de l’environnement», constatera l’expert en développement local. Même conclusion en ce qui concerne la gestion des finances et de l’économie. Mais la ressource humaine reste l’une causes majeures. «l’élite nationale se rétrécit dangereusement. Les compétences, le sens de l’Etat, le sens civique, la motivation reculent et permettent les dérives que l’on connaît», résume M. Bouguermouh.
Pour ce dernier, c’est un symptôme significatif de la crise globale de l’Etat algérien. «Il est tout à fait similaire à l’affaire de la cocaïne, celle du port de Annaba… et de toutes les autres affaires qui montrent la faiblesse de nos institutions face à l’argent, les dérives de la religion, les intérêts divers», résume-t-il. Ce qui explique la panique et l’agitation qui s’est emparée de nos ministres ces derniers temps.
Agitation
Abdelkader Bouazgui, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, a justement multiplié les sorties pour tenter de rassurer, depuis l’affaire du refoulement des produits agricoles à l’exportation en juin dernier jusqu’au dossier de l’irrigation des terres agricoles avec les eaux usées. La semaine dernière, abordant cette question, il a fait état de 86 infractions d’irrigation avec les eaux usées sur une superficie de plus de 4 000 hectares, rassurant sur la qualité des produits agricoles proposés dans les marchés et précisant dans le même sillage que les auteurs ont été déférés à la justice et ont fait l’objet de sanctions sévères. Il a également rappelé l’existence d’une commission spécialisée qui suit les exploitations agricoles et qui veille à déjouer toute tentative d’irrigation avec des eaux usées, Pourquoi donc avoir attendu l’apparition du choléra pour aborder cette question et qu’a fait jusque-là cette commission ?
Si pour le ministre les services compétents des secteurs concernés au niveau local ont recours à des mesures coercitives à travers les poursuites judiciaires, les saisies des équipements d’irrigation et la destruction des cultures, souligne la même source, il reste à s’interroger aussi sur l’efficacité de tels dispositifs connaissant les lenteurs dans la m

معرض الصحافة الوطنية ليوم الأحد 16 سبتمبر 2018 Publié le 16/09/2018 à 10:11

الأحد 16 سبتمب ر 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
2
الفهرس
 الافتتاحية ..................................................................................................................... 4
حداد يرافع لصالح إنجازات الرئيس و"يطبّع" للشراكة الفرنسية من باريس ................................ 4
“ الأفسيو” يتمدّد إلى “قوّة ضاغطة” ب 7 آلاف مؤسسة ! )الشروق أونلاين( ............................................. 4
المؤسسة الخاصة محرك حقيقي لاستحداث الثروة و مناصب الشغل )واج( .......................................... 5
لقاء بباريس من أجل "كسر" الأفكا ر السائدة حول واقع الاقتصاد في الجزائ ر )واج( .................................. 5
خطوة جديدة لرفع صادرات "صنع في الجزائر " .......................................................................... 6
مجمّع “متيجي” ع
Ù‘
يوق شراكة لعرض منتجاته في السوق الأمريكية )الشروق أونلاين( .................................. 6
الجزائ ر والدانمارك تريدان توسيع الشراكة خارج قطاع الصناعات الدوائية )واج( ................................... 7
الجزائر-ألمانيا: نح و إعطاء دفع جديد للعلاقات الاقتصادية )واج( ..................................................... 7
تنظيم لقاء بباريس حول واقع الاقتصاد في الجزائر)أخبا ر اليوم( ...................................................... 8
حداد : المؤسسة الخاصة محرك لاستحداث الثروة ومناصب الشغل)أخبا ر اليوم( .................................... 9
قال أنه محرك حقيقي لاستحداث مناصب الشغل..حداد: .......................................................10
القطاع الخاص يوظف 7 ملايين جزائري ) المشوا ر السياس ي( ....................................................... 10
دخول حي ز الاستغلال لقطا ر "كوراديا" السريع عب ر خط بشار-وهران )واج( .......................................... 11
رافع لإنجازات الرئيس وذك ر بدور القطاع الخاص ...............................................................12
حداد يؤكد مرافقة “أفسيو” للنموذج الاقتصادي الجديد)وقت الجزائر( ......................................... 12
................................................................................................................... 12
صناعة: قيمة مشروع مركب الفوسفات تقد ر ب 6 مليا ر دولا ر )واج( ................................................ 13
الطبعة ال 3 من الصالون الدولي للتكوين ومهن المستقبل ينظم ابتداء من 24 سبتمب ر المقبل)الإذاعة الوطنية( .. 14
 بنوك ومالية/تأمينات ................................................................................................14
الخدمة أطلقتها المؤسسة رسميا الخميس الماض ي ....................................................................14
هكذا يتم تحويل الأموال بين الحسابات دون سحبها في بريد الجزائ ر )الشروق أونلاين( ............................. 14
يوسفي : الجزائ ر ستصبح أحد أكب ر البلدان المصدرة للأسمدة بعد دخول مركب الفوسفات حي ز الخدمة )الإذاعة
الوطنية( ................................................................................................................. 15
الرئيس المدي ر العام لشركة "أليانس للتأمينات " .......................................................................16
حسان خليفاتي Ù„”الشروق”: “تأمين يومي بدل مرتين في السنة لمالكي السيارات محدودي الدخل ”! )الشروق أونلاين(
16
 تعاون وشراكة ............................................................................................................16
ميركل تلتقي بوتفليقة وأويحيى في زيارتها إلى الجزائ ر هذا الاثنين .................................................16
ألمانيا تفاوض لانتزاع حزمة مشاريع جديدة في السوق الجزائرية )الشروق أونلاين( ................................. 16
الدورة ال 14 للجنة المشتركة الجزائرية -الإماراتية تنعقد هذا الاثنين بالجزائر)الإذاعة الوطنية( ................... 17
الجزائ ر و الولايات المتحدة تتفقان على بحث فرص شراكة تجارية في إفريقيا )واج( ................................. 18
جلاب والوزي ر الأول البلجيكي يفتتحان المعرض الاقتصادي ال 73 لمقاطعة غاند)واج( .............................. 19
3
 تجارة .............................................................................................................................19
أويحيى يتراجع عن قرا ر تحديد صلاحيته بسنتين قابلة للتجديد .................................................20
شه ر أمام مستوردي المواد الأولية.. تجديد السجلات التجارية أ و الشطب ! )الشروق أونلاين( ...................... 20
التعاون الجزائري الأمريكي محور محادثات بين وزي ر المالية و السفي ر الأمريكي )واج( ................................. 20
نائب الرئيس المدي ر العام للتسويق أحمد مازيغي ل "الشروق ": ..................................................20
سوناطراك تجدد عقود توريد الغا ز المسال إلى تركيا لخمس سنوات ................................................. 20
نقل: نظام الدفع عب ر الطريق السيا ر شرق -غرب لن ينطلق حاليا )واج( ............................................. 21
 يقظة ..............................................................................................................................22
4
الافتتاحية
حداد يرافع لصالح إنجازات الرئيس و"يطبّع" للشراكة الفرنسية من باريس
“ الأفسيو” يتمدّد إلى “قوّة ضاغطة” ب 7 آلاف مؤسسة ! )الشروق أونلاين(
أعلن رئيس منتدى رؤساء المؤسسات علي حداد عن ارتفاع عدد منتسبي الأفسيو إلى 7 آلاف شركة ضمن أكبر تجمع
لرجال المال والأعمال في الجزائر، كما رافع لصالح إنجازات رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة خلال ال 20 سنة
الماضية من باريس العاصمة الفرنسية، وقال إن تنظيم الأفسيو الذي يترأسه سيعبّد مشاريع الشراكة ويطبّعها مع
المتعاملين الفرنسيين .
وخلال تدخله بلقاء “الجزائر.. الديناميكيات المقاولاتية الجديدة” الخميس بباريس، أكد رئيس منتدى رؤساء المؤسسات
علاقة الثقة والاهتمام التي تربط فرنسا بالشركات الجزائرية والمقاولين الجزائريين، كما تحدث عن النموذج الاقتصادي
الجديد والجيل الثاني من الإصلاحات التي تبنتها أعلى السلطات في البلاد برئاسة رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة . ودافع حداد عن المؤسسة الخاصة في الجزائر التي قال إنها أصبحت تلعب دورا هاما ورئيسيا في تحريك الأحداث في
الساحة، من خلال خلق الثروة ومناصب شغل، حيث إنه من إجمالي 11 مليون موظف، 7 ملايين منهم يشتغلون في
القطاع الخاص، أي 63 بالمائة من اليد العاملة و 4 ملايين فقط لدى المؤسسات والهيئات العمومية . وبالمقابل، ذكر رئيس الأفسيو بالإمكانيات الكبرى التي تتمتع بها الجزائر على غرار المساحة الشاسعة وتغطيتها بالألياف
البصرية والطريق العابر للصحراء، وشبكات المياه والكهرباء والنقل والاتصالات، ما يسمح لها بأن تكون فضاء هاما
للمستثمرين الأجانب، وعاد ليذكر بالإنجازات الهامة المحققة خلال ال 20 سنة الماضية، التي تسمح اليوم بتحويل الغاز
والكهرباء والطاقة الشمسية، والدخول في مرحلة الإنتاج .
وأوضح حداد من باريس أن منتدى رؤساء المؤسسات واع بأهمية المؤسسات الناشئة ودورها في الدفع الاقتصاد
الوطني، كما اعترف بالتطور الذي شهدته الشركات الوطنية الكبرى على غرار سوناطراك وسونالغاز التي تندرج اليوم
في مسعى بلوغ اقتصاد ما بعد البترول، من خلال إبرام شراكات ثنائية رابحة مع شركات رائدة عالميا . وصرح رئيس منتدى رؤساء المؤسسات بأن جزائر الغد أيضا بحاجة إلى تطوير القطاع الفلاحي، مشيدا بمحاصيل قطاع
الحبوب التي بلغت هذه السنة 65 مليون قنطار، داعيا الشركات الفرنسية والجزائ رية للشراكة في المجال الإنتاجي،
وتجاوز مجرد الشراكة التجارية وتحفيز الاستثمار ونقل الخبرة والتكنولوجيا وإنجاز أقطاب تنافسية ومراكز امتياز،
مشيرا إلى أنه أبلغ الرئيس الفرنس ي إيمانوال مكارون خلال لقائه به مرتين، بمحورين أساسيين للشراكة الجزائرية
الفرنسية وهي خلق تعاون جزائري فرنس ي في مجال الطاقات المتجددة، التي دعا إلى توسيعها إلى قطاعات أخرى،
والثانية هي تنصيب نظام اقتصادي للابتكار بين البلدين .
واعتبر حداد أن السياسة الاقتصادية لرئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة، سمحت بترقية المؤسسة الخاصة
وتطويرها وتمكينها من إبرام شراكات رابح رابح، كما تحدث عن نجاح المؤسسات الفرنسية الموجودة في الجزائر على
غرار بي أن بي س ي أم أ س ي جي أم وسوسيتي جينرال وتوتال وشنايدر ولافارج ورونو، إلى جانب الشركات في مجال
الصناعة الغذائية .
واعتبر علي حداد أن الجزائر بالنسبة للشركات الفرنسية، تعد بوابة السوق الإفريقية، الأمر الذي يجعلها أكثر أهمية في
ظل صناعة مستقبل الجزائر 2030 ، في حين قال إن الأفسيو الذي يضم 7 آلاف مؤسسة، سيعبّد الطريق لدعم
الشراكة بين الجزائر وفرنسا وتطبيعها .
5
المؤسسة الخاصة محرك حقيقي لاستحداث الثروة و مناصب الشغل )واج(
أكد رئيس منتدى رؤساء المؤسسات علي حداد يوم الخميس بباريس أن المؤسسة الخاصة في الجزائر أضحت محركا
حقيقيا لاستحداث الثروة و مناصب الشغل.
و في مداخلة له خلال لقاء حول الحركيات المقاولاتية الجديدة في الجزائر الذي ينظمه مجمع لي ايكو- لو باريزيان أوضح
رئيس منتدى رؤساء المؤسسات أنه "من مجموع 11 مليون شخص ناشط في الجزائر، فإن 7 مليون أي أكثر من 63
بالمئة موظفون في مؤسسات خاصة"، مضيفا أنه خلال العشرين سنة الماضية بذلت الجزائر جهودا "هامة" في مجال
التجهيزات و المنشآت القاعدية العمومية.
و بخصوص مختلف الانجازات صرح علي حداد أن المنشآت القاعدية الأخيرة "تسمح بولوج مختلف المناطق و جعلها
أكثر استقطابا و تشجع بذلك الاستثمارات الجديدة".
و فيما يتعلق بالشراكة الجزائرية-الفرنسية، يرى رئيس المنتدى أن التعاون "يجب أن يتجاوز الجانب التجاري و يعمل
على تشجيع الاستثمار المنتج و نقل التكنولوجيا و الخبرة و انجاز أقطاب تنافسية و مراكز امتياز"، مشيرا إلى أن نجاح
المؤسسات المستقرة بالجزائر "يؤكد أهمية السوق الجزائرية".
