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Revue de Presse 24 septembre 2018 Publié le 24/09/2018 à 15:20

Revue de presse
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Lundi 24 septembre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Exportations hors hydrocarbures : M. Djellab appelle le partenaire américain à contribuer à leur augmentation (El Moudjahid) .......................................................... 3
ï‚· Réunion hier des pays de l’Opep et non-Opep à Alger : Assurer la stabilité du marché (El Moudjahid) ............................................................................................... 3
ï‚· JMMC: Guitouni appelle les producteurs et consommateurs à "capitaliser leurs efforts positifs" (APS) ................................................................................................. 4
ï‚· Ministre saoudien de l'Energie: Pas d'accord pour augmenter la production du brut (APS) ................................................................................................................... 6
ï‚· Accord-cadre entre Sonatrach et National oil corporation (Libye) : Tenue prochaine d’une réunion technique (El Moudjahid) .................................................................... 6
ï‚· LE PROFESSEUR ET EXPERT, CHEMS EDDINE CHITOUR, À L'EXPRESSION : "Les facteurs géopolitiques ont pris le dessus" (L’Expression) ... 6
ï‚· Travaux publics : réception de la route Nord-sud en janvier 2019 (El Moudjahid) ... 8
ï‚· Industrie de l’emballage : 80% des matières premières sont importées (Algérie Eco) ................................................................................................................................... 10
ï‚· Inclusion des femmes dans l’entrepreneuriat : Mme Eddalia expose à Saint Petersburg les mécanismes mis en place (El Moudjahid) ......................................... 11
ï‚· Objectifs de développement durable pour l’Algérie : L’absence de données fiables fausse l’évaluation (El Watan) .................................................................................. 12
ï‚· Explosion démographique en Algérie : Des retombées néfastes sur le plan socioéconomique (El Watan) .................................................................................... 15
ï‚· Pomme de terre: Une production de 20,5 millions de quintaux enregistrée (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 16
ï‚· Tassili Airlines : Acquisition prochaine de 3 Boeing 737/800 (El Moudjahid) ....... 16
ï‚· Mohamed Yaddadene: «Il faudra voir arriver d’avantages d’usines de fabrication automobile pour élargir l’offre » (Algérie Eco) ........................................................ 17
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 19
ï‚· Marché parallèle : l’euro grimpe à 213 dinars (Algérie Eco) ................................... 19
Veille ..................................................................................................................................................................... 20
ï‚· Sans réelle protection des données personnelles, l’Afrique prend le risque d’une nouvelle forme d’exploitation (Algérie Eco) ............................................................ 20
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A la une
Exportations hors hydrocarbures : M. Djellab appelle le partenaire américain à contribuer à leur augmentation (El Moudjahid)
Le ministre du Commerce, Said Djellab, a appelé, hier à Alger, le partenaire américain à contribuer à l’augmentation de la part des exportations de l’Algérie hors hydrocarbures, notamment les produits agroalimentaires et ce, en bénéficiant de l’expérience américaine en matière d’exportation, a indiqué un communiqué du ministère. Lors de l’audience qu’il a accordée à l’ambassadeur des Etats-Unis, M. John Desrocher, le ministre du Commerce a évoqué plusieurs questions relatives aux projets de partenariats entre les deux pays. Lors de cette entretien, l’ambassadeur américain a félicité le ministre du Commerce pour la réussite de la semaine économique et culturelle algérienne organisée récemment à Washington, relevant le «succès retentissant» de cette manifestation, d’autant qu’elle a été sanctionnée par plusieurs accords entre les opérateurs économiques des deux pays. Affirmant que «l’Algérie est le partenaire économique le plus important des Etats-Unis en Afrique du Nord», le diplomate américain a indiqué que son pays s’employait à élargir les relations économiques avec l’Algérie, à renforcer la coopération et le partenariat sécuritaire à travers le respect des engagements vis-à-vis de la partie algérienne et à booster, appuyer et accompagner l’investissement et le partenariat, ce qui sera traduit lors de la 6e session du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), prévue le 2 octobre prochain à Washington. Pour sa part, M. Djellab a appelé le partenaire américain à contribuer à l’augmentation de la part des exportations de l’Algérie hors hydrocarbures et à davantage de partenariats en soutien au développement économique dans le cadre de la stratégie du gouvernement d’équilibre de l’économie nationale, de préservation des réserves et de promotion du commerce national dans les marchés mondiaux.
Réunion hier des pays de l’Opep et non-Opep à Alger : Assurer la stabilité du marché (El Moudjahid)
Un hommage a été rendu hier par l’Opep au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en marge de la réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’Accord de réduction de la production pétrolière des pays Opep et non-Opep (JMMC), et ce pour ses efforts engagés en faveur d’un marché pétrolier stable, garantissant les intérêts à la fois des producteurs et des consommateurs.
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Coïncidant avec la célébration du deuxième anniversaire de l’Accord d’Alger de septembre 2016, cet hommage se veut une reconnaissance de la sagesse et des efforts du Président Bouteflika, à travers des actions de concertation et de dialogue en direction de pays producteurs de pétrole, y compris non-Opep, en vue de soutenir les prix du pétrole. Le Chef de l’État avait joué un rôle majeur dans la conclusion de l’accord en septembre 2016 à Alger, pour la réduction de la production. En effet, une démarche consensuelle avait été initiée dès février 2015 par le Président Bouteflika, qui avait dépêché alors plusieurs ministres portant des messages aux pays producteurs de pétrole, pour rétablir l’équilibre du marché pétrolier.
Ce qui avait été suivi par des visites effectuées au cours de l’année 2016 en Algérie, par des Présidents, des chefs de gouvernement et des ministres de l’Énergie de pays producteurs de pétrole, pour se concerter avec le Président de la République, afin d’identifier les voies et moyens de stabiliser les cours du brut sur le marché international.
Rôle distingué de l’Algérie pour la stabilité du marché
Le président de l’Opep, Souhail Mohamed Al Mazraoui, a aussi salué le «rôle distingué» de l’Algérie et, à sa tête le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sein de cette organisation, pour la stabilité du marché pétrolier au profit des producteurs et des consommateurs. Intervenant, lors d’une cérémonie organisée par l’Opep, en marge de la réunion, pour rendre hommage au Président Bouteflika, M. Al Mazraoui, qui est également le ministre émirati de l’Énergie, a affirmé que l’Opep a toujours fait appel à l’Algérie «dans les moments durs», et elle a toujours trouvé le «soutien» du Président Bouteflika.
«Grâce à sa sagesse et à son leadership, le Président de la République trouve toujours des solutions pour ramener la stabilité au marché pétrolier», a-t-il soutenu, en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. «Nous étions venus en Algérie, en 2016, une année de turbulence, en tant que pays Opep et non-Opep, et nous étions parvenus, grâce aux efforts du Président Bouteflika, à conclure un accord historique qui avait permis un retour de la stabilité du marché du brut», a souligné le président en exercice de l’Opep.
Pour lui, «le minimum que nous puissions faire est de rendre cet hommage mérité à juste titre» au Président Bouteflika.
JMMC: Guitouni appelle les producteurs et consommateurs à "capitaliser leurs efforts positifs" (APS)
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Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a appelé dimanche à Alger les producteurs de l’Industrie pétrolière et les consommateurs à "capitaliser leurs efforts positifs" et à assurer une transition "souple" afin de ne pas déstabiliser le retour en cours à l’équilibre du marché pétrolier.
"Il est de l’intérêt des producteurs, de l’industrie pétrolière et des consommateurs de capitaliser leurs efforts positifs et d’assurer une transition souple afin de ne pas déstabiliser le retour en cours à l’équilibre du marché", a souligné M. Guitouni dans son allocution d'ouverture des travaux de la 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord de réduction de la production pétrolière des pays de l'Opep et non-Opep (JMMC)organisé dimanche à Alger.
Pour rappel, le JMMC a été créé par la 171ème Conférence ministérielle de l'Opep, tenue en novembre 2016, et par la réunion ministérielle conjointe Opep-non Opep en décembre 2016 à Vienne, chargé de veiller à la réalisation des objectifs de la Déclaration de coopération.
Présidé par le ministre saoudien de pétrole et co-présidé par son homologue russe, le JMMC est composé de quatre pays membres de l'Opep (Algérie, Arabie Saoudite, Koweït et Venezuela) et de deux pays non membres (Russie et Oman).
C'est lors de la tenue à Alger de la 170ème réunion extraordinaire de la Conférence ministérielle de l’Opep en septembre 2016 que les pays membres de cette organisation avaient décidé d’ajuster leur production, dans un intervalle de 32,5 à 33 millions de barils par jour (mbj), et de créer un Comité de haut niveau présidé par l’Algérie en vue d’élaborer les détails de l’accord.
Ces détails ont été définis dans une proposition algérienne adoptée lors de la 171ème réunion ordinaire de la Conférence ministérielle de l'Opep tenue en novembre 2016 à Vienne.
Le haut comité a également tenu des réunions avec des pays non membres de l’organisation. Ces discussions ont abouti à la signature de l’Accord de coopération entre les pays membres de l’Opep et les pays non-Opep participants à la réunion de décembre 2016.
L'Opep a ainsi décidé d'une réduction de sa production de pétrole d’environ 1,2 mbj à compter du 1er janvier 2017, rejointe par la suite par 11 pays non membres ayant accepté de réduire leur offre de 600.000 bj.
Une année après, l'Organisation et ses partenaires décidèrent de prolonger jusqu’à fin 2018 leur plafonnement de la production au profit du prix du baril.
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Ministre saoudien de l'Energie: Pas d'accord pour augmenter la production du brut (APS)
Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled El Falah, a affirmé dimanche à Alger que l'Opep veillait à maintenir le marché stable et qu'il n'existe pas d'accord pour augmenter la production du brut pour l'instant.
Dans une déclaration à la presse en marge de la 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord de réduction de la production pétrolière des pays de l'Opep et non-Opep (JMMC), M. El Falah a affirmé que son pays "n'influence pas les prix" et qu'""il n'existe pas d'accord pour augmenter la production".
El Falah a ajouté que la stabilité que connaît actuellement le marché pétrolier avec un baril de l'ordre de 80 dollars est "favorable aux producteurs et consommateurs".
Accord-cadre entre Sonatrach et National oil corporation (Libye) : Tenue prochaine d’une réunion technique (El Moudjahid)
En marge de la réunion, le Libyen Mustapha Sanaalah, président d’administration de la National Oil Corporation, a indiqué que la production pétrolière de son pays vient d’atteindre son plus haut niveau depuis 2013. Pour les perspectives, M. Sanaalah souligne que si les conditions sécuritaires s’améliorent, la Libye pourra produire des centaines de milliers de barils supplémentaires. Interrogé sur l’accord-cadre signé avec Sonatrach, pour le renforcement de la coopération dans la gestion des gisements frontaliers d’hydrocarbures, le même responsable souligne que l’étude est toujours en cours, annonçant la tenue prochaine d’une rencontre technique entre les responsables des deux parties, laquelle sera coordonnée par la société américaine D&M.
LE PROFESSEUR ET EXPERT, CHEMS EDDINE CHITOUR, À L'EXPRESSION : "Les facteurs géopolitiques ont pris le dessus" (L’Expression)
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Dans l'entretien qu'il nous a accordé, le professeur Chems Eddine Chitour revient sur les tenants et les aboutissants de la réunion du Jmmc et plus globalement des enjeux qui entourent le marché international de l'or noir. L'Expression: Quelle lecture faites-vous de la réunion, hier à Alger, du Comité interministériel de suivi de la production pétrolière de l'Opep? Chems Eddine Chitour: Pour l'Algérie, c'est un honneur de pouvoir être en quelque sorte une référence pour l'Opep. Il y a lieu de rappeler qu'il y a deux ans de cela, l'accord d'Alger avait sauvé provisoirement les pays de l'Opep, pour avoir abouti à un accord sur le plafond de production. Ceci a permis de stabiliser les prix et amener entre 78 et 79 dollars le baril. Donc, c'est un point positif pour l'Algérie. Ceci étant dit, la conjoncture est différente, parce qu'il y a un élément qui fait que les choses ont pris une autre tournure, à savoir la politique américaine. L'administration Trump, et comme vous le savez, Trump a comme objectif de diminuer le rôle de l'Opep, d'ailleurs dans son dernier «twitt», il y a de cela pas plus de 48 heures, il a sommé l'Opep de baisser les prix. Comment l'Opep doit baisser les prix? c'est aussi simple pour lui, c'est d'ouvrir les vannes. Donc, c'est la surproduction...
C'est exactement cela. Mais ce qui est curieux, c'est que les Américains sont devenus le premier producteur dans le monde. En principe, les Américains seront favorisés par un prix du pétrole élevé, mais dans la stratégie de Trump, il y a le facteur politique qui est plus important que le facteur économique. A travers ce choix, les Etats-Unis veulent étouffer l'Iran. La meilleure manière de le faire, c'est d'ouvrir les vannes. Les sanctions contre l'Iran entreront bientôt en vigueur. Dans quelle mesure cela influera sur le marché pétrolier et par ricochet sur les prix? Les sanctions américaines impacteront un volume de production de 3,9 millions de barils par jour. C'est dire que les clients occidentaux de l'Iran auront de sérieuses retombées en la matière.
L'Iran est en train de s'adresser à la Chine. Qu'est-ce qui va se passer dans ces conditions? Par la force des choses, il y aura un dumping, ce qui va pousser l'Iran à vendre même à un prix très en dessous de celui du marché. C'est dans l'intérêt de l'Iran de vendre même à bas prix pour faire face aux sanctions qui vont s'abattre contre lui.
Donc, ce n'est plus la règle de l'offre et de la demande qui régente le marché pétrolier, c'est la géopolitique qui impose ses règles, n'est-ce pas? Il faut sortir de l'idée d'Adam Smith, à savoir que ce sont les fondamentaux de ce qui est appelée communément, la main invisible du marché. Tout ça n'existe plus dans le monde d'aujourd'hui. Les facteurs géopolitiques ont pris le dessus, et dans ces mêmes conditions les pays de l'Opep sont en train de voir d'où vient le vent. Pour être clair, ils ne savent plus s'il faut ouvrir ou fermer les vannes. Surtout les pays dont leurs économies sont basées sur la rente, les retombées seront néfastes, notamment un pays comme l'Algérie où ses exportations dépendent surtout des hydrocarbures. Et si ces pays de l'Opep essayent de gérer le statu quo, auront affaire à Trump.
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Selon certains experts, le maintien des prix du pétrole à un seuil ne dépassant pas les 79 à 80 dollars cela arrangera tous les protagonistes. Que pensez-vous de cette approche?
Apparemment ce n'est pas vrai. Puisque Trump a ordonné d'ouvrir les vannes. Et si les pays membres de l'Opep maintiennent leur quota et consolideront l'accord, cela signifie que lesdits pays membres de l'Opep déclareront la guerre aux Etats-Unis. Ils ne peuvent pas déclarer la guerre aux Etats-Unis puisque le représentant des Etats-Unis au sein de l'Opep c'est l'Arabie saoudite.
Ce n'est plus le temps où l'Algérie et les autres pays membres de l'Opep avaient de la stature sur le plan politique et pas uniquement en termes de volume. Ce n'est plus le rôle de locomotive du temps de Belaïd Abdesselam et de Zaki Yamani.
De quelle manière l'Algérie pourrait tirer profit de ce «brouillamini» qui caractérise le marché pétrolier et quelles sont les alternatives concrètes en mesure de permettre au pays de défendre ses intérêts sur le plan géopolitique? Pour moi, il ne faut pas que l'Algérie de Novembre indexe son avenir sur un prix de baril erratique. Ça c'est très important. Donc, il faut changer le fusil d'épaule. Il y a de cela 22 ans exactement, j'ai dit que l'Algérie n'a rien à voir dans l'Opep. L'Algérie n'est pas un pays rentier, l'Algérie a une ambition de développer le pays, il faut tourner le dos au pétrole, il faut aller vers la transition énergétique. C'est cela un projet social pour lequel la société civile doit être mise de l'avant afin de réussir ce projet et cette stratégie de développement.
Travaux publics : réception de la route Nord-sud en janvier 2019 (El Moudjahid)
La route nationale n°1 (RN 1), reliant le nord du pays au sud, sera réceptionnée d’ici le mois de janvier 2019, selon le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane.
L’information a été donnée par le ministre en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya de Blida. Il a indiqué aussi qu’à l’exception des points kilométriques 15 et 17, où les travaux se poursuivent suite à des glissements de terrain, et autres anomalies dues à l’érosion des sols, tout le restant du tronçon est pratiquement achevé.
Le coût total du projet est estimé à 160 milliards de dinars. Le premier responsable du secteur affirme que l’amélioration de la situation financière du pays permettra de relancer les travaux d’extension devant relier aussi la ville de Tamanrasset.
Par ailleurs, M. Zaâlane a confirmé la prochaine réception de 14 km du projet de la voie double de l’autoroute nationale n°1, reliant la commune de la Chiffa (Blida) à la ville de Médéa sur 53 km. La réception de ce
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projet est programmée après l’achèvement des réalisations des ouvrages et installations techniques nécessaires.
La finalisation des travaux de réhabilitation des deux tunnels s’étalant sur neuf kilomètres permettra aussi, a affirmé le ministre, de livrer ce projet dans les plus brefs délais. A cet effet, M. Zaâlane a souligné la nécessité de l’accélération de la réception des installations spécifiques aux tunnels, en coordination avec les services du port d’Alger, en insistant sur l’intérêt économique de ce projet.
Pour leur part, les responsables chargés du projet ont affirmé que l’installation des équipements techniques tels l’éclairage et les systèmes de ventilation devront commencer au mois d’octobre prochain. Les concepteurs ont également eu à se pencher sur les dangers et aléas dus aux risques d’inondation en cas d’élévation des niveaux des eaux de l’oued de la Chiffa. Dans cette optique, une installation spéciale est en cours de construction pour le captage des eaux de ruissellements de pluie. A noter que le réseau autoroutier, estimé actuellement à 5.500 km (autoroutes et voies express), devrait passer à 7.000 km, avec la réception des projets restants. Cela permettra de renforcer les infrastructures de base dans le pays, indispensables à toute activité commerciale, et partant de réaliser le plan national d'aménagement du territoire. Il faut dire que l’Etat n’a pas lésiné sur les moyens pour moderniser le réseau routier et autoroutier du pays. En effet, le volume d'investissements dans le secteur a atteint près de 135 milliards de dollars durant les deux dernières décennies. Selon le premier responsable du secteur, les investissements ont permis, faut-il le rappeler, la réalisation d'un réseau routier, la modernisation des ports et aéroports, métro, tramway et le réseau ferroviaire qui ne dépassait pas les 1.000 km en 2000. Ce dernier atteint aujourd'hui 4.200 km et ira jusqu'à 6.300 km à l'horizon 2022.
A signaler aussi que l’autoroute Est-Ouest sera dotée de 1.289 caméras de surveillance ainsi que 43 stations-services. Un total de 55 stations de péage et 31 aires de repos, en plus 22 postes de maintenance et d'exploitation (chaque poste couvre un tronçon de l'autoroute s'étalant sur une distance de 65 à 75 km), ce qui permettra une intervention rapide en cas d'urgence (moins de 30 minutes) des services concernés. Le taux d’avancement des travaux de réalisation des stations et points de péages, répartis en trois parties (Est, Centre et Ouest) avoisine les 72%, selon les affirmations données au ministre des Travaux publics.
Dans le même contexte, il a été annoncé que le système de péage au niveau de l’autoroute Est-Ouest ne sera pas lancé dans l’immédiat. D’autant plus que les travaux des points et stations se poursuivent encore. «Nous attendons l’achèvement de l’installation des 55 centres de péage et d’entretiens des routes programmés le long de cette autoroute pour décider de la date du début du système de paiement», a également déclaré le ministre en marge de sa visite d’inspection du chantier de modernisation de l’axe Chiffa-Médéa.
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Industrie de l’emballage : 80% des matières premières sont importées (Algérie Eco)
L’industrie de l’emballage en Algérie reste largement dépendante de l’importation des matières premières (verre, granulé, carton, plastique…etc.), qui sont importées à 80%, contre une production locale très faible. C’est ce que nous a confié, ce dimanche 23 septembre 2018, M. Fayçal Akouche, P-DG de Concept Emballage et vice-président du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI).
«En Algérie, nous sommes des transformateurs et non pas producteurs, on est vraiment dépendants de la matière première qu’on importe, et si demain, il y a une loi qui va interdire les importations de la matière première, on sera bloqué», a souligné M. Akouche, en marge d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Sofitel d’Alger, dédiée à la promotion du salon international «All4pack Paris», un événement consacré à l’industrie de l’emballage, prévu du 26 au 29 novembre 2018 à Paris (France).
Dans ce cadre, le vice-président du CEIMI a rappelé que, la loi qui avait interdit en janvier dernier, l’importation du polypropylène (une matière première de base dans l’industrie de l’emballage), qui avait bloqué tout le monde, avant que les opérateurs interviennent en saisissant les autorités concernées pour lever cette interdiction. A ce propos, il est utile de rappeler que le P-DG de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour a parlé récemment de négociations avec les turcs pour un projet d’une usine de production de 450 000 tonnes/an de polypropylène.
M. Akouche a fait savoir aussi qu’en Algérie il y a pour près de 200 millions tonnes/an de besoins pour seulement l’emballage flexible dont il est spécialisé.
Il a déploré la faiblesse et la timidité de l’activité de récupération qui ne représente que 7%, mais, selon lui, cette activité commence à émerger.
Pour sa part, Mme Samia Boukhedami, chef du département technique et qualité chez Général Emballage, a indiqué que «la dynamique économique de l’Algérie qui contribue activement pour le développement du tissu industriel, la mutation de la société qui est en constante évolution, l’ouverture sur les marchés mondiaux, le développement de l’agriculture et l’émergence du E-commerce, sont les cinq points qui influenceront et remodèleront carrément la perception de l’emballage en Algérie».
4 grands défis majeurs liés aux évolutions sociétales vont pousser l’emballage à se réinventer en 2050
De son côté, M. Christophe Delahaye, Chef de marché du Groupe Comexposium, organisatrice du salon «All4pack Paris» amis aussi du salon «Djazagro» en Algérie, a présenté les résultats d’un sondage intitulé «L’emballage à l’aube de sa révolution», réalisé les organisateurs du salon en question, en interrogeant 22 designers dans 16 pays d’Europe et du Maghreb afin de connaître leur point de vue sur les défis qui attendent le secteur de l’emballage.
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Suite aux réflexions de ces derniers, l’institut de sondage «YouGov» a questionné 8253 consommateurs de 6 pays (européens) afin de comprendre leurs attentes concernant les futures innovations du secteur. Il en ressort les contours des défis majeurs qui conduiront vers 2050 et la révolution de l’emballage.
En résumé, selon M. Delahaye «quatre grands défis majeurs liés aux évolutions sociétales vont pousser l’emballage à se réinventer». A savoir, le vieillissement de la population qui nécessitera selon les sondés plus de 50 ans et les 18-34 ans un emballage facile à ouvrir et à refermer. Il y a aussi comme deuxième défi, l’épuisement des ressources de la planète, ce qui nécessite selon les consommateurs interrogés l’encouragement du recyclage et l’interdiction des emballages non recyclables.
D’après le même sondage, le développement de l’intelligence artificielle, jouera également un rôle dans la révolution de l’emballage. Notamment, si cette dernière permettrait de mieux trier et recycler, et limiter le gaspillage, ainsi que l’accès à plus d’informations et à plus de facilité d’usage. Il y a aussi, le défi de la mobilité accrue dans les véhicules autonomes dans l’avenir. Ce qui nécessiterait que l’emballage, selon les personnes interrogées, soit plus facile à recycler et plus facile à refermer sans la moindre fuite. En effet, la gestion de l’emballage après son utilisation, selon le sondage de YouGov, est la principale préoccupation des européens.
Inclusion des femmes dans l’entrepreneuriat : Mme Eddalia expose à Saint Petersburg les mécanismes mis en place (El Moudjahid)
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme Ghania Eddalia a exposé à Saint Petersburg (Russie) les nouveaux mécanismes mis en place en Algérie pour l’inclusion de plus de femmes dans le domaine de l’entreprenariat ainsi que l’importance accordée au rôle de la femme dans le développement économique et social en zone rurale, indique samedi un communiqué du ministère. Intervenant au 3e jour des travaux du Forum Eurasien sur les femmes qui s’est déroulé du 19 au 21 septembre 2018 à Saint Petersburg (Russie), Mme Eddalia qui a assisté à un atelier portant sur les programmes et institutions de développement pour l’entreprenariat féminin, a indiqué qu’en plus des différents dispositifs mis en place pour l’autonomisation des femmes et des filles en Algérie, le secteur de la Solidarité prévoit la mise en place de nouveaux mécanismes visant l’inclusion de plus de femmes dans le domaine de l’entreprenariat dont la participation reste à encourager. Au cours de ce Forum dont les discussions ont tourné autour des moyens et conditions de travail à mettre en place pour favoriser le développement de l’entreprenariat féminin, la ministre, qui a également assisté à un atelier sur le thème «Le rôle de la femme dans le développement rural», a souligné l’importance du rôle de la femme dans le développement
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économique et social en zone rurale, ajoute la même source. En outre, la ministre a pris part à d’autres ateliers ayant trait aux thématiques sur «Le rôle des femmes dans la politique et les femmes dans le progrès social».
Objectifs de développement durable pour l’Algérie : L’absence de données fiables fausse l’évaluation (El Watan)
Deux années sont passées depuis l’adoption lors d’un Sommet des Nations unies (ONU) des Objectifs du développement durable (ODD) 2030. Des objectifs au nombre de 17, que l’Algérie a pris l’engagement de réaliser. Un rapport de suivi et de réalisation de ce chantier résumant tout ce qui a été fait dans ce cadre devrait être présenté en 2019.
Il s’agit, en effet, pour le ministère des Affaires étrangères (AE) de produire une synthèse sur la mise en oeuvre des objectifs fixés pour la période 2016- 2018 avec le soutien de l’ONU. Les deux parties ont, en effet, déjà signé en juin dernier un document de projet d’appui conjoint du Système des Nations unies à la coordination de la mise en oeuvre et du suivi des Objectifs de développement durable (ODD) par le gouvernement algérien.
Ce projet s’étale sur une période d’une année (juillet 2018-juillet 2019) et propose une approche coordonnée impliquant l’ensemble du Système des Nations unies, en alignement avec les priorités nationales, le cadre de coopération stratégique Algérie-Système des Nations unies 2016-2020 et les Programmes de développement durable à l’horizon 2030 tel qu’adoptés par le Etats membres lors de la soixante-dixième session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Il s’articule par ailleurs sur quatre axes principaux, à savoir, entre autres, le renforcement de la sensibilisation sur le développement durable et ses implications, la promotion de l’intégration du développement durable à différents niveaux de planification nationale et locale à travers une appropriation et adaptation des cibles et des indicateurs des ODD, l’appui de la gestion des données sur les ODD. Mais pour l’heure, selon les informations recueillies, ce travail, dont les résultats sont fortement attendus, n’avance pas au rythme souhaité.
Un rapport en attente
Le document risque d’ailleurs de ne pas être prêt à l’échéance fixée. «Cela fait deux ans que le département des affaires étrangères coordonne un comité interministériel qui travaille sur les ODD. Mais le rapport prévu pour 2019 n’a pas été produit», confie une source proche du dossier avant de s’interroger : «Qu’est qu’on va sortir comme document ?» Une question qui s’impose, connaissant les difficultés à récolter les informations sectorielles et l’écart entre les normes statistiques internationales et nationales.
Ce qui pose un vrai défi pour le comité chargé de suivre ce dossier et qui nécessite également des efforts colossaux pour assurer la mesure des
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réalisations accomplies au niveau de chaque ODD. «Le problème est institutionnel», répond une autre source pour expliquer le déficit en données et le problème de fiabilité de l’information statistique, mais aussi la peur de transparence. D’ailleurs, le fait que la Cour des comptes ait été sollicitée par l’ONU pour intervenir dans l’élaboration dudit rapport a été mal vu par les AE, a-t-on encore appris.
Cela pour dire que ce ne sont pas les embûches qui manquent pour récolter les différentes données nécessaires pour alimenter les indicateurs des ODD. Et ce, d’autant que «les AE, qui sont une administration, ne sont pas outillées pour ce chantier», fera remarquer un économiste pour qui il aurait fallu que ce département soit appuyé par des experts dans un cadre bien défini, à l’image du Conseil national économique et social (CNES). «Or, le CNES est aujourd’hui une coquille vide. Il est incapable de mener cette expertise», estime-t-il encore, soulignant dans le même sillage que pour certains indicateurs sur les 231 arrêtés, il n’y a pas du tout d’informations.
Incohérence
«Il y a des indicateurs qu’on n’a jamais produits et jamais observés parce qu’il n’y a pas d’enquêtes sur le terrain», précisera-t-il. Résultat de la négligence de l’importance des statistiques, puisque les services dédiés à ce travail n’ existent plus dans certaines wilayas. Or, le travail devrait se faire d’abord au niveau sectoriel avant de passer à la coordination. «Tout est cloisonné à l’intérieur des institutions, alors que la mise en cohérence devrait se faire par le biais d’une institution spécialisée. Mais cette dernière n’existe pas. Exemple, aucune place n’est accordée à la planification et à la prospective», regrette un membre de l’Association nationale d’évaluation des politiques publiques.
Ce sont en somme autant d’éléments qui pourraient retarder la présentation résumant les pas franchis en Algérie concernant son engagement dans la mise en oeuvre des ODD 2030 à l’échelle nationale, régionale et internationale, ainsi que leur intégration dans les politiques nationales de développement. Pour ce dernier point, si dans les discours l’intégration y est, dans les faits, le retard y est également. En effet, même si les données manquent à ce sujet, il faut dire que de nombreux secteurs peinent essentiellement depuis l’avènement de la crise à assurer leurs engagements.
ODD et pression démographique
La poussée démographique que connaît le pays n’est pas pour faciliter les choses. Une croissance qui nécessite, de l’avis des experts, un accompagnement par des programmes de développement socio-économiques. Autrement dit, la mise en place d’une stratégie socioéconomique adaptée à la croissance démographique de manière à atteindre les objectifs tracés. Dans le cadre de ce programme, il s’agit en effet d’éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous en conciliant trois éléments indispensables au bien-être des individus et des sociétés, à savoir la croissance économique, l’inclusion sociale et la protection de l’environnement.
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Or, pour ces trois éléments, les signaux sont loin d’être rassurants. Ils virent plutôt vers le rouge, comme l’illustre la situation dans les secteurs concernés avec notamment la dégradation de l’environnement (retour du choléra, pollution, absence d’hygiène, amoncellement des déchets dans nos villes…). Un chapitre où beaucoup reste à faire et qui nécessite, selon les responsables en charge du suivi du rapport l’implication citoyenne. «Le pays gagnerait davantage à mettre en place une stratégie pour le développement durable avec une synergie des actions de différents départements.
Cette stratégie doit nécessairement faire participer les citoyens, qui sont appelés à appliquer sur le terrain les actions du développement durable», a plaidé lors d’une de ses sorties médiatiques la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatma Zohra Zerouati. Mais faudrait-il que les pouvoirs publics au niveau local donnent d’abord l’exemple. C’est le cas également pour d’autres points qui restent à satisfaire, à l’exemple des inégalités sociales et de la réduction de la pauvreté.
Contradictions
Les déclarations contradictoires qui se sont succédé la semaine dernière entre les ministres du Travail et de la Sécurité sociale et celui de la Santé autour de la prise en charge sanitaire des non-assurés sociaux (ceux qui n’ont pas de carte Chifa) montre clairement les difficultés de l’Etat à réduire les inégalités sociales tel que promis pourtant dans les discours. Idem pour la réduction du chômage et la lutte contre l’emploi précaire.
Le retour de l’épisode de colère des jeunes du Sud, comme en 2011, est là aussi pour illustrer l’incapacité de l’Etat à répondre aux besoins des jeunes en matière d’emploi. Idem pour la pauvreté dont le phénomène prend de l’ampleur. Des poches de pauvreté subsistent encore tant en milieu urbain qu’en zone rurale, a conclu récemment une étude du Centre de recherches en économie appliquée au développement (Cread) évaluant le nombre des ménages démunis à 1 256 165 se basant sur les données collectées dans 40 wilayas.
Aussi, la sécurité alimentaire, même si elle a connu des avancées significatives durant les deux dernières décennies, demeure, quant à elle, fragile face à la dépendance aux marchés extérieurs et au recours aux subventions publiques, selon la même source. D’où l’urgence de se pencher sur ce qui a été fait dans ce domaine pour pouvoir tirer des conclusions et élaborer un rapport fiable. «Il est primordial de s’intéresser à tous les aspects liés au développement : emploi, santé, éducation…
Des aspects qui généralement sont plus compliqués à estimer puisqu’ils nécessitent un processus de collecte de données plus complexe, car il s’agit ici d’indicateurs calculés à l’issue d’enquêtes micro-économiques très lourdes», recommandera à ce sujet Abdoune Benalloua, spécialité en pauvreté. Dresser le bilan des premières étapes de la mobilisation algérienne vers l’atteinte des 17 nouveaux objectifs de développement devrait en fait passer par ce chemin.
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Explosion démographique en Algérie : Des retombées néfastes sur le plan socioéconomique (El Watan)
En témoigne : au 1er janvier 2018, la population résidente totale a atteint les 42,2 millions d`habitants, contre 41,3 millions en 2017 et 40,4 millions en 2016), d’après les derniers recensements de l’Office national des statistiques (ONS). Mieux, en 2017, le volume des naissances vivantes a dépassé pour la quatrième année consécutive le seuil du million.
Le phénomène de surnatalité est donc bien réel et les appels à la modération nataliste et à la surveillance de plus près du régime démographique, qui commencent à retentir, se justifient.
D’autant que sociologues, comme démographes, s’accordent à considérer que, dans tous les pays économiquement fragiles, la croissance démographique pourrait constituer un frein au développement, de par les conséquences néfastes sur l’utilisation des ressources naturelles, la qualité de la vie et sur tant d’autres niveaux que la surpopulation est susceptible d’avoir, notamment en matière d’emplois.
Surtout que, à en croire le constat de l’ONS, au 1er janvier 2018, le nombre de citoyens de moins de 25 ans était de 18,76 millions, soit 45% de la population globale, et les moins de 30 ans, de 22,48 millions (54%).
Pis, la moyenne de 580 000 naissances du début des années 2000 a aujourd’hui presque doublé, avec les 1,06 million de naissances vivantes enregistrées auprès des services de l’état civil en 2017, une nouvelle génération pour laquelle le pays est appelé à trouver les moyens de la gérer quand elle sera adulte.
Car, comme le constate le célèbre géographe français Laurent Chalard, «… dans un contexte de chômage de masse endémique, qui n’apparaît pas dans les statistiques officielles, et de faible création d’emplois, en particulier dans le secteur privé, les perspectives de trouver un emploi dans le futur aux générations pléthoriques est mal engagé».
Face à ce redémarrage spectaculaire des naissances, le défi alimentaire ne peut également pas être négligé, pour cet expert des évolutions socio-démographiques et économiques des territoires : «Si la nature algérienne devrait potentiellement permettre de nourrir les quelques dizaines de millions d’habitants supplémentaires, en l’état actuel du niveau de développement de l’agriculture algérienne, cela risque d’être compliqué, étant donné les difficultés à atteindre.»
Le recours au malthusianisme démographique, (système politico-économique prônant le contrôle de la démographie afin de pouvoir maîtriser les ressources) s’imposerait-il donc à cette Algérie qui continue de naviguer à vue depuis le déclenchement de la crise financière en juillet 2014 ?
Aux yeux du Dr Chalard, même si les éléments négatifs semblent largement l’emporter, cette surnatalité pourrait aussi être une potentielle source de conséquences positives, notamment du point de vue géopolitique : «La poursuite d’une croissance démographique soutenue
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conduira probablement l’Algérie à devenir plus peuplée que la France à terme et à en faire la puissance démographique dominante du Maghreb, le Maroc, à la fécondité moindre, semblant se distancer. Le pays devrait donc voir son poids géopolitique se renforcer sur la scène internationale».
Pomme de terre: Une production de 20,5 millions de quintaux enregistrée (Algérie Eco)
La superficie plantée pour la tranche pomme de terre saison 2017-2018 est de 67.934 hectares, soit au même niveau que la campagne précédente alors que la production enregistrée, à ce jour, est de l’ordre de 20,5 millions de quintaux et les récoltes se poursuivent au niveau des wilayas tardives.
C’est ce qui ressort de la réunion qui a regroupé dernièrement Kamel Chadi , Secrétaire Général du Ministère de l’agriculture de Développement Rural et de la Pêche avec les directeurs des services agricoles des wilayas, des cadres centraux, des représentants des établissement sous tutelle, de la profession et l’interprofession.
Cette réunion de travail a été consacrée à l’évaluation et au suivi du programme de récolte de la pomme de terre tranche saison 2017-2018 et de plantation de la tranche arrière saison 2018-2019 ainsi qu’à l’examen du programme d’intervention pour la régulation de ce produit durant les périodes de soudure. Au cours de cette réunion, le Secrétaire Général a donné des orientations en matière de suivi du marché et le programme de régulation des stocks de la pomme de terre.
« Après avoir suivi les interventions des participants sur la campagne de la pomme de terre tranche arrière saison 2018- 2019, Monsieur Kamel ChadiI a exhorté les participants à la réunion de suivre et évaluer la campagne de plantation de la pomme de terre de l’arrière saison 2018-2019 en matière de disponibilité des intrants et de la mobilisation de la ressource hydrique pour la réussite de cette campagne », indique le ministère dans un communqué.
Aussi, le dispositif de régulation de la pomme de terre de consommation mis en place afin de prévenir les risques de perturbation de l’approvisionnement durant la prochaine période de soudure a atteint un taux de réalisation de 100%.
Rappelons que les plantations de la tranche arrière saison, en cours, ont atteint une superficie de 27.534 hectares sur un objectif de 60.000 hectares.
Tassili Airlines : Acquisition prochaine de 3 Boeing 737/800 (El Moudjahid)
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La compagnie aérienne Tassili Airlines (TAL) procédera à la consolidation de sa flotte avec la réception dans les prochaines jours trois Boeing 737/800, a-t-on appris hier de la direction générale de cette entreprise. Avec ces nouvelles acquisitions, Tassili Airlines vise en effet le renforcement de ses capacités dans la prise en charge de l’activité de relève pétrolière de Sonatrach. «Cette activité sera de ce fait assurée à 100%», indique en effet notre source ajoutant qu’une fois réceptionnés, les trois Boeing d’une capacité de 155 sièges chacun, devront aussi «profiter à la collectivité nationale et, d’une manière générale, au développement du transport aérien en Algérie».
Par cette importante acquisition, Tassili Airlines disposera donc d’une flotte composée de 7 Boeing 737/800 nouvelle génération (155 sièges), 04 Bombardiers DASH8 Q400 (74 sièges) et 04 Bombardier DASH 08 Q200 (37 sièges). Sur un autre volet, rappelons que la compagnie Tassili Airlines s’est engagée dans une véritable dynamique de multiplication de ses dessertes, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Elle vient aussi de renouveler, pour la quatrième fois consécutive, sa certification auprès de l'Association internationale de transport aérien "IATA Operational Safety Audit" (IOSA) «Tassili Airlines a franchi avec succès pour la quatrième fois l’audit de certification IOSA (IATA Operational Safety Audit) de l’International Air Transport Association (IATA)», a indiqué, en effet, la compagnie dans un communiqué rendu public. Cet audit conduit par des experts d’un organisme international dûment accrédité par l’IATA, a porté sur «la vérification du niveau de conformité de près de 1.000 standards et de pratiques recommandées en vigueur dans le domaine de l’aviation civile internationale», a-t-on ajouté dans le même document. Il s'agit notamment, précise-t-on, des composantes du système de management qualité, le système de gestion de la sécurité, la gestion de crise, le contrôle des aspects formation, qualification et recyclage dans tous les métiers de l’aviation y compris ceux des pilotes, instructeurs, personnel de cabine et techniciens.
«Le renouvellement pour la quatrième fois par notre compagnie de cette certification, véritable label international, réaffirme notre engagement et notre détermination à garder le cap d’un pas serein et déterminé vers une constante recherche de l’amélioration continue afin de garder le label Safe and Secure Airline», souligne encore la compagnie. Tassili Airlines a été créée en 1998 dans le cadre d'une joint-venture entre Sonatrach et la compagnie Air Algérie avant de devenir, en 2005, une filiale à 100% de ce groupe national des hydrocarbures. La compagnie qui assure plusieurs dessertes internes et également active à l'international avec des vols vers plusieurs villes françaises, ainsi que vers Istanbul (Turquie), Rome et Milan (Italie).
Mohamed Yaddadene: «Il faudra voir arriver d’avantages d’usines de fabrication automobile pour élargir l’offre » (Algérie Eco)
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Dans cet entretien, l’expert du domaine de l’automobile, M Yaddadene donne son avis sur les prochains projets d’investissement dans l’industrie automobile en Algérie. Pour lui, Tout projet qui vient enrichir le développement industriel ne pourra être que le bienvenu, à condition que ces investissements soient accompagnés d’une orientation industrielle. Concernant la concurrence dans ce domaine, MYaddadene considère que pour percevoir cette concurrence avec tous ses effets, il faudra voir arriver d’avantages d’usines de fabrication qui pourront diversifier et élargir cette offre.
Algérie-Eco : Le gouvernement chinois par le biais de son ambassadeur en Algérie plaide la cause de l’usine EminAuto destinée à l’assemblage des véhicules utilitaires de la marque chinoise JAC et qui attend toujours le feu vert des autorités algériennes pour entamer son activité. D’abord que pensez-vous de ce projet?
M Yaddadene : Tout projet qui vient enrichir le développement industriel ne pourra être que le bienvenu, à condition que ces investissements soient accompagnés d’une orientation industrielle portée sur une large intégration locale. Je pense que les services concernés vont traiter ce dossier surtout quand on connait la qualité des relations économiques avec la Chine et la place du Groupe JAC dans ce pays.
Cela permettra de diversifier l’offre de produits sur l’ensemble des segments et à tous les niveaux de prix afin de relancer la concurrence et de donner de meilleures opportunités de choix aux clients algériens.
Il y a également le constructeur automobile de camions et d’autobus biélorusse MAZ qui étudie la possibilité de créer des entreprises d’assemblage de camions dans trois pays africains dont l’Algérie. Est-ce une bonne nouvelle pour l’industrie automobile en Algérie?
MAZ n’est plus à présenter son choix de notre marché pour l’importance du marché et l’emplacement stratégique de notre pays. Tout intérêt d’une grande marque pour notre marché est intéressante pour notre industrie surtout si c’est des projets de fabrications qui vont au-delà du simple assemblage et d’un niveau d’intégration élevé qui ne pourra qu’apporter un plus afin de stimuler la concurrence entre les différents acteurs.
On sait que la multiplication de ce genre de projets et d’investissement dans le domaine du montage automobile en Algérie devait créer une certaine concurrence surtout pour les prix et la qualité des véhicules. Mais fort et de constater que ce n’est pas le cas. Pourquoi à votre avis?
Oui cela permettra de diversifier l’offre sur les différents segments de produits et de stimuler d’avantage la concurrence afin d’éviter de tomber dans un système qui pourra nous mener vers un monopole. Pour percevoir cette concurrence avec tous ses effets, il faudra voir arriver d’avantages d’usines de fabrication qui pourront diversifier et élargir cette offre. Dans le cas contraire, on donne l’opportunité uniquement aux marques présentes sur la scène et les clients auront un choix limités. Tout en souhaitant un large développement industriel qui va favoriser la richesse, le transfert de technologie et la création d’emplois.
Peut-on à votre avis concrétiser en Algérie les objectifs de réduction des émissions de CO2 des voitures neuves?
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Tout comme les autres marchés qui sont passés par plusieurs étapes avant d’arriver à des normes plus strictes en terme d’émission de co2, je pense que c’est des objectifs à se fixer dans le temps avec l’évolution des textes et de la réglementation liées à la protection de l’environnement et surtout au phénomène de réchauffement climatique. Tout peut évoluer avec le temps mais en attendant faisons en sorte que chaque usine qui s’installe intègre cette option dans sans programme QHSE. Pourvu que ces unités de montage évoluent en usines de fabrication au sens propre du terme dans le respect des textes et règlements.
Banque/bourse/Assurance
Marché parallèle : l’euro grimpe à 213 dinars (Algérie Eco)
Comme l’avais prédit les experts, les conséquences du recours au financement non conventionnel, commencent à se faire sentir fortement. Et pour cause, l’euro a touché ce samedi son plus haut taux de change, puisque s’échange au marché parallèle, désormais, à 213 dinars pour 1 euro.
A l’instar du square Sofia, considéré comme le baromètre du marché informel de la devise, cette envolée de l’euro s’affiche sur tout le territoire national, témoignant incontestablement de la faiblesse et de la dévaluation continue de la monnaie nationale, par rapport aux principales monnaies du marché, puisque le dollar suit la tendance haussière de l’euro est s’affiche à 183 dinars à l’achat et à 181 dinars à la vente, selon le site d’Echourouk.
A ce sujet les observateurs n’ont pas manqué de rappeler, que les alertes et les réactions des experts , n’ont pas arrêtés de fuser depuis l’entrée en vigueur de ce mode de financement. Expliquant que le recours à la planche à billet, sur une longue durée, dépassant les 6 mois, sans avoir en contrepartie, les effets d’une économie forte, génératrice de richesse, ne pouvait que conduire qu’à l’impasse économique. Et pour cause, le pouvoir d’achat des citoyens continue de s’effriter sous le poids de
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l’inflation, et pour nos interlocuteurs, c’est l’ensemble de l’économie nationale qui risque de s’ébranler, si cette hémorragie se poursuit.
Veille
Sans réelle protection des données personnelles, l’Afrique prend le risque d’une nouvelle forme d’exploitation (Algérie Eco)
Alors que la révolution numérique prend de l’ampleur sur le continent, avec la numérisation progressive des services et des interactions sociales, l’arsenal juridique indispensable à une protection efficace de la vie privée de millions d’Internautes demeure quasi-inexistant. Cette situation, si elle perdure, met sérieusement en danger ses ambitions de faire des technologies de l’information et de la communication un moteur de croissance.
L’Afrique, c’est 435 millions d’utilisateurs d’Internet, pour 191 millions d’utilisateurs des réseaux sociaux, selon le Digital Report 2018 de We Are Social et Hootsuite. Cette population numérique génère au quotidien des milliards de données personnelles issues du paiement en ligne, du stockage de documents sur des serveurs, des publications sur les réseaux sociaux, etc.
Mais cet important volume d’informations numériques est recueilli

معرض الصحافة الوطنية ليوم الأحد 23 سبتمبر 2018 Publié le 23/09/2018 à 10:12

الأحد 23 سبتمب ر 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الفهرس
 الافتتاحية ................................................................................................................ 4
منتدى رؤساء المؤسسات ينظم جامعته الصيفية الرابعة بالوادي من 5 إلى 7 أكتوب ر المقبل)واج( ................... 4
بحضور 7200 عارض من 109 دولة .......................................................................................... 5
64 شركة جزائرية تطلب المشاركة في الصالون الدولي للأغذية بباريس )الشروق أونلاين( ............................ 5
بترول: عقد الاجتماع الوزاري ال 10 لمتابعة اتفاق التخفيض الأحد القادم بالجزائ ر )واج( ........................... 6
اللجنة الوزارية المشتركة لمتابعة اتفاق بلدان الأوبيب وخارج الأبيب: خبي ر يوضح رهانات اجتماع الجزائر )واج( ... 7
نظام الدفع بالطريق السيا ر شرق - غرب "سيدخل حي ز التنفيذ بمجرد الانتهاء من عملية تنصيب المرافق " )واج( . 10
وزارة المالية فصلت في القضية ...............................................................................................10
الحكومة ترفض دفع فواتي ر الهواتف النقالة للأميا ر )الشروق أونلاين( ............................................... 10
بهدف حماية العقا ر الفلاحي ...................................................................................................11
بوعزقي: يجب احترام الضوابط القانونية في المستثمرات الصغيرة )الشروق أونلاين( ............................... 11
ترقيع طريق المنيعة تمنراست في انتظا ر استكمال الطريق المزدوج ..............................................11
زعلان: استلام الطريق شمال جنوب نهاية السنة )الشروق أونلاين( ................................................. 11
« نصب شبكة لتأمين العاصمة من الفيضانات في 2019» )النها ر أونلاين( ............................................ 12
طاسيلي للطيران تجدد اعتمادها ضمن برنامج الجودة الدولية للأمن الجوي ) TSA ) ................................. 13
رفع 2,2 مليون طن من النفايات والطمي من قاع الوادي .........................................................14
مش روع وادي الحراش م
Ù‘
يسل صيف 2019 )المساء( ................................................................... 14
 بنوك ومالية/تأمينات ..........................................................................................15
مافيا تهريب العملة تحتك ر أوراق 100 و 200 و 500 أورو ...........................................................15
اختفاء غامض للفئات الكبرى من الأور و بالبنوك والسوق السوداء )الشروق أونلاين( ............................. 15
 تعاون وشراكة .......................................................................................................16
السفي ر الإيطالي بالجزائ ر باسكالي فيريرا : ...................................................................................16
الجزائ ر شريك اقتصادي مهم )الشروق أونلاين( ...................................................................... 16
الجزائر-الإمارات العربية المتحدة: بحث سبل تعزي ز التعاون الطاقوي )واج( ......................................... 16
 تجارة .......................................................................................................................17
قضت على 4 أسواق ..............................................................................................................17
ولاية الجزائ ر تعلن الحرب على الأسواق الفوضوية )الشروق أونلاين( ................................................ 17
تخ ص خريجي الجامعات ومعاهد التكوين ................................................................................18
فرصة واحدة لكل شاب للعمل في إطا ر عقود ما قبل التشغيل )الشروق أونلاين( .................................. 18
بلغ أقص ى مستوياته منذ 4 سنوات والقدرة الشرائية تنهار .......................................................19
نار “الدوفيز” تحرق جيوب الجزائريين ! )الشروق أونلاين( ............................................................. 19
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 يقظة .......................................................................................................................20
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الافتتاحية
منتدى رؤساء المؤسسات ينظم جامعته الصيفية الرابعة بالوادي من 5 إلى 7 أكتوبر المقبل)واج(
يعتزم منتدى رؤساء المؤسسات تنظيم الطبعة الرابعة لجامعته الصيفية من 5 إلى 7 أكتوبر المقبل بولاية الوادي،
حسبما أفاد به يوم الأربعاء بيان لهذه المنظمة.
وسيتم تنظيم هذه التظاهرة تحت شعار: "مؤسسة ذكية من أجل اقتصاد جديد"، وهو موضوع "فرض نفسه، بالنظر
إلى الرهانات المتعلقة بتحول الاقتصاد الوطني"، حسب نفس المصدر.
و جاء في بيان منتدى رؤ ساء المؤسسات أنه في هذا السياق الخاص، بدأت الشركة الجزائرية في البروز "كقوة دافعة"
في التنمية الاقتصادية والاجتماعية للبلاد، معتبرا أن مساهمة المؤسسات في جهود خلق الثروة تتأكد اليوم أكثر فأكثر
في القطاعات خارج المحروقات.
غير أن "المعركة من أجل التنافسية تظل التحدي الأكبر في البيئة العالمية الحالية حيث يعتمد بقاء المؤسسة على قدرتها
على الابتكار"، يضيف بيان المنظمة التي ترى بأن دور المؤسسة ينبغي أن يكون مهيمنا ومستداما، بالاعتماد أكثر على
مواردها الخاصة للإنتاج والتصدير والابتكار وبالتالي تكون حافزا لمسار تنويع الاقتصاد الوطني الذي شرعت فيها
السلطات العامة.
"هذا هو التحدي الرئيس ي الآن ومستقبلا بالنسبة للمؤسسة الوطنية قصد رفع اقتصادنا إلى مرتبة الاقتصادات
الصاعدة، القادرة على مواجهة الظواهر المربكة التي تتولد من تقلبات الأسواق، لا سيما سوق النفط "، تقول المنظمة
في بيانها.
و حسب منتدى رؤساء المؤسسات فانه و أمام انهيار أسعار المحروقات فان تحقيق التقدم من خلال العمل على خلق
موارد جديدة للنمو مبنية على الجهد المنتج و التنافسية بين المؤسسات الاقتصادية مرهون بتوفر عدة شروط .
و يتمثل الشرط الأول في امتلاك رأسمال بشري كفء و متأقلم دوما، في حين أن نشاط المؤسسات تجاه مواردها
البشرية يبقى في الكثير من الأحيان الحلقة الأضعف لإستراتيجيتها التنموية عندما تكون ببساطة غير متأقلمة وتجاوزها
الزمن.
أما الشرط الثاني فهو مرتبط بالتكنولوجيات الحديثة والتي تعد جهازا مهما في التنظيم و التسيير المحكم و
الناجع للمؤسسة، يضيف المنتدى الذي شدد على "ضرورة مرافقة الحركية الجديدة من خلال السماح بإنشاء و
تطوير المؤسسات الناشئة" .
بالنسبة للشرط الثالث فيتعلق بتوفير مناخ مناسب من اجل تطوير إمكانات نمو المؤسسات الناشئة التي يمكن لبعضها
أن تصبح مؤسسات اقتصادية رائدة في المستقبل.
و في هذا الإطار، أنشأ المنتدى فضاء لاستقبال ومرافقة الشباب الذين يحملون مشاريع لتطوير تصورات مبتكرة و
إنشاء مؤسسات من اجل دمقرطة استعمالها لدى المستخدمين سواء منهم المتعاملين الاقتصاديين أو عموم المواطنين.