كما أردف قائلا " الجزائر )...( بلد يشهد حركية و أن هذا التحول يحمل فرصا و طموحات متعددة".
و من جهته، أكد نائب رئيس منظمة أرباب العمل الفرنسية /ميديف/ فابريس لو ساش ي أن فرنسا و الجزائر " تربطهما
علاقة قوية" مذكرا أن بلده يعد الممون الثاني للجزائر ) 7000 مؤسسة مصدرة(.
كما قال " تتمثل مقاربتنا في شراكة اقتصادية على المدى الطويل" مضيفا أن الأمر يتعلق بواقع اقتصادي "يكرس
الاستثمار و تبادل الخبرة و التكوين و هيكلة المشاريع المحلية و ولوج الأسواق من خلال روابط ثقة قوية مع الزبائن".
في هذا الشأن دعا المتحدث المقاولين الفرنسيين إلى " تحسين" الربط مع نظرائهم الجزائريين.
كما أردف يقول "التعارف أول مرحلة لإقامة علاقة أعمال علما أن الرو ابط الإنسانية تعتبر بمثابة الحبل الذي يوثق
العلاقات الاقتصادية".
لقاء بباريس من أجل "كسر" الأفكار السائدة حول واقع الاقتصاد في الجزائر )واج(
نظم يوم الخميس بمقر المجمع الإعلامي لي زيكو-لوباريزيان لقاء من أجل " كسر" الأفكار السائدة في فرنسا حول الواقع
الاقتصادي بالجزائر و رفع سوء معرفة حقيقته لدى الجانب الفرنس ي.
و قد سمح هذا اللقاء الذي نظم تحت شعار "الجزائر، الحيوية المقاولاتية الجديدة" بمقابلة المعلومات و الرؤى حول
ما يجري فعلا في الميدان الاقتصادي الجزائري الذي يشهد تحولا بحسب رأي العديد من المتدخلين.
وأوضح المنظمون أن "تطور الجزائر حقيقة لا تزال غير معروف بالشكل الكافي في هذه الضفة من المتوسط بالرغم من
أن البلد و خاصة اقتصاده الخاص يعرف تحولا" .
و قد نظم هذا اللقاء في إطار شراكة مع منتدى رؤساء المؤسسات الذي شارك بوفد هام بقيادة رئيسه علي حداد.
و في مداخلته أمام عدد من المتعاملين و الصحافيين و المختصين في الاقتصاد و سفير الجزائر بفرنسا عبد القادر مسدوة،
أوضح رئيس منتدى المؤسسات أن موضوع اللقاء جاء "ملائما" للظرف الحالي للاقتصاد الجزائري مما يسمح بتثمين
"شساعة" مجاله و بناء قاعدة "صلبة" "ترتكز عليها إصلاحات الجيل الثاني التي تم إطلاقها".
كما أوضح بأن المؤسسة الخاصة أصبحت محركا "حقيقيا" لاستحداث الثروة ومناصب الشغل.
6
و من جهته، تطرق المختص في الاقتصاد أوليفيي باستري و هو أستاذ في الاقتصاد بجامعة باريس 8 و رئيس بنك الأعمال
"أي أم بنك" إلى الرهانات التي يجب على الجزائر مواجهتها على غرار تنويع الاقتصاد.
واعتبر أنه "لا يمكن لأي اقتصاد أن يتطور دون تنوع" مقترحا على الجزائر الخروج من الصناعة الأحادية و المض ي قدما
نحو المزيد من التنويع.
كما ركز المتدخل على أهمية تطوير التكنولوجيات الجديدة في الاقتصاد من أجل "تفادي الوسطاء" الذين قال "إننا
نتوقف عليهم كلنا".
في نفس الشأن، قال أنه يتعين على الجزائر أن تدرج ضمن أفاقها الاقتصادية المؤسسة المحلية من خلال اعتماد مقاربة
تركز على الاقتصاد المصغر.
و قد عكفت حلقتي مناقشة مختلفتين عبى دراسة كيف يمكن للجزائر أن تعتمد منظومة تسمح بتطوير و إنشاء
مؤسسات خاصة و المهن الجديدة لاقتصاد الغد.
و في هذا الخصوص، دعت نائب رئيس منتدى رؤساء المؤسسات نصيرة حداد المقاولين الفرنسيين إلى "النظر إلى لجزائر
بواقعها و طاقاتها".
كما صب السيد أحمد طيباوي، نائب رئيس منتدى رؤساء المؤسسات و المدير العام لوورد تريد سنتر، في نفس الاتجاه
بحيث أشار معتمدا على أرقام إلى أنه "يجب على الشركاء الفرنسيين أن يدركوا أنه هناك تغيير حقيقي في الجزائر".
و أضاف أن "أزمة سوق النفط عبر العالم كانت مفيدة بالنسبة للجزائر حتى تتجاوز اقتصاد الريع" مشيرا إلى وجود
حاليا ظرفا "مناسبا" للاستثمار بالرغم من الصعوبات التي "يمكن تجاوزها".
و من جهة أخرى، أشار المتعاملون الفرنسيون العاملون بالجزائر مثل جوليان سلاس و دي جي أ دو سيس المختصة في
تسيير قواعد الحياة في الأوساط البعيدة إلى نوعية اليد العاملة الجزائرية.
و في نفس الشأن صرح جون فليب دوفال، شريك مكلف بالتدقيق لإفريقيا الفرانكوفونية لدى مكتب أدفيسوري بي
وي س ي أن "الاقتصاد الجزائري متنوع و يتمتع بكفاءات".
خطوة جديدة لرفع صادرات "صنع في الجزائر "
مجمّع “متيجي” ع شراكة لعرض منتجاته في السوق الأمريكية
Ù‘
يوق )الشروق أونلاين(
وقعت سبع مؤسسات جزائرية تعمل في مجالات الصناعة والصناعة الغذائية والإلكترونيك، منها مجمع “متيجي”
بواشنطن جملة من العقود في خطوة أولى تهدف إلى عرض منتجاتها في السوق الأمريكية .
وقد وقع كل من سفينة من مجمع متيجي ومجمع كوندور ومطاحن اعمر بن اعمر وفاديركو وموساوي للصناعة وإن وتيس
وشركة الخمور الكبرى للغرب الجزائري بالأحرف الأولى مذكرة تفاهم مع مؤسسة نيويورك ميديا سلوشن المتخصصة
في البيع على الإنترنت بالولايات المتحدة .
ووُقعت الاتفاقات على هامش أسبوع الجزائر بالولايات المتحدة الأمريكية بحضور وزير التجارة سعيد جلاب ورئيس
مجلس ا لأعمال الجزائري الأمريكي اسماعيل شيخون .
وأوضح شيخون في تصريح لوكالة الأنباء الجزائرية، أنه بموجب هذه الاتفاقات ستقدم مؤسسة نيو ميديا سلوشن
خدماتها التسويقية لهذه المؤسسات للترويج لمنتجاتها بالسوق الأمريكية، وتمتلك هذه المؤسسة أرضية على الإنترنت
تربط المصدرين والممونين الدوليين بالموزعين الأمريكيين .
7
وأشار شيخون إلى أن الأمر يتعلق بخطوة ستتبناها المؤسسات الجزائرية الأخرى الراغبة في التصدير نحو الولايات
المتحدة، وللتعريف أكثر بمنتجاتها وقعت المؤسسات السبعة اتفاقات أخرى مع مكتب الأعمال الأمريكي غابرييل جي
كريستيان وشركاؤه من شأنها أن تتيح لها امتلاك مستودعات جمركية ببالتيمور الأمريكية لتخزين سلعها .
وأضاف شيخون أنه في المرحلة القادمة يلتزم مكتب الأعمال بإنشاء مستودع للتخزين سيطلق عليه اسم “دار الجزائر”
وكذا قاعة عرض وعرض منتجات جزائرية .
الجزائر والدانمارك تريدان توسيع الشراكة خارج قطاع الصناعات الدوائية )واج(
اتفق وزير المالية عبد الرحمان راوية وسفيرة الدانمارك بالجزائر، جولي اليزابث بروزن جيغنسن، يوم الأربعاء
على توسيع الشراكة الثنائية خارج قطاع الصناعات الدوائية مع تعزيز الاتصال لفائدة رجال الأعمال من البلدين،
حسب ما أفاد به بيان للوزارة.
وخلال جلسة جمعته مع السيدة جيغنسن بمقر وزارته تبادل الطرفان وجهات النظر حول مستوى التعاون الثنائي و
سبل تعزيزه أكثر.
وأعرب الطرفان عن "ارتياحهما" لعمليات التعاون التي شرع فيها ، كما اتفقا على "توسيع الشراكة و الاستثمار خا رج
مجال الأدوية"ي يضيف نفس المصدر.
لهذا الغرض اتفق الجانبان على ضرورة التعريف بالإمكانيات التي يزخر بها اقتصاد كل منهما لاسيما من خلال تعزيز
الاتصال لفائدة رجال الأعمال و مضاعفة اللقاءات بين المتعاملين من البلدين.
وأعربت السفيرة عن أمل الجانب الدانماركي في تعزيز الإطار المؤسساتي للتعاون الثنائي من خلال ابرام اتفاق لعدم
الازدواج الضريبي.
وكانت السفيرة مرفقة بوفد عن الشركة الدانماركية "كولوبلاست" المتخصصة في إنتاج الأجهزة الطبية )أكياس
الاستفراغ والأكياس البولية( التي تزور الجزائر من أجل تعزيز استثمارها وتواجدها.
الجزائر-ألمانيا: نحو إعطاء دفع جديد للعلاقات الاقتصادية )واج(
ينتظر أن تعرف العلاقات الاقتصادية بين الجزائر و ألمانيا، التي شهدت خلال السنوات الأخيرة حركية متميزة من خلال
شراكات متعددة القطاعات دفعا جديدا و تعد الزيارة الرسمية التي ستقود المستشارة الألمانية أنجيلا ميركل الاثنين
القادم إلى الجزائر العاصمة، بدعوة من رئيس الجمهورية السيد عبد العزيز بوتفليقة، الثانية من نوعها بعد زيارة
2008 .
و ستتمحور الزيارة حول تقييم العلاقات الاقتصادية بين البلدين و تحديد سبل تطوير التعاون الاقتصادي بما يسهم
في تعزيز التنوع الاقتصادي بالجزائر.
و تنشط حاليا بالجزائر أكثر من 200 مؤسسة ألمانية متخصصة في مجالات مختلفة. و قد تم نهاية 2010 إنشاء لجنة
اقتصادية مختلطة جزائرية-ألمانية.
و تبدي الشركات الألمانية اهتماما بعدة فروع صناعية أهمها الصناعة الميكانيكية و المناولة في مجال السيارات و الطاقات
المتجددة و الصناعة الصيدلانية.
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ففي مجال الميكانيكي تربط الجزائر و ألمانيا شراكات هامة على غرار إنتاج سيارات من علامة مرسيدس- بانز بالجزائر
من طرف كل من المجمع الأماني دايملر )و هي الشركة الأم لمرسيدس- بانز( و الشركة الوطنية للسيارات الصناعية و
وزارة الدفاع الوطني و المجمع الإماراتي "آبار".
و سمحت هذه الشراكة بخلق ثلاث شركات مختلطة جزائرية-ألمانية-إماراتية سنة 2012 من أجل تطوير الصناعة
الميكانيكية بالجزائر. و يتعلق الأمر بالشركة الجزائرية لإنتاج سيارات الوزن الثقيل لعلامة مرسيدس-بان ز بالرويبة و
الشركة الجزائرية لإنتاج سيارات نفس العلامة بولاية تيارت و الشركة الجزائرية لإنتاج محركات مرسيدس-بانز و دوتز
و أم.تي.أو بقسنطينة.
و تضاف إلى هذه الشركات شركة سوفاك-الجزائر ل لنتاج التي نجمت عن شراكة بين المجمع الألماني فولكسفاغن و
مجمع سوفاك من أجل تجميع و تركيب سيارات لهذه العلامة التجارية الألمانية.
و باستثمار قدره 20 مليار دينار شرعت سوفاك-الجزائر للنتاجي و المتواجدة بغليزان على مساحة 150 هكتاري في الإنتاج
سنة 2017 بتركيب عدة نماذج لعلامات سيات و سكودا و فولكسفاغن.
و خلال الأشهر الخمس الأخيرة تم انجاز في الجزائر خمسة عشر مشروعا صناعيا بمبلغ إجمالي يزيد عن 24 مليار دينار
)حوالي 220 مليون دولار( مع شركاء ألمان.
و يتعلق الأمر بمشاريع تتعلق أساسا بإنجاز علب السرعة و آليات الشحن و عتاد البناء )الجبس و مشتقاته( و الغاز
المضغوط.