و أما الشرط الرابع فيتمثل في إرساء سياسة تنمية محلية التي تسمح بخلق ديناميكية اقليمية.
كما تطرق منتدى رؤساء المؤسسات للطاقات المتجددة و التي تعد شرطا اساسيا لتحقيق الانتقال الطاقوي.
و بعد أن ذكر أن الدول تعيد النظر في مزيجها الطاقوي بغية استغلال مصادر جديدة و نظيفة و مستدامة و اقل
كلفة، اعتبر المنتدى أن الجزائر كانت في وضعية مواتية تسمح لها بأن تصبح مورد عالمي للطاقة الشمسية بعد أن
كانت منقب و مستغل و مصدر للمحروقات.
"هذه هي الشروط التي تسمح للمؤسسة أن تلعب دورها في بناء اقتصاد قوي و مستدام ليحوز على مكانة في اقتصاد
العولمة" يضيف بيان المنتدى .
5
و على صعيد أخر، سيتم عرض خلال الطبعة الرابعة للجامعة الصيفية للمنتدى أهم عناصر مخطط العمل و كذا
تطلعات المنتدى للعب دورا محوريا بهدف تحقيق الاندماج و "المساهمة في الإصلاحات الهيكلية التي تسعى إلى بناء
اقتصاد وطني مستدام".
كما ستشكل الجامعة الصيفية فرصة للقيام بتقييم ذاتي لما تم انجازه من اجل تدعيم المكتسبات و سد النقائص من
اجل رفع التحديات.
بحضور 7200 عارض من 109 دولة
64 شركة جزائرية تطلب المشاركة في الصالون الدولي للأغذية بباريس )الشروق أونلاين(
تراهن 64 شركة جزائرية على الصالون الدولي للأغذية “سيال”ØŒ المزمع تنظيمه من 21 إلى 25 أكتوبر المقبل بباريس،
من أجل تغيير الصورة المشوهة التي طالت المنتوجات الجزائرية المصدرة إلى الخارج، والتي تلقت في الأشهر الأخيرة ضربة
موجعة، بحجة عدم مراعاتها للمعايير الدولية في التغليف والتخزين وغيرها .
وينتظر تسجيل مشاركة جزائرية قوية، في هذا الصالون المهني الأكبر في العالم، حيث يشمل 21 قطاعا ويتربع على
مساحة 27 هكتارا ويجمع 160 ألف زائر من 194 دولة و 7200 عارض من 109 دولة، فضلا عن مشاركة 125 وفد
رسمي . وأوضح نبيل باي بومزراق، المسؤول عن الترويج للمعرض في الجزائر، في ندوة صحفية، أن الشركة الجزائرية للمعارض
والتصدير “صافكس”ØŒ وهي الجهة المنظمة للجناح الجزائري في صالون “سيال بباريس” تلقت طلبات معتبرة من طرف
الشركات الجزائرية من أجل المشاركة في هذا الصالون، حيث بلغ عدد طلبات المشاركة 64 طلبا قدمتها شركات مختصة
في إنتاج الفواكه والخضر والمواد الغذائية والمنتجات المسكرة والحلويات والبسكويت وكذا صناعة الخبز، مشيرا إلى أن
المشاركة الجزائرية شهدت ارتفاعا خلال هذه السنة .
وأضاف المتحدث أنه خلال الطبعة الأخيرة المقامة في عام 2016 ، مثل الجزائر 20 عارضا في هذا الحدث الاقتصادي
الهام بالعاصمة الفرنسية الذي حضره ما لا يقل عن 700 زائر مهني وطني .
واعتبر نبيل باي بومزراق، الصالون الدولي للأغذية بباريس “سيال”ØŒ الحدث الزراعي الغذائي الرئيس ÙŠ في هذا المجال
ومنصة للتبادل ومقياسا للاتجاهات العالمية في مجال الأغذية الزراعية”ØŒ مضيفا أن هذا الموعد يشكل “فرصة مهمة ”
للشركات الجزائرية للبحث عن أسواق جديدة على الصعيد الدولي .
وفي إطار دعمها للتصدير تقوم الدولة بتغطية 80 بالمائة من النفقات المتعلقة بالمشاركة في معرض “سيال ”. وأشار بومزراق إلى أن هذا الحدث يأتي في وقت يشهد فيه سوق الغذاء العالمي نموا في ظل ارتفاع عدد سكان العالم
الذين يتوقع نموهم ب 30 بالمائة وكذا الطلب على الغذاء الذي سيزيد من جهته ب 60 إلى 70 بالمائة في آفاق 2050 وفقا
لعدة دراسات دولية متخصصة .
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بترول: عقد الاجتماع الوزاري ال 10 لمتابعة اتفاق التخفيض الأحد القادم بالجزائر )واج(
يعقد يوم الأحد القادم بالجزائر الاجتماع ال 10 للجنة الوزارية المشتركة المكلفة بمتابعة اتفاق خفض إنتاج البترول
لبلدان منظمة البلدان المصدرة للبترول )أوبيب( و البلدان خارج منظمة الأوبيب.
و تم تأسيس منظمة البلدان المصدرة للبترول خارج الاوبيب خلال الندوة ال وزارية ال 171 للأوبيب المنعقدة يوم 30
نوفمبر 2016 و من طرف الاجتماع الوزاري المشترك أوبيب-خارج الأوبيب المنعقد يوم 10 ديسمبر 2016 بفيينا.
و خلال انعقاد الاجتماع غير العادي ال 170 للندوة الوزارية للأوبيب في سبتمبر 2016 قررت البلدان الأعضاء في هذه
المنظمة تعديل إنتاجها بحصة تتراوح ما بين 5 ر 32 و 33 مليون برميل يوميا و إنشاء لجنة رفيعة المستوى تترأسها الجزائر
بهدف إعداد التفاصيل الخاصة بهذا الاتفاق.
و تم تحديد هذه التفاصيل ضمن اقتراح جزائري تمت المصادقة عليه خلال الاجتماع العادي ال 171 للندوة الوزارية
للأوبيب المنعقد شهر نوفمبر 2016 بفيينا.
كما عقدت اللجنة العليا اجتماعات مع البلدان غير الأعضاء في المنظمة و قد أفضت هذه المحادثات إلى التوقيع على
اتفاق التعاون بين البلدان الأعضاء في الأوبيب و البلدان غير الأعضاء المشاركة في اجتماع ديسمبر 2016 .
و قررت منظمة الأوبيب تقليص إنتاجها البترولي بحوالي 2 ر 1 مليون برميل يوميا ابتداء من الفاتح من شهر يناير 2017
لتتبعها بعد ذلك 11 بلدا غير عضو وافقوا على تقليص عرضهم ب 600000 برميل يوميا.
و بعد مرور سنة، قررت المنظمة و شركائها تمديد تسقيف إنتاجها لصالح برميل البترول إلى غاية نهاية 2018 .
و تتكفل منظمة البلدان غير الأعضاء في الأوبيب بالسهر على تحقيق أهداف الإعلان حول التعاون بفضل تطبيق
تعديلات إرادية لإنتاج البترول لبلدان الاوبيب و خارج الاوبيب الموقعة على هذا ا لإعلان.
كما تسهل هذه اللجنة أيضا تبادل التحاليل و الآفاق المشتركة مما يعطي اسهاما ثمينا لتقييم مسار المطابقة.
و تضم منظمة البلدان غير الأعضاء في الأوبيب التي يرأسها مناصفة كل من وزير البترول السعودي و نظيره الروس ي،
أربعة بلدان أعضاء في الأوبيب )الجزائر و العربية السعودية و الكويت و فينزويلا( و بلدين غير عضوين )روسيا و سلطنة
عمان(.
العمل على إبقاء توازن السوق
وكان وزير الطاقة مصطفى قيطوني قد أوضح مؤخرا أن الطبعة العاشرة لاجتماع البلدان المصدرة للنفط الأعضاء
وغير الأعضاء في الأوبيب "ستسمح بمعرفة وضعية سوق النفط الدولي والعمل على إبقاء توازنها"، مشيرا إلى أن هذا
الاجتماع سيتوج ب"قرارات موحدة".
وكانت منظمة الاوبيب التي تجاوزت أهداف الاتفاق بمستويات مطابقة قياسية فاقت أحيانا 150 بالمائة قد قررت في
يونيو الفارط حد مستوى احترام الالتزامات بنسبة 100 بالمائة، مما تسبب في ارتفاع فعلي للعرض قدر ب 757.000
برميل/يوميا.
وأوضح السيد قيطوني في تصريح له عقب الندوة الوزارية ال 174 لمنظمة الاوبيب أن "هذا الاتفاق سيؤدي بنا إلى
العودة إلى نسبة إنتاج قدرها 100 بالمائة )التي حددتها المنظمة(. ففي مايو 2018 ، حققنا نسبة امتثال قد رها 152
بالمائة مقارنة بالحصص الواردة في الاتفاق )التراجع(. بالتالي فان 52 بالمائة من حجم الامتثال غير المنتجة أي 757.000
برميل يوميا فسيتم استدراكها".
وسيعقد اجتماع البلدان المصدرة للنفط الأعضاء وغير الأعضاء بالجزائر العاصمة في سياق تميزه ضرورة إبقاء ارتفاع
الأسعار وضمان استمرارية الاستثمارات في مجال النفط و ضمان العرض أمام طلب ينذر بالارتفاع.
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و تجدر الإشارة إلى أن انعكاسات التي قد تنجم عن الحصار النفطي للولايات المتحدة على إيران الذي سيدخل حيز
التنفيذ يوم 5 نوفمبر المقبل تشد كل الأنظار.
وكان الرئيس الأمريكي دونالد ترمب قد أعلن في مايو الفارط انسحابه الأحادي الطرف من الاتفاق الدولي ل 2015 المتعلق
بالملف النووي الإيراني مجددا العقوبات الأمريكية التي رفعت في إطار هذا الإطار ومانعا البلدان من اقتناء النفط
الإيراني وتهديدها بعقوبات.
ويتوقع إيراني ثالث أكبر منتج للأوبيب، انهيار مبيعاته عند اقتراب تطبيق هذه العقوبات علما أن انتاجه يقدر ب 4 ر 1
مليون برميل/يوميا.
يملك هذا البلد الاحتياطات العالمية الرابعة للنفط في حين أن عدد من البلدان خصوصا في آسيا تحتاج إلى التزود
بالخام الإيراني خصوصا و أن مصانعها للتكرير موجهة لمعالجة النفط الإيراني.
و مع اقتراب الاستحقاق المقرر لهذه العقوبات، بلغ إنتاج النفط الإيراني أدنى مستوياته منذ يوليو 2016 في حين تشهد
فنزويلا هي الأخرى تراجعا مستمرا لإنتاجها.
وبالنسبة للأوبيب، تبقى إيران "عضوا جد مهم )...( وليس لدينا خيار آخر سوى مواصلة العمل مع كافة الأعضاء"،
حسبما أكده الامين العام للأوبيب، محمد بركيندو، دون أن يشرح كيف سيعوض المنتجون العالميون انخفاض
الصادرات الإيرانية مع دخول العقوبات الأمريكية حيز التنفيذ.
اللجنة الوزارية المشتركة لمتابعة اتفاق بلدان الأوبيب وخارج الأبيب: خبير يوضح رهانات اجتماع
الجزائر )واج(
شرح الخبير الدولي في مجال البترول و رئيس مكتب الطاقة مراد برور في حديث لوأج رهانات اجتماع الجزائر للجنة
الوزارية المشتركة لمتابعة اتفاق أوبيب-خارج الاوبيب الذي سيعقد غدا الأحد بالجزائر و آفاق السوق البترولية.
سؤال: يعقد الاجتماع العاشر اللجنة الوزارية المشتركة لمتابعة اتفاق أوبيب-خارج الاوبيب أياما قليلة قبل تطبيق
العقوبات الأمريكية ضد إيران. كما لا تستثني العربية السعودية و روسيا احتمال ارتفاع جديد للإنتاج بعد الارتفاع
الذي تقرر في شهر يونيو و هو خيار تعارضه ايران. فما هي قراءتكم؟
مراد برور: يهدف الاجتماع الذي سيعقد بالجزائر إلى بحث تطبيق الاتفاق المنبثق عن اجتماع فيينا في يونيو الماض ي.
و مبدئيا فان الاجتماع لن يخرج عن هذا الاطار.
ويذكر أن اتفاق فيينا بين البلدان المنتجة الأعضاء في الاوبيب و خارج الأوبيب و على رأسها روسيا تضمن زيادة انتاج
البلدان الأعضاء في الاتفاق لسد العجز في العرض الذي قد ينتج عن انخفاض انتاج ايران بسبب الحظر وكذا
فينزويلا التي تمر بأزمة و ليبيا التي تتخبط في تهديدات جيوسياسية عنيفة. وقد تحدق وزراء بلدان منتجة عن زيادة
تتراوح ما بين 500.000 برميل يوميا و 1 مليون برميل يوميا. غير أنه لم يتم توثيق أي زيادة في هذا الاتفاق.
واجتماع الجزائر يسعى إلى المض ي أكثر نحو الملموس مع الأخذ في الحسبان ارتفاع الطلب الذي قدرته الاوبيب ب 65 ر 1
مليون برميل يوميا هذه السنة و اعادة توزان السوق التي تتأكد أكثر فأكثر.
هذا وينبأ دخول الحظر المفروض على ايران حيز التنفيذ يوم 4 نوفمبر بضغط على العرض قد يؤدي الى ارتفاع سريع
للأسعار و اختلال توازن السوق.
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ويأتي اجتماع الجزائر لستجابة لرغبة الأوبيب في استعادة السوق لتوازنها بالنظر إلى قوة الطلب نسبيا و مخاطر انقطاع
التموين المنتظر خاصة نتيجة توقف الصادرات الايرانية.
غير أن الملاحظ أن السوق كانت لها رد فعل أكبر لتراجع الاحتياطات الأمريكية منه إلى ما قد يسفر عنه اجتماع الجزائر.
وتقارب الأسعار 80 دولار و هو السعر الذي تعتبرها العربية السعودية بالمثالي و سيكون حضور ايران في هذا الاجتماع
مصدر توترات بالتأكيد لكن ذلك لن يؤثر، حسب وجهة نظري، على الاتفاقات المعمول بها.
إن محاولة رفع سقف الانتاج موجودة بالتأكيد غير أن الواقعية سيتغلب لأن البلدان المنتجة لم تتجاوز بعد النتائج
الوخيمة على اقتصادها لحرب الاسعار التي شنتها منظمة الأوبيب بتحريك من العربية السعودية و التدهور الذي
احدثته في السوق البترولية.
سؤال: يصادف هذا الاجتماع الذكرى الثانية لاتفاق الجزائر التاريخي في سبتمبر 2016 الذي سمح بإرساء قواعد
انسجام جديد داخل الأوبيب و انتعاش أسعار البترول.
مراد برور: كرس اجماع الجزائر المنبثق عن اجتماع سبتمبر 2016 عودة الأوبيب الى خط الدفاع عن الأسعار و التخلي
عن الدفاع عن حصص السوق.
وقد أدى هذا الاجماع الذي انضمت اليه البلدان المنتجة الهامة مثل روسيا إلى خفض الانتاج ب 8 ر 1 مليون برميل
يوميا. و في هذا الاجماع هناك بلدين يلعبان دورا محوريا : العربية السعودية و روسيا.
فهذان البلدان يجمعهما توافق كبيرا في وجهات النظر الخاصة بمصالحهما البترولية علما أن روسيا التي يعتبر اقتصادها
قليل التنوع تعتمد بشكل واسع على صادراتها من المحروقات و عانت كثيرا من انخفاض الأسعار.
أما العربية السعودية التي يتميز اقتصادها أيضا بالتبعية و قلة التنوع فإنها تسجل عجزا ماليا يتعدى 100 مليار دولار
و أزمة اقتصادية ترهن نجاح مخططها الاستراتيجي على المدى الطويل في حين أنها تشهد مرحلة توريث أسري تحمل
شكوكا قوية.
وإضافة الى ذلك، فان مشروع فتح رأسمال شركتها البترولية الوطنية )حوالي 2000 مليار دولار( الذي أجل مرارا و تكرارا
قد يعرف فشلا اذا استعادت أسعار البترول مستوياتها المسجلة في 2014 - 2015 .
كما يشترك البلدان في التطلع إلى سعر أمثل يدعم اقتصادهما دون أن يكون مرتفعا جدا حتى يؤدي الى تراجع في
الطلب.
وفي هذا السياق، من المفروض أن يعمل اجتماع الجزائر على ايجاد أليات من أجل تحقيق استقرار السوق مع الأخذ
في الحسبان عوامل أزمات ايران و فينزويلا و ليبيا.
وليس مستبعدا بحسب توقعات تطور العوامل الأساسية للسوق )العرض، الطلب والمخزونات( للأطراف الفاعلة
المشاركة في الاجتماع وخاصة المملكة العربية السعودية و روسيا أن تختلف إلى حد ما توقعات ارتفاع الانتاج ليترتب
عنه محادثات حادة. غير أنه يبدو من المؤكد أن الإجماع المنبثق عن اجتماع الجزائر المتمثل في خط الدفاع عن الأسعار
يبقى برأيي واردا و قادرا على التأثير لمدة طويلة على السوق، حتى و إن تطلب في المستقبل تعديلات بحسب حقائق
السوق و رهانات أطرافها.
سؤال: ماهي آفاق سوق النفط على المدي المتوسط؟
مراد برور: يندرج الطلب على النفط في مسار نمو بما يساوي 4 ر 1 مليون برميل في اليوم سنويا وفي 2018 عرف زيادة
ب 65 ر 1 مليون برميل في اليوم كما ذكرنا آنفا.
فالسوق تتجه نحو ديناميكية توازن تبدو لي طويلة الأمد.
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إن إنتاج الولايات المتحدة من الغاز الصخري أخذ من منظمة الأوبيب سنة 2014 دور المنتج المتحكم في السوق الذي
يضبط العرض و يحدد السعر غير أن هذا الانتاج فقد مرونته في الوقت الذي بدأت تضعف فيه فائدة تكاليف الانتاج،
التي قدرت ب % 35 ، نتيجة التقدم التقني و الضغط على شركات الخدمات بحيث تعتبر حاليا % 33 فقط من فوائد
التكاليف قابلة للاسترداد.
كما تجدر الإشارة إلى أن الولايات المتحدة لا تمثل سوى % 3 من الاحتياطات العالمية مقابل % 90 بالنسبة لبلدان
الأوبيب وغير الأوبيب الأطراف في اتفاق إجماع الجزائر وهي تمثل أيضا % 50 من الانتاج العالمي.
يضاف إلى ذلك انخفاض الاستثمارات في مجال النفط بألف مليار دولار منذ صدمة 2014 . هذا وستعرف الأسعار على
المدى البعيد منحى تصاعديا يعتمد على استباق نفاذ الاحتياطات في حين يشهد الطلب ارتفاعا تناسبا وهو الطلب
الوارد بنسبة % 80 من البلدان الناشئة.
هذا الاتجاه القوي تم كبحه )ويمكن كبحه من حين لآخر( بفعل توجهات وعوامل قصيرة المدى أو العوامل الأساسية
للسوق أو أزمة اقتصادية...الخ
إن هذا الاضطراب في الاتجاه و الذي تختص به سوق النفط يزيد من المضاربة والمخاطر الجيو سياسية و يفسر تقلبات
الأسعار وحالات عدم التيقن الكبير و كذا صعوبة التوقعات على المدى القصير.
من المفروض أن تعرف سنة 2019 استمرار توازن السوق مع توجه الأسعار نحو الارتفاع غير أنها ستكون سنة ارتياب
قوي و الذي سيكون له بالضرورة صدى على الس وق.
فالرئيس دونالد ترامب تصدر منه اشارات متناقضة للسوق و في نفس الوقت يشكل الحظر الذي فرضه على إيران
إشارة ارتفاع قوي للأسعار بينما الحرب التجارية التي فتحها مع الصين و الخلافات التجارية مع الحلفاء التقليديين
وهم بلدان الاتحاد الأوروبي و كندا، والتي تحمل في طياتها تهديد بالركود، تمثل إشارة انخفاض يمكن أن يزداد في حالة
عدم رجوع العلاقات إلى مجراها الطبيعي.
وقد لقي فتح محادثات تجارية ما بين الولايات المتحدة و الصين ارتياحا كبيرا في السوق.
ومن المرجح أن تشهد السوق على المدى المتوسط و البعيد وضعا متأزما نتيجة الارتفاع المنتظر للطلب بمتوسط 4 ر 1
مليون برميل في اليوم سنويا وكذا عجز في العرض ناجم عن انخفاض الاستثمارات بسبب انهيار الأسعار.
وينتظر تصحيح قوي للسوق خلال العشرية المقبلة بحيث من المحتمل جدا وقوع صدمة تصاعديا ما بين 2020 و
2025 . فالحقول المستغلة بدأت تضعف و تتطلب المزيد من التكنولوجيا و الاستثمار بحيث أنه تفقد، حسب التوقعات،
ما بين 5 و % 7 سنويا.
وفي المقابل، فإن الاكتشافات قليلة و صغيرة و مكلفة و صعبة الدخول في الانتاج.
وحسب مجمع وود ماكانزي فإن اكتشاف 7 ر 2 مليار برميل يمثل أضعف مستوى منذ 1947 .
فالعودة إلى بترول الأوبيب و بصفة أخص بترول الشرق الأوسط ل لا مناص منه وتوضيحا لذلك، إذا ظل ارتفاع
الطلب في مستوى 4 ر 1 مليون برميل، مع استمرار الأمور على حالها، فإن السوق تتطلب مع آفاق 2030 اكتشاف كل
ما تمثله العربية السعودية و مع آفاق 2040 ما تمثله العربية السعودية مرتين.
و أيا كانت الفائدة من حيث مردودية محركات الاحتراق و انتشار النقل بالكهرباء، فإن البلدان الناشئة التي أضحت
مركز الثقل ومركز الاقتصاد العالمي والصناعة البترولية، تبدأ بعد في الاستهلاك النفطي وتجعل لاغية كل التوازنات
الحالية و المستقبلية لسوق النفط في حين سيظل النفط يمثل أكثر من ثلث الطلب الطاقوي إلى غاية منتصف القرن
على الأقل.
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نظام الدفع بالطريق السيار شرق - غرب "سيدخل حيز التنفيذ بمجرد الانتهاء من عملية تنصيب
المرافق " )واج(
صرح اليوم السبت وزير الأشغال العمومية والنقل، عبد الغني زعلان، من المدية أن نظام الدفع على مستوى الطريق
السيار شرق -غرب "سيدخل حيز التنفيذ بعد الانتهاء من عملية تنصيب المرافق و تحديد تعريفة المرور".
وقال الوزير على هامش زيارته لورشة تحديث محور الطريق "الشفة- المدية"، "نحن في انتظار الانتهاء من تركيب خمسة
وخمسين ) 55 ( مركز دفع وصيانة الطرق المبرمجة على طول هذا الطريق السريع لتحديد موعد البدء في نظام الدفع".
سيكون نظام الدفع على الطريق السيار شرق -غرب مرتقبا - قال الوزير - بمجرد أن تكون الهياكل المتواجدة حاليا في
طور الانجاز متاحة.
وأضاف أن "توسعة هذا النظام إلى شبكات طرق وطنية، بما في ذلك الطريق الوطني رقم واحد الذي يربط شمال البلاد
بالمناطق الجنوبية ، لم يتم الفصل فيه بعد".
وزارة المالية فصلت في القضية
الحكومة ترفض دفع فواتير الهواتف النقالة للأميار )الشروق أونلاين(
رفضت وزارة المالية، التكفل بنفقات فواتير الهواتف النقالة لرؤساء المجالس الشعبية البلدية، وأن “التنظيم الحالي
المعمول به، لا يسمح التكفل بهذه النفقات ”.
ردت المديرية العامة العامة للميزانية، بالسلب على العشرات من المطالب التي رفعها “الأميار” لوزارة المالية، يطلبون
من خلالها الترخيص لاقتناء خط هاتف نقال، بدعوى “استعماله في تسيير الشؤون الخاصة بالبلدية”ØŒ وذكرت
مراسلات المديرية العامة للميزانية موقعة من طرف المدير العام فريد بقة، تحوز “الشروق” نسخة منها، “تبعا Ù„ لإرسال
السابق، تفضلتم موافقتي، بطلب رئيس المجلس الشعبي البلدي، الذي يلتمس من خلاله برخصة لاقتناء خط هاتف
نقال، بغرض استعمالها في تسيير الشؤون الخاصة بالبلدية ”.
وأكدت مراسلة المديرية العامة للميزانية بوزارة المالية “جوابا على ذلك، يشرفني أن أعلمكم أن التنظيم الحالي المعمول
به، لا يسمح التكفل بهذه النفقات ”.
وشرعت الحكومة، في تسوية الديون المترتبة على عاتق الشركات والهيئات العمومية، حيث رخص الوزير الأول أحمد
اويحيى، قبل فترة قصيرة، بدفع جميع ديون القطاع العام التي تشكلت سنتي 2016 و 2017 من ميزانية التسيير للسنة،
وتشمل المدفوعات فواتير الكهرباء والغاز والماء والإشهار الخاصة بالوكالة الوطنية للنشر والإشهار، وتشير أرقام إلا أن
حجم ديون غير مدفوعة قد تجاوز 1000 مليار دينار .
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بهدف حماية العقار الفلاحي
بوعزقي: يجب احترام الضوابط القانونية في المستثمرات الصغيرة )الشروق أونلاين(
دعا وزير الفلاحة والتنمية الريفية والصيد البحري، عبد القادر بوعزقي، إلى توفير الحماية اللازمة للعقار الفلاحي،
والقيام بحملات تحسيسية لاحترام التشريعات والضوابط القانونية السارية المفعول، وتطبيقها في كل المعاملات المتعلقة
بالعقار الفلاحي، لا سيما تلك التي تخص عملية التجزئة .
وفي رد على سؤال كتابي للنائب عن ولاية غرداية محمد أبي إسماعيل، المتعلق بالإجراءات المتخذة لتسوية الوضعية
القانونية للمستثمرات الفلاحية، التي تقل مساحتها عن الهكتار الواحد بولاية غرداية، أكد وزير الفلاحة على أن المصالح
الفلاحية عبر كامل التراب الوطني، قد تلقت التوجيهات الضرورية، فيما يتعلق بعملية تسوية الوضعية القانونية
للمستثمرات الفلاحية، والتي تقل مساحتها عن الهكتار الواحد، استنادا إلى التصنيف الوارد في المرسوم التنفيذي رقم
97 - 490 المؤرخ في 20 ديسمبر 1997 ، الذي يحدد شروط تجزئة الأراض ي الفلاحية .
وأشار النائب إلى أن الوضعية القانونية لهذه المستثمرات الفلاحية بقيت مجمدة على مستوى المصالح الإدارية، مما
تسبب في نشوء وضعيات معقدة، خاصة عقب وفاة صاحب المستثمرة، كما أن بعض الأراض ي التي تم استصلاحها
عبارة عن جيوب عقارية تقع في سفوح المرتفعات تحولت إلى مستثمرات فلاحية قابلة للحياة اقتصاديا، حسب مفهوم
المادة 6 من المرسوم رقم 38/724 المحدد لكيفيات تطبيق القانون 83 / 18 المؤرخ في 13 / 08 / 1983 المتعلق بحيازة
الملكية العقارية الفلاحية، وساهمت في توفير العديد من مناصب الشغل لمواطني الولاية .
وعن الحالات المقترحة للتسوية، والتي ترد إلى المصالح الفلاحية لولاية غرداية، عبر محاضر ومداولات لجان الدوائر
والبلديات، أوضح الوزير في رده أنها تنقسم إلى نوعين، النوع الأول يخص قطع أراض تمت حيازتها دون سندات رسمية،
وتم استصلاحها من طرف أصحابها، وأصبحت منتجة، وقد قامت مديرية المصالح الفلاحية للولاية بتسوية هذه
الحالات، وإصدار قرارات التنازل بعد التأكد الميداني من استغلالها، وهي في الغالب عبارة عن جيوب أو امتدادات تقل
مساحتها عن الهكتار الواحد داخل المناطق الفلاحية .
أما النوع الثاني فيتعلق بأراض بيضاء ( خارج المناطق الفلاحية( مُنحت من طرف لجنتي الدائرة والبلدية، والتي تقل
مساحتها عن الهكتار الواحد، وهي محل اعتراض من المصالح الفلاحية للولاية، وذلك لاعتبارات عدة وهي أنها تتعارض
مع المساحة المرجعية الخاصة بالمنطقة، طبقا لأحكام المرسوم التنفيذي رقم 97 - 490 المؤرخ في 20 ديسمبر 1997 ،
الذي يحدد شروط تجزئة الأراض ي الف لاحية، ولم يتم استصلاحها من طرف طالبيها، وبهذا الشكل، تكون معرضة
للتقسيم والاندثار بسهولة .
ترقيع طريق المنيعة تمنراست في انتظار استكمال الطريق المزدوج
زعلان: استلام الطريق شمال جنوب نهاية السنة )الشروق أونلاين(
أعلن وزير الأشغال العمومية عبد الغني زعلان، السبت، أن مشروع الطريق الوطني رقم 1 )شمال جنوب(ØŒ “سيكون
جاهزا نهاية العام الحالي أو في جانفي 2019 كأقص ى تقدير، عدا بعض النقاط الوعرة التي نعمل لتسليمها في أقرب
وقت ممكن”. وجاء هذا خلال زيارة الوزير لولاية المدية، حيث كانت منطقة الحمدانية أول نقاط زيارته، ووقف هناك
على عديد النقاط السوداء التي تعطل المشروع .
ويضم المشروع شطرين، الأول من العاصمة إلى المنيعة على مسافة 850 كلم بتكلفة 160 مليار دينار، وشطر ثان من
المنيعة إلى تمنراست مرورا بأراك على مسافة حوالي 800 كلم. وعن الشطر الأخير قال زعلان إن تكملته مرتبطة بالوضعية
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العامة للبلاد “لكن هذا لا يمنع من تزفيت شطر المنيعة أراك الممتد على مسافة 250 كلم، والذي يشهد تدهورا كبيرا،
نتيجة سلكه من طرف مركبات الوزن الثقيل، بانتظار تتمة ازدواجية المشروع ” على حد قوله .
وأضاف المتحدث “أن تزفيت الشطر المذكور هو مشروع ظرفي، قد خصص له غلاف مالي وستنطلق المؤسسة المنجزة
في الأشغال خلال الأيام القليلة المقبلة ”.
وعن سبب عدم معاقبة المؤسسات المتأخرة في الأشغال، استبعد الوزير هذه الخطوة، وقال “إن فسخ عقود الشركات
في هذا الوقت بالذات، غير معقول وغير وارد، كون المشروع يشارف على النهاية، ولم تبق له سوى ثلاثة شهور كأقص ى
تقدير على استلامه، وليس من مصلحتنا إلغاء عقود وفتح مناقصات لتتمته، وسنعمل على المتابعة المستمرة لتسريع
استلامه ”.
« نصب شبكة لتأمين العاصمة من الفيضانات في 2019» )النهار أونلاين(
قال إن مهمتها تجميع مياه الأودية لتحويلها إلى وادي الحراش.. حسين نسيب :
11 مؤسسة صناعية وراء تلويث المياه بالعاصمة
كشف، أمس، وزير الموارد المائية، حسين نسيب، عن اعتماد نظام تأمين العاصمة من مخاطر الفيضانات من خلال
شبكة جديدة لتجميع مياه الأدوية وتحويلها مباشرة إلى واد الحراش بعد عملية التصفية لتفادي تكرا ر سيناريو فيضان
باب الوادي في العاصمة .
وأكد المسؤول الأول عن قطاع الموارد المائية، حسين نسيب، خلال زيارة تفقدية قادته إلى مختلف مشاريع قطاعه،
رفقة والي العاصمة، عبد القادر زوخ، أن هناك عدة منشآت كبرى خاصة بتأمين العاصمة من ظاهرة الفيضانات،
والتي تتمثل في دخول شبكة جديدة لتجميع مياه الأودية حيّز الخدمة قبل حلول سنة 2019.
حيث تسمح هذه الشبكة بتحويل كل مياه الأودية المتجهة نحو واد أوشايح إلى واد الحراش مباشرة عبر نفق بمسافة 4
كلم بعد تصفيتها، وذلك لتفادي الفيضانات بواد أوشايح، مع تهيئة هذا الأخير بطريقة اقتصادية ومن دون المساس
بالممتلكات .
وهو برنامج سطرته الحكومة لتفادي تكرار سيناريو فيضان باب الوادي .
وقال نسيب إن وظيفة واد الحراش تكمن في تأمين العاصمة من ظاهرة الفيضانات، كونه يستوعب حوالي 2500 م
مكعب من مياه الأمطار في الثانية، إضافة إلى أنه يحتوي على أجهزة التنبؤ والإنذار بالفيضانات .
وبخصوص ظاهرة الفيضانات التي اجتاحت بعض الولايات الشرقية وتسببت في خسائر مادية وبشرية معتبرة، أوضح
الوزير أن مشاريع قطاع الموارد المائية لا يمكنها أن تنفرد بحلول لمواجهة ظاهرة الفيضانات،
مضيفا أن ظاهرة الفيضانات يمكن مواجهتها بالتنسيق مع القطاعات الأخرى وفق مخططات التسيير مع أخذ التدابير
اللازمة والوقائية لتفادي هذه الظاهرة،
حيث أشار نسيب إلى أن قطاعه يملك مخططا وطنيا لتأمين المدن من الفيضانات، وذلك من خلال إنجاز مشاريع وتهيئة
الأودية ومراقبتها عن طريق معدات وأجهزة تعمل بنظام الإنذار .
داعيا في السياق ذاته كل المصالح المحلية إلى أن تكون جاهزة للتدخل السريع والتجهيز بالإمكانيات التي من شأنها أن
تعيد الأمور إلى مكانها الطبيعي .
المياه المعالجة بالدرجة الثالثة تصب في واد الحراش بحوالي « : وتابع الوزير بخصوص عملية تنقية واد الحراش، بالقول
90 ألف متر مكعب في اليوم، فيما سيتم تسليم محطتين كبيرتين لتصفية وتطهير المياه المستعملة بكل من بوينان وبني
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مراد، مع نهاية سنة 2018 ، التي من شأنها أن تقض ي على ظاهرة تلوث المياه، كما أن هناك أعمال خاصة للقضاء عن
كل مصادر التلوث، سواء المياه القادمة من المنازل Ø£ Ùˆ المناطق الصناعية ».
وأمر مسؤول القطاع، حسين نسيب، مسؤولي 11 لنقل » سيال « مؤسسة صناعية بضرورة إبرام عقود مؤقتة مع شركة
مياه المؤسسات الملوثة عبر صهاريج وتحويلها إلى محطة براقي لمعالجتها وتصفيتها أو تنصيب محطة تطهير للمياه الملوثة
إنه يُمنع على المؤسسات الصناعية تلويث الطبيعة قانونا « : بداخل هذه المؤسسات، وقال ».
طاسيلي للطيران تجدد اعتمادها ضمن برنامج الجودة الدولية للأمن الجوي ) TSA )
جددت الشركة الوطنية للنقل الجوي “طاسيلي للطيران” اعتمادها لدى الجمعية الدولية للنقل الجوي Ùˆ ذلك للمرة
الرابعة وتحصلت على معيار “إيوزا”ØŒ حسبما افادت به الشركة في بيان لها، نشرته وكالة الانباء الجزائرية .
واجتازت شركة طاسيلي للطيران بنجاح للمرة الرابعة برنامج تدقيق لمنح الاعتماد من طرف الجمعة الدولية للنقل
الجوي “اياتا” ØŒ يضيف ذات المصدر .
ويعد معيار ايوزا برنامجا للتدقيق في شركات الطيران والذي تم وضعه من طرف جمعية “اياتا” لمراقبة معايير الامن في
النقل الجوي .
ويتم القيام بهذا التدقيق من طرف خبراء تابعون لمنظمة دولية معتمدة من طرف “اياتا” ØŒ للتأكد من مستوى مطابقة
قرابة ال 1000 معيار وكذا الممارسات الضرورية الموص ي بها في مجال الطيران المدني والدولي، حسب نفس المصدر .
وتشمل هذه المعايير مكونات نظام إدارة النوعية والجودة ونظام تسيير الأمن وإدارة الأزمات ومراقبة مدى التحكم في
التدريب والتكوين في جميع مهن الطيران وكذا تكوين المدربين وموظفي قمرة الطيران والتقنيين يضيف نفس المصدر .
وتغطي عملية التدقيق أيضا العمليات خلال الطيران وعلى الأرض والصيانة وتحضير الرحلات التي تتخللها عملية تفتيش
خلال الطيران تسمى”رحلة المراقبة ” والمراقبة المباشرة من خلال عملية محاكاة الطيران .
“ وتعتبر شهادة )إيوزا( الأكثر صرامة من حيث القوة Ùˆ مرجع مشترك للجمعية الدولية للنقل الجوي )إياتا( في مجال
الأمن والسلامة والجودة لشركات الطيران” يضيف بيان الشركة .
وأضافت الشركة ان “تجديد الاعتماد للمرة الرابعة من طرف شركتنا يؤكد التزامنا وتصميمنا للحفاظ على وتيرة عمل
ثابتة وحازمة نحو البحث المستمر عن التحسين المتواصل والدائم لتحقيق أفضل شروط الأمان والحفاظ على علامة
السلامة والأمن الجوي ”.
وتأسست شركة طاسيلي للطيران سنة 1998 في اطار شركة مختلطة بين مجمع سوناطراك والخطوط الجوية الجزائرية
قبل ان تصبح فرعا بنسبة 100 بالمائة للمجمع البترولي الوطني منذ 2005.
وتمتلك الشركة حاليا 12 طائرة من مختلف الاصناف ، وتضمن خطوطا داخلية الى جانب نشاطها عبر الخطوط الدولية
برحلات نحو عدة مدة فرنسية الى جانب اسطنبول )تركيا( وروما وميلان )ايطاليا ).
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رفع 2,2 مليون طن من النفايات والطمي من قاع الوادي
م صيف
مشروع وادي الحراش يسل 2019 )المساء(
توقع القائمون على أشغال تهيئة وادي الحراش تسليم المشروع بصفة نهائية صيف 2019 ، وذلك بعد الانتهاء من
أشغال تنظيف وتوسيع مجرى الوادي على مساقة 16 كيلومترا من أصل 18 » نفطال « كيلومترا، في انتظار تراخيص من
سونطراك » Ùˆ » لتأمين أنابيب نقل مشتقات البترول والغاز لإتمام عملية تنظيف عمق الوادي عند مصبه في البحر،
وتهيئة المجرى على مسافة 1,5 كيلومتر وسط مدينة الحراش.
مع العلم أن عمليات رفع النفايات الصلبة مكنت من جمع ما يزيد عن 2,2 مليون طن من الطمي المتسبب في الروائح
الكريهة وأن أشغال التهيئة بلغت 90 بالمائة .
كما حرص وزير الموارد المائية حسين نسيب، لدى اطلاعه على تقدم مشروع تهيئة وادي الحراش رفقة والي الجزائر
العاصمة عبد القادر زوخ، على احترام آجال تسليم المشروع والسهر على استغلال 500 هكتار لإنجاز فضاءات ترفيهية
وملاعب ومسالك للدراجات الهوائية وذلك للرد على طلبات العاصميين .
وبعد أن عدّد نسيب، الأهداف الهيدروليكية والاجتماعية لتهيئة الوادي الذي لم يتم تنظيفه منذ سنة 1950 ، شدد
على ضرورة حمايته من التلوث مستقبلا وذلك من خلال ربط كل الأحياء القريبة منه بشبكات الصرف الصحي لتوجيه
المياه لمحطة التطهير ببراقي، على أن تقتني 704 وحدة صناعية محطات مصغرة للتطهير الأولي لمياه الصرف الصناعية
قبل توجيه المياه إلى شبكات الصرف الصحي .
وحسب الشروحات المقدمة من طرف مدير مصالح الموارد المائية لولاية الجزائر، فقد تم إحصاء 24 مؤسسة صناعية
ملوثة بالمناطق الصناعية لكل من الروبية والرغاية والحراش، كانت توجه مياه الصرف الصناعية في مجرى الوادي منذ
عدة سنوات، وقد تم غلق قنوات 13 وحدة صناعية، في حين تعاقدت 11 لضمان نقل مياه الصرف » سيال « وحدة مع
إلى محطة التطهير .
الوحدات الصناعية مطالبة بتطهير مياه الصرف قبل نهاية السنة
من جهته أكد الوزير، أن لجوء 11 سيال « مؤسسة صناعية ملوثة إلى التعاقد مع شركة إنتاج وتطهير المياه بالعاصمة » ØŒ
داعيا المصالح المختصة إلى الضغط ØŒ» أم ر ظرفي « لنقل مياه الصرف الصناعية عبر صهاريج إلى محطة تطهير المياه ببراقي
على كل الوحدات الصناعية للاستثما ر في مجال تطهير ومعالجة مياه الصرف، مشيرا إلى أن نهاية السنة الجارية، ستكون
آخر أجل لكل المؤسسات الصناعية للامتثال إلى القوانين قبل غلق قنوات مياه الصرف التابعة لها، وما عليها في هذه
الحالة إلا التكفّل بمياه الصرف الصناعية، وعدم التفكير مجددا في التخلص منها في مجرى الوادي، وفي حال تم ذلك
سيتم معاقبتها قضائيا مع تغريمها ماليا .
أما فيما يخص الأشغال الجاري إنجازها لحماية وادي الحراش من التلوث والفيضانات أشارت الشروحات المقدمة من
طرف المصالح المختصة إلى تدعيمه بأربع محطات لمراقبة نوعية المياه، و 3 أنظمة للإنذار ضد الفياضانات تكون مربوطة
بنظام معلوماتي تابع لمحطة التطهي ر ببراقي، على أن يشرع في تجربة هذه المعدات نهاية السنة الجارية .
وعن المعوقات التي يتم حاليا التباحث بشأنها مع عدة مؤسسات تم التطرق إلى وجود أنبوبين لنقل مشتقات البترول
وسط مدينة الحراش، وهو ما عرقل عملية تنظيف وتوسيع مجرى الوادي على مسافة 1,5 كيلومتر، بالإضافة إلى مرور
قناة لنقل الغاز تابعة لمحطة تحلية مياه البح ر بالحامة عند مخرج الوادي إلى البحر ببلدية المحمدية، وهو ما أخر أشغال
رفع الطمي من عمق الوادي، مع العلم أن أشغال تهيئة وتنظيف وادي الحراش سمحت لحد اليوم برفع ما قيمته 2,2
مليون طن من النفايات والطمي الذي كان سببا في انتشار الروائح الكريهة .
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وفي رد على انشغال الوزير، بخصوص التقنية المعتمدة لتنظيف عمق الوادي عن مخرجه للبحر، وهي النقطة السوداء
الوحيدة التي تعرف اليوم انبعاثا للروائح الكريهة، كشف مدير الموارد المائية عن الاتفاق على جلب باخرة صغيرة ل رفع
الطمي تكون مجهزة بمضخات خاصة لضمان تطهير قاع الوادي، وهي العملية التي ستتم على مسافة 500 متر، غير أن
الأشغال لم تنطلق قبل تأمين قناة لنقل الغاز تقع بالقرب من مجرى الوادي، وهذا حتى لا تسبب عمليات التنظيف في
حوادث قد تكون كارثية .
فة بتهيئة وادي الحراش بغلاف مالي يقدر ب » دايو « ومن بين الاقتراحات التي عرضها الوزي ر والوالي على شركة
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المكل 40
مليار دينار إنجاز نافورة عند ملتقى الوادي بالبحر، تسمح بتدفق المياه على مسافة 100 متر في الجو، وهو المقترح الذي
ستتم دراسته من طرف اللجان التقنية قبل إنجازه، مع العلم أن وزارة الموارد المائية لن تضيف مبلغا إضافيا لإنجاز
النافورة .
على صعيد آخر حرص الوزير، على تموين وادي الحراش ب 90 ألف متر مكعب من المياه النظيفة لضمان سيولة المياه
به واستعمال 6 كيلومترات للملاحة، مشيرا إلى أن كل أشغال التهيئة وتوسيع المجرى تسمح له بالتسيير المحكم لتدفق
المياه بما يزيد عن 2500 متر مكعب في الثانية، وهو ما تمت تجربته خلال شتاء 2017 عندما ارتفعت مياه الوادي
لأقص ى مستوى لها ولم تسبب أية فيضانات .
على صعيد آخر تفقد وزير الموارد المائية، آخر اللمسات قبل تسليم مشروع إنجاز مجمع مائي لجمع كل من مياه وادي
الرمانة وأبكي ومياه الأمطار، بطاقة استيعاب تصل إلى 100 متر مكعب في الثانية، ليتم توجيهها إلى وادي الحراش عبر
قناة تحت الأرض تمتد على طول 5 كيلومترات، وهو ما يسمح بغلق كل المصبات المائية التي تمون وادي أوشايح لإتمام
أشغال التهيئة والتنظيف.
وبعين المكان أعرب نسيب، عن ارتياحه للمشروع الذي من شأنه تأمين العاصمة من الفيضانات خاصة بشارع طرابلس
ببلدية حسين داي، وحي البد ر ( لابروفال( بالقبة، ومنطقة التنس بحي باش جراح، مؤكدا أن القناة ستضمن صرف
المياه بكل أمان وذلك ابتداء من شهر ديسمبر المقبل .
بنوك ومالية/تأمينات
مافيا تهريب العملة تحتكر أوراق 100 و 200 و 500 أورو
اختفاء غامض للفئات الكبرى من الأورو بالبنوك والسوق السوداء )الشروق أونلاين(
تفاجأ زبائن عدة وكالات بنكية على مستوى الوطن، بفرضها أوراقا نقدية من فئة 20 بعملة الأورو، فيما تمنح الأوراق
النقدية من فئة 100 أور فأكثر لزبائن خاصين، وهو ما يثير عدة شكوك خصوصا مع تزايد عمليات تهريب العملة م ؤ را
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خلال مختلف العمليات التي يقوم بها زبائن بعض الوكالات البنكية، يصطدمون أثناء سحب مبالغهم المالية بأوراق
كثيرة من فئة 20 و 50 ق الأمر بمبلغ كبير قد يتجاوز
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أورو، حتى ولو تعل 1000 أورو، ويحاول العاملون بالقبّاضات
ص من الأوراق النقدية ذات القيمة الأ
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Revue de Presse 23 septembre 2018 Publié le 23/09/2018 à 10:11

Revue de presse
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Dimanche 23 septembre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Quatrième édition de l’université d’été du FCE : L’entreprise intelligente en débat (El Moudjahid) ............................................................................................................ 3
ï‚· La situation financière de la CNAS est "équilibrée" (DG) (APS) .............................. 4
ï‚· Autoroute est-ouest : Le péage en vigueur dès l’achèvement des installations (El Moudjahid) .................................................................................................................. 5
ï‚· Travaux Publics : Gérer le réseau routier (El Moudjahid) .......................................... 6
ï‚· 30% DU CHEPTEL BOVIN ANÉANTI PAR LA FIÈVRE APHTEUSE EN 4 ANNÉES (EVA) (Maghreb Emergent) ...................................................................... 7
ï‚· LE CERCLE D’ACTION ET DE RÉFLEXION AUTOUR DE L’ENTREPRISE A LANCÉ LE DÉBAT : L’Algérie face au projet chinois des “Routes de la soie” (Liberté) ...................................................................................................................... 8
ï‚· INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN : L’Algérie perd deux places au classement mondial (Liberté) .................................................................................... 10
ï‚· Production d’électricité à partir du biogaz : 5 propositions pour le projet-pilote d'Oran (El Moudjahid) .............................................................................................. 11
ï‚· Saïd Beghoul, expert en énergie, à propos de la réunion Opep-non-Opep à Alger : «Le marché pétrolier reste à l’écoute des fondamentaux structurels» (Reporters) ... 11
ï‚· Abdelmadjid Attar. expert en énergie : «Une forte chute de la production de l’Iran créerait un choc pétrolier» (El Watan) ...................................................................... 14
ï‚· OPEP-non OPEP: réunion ministérielle de suivi de l'accord de réduction dimanche à Alger (APS) .............................................................................................................. 15
ï‚· EFFET DU TWEET DE TRUMP : Le Brent à plus de 79 dollars à Londres (Liberté) ................................................................................................................................... 18
ï‚· 10E ANNIVERSAIRE DE SKODA EN ALGERIE : Alain Favey visite l’usine de Sovac Production (Liberté) ....................................................................................... 18
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 19
ï‚· Dévaluation du dinar : Un mal nécessaire? (El Moudjahid) ..................................... 19
Commerce ....................................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Coopération ......................................................................................................................................................... 22
ï‚· Algérie-Finlande: les opportunités offertes dans les domaines de l'investissement touristique et du partenariat évoquées (APS) ............................................................ 22
Veille ..................................................................................................................................................................... 23
ï‚· Afrique : Vers la réalisation de près de 7.000 km de pipelines d’ici 2022 (El Moudjahid) ................................................................................................................ 23
ï‚· FAO: les conflits et les chocs climatiques aggravent l'insécurité alimentaire (APS) 23
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A la une
Quatrième édition de l’université d’été du FCE : L’entreprise intelligente en débat (El Moudjahid)
«Une entreprise intelligente pour une économie nouvelle», tel est le thème de la quatrième édition de l’université d’été, du Forum des chefs d’entreprise (FCE) qui se tiendra du 5 au 7 octobre au sud du pays à El Oued. On constate ces dernières années, que le management ne cesse de développer. À l’ère de la mondialisation, on ne parle plus, d’une entreprise, formatrice, qualifiante ou apprenante mais d’une entreprise intelligente. En Algérie ce concept, relève toujours de l'idéal managérial plus qu’un modèle accompli. Ceci dit, selon les experts, le chemin est encore long pour voir la naissance d’une entreprises nationale intelligente. Mais, il est impératif de penser dés maintenant pour mettre en place une stratégie mûrement réfléchie et des mécanismes ainsi que des moyens nécessaires afin de pousser nos entreprises à s’adapter davantage aux nouvelles technologies. C’est-à-dire, la transition d'une entreprise classique vers une smart entreprise. Sachons qu’à travers l’ouverture du marché national aux produits étrangers, la concurrence va devenir, sans nul doute, de plus en plus vigoureuse. En effet, le FCE, s’est montré conscient, de l’ampleur de progrès sans limite de la technologie et son impacte direct sur l’évolution de l’entreprise et l’économie. Cette organisation patronale précise dans un communiqué dont une copie nous a été transmise que cette thématique s'est imposée d’elle-même, eu égard aux enjeux liés à la transformation de l’économie nationale. Dans ce contexte particulier, l'entreprise algérienne est en train d'émerger en tant que «force motrice» dans le développement économique et social du pays, selon le FCE considérant que la contribution de l'entreprise à l'effort de création de richesse et d'emploi s’affirmait de plus en plus dans la sphère hors -hydrocarbures. Cependant, «la bataille de la compétitivité demeure son plus grand défi dans l'environnement mondial actuel où la survie d’une entreprise dépend de ses capacités d’innovation», précise le FCE. Hisser notre économie au rang des économies émergentes
Cette organisation patronale estime, à cet effet, que le rôle de l'entreprise devrait être prépondérant et surtout pérenne, comptant davantage sur ses ressources propres pour produire, exporter et innover et être ainsi le catalyseur de la diversification de l’économie nationale enclenchée par les pouvoirs publics. Et de poursuivre «c’est là l'enjeu majeur de l’heure et à venir pour l’entreprise nationale afin de hisser notre économie au rang des économies émergentes, capable de faire face aux phénomènes perturbants, nés des bouleversements des marchés, plus particulièrement des marchés pétroliers». Face à la chute des prix des hydrocarbures, le communique du FCE a précisé que « l'évolution consistait à faire émerger de nouvelles sources de croissance, fondées davantage sur l’effort
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productif et la compétitivité des entreprises économiques, est tributaire d'un certain nombre de conditions incontournables, qui doivent être sinon réunies, en tout cas consolidées». À ce propos le FCE a insisté sur la nécessité de disposer en premier lieu d’un capital humain continuellement performant et sans cesse adapté, tout en regrettant le fait que l’action des entreprises en direction de leurs ressources humaines continue d’être souvent le parent pauvre de leur stratégie de développement, quand elle n’est pas simplement inadaptée et obsolète. Quant à la deuxième condition, le FCE souligné que celle-ci est liée aux techniques de digitalisation qui constituent un puissant instrument d’organisation efficace et performante de l’entreprise, ajoute le FCE mettant l'accent sur la nécessité d'accompagner cette nouvelle dynamique, en permettant aux startups de naître et de grandir. S’agissant de la troisième condition, celle-ci consiste à mettre en place un environnement favorable pour le développement du potentiel de croissance des startups dont certaines sont vouées à être les champions économiques de demain. Rappelant que les nations repensent leur mix énergétique pour exploiter des ressources renouvelables, propres, durables et moins coûteuses, le FCE estime que l’Algérie était bien positionnée pour être un fournisseur mondial d’énergie solaire après avoir été un acteur important dans l’exploration, l’exploitation et l’exportation d’hydrocarbures. «C'est à ces conditions que l'entreprise pourrait jouer alors pleinement son rôle pour une économie forte et durable, ayant toute sa place à la table de l’économie mondialisée», affirmé le forum des cheffes d’entreprises.
La situation financière de la CNAS est "équilibrée" (DG) (APS)
La situation financière de la Caisse nationales des assurances sociales (CNAS) est "équilibrée", a affirmé jeudi à Alger son Directeur général Tidjani-Hassan Haddam, relevant la nécessité de concevoir le système de sécurité sociale "dans sa globalité".