و تعتبر ألمانيا حاضرة ايضا في قطاع المحروقات من خلال الشركة الألمانية "ايردول اجي" و التي تعتبر شريك مع
سوناطراك في عقد من اجل البحث و تقدير و استغلال المحروقات في منطقة رقان -شمال.
و فيما يخص الطاقات المتجددة فان الجزائر ترغب مشاركة المؤسسات الألمانية في المناقصات المرتبطة بهذا المجال،
مصرة على ضرورة إنتاج المعدات محليا خصوصا الألواح الشمسية و إنشاء المؤسسات المختلطة.
ميزان تجاري لغير صالح الجزائر
و على صعيد التجارة الخارجية بين البلدين يسجل اختلال الميزان التجاري و الذي يضل لصالح ألمانيا .
و في سنة 2017 ،احتلت ألمانيا المرتبة الرابعة في ترتيب الدول الممونة للجزائر بمبلغ 21 ر 3 مليار دولار في حين أن
الصادرات الجزائرية خارج المحروقات لم تتجاوز 100 مليون دولار.
و تتمثل الواردات الجزائرية من هذا البلد العضو في الاتحاد الأوربي في التجهيزات الصناعية و المنتجات الاستهلاكية في
حين تبقى المحروقات ) البترول و الغاز( تهيمن على الصادرات الجزائرية نحو ألمانيا فضلا عن المواد نصف مصنعة.
تنظيم لقاء بباريس حول واقع الاقتصاد في الجزائر)أخبار اليوم(
نظم يوم الخميس بمقر المجمع الإعلامي لي زيكو-لوباريزيان لقاء من أجل كسر الأفكار السائدة في فرنسا حول الواقع
الاقتصادي بالجزائر ورفع سوء معرفة حقيقته لدى الجانب الفرنس ي.
وقد سمح هذا اللقاء الذي نظم تحت شعار الجزائر الحيوية المقاولاتية الجديدة بمقابلة المعلومات والرؤى حول ما
يجري فعلا في الميدان الاقتصادي الجزائري الذي يشهد تحولا بحسب رأي العديد من المتدخلين.
وأوضح المنظمون أن تطور الجزائر حقيقة لا تزال غير معروف بالشكل الكافي في هذه الضفة من المتوسط بالرغم من
أن البلد وخاصة اقتصاده الخاص يعرف تحولا .
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وقد نظم هذا اللقاء في إطار شراكة مع منتدى رؤساء المؤسسات الذي شارك بوفد هام بقيادة رئيسه علي حداد.
وفي مداخلته أمام عدد من المتعاملين والصحافيين والمختصين في الاقتصاد وسفير الجزائر بفرنسا عبد القادر مسدوة
أوضح رئيس منتدى المؤسسات أن موضوع اللقاء جاء ملائما للظرف الحالي للاقتصاد الجزائري مما يسمح بتثمين
شساعة مجاله وبناء قاعدة صلبة ترتكز عليها إصلاحات الجيل الثاني التي تم إطلاقها .
كما أوضح بأن المؤسسة الخاصة أصبحت محركا حقيقيا لاستحداث الثروة ومناصب الشغل.
ومن جهته تطرق المختص في الاقتصاد أوليفيي باستري وهو أستاذ في الاقتصاد بجامعة باريس 8 ورئيس بنك الأعمال
اي أم بنك إلى الرهانات التي يجب على الجزائر مواجهتها على غرار تنويع الاقتصاد.
واعتبر أنه لا يمكن لأي اقتصاد أن يتطور دون تنوع مقترحا على الجزائر الخروج من الصناعة الأحادية والمض ي قدما
نحو المزيد من التنويع.
حداد : المؤسسة الخاصة محرك لاستحداث الثروة ومناصب الشغل)أخبار اليوم(
أكد رئيس منتدى رؤساء المؤسسات علي حداد يوم الخميس بباريس أن المؤسسة الخاصة في الجزائر أضحت محركا
حقيقيا لاستحداث الثروة ومناصب الشغل .
وفي مداخلة له خلال لقاء حول الحركيات المقاولاتية الجديدة في الجزائر الذي ينظمه مجمع لي ايكو- لو باريزيان أوضح
رئيس منتدى رؤساء المؤسسات أنه من مجموع 11 مليون شخص ناشط في الجزائ ر فإن 7 مليون أي أكثر من 63 بالمائة
موظفون في مؤسسات خاصة مضيفا أنه خلال العشرين سنة الماضية بذلت الجزائر جهودا هامة في مجال التجهيزات
والمنشآت القاعدية العمومية .
وبخصوص مختلف الانجازات صرح علي حداد أن المنشآت القاعدية الأخيرة تسمح بولوج مختلف المناطق وجعلها أكثر
استقطابا وتشجع بذلك الاستثمارات الجديدة
وفيما يتعلق بالشراكة الجزائرية-الفرنسية يرى رئيس المنتدى أن التعاون يجب أن يتجاوز الجانب التجاري ويعمل على
تشجيع الاستثمار المنتج ونقل التكنولوجيا والخبرة وانجا ز أقطاب تنافسية ومراكز امتيا ز مشيرا إلى أن نجاح المؤسسات
المستقرة بالجزائ ر يؤكد أهمية السوق الجزائرية . كما أردف قائ لا الجزائر (...) بلد يشهد حركية وأن هذا التحول يحمل
فرصا وطموحات متعددة
من جهته أكد نائب رئيس منظمة أرباب العمل الفرنسية /ميديف/ فابريس لو ساش ي أن فرنسا والجزائ ر تربطهما علاقة
قوية مذكرا أن بلده يعد الممون الثاني للجزائ ر (7000 مؤسسة مصدرة ).
كما قال تتمثل مقاربتنا في شراكة اقتصادية على المدى الطويل مضيفا أن الأمر يتعلق بواقع اقتصادي يكرس الاستثما ر
وتبادل الخبرة والتكوين وهيكلة المشاريع المحلية وولوج الأسواق من خلال روابط ثقة قوية مع الزبائن .
في هذا الشأن دعا المتحدث المقاولين الفرنسيين إلى تحسين ال ربط مع نظرائهم الجزائريين .
كما أردف يقول التعارف أول مرحلة لإقامة علاقة أعمال علما أن الروابطإنسانية تعتبر بمثابة الحبل الذي يوثق
العلاقات الاقتصادية .
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قال أنه محرك حقيقي لاستحداث مناصب الشغل..حداد:
القطاع الخاص يوظف 7 ملايين جزائري) المشوار السياس ي(
أكد رئيس منتدى رؤساء المؤسسات علي حداد ، أمس الأول، بباريس أن المؤسسة الخاصة في الجزائر أضحت محركا
حقيقيا لاستحداث الثروة ومناصب الشغل. وفي مداخلة له خلال لقاء حول الحركيات المقاولاتية الجديدة في الجزائر
الذي ينظمه مجمع لي إيكو- لو باريزيان أوضح رئيس منتدى رؤساء المؤسسات أنه من مجموع 11 مليون شخص ناشط
في الجزائر فإن 7 مليون أي أكثر من 63 بالمائة موظفون في مؤسسات خاصة مضيفا أنه خلال العشرين سنة الماضية
بذلت الجزائر جهودا هامة في مجال التجهيزات والمنشآت القاعدية العمومية. وبخصوص مختلف الإنجازات، صرح علي
حداد أن المنشآت القاعدية الأخيرة تسمح بولوج مختلف المناطق وجعلها أكثر استقطابا وتشجع بذلك الاستثمارات
الجديدة . وفيما يتعلق بالشراكة الجزائرية-الفرنسية، يرى رئيس المنتدى أن التعاون يجب أن يتجاوز الجانب التجاري
ويعمل على تشجيع الاستثمار المنتج ونقل التكنولوجيا والخبرة وإنجاز أقطاب تنافسية ومراكز امتياز مشيرا إلى أن نجاح
المؤسسات المستقرة بالجزائر يؤكد أهمية السوق الجزائرية . كما أردف قائلا الجزائر )...( بلد يشهد حركية وأن هذا
التحول يحمل فرصا وطموحات متعددة . و من جهته، أكد نائب رئيس منظمة أرباب العمل الفرنسية /ميديف/ فابريس
لو ساش ي أن فرنسا و الجزائر تربطهما علاقة قوية مذكرا أن بلده يعد الممون الثاني للجزائر ) 7000 مؤسسة مصدرة(.
كما قال تتمثل مقاربتنا في شراكة اقتصادية على المدى الطويل مضيفا أن الأمر يتعلق بواقع اقتصادي يكرس الاستثمار
و تبادل الخبرة و التكوين و هيكلة المشاريع المحلية و ولوج الأسواق من خلال روابط ثقة قوية مع الزبائن . في هذا الشأن
دعا المتحدث المقاولين الفرنسيين إلى تحسين الربط مع نظرائهم الجزائريين. كما أردف يقول التعارف أول مرحلة لإقامة
علاقة أعمال علما أن الروابط الإنسانية تعتبر بمثابة الحبل الذي يوثق العلاقات الاقتصادية . ونظم بمقر المجمع
الإعلامي لي زيكو-لوباريزيان لقاء من أجل كسر الأفكار السائدة في فرنسا حول الواقع الاقتصادي بالجزائر و رفع سوء
معرفة حقيقته لدى الجانب الفرنس ي. و قد سمح هذا اللقاء الذي نظم تحت شعار الجزائر، الحيوية المقاولاتية الجديدة
بمقابلة المعلومات و الرؤى حول ما يجري فعلا في الميدان الاقتصادي الجزائري الذي يشهد تحولا بحسب رأي العديد
من المتدخلين. وأوضح المنظمون أن تطور الجزائر حقيقة لا تزال غير معروف بالشكل الكافي في هذه الضفة من المتوسط
بالرغم من أن البلد و خاصة اقتصاده الخاص يعرف تحولا . و قد نظم هذا اللقاء في إطار شراكة مع منتدى رؤساء
المؤسسات الذي شارك بوفد هام بقيادة رئيسه علي حداد. و في مداخلته أمام عدد من المتعاملين و الصحافيين و
المختصين في الاقتصاد و سفير الجزائر بفرنسا عبد القادر مسدوة، أوضح رئيس منتدى المؤسسات أن موض وع اللقاء
جاء ملائما للظرف الحالي للاقتصاد الجزائري مما يسمح بتثمين شساعة مجاله و بناء قاعدة صلبة ترتكز عليها إصلاحات
الجيل الثاني التي تم إطلاقها . كما أوضح بأن المؤسسة الخاصة أصبحت محركا حقيقيا لاستحداث الثروة ومناصب
الشغل. و من جهته، تطرق المختص في الاقتصاد أوليفيي باستري و هو أستاذ في الاقتصاد بجامعة باريس 8 و رئيس
بنك الأعمال أي أم بنك إلى الرهانات التي يجب على الجزائر مواجهتها على غرار تنويع الاقتصاد. واعتبر أنه لا يمكن لأي
اقتصاد أن يتطور دون تنوع مقترحا على الجزائر الخروج من الصناعة الأحادية و المض ي قدما نحو المزيد من التنويع.
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دخول حيز الاستغلال لقطار "كوراديا" السريع عبر خط بشار-وهران )واج(
أعطى وزير ا لأشغال العمومية و النقل عبد الغني زعلان يوم السبت بمحطة القطار لمشرية )ولاية النعامة( إشارة دخول
حيز الاستغلال لقطار "كوراديا" السريع على مستوى خط بشار-وهران مرورا بولايتي النعامة وسيدي بلعباس .
وتندرج هذه العملية في إطار تحديث شبكة نقل المسافرين بواسطة السكك الحديدية على المستوى الوطني التي بادرت
بها الشركة الوطنية للنقل بالسكك الحديدية من خلال اقتناء قطارات "كوراديا" الجديدة و استغلالها في رحالات
الخطوط الطويلة بمختلف جهات الوطن.
وأبرز الوزير الذي تنقل على متن قطار " كوراديا" بين محطتي مشرية والنعامة ) 30 كلم( بأنه مع نهاية سنة 2018
ستستلم كافة قطارات كوراديا التي تم إقتناؤها في إطار تنفيذ برنامج رئيس الجمهورية السيد عبد العزيز بوتفليقة وهي
توضع حاليا في الخدمة تباعا على طول و إمتداد الشبكة الكبيرة لخطوط السكة الحديدية وسرعة هذا القطار تبلغ
200 كلم/سا.
"سنستمر في الأشهر القليلة القادمة في ربط الكثير من المناطق الأخرى وخاصة الحدودية في أقص ى شرق البلاد بقطار
"كوراديا " لتكملة تغطية كافة خطوط السكة الحديدية التي أنجزت والتي تقارب 4.000 كلم وستتوسع هذه الخطوط
لتصل إلى 6.300 كلم بإستلام كافة ورشات المشاريع في طور الإنجاز".
وأضاف أن "إستغلال الخطوط عن طريق هذه القطارات السريعة يتطلب أيضا التخلي وإزالة الممرات المحروسة
وبالمقابل يجري حاليا إعادة تأهيل وإنجاز عشرات الممرات العلوية على مستوى مختلف خطوط السكة الحديدية
للتقليص من فترات توقف القطار وبالتالي ضمان رحلات سريعة وفي أقل وقت ممكن" .