"La CNAS est équilibrée sur le plan financier. Mais il faut regarder notre système de sécurité sociale dans sa globalité", a déclaré le responsable sur les ondes de la radio nationale, tout en soulignant que ce système est basé "exclusivement sur la cotisation des assurés sociaux".
Indiquant que la CNAS recouvre à travers ces cotisations quelque 1.000 milliards de DA qu'elle dépense à raison de 52% pour les pensions de retraite, 42% aux assurances sociales alors que le reste va entre l'assurance chômage et le Fonds national de péréquation des £uvres sociales (FNPOS).
Haddam a expliqué que les recouvrements de la CNAS arrivent à combler ses dépenses, ce qui lui a permis d'avoir, au fil des années, une trésorerie "importante", rappelant que cette caisse "a pu soutenir entre 2015 et 2017 la Caisse nationale de retraite (CNR) pour pérenniser les pensions des retraités".
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Par ailleurs, M. Haddam a assuré qu'il "n'a jamais été question de remettre en cause le système de tiers-payant".
Pour lui, aucun acquis des assurés sociaux "ne sera touché" aussi bien en termes de remboursement, de système de protection sociale, du libre accès aux soins qu'en termes de gratuité des soins, relevant cependant qu'un travail se fait actuellement pour "faire évoluer le système de sécurité sociale et intégrer des remboursements qui n'existaient pas notamment pour les personnes aux besoins spécifiques".
Indiquant que l'accès aux soins dans les hôpitaux ne peut pas être remis en cause du fait que le patient ne possède pas la carte Chiffa, M. Haddam a précisé que cette carte "est un moyen d'identification de la personne et un des éléments de lutte contre l'informel, face auquel un travail de sensibilisation et d'accompagnement est mené par la CNAS pour débusquer aussi bien la non-déclaration et la sous-déclaration".
Sur le système national de sécurité sociale, il a soutenu que l'une des raisons de son "déséquilibre" est de compter deux cotisants pour un retraité, estimant qu'un système de sécurité sociale fonctionnant selon cette logique ne peut être "viable".
Pour y remédier, le DG de la CNAS a plaidé pour une réflexion devant permettre d'apporter "des sources additionnelles", estimant qu'à travers le monde, les caisses de la sécurité sociale qui sont pourvues uniquement grâce aux cotisations des employés connaissent des déficits financiers.
"Il faut penser à une fiscalisation et à une budgétisation par l'Etat, pour pouvoir assurer la pérennité de notre système de sécurité sociale", a-t-il suggéré.
Autoroute est-ouest : Le péage en vigueur dès l’achèvement des installations (El Moudjahid)
Le système de péage au niveau de l’autoroute Est-Ouest «entrera en vigueur, dès l’achèvement des installations et la fixation du tarif de passage», a déclaré, hier à Médéa, le ministre des Travaux publics et des Transports, M. Abdelghani Zaâlane.
«Nous attendons l’achèvement de l’installation des cinquante-cinq centres de péage et d’entretien des routes programmés le long de cette autoroute, pour décider de la date de début du système de péage», a indiqué le ministre, en marge de sa visite d’inspection du chantier de modernisation de l’axe «Chiffa-Médéa». «Le péage n’est prévu, selon le ministre, qu’au niveau de l’autoroute Est-Ouest, où l’infrastructure indispensable à la mise en place de ce système est en cours de réalisation», a-t-il expliqué. Il a ajouté que l’extension de ce système à d’autres réseaux routiers nationaux, dont la route nationale N 1, qui relie le nord du pays aux régions du sud, n’a pas encore était tranchée. Le tronçon de 14 km du projet de dédoublement d’un axe de 53 km de la RN1 reliant Chiffa (Blida) et Médéa sera «bientôt» réceptionné, selon les
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explications fournies au ministre. Cet axe routier sera ouvert au trafic, dès le parachèvement des travaux d’équipement des deux tunnels, d’une longueur globale de 9 km, réalisés à son niveau, suite au parachèvement total de tous les ouvrages d’art et voies, englobés par le projet, selon les assurances des responsables en charge du projet. Dans son intervention à l’occasion, le ministre a instruit de l’impératif d’accélération des procédures d’acquisition des équipements nécessités pour les deux tunnels, en coordination avec les services du port d’Alger, a-t-il dit, tout en insistant sur la réception de ce projet, d’une importance économique cruciale, «dans les plus brefs délais», a-t-il souligné. Selon les responsables en charge, l’installation des équipements relatifs au projet, éclairage et aération notamment, interviendra début octobre prochain. Dans une perspective d’éviter d’éventuelles inondations dues à une crue de l’Oued Chiffa, un ouvrage a été expressément réalisé pour la collecte des eaux des sources et de ce cours d’eau, a-t-on, également, indiqué sur place.
Travaux Publics : Gérer le réseau routier (El Moudjahid)
L’Organisme national de Contrôle technique des travaux publics (CTTP), en collaboration avec l’Unité de gestion du Programme d’Appui à la mise en oeuvre de l’Accord d’association (P3A) et sous l’égide du ministre des Travaux publics et des Transports, ont organisé lundi, au Cercle national de l’Armée sis à Béni-Messous, la clôture officielle de deux jumelages institutionnels financés par l'Union européenne, dans le cadre du Programme d’Appui à la mise en oeuvre de l’Accord d’association P3A. Ces deux jumelages, qui ont débuté en janvier 2016, avaient pour objectifs d’accompagner l’Organisme national de Contrôle technique des travaux publics dans la mise en place de systèmes d’aide à la décision pour la gestion du réseau routier et des ouvrages d’art et l’amélioration des techniques d’aménagement et d’homologation liées à la sécurité routière et aéroportuaire.
Financés par l’Union européenne à hauteur de 2.950.000 euros (1.600.000 € pour l’un et 1.350. 000 € pour l’autre), ces deux jumelages ont mobilisé, selon John O’Rourke, l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, «87 experts européens (français, portugais et belges) pour 1.154 jours d’expertise et de formation, 100 cadres du CTTP et du ministère des Travaux publics ont été formés et 14 visites d’étude en Europe ont été effectuées».
Les deux projets ont aussi bénéficié d’une forte implication de l’Organisme national de Contrôle technique des travaux publics et ont permis d’obtenir d’ores et déjà de nombreux résultats que le CTTP entend pérenniser et prolonger au-delà du jumelage. Ainsi, trois années d’échanges ont permis de mettre en oeuvre quasiment toutes les actions prévues. Ces dernières ont accompagné la construction principalement d’outils dédiés à la définition d’un entretien programmé du patrimoine routier, mais aussi de
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faire monter en compétence les agents bénéficiaires dans les domaines de l’auscultation des ouvrages et des chaussées.
De son côté, Abdelhalim Foul, directeur général du CTTP, a souligné que «le projet de jumelage DZ21 a porté sur des thématiques d’actualité et prioritaires pour le secteur des travaux publics et des transports». Et d’ajouter qu’il s’agit de «la durabilité et la sécurité des infrastructures routières et aéroportuaires». Lors de son intervention d’ouverture, le directeur général des infrastructures, représentant du ministre des Travaux publics et des Transports, précisera que « le secteur des travaux publics et des transports accorde énormément d’importance à la préservation et la modernisation du réseau routier et l’amélioration de la sécurité routière devenue une véritable préoccupation des pouvoirs publics». Pour John O’Rourke, les travaux réalisés ont permis d’une part de « contribuer au renforcement de la politique de préservation du patrimoine routier et aéroportuaire par l’élaboration de méthodes de gestion appropriées avec des objectifs précis de durabilité et de performance», en s'inspirant des normes et pratiques européennes dans le domaine, et d’autre part, « de soutenir l’effort engagé par l’Etat algérien dans l’amélioration de la sécurité routière des usagers de la route». Il dira également que ces jumelages sont d’une importance capitale pour la sécurité routière.
Le chef de la délégation de l’UE a indiqué que « des apports en matière d’audit, de diagnostic et de l’élaboration de solutions pour la sécurité des usagers de la route ont été délivrés au CTTP, selon des méthodologies conformes aux standards internationaux».
L’ambassadeur de France en Algérie précisera que « le succès de ces deux jumelages n’aurait pu se faire sans les moyens importants mis en oeuvre et une coopération qui s’est étendue sur 34 mois». Il dira que l’expertise européenne, notamment française, reste toujours à la disposition de l’Algérie. Pour sa part, Pierre Gillon, ambassadeur de Belgique en Algérie, s’est félicité de la mise en oeuvre du partenariat entre le CTTP et les instituions de l’UE, avant de souligner les avancées qu’a connues son pays en matière de lutte contre l’insécurité routière.
A son tour, l’ambassadeur du Portugal en Algérie, Carlos Oliveira, indiquera que la participation portugaise dans ce projet exprime un « renforcement historique de la présence portugaise en Algérie» et fera part de la disponibilité de son pays à continuer le chemin du développement avec l’Algérie.
30% DU CHEPTEL BOVIN ANÉANTI PAR LA FIÈVRE APHTEUSE EN 4 ANNÉES (EVA) (Maghreb Emergent)
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La fièvre aphteuse a anéanti plus de 30% du cheptel bovin en Algérie en quatre années, a indiqué le directeur de l’Espace vétérinaire algérien (EVA), Bendenia Saada, dans une déclaration à l’APS.
La fièvre aphteuse qui a touché différentes régions du pays au cours des quatre dernières années, “a réduit d’un tiers le nombre du cheptel bovin”, a affirmé le même responsable en marge du Premier espace vétérinaire maghrébin, qui s’est tenu du 18 au 19 septembre en cours à Oran.
La filière de la volaille a connu, elle aussi, “d’importantes pertes” à cause de la grippe aviaire et de laryngotrachéite infectieuse aviaire, a-t-il fait savoir sans préciser le volume de ces pertes.
Le Premier espace vétérinaire maghrébin est organisé par EVA, avec la participation de vétérinaires d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, de la Libye, ainsi que de pays arabes dont le Soudan du nord, le Soudan du sud, l’Irak et la Syrie.
Cette rencontre est organisée dans la perspective de mettre en place un réseau d’échange d’expériences dans le domaine de la médecine vétérinaire entre les pays maghrébins, notamment sur les deux plans professionnel et scientifique, a-t-il souligné.
Paidoyer pour l’uniformisation des calendriers de vaccination des cheptels au Maghreb
Bendenia a fait savoir que l’EVA a réitéré son appel à la tutelle, à savoir le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, pour la création d’un conseil de déontologie des vétérinaires, eu égard aux mutations que connaît ce domaine et aux défis rencontrés par les vétérinaires sur le terrain.
Il a expliqué que le ministère, qui avait donné son accord de principe sur ce sujet, a promis de mettre en place ce conseil courant de l’année 2019.
Les participants à ce premier espace ont, par ailleurs, plaidé pour l’uniformisation des calendriers de vaccination des cheptels au Maghreb pour éviter les épidémies, appelant à libérer les échanges commerciaux entre les pays maghrébins en matière de produits vétérinaires, notamment les vaccins.
LE CERCLE D’ACTION ET DE RÉFLEXION AUTOUR DE L’ENTREPRISE A LANCÉ LE DÉBAT : L’Algérie face au projet chinois des “Routes de la soie” (Liberté)
Le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care) a organisé, mercredi dernier à Alger, une rencontre sur le projet chinois “des Routes de la soie”. L’objectif étant de vulgariser un thème d’une importance majeure, mais il ne semble pas susciter auprès de l’opinion publique l’attention qu’il mérite, à la mesure des enjeux qu’il représente. Que peut escompter l’Algérie comme dividendes de son adhésion à cette initiative chinoise ? Care relève que la croissance rapide des échanges commerciaux entre les deux pays s’est accompagnée d’un déficit
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commercial de l’Algérie de plus en plus élevé. La Chine, qui était le 12e fournisseur de l’Algérie en 2001, s’est hissée, à partir de 2013, à la 1re place. En revanche, elle n’occupe en 2017 que la 14e place en tant que client de l’Algérie. Alors que les importations algériennes de Chine enregistraient une croissance extrêmement rapide (environ 15% entre 2001 et 2016), les exportations algériennes n’arrivent pas à suivre le même mouvement. La baisse en valeur des exportations algériennes vers la Chine s’est accompagnée d’une chute régulière et sensible des quantités d’hydrocarbures exportées.
La part de marché des hydrocarbures algériens sur le marché chinois, déjà marginale, va évoluer en sens inverse, passant ainsi de 0,49% à 0,18% entre 2001 et 2016. Pour Care, les réponses à apporter à ce déficit commercial de plus en plus lourd et de plus en plus insoutenable sont à considérer, très certainement, parmi les défis de la coopération économique bilatérale entre l’Algérie et la Chine, au cours des dix ou vingt prochaines années. En tout état de cause, estime le think tank, c’est dans ce contexte économique que l’attitude algérienne face au projet chinois des “Routes de la soie” va devoir être déterminée au cours des prochaines années. Jusque-là, l’Algérie et la Chine étaient liées par un accord de “partenariat stratégique global” signé en 2014 par les deux présidents et dont la mise en oeuvre est organisée à travers un plan quinquennal couvrant la période 2014-2018, que les deux parties semblent vouloir renouveler pour la période 2019-2023. Le contenu du premier plan quinquennal 2014-2018, de même que le bilan de sa réalisation n’a donné lieu jusqu’ici qu’à une communication par trop parcimonieuse, en dehors du projet, formellement approuvé par un Conseil des ministres, de construction d’un port en eau profonde à Cherchell pour un montant de 3,3 milliards de dollars, avec à l’appui un financement conséquent de la partie chinoise. Les autorités algériennes ont également évoqué un autre projet structurant, estimé à 6 milliards de dollars, portant sur le développement et l’exploitation de gisements de phosphate dans la région de Tébessa et dont la négociation est en cours de finalisation entre les deux parties. En plus de ces deux gros projets, on peut citer, également, des partenariats conclus entre des entreprises chinoises et des entreprises publiques algériennes dans des filières telles que les véhicules utilitaires, les mines et carrières et l’électronique. Mais pour Care, l’adhésion officielle de l’Algérie au projet BRI (Belt & Road initiative) lui offre l’occasion de bénéficier des opportunités de financement d’infrastructures stratégiques, qui sont clairement ouvertes aujourd’hui par l’initiative chinoise. La disponibilité de crédits importants que la Chine entend mettre à disposition des projets retenus au titre du projet BRI offre une opportunité qu’il serait approprié de saisir. Mais, comme l’a souligné l’expert Mouloud Hedir, “si l’offre chinoise est attrayante et ouvre de réelles perspectives, elle est en revanche redoutable parce qu’elle questionne sur l’efficience du financement de ses investissements”. Du coup, une réflexion urgente s’impose quant aux conditions à réunir et à la conduite à tenir pour gérer au mieux le pacte d’adhésion à ces “Routes de la soie”.
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INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN : L’Algérie perd deux places au classement mondial (Liberté)
Dans son classement mondial des pays par indice de développement humain (IDH), le Pnud vient de placer l’Algérie dans le Top 3 africain ayant un niveau “élevé” de développement.
En Afrique, l’Algérie est devancée par les Seychelles et l’Île Maurice et talonnée par la Tunisie qui arrive au 4e rang, l’Afrique du Sud (8e), l’Égypte (9e) et le Maroc au 10e rang africain. Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a, par ailleurs, classé l’Algérie au 85e rang mondial sur une liste de 189 pays d'après son indice de développement humain (IDH). L'IDH du Pnud, faut-il le préciser, est basé sur les données nationales de la santé, l'éducation et le revenu. Malgré l’amélioration de son score, comparé à celui de 2016, l’Algérie a, cependant, perdu deux places sur les listings du Pnud, reculant à la 85e position mondiale, contre la 83e position l’année dernière.
L’IDH algérien est évalué à 0,754 dans le rapport 2018, contre un indice de 0,752 obtenu en 2016 (rapport de 2017) et qui avait, alors, placé l’Algérie à la 83e place. Au classement général, l’Algérie devance ses voisins directs ; la Tunisie arrivant au 95e rang mondial, tandis que le Maroc s’est positionné à la 123e place. Le pays a grappillé d’importants points ces dernières années, à en croire les données publiées par le Pnud qui note qu’entre 1990 et 2017, l'IDH de l'Algérie est passé de 0,577 à 0,754, soit une augmentation de 30,6%. L’indice a maintenu une courbe ascendante progressant de 0,644 en 2000 à 0,749 en 2015 puis à 0,754 en 2017.
Dans les détails, la mise à jour de l’IDH algérien au titre de l’année 2017 fait ressortir une légère progression en matière d'espérance de vie à la naissance ; elle est désormais de 76,3 ans contre 76,1 ans en 2016, mais avec une légère différence de 77,6 ans pour les femmes et 75,1 ans pour les hommes. Par ailleurs, le sous-indice relatif à l’éducation lève le voile sur une légère progression en matière de durée de la scolarisation qui est passée de 14,3 ans à 14,4 ans. La durée de scolarisation chez les femmes est de 14,6 ans, devançant ainsi les hommes qui affichent une durée moyenne de 14,1 ans. En matière de revenus, l’écart entre les deux sexes est flagrant ; les hommes cumulent un PNB de 23 181 dollars contre seulement 4 232 pour les femmes.
L’indice global pour le PNB par habitant s’est chiffré à 13 802 dollars l'année dernière dollars contre 13 809 dollars en 2016, marquant ainsi une légère baisse au tableau des performances. Aucun des pays africains les mieux classés n’a réussi, cependant, à se hisser à la catégorie des pays ayant un niveau “très élevé” de développement humain. Dans cette catégorie c’est la Norvège qui occupe la première place du podium, suivie de la Suisse, l’Australie, l’Irlande, l’Allemagne, l’Islande, Hong Kong (Chine), la Suède, Singapour et les Pays-Bas.
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Les États-Unis ont perdu 3 places et arrivent au 13e rang mondial, tandis que la France est, quant à elle, au 24e rang mondial, mais reste dans la catégorie des pays ayant un niveau “très élevé”.
Production d’électricité à partir du biogaz : 5 propositions pour le projet-pilote d'Oran (El Moudjahid)
Cinq propositions émanant d'entreprises de droit algérien ont été examinées mercredi à Oran par la commission de wilaya chargée du suivi du projet pilote de production d'énergie électrique à partir du biogaz, a-t-on appris de la directrice de l'Entreprise de gestion des Centres d'enfouissement technique (EPIC-CET). La rencontre, tenue au siège de la wilaya, a permis de prendre connaissance des dossiers présentés par les sociétés ayant répondu à l'appel à manifestation d'intérêt lancé cet été pour l'étude, le suivi et la réalisation d'une station de valorisation du biogaz en énergie électrique pour les besoins énergétiques internes du CET de Hassi Bounif (Oran), a précisé à l'APS Dalila Chellal. Une entreprise algérienne figure parmi les cinq soumissionnaires, a-t-elle indiqué, signalant que les quatre autres, également de droit algérien, activent dans le cadre du partenariat avec des sociétés basées en Finlande, en Italie et en République Tchèque. Présidée par le secrétaire général de la wilaya d'Oran, la commission est composée de cadres des différents secteurs partenaires tels ceux de l'énergie, de l'environnement et de l'industrie, et est élargie aux compétences nationales.
Ce groupe de travail est notamment chargé du suivi du projet jusqu'à sa concrétisation avec l'appui d'autres partenaires telle l'Agence nationale des déchets (AND), a souligné Mme Chellal.
Le projet pilote, a-t-elle expliqué, consiste en la création d'une unité de production électrique à partir des déchets de la biomasse pour "pourvoir uniquement aux besoins énergétiques internes du CET de Hassi Bounif qui traite les déchets de la région Centre d'Oran". La masse totale des déchets ménagers produite chaque année à Oran s'élève à quelque 400.000 tonnes, alors qu'une seule tonne peut générer entre 100 et 200 mètres cubes de biogaz, a-t-elle rappelé. Un impact positif au plan environnemental est ainsi escompté de cette opération qui cadre parfaitement avec la stratégie nationale pour la transition vers les énergies renouvelables, a fait valoir la directrice de 'EPIC-CET.
Saïd Beghoul, expert en énergie, à propos de la réunion Opep-non-Opep à Alger : «Le marché pétrolier reste à l’écoute des fondamentaux structurels» (Reporters)
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Alger abritera, les 22 et 23 septembre, la 10e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et des pays non-membres de l’Opep (JMMC). Le rendez-vous aura lieu dans un contexte particulier avec la montée de tensions géopolitiques, notamment entre les Etats-Unis et l’Iran. Dans cet entretien, le Dr Beghoul apporte un regard d’expert, entre autres, sur l’importance de cette rencontre et les enjeux liés au marché international.
Reporters : Quelle importance revêt la réunion Opep-non-Opep qu’abritera Alger les 22 et 23 septembre ?
Saïd Beghoul : Cette réunion a un caractère plutôt technique. Elle consiste en le suivi routinier de l’application de l’accord Opep-non -Opep qui, depuis sa conclusion le 10 décembre 2016 à Vienne, réduisant la production de 1.8 million b/j et fixant celle de l’Opep à 32.5 millions b/j, pendant 6 mois reconductibles, a quelque peu évolué. En effet, depuis cet accord, pas moins de six réunions ont eu lieu et le taux d’application de cet accord est estimé aujourd’hui à plus de 120%, d’où l’intérêt des réunions du Comité de coordination et de suivi non seulement pour le respect des quotas mais aussi l’évolution du marché en vue de permettre à l’Opep et à ses partenaires d’adapter leurs productions à la demande mondiale pour une stabilisation des prix répondant aussi bien aux intérêts des producteurs qu’à ceux des consommateurs. Ça, c’est le principe ! Quant aux réalités du terrain, ce genre de réunion reste peu influent même si la réunion sort avec des recommandations quant aux décisions à prendre. Il faut attendre la 175e réunion ordinaire du 3 décembre prochain à Vienne pour être mieux fixé sur l’avenir immédiat du marché. La rencontre aura lieu au moment où le monde observe des tensions géopolitiques. Ces tensions ne risquent-elles pas de freiner la croissance mondiale ?
En effet, il y a, d’un côté, les sanctions américaines contre l’Iran, à partir du 4 novembre prochain, et la guerre commerciale sino-américaine, de l’autre, mais les deux facteurs ont des effets opposés sur le marché. Sur le plan théorique, les sanctions contre l’Iran, si elles arrivaient à être sévèrement appliquées, pourraient générer un déficit d’environ 1 à 1.5 million b/j sur le marché, d’où une envolée possible des prix au-delà de 80 $/baril. Ce que Trump ne souhaite pas du fait qu’il vise un prix plus bas afin de permettre aux Américains de faire leur plein à la pompe sans trop mettre la main à la poche et de là remporter les élections de mi-mandat le 6 novembre prochain. Mais il se peut que Trump n’arrive pas à mettre
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l’Iran totalement à genoux du fait qu’il ne pourrait pas faire compenser le déficit de la production iranienne en comptant sur l’Arabie saoudite et la Russie pour augmenter leur production à un niveau d’au moins 2 millions b/j. On voit mal la Russie marcher dans la combine contre l’Iran pour hisser sa production telle que souhaitée par Trump. Les Russes sont déjà en compétition avec les Etats-Unis sur le marché gazier européen. Les Américains sont opposés au gazoduc russe «North Stream 2» vers l’Allemagne et l’Union européenne, en général. Par ailleurs, la Chine, qui importe 40% des exportations iraniennes, n’est pas disposée à être à court de pétrole sachant que ses importations en brut américain pourraient être gelées par la guerre commerciale. Les sanctions contre l’Iran ne semblent pas pouvoir atteindre la «tolérance zéro», auquel cas l’Iran pourrait fermer le détroit d’Ormuz pour les pétroliers américains, et là les prix risquent de monter vers les 90 à 100 dollars le baril, un scénario que Trump ne souhaite pas. Donc Trump semble contraint à lâcher du lest et les prix du baril pourraient rester sous la barre des 80 dollars, voire moins, vers fin 2018 malgré les sanctions contre l’Iran. Quant à la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, elle a pour effet de ralentir le flux commercial sachant que la croissance économique mondiale est toujours boostée par des échanges commerciaux et il se trouve que cette guerre oppose les deux premières économies de la planète. Cette guerre, dont les effets risquent de toucher certaines économies asiatiques et européennes, n’a pas épargné le pétrole. La Chine a décidé de mettre le pétrole américain dans la liste des 5 200 produits à surtaxer, ce qui pourrait mettre fin aux importations du brut américain par Pékin (300 000 b/j) en le remplaçant par le brut iranien et celui de l’Opep. La consommation de pétrole risque ainsi de reculer à la faveur d’une offre plus abondante et des prix un peu plus bas. Les deux pays consomment, à eux seuls, 33 millions b/j, c’est-à-dire le tiers des besoins mondiaux. Cette guerre, qui peut ruiner les deux pays et porter un coup à la croissance mondiale, va certainement finir par connaître un consensus et s’éclipser avant qu’elle n’arrive à verser concrètement ses conséquences sur le terrain. Les facteurs géopolitiques n’ont jamais eu un effet dans la durée.
Il s’agit souvent de tempéraments d’hommes politiques qui peuvent évoluer du jour au lendemain en volte-face défiant toute spéculation, à l’image des leaders des deux Corées qui viennent d’échanger, il y a peu, de chaudes «accolades», sous les caméras du monde entier. Concernant les tensions qui persistent (au Moyen-Orient, Syrie, etc.), le marché les connaît assez, il y a déjà réagi, il y a longtemps, il s’y est adapté et il n’y réagit plus. Ainsi, ni les sanctions contre l’Iran ni la guerre commerciale sino-américaine ne semblent aller pour changer grand-chose dans le marché pétrolier qui reste encore à l’écoute des fondamentaux structurels. L’«accord de décembre 2016» sera-t-il maintenu dans sa version initiale ou des bouleversements peuvent surgir ?
Question très pertinente et difficile à la fois. Les résultats des réunions de 2016 ayant abouti à l’accord Opep-non-Opep, à Vienne, nous ont appris que ce sont les grosses cylindrées du groupe qui décident. On se souvient que ce qui a été décidé lors des réunions officielles ne reflétait pas tout à
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fait les positions et la guerre des déclarations entre certains membres de l’Opep, dont spécialement l’Arabie saoudite et l’Iran, quelques jours seulement avant la réunion décisive du 10/12/2016. D’abord, la réunion de samedi prochain n’est pas censée sortir avec une retouche formelle à propos de l’accord en vigueur. La réunion du 30/11/2017, tenue à Vienne, avait reconduit cet accord jusqu’au 31 décembre 2018. Tout changement dans l’esprit de cet accord ne peut être envisagé que durant la réunion officielle du cartel le 3 décembre prochain avec la complicité possible des alliés non-Opep. Ce sera une réunion très décisive puisqu’elle sera tenue un mois, jour pour jour, après l’entrée en vigueur des présumées sanctions américaines contre l’Iran. Ce que nous pouvons dire c’est qu’il y aura certainement une augmentation de la production du cartel car l’accord a réussi à éponger les deux millions de barils par jour comme volume excédentaire sur le marché et l’objectif de l’accord, c’était justement d’équilibrer l’offre et la demande et booster les prix. Voilà qui est pratiquement fait et qui a relancé un peu les investissements de par le monde. Mais le problème qui risque de se poser est comment augmenter la production et satisfaire à la fois les quotas d’augmentation des 15 membres de l’Opep et de la douzaine de pays non-Opep impliqués dans l’accord. Aussi, si la production sera augmentée, il y aura risque de voir les prix chuter puisque beaucoup de pays producteurs hors Opep s’apprêtent à investir pour augmenter leurs productions, à l’image du Venezuela qui vient de signer, avec des compagnies internationales, un contrat de 430 millions de dollars pour booster la production de 640 000 b/j puis de 1 million b/j, pour ne citer que ce pays, pendant que la production américaine est censée dépasser les 11.5 millions b/j en 2019.
Abdelmadjid Attar. expert en énergie : «Une forte chute de la production de l’Iran créerait un choc pétrolier» (El Watan)
La réunion de suivi de l’accord de l’OPEP et ses partenaires intervient dans un contexte géopolitique complexe. Un tel facteur risque-t-il de prendre le dessus sur les objectifs de stabilisation des prix ?
En principe, il ne s’agit que d’une réunion ordinaire chargée de préparer la prochaine réunion plénière de décembre et de faire des recommandations sur les mécanismes de contrôle des quotas de production et des réductions par pays. Mais il y a effectivement ce contexte complètement différent des précédents, avec un nouveau facteur d’instabilité et d’absence de visibilité dû aux effets des sanctions américaines sur l’Iran à compter du mois de novembre.
S’il n’y avait pas cette perspective, je pense que les membres de l’OPEP et non-OPEP se seraient mis d’accord sur un niveau de production permettant d’avoir un prix raisonnable entre 75 et 80 dollars, même si de l’autre côté Trump essaye de tout faire pour casser le prix afin de mettre à genoux l’Iran. Maintenant, comme personne ne peut spéculer sur les
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effets de ces sanctions au-delà du mois de novembre, je pense que la réunion va aboutir sur une sorte de «wait and see» en attendant novembre et la prochaine réunion de l’OPEP en décembre 2018. L’Algérie, qui préside ce comité, aura beaucoup à faire sur le plan diplomatique pour aboutir à une sorte d’accord transitoire.
L’Arabie Saoudite et la Russie sont-elles en mesure de compenser les parts des exportations de l’Iran, après l’entrée en vigueur des sanctions américaines contre ce pays ?
Officiellement, ni ces deux pays ni les autres membres du cartel n’ont le droit d’aborder une éventuelle chute de la production iranienne, avant le mois de Novembre, mais vu les relations ou plutôt la lutte acharnée de l’Arabie Saoudite et des Etats-Unis contre l’Iran, l’Arabie Saoudite fera tout, pour des raisons politiques, pour arracher une augmentation de la production qui va au delà de celle que le marché ou la consommation mondiale nécessite en 2019, c’est-à-dire comprenant la part iranienne. Elle a déjà commencé à le faire en augmentant sa production depuis juin 2018.
Mais comme elle sait qu’elle ne pourra pas non plus la compenser entièrement seule pour des raisons techniques — et même si elle le pouvait, tenant compte que face à une pareille opportunité de produire plus, d’autres membres de l’OPEP ou non-OPEP voudraient en profiter — la Russie sera en meilleure position pour participer à cette augmentation. C’est ce que l’Iran ne souhaite pas, préférant alors voir le marché s’emballer, mais c’est ce que Trump ne veut pas non plus. On ne sait pas non plus quelle va être l’attitude des clients du pétrole iranien après novembre (La Chine et l’Inde, et un peu les pays européens). Tout en dépend.
L’hypothèse d’un baril à 100 dollars est-elle plausible à court terme ?
D’une part, seule une baisse de production de plus de 2 millions de barils par jour de l’Iran pourrait donner naissance à un choc pareil, mais il y a très peu de chance pour que cela arrive en ce moment, du moins sur une longue durée, à cause de la pression des Etats-Unis sur l’Arabie Saoudite et certains pays du Golfe. D’autre part, il faut reconnaître que la discipline qui a régné au sein de ce cartel depuis juin 2016 a permis de redresser le prix à un niveau de 70 à 80 dollars le baril, qui semble satisfaire tous les membres.
OPEP-non OPEP: réunion ministérielle de suivi de l'accord de réduction dimanche à Alger (APS)
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La 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord de réduction de la production pétrolière des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et non-OPEP (JMMC) se tiendra dimanche prochain à Alger.
"Cet accord nous ramène à réaliser 100% de la production (fixée par l’organisation) (...)" (Guitouni)
Le JMMC a été créé par la 171ème Conférence ministérielle de l'OPEP, tenue le 30 novembre 2016, et par la réunion ministérielle conjointe OPEP-non OPEP le 10 décembre 2016 à Vienne.
C'est lors de la tenue à Alger de la 170ème réunion extraordinaire de la Conférence ministérielle de l’OPEP en septembre 2016 que les pays membres de cette organisation avaient décidé d’ajuster leur production, dans un intervalle de 32,5 à 33 millions de barils par jour (mbj), et de créer un Comité de haut niveau présidé par l’Algérieen vue d’élaborer les détails de l’accord.
Ces détails ont été définis dans une proposition algérienne adoptée lors de la 171ème réunion ordinaire de la Conférence ministérielle de l'OPEP tenue en novembre 2016 à Vienne.
Le haut comité a également tenu des réunions avec des pays non membres de l’organisation. Ces discussions ont abouti à la signature de l’Accord de coopération entre les pays membres de l’OPEP et les pays non-OPEP participants à la réunion de décembre 2016.
L'OPEP a ainsi décidé d'une réduction de sa production de pétrole d’environ 1,2 mbj à compter du 1er janvier 2017, rejointe par la suite par 11 pays non membres ayant accepté de réduire leur offre de 600.000 bj.
Une année après, l'Organisation et ses partenaires décidèrent de prolonger jusqu’à fin 2018 leur plafonnement de la production au profit du prix du baril.
Le JMMC est chargé de veiller à ce que les objectifs de cette Déclaration de coopération soient réalisés grâce à la mise en oeuvre des ajustements volontaires de la production de pétrole des pays OPEP et non-OPEP signataires de cette Déclaration.
Ce Comité facilite également l'échange d'analyses et de perspectives conjointes, ce qui fournit une contribution précieuse à l'évaluation du processus de conformité.
Présidé par le ministre saoudien de pétrole et co-présidé par son homologue russe, le JMMC est composé de quatre pays membres de l'OPEP (Algérie, Arabie Saoudite, Koweït et Venezuela) et de deux pays non membres (Russie et Oman).
OEuvrer pour maintenir l'équilibre du marché
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Cette 10ème réunion du JMMC permettra de "connaitre la situation du marché pétrolier international et d'oeuvrer au maintien de son équilibre", avait expliqué récemment le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, qui avait avancé que l'issue de cette réunion sera couronnée de "décisions unifiées".
Ayant dépassé les objectifs de l'accord, avec des niveaux de conformité record dépassant parfois même les 150%, l'OPEP a convenu en juin dernier de limiter à 100% le niveau de respect des engagements, induisant une augmentation effective de l'offre de l'ordre de 757.000 barils/jour.
"Cet accord nous ramène à réaliser 100% de la production (fixée par l’organisation). En mai 2018, nous avons réalisé un taux de conformité de 152% par rapport aux quotas mis dans l’accord (de la baisse). Les 52% de plus, soit les 757.000 barils/jour qui n’ont pas été produits, vont être repris", avait expliqué le ministre dans une déclaration à l’issue de la 174ème Conférence ministérielle de l’OPEP.
C'est dans un contexte marqué par la nécessité de maintenir la hausse des prix, d'assurer la continuité des investissements dans le domaine pétrolier et de garantir l'offre face à une demande qui augure d'augmenter que se tiendra la réunion du JMMC à Alger.
Par ailleurs, les conséquences que pourrait avoir l'embargo pétrolier des Etats-Unis contre l'Iran, devant entrer en vigueur le 5 novembre prochain, accaparent l'attention.
En effet, le président américain Donald Trump avait annoncé en mai dernier son retrait unilatéral de l'accord international de 2015 relatif au dossier nucléaire iranien, rétablissant ainsi toutes les sanctions américaines levées dans le cadre de cet accord, et interdisant également aux pays d'acheter le pétrole iranien sous peine de sanctions contre eux.
Troisième plus grand producteur de l'OPEP, l'Iran voit déjà ses ventes de brut fondre à l'approche de l'application de ces sanctions sachant que sa production est estimée à 1,4 million de barils par jour.
Ce pays détient les quatrièmes réserves mondiales prouvées de pétrole alors que nombre de pays, en Asie particulièrement, ont besoin de se fournir en brut iranien. D'autant que leurs raffineries sont spécialement conçues pour traiter la variété due pétrole iranien (Iran Heavy).
Mais à l'approche de l'échéance prévue de ces sanctions, la production pétrolière iranienne a atteint ses niveaux les plus bas depuis juillet 2016, alors que, par ailleurs, le Venezuela connaît aussi une érosion continue de sa production.
Pour l'OPEP, l'Iran reste "un membre très important (...) et nous n'avons pas d'autre choix que de continuer à travailler avec tous les membres", a soutenu le secrétaire général de l'OPEP, Mohammed Barkindo, sans préciser comment les producteurs mondiaux allaient compenser la baisse des exportations iraniennes avec l'entrée en vigueur des sanctions américaines.
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EFFET DU TWEET DE TRUMP : Le Brent à plus de 79 dollars à Londres (Liberté)
Les prix du pétrole remontaient hier en cours d'échanges européens, effaçant leurs pertes de la veille dans un marché à la volatilité accrue par un tweet colérique de Donald Trump. Dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 79,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 72 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 46 cents à 70,78 dollars. Jeudi, le président américain avait ordonné à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de “baisser ses prix maintenant”, accusant l'organisation de “pousser pour des prix du pétrole toujours plus haut”. Le tweet de Donald Trump intervient en effet à quelques jours d'une réunion de suivi de l'accord de limitation de la production qui engage l'Opep et d'autres producteurs, dont la Russie. Alors que cet accord avait été signé fin 2016 pour faire face à l'abondance d'or noir sur le marché mondial, les deux poids lourds que sont l'Arabie saoudite et la Russie ont poussé en juin dernier pour amender cet accord et ont augmenté leur production, notamment pour compenser les exportations iraniennes, sanctionnées par les États-Unis à partir de novembre. L'Iran avait alors accusé l'Arabie saoudite de céder à la pression américaine. “Le consensus est que l'Opep et ses partenaires ne vont pas augmenter leur production dimanche”, lors de la réunion d'Alger, a commenté un analyste. “Avec des perspectives économiques mondiales ternes” en raison des tensions commerciales, ce qui pourrait peser sur la demande, “et une production de l'Opep en hausse, il est peu probable que le pétrole ne grimpe prochainement”, a, pour sa part, estimé un spécialiste.
10E ANNIVERSAIRE DE SKODA EN ALGERIE : Alain Favey visite l’usine de Sovac Production (Liberté)
Le chargé des ventes et du marketing de la marque Skoda, Alain Favey, a effectué, ce week-end, une visite de travail de deux jours à Relizane où il s’est rendu à l’usine Sovac Production.
Première du genre en Afrique, la visite de ce haut responsable au directoire de la marque tchèque s’inscrit en droite ligne du renforcement du partenariat entre le groupe Sovac Algérie et le groupe Volkswagen pour la production des véhicules des marques Volkswagen, Volkswagen utilitaires, Skoda et Seat. Selon un communiqué rendu public par le
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groupe Sovac, cette visite coïncide avec la célébration du 10e anniversaire du lancement de la marque Skoda en Algérie, un anniversaire couronné par un succès fulgurant de la marque tchèque auprès des Algériens, avec 330 unités vendues durant son lancement en 2008 pour passer à 11 000 ventes en 2014 et à 45 000 unités en 2018. “L’Algérie offre des opportunités de croissance significatives pour Skoda. Au cours des prochaines années, nous allons nous appuyer sur notre partenariat solide avec Sovac Algérie, afin de continuer cette croissance et améliorer notre offre envers nos nombreux clients algériens, et ce, grâce à des produits dotés d’une technologie de pointe et d’un design attrayant”, a déclaré M. Favey, à l’issue de cette visite. Selon le groupe Sovac, l’autre objectif de ce déplacement est de découvrir les caractéristiques du client algérien et qui place, aujourd’hui, Skoda dans les Top 10 des marques les plus vendues en Algérie ces dernières années.
Du reste, Skoda, qui s’implante pour la première fois en Afrique, a assemblé, à ce jour, plus de 4 000 Octavia depuis son lancement en août 2017 et annonce le lancement prochain des modèles Rapid et Fabia à l’usine de Sovac Production.
Banque/bourse/Assurance
Dévaluation du dinar : Un mal nécessaire? (El Moudjahid)
Une dévaluation qui relève d’une action «politique»

Revue de Presse 19 septembre 2018 Publié le 19/09/2018 à 10:10

Revue de presse
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Mercredi 19 septembre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DU FCE : DES CONDITIONS POUR FAIRE FACE À LA CONJONCTURE (Le Quotidien d’Oran)................................................................... 3
ï‚· IL TIENT SON UNIVERSITÉ D'ÉTÉ LES 5 ET 7 OCTOBRE À EL OUED : Le FCE ausculte l'économie (L’Expression) .................................................................... 3
ï‚· Le partenariat public-privé, une alliance à encourager pour réussir les réformes économiques (APS) .................................................................................................... 4
ï‚· Cnas : 7 millions de congés maladie enregistrés durant le premier semestre 2018 (Algérie Eco) ............................................................................................................... 5
ï‚· Complexe sidérurgique de Bellara: la production devrait être de 1.5 millions de Tonnes/an (Algérie Eco) ............................................................................................. 6
ï‚· LA CONSOMMATION DE GPL A ENREGISTRÉ UNE HAUSSE DE 57% EN TROIS ANS (Maghreb Emergent) ............................................................................. 8
ï‚· Mise sur le marché national des produits « Made in bladi » : La liste s’allonge de jour en jour (El Moudjahid) ........................................................................................ 9
ï‚· Ressources en eaux: l'Algérie a rattrapé son déficit en matière d'accès aux services d'eau potable et d'assainissement (APS) ................................................................... 10
ï‚· Formation professionnelle : l'Algérie et la Chambre de commerce gérmano-arabe conviennent de multiplier leurs échanges (APS) ...................................................... 12
ï‚· Ouargla : un projet semi-industriel de rénovation de moteurs pétroliers et industriels en voie de concrétisation (APS) ................................................................................ 13
ï‚· Le baril de Brent proche des 80 dollars : Les producteurs satisfaits avant la réunion d’Alger (Reporters) ................................................................................................... 14
ï‚· CONDOR ELECTRONICS : Les secrets du succès (L’Expression) ....................... 15
ï‚· Invité au forum du quotidien Annasr : Abderrahmane Benhamadi annonce l’ouverture d’une «académie» Condor fin 2018 (El Watan)..................................... 16
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18
ï‚· La technologie Blockchaine : thème du 4ème colloque scientifique de la COSOB (Algérie Eco) ............................................................................................................. 18
Commerce ............................................................................................................................................................ 18
ï‚· Pomme de terre de consommation: Le dispositif de régulation réalisé à 100% (APS) ................................................................................................................................... 19
Coopération ......................................................................................................................................................... 19
ï‚· Algérie-UE: Le programme DIVECO2, un instrument d'appui pour améliorer la gestion des ports et les abris de pêche (APS) ........................................................... 19
ï‚· L’ambassadeur d’Italie en Algérie, Pasquale Ferrara, à Sétif : L’Algérie est «un marché potentiel pour les entreprises italiennes» (Reporters) .................................. 21
ï‚· Commission mixte algéro-émiratie: signature de quatre conventions de coopération (APS) ......................................................................................................................... 23
ï‚· Ouyahia reçoit le ministre émirati de l'Economie (APS) .......................................... 23
ï‚· Guitouni et le ministre émirati de l'Economie évoquent la coopération énergétique (APS) ......................................................................................................................... 24
Veille ..................................................................................................................................................................... 25
ï‚· Salon international de l’alimentation de Paris : Un nombre plus important de participants algériens (Reporters) ............................................................................. 25
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A la une
UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DU FCE : DES CONDITIONS POUR FAIRE FACE À LA CONJONCTURE (Le Quotidien d’Oran)
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE), organise du 5 au 7 octobre 2018 à l’hôtel la Gazelle d’Or d’El Oued, la quatrième édition de son université d’été, sous le thème : « Une entreprise intelligente pour une économie nouvelle».
Selon le communiqué rendu public par le FCE, « cette thématique s’est imposée d’elle-même, eu égard aux enjeux liés à la transformation de l’économie nationale ». Pour faire face aux « phénomènes perturbants », nés des bouleversements des marchés, plus particulièrement des marchés pétroliers, et de la « conjoncture internationale liée à la chute des prix des hydrocarbures », le FCE cite dans un document plusieurs conditions qui feront objet des travaux de cette 4 ème édition de l’Université d’Eté. La première condition citée, est celle de disposer d’un capital humain. « S’il est indéniable que l’Etat déploie un effort remarquable pour former la ressource humaine destinée aux besoins économiques, il demeure important que l’entreprise doit aussi contribuer à améliorer les niveaux de qualification et les compétences requises par la promotion de son propre outil de formation » a noté le FCE. Ce dernier a notamment évoqué la condition liée aux techniques de digitalisation. D’après lui, il est de la responsabilité des entreprises de participer à accompagner cette nouvelle dynamique (digitalisation), en permettant aux startups de naître et de grandir. La troisième condition selon le Forum chefs d’entreprise, est de mettre en place un environnement favorable pour le développement du potentiel de croissance des startups. A cet effet l’organisation en question, « crée son incubateur pour accueillir et accompagner les jeunes porteurs de projets pour développer des concepts novateurs et à créer leurs entreprises ». L’organisation présidée par Ali Haddad a également précisé qu’il faut mettre en oeuvre une politique de développement local qui impulse une véritable dynamique territoriale. A noter que lors des travaux, il sera présenté les éléments saillants du plan d’action et des perspectives d’évolution du FCE.
Enfin, cet événement regroupera des membres du FCE, des décideurs économiques, des représentants de la société civile ainsi que des experts pour échanger et débattre sur le thème « Une entreprise intelligente pour une économie nouvelle».
IL TIENT SON UNIVERSITÉ D'ÉTÉ LES 5 ET 7 OCTOBRE À EL OUED : Le FCE ausculte l'économie (L’Expression)
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Cet évènement phare regroupera des membres du FCE, des décideurs économiques, des représentants de la société civile ainsi que des experts pour échanger et débattre sur ce thème crucial.
Il choisit comme destination le Sud. Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) tiendra son université d'été cette année à El Oued. La 4ème édition qui se déroulera du 5 au 7 octobre 2018 aura comme thème «une entreprise intelligente pour une économie nouvelle». Le choix de la région est loin d'être fortuit. Bien au contraire, le FCE, précise dans son communiqué, que l'enjeu principal est de mobiliser toutes les énergies, toutes les catégories économiques et sociales pour une dynamique territoriale effective. Cet évènement phare regroupera des membres du FCE, des décideurs économiques, des représentants de la société civile ainsi que des experts pour échanger et débattre sur ce thème crucial. Une opportunité qui s'offre pur la région. L'organisation patronale explique également que la thématique de cette édition s'est imposée d'elle-même, eu égard aux enjeux liés à la transformation de l'économie nationale. «Dans ce contexte particulier, l'entreprise algérienne est en train d'émerger en tant que force motrice dans le développement économique et social du pays. Sa contribution à l'effort de création de richesse et d'emploi s'affirme de plus en plus dans la sphère hors hydrocarbures», soutient le FCE qui précise que la bataille de la compétitivité demeure son plus grand défi dans l'environnement mondial actuel où la survie d'une entreprise dépend de ses capacités d'innovation. Dans cette perspective, il juge, que le rôle de l'entreprise doit être prépondérant et surtout pérenne, comptant davantage sur ses ressources propres pour produire, exporter et innover et être ainsi le catalyseur de la diversification de l'économie nationale enclenchée par les pouvoirs publics. Selon le FCE, la conjoncture internationale liée à la chute des prix des hydrocarbures est venue nous rappeler l'impérieuse nécessité de redoubler d'effort pour faire émerger de nouvelles sources de croissance, fondées davantage sur l'effort productif et la compétitivité de nos entreprises économiques. Cependant, le Forum des chefs d'entreprise insiste sur la nécessité de réunir les conditions préalables qui permettent à l'entreprise de jouer son rôle. Il cite comme première condition le capital humain. «S'il est indéniable que l'Etat déploie un effort remarquable pour former la ressource humaine destinée aux besoins économiques, il demeure important que l'entreprise doit aussi contribuer à améliorer les niveaux de qualification et les compétences requises par la promotion de son propre outil de formation», estime le FCE. Le forum met l'accent également sur la mise en place d'une politique de développement local qui impulse une véritable dynamique territoriale.
Le partenariat public-privé, une alliance à encourager pour réussir les réformes économiques (APS)
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Le partenariat public-privé (PPP) constitue une "alliance" à encourager pour "préserver les acquis de l’Algérie et réussir les réformes économiques en cours", a estimé mardi à Constantine le président directeur général (PDG) du groupe industriel Condor, Abderrahmane Benhamadi.
Le processus (PPP), mis en avant par l’Etat algérien, permet au marché national de s’épanouir en "s’appuyant sur ses propres potentialités et ressources", a relevé le même responsable, invité du forum du quotidien "An Anasr".
Insistant sur l’importance de préserver l’outil national de production, l'intervenant au cours du forum a souligné l’importance d’une gestion économique "scientifique et décentralisée basée sur une vision prospective qui prenne en considération tous les indicateurs nécessaires pour un développement durable, à l’instar de la formation".
Dans ce sens, M. Benhamadi a indiqué que le groupe Condor est déjà présent dans le cadre du PPP à travers l’Enicab de Biskra (Entreprise des industries du câble), soulignant que l’entreprise réalise un taux de croissance "nettement meilleur".
Estimant que la ressource humaine demeure le "véritable capital" dans toute équation économique, le même intervenant a indiqué que la protection de la production nationale "passe nécessairement par la promotion de la norme et de la qualité".
Evoquant l’industrie des panneaux photovoltaïques, M. Benhamadi a indiqué qu’un programme de mise à niveau de l’unité de production des panneaux solaires a été concrétisé avec l’objectif, a-t-il attesté, "d’améliorer la qualité du produit et d'en réduire le coût".
L’opérateur économique a ajouté que le groupe industriel qu’il représente oeuvre à satisfaire la demande nationale en la matière et propose une gamme de panneaux solaire "alliant qualité et prix", avant d'appeler à développer les compétences et les connaissances pour réduire l’importation de la matière première indispensable à cette industrie.
Cnas : 7 millions de congés maladie enregistrés durant le premier semestre 2018 (Algérie Eco)
Le Directeur général adjoint de la Cnas, M. Ouaguenouni a mis en garde contre le nombre élevé de congés maladie, en affirmant, lors de son passage sur la chaîne Ennahar, qu’il avait atteint des « niveaux critiques».
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M. Ouaguenouni a révélé que le nombre de congés maladie au cours du premier semestre de l’année en cours était de 7 millions, ajoutant que ce chiffre était inférieur de 18% à celui de 2017, avec 9 340 000 congés maladie.
le même responsable a annoncé que les indemnités des congés maladie de courte durée s’élevaient à 1,02 milliard de dinars en 2017. Il a précisé que l’année 2018 a connu une baisse des indemnités de 1,09%, soit 1,018 milliard de dinars, selon le même média. Il a expliqué qu’un salarié à qui on a refusé un congé maladie peut faire appel.
Le directeur général adjoint de la CNAS a déclaré qu’un chômeur peut acquérir une carte Chifa comme tous les autres assurés. Il a indiqué que plus de 13 millions d’Algériens bénéficient de la carte Chifa et 39 millions sont couverts par la sécurité sociale.
Pour rappel, le directeur du contrôle médical au niveau de la Cnas, M. Matari avait indiqué, en juillet dernier, que la Caisse avait remboursé 14, 747 millions de congés maladie en 2016 et 14,390 millions en 2017.
La Cnas a remboursé 17, 355 milliards de dinars en 2016 et 16, 813 milliards de dinars en 2017. Le même responsable avait indiqué qu’environ 90 000 cartes Chifa ont été bloquées, en raison de la fraude.
Par ailleurs, l’agence de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) d’Alger a enregistré une perte de 10 milliards de centimes en raison d’abus dans l’utilisation de la carte Chifa par les assurés. La même agence a enregistré également une perte de 1,7 milliard de centimes à cause de l’utilisation illégale de la carte Chifa pour l’achat du médicament Lyrica par les consommateurs de psychotropes.
Complexe sidérurgique de Bellara: la production devrait être de 1.5 millions de Tonnes/an (Algérie Eco)
Le complexe sidérurgique de Bellara, commune d’El Milia dans la wilaya de Jijel, dont les travaux de réalisation sont entrés en phase terminale, devrait produire 1.5 millions de tonnes de fer par an, en transformant les minerais extraits de la mine de Ghar Djebilet (projet non encore relancé) dans la wilaya de Tindouf.
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Selon le Directeur Général Adjoint du complexe de Bellara, Chayeb Si Sofiane, les travaux de réalisation de ce projet concrétisé avec les qataris «sont entrés en phase finale et ont atteint un taux de 80%», et ce, après la réception des différents équipements de l’usine, à savoir l’unité d’épuration d’eau, ainsi que les différentes unités de production, a-t-il fait savoir, dans une déclaration à Ennahar, sans donner de détails sur la date de sa réception.
Le même responsable a précisé que, l’avancée des travaux de réalisation et l’entrée en production de ce complexe qui produira 1.5 millions de tonnes de fer par an, permettra la création de 500 postes d’emploi.
Une fois opérationnel, ce complexe sidérurgique, sera fourni en matière première par le gisement de Ghar Djebilet dans la wilaya de Tindouf, et ce dans le but de transformer les matières premières localement. Rappelons que, cette annonce, a été faite par samedi dernier, le Ministre de l’intérieur Noureddine Bedoui, lors de sa visite de travail dans la wilaya de Jijel.
«L’exploitation des capacités de la mine de « Ghar Djebilet» dans la wilaya de Tindouf, par le complexe de Bellara, demeure une priorité , dans la mesure ou l’importation des matières premières ralenti les investissement, et les réalisations», avait déclaré Bedoui, qui avait qualifié le projet de preuves irréfutables de la volonté de l’Etat à maintenir son effort d’investissement, avant de préciser que «tous l’investissement dans les sidérurgies dans la transformation de l’acier resteront insuffisants, tant que le potentiel des mines algériennes n’est pas exploité».