كما أشار السيد زعلان إلى أن دائرته الوزارية تشرف بمعية الشركة الوطنية للسكك الحديدية على إطلاق حملات
تحسيسية لتوعية المواطنين بضرورة الحفاظ على هذا المكسب الهام المتمثل في القطارات السريعة التي تقدم خدمات
راقية للمواطنين.
وصرح أن "هناك نشاط تحسيس ي للحد من ظاهرة رشق القطارات بالحجارة وقد تم إحصاء كافة النقاط التي تعرف
هذه التصرفات وعمل مصالح الأمن متواصل لردع من يعتدي على هذه الممتلكات كما أن دور المجتمع المدني والإعلام
مهم لتكثيف التحسيس على مستوى هذه الأماكن والتوجه نحو شريحة الأطفال خصوصا لتوعيتهم في هذا الجانب".
ويضمن قطار كوراديا الهجين )دييزل وكهرباء( الذي تبلغ طاقة استيعابه الإجمالية 254 مقعدا للمسافرين وسائل
الراحلة التي يتطلبها السفر عبر المسافات الطويلة كما هو الشأن لرحلة خط بشار-وهران ) 673 كلم( كما أن هذا القطار
مكيف مع الظروف المناخية للمناطق السهبية و الصحراوية حسب الشروحات المقدمة.
ويضمن قطار كوراديا رحلة يومية مبرمجة نهارا عبر خط بشار-وهران بسعر 2705 دج للدرجة الأولى و 2225 دج للرحلة
العادية مع ضمان الوجبة.
ويكون إنطلاق قطار كوراديا من محطة بشار على الخامسة و 40 دقيقة صباحا والوصول إلى وهران في حدود الواحدة
و 20 دقيقة ظهرا فيما تكون رحلة الإياب من وهران بداية من الواحدة و 40 دقيقة ظهرا والوصول إلى بشار في حدود
التاسعة مساء وفق توضيحات مسؤولي الشركة الوطنية للنقل بالسكة الحديدية المقدمة للوفد الوزاري.
ويعبر قطار "كوراديا" إضافة إلى نقطتي الإنطلاق والوصول ثمان محطات هي بني ونيف وعين الصفراء والنعامة ومشرية
ورجم دموش ومولاي سليسن و الطابية و سيدي بلعباس .
وتضاف هذه الرحلة عبر قطار كوراديا إلى إستغلال قطار آخر يضمن رحلات ليلية في نفس الخط والذي يشهد إرتفاعا
في عدد مستعمليه من المسافرين وخصوصا منهم سكان الجنوب الغربي للوطن وفق مسؤولي الشركة الوطنية للنقل
بالسكك الحديدية .
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وكان وزير الأشغال العمومية والنقل قد عاين اليوم أيضا المركز المدمج الجهوي لصيانة القطارات الذي يتواجد بمدخل
مدينة مشرية حيث طاف بمختلف مرافق هذا الهيكل الذي يؤطره عمال مؤهلين للتكفل بعمليات تأهيل و صيانة
العربات والقاطرات.
ويواصل الوزير زيارته لولاية النعامة التي تدوم يوما واحدا حيث سيدشن محول دوارني بمدخل مدينة عين الصفراء
ليعاين عقب ذلك أشغال إنجاز جسر لإزالة نقطة سوداء على مستوى الطريق الولائي رقم 8 لتفادي أخطار وادي
منطقة "الصم" ببلدية مغرار .
رافع لإنجازات الرئيس وذكر بدور القطاع الخاص
حداد يؤكد مرافقة “أفسيو” للنموذج الاقتصادي الجديد)وقت الجزائر(
أكد رئيس منتدى رؤساء المؤسسات، علي حداد، أن القطاع الخاص في الجزائر أضحى يلعب دورا هاما ورئيسيا في
تحريك الأحداث في الساحة، والتي تتماش ى والتوجهات الاقتصادية الجديدة للجزائر التي أقرها رئيس الجمهورية عبد
العزيز بوتفليقة بإتباع نموذج اقتصادي جديد يقوم على دفع عجلة الإنتاج .
ارتفاع منتسبي “أفسيو” إلى 7 آلاف مؤسسة
اعتبر حداد في كلمته أول أمس، بمناسبة مشاركته في لقاء “الجزائر .. الديناميكيات المقاولاتية الجديدة” الذي
نظمه مجمع “لي ايكو- لو باريزيان ” بباريس، أن السياسة الاقتصادية لرئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة، سمحت
بترقية المؤسسة الخاصة وتطويرها وتمكينها من إبرام شراكات رابح رابح، في إطار النموذج الاقتصادي الجديد والجيل
الثاني من الإصلاحات التي تبنتها أعلى السلطات في البلاد برئاسة رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة، ما سمح بارتفاع
عدد منتسبي “الأفسيو” إلى 7 آلاف شركة ضمن أكبر تجمع لرجال المال والأعمال في الجزائر، كما رافع لصالح إنجازات
رئيس الجمهورية عبد العزي ز بوتفليقة خلال ال 20 سنة الماضية من باريس العاصمة الفرنسية، وقال إن تنظيم الأفسي و
الذي يترأسه سيعبّد مشاريع الشراكة مع المتعاملين الفرنسيين . وتحدث حداد بالمناسبة عن نجاح المؤسسات الفرنسية
الموجودة في الجزائر، على غرار “بي أن بي” “س ÙŠ أم Ø£” “س ÙŠ جي أم” Ùˆ”سوسيتي جينرال” Ùˆ”توتال ” Ùˆ”شنايدر” Ùˆ”لافارج
ورونو”ØŒ إلى جانب الشركات في مجال الصناعة الغذائية، معتبرا أن الجزائر تمثل بوابة إفريقيا بالنسبة للشركات
الفرنسية، الأم ر الذي يجعلها أكثر أهمية في ظل صناعة مستقبل الجزائر 2030 ، مشيرا إلى الشراكة الحقيقة تكمن في
علاقة الثقة والاهتمام التي تربط فرنسا بالشركات الجزائرية والمقاولين الجزائريين. *** القطاع الخاص يوظف 7 ملايين
جزائري*** واستغل حداد الفرصة لتقديم بعض الأرقام حول نشاط المؤسسات الخاصة بالجزائر، من خلال خلق
الثروة ومناصب شغل، قائلا: “إنه من إجمالي 11 مليون موظف، 7 ملايين منهم يشتغلون في القطاع الخاص، أي 63
بالمائة من اليد العاملة Ùˆ 4 ملايين فقط لدى المؤسسات والهيئات العمومية”. بالمقابل، ذكر رئيس الأفسيو بالإمكانيات
الكبرى التي تتمتع بها الجزائر، على غرا ر المساحة الشاسعة وتغطيتها بالألياف البصرية والطريق العابر للصحراء،
وشبكات المياه والكهرباء والنقل والاتصالات، ما يسمح لها بأن تكون فضاء هاما للمستثمرين الأجانب، وعاد ليذك ر
بالإنجازات الهامة المحققة خلال ال 20 سنة الماضية، التي تسمح اليوم بتحويل الغاز والكهرباء والطاقة الشمسية،
والدخول في مرحلة الإنتاج. كما عرج حداد إلى القطاع الفلاحي وما حققه من تقدم، بعد أن بلغ إنتاج هذه السنة من
الحبوب 65 مليون قنطار، داعيا الشركات الفرنسية والجزائرية للشراكة في المجال الإنتاجي، ونقل الخبرة والتكنولوجيا
وإنجا ز أقطاب تنافسية ومراكز امتياز، مشيرا إلى أنه أبلغ الرئيس الفرنس ي، إيمانوال مكارون، خلال لقائه به مرتين،
بمحورين أساسيين للشراكة الجزائرية الفرنسية، وهي خلق تعاون ثنائي في مجال الطاقات المتجددة، وتنصيب نظام
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اقتصادي للابتكار بين البلدين. للشارة، فقد سمح اللقاء الذي نظم يوم الخميس بمقر المجمع الإعلامي لي زيكو-
لوباريزيان بمقابلة المعلومات والرؤى حول ما يجري فعلا في الميدان الاقتصادي الجزائري الذي يشهد تحولا، بحسب
رأي العديد من المتدخلين .
صناعة: قيمة مشروع مركب الفوسفات تقدر ب 6 مليار دولار )واج(
كشف وزير الصناعة والمناجم يوسف يوسفي يوم الخميس أن قيمة مشروع مركب الفوسفات بشرق البلاد، والذي
ينتظر دخوله حيز الخدمة في 2022 ، تقارب 6 ملايير دولار.
وأوضح الوزير في رده على سؤال شفوي بالمجلس الشعبي الوطني أن "قيمة الاستثمار الإجمالي لهذا المشروع المتكامل
تقدر بحوالي 6 ملايير دولار، موزعة بين منجم بلاد الحدبة بتبسة ) 2 ر 1 مليار دولار( وأرضية حجر الكبريت بسوق اهراس
( 2 ر 2 مليار دولار( وأرضية حجر السود بسكيكدة ) 5 ر 2 مليا ر دولار( و ميناء عنابة ) 2 ر 0 مليار دولار(".
ويهدف هذا مشروع إلى استغلال الفوسفات المستخرج من حقل بلاد الحدبة بولاية تبسة والذي تقدر طاقته ب 500
مليون طن وتثمين هذا المورد الطبيعي من خلال إنتاج الأسمدة و الامونياك و السيليسيوم وغيرها من المواد المستخدمة
في مختلف الأنشطة الاقتصادية.
و يتضمن المشروع عمليا استخراج كمية تقدر ب 6 ملايين طن سنويا من الفوسفات ذو النوعية العالية من بلاد الحدبة
)تبسة( و إنتاج 3 ملايين طن من حمض الفوسفوريك بواد الكبريت )سكيكدة( مع انجاز وحدة مرافقة لاسترجاع
الانبعاثات المفلورة انطلاقا من وحدات إنتاج حمض الفوسفوريك وهو ما سيمكن من إنتاج 60 الف طن من حمض
الهيدروفلوريك و 57 الف طن من ثاني أكسيد السليكون.
كما يشمل المركب أيضا إنتاج 2 ر 1 مليون طن سنويا من مادة الامونياك و 4 ملايين طن سنويا من الأسمدة، حسب
شروح السيد يوسفي.
وسيتم انجاز هذا المشروع المندمج بالشراكة بين مجمعين جزائريين وهما سوناطراك/ وأسميدال-منال مع مجمعين
صينيين وهما سيتيك ووانغفو .
وتقدر حصة الطرف الصيني ب 49 بالمائة من المشروع مقابل 51 بالمائة للطرف الجزائريي يضيف الوزير الذي أشار إلى
أن إنشاء الشركة المختلطة بين الطرفين سيتم خلال الثلاثي الأخير من العام الجاري 2018 على أن ينطلق مرحلة
الإنتاج بالمركب فعليا بداية 2022 .
ولفت السيد يوسفي إلى أن الوزير الأولي احمد اويحيى تطرق خلال اللقاءات التي جمعته بممثلي السلطات الصينية في
زيارته الأخيرة إلى بكيني إلى هذا المشروع مشددا على ضرورة التسريع بتجسيده.
"وسيكون لهذا المشروع أثر اقتصادي واجتماعي إيجابي على المنطقة حيث سيسمح بخلق قرابة 2.500 عمل مباشر
دائم منها 963 بحجر السود و 654 بواد الكبريت و 880 ببلاد الحدبة "، حسب توضيحات الوزير.
وسيبلغ تدفق المنتجات التي سيتم نقلها عبر السكة الحديدية في إطار هذا المشروع 17 مليون طن في السنة، وهو ما
يستدعي انجاز ازدواجية لخط السكك الحديدية المنجمية الرابط بين بلاد الحدبة و عنابة قبل 2022 .
كما برمجت من جهة أخرى، مؤسسة ميناء عنابة توسعة ب 42 هكتار سيتم توجيهها لتصدير المنتجات النهائية ولاستيراد
الكبريت ) 1،7 مليون طن في السنة(.
و أكد السيد يوسفي أن الجزائر، بفضل هذا المشروع "تمتلك فرصة لتتمكن من تثمين احتياطاتها من الفوسفات
والغاز الطبيعي من خلال خلق صناعة تحويلية مهيكلة وخالقة للثروة حيث ستصبح احد اكبر الدول المصدرة للأسمدة".
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وفي هذا الإطار، كشف ال وزير أن هذا المركب سيسمح بتصدير قرابة 2 مليار دولار سنويا من الأسمدة وهو ما سيضمن
عائدات من العملة الصعبة تقدر ب 1،5 إلى 2 مليار دولار في السنة.
وفي رده على سؤال آخر حول مشروع المنطقة الصناعية لعين وسارة بالجلفة، أوضح الوزير أن أشغال الانجاز متوقفة
حاليا بسبب اعتراض بعض المواطنين على المشروع.