Dans le même sillage, le représentant de la société algéro-qatari, a affirmé que «l’exploitation de la mine de Ghar Djebilet est inscrite dans le programme de production du complexe de Bellara, et ce dans le but de répondre à la demande nationale».
A noter que, ce projet économique revêt une grande importance, puisque, il permettra de satisfaire le marché national en matière en fer, et en finir avec les importations, mais également permettra l’exportation des produits locaux de haute qualité et qui répondent aux normes internationales.
A ce propos, il est utile de rappeler que, l’Algérie est considérée comme l’un des gros importateurs de fer dans le monde. Puisque, selon les chiffres du Ministère de l’industrie datant de fin 2017, les importations des principaux produits sidérurgiques enregistrées durant la période allant de 2010 à 2016 ont atteint un montant global de 36,4 milliards dollars pour un volume de 41 Mt, soit une moyenne annuelle de 5,2 milliards dollars pour 5,8 millions de tonnes.
En 2016, la facture d’importation a baissé de 18% par rapport à 2015 en s’établissant à 4,91 milliards de dollars pour un volume de 6,2 Mt. Il est constaté que dans la structure globale des importations de 2016, trois grands produits sidérurgiques totalisent, à eux seuls, plus de 70% en valeur (3,41 milliards dollars) et 60% en volume (3,75 Mt).
Toutefois, selon les prévisions du Gouvernement, et avec l’entrée en production des différents projets en cours de réalisation, la production nationale dans la filière sidérurgique devrait atteindre 12 millions de
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tonnes par an à l’horizon 2020. Ce qui pourrait dégager à cet horizon, un excédent de plus de 4 millions de tonnes, si les besoins du marché national se maintiennent au niveau enregistré en 2015, qui était de 9 millions de tonnes.
LA CONSOMMATION DE GPL A ENREGISTRÉ UNE HAUSSE DE 57% EN TROIS ANS (Maghreb Emergent)
Le taux de croissance de la consommation du GPL (Gaz de pétrole liquéfié), sur la période de 2015 à 2017, a enregistré une hausse considérable de 57%, selon un rapport de l’Autorité de Régulation des hydrocarbures (ARH).
La même source a précisé que la consommation du GPL sur le marché national, a connu en 2015 une hausse importante de 291 000 tonnes, qui est passée à 352 000 tonnes en 2016, pour atteindre en 2017, pas moins de 457 000 tonnes.
Cette tendance haussière de la consommation du GPL continue son avancée sur le premier semestre de l’année 2018, pour atteindre 288 909 tonnes, soit une hausse de 39% par rapport à la même période de l’année 2017.
Le PDG de Naftal, avait expliqué cette hausse de consommation du GPL par l’augmentation des prix du carburant, qui a été appliqué au début de l’année 2016. Ceci a poussé, selon le même responsable, les automobilistes à s’orienter vers le carburant le moins cher du marché.
En effet, le GPL a gardé son prix initial de neuf dinars le litre, qui a été fixé depuis l’année 2015. Mais pas seulement, car cette consommation est également due au programme de soutien des pouvoirs publics, visant l’installation de 500 000 véhicules en kit GPL. Un ambitieux programme qui permettra un gain de consommation de l’essence de 1,82 million de tonnes d’ici 2021.
Par ailleurs, l’ARH a indiqué dans son rapport une baisse de consommation des essences et gas-oil sur la période de 2015 à 2017. Ainsi, la consommation des essences en 2015 a atteint 4,43 millions de tonnes, pour passer à 4,27 millions de tonnes en 2016, pour atteindre en 2017 une consommation de 4,15 millions de tonnes. La consommation des essences a enregistré ainsi, une baisse de 6,3% sur une période de trois années.
Pour le gas-oil, la consommation est passée de 10,8 millions de tonnes en 2015 à 10,3 millions de tonnes en 2016, pour atteindre en 2017, 10,08 millions de tonnes. Ce qui a inscrit une baisse de 6,6% sur la période de 2015 à 2017.
Cette baisse de la consommation des carburants hors GPL, est enregistrée également au premier semestre de l’année en cours. Elle a atteint une baisse de 0,7% soit 6,81 millions de tonnes par rapport à la même période de l’année 2017. Cette baisse de la consommation en cette
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période est enregistrée sur les essences (normale, super, sans-plomb), avec 1,89 million de tonnes, soit une baisse de 4,8%. Pour le gas-oil, il a enregistré quant à lui une augmentation de 4,92 millions de tonnes, soit une hausse de 1%.
Pour le premier semestre de 2018, la consommation globale des carburants (essences, gas-oil et GPL) a atteint une hausse de 0,5%, soit 7 096 989 de tonnes par rapport à la même période de l’année 2017, selon toujours l’Autorité de Régulation des hydrocarbures (ARH).
Mise sur le marché national des produits « Made in bladi » : La liste s’allonge de jour en jour (El Moudjahid)
Les produits «Made in bladi» commencent sérieusement à se faire une place dans le marché national de téléphonie mobile. Des marques de renommée internationale se sont en effet implantées dans notre pays et ouvert des usines d’assemblage, à l’instar de Samsung, Wiko et LG. Conscients du potentiel du marché algérien, les Chinois de Doogee a adopté cette démarche et sont désormais présents en Algérie depuis le début de cette année de 2018, date de l’entée en service de son usine d’Ain Benian (Alger). Quelques semaines après avoir lancé deux modèles, Doogee remet ça annonce la commercialisation sur le marché local d’un nouveau Smartphone, le «X50», à «tout petit prix» et surtout «Made in bladi», indique à cet effet un communiqué de presse de la marque chinoise. «Le marché algérien nous intéresse beaucoup. Notre implantation s’est faite dans de bonnes conditions, sans contraintes ou difficultés de quelle nature que ce soit», n’ont de cesse de soutenir les responsables de l’entreprise depuis l’inauguration de la chaine de montage. Se disant conscients de la marge de manoeuvre de notre marché, les dirigeants de la marque chinoise assurent s’être «totalement adaptés» à la «nouvelle» approche de l’économie nationale qui interdit désormais l’importation des téléphones mobiles. «Nous allons miser, avec les autres marques qui ont décidé d’investir en Algérie, sur notre capacité à répondre à la forte demande», souligne Doogee pour qui, reste désormais l’obligation de répondre au cahier des charges dont le taux d’intégration reste l’une des dispositions les plus importantes et à laquelle, les marque avaient affiché leur confiance d’atteindre les taux exigés par la loi. «Nous allons tout mettre en oeuvre pour être à la ligne d’arrivée. Nous sommes optimistes sur cette question, du reste légitime», ajoute notre source. Connue pour ses terminaux «low-cost» et étant «très agressive » sur l’entrée de gamme, Doogee dit aujourd’hui rechercher un «nouveau défi » avec un mobile très «bon» marché, confirmant un «excellent» rapport qualité-prix, pour le «plus grand» bonheur des consommateurs. «Avec son tout petit prix de 11.000 DA, le X50 devrait logiquement trouver son public. Elégant, bon marché et surtout suffisamment performant pour faire tourner sans difficulté la plupart des applications du
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Play Store, ce Smartphone est une véritable bonne affaire pour quiconque ne souhaite pas débourser beaucoup d’argent», soutient la même source qui révèle les caractéristiques et les spécifications de ce modèle, disponible en plusieurs belles couleurs, en l’occurrence le noir, le bleu et le gold. «Le «Doogee X50», équipé d’un Go RAM et de 8 Go de stockage, propose un design porté sur un corps en plastique léger et est protégé par un panneau de verre trempé, généralement utilisé dans des Smartphones haut de gamme, explique la marque qui assure que ce Smartphone présente une prise en main «très confortable», avec une caméra similaire à celle de l'iPhone X et garantissant, entre autres, de jolis selfies.
Ressources en eaux: l'Algérie a rattrapé son déficit en matière d'accès aux services d'eau potable et d'assainissement (APS)
Le ministre des Ressources en Eaux, Hocine Necib a indiqué, mardi à Alger, que l'Algérie avait rattrapé son déficit en matière d'accès aux services d'eau potable et d'assainissement dont le taux de raccordement à leurs réseaux a atteint 91%.
Lors de son audition par la Commission de l'Agriculture, de la Pêche et de la protection de l'Environnement à l'Assemblée populaire nationale (APN), en présence de son président, Touahria Abdelbaki El Miliani, le ministre a affirmé que "l'Algérie produit annuellement 3,6 milliards m3 d'eau potable distribués par un réseau de 127.000 km, tandis que la longueur du réseau national d'assainissement est de 47.000 km".
Concernant le nombre des stations d'assainissement au niveau national, le ministre a fait état de 187 stations, d'une capacité de traitement globale de plus de 860 millions m3/an".
Il a dit que l'eau distribuée sur les réseaux d'approvisionnement était "saine et potable", indiquant que son secteur dispose de 198 laboratoires d'analyses d'eaux à travers le territoire national.
Il a rappelé que "l'Algérienne des Eaux (ADE) a utilisé, durant le premier semestre de cette année, près de 14,500 tonnes de produits chimiques dans le traitement des eaux et a effectué, durant la même période, 122.000 analyses bactériologiques et 125.000 analyses physico-chimiques, en sus de l'épuration de plus de 5000 infrastructures hydriques".
S'agissant de la déclaration de cas de choléra en Algérie, M. Necib a précisé que "ses services ont pris toutes les mesures préventives nécessaires, en coordination avec le secteur de la Santé et des Collectivités locales".
Parmi les mesures prises, le ministre a cité l'élévation du niveau de vigilance dans le contrôle de la qualité d'eau distribuée sur les réseaux publics notamment les réseaux gérés par l'ADE et la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (SEAAL) à Bouira, Tipasa, Alger et Blida.
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A ce propos, les opérations de contrôle et d’analyse d'échantillons d’eau ont été intensifiées, sachant que le nombre d’analyses effectuées du 7 août dernier à ce jour, dépasse les 4.000 à travers ces quatre wilayas, avec une moyenne de 95 analyses/jour.
Le ministre a précisé que des instructions strictes avaient été adressées aux unités relevant de l’Office national d’assainissement pour mobiliser ses potentialités et ses équipements en vue d’aider les services des wilayas et des communes dans les quatre wilayas concernées, dans le but de procéder aux opérations d’épuration et d’assainissement des cours et rives des oueds.
S’agissant des surfaces irriguées, le premier responsable du secteur a tenu à rappeler la réalisation de 36 barrages, indiquant que cinq autres étaient en cours de réalisation, pour atteindre un total de 85 barrages aux capacités de stockage avoisinant les 9 milliards m3.
Necib a, par ailleurs, fait état de la réalisation de sept systemes des grands transferts (Beni Haroun, le Chott ouest, les Hauts Plateaux, Mostaganem, Arzew et Oran), permettant l'irrigation de près de 100.000 hectares au niveau de 11 wilayas.
156 stations d’assainissement ont été réalisées, a-t-il poursuivi, pour atteindre un parc national qui compte 187 structures en mesure d’assurer le traitement de 860 m3, dont 400 millions m3 utilisables (600 millions m3 à l’horizon 2020).
Le ministre a cité, également, la mise en service des stations de dessalement et la réalisation de 145 puits, ce qui contribuera à l’extension des surfaces irriguées.
Le premier responsable du secteur des Eaux a rappelé que l’Algérie mobilisait chaque année 10,7 milliards m3, dont 6.8 milliards m3 (64%) destinées aux usages agricoles, permettant ainsi l'extension des surfaces irriguées à plus de 1.3 millions d’hectare.
Concernant la cadence de la réalisation, 187.000 hectares de surfaces irriguées ont été aménagées et réceptionnées depuis le premier semestre 2018.
S'agissant de l'irrigation avec des eaux usées, le ministre a dit que cette pratique n'était pas répandue chez les agriculteurs mais plutôt chez les spéculateurs qui louent des terres pour la production de récoltes saisonnières, sans se soucier des caractéristiques des eaux ou de l'investissement dans le forage des puits et canaux d'irrigation.
La clause 130 de la loi relative à l'eau expose les agriculteurs contrevenants à des sanctions sévères, allant de 1 à 5 ans de prison assortie d'une amende allant jusqu'à 100 millions de centimes.
A une question sur les inondations qui ont frappé récemment la wilaya de Tébessa, M. Necib a indiqué qu'une "décision avait été prise, en coordination avec les autorités locales, pour la réalisation de structures de protection contre les inondations", soulignant que l'étude de ce projet avait été élaborée par un bureau d'études spécialisé relevant de son département ministériel.
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"Cela ne suffit pas car il faut que les autorités concernées y compris les autorités publiques et les citoyens, conjuguent leurs efforts", a-t-il poursuivi.
Concernant la station d'épuration d'El Karma (Oran), le ministre a affirmé que celle-ci avait bénéficié d'opérations d'aménagement, outre le traitement des eaux de troisième niveau, ce qui permettra l'irrigation des surfaces agricoles consacrées à la production des légumes.
La plupart des stations d'épuration des eaux usées à travers le pays procèdent à une épuration du deuxième niveau, ce qui signifie l'irrigation des récoltes de céréales, de fourrage et d'arbres.
Formation professionnelle : l'Algérie et la Chambre de commerce gérmano-arabe conviennent de multiplier leurs échanges (APS)
Le ministre de la Formation et de l'Enseignement Professionnels, Mohammed Mebarki et le secrétaire général de la Chambre de commerce gérmano-arabe, Abdulaziz Al-Mikhalfi, ont convenu mardi à Alger de multiplier les échanges entre les deux parties "pour favoriser la formation et le perfectionnement des formateurs en Algérie", indique un communiqué du ministère.
Lors d'une audience tenue au siège du ministère, les deux responsables se sont également dit en faveur d'une "participation active" des entreprises industrielles allemandes dans l’effort de formations pratiques et par apprentissage.
Lors de cette rencontre, et après avoir rappelé les actions de coopération antérieures, en matière de formation professionnelle, le ministre a présenté les grands volets du programme de modernisation et de réforme du service public de la formation et de l’enseignement professionnels, et la stratégie de son département ministériel, en matière d’adaptation de l’offre de formation aux besoins du développement économique et de la compétitivité des entreprises.
Il a notamment mis en évidence les nouvelles orientations des pouvoirs publics pour la formation et la valorisation de la ressource humaine, "qui visent à privilégier les modes d’apprentissage aux métiers, faisant intervenir des firmes industrielles, nationales et étrangères, dans l’acte pédagogique, et ce pour favoriser l’employabilité des apprenants".
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Mebarki a, en outre, fait part à son hôte des mesures prises dans ce sens, par son département ministériel, pour la mise en place de filières d’excellence liées à la mécanique automobile, à l’automatisme au bâtiment et à l’agro-alimentaire, dans le cadre de partenariats avec les entreprises économiques.
De son côté, M. Al-Mikhalfi a souligné "l’importance" du développement de la formation technique et professionnelle, "pour accompagner les programmes d’investissement et de relance économique, en mettant en évidence le rôle que peut jouer la Chambre, pour accompagner la modernisation de filières industrielles par des partenariat d’affaires avec des entreprises locales, ce qui permettra, par un transfert de savoir-faire, l’implémentation du système de formation duale, en Algérie".
Il a également souligné que plusieurs filières industrielles "intéressent les firmes allemandes dont particulièrement l’industrie mécanique, la sous-traitance automobile, l’énergie renouvelable et l’industrie agroalimentaire. Des filières qui demandent un renforcement de leur capital humain d’où la nécessité de mettre en place des appuis en matière de formation professionnelle", souligne le communiqué.
Le secrétaire général de cette Chambre conduit une mission d'affaires en Algérie du 16 au 19 septembre courant.
Ouargla : un projet semi-industriel de rénovation de moteurs pétroliers et industriels en voie de concrétisation (APS)
Une projet semi-industriel spécialisé dans la rénovation et la remise à neuf de moteurs pétroliers et industriels entrera bientôt en phase de concrétisation à Ouargla par Bergerrat Monnoyeur Algérie (BMA), a-t-on appris mardi à Ouargla auprès des responsables de cette société étrangère.
Doté d'un financement global de 20 millions de dollars (USD), ce projet vise essentiellement le transfert de savoir-faire dans le domaine, a précisé à l'APS le directeur général de BMA, Christophe Richard, en marge d'une cérémonie de présentation du projet.
Projeté sur une superficie de 40.000 m2 au niveau de la commune de Hassi Ben-Abdallah (Une vingtaine de km d'Ouargla), dont prés de 7.000 m2 bâtis, cet investissement consiste notamment en la réalisation d'un atelier de rénovation ainsi qu'un centre de formation de techniciens et de conducteurs d'engins, a-t-il expliqué.
S'agissant de l'impact social, le projet générera environ 200 postes d'emploi directs et indirects dans divers domaines techniques et logistiques, notamment au profit de la main d'£uvre locale, selon le responsable.
La réalisation de ce projet, qui se fera selon les normes internationales, y compris le respect de l'environnement, entre dans le cadre de la politique de BMA qui s'emploie à améliorer son service et répondre aux demandes précises de ses clients, a-t-il souligné.
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Les procédures administratives liées à la concrétisation de ce projet, qui s'étalera sur une durée d'un an, ont été achevées, a indiqué le directeur de l'industrie et des mines de la wilaya d'Ouargla, Djamel-Eddine Tamentit.
Présente en Algérie depuis 1976, BMA assure la distribution exclusive de plusieurs marques (engins et machinisme), notamment Caterpillar, ainsi que le service après-vente et la maintenance et la reconstruction de véhicules industriels, groupes électrogènes et moteurs industriels et marins, a-t-on fait savoir lors de la cérémonie de présentation du projet.
L'investissement et le déploiement à travers le territoire algérien constituent l'une des priorités de BMA qui s'attèle à travers cela à satisfaire les besoins de ses clients et ne cesse de se développer en Algérie à travers l'ouverture d'ateliers dans différentes wilayas, à l'instar d'Oran, Constantine, Sétif et Ouargla (Hassi-Messaoud), signale-t-on.
Le baril de Brent proche des 80 dollars : Les producteurs satisfaits avant la réunion d’Alger (Reporters)
Les prix du pétrole grimpaient, hier, et flirtaient avec les 80 dollars le baril, une première depuis mai 2018, sur fond de tensions géopolitiques autour de l’Iran et de pressions américaines sur l’Opep, dont les membres devraient se regrouper, dimanche, à Alger, avec leurs partenaires non-Opep.
Vers 16h00 (heure d’Alger), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 79,23 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,18 dollar par rapport à la clôture de lundi.Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude»(WTI) pour le contrat d’octobre prenait 1,06 dollar à 69,74 dollars. A la veille de la tenue de la réunion du comité conjoint de monitoring Opep-non Opep, ces niveaux de prix arrangent assurément l’ensemble des producteurs, tant les membres de l’Opep que leurs partenaires non-Opep, engagés depuis janvier 2017 dans une action de rééquilibrage du marché par le moyen de la baisse de la production. L’Arabie saoudite est le premier producteur à manifester sa satisfaction quant aux niveaux actuels des prix. L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial d’or noir, serait «à l’aise» avec un prix de plus de 80
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dollars au moins à court terme, alors que le marché s’acclimate aux sanctions américaines contre l’Iran, selon Bloomberg citant des sources «au fait de la stratégie du Royaume». L’Arabie saoudite doit slalomer désormais entre l’impératif de maintenir les cours à un niveau de nature à ne pas impacter la trésorerie des producteurs et éviter une hausse susceptible de courroucer l’administration Trump. Les tendances haussières qui ont marqué les premiers mois de l’année, faut-il le rappeler, ont fait sortir le président américain de ses gonds, accusant l’Opep d’être à l’origine d’une «hausse artificielle » des cours. Ils avaient atteint 80,50 dollars le baril en mai dernier, un plus haut inégalé depuis 2014. Hier, deuxième jour de cotation hebdomadaire, le prix du Brent a grimpé de plus d’un dollar après la publication de cette l’information selon laquelle les Saoudiens seraient satisfaits d’un baril à 80 dollars, tant les analystes tablaient sur un effort saoudien pour compenser les pertes iraniennes et empêcher les prix de franchir leur plus haut de l’année, atteint en mai dernier. Les analystes tablent sur une évolution des cours dans une fourchette oscillant entre 75 et 80 dollars le baril. La semaine dernière, l’Agence internationale de l’Energie (AIE) a prévenu dans son rapport mensuel de juillet que les prix pourraient dépasser les 80 dollars si les producteurs ne font pas d’efforts pour compenser les pertes iraniennes et vénézuéliennes. Tout se jouera donc à Alger, une nouvelle fois, où les producteurs siégeant dans le comité mixte de monitoring devraient se réunir ce dimanche pour examiner l’évolution du marché et les niveaux actuels de production. La réunion d’Alger s’annonce à nouveau décisive, où des représentants de l’Opep et ses partenaires, dont les ministres saoudien, russe et iranien, se réuniront pour un point de suivi de l’accord de limitation de la production qui lie l’Organisation à ses dix partenaires depuis début 2017. La semaine dernière, les ministres de l’Energie de l’Arabie saoudite, la Russie et les États-Unis, les trois plus grands producteurs mondiaux, se sont rencontrés, ce qui a mis l’Iran hors de ses gonds, accusant certains membres d’être à la solde des Etats-Unis. Pour ainsi dire, la réunion d’Alger, bien qu’elle soit une entrevue d’examen et d’évaluation du marché, pourrait être tendue au risque de prendre des tournures inattendues.
CONDOR ELECTRONICS : Les secrets du succès (L’Expression)
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Le groupe compte augmenter son chiffre d'affaires à l'export jusqu'à 50 millions de dollars.
Abderrahmane Benhamadi, P-DG du groupe Condor, a animé, hier, le forum organisé par le quotidien arabophone Anasr, dans lequel, il est revenu sur plusieurs questions de l'heure, en toute transparence. Le leader du géant Condor créé en 2002 ne manquera pas de dresser un tableau sur sa production diversifiée en donnant les chiffres des réalisations. Il a souligné notamment que son groupe, qui comprend une dizaine d'entreprises, emploie jusqu'à 10 000 personnes dont 1000 ont rejoint des postes durant, le premier semestre de 2018. Affichant un optimisme apaisant, le P-DG du groupe Condor, ce leader de l'électronique, confie que les ventes ont augmenté de 25% en 2018 comparées à 2017 avec un chiffre d'affaires de 70 milliards de dollars, annonçant que ces deux dernières années et jusqu'à 2023 ce sera une période consacrée à l'exportation des produits Condor. La production va s'accroître dans ce but a-t- il ajouté. En 2017, elle a été de 5 millions de dollars et en 2018 soit jusqu'au 31 juillet, on compte 20 millions de dollars, autrement dit une hausse de 2, 5 jusqu'au premier semestre. Pour atteindre au futur les 50 millions de dollars de vente en dehors de l'Algérie. Benhamadi est revenu sur l'investissement pour dire que plus de 30 millions de dollars ont été investis dans différentes activités, une somme qui sera revue à la hausse d'ici la fin de l'année pour arriver à hauteur de 60 millions de dollars, notamment pour la relance d'une marque italienne Nardi acquise et qui sera une marque algérienne. Cet acquis entre dans le cadre de sa stratégie d'internationalisation. A ce sujet, le P-DG du groupe Condor, déclarera: «Nous avons choisi Nardi car nous partageons les mêmes valeurs essentielles, à savoir l'innovation, la qualité et le respect de l'ensemble de nos partenaires, des valeurs vitales surtout dans un environnement de plus en plus compétitif où nous devons faire simultanément face à des concurrents structurellement capables de délivrer des services ou produits équivalents à un coût inférieur, à des clients aux budgets d'achat resserrés mais aux exigences accrues et au besoin de se maintenir à niveau dans une course technologique sans précédent.» Sachant que Condor qui exerce depuis 20 ans a pu s'imposer grâce à sa détermination, sa volonté et sa foi à développer une stratégie comptant sur des compétences prouvées. Aujourd'hui, cette grande boîte emploie, des personnels de plusieurs nationalités d'Europe mais aussi de l'Afrique et a pu se glisser au sein de plusieurs pays des deux continents en respectant les spécificités de chaque pays. Condor c'est aussi ce géant qui, conscient des enjeux de l'environnement, s'est ouvert aux perspectives de développement durable en investissant dans un projet «énergie renouvelable».
Invité au forum du quotidien Annasr : Abderrahmane Benhamadi annonce l’ouverture d’une «académie» Condor fin 2018 (El Watan)
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Invité au forum du quotidien régional arabophone Annasr, hier matin à Constantine, le président du groupe Condor, Benhamadi Abderrahmane, a annoncé que son projet d’une nouvelle «académie» de formation sera concrétisé à la fin de l’année 2018. «Actuellement, plusieurs personnes paient à leurs enfants des formations très chères à l’étranger et qui sont demandées dans plusieurs entreprises.
Dans le but d’investir dans les ressources humaines, Condor va prendre à sa charge ces formations et ouvrir son ‘‘académie’’ à la fin de l’année 2018», a-t-il déclaré. Et d’ajouter, au sujet des nouveaux projets du groupe, que la production de Condor-Dasan, spécialisée notamment dans les refroidisseurs et la télésurveillance, sera lancée en novembre prochain. Pour ce qui est de la marque italienne Nardi, dont le showroom a été inauguré récemment à Hydra, M. Benhamadi a affirmé que l’usine de Milan a été délocalisée à Bordj Bou Arréridj et que les installations sont en cours : «Le premier produit sera réalisé par Condor en attendant le lancement de la production à partir de l’année 2019.»
Pour ce qui est de la participation du groupe Condor à la semaine économique aux Etats-Unis et des conventions signées sur place, M. Behamadi a précisé : «On a trouvé deux sociétés intéressées par la distribution indirecte des produits électroménagers.» «C’est-à-dire qu’ils ont des plateformes au port de Baltimore, où les produits restent en hors taxes. Les gens intéressés viennent s’approvisionner sur place.
Nous avons signé un protocole d’accord avec ces deux entreprises pour éventuellement commencer la distribution, en prenant en compte les normes américaines. Nous devrions envoyer des produits adaptés à la demande et aux normes américaines, à titre d’exemple les tailles des produits et autres», a-t-il précisé.
En dépit des contraintes que le groupe Condor a rencontrées au niveau de certains marchés, particulièrement africains, M. Benhamadi s’est montré très optimiste de la diversification qu’a connue le groupe dans plusieurs domaines. Selon ses affirmations, le chiffre de vente a connu une hausse de 25% en comparaison avec l’année 2017, cette augmentation est estimée à 70 milliards de dollars.
«Nous avons également pu augmenter les chiffres de l’exportation de 5 millions de dollars durant l’année 2017 à 20 millions de dollars durant seulement le premier semestre de 2018. Notre but est d’atteindre les 50 millions de dollars de ventes vers l’étranger», a-t-il détaillé en soulignant le succès de l’entreprise qui se traduit, selon lui, dans les chiffres communiqués.
Pour ce qui est de sa stratégie d’exportation et d’internalisation du produit algérien, ainsi que les difficultés rencontrées en Afrique, le président du groupe Condor ajoute qu’aucun problème ne se pose au nord du continent. Par exemple, d’après ses dires, en Tunisie, Condor est considérée comme la première marque.