و أكد الوزير أن "هذه القضية هي الآن محل معالجة لدى السلطات المعنية" مجددا حرص الوزارة على استكماله "في
اقرب الآجال".
وتبلغ مساحة هذه المنطقة ب 400 هكتار خصص لإنجازها غلاف مالي ب 10 مليار دج، حسب الوزير.
يذكر أن البرنامج الوطني لإنجاز المناطق الصناعية الذي جاء تنفيذا للقرار الصادر عن المجلس الوطني للاستثمار في 24
مارس 2016 يتضمن انجاز 30 منطقة صناعية تم توسيعها لاحقا إلى 50 منطقة -بناء على طلبات الولاة- بمساحة
إجمالية تقدر ب 12 الف هكتار موزعة على 39 ولاية.
الطبعة ال 3 من الصالون الدولي للتكوين ومهن المستقبل ينظم ابتداء من 24 سبتمبر
المقبل)الإذاعة الوطنية(
تنطلق في ال 24 سبتمبر المقبل فعاليات الطبعة الثالثة من الصالون الدولي للتكوين ومهن المستقبل، للكفاءة والتحكم
التكنولوجي بقصر المعرض بالصنوبر البحري بالعاصمة.
ويشرف على تنظيم هذه التظاهرة الاقتصادية صان فلاور للاتصال.وستكون فرصة للمهنيين للاستفادة من خبرات
الأخصائيين في هذا المجال على مدى 4 أيام.
ويستمر المعرض إلى غاية ال 27 من سبتمبر.
بنوك ومالية/تأمينات
الخدمة أطلقتها المؤسسة رسميا الخميس الماض ي
هكذا يتم تحويل الأموال بين الحسابات دون سحبها في بريد الجزائر )الشروق أونلاين(
أطلقت مؤسسة بريد الجزائر الخميس الماض ي رسميا خدمة تحويل الأموال من حساب إلى حساب آخر دون سحب
الرصيد المالي أو ما يعرف بتحويل compte à compte والذي سيكون متاحا على مستوى الشبابيك وعبر الموزعات الآلية
للأوراق النقدية وحتى عبر تطبيق على الهاتف الذكي .
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وفي السياق، أفادت مؤسسة بريد الجزائر في بيان تلقت الشروق نسخة منه بأن هذه الخدمة أطلقت بمناسبة زيارة
وزيرة القطاع هدى إيمان فرعون إلى ولاية بسكرة نهاية الأسبوع الماض ي .
ووفق البيان ذاته، فإن العملية تتم من وخلال تحويل أموال من حساب جاري بريدي نحو حساب آخر وتتم بصفة
آنية دون الحاجة لسحب الأموال نقدا، مشيرا إلى أن العملية تم وضع سقف يومي لها .
ويمكن الاستفادة من هذه العملية من خلال التطبيق الذكي لبريد الجزائر “ بريدي موب”ØŒ وقريبا ستكون متاحة عبر
الموزعات الآلية للأوراق النقدية ”GAB” وأيضا على مستوى الخدمات المالية على الخط لبريد الجزائر .
ويتم التحويل لكل زبون يتوفر على البطاقة الذهبية لبريد الجزائر من خلال ملء استمارة معلومات ويتم التحويل في
الوقت الآني ويحصل الزبون بموجبه على وصل تحويل .
ويهدف الإجراء لتنويع الخدمات المالية لبريد الجزائر والتقليل من استعمال أموال السوق الموازية أي ما يعرف ب”الشكارة
” بشكل آمن وفوري حسب البيان .
ولفت بريد الجزائر إلى أنه سجل ما يقارب 14 مليون علمية تحويل للأموال نقدا عبر مكاتبه وهذا خلال الأشهر الثمانية
الأ ولى من السنة بقيمة 2.5 مليار دينار أي 250 مليار سنتيم .
يوسفي : الجزائر ستصبح أحد أكبر البلدان المصدرة للأسمدة بعد دخول مركب الفوسفات حيز
الخدمة )الإذاعة الوطنية(
كشف وزير الصناعة والمناجم يوسف يوسفي هذا الخميس أن الجزائر ستكون أحد أكبر البلدان المصدرة للأسمدة بعد
دخول مركب الفوسفات الجزائري الصيني حيز الخدمة في 2022 .
وأوضح الوزير في رده على سؤال شفوي بالمجلس الشعبي الوطني أن "قيمة الاستثمار الإجمالي لهذا المشروع المتكامل
تقدر بحوالي 6 ملاييردولار مبرزا أن الهدف هو استغلال الفوسفات المستخرج من حقل بلاد الحدبة بولاية ت

Revue Presse 16 septembre 2018 Publié le 16/09/2018 à 10:10

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Dimanche 16 septembre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Haddad: l'entreprise privée, véritable moteur de création de richesse et d'emplois (APS) ........................................................................................................................... 3
ï‚· Un rencontre à Paris pour "casser" les idées reçues sur la réalité économique de l'Algérie (APS) ............................................................................................................ 4
ï‚· Ali Haddad, à propos de l’entreprise privée: «Un moteur de création de richesse et d’emploi» (Le Temps d’Algérie) ................................................................................ 5
ï‚· RENCONTRE À PARIS SUR LA RÉALITÉ ÉCONOMIQUE DE L'ALGÉRIE : Le FCE en opération "séduction" (L’Expression) ............................................................ 6
ï‚· FRANCE: HADDAD EXPOSE LES ATOUTS DE L’ALGÉRIE (Maghreb Emergent) .................................................................................................................... 8
ï‚· FCE :Ali Haddad en France pour attirer des investisseurs (Ouest Tribune) ............... 9
ï‚· Proposition de fonds supplémentaires au titre du PLF 2019 pour le parachèvement de certains projets (APS) .......................................................................................... 10
ï‚· Lancement de l’exportation de 35 pc de carburant vers les pays africains en début 2023 (APS) ................................................................................................................ 13
ï‚· MOHAMED MEBARKI, MINISTRE DE LA FORMATION ET DE L'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, À L'EXPRESSION : "Notre challenge est l'excellence" (L’Expression) ................................................................................ 14
ï‚· Autoroute Est-ouest: le système de péage ne sera pas lancé dans l'immédiat (APS) 18
ï‚· Projet du Complexe du phosphate: un investissement de 6 milliards de dollars (APS) ................................................................................................................................... 19
ï‚· Agriculture: Des actions d'intervention pour la régulation du marché de l'ail (APS) ................................................................................................................................... 20
ï‚· FAO: PRÈS DE 3 MILLIONS D’ALGÉRIENS SOUS-ALIMENTÉS EN 2017 (Maghreb Emergent) ................................................................................................. 21
ï‚· Sonatrach va procéder au lobbying pour vendre son image aux entreprises américaines (Maghreb Emergent) ............................................................................. 21
ï‚· Industrie pétrochimique : De nouvelles installations en projet (El Watan) .............. 22
ï‚· Le pétrole finit sans direction mais avance en fin de semaine (APS) ....................... 23
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 24
ï‚· LA LOI 51/49 NE POSE PAS DE PROBLÈMES POUR AXA (Maghreb Emergent) ................................................................................................................................... 24
ï‚· Résilience et fragilité des pays africains: la BAD met au point un nouvel outil d’évaluation (APS) .................................................................................................... 25
Commerce ....................................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Coopération ......................................................................................................................................................... 27
ï‚· L’Algérie et les USA conviennent d’examiner l’opportunité d’un partenariat commercial en Afrique (APS) .................................................................................. 27
ï‚· Algérie-Allemagne: Les relations économiques en quête d'un nouvel élan (APS) .. 28
ï‚· Raouya s’entretient sur la coopération algéro-américaine avec Desrocher (APS) ... 29
ï‚· Les ministres africains de l'agriculture plaident pour davantage d'investissement (APS) ......................................................................................................................... 30
Veille ..................................................................................................................................................................... 31
ï‚· L'Algérie invitée d'honneur de la Foire Internationale de Flandre (APS) ................ 32
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A la une
Haddad: l'entreprise privée, véritable moteur de création de richesse et d'emplois (APS)
L'entreprise privée en Algérie est devenue un véritables moteur de création de richesse et d'emplois, a affirmé jeudi à Paris le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Ali Haddad.
"Sur les 11 millions de personnes en activité en Algérie, 7 millions, c'est-à-dire plus de 63 %, sont employées par les entreprises privées", a ajouté président du FCE lors d'une intervention à une rencontre sur les nouvelles dynamiques entrepreneuriales en Algérie, organisée par le groupe Les Echos – Le Parisien, soulignant par ailleurs que durant les 20 dernières années, l'Algérie a consenti des efforts "importants" en matière d'équipements et d'infrastructures publics.
Citant les différentes réalisations, Ali Haddad a précisé que les infrastructures récentes "permettent l'accessibilité et l'attractivité des différentes régions et favorise, de fait, les nouveaux investissements".
En ce qui concerne, le partenariat algéro-français, le président du FCE a estimé que la coopération "doit transcender l'aspect commercial et favoriser l'investissement productif, le transfert de technologie et de savoir-faire et la réalisation de pôles de compétitivité et de centres d'excellence", relevant que la réussite des entreprises installées en Algérie "dénote de la portée du marché algérien".
"L'Algérie (…) est un pays en mouvement et cette transformation est porteuse d'opportunités et d'ambitions multiples", a-t-il conclu.
Pour sa part, le vice-président du patronat français le Medef, Fabrice Le Saché, a souligné que la France et l'Algérie "ont une relation forte", rappelant que son pays est le second fournisseur de l'Algérie (7000 entreprises exportatrices).
"Notre vision est celle d'un partenariat économique de long terme", a-t-il dit, expliquant que c'est une réalité économique "qui signifie l'investissement, la constance, le partage d'expertise, la formation, la structuration de projets dans les territoires, la pénétration de marchés par des liens forts de confiance avec les clients".
Il a appelé, dans ce contexte, les entrepreneurs français à "améliorer" la connexion avec leurs homologues algériens.
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"Se connaître est la première étape d'une relation d'affaires. Les Liens humains sont les cordages des relations économiques", a-t-il dit.
Un rencontre à Paris pour "casser" les idées reçues sur la réalité économique de l'Algérie (APS)
Une rencontre s'est tenue jeudi au siège du groupe médiatique Les Echos – Le Parisien, afin de "casser" les idées reçues en France sur la réalité économique de l'Algérie et de lever toutes les méconnaissances du côté français de cette réalité.
"Algérie, les nouvelles dynamiques entrepreneuriales" a permis le temps d'une matinée de croiser les informations et les regards sur ce qui se passe réellement dans la sphère économique algérienne en pleine transformation, de l'avis de nombreux intervenants.
"Le développement de l'Algérie est une réalité encore méconnue de ce côté-ci de la Méditerranée. Pourtant, le pays et tout particulièrement son économie privée est en mouvement", a-t-on expliqué du côté des organisateurs.
Cette rencontre, organisée en partenariat avec le Forum des chefs d'entreprises (FCE) qui a fait déplacer une délégation importante conduite par son président, Ali Haddad.
Dans son intervention devant un nombre d'opérateurs, journalistes, économistes et l'ambassadeur d'Algérie en France, Abdelkader Mesdoua, le président du FCE a expliqué que la thématique de la rencontre est "appropriée" au contexte actuel de l'économie algérienne permettant la valorisation de son "immense" territoire et la construction d'un socle "solide" sur lequel "s'appuient les réformes de deuxième génération engagées".
Il a indiqué que, dans ce contexte, l'entreprise privée est devenue une "véritable" moteur de création de richesse et d'emplois.
Pour sa part, l'économiste Olivier Pastré, professeur d'économie à l'université de Paris VIII, président de la banque d'affaires IM Bank et membre du Cercle des économistes, a évoqué les enjeux que l'Algérie devra y faire face citant entre autres celui de la diversification de l'économie.
5
"Aucune économie ne peut se développer sans diversification", a-t-il dit, recommandant à l'Algérie de sortir de la mono-industrie et aller vers davantage de diversification.
Il a insisté sur le développement des nouvelles technologies dans l'économie pour "éviter les intermédiaires" pour lesquels, a-t-il affirmé, "on est tous dépendants".
Il a ajouté que l'Algérie doit inscrire, dans ses perspectives économiques, l'entreprise locale en adoptant une approche "botomup" qui se base sur la microéconomie.
Deux panels différents ont examiné comment l'Algérie favorise un système permettant le développement et l'implantation des entreprises du système privé et les nouveaux métiers de l'économie de demain.
C'est dans ce cadre que la vice-présidente du FCE, Nacéra Haddad, a recommandé aux entrepreneurs français de "regarder l'Algérie avec ses réalités et ses potentialités".
Ahmed Tibaoui, vice-président du FCE et DG de World Trade Center, est allé dans le même sens en soulignant, chiffres à l'appui, que les partenaires français "doivent comprendre qu'il y a un véritable changement en Algérie".
"La crise du marché pétrolier dans le monde a été bénéfique pour l'Algérie afin qu'elle dépasse l'économie de rente", précisant qu'il existe actuellement un contexte "favorable" à l'investissement et au co-développement, malgré les difficultés qui "peuvent être dépassées".
Pour leur part, les opérateurs français, déjà installés en Algérie, comme Jullien Salas, DGA de CIS, spécialisé dans la gestion de bases-vie en milieux extrêmes, ont relevé la qualité de la main-d'oeuvre algérienne soulignant que le "terreau est fertile".
"L'économie algérienne est diversifiée et jouit de compétences", a témoigné de son côté Jean-Philippe Duval, Associé en charge de l'Advisory pour l'Afrique francophone chez le cabinet d'audit PwC.
Ali Haddad, à propos de l’entreprise privée: «Un moteur de création de richesse et d’emploi» (Le Temps d’Algérie)
L’entreprise privée en Algérie est devenue un véritable moteur de création de richesse et d’emploi, a affirmé, à Paris, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad. «Sur les 11 millions de personnes en activité en Algérie, 7 millions, c’est-à-dire plus de 63 %, sont employées par les entreprises privées», a ajouté président du FCE, lors d’une intervention à une rencontre sur les nouvelles dynamiques entrepreneuriales en Algérie, organisée par le groupe Les Echos – Le Parisien, soulignant par ailleurs que durant les 20 dernières années, l’Algérie a consenti des efforts «importants» en matière d’équipements et d’infrastructures publics.
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Citant les différentes réalisations, Ali Haddad a précisé que les infrastructures récentes «permettent l’accessibilité et l’attractivité des différentes régions, et favorisent, de fait, les nouveaux investissements». En ce qui concerne le partenariat algéro-français, le président du FCE a estimé que la coopération «doit transcender l’aspect commercial et favoriser l’investissement productif, le transfert de technologie et de savoir-faire, et la réalisation de pôles de compétitivité et de centres d’excellence», relevant que la réussite des entreprises installées en Algérie «dénote de la portée du marché algérien». «L’Algérie (…) est un pays en mouvement, et cette transformation est porteuse d’opportunités et d’ambitions multiples», a-t-il conclu.
Pour sa part, le vice-président du patronat français, le Medef, Fabrice Le Saché, a souligné que la France et l’Algérie «ont une relation forte», rappelant que son pays est le second fournisseur de l’Algérie (7.000 entreprises exportatrices). «Notre vision est celle d’un partenariat économique de long terme», a-t-il dit, expliquant que c’est une réalité économique «qui signifie l’investissement, la constance, le partage d’expertise, la formation, la structuration de projets dans les territoires, la pénétration de marchés, par des liens forts de confiance avec les clients». Il a appelé, dans ce contexte, les entrepreneurs français à «améliorer» la connexion avec leurs homologues algériens. «Se connaître est la première étape d’une relation d’affaires. Les Liens humains sont les cordages des relations économiques», a-t-il dit.
RENCONTRE À PARIS SUR LA RÉALITÉ ÉCONOMIQUE DE L'ALGÉRIE : Le FCE en opération "séduction" (L’Expression)
L'organisation patronale présidée par Ali Haddad a réussi son coup avec ce grandiose événement qui a fait la promotion du marché algérien et a surtout encouragé les investisseurs européens à tenter le pari du «made in bladi»...
Le FCE fait les yeux doux aux investisseurs étrangers! La plus grande organisation patronale du pays aspire à nouer de grands partenariats avec ses homologues occidentaux. Pour ce faire, il compte «casser» les idées reçues sur la réalité économique de l'Algérie. Ainsi, après son partenariat «stratégique» avec le prestigieux journal américain The Washington Post, il a organisé, jeudi dernier, une rencontre économique au non moins prestigieux groupe médiatique «Les Echos -Le Parisien». Cette rencontre qui porte le nom très évocateur de «Algérie, les nouvelles dynamiques entrepreneuriales» a permis de croiser les informations et les regards sur ce qui se passe réellement dans la sphère économique algérienne en pleine transformation, de l'avis de nombreux intervenants. «Le développement de l'Algérie est une réalité encore méconnue de ce côté-ci de la Méditerranée. Pourtant, le pays, et tout particulièrement son
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économie privée, est en mouvement», ont expliqué les organisateurs. Cette rencontre a été organisée en partenariat avec le Forum des chefs d'entreprise (FCE) qui a fait déplacer une délégation importante conduite par son président, Ali Haddad.
Le président du FCE a rappelé, à cette occasion, le rôle de «booster» économique du privé en Algérie. «L'entreprise privée en Algérie est devenue un véritable moteur de création de richesse et d'emplois», a-t-il affirmé pour signifier la libéralisation de l'activité économique par l'État algérien. Une façon de dire qu'on est loin de l'époque du monopole total de l'État. «Sur les 11 millions de personnes en activité en Algérie, 7 millions, c'est-à-dire plus de 63%, sont employés par les entreprises privées», a-t-il précisé. Néanmoins, Ali Haddad a tenu à mettre en avant les efforts consentis par l'Algérie durant les 20 dernières années, en matière d'équipements et d'infrastructures publics. Citant les différentes réalisations, Ali Haddad a précisé que les infrastructures récentes «permettent l'accessibilité et l'attractivité des différentes régions et favorisent, de fait, les nouveaux investissements». Il a dans ce sens mis en avant la réussite des entreprises étrangères, notamment françaises, installées en Algérie. «Cela dénote de la portée du marché algérien», a-t-il soutenu. «L'Algérie (..) est un pays en mouvement et cette transformation est porteuse d'opportunités et d'ambitions multiples», a-t-il mis en avant devant une pléiade d'experts et d'entrepreneurs français. L'ambassadeur d'Algérie en France, Abdelkader Mesdoua a fait la même «promotion» de l'économie algérienne et les opportunités qu'elle présente aux investisseurs étrangers. Il rappelle dans ce contexte ce qu'il qualifie de réformes de deuxième génération qui ont été engagées par le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Le vice-président du patronat français le Medef, Fabrice Le Saché, a quant à lui, souligné la vision d'un partenariat économique de long terme qu'ont les entreprises françaises qui veulent investir en Algérie. «C'est une réalité économique qui signifie l'investissement, la constance, le partage d'expertise, la formation, la structuration de projets dans les territoires, la pénétration de marchés par des liens forts de confiance avec les clients», a-t-il soutenu. Il a appelé, dans ce contexte, les entrepreneurs français à «améliorer» la connexion avec leurs homologues algériens. «Se connaître est la première étape d'une relation d'affaires. Les Liens humains sont les cordages des relations économiques», a-t-il dit. Les opérateurs français, déjà installés en Algérie, comme Jullien Salas, DGA de CIS, spécialisé dans la gestion de bases-vie en milieux extrêmes, ont eux relevé la qualité de la main-d'oeuvre algérienne. Cela avant de laisser place à la tenue de deux panels qui ont examiné comment l'Algérie favorise un système permettant le développement et l'implantation des entreprises du secteur privé et les nouveaux métiers de l'économie de demain. C'est dans ce cadre que la vice-présidente du FCE, Nacéra Haddad, a recommandé aux entrepreneurs français de «regarder l'Algérie avec ses réalités et ses potentialités». Ahmed Tibaoui, vice-président du FCE et DG de World Trade Center, est allé dans le même sens en soulignant, chiffres à l'appui, que les partenaires français «doivent comprendre qu'il y a un véritable
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changement en Algérie». «La crise du marché pétrolier dans le monde a été bénéfique pour l'Algérie afin qu'elle dépasse l'économie de rente», précisant qu'il existe actuellement un contexte «favorable» à l'investissement et au codéveloppement, malgré les difficultés qui «peuvent être dépassées». Le temps d'une matinée parisienne, le FCE a donc cassé la baraque, brisant au passage des préjugés sur une économie en plein boom...
FRANCE: HADDAD EXPOSE LES ATOUTS DE L’ALGÉRIE (Maghreb Emergent)
Sur les 11 millions de personnes en activité en Algérie, 7 millions, soit plus de 63%, sont employées par les entreprises privées.
C’est en effet, ce qu’a indiqué Ali Haddad president du Forum des chefs d’entreprises (FCE),lors de son discours à l’occasion de Journée sur « les nouvelles dynamiques entrepreneuriales », organisée à Paris. Ainsi, il tient à rassurer les hommes d’affaires français en disant que “L’entreprise privée est devenue un véritable moteur de création de richesse et d’emplois.”, tandis que “Le secteur public, administration et entreprises, emploie 4 millions de personnes.” “La mue des économies de la région va s’appuyer sur le secteur privé, les Etats ne disposant plus des ressources nécessaires pour assurer la croissance économique.”, souligne le président du FCE.
Ali Haddad, qui a exposé les atouts géographique, administrative, naturelle de l’Algérie, a estimé que les opportunités ne manquent pas pour les entreprises françaises et algériennes dans le cadre de partenariats de coproduction et de colocalisation.
Toutefois, avance Ali Haddad, “la coopération entre nos entreprises doit transcender l’aspect commercial et favoriser l’investissement productif, le transfert de technologie et de savoir-faire et la réalisation de pôles de compétitivité et de centres d’excellence.”. Il rappellera également deux créneaux intéressants de partenariat qui restent d’actualité. Il s’agit en premier de créer une communauté économique franco-algérienne dans le secteur des énergies renouvelables et aussi la
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mise en place un véritable écosystème de l’innovation entre nos deux pays.
La réussite des entreprises françaises, selon le patron des patrons, déjà installées en Algérie, dénote de la portée du marché algérien. C’est là de Renault, Lafarge-Holcim, ENGIE, CMA-CGM, BNP, Société Générale, Total, Schneider-Electric, et les acteurs de l’agro-alimentaire et des services ne s’y sont pas trompés. Elles y réalisent de très bonnes affaires.
FCE :Ali Haddad en France pour attirer des investisseurs (Ouest Tribune)
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) a organisé en collaboration avec Les Echos, jeudi à Paris, une matinée-débat sur: «Les nouvelles dynamiques entrepreneuriales algériennes».
Intervenant lors de cette journée, le président du FCE Ali Haddad, a estimé que l’Algérie vit un moment déterminant, une mutation de son modèle économique a été engagée par les plus hautes autorités du pays. «Il est important de rappeler que l’Algérie ne part pas de rien. Elle dispose de nombreux atouts.», a annoncé Ali Haddad devant un parterre d’hommes d’affaires.
En présentant le potentiel du secteur privé en Algérie, le patron des patrons a indiqué que «l’entreprise privée est devenue un véritable moteur de création de richesse et d’emplois. Sur les 11 millions de personnes en activité en Algérie, 7 millions, c’est-à-dire plus de 63%, sont employées par les entreprises privées. Le secteur public, administration et entreprises, emploie 4 millions de personnes.»
Par ailleurs, continue Ali Haddad, l’Algérie est l’un des rares pays du Continent à disposer de plusieurs milliers de kilomètres de fibre optique. La route Transsaharienne, longue de 2000 km qui relie Alger à Tamanrasset, sera totalement équipée en fibre optique. Le programme de développement des énergies renouvelables prévoit une puissance totale installée de 22000 MW d’ici à 2030.
En effet, durant ces vingt dernières années, notre pays a consenti des efforts importants en matière d’équipements et d’infrastructures publics. «Et aujourd’hui, le territoire dispose d’un tissu remarquable en réseaux d’électricité, en voies de transport et en moyens de communication.
Ces infrastructures récentes permettent l’accessibilité et l’attractivité des différentes régions et favorise, de fait, les nouveaux investissements.», expose M. Haddad les atouts de l’Algérie. Il a rappelé aussi, les premières conclusions de la Banque Mondiale présentées lors de la visite officielle du Vice-président pour la région MENA, la semaine dernière à Alger. Les échanges ont porté sur la Vision 2035 de la Banque mondiale pour la région et sur les principales opportunités qu’offre l’Algérie. A l’issue de ces rencontres, l’institution a salué les réformes et la direction prises par l’Algérie.
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Pour le président du FCE, son organisation, conscient de l’importance des startups en matière d’innovation, vient d’ailleurs de créer son premier incubateur sur le modèle de la co-création. «Enfin, la mue des économies de la région, va s’appuyer sur le secteur privé, les Etats ne disposant plus des ressources nécessaires pour assurer la croissance économique», indique l’intervenant qui rappelle que c’est cette dynamique d’émergence de l’entreprise conjuguée aux évolutions profondes que sont également en train de connaître nos grandes sociétés publiques, à l’image de la Sonatrach ou la Sonelgaz, qui va façonner l’Algérie de demain, l’Algérie de l’après-pétrole.