«Le marché africain est caractérisé par la présence en force de sociétés chinoises, qui occupent la première place avant les turques et les coréennes. Par contre, le produit algérien est classé en 4e position. Nous avons beaucoup de travail à faire, non pas pour concurrencer ces pays,
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mais pour nous faire une place sur les marchés d’autres pays d’Afrique et répondre à la capacité d’achat des populations, en assurant la qualité et le bon prix», a souligné M. Benhamadi.
Banque/bourse/Assurance
La technologie Blockchaine : thème du 4ème colloque scientifique de la COSOB (Algérie Eco)
La commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB) organise le 26 septembre prochain son 4ème colloque scientifique. Le thème choisi pour cette édition est d’une grande actualité puisqu’il s’agit de « l’innovation dans la finance, l’exemple de la technologie Blockchaine ».
Ce colloque sera présidé par le ministre des finances en personne, qui prononcera une allocution d’orientation, et verra la participation d’experts nationaux et étrangers à l’instar de Alain PITHON, Secrétaire Général – Paris Europlace.
Ce dernier, présentera une communication sur l’innovations numériques et financement de l’économie ». Pour sa part M. Jean Michel BEACCO, Délégué Général – Institut Louis Bachelier abordera le thème de la « valorisation des actions et des politiques climatiques avec la Blockchaine », enfin une communication de Mme Imen AYARI, Manager de l’innovation factory intitulée « Blockchain, levier technologique des marchés financiers pour plus d’efficience et moins de risque de contrepartie ».La synthèse de la rencontre sera donnée par le Professeur Boukrami, qui préside le conseil scientifique de la COSOB.
Dans une déclaration à Algérie –Eco, le président de la COSOB, Abdelhakim Berrah (notre photo) a mis en exergue l’importance du rôle de la COSOB dans « la mise en avant des avancées technologiques dans le domaine de la finance ».
Notons que la blockchain (chaîne de blocs) est une technologie qui permet de stocker et transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle. Elle s’apparente à une grande base de données qui contient l’historique de tous les échanges réalisés entre ses utilisateurs depuis sa création. La blockchain peut être utilisée de trois façons : pour le transfert d’actifs (monnaie, titres, actions…), pour une meilleure traçabilité d’actifs et produits et pour exécuter automatiquement des contrats (des « smart contracts »).
Commerce
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Pomme de terre de consommation: Le dispositif de régulation réalisé à 100% (APS)
Le dispositif de régulation de la pomme de terre de consommation, lancé pour prévenir les risques de perturbation de l'approvisionnement durant la prochaine période de soudure, a atteint un taux de réalisation de 100%, a indiqué mardi le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche dans un communiqué.
Les plantations de la tranche arrière saison, en cours, ont atteint une superficie de 27.534 hectares sur un objectif de 60.000 hectares, a-t-on précisé de même source.
Le communiqué a, par ailleurs, indiqué que le secrétaire général du ministère, Kamel Chadi, a présidé une réunion de travail consacrée à l'évaluation et au suivi du programme de récolte de la pomme de terre durant la saison 2017/2018 et de plantation de la tranche arrière saison 2018/2019, ainsi qu'à l'examen du programme d'intervention pour la régulation de ce produit durant les périodes de soudure.
Au cours de cette réunion, qui a vu la participation des directeurs des services agricoles des wilayas, des cadres centraux, des représentants des établissements sous tutelle, de la profession et l'interprofession, M. Chadi a donné des orientations en matière de suivi du marché et le programme de régulation des stocks de la pomme de terre.
Après avoir suivi les interventions des participants sur la campagne de la pomme de terre tranche arrière saison 2018/2019, M. Chadi a exhorté les participants à la réunion de suivre et évaluer la campagne de plantation de la pomme de terre de l'arrière saison 2018/2019 en matière de disponibilité des intrants et de la mobilisation de la ressource hydrique pour la réussite de cette campagne.
Selon la même source, la superficie plantée pour la tranche pomme de terre saison 2017-2018 est de 67.934 hectares, soit au même niveau que la campagne précédente et que la production enregistrée, à ce jour, est de l'ordre de 20,5 millions de quintaux et les récoltes se poursuivent au niveau des wilayas tardives.
Coopération
Algérie-UE: Le programme DIVECO2, un instrument d'appui pour améliorer la gestion des ports et les abris de pêche (APS)
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Le programme d’appui à la mise en oeuvre de la réforme de la gestion des ports et abris de pêche DIVECO2 permettra à l’Algérie d’améliorer davantage la gestion de ses infrastructures portuaires, a indiqué mardi à Alger le directeur général de la pêche et de l’aquaculture auprès du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche,Taha Hammouche.
"D’un montant de 15 millions d’euros, le programme DIVECO 2 dédié au secteur de la pêche, dans le cadre de la convention entre l'Algérie et l'Union européenne pour soutenir la diversification de l'économie dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture, comporte un volet sur la réforme de la gestion portuaire où des experts ont été chargés d’identifier les carences et nous présenter une feuille de route qui nous permettra d’adapter les services des ports aux besoins des utilisateurs", a expliqué M. Hammouche lors d’un atelier sur l’appui à la mise en oeuvre de la réformes de la gestion des ports et abris de pêche, tenu à Alger.
"L’objectif, a-t-il précisé, c’est d’améliorer la gestion de ces espaces où se rencontre beaucoup d’intervenants dont les professionnels de la pêche, les services des gardes côtes, les services de contrôle vétérinaire, les ramendeurs, les chantiers navales. Tous ces utilisateurs influent sur l'utilisation de ces espaces et profitent de leur bonne gestion".
Hammouche a souligné par ailleurs les "améliorations notables" enregistrées dans ce domaine et les investissements consentis depuis près de 20 ans pour améliorer les services portuaires. "Une vingtaine de ports et abris de pêche seulement recensés en 2000, aujourd’hui en compte 44 environs", a-t-il fait valoir, en soulignant que cette augmentation répond à la croissance des unités de pêche qui est passée de 2.000 à plus de 5.000 unités.
Les experts en charge de ce programme ont réalisé des visites techniques sur la plupart des ports de pêche du littoral algérien, afin d'examiner les équipements et services présents sur les sites et faire une évaluation de la situation.
Au terme de leur travail, ils ont élaboré une feuille de route qui comporte plusieurs conseils susceptibles d’améliorer la gestion des ports et abris de pêche, selon les explications de la directrice du projet DIVECO2, Nadia Bouhafs.
Outre l'appui et l'amélioration des capacités i

معرض الصحافة الوطنية ليوم االثلاثاء 18 سبتمبر 2018 Publié le 18/09/2018 à 10:19

الثلاثاء 18 سبتمب ر 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الفهرس
 الافتتاحية ..................................................................................................................... 3
بمنح المؤسسات الوطنية الأولوية في المناقصات ......................................................................... 3
الرئيس بوتفليقة يستقبل المستشارة الألمانية )واج( ..................................................................... 4
أويحيى يتحادث مع ميركل )واج( .......................................................................................... 4
وزي ر الاقتصاد الإماراتي يثمن المؤهلات الاقتصادية والسياحية التي تحظى بها الجزائ ر )واج( ......................... 5
اللجنة المشتركة الجزائرية-الإماراتية: نح و تعزي ز وتوسيع التعاون الاقتصادي في عدة مجالات )واج( ................. 6
3 آلاف تحليل يومي للمياه .. نسيب : .......................................................................................... 8
أجهزة للتنب ؤ بالفيضانات في الولايات الطوفانيّة )الشروق أونلاين( .................................................... 8
أعلن عن إجراءات لحماية صندوق التقاعد من العجز .............................................................. 9
زمالي: استرجاع أموال الأدوية المستهلكة بطريقة غي ر شرعية )الشروق أونلاين( ........................................ 9
ï‚· 9
غالبية ودياننا تحتضن مشاريع سكنية .. شلغوم ل"الشروق ": ..................................................... 9
700 بلدية مهددة بفيضانات وديانها في الجزائر ......................................................................... 9
النهار « نائب مدي ر عام مصنع الحديد ببلارة يكشف Ù„ »: .............................................................10
المركزية النقابية ما زالت تدرس التقري ر التمهيدي ....................................................................11
مرسوم رئاس ي سيصد ر لتحديد قائمة المهن الشاقة)المحور اليومي( .................................................. 11
 بنوك ومالية/تأمينات ................................................................................................11
 تعاون وشراكة ............................................................................................................12
الجزائ ر حريصة على إضفاء فعالية أكب ر على الشراكة الثنائية مع الإمارات )واج( ................................... 12
 تجارة .............................................................................................................................13
 يقظة .............................................................................................................................13
الرابطة المحت رفة الأولى- موبليس: شركة كوسيدار، الراعي الجديد لشبيبة القبائل )واج( .......................... 13
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الافتتاحية
بمنح المؤسسات الوطنية الأولوية في المناقصات
الطاقات المتجددة بحاجة لنسيج صناعي مدعم بخبرة)المساء(
أكد السيد عبد الصمد صلاح الدين، رئيس نادي "انرجيا" التابع لمنتدى رؤساء المؤسسات، أن تطوير مجال إنتاج
واستغلال الطاقات المتجددة بالجزائر، يحتاج إلى توفر سوق واعدة بوجود مشاريع تشجع المتعاملين في المجال على
الاستثمار وتطوير نشاطهم. داعيا السلطات إلى منح الأولوية للمؤسسات الوطنية الناشطة في قطاع الطاقات المتجددة
والألواح الشمسية في المناقصات التي تخص المشاريع التي تحضر لها الحكومة والتي سيتم الإعلان عنها قريبا .
أفاد السيد عبد الصمد، في تصريح للصحافة على هامش الندوة الصحفية التي نظمها نادي "انرجيا" الذي يضم رؤساء
مؤسسات متعاملة في قطاع الطاقة أمس، بمنتدى جريدة المجاهد للحديث عن صالون "إيرا" للطاقات المتجددة، أن
النهوض بقطاع هذه الطاقات البديلة بالجزائر يحتاج إلى مبادرات ملموسة ترافق الإرادة التي عبرت عنها السلطات
العمومية في عدة مناسبات بهدف تشجيع استغلال هذه الطاقات للتقليل من فاتورة الكهرباء واقتصاد الطاقات
الكلاسيكية .
وأشار المتحدث إلى أنه بالرغم من وجود عدة مؤسسات تتعامل حاليا في مجال صناعة الألواح الشمسية فان هذا
المجال لا يزال متأخرا بسبب نقص الاستثمارات وغياب سوق فعلية تمكن المستثمرين من تسويق منتوجاتهم وخدماتهم.
مؤكدا أن تطوير الاستثمار في مجال الطاقات البديلة والنظيفة يتطلب ضرورة وجود نسيج صناعي محلي مدعم بخبرة
دولية من شأنها تعزيز القدرة الوطنية في مجال الطاقات المتجددة وتثبيتها بشكل دائم، مع تعزيز القدرة الجزائرية على
الاستقطاب في هذا المجال بالنسبة للمتعاملين الأجانب المهتمين بالشراكة مع المتعاملين الوطنيين .
ودعا السيد عبد الصمد، إلى فتح المجال أمام المؤسسات الوطنية لاقتحام هذه السوق بمنحها الأولوية في المشاركة في
المناقصات التي تخص مشاريع الطاقات المتجددة انطلاقا من المناقصة المتعلقة بمشروع إنجاز 150 ميغاواط من
الكهرباء بهذه الطاقة التابع لوزارة الطاقة والذي من المنطلق أن ينطلق في الأسابيع المقبلة .
كما طالب المتحدث بفتح الأبواب أمام المؤسسات الوطنية أيضا في المشروع الذي أعلنت عنه وزارة الداخلية والجماعات
المحلية والخاص بتزويد المدارس والمساجد وبعض بالمرافق بالطاقات المتجددة، بالإضافة إلى المشروع الذي من المنتظر
أن تطلقه وزارة البيئة والطاقات المتجددة لتزويد المنازل بالكهرباء المولدة من هذه الطاقات .
كما أضاف المتحدث أن هذا المجال لا يزال يحتاج إلى الخبرة نظرا لحداثته للتمكن من انجاز مشاريع ناجحة باستغلال
الإمكانيات الطبيعية الهائلة التي تتوفر عليها الجزائر التي تحتل المرتبة الثانية عالميا بعد المكسيك فيما يخص الطاقة
الشمسية، والتي لا زالت غير مستغلة بالرغم من أن الطلب موجود خاصة في قطاع السكن، حيث يمكن تزويد السكنات
الجديدة الموجودة حاليا في طور الإنجاز بهذه الطاقة .
وفي السياق ألح السيد عبد الصمد، على ضرورة التفكير في كيفية الاستجابة للطلب المتزايد على الطاقة الكهربائية في
السنوات المقبلة مع الحفاظ على حجم صادرات الجزائر. مشيرا إلى أن تطوير الاستثمار في الطاقات المتجددة هو الحل
البديل للاستجابة للطلب الداخلي المتزايد والحفاظ على الصادرات. وفيما يخص تأخر استغلال هذا المجال فذكر
المختص بتخوف بعض رجال الأعمال من اقتحام السوق لما يتطلبه الاستثمار من أموال باهظة. مشيرا إلى أن سعر
اللوحات الشمسية مثلا عرف زيادة ب 10 مرات خلال العشر سنوات الأخيرة، بالإضافة إلى ارتفاع تكاليف التخزين حيث
يبقى سعر البطاريات جد مرتفع .
4
وصرح المتحدث أن الصالون الدولي للطاقات المتجددة، الطاقات النظيفة، والتنمية المستدامة "ايرا 2018 " الذي ينظم
ما بين 15 إلى 17 أكتوبر المقبل بوهران سيكون فرصة للخروج باقتراحات وتوصية من شأنها تطوير مجال استغلال
الطاقات المتجددة .
وسيكون الصالون الذي ستشارك فيه حوالي 150 مؤسسة وطنية وأجنبية من 21 جنسية مختلفة فرصة لإبراز التقدم
الحاصل في مجال تنمية الطاقات المتجددة في إطار الجهاز القانوني والتحفيزي الذي كرس لها، بهدف الاستجابة للمطالبة
بوضع نسيج صناعي محلي .
وسيعرف الصالون تنشيط عدة ندوات ومحاضرات تتعلق بمجال الطاقات المتجددة والتقدم المسجل على المستوى
الدولي، للاستفادة من خبرة الأجانب في المجال .
وإلى جانب الطاقات المتجددة سيخصص الصالون هامشا للجوانب المرتبطة بالحفاظ على الموارد الطبيعية مثل
الاقتصاد في استعمال الطاقة تسير المياه، إعادة استعمال المياه القذرة بعد تطهيرها وأيضا تثمين النفايات .
الرئيس بوتفليقة يستقبل المستشارة الألمانية )واج(
استقبل رئيس الجمهورية، عبد العزيز بوتفليقة، اليوم الاثنين بالجزائر العاصمة، المستشارة الألمانية أنجيلا ميركل التي
تقوم بزيارة رسمية الى الجزائر.
وجرى اللقاء بحضور الوزير الأول أحمد أويحيى ووزير الشؤون الخارجية، عبد القادر مساهل و وزير الداخلية و
الجماعات المحلية و تهيئة الاقليم، نور الدين بدوي ووزير الصناعة و المناجم، يوسف يوسفي.
وكانت رئاسة الجمهورية قد أوضحت أن زيارة السيدة ميركل الى الجزائر تندرج في إطار التشاور الثنائي رفيع المستوى
حيث تأتي "لتعزيز علاقات الصداقة والتعاون القائمة بين الجزائر وجمهورية ألمانيا الفيدرالية التي تشهد تطورا معتبرا
في كافة المجالات اذ تجسدت أساسا في عديد الزيارات المتبادلة بين المسؤولين السامين لكلا البلدين".
كما أن لقاء القمة هذا سيكون "فرصة جديدة حتى يتواصل -على المستوى الرفيع لكلا البلدين-التشاور والتفكير القائم
منذ زمن طويل بين البلدين حول ترقية الحوا ر السياس ي الثنائي والتركيز على إقامة شراكة ثنائية اقتصادية وتجارية
هامة ستتوسع وتتعمق خلال الفترة المقبلة".
ومن جهة أخرى، "سيتبادل الطرفان وجهات النظر حول المسائل الكبرى ذات الاهتمام المشترك لاسيما الأزمة في ليبيا
وقضية الصحراء الغربية والوضع في مالي وفي منطقة الساحل وكذا الشرق الأوسط ويواصلان التشاور حول المسائل
الشاملة على غرار الهجرة والإرهاب العاب ر للحدود".
وتقوم السيدة ميركل ب زيارة رسمية الى الجزائر بدعوة من رئيس الجمهورية، عبد العزيز بوتفليقة.
أويحيى يتحادث مع ميركل )واج(
تحادث الوزير الأول، احمد أويحيى، اليوم الاثنين بالجزائر، مع مستشارة جمهورية ألمانيا الفيدرالية، السيدة
أنجيلا ميركل .
وقد جرى اللقاء بحضور وزير الشؤون الخارجية، عبد القادر مساهل و وزير الداخلية و الجماعات المحلية وتهيئة
الإقليم، نور الدين بدوي إضافة إلى وزير الصناعة و المناجم، يوسف يوسفي و أعضاء من الوفد المرافق للمستشارة
الالمانية.
5
وشرعت السيدة ميركل في زيارة رسمية الى الجزائر بدعوة من رئيس الجمهورية، عبد العزيز بوتفليقة.
وتندرج زيارة المستشارة الالمانية الى الجزائر في اطار التشاور الثنائي رفيع المستوى حيث تأتي لتعزيز علاقات الصداقة و
التعاون القائمة بين الجزائر و ألمانيا التي تشهد تطورا معتبرا في كافة المجالات اذ تجسدت أساسا في عديد الزيارات
المتبادلة بين المسؤولين السامين لكلا البلدين
التعاون الجزائري الألماني: عشرون ملف شراكة محل محادثات )أويحيى( )واج(
أكد الوزير الأول أحمد أويحيى اليوم الاثنين بالجزائر العاصمة، أن ما يقارب 20 ملف شراكة في المجال
الاقتصادي بين الجزائر وألمانيا "محل محادثات" حاليا.
وخلال ندوة صحفية نشطها مناصفة مع المستشارة الألمانية، أنجيلا ميركل، التي تقوم بزيارة رسمية الى
الجزائر، قال السيد أويحيى أن "البلدين عازمان على تجسيد عدد كبير من ملفات الشراكة محل
محادثات".
وفي رده على سؤال يتعلق بالإسهام "الضئيل" لألمانيا في السوق الجزائرية التي تعرف "بعض الاحتكار"،
أشار الوزير الأول الى أن هذا البلد الأوروبي، على عكس ذلك، "متواجد جدا" بالجزائر رافضا وجود أي
نوع من الاحتكار من بلدان أخرى.
وتابع يقول أن ألمانيا هي الشريك الثالث للجزائر وأن المبادلات التجارية بين البلدين تناهز 4 ملايير دو لار
سنويا.
وعلى صعيد الاستثمار كشف الوزير الأول أن ألمانيا ساهمت في بعث الصناعة الميكانيكية في الجزائر،
مذكرا أن العشرية الأخيرة شهدت مشاركة شركات ألمانية كبرى في تجسيد مشاريع بناء المركبات الخفيفة
والثقيلة في مختلف مناطق الوطن.
وكان قد أشار في بداية الندوة الصحفية أن جلسة العمل مع المستشارة الألمانية مكنت الطرفين من
"ابداء ارادة قوية والمض ي قدما لاسيما في مجال التعاون الاقتصادي"، موضحا أنه يوجد أكثر من عشرين
شراكة تم تجسيدها وسنقوم بأخرى".
وأكد أن حكومتي البلدين "عازمتان"على مرافقة الحركية التي تطبع تعاونهما الاقتصادي.
وزير الاقتصاد الإماراتي يثمن المؤهلات الاقتصادية والسياحية التي تحظى بها الجزائر )واج(
ثمن وزير الاقتصاد الإماراتي سلطان بن سعيد المنصوري اليوم الاثنين بالجزائر العاصمة المؤهلات الاقتصادية و
السياحية التي تتوفر عليها الجزائر، معربا عن أمله في مراجعة حجم التبادل التجاري بين البلدين الذي شهد تراجعا
في الآونة الأخيرة.
وفي افتتاح أشغال اللجنة المشتركة الجزائرية-الإماراتية ال 14 ، أكد الوزير الإماراتي أن الجزائر "تملك و بشهادة الجميع
فرصة كبيرة للتطور نتيجة توفرها على عدة عوامل استراتيجية كالتنوع الاقتصادي والموارد الطبيعية المختلفة، فضلا
عن موقعها الجغرافي السياحي الذي يعد استراتيجيا بامتياز".
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ومن شأن ذلك يضيف السيد المنصوري، أن يساعد الجزائر في مواصلة جهودها في سبيل تنويع اقتصادها، مذكرا في
هذا الصدد بأن بلاده كانت قد وضعت نصب أعينها هذا الهدف الذي تجسد من خلال انتقال نسبة تبعيتها للمحروقات
من 90 بالمائة إلى 29 بالمائة مؤخرا.
وعلى صعيد آخر، دعا وزير الاقتصاد الإماراتي إلى ضرورة مراجعة حجم التبادلات التجارية بين البلدين التي شهدت
تراجعا "من 913 مليون دولار في 2014 إلى ما يقارب 596 مليون دولار سنة 2017 ."
وفي سياق موازي، تطرق السيد المنصوري إلى المؤهلات التي يتوفر عليها الجانبان في قطاع السياحة، مشيرا إلى أن السنة
المنصرمة كانت قد عرفت إحصاء "نحو 70 ألف سائح جزائري زاروا دولة الإمارات" و هو الرقم الذي تطمح بلاده
إلى رفعه.
إقرأ أيضا: ا لجزائر حريصة على إضفاء فعالية أكبر على الشراكة الثنائية مع الإمارات
وفي مجال العلوم و التكنولوجيا، ركز الوزير الإماراتي على الأهمية التي يكتسيها الاقتصاد المعرفي القائم على عنصر
الابتكار، و هو المجال الذي قد يشكل فضاء آخرا للتعاون الثنائي خاصة في قطاعات التعدين و المياه و الصحة والأبحاث
الفضائية.
أما على الصعيد السياس ي، فقد سجل المسؤول الإماراتي "التقارب" الحاصل بين البلدين فيما يتعلق بسياساتهما
الخارجية تجاه المنظومة العربية، خاصة فيما يخص القضايا الفلسطينية والليبية والسورية، و هو التوافق الذي أكد
أن بلاده تتطلع إلى المزيد منه خاصة في ظل التحديات المطروحة على الساحة الإقليمية و الدولية.
كما ذكر أيضا بسياسة بلاده المرتكزة على "إرساء و تنسيق دعائم العمل العربي المشترك القائم على التعاون و التضامن
و الاحترام و الابتعاد عن التدخل في الشؤون الداخلية للدول الأخرى".
وفي هذا الشأن، قال الوزير الإماراتي بأن بلاده "تتطلع الى التنسيق مع الجزائر التي تحظى بالاستقرار و التعلم منها
خاصة و أنها قد مرت بتحديات كبيرة تمكنت من رفعها"، داعيا إلى "تسخير الأدوات الدبلوماسية لخدمة
المصالح المشتركة بين الدولتين على المستويات الاقتصادية و السياسية و الثقافية".
كما طلب من الجزائر دعم بلاده في ترشحها على مستوى المؤسسات الدولية على غرار بعض هياكل الأمم المتحدة و
المنظمة العالمية للطيران المدني.
اللجنة المشتركة الجزائرية-الإماراتية: نحو تعزيز وتوسيع التعاون الاقتصادي في عدة
مجالات )واج(
ستعرف العلاقات الجزائرية-الإماراتية دفعا جديدا خلال الفترة المقبلة حيث ينتظر التوقيع على العديد من اتفاقيات
التعاون بين البلدين، خلال أشغال الدورة ال 14 للجنة المشتركة الجزائرية-الإماراتية المقررة يومي 17 و 18 سبتمبر
الجاري بالجزائر.
وستسمح أشغال هذه الدورة بتوسيع التعاون في عدة مجالات أين سيتم تقييم العلاقات الاقتصادية بين البلدين.
وسيترأس ابتداءا من يوم غد الاثنين كل من وزير الشؤون الخارجية عبد القادر مساهل ووزير الاقتصاد لدولة الإمارات
العربية المتحدة المهندس سلطان بن سعيد المنصوري،أشغال الدورة.
وينتظر بحث فرص تكثيف وتوسيع علاقات التعاون بين البلدين بما يحقق مصالحهما المشتركة في ظل توجيهات قائدي
البلدين، رئيس الجمهورية السيد عبد العزيز بوتفليقة و رئيس دولة الإمارات العربية المتحدة، الشيخ خليفة بن زايد
آل نهيان.
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وتستهدف الجزائر والإمارات رفع قيمة استثماراتها إلى حدود 20 مليار دولار على المدى المتوسط بحسب مسؤولي البلدين،
واستغلال الفرص المتاحة للبلدين في مجال التصدير بحيث يمكن للجزائر ان تكون جسرا للإمارات المتحدة نحو افريقيا
وأوروبا وبالمقابل تصبح الإمارات جسرا للجزائر نحو أسواق أسيا.
وتتواجد بالإمارات العربية المتحدة أزيد من 200 مؤسسة جزائرية تنشط في عدة قطاعات مثل الخدمات والعقار
والتجارة والنقل واللوجيستيك وأكثر من 15 مؤسسة اماراتية بالجزائر، وفق آخر الارقام المقدمة خلال الدورة ال 13
لأشغال اللجنة المختلطة الكبرى الجزائرية- الاماراتية التي انعقدت بأبوظبي سنة 2016 .
وتبدي الشركات الاماراتية اهتماما بعدة فروع صناعية أهمها الصناعة الميكانيكية والمناولة في مجال السيارات
والطاقات المتجددة والصناعة الصيدلانية.
ويتقاسم رجال الأعمال الجزائريين و الإماراتيين نفس نظرة حكومتي بلديهما حيث يسعون إلى العمل سويا من أجل
تحقيق مشاريع تعود بالفائدة على كلا الطرفين.
== كرونولوجيا متسارعة للتعاون==
وعرفت الاستثمارات الجزائرية الاماراتية منذ 2014 توجها جديدا نحو الصناعة والصيدلة والنقل والتعليم العالي
والطاقة وغيرها، بعدما كانت ترتكز في السابق على الخدمات والعقاري اين تم التوقيع في مايو من نفس السنة على
عدة وثائق قانونية بين البلدين تتضمن عقد شراكة بين مجمع صيدال وشركة "جفار" في مجال صناعة الأدوية
وبرنامج تنفيذي في مجال تسيير الأرشيف لسنوات 2014 - 2016 واتفاق تعاون بين وكالة الأنباء الجزائرية و وكالة الأنباء
الإماراتية و مذكرة تفاهم في مجال الشباب والرياضة، إلى جانب مذكرة تفاهم في مجال معادلة شهادات