Favoriser les partenariats de coproduction et de colocalisation
Les opportunités ne manquent pas pour les entreprises françaises et algériennes dans le cadre de partenariats de coproduction et de colocalisation, rassure Haddad qui estime que la coopération entre nos entreprises doit transcender l’aspect commercial et favoriser l’investissement productif, le transfert de technologie et de savoir-faire et la réalisation de pôles de compétitivité et de centres d’excellence. «Nous avions identifié avec le Président Emmanuel Macron du temps où il était candidat à la présidentielle deux créneaux intéressants de partenariat qui restent d’actualité: Le premier consiste à créer une communauté économique franco-algérienne dans le secteur des énergies renouvelables. Cette idée mérite, selon moi, d’être concrétisée et même d’être élargie à d’autres secteurs. Le deuxième vise à mettre en place un véritable écosystème de l’innovation entre nos deux pays» souligne M. Haddad. La réussite des entreprises françaises, déjà installées en Algérie, dénote de la portée du marché algérien. C’est là de Renault, Lafarge-Holcim, ENGIE, CMA-CGM, BNP, Société Générale, Total, Schneider-Electric, et les acteurs de l’agro-alimentaire et des services ne s’y sont pas trompés. Elles y réalisent de très bonnes affaires.
L’Algérie qui est, pour les entreprises, notamment françaises, la «Porte de l’Afrique», est un pays en mouvement et cette transformation est porteuse d’opportunités et d’ambitions multiples. Nous nous projetons dans le futur et c’est l’Algérie de 2030 que nous sommes en train de façonner dès aujourd’hui, conclut le patron des patrons.
Proposition de fonds supplémentaires au titre du PLF 2019 pour le parachèvement de certains projets (APS)
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Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane a affirmé, jeudi à l'Assemblée populaire nationale (APN), qu'une proposition avait été soumise à l'effet d'affecter des fonds supplémentaires à son secteur pour le parachèvement de certains projets, et ce dans le cadre du Projet de loi de finances (PLF-2019).
"Des propositions ont été soumises, mais il faut attendre l'examen du PLF 2019 par plusieurs instances gouvernementales et parlementaires (Conseil de gouvernement, Conseil des ministres, puis Parlement), avant de les trancher", a indiqué M. Zaalane qui répondait à la presse concernant l'opération de réévaluation de certains projets du secteur au titre du PLF 2019.
Pour ce qui est du montant global proposé par le secteur en vue de financer la réalisation de certains projets, le ministre a indiqué que ce montant "peut être revu à la baisse ou à la hausse. Ce sont des choses qui sont en phase d'accord de principe et les prochains programmes seront abordés dans le cadre des travaux d'arbitrage avec le ministère des Finances et la Direction générale du budget".
Répondant aux questions des députés lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, présidée par le vice-président de l'Assemblée, le ministre a cité certains projets auxquels des enveloppes supplémentaires ont été proposées pour leur réalisation dans le cadre du PLF 2019. Il s'agit, poursuit le ministre, du parachèvement du projet de réalisation de la pénétrante autoroutière de Djen Djen et de la pénétrante qui reliera le port de Bejaïa à l'autoroute Est-Ouest.
En réponse à une question relative au retard accusé dans la réalisation de la pénétrante autoroutière de Djen Djen-El Eulma, aux mesures prises par les services du ministère des Travaux Publics et des Transports, en vue de remédier aux différents problèmes auxquels ce projet stratégique fait face, ainsi qu'aux délais de réception du 1er tronçon, le ministre a fait état d'une proposition d'affectation d'une enveloppe budgétaire supplémentaire à ce projet dont le coût s'élève à 8 milliards de DA, et ce, dans le cadre du PLF 2019.
Dans le même contexte, M. Zaalane a rappelé l'importance de cette pénétrante autoroutière longue de 110 km, qui est parmi 13 pénétrantes autoroutières vers l'autoroute et qui parcourent trois wilayas, Jijel, Mila et Sétif.
Dans ce cadre, le ministre a rappelé les différents obstacles liés à ce projet, dont ceux inhérents au relief accidenté de la région, au glissement de terrain, au recensement de plus de 300 obstacles liés aux réseaux d'alimentation en eaux et en gaz, l'opposition des habitants à l'ouverture d'un couloir en raison de l'existence de 460 maisons, la rareté des carrières répondant aux standards, ainsi que le problème du non-recouvrement à terme des créances des entreprises de réalisation en raison de la situation financière du pays pendant cette période.
Le ministre a également cité le problème de la rareté de l'acier en 2017, qui a empêché la réalisation des ouvrages d'art qui représentent 15% de la route.
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S'agissant des mesures prises pour accélérer la cadence des travaux, M. Zaalane a rappelé sa visite fin juillet dans cette région, laquelle a permis d'examiner la situation, d'aplanir les obstacles et de démolir plus de 300 habitations, ce qui a permis de libérer 95% de l'espace de l'itinéraire, payer les redevances des entreprises et résoudre le problème de sécurité relatif à l'accompagnement des étrangers et autres mesures.
Il a également été procédé à la délimitation des tronçons prioritaires à livrer, précisant que le parachèvement du projet est prévu vers la fin du premier trimestre de 2020.
En réponse à une autre question relative au retard accusé dans certains projets entrepris à Bejaia, dont la rocade reliant le port de la ville à l'autoroute Est-ouest et l'extension du port, le ministre a apporté des précisions sur le déroulement des travaux.
A ce propos, M. Zaalane a précisé que la voie en question est considérée comme la seconde pénétrante autoroutière de par sa longueur atteignant les 100 km, et que l'état d'avancement de ses travaux était de 75%, sa livraison étant prévue vers la fin 2019.
Le ministre a indiqué que les deux parties de la route (52%) avaient été livrées l'année dernière, tandis que les travaux de le troisième tronçon qui s'étend de Sidi Aïch à Ighzer Amokrane et la pénétrante d’Amizour sur un 26km, avait atteint 75%. La réalisation de ce tronçon, a-t-il poursuivi, nécessite la réalisation de 18 infrastructures, car situé dans une zone montagneuse à relief accidenté requérant un tunnel de 166m de longueur et dont les travaux ont atteint 64%.
Le premier responsable du secteur a, par ailleurs, passé en revue les différents obstacles qui ont entravé l'avancement de la réalisation de ce tronçon notamment à la commune de Timezrit où "nombre de citoyens ont réclamé un remboursement alors qu'ils n'ouvrent pas droit", car n'étant pas concernés par l'expropriation dans le cadre de l'intérêt général.
Ces contestations, poursuit le ministre, ont fini par entraver l’opération d’approvisionnement en graviers, faisant savoir que le projet en question nécessite 150.000 tonnes/mois alors qu’on en livre 20.000 tonnes, mais rassurant que des mesures ont été prises afin de lever tous ces obstacles.
M. Zaalane a souligné, également, le lancement des travaux de réalisation du quatrième tronçon au niveau d'Amizour (Port de Bejaia) sur une distance de 120 km à partir du quatrième trimestre de 2018, précisant "qu'une enveloppe financière supplémentaire a été proposée dans le cadre du PLF-2019, estimée à 10 milliards de dinars pour réévaluer le projet".
S'agissant des travaux d'extension au niveau du port, le ministre des Travaux publics et des transports a fait savoir que "l’étude de ce projet est prête depuis afin d’aboutir à une meilleure conception avec un coût de 70 milliards de dinars, insistant sur la nécessité d'inculquer la culture du financement par les recettes des ports et ne pas compter sur le trésor de l'Etat".
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Lancement de l’exportation de 35 pc de carburant vers les pays africains en début 2023 (APS)
Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a annoncé, jeudi à Saida, que l’Algérie exportera 35 pc de la production du carburant local vers les pays africains en début 2023.
Animant une conférence de presse dans le cadre de la visite de travail dans la wilaya, M. Guitouni a déclaré que l’Algérie procédera en début 2023 à l'exportation d'un taux de 35 pc de carburant vers les pays africains. Le ministre a souligné, dans ce sens, que le pays se dirige vers l’autosuffisance en carburant, signalant la production au niveau local de 11,5 millions de tonnes de carburant.
Mustapha Guitouni a indiqué que l’Algérie enregistré un déficit en carburant estimé à 3,5 millions de tonnes par an estimé à une valeur de 2 milliards de dollars US, affirmant que ce déficit sera rattrapé au mois de décembre prochain.
Par ailleurs, le ministre a annoncé la déplacement prochain des stations de stockage de Sirgaz hors des viles à travers les différentes wilayas du pays. Un programme a été élaboré dans ce sens et sera mis en exécution dans les brefs, a-t-il fait savoir, ajoutant qu’un accord a été convenu avec les autorités locales dans chaque wilaya en vue de fournir des assiettes à l’extérieur du tissu urbain pour abriter les stations Sirgaz.
D'autre part, M. Guitouni a souligné que l'utilisation de sirgaz au lieu du carburant ne suscite pas l’inquiétude des automobilistes, signalant que 270.000 véhicules fonctionnent au Sirgaz et qu'aucun accident n'a été enregistré.
En inaugurant le centre de transfert de l’énergie des véhicules au centre ville de Saida, le ministre a insisté sur la formation des jeunes dans ce domaine en vue de générer des emplois nouveaux.
En présidant une rencontre avec la société civile et les opérateurs économiques locaux au siège de la wilaya, M. Guitouni a salué les efforts colossaux fournis par l’Etat, depuis l'investiture du président Abdelaziz Bouteflika, en matière de couverture du territoire national en électricité et gaz naturel.
Dans ce cadre, il a indiqué que le taux de raccordement au réseau d’électricité a atteint 99 pc, alors que celui au réseau de gaz naturel 60 pc à travers le pays.
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Le ministre a procédé, lors de sa visite dans la wilaya de Saida, à la mise en service du réseau de distribution de gaz au profit de 151 foyers à la nouvelle ville de Tifrit dans la commune d'Ain Soltane, ainsi que la station service Naftal dans la localité de Sid El Hadj Abdelkrim dans la ville de Saida.
MOHAMED MEBARKI, MINISTRE DE LA FORMATION ET DE L'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, À L'EXPRESSION : "Notre challenge est l'excellence" (L’Expression)
La nouvelle rentrée de la formation et de l'enseignement professionnels est imminente, pour ce faire, le ministre du secteur, Mohamed Mebarki, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour situer les véritables enjeux du secteur. Il s'agit pour lui, d'allier la qualité de la formation et de l'enseignement professionnels avec l'environnement économique. C'est le défi qui va de pair, à savoir formation et employabilité. Le challenge réside dans cette stratégie, selon le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
L'Expression: Peut-on connaître les caractéristiques de la rentrée 2018? Mohamed Mebarki: Je voudrais d'abord dire que la rentrée constitue un moment opportun, pour traduire sur le terrain, les politiques et stratégies du gouvernement, visant à l'amélioration de la qualité de la formation, à l'adéquation de la formation avec les besoins en ressources humaines qualifiées, et à l'adaptation à l'emploi. Il s'agira, donc, pour cette année de poursuivre les réformes engagées dans les domaines de la pédagogie, de l'enrichissement de la nomenclature des spécialités, de la formation des formateurs et de l'actualisation de leurs compétences, de la rénovation des équipements technico-pédagogiques, ou encore de poursuivre l'amélioration de la gestion et de la gouvernance des établissements. Nous poursuivrons, aussi, la politique de promotion du partenariat avec l'entreprise économique, et de façon plus générale, avec notre environnement socio-économique. Egalement, l'autre caractéristique de cette rentrée c'est la mise en oeuvre de beaucoup d'avancées, traduites par l'élaboration, en 2018, de plusieurs textes législatifs et réglementaires. Je citerais: la loi sur l'apprentissage qui a été adoptée en 2018 et qui confirme que la promotion de l'apprentissage constitue un objectif majeur pour le système de formation professionnelle, parce que ce mode répond, mieux, aux besoins de l'entreprise économique et facilite
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l'employabilité des jeunes formés, la révision du décret organisant les établissements privés, qui amènera ces établissements à mieux se développer dans le cadre des normes pédagogiques et techniques admises et contenues dans les cahiers des charges De plus, les nouvelles dispositions feront bénéficier les établissements privés de l'aide et de l'assistance du secteur public de la formation, en particulier dans l'ingénierie pédagogique. L'édition d'une nouvelle nomenclature des filières et des spécialités, la révision du décret portant conseil de partenariat, qui contribuera au développement du partenariat avec l'environnement socio-économique. Le conseil a été renouvelé et est déjà fonctionnel, et les commissions de wilaya seront dynamisées, selon les nouvelles orientations. Il est à noter, aussi, parmi les avancées de 2018, la création du système de validation des acquis de l'expérience, qu'il faut promouvoir et mettre en place rapidement, en attendant le texte, à portée plus large, sur la formation professionnelle continue des travailleurs. Sur un autre plan, l'importance de l'offre de formation constitue une des caractéristiques de cette rentrée. L'effort de tous a permis la mobilisation de quelque 400.000 postes de formation pour la session de septembre 2018, donc, en progression par rapport à la rentrée de septembre 2017. Ce chiffre peut augmenter, en cas de nécessité, en faisant appel aux possibilités que peut encore offrir l'apprentissage. Sanctionnées par des diplômes d'Etat, 110 spécialités visent l'obtention d'un certificat de qualification professionnelle, 118.000 postes de formation pour les différents dispositifs et au profit des différentes catégories sociales, comme les cours du soir, l'alphabétisation qualification, la femme au foyer, etc. 17.000 postes de formation pour les catégories particulières, handicapés physiques et en milieu carcéral.
En termes de moyens, la rentrée de la session de septembre 2018 s'inscrit dans la continuité des efforts consentis par le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels, pour améliorer les conditions d'accueil de tous les inscrits:1295 établissements, dont 40 nouveaux, accueilleront les stagiaires, Plus de 28.000 enseignants et formateurs sont mobilisés, ainsi qu'une opération de recrutement de 2000 formateurs, est lancée. 213 équipements technico-pédagogiques sont en cours de réception ou d'acquisition, dont 88 sections d'équipements seront fonctionnelles, dans les ateliers, avant la fin de l'année.
Pensez-vous que les méthodes de formation utilisées sont aux normes et répondent aux qualifications exigées?
L'amélioration de la qualité de notre Système national de formation passe, inéluctablement, par la formation des formateurs et l'actualisation de leurs compétences, la réforme des méthodes de formation et d'enseignement, ainsi que l'adaptation des équipements technico- pédagogiques aux évolutions universelles. L'objectif reste l'atteinte des standards internationaux, en matière de formation. En ce sens, la modernisation des méthodes et l'utilisation des TIC dans la pédagogie jouent un rôle important, dans le rapprochement de notre système de formation, aux normes internationales. Nous avons, à ce sujet, généralisé l'installation de connexions Internet haut débit à l'ensemble des établissements et
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structures déconcentrées du secteur, à l'aide de technologies diversifiées. Et au sujet des formateurs?
Dans tout système éducatif, l'enseignant est au coeur de l'action de formation. Cette considération est encore plus importante, s'agissant de la formation professionnelle par compétences, soumise à une évolution rapide des techniques et des métiers. La formation permanente des formateurs et l'actualisation de leurs compétences, est impérative pour améliorer le système.
Nous disposons pour ce faire, d'un réseau d'ingénierie pédagogique constitué d'un institut national et de six instituts régionaux pour assurer les formations préalable et continue des formateurs, et pour actualiser les programmes de formation.
Quelles sont les spécialités et les filières que votre secteur doit soutenir avec force dans la perspective de répondre aux exigences du marché de l'emploi et des besoins de l'entreprise économique?
L'ouverture de formations dans les filières et les spécialités traduit la politique et la stratégie du gouvernement, en matière sociale et économique, et obéit donc à des critères précis. D'abord, je rappelle que le gouvernement a adopté une stratégie économique pour diminuer de la dépendance des hydrocarbures, qui conditionnent le développement de l'économie nationale, et ce, en donnant plus d'importance et de priorité aux filières agriculture, industrie et tourisme. Il fallait, donc, dans la logique des choses, que notre secteur, chargé de former de la ressource humaine qualifiée, tienne compte de cette orientation. C'est ainsi, que l'offre de formation pour la prochaine rentrée montre que les spécialités relevant du domaine de l'industrie représentent 25,4% de l'offre globale, alors qu'elle ne dépassait pas 22,7% pour la session de septembre 2017; la filière hôtellerie, tourisme et artisanat représente 15,7% de l'offre globale, quand elle représentait 10,3% de l'offre globale pour la même session de l'année passée. Alors que les filières de l'agriculture et de l'industrie agroalimentaire progressent à 9.3% dans l'offre globale, comparée à l'année passée. Il y a, ensuite, des filières stratégiques pour le développement socio-économique du pays, comme le BTP, les énergies renouvelables, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, le numérique, etc., la téléphonie, l'audiovisuel, l'automatisme industriel, etc. A contrario, l'offre de formation relevant des techniques administratives et de gestion, a encore baissé, pour cette rentrée, et ne représente actuellement que 8,6% de l'offre globale (au lieu de 11,4% en 2017), dans la logique de la baisse d'emploi, dans ce domaine. Ainsi, nous diversifions, nous nous adaptons au développement universel et aux besoins du pays. En ce sens, l'édition d'une nouvelle nomenclature des filières et des spécialités, en 2018, a été l'aboutissement d'un travail de concertation, avec les opérateurs économiques, qui a été nécessaire. La nouvelle édition compte 23 branches professionnelles, avec l'introduction d'une nouvelle branche professionnelle «Art - Culture et Patrimoine» et la restructuration de quatre branches professionnelles, de l'édition 2012. Elle renferme 478 spécialités avec l'introduction de 54 spécialités nouvelles.
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Un Conseil national du partenariat a été créé dans le but de cerner les besoins et les demandes en matière d'employabilité et d'insertion dans l'environnement économique. Qu'en est-il de ce conseil à la lumière des changements que vous avez entamés par rapport à la nouvelle nomenclature des filières et des métiers?
Je rappelle, d'abord, que le partenariat avec la sphère économique, constitue, pour nous, un vecteur essentiel de notre stratégie, visant à l'amélioration de la qualité de la formation initiale et continue. La promotion de la concertation avec l'environnement socio-économique, pour une meilleure adéquation des formations aux réalités du pays, est une stratégie réfléchie, qu'on poursuivra. Ainsi, la mise en oeuvre du décret portant Conseil de partenariat (installé en juin 2018), et la redynamisation des commissions de partenariat de wilaya, dont la mission principale est l'élaboration des cartes de la formation professionnelle, participent à une plus grande implication des partenaires socio-économiques dans l'expression des besoins en formation, et dans l'ingénierie pédagogique, une augmentation des offres de stages pratiques et de formation par apprentissage, et facilitent, donc, l'insertion des diplômés dans le marchés du travail, la possibilité de développer des filières d'excellence avec les grandes entreprises économiques nationales ou étrangères, l'approfondissement de la nomenclature des branches professionnelles et des spécialités, qui constitue l'instrument de veille et d'observation des métiers, et qui est établie en fonction de l'évolution des secteurs d'activités.
L'apprentissage a pris une dimension importante dans votre approche, s'agit-il d'une démarche qui veut rendre au métier ses lettres de noblesse et insuffler le marché du travail par rapport au manque en main-d'oeuvre qualifiée? Effectivement, l'apprentissage est un mode de formation que nous privilégions, par rapport aux autres modes tels que le «présentiel» dans les établissements, ou la formation à distance, parce qu'il offre beaucoup d'avantages et répond, mieux, aux besoins de l'entreprise économique, tout en facilitant l'employabilité des jeunes formés. En effet, l'apprentissage implique l'entreprise économique ou l'artisan dans la formation de l'apprenti dans un poste de travail réel, qui le rend fonctionnel dès l'obtention du diplôme.
Ensuite, avec l'obtention du diplôme, l'apprenti a toutes les chances d'être recruté dans l'entreprise formatrice. En ce sens, la nouvelle loi permettra, dorénavant, aux entreprises de recruter leurs apprentis diplômés, sans exigences des procédures classiques de recrutement.
La loi sur l'apprentissage, adoptée en 2018, confirme que la promotion de ce mode, est un objectif majeur pour le système de formation professionnelle, qu'il faut poursuivre, notamment à travers la mise en oeuvre des nouvelles dispositions, comme: l'élargissement de l'apprentissage aux établissements publics à caractère industriel et commercial relevant de l'Armée nationale populaire, et aux entreprises étrangères implantées en Algérie, la formation des maîtres d'apprentissage, au plan pédagogique, la création d'un corps des
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inspecteurs chargés de la formation par apprentissage, pour évaluer et contrôler au plan pédagogique, le déroulement de la formation au sein des organismes employeurs, en relation avec les maîtres d'apprentissage, le suivi des diplômés au sujet de la possibilité offerte à l'apprenti d'être recruté sans passer au préalable par les dispositifs d'emploi habituels.
Un mot en conclusion?
Nous menons depuis le mois de juillet une campagne de sensibilisation des jeunes et de leurs parents, pour expliquer l'effort de l'Etat pour assurer une formation, à tous ceux qui le désirent, ainsi que les possibilités qu'offre le secteur en matière de diplômes, de spécialités, de prise en charge en internat, etc.
Je pense qu'il y a une prise de conscience réelle dans la société, sur l'intérêt à avoir un métier, pour se préserver du chômage et s'insérer, plus facilement, dans la vie professionnelle. Je rappelle à ce sujet un chiffre donné cet été par l'Office national des statistiques qui montre clairement que plus de 50% des chômeurs n'ont aucune formation. J'appelle alors les jeunes, en particulier ceux qui, pour une raison ou une autre, ont quitté l'enseignement général, de s'inscrire à la préparation du diplôme professionnel de leur choix, en leur disant que la vraie déperdition scolaire concerne uniquement ceux qui ne rejoignent pas la formation professionnelle.
Autoroute Est-ouest: le système de péage ne sera pas lancé dans l'immédiat (APS)
Le ministre des Travaux publics et des transports, Abdelghani Zaalane a fait savoir, jeudi devant l'Assemblée populaire nationale (APN), que le système de péage au niveau de l'autoroute Est-ouest ne sera pas lancé dans l'immédiat, précisant que le tarif n'a pas encore été fixé et que les travaux des points et stations de péage se poursuivent encore.
En réponse à la presse, en marge de la séance plénière consacrée aux questions orales à l'APN, sur l'entrée en service des points de péage à travers l'Autoroute est-ouest, le ministre a indiqué que "l'opération ne sera pas lancée dans l'immédiat (...) nous devons attendre la réception du projet de réalisation des stations et points de péage pour pouvoir ensuite fixer et annoncer le tarif".
Précisant que le taux d'avancement des travaux de réalisation des stations et points de péages, répartis en trois parties (est, centre et ouest), était de 72%, M. Zaalane a rappelé que le péage permettra de générer des recettes qui seront destinées à l'entretien de cet acquis d'une importance capitale sur le plan socio-économique.
"Les recettes seront destinées au financement des travaux d'entretien de l'autoroute Est-ouest", a-t-il encore ajouté.
Le ministre avait indiqué récemment que 48 postes de péage étaient en cours de réalisation au niveau des échangeurs et 7 autres le long de l'autoroute Est-ouest.
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Projet du Complexe du phosphate: un investissement de 6 milliards de dollars (APS)
Le coût du projet du Complexe de phosphate à l'Est du pays devant entrer en service en 2022 s'élève à près de 6 milliards de dollars, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi.
Intervenant lors 'une séance de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a précisé que "le volume global de l'investissement de ce projet intégré s'élève à près de 6 milliards de dollars, répartie entre la mine de Bled El-Hadba à Tebessa (1,2 milliards de dollars), la plateforme de Hadjer Kebrit à Souk Ahras (2,2 milliards de dollars), la plateforme de Hadjar Essoud à Skikda (2,5 milliards de dollars) et le port de Annaba (0,2 milliards de dollars).
Ce projet porte sur l'exploitation du phosphate extrait du champs de Bled El-Hadba dans la wilaya de Tébessa, d'une capacité de 500 millions de tonnes et la valorisation de cette ressource naturelle à travers la production des engrais, de l'ammoniac, du silicium et autres matières utilisées dans les différentes activités économiques.
Le projet prévoit l'extraction de 6 millions de tonnes/an de phosphate de haute qualité de Bled El-Hadba (Tébessa), la production de 3 millions de tonnes d'acide phosphorique à Oued Kebrit (Skikda) et la réalisation d'une unité d'accompagnement pour la récupération des rejets fluorés à partir des unités de production de l'acide phosphorique, ce qui permettra de produire 60.000 tonnes d'Acide fluorhydrique anhydre (AHF) et 57.000 tonnes de SIO².
Il est question également de la production de 1,2 millions de tonnes/an d'ammoniac et 4 millions de tonnes d'engrais, selon les explications fournies par M. Yousfi.
Ce projet intégré sera réalisé en partenariat entre deux groupes algériens Sonatrach et ASMIDAL-MANAL et deux groupes chinois CITIC et WENGFU.
Soulignant que dans ce projet, la partie chinoise détient 49% contre 51% pour la partie algérienne, le ministre a fait état de la création d'une joint-venture entre les deux parties durant le dernier trimestre de l'année en cours, en attendant le lancement effectif de la production début 2022.
M. Yousfi a rappelé que ce projet et la nécessité d'accélérer sa réalisation ont été évoqué par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia et les responsables chinois, durant sa dernière visite à Pékin.
"Ce projet, qui aura un impact socioéconomique positif sur la région, permettra la création de près de 2.500 postes d'emplois directs permanents, dont 963 à Hadjer Essoud, 654 à Oued Kebrit et 880 à Bled El-Hadba, selon le ministre.
Le flux de production à acheminer par voie ferroviaire dans le cadre de ce projet atteindra 17 millions de tonnes/an, ce qui exige le dédoublement de la voie minière reliant Bled El-Hadba à Annaba avant 2022.
Par ailleurs, l'Entreprise du port de Annaba a programmé une extension de 42 ha, destinée à l'exportation des produits fin

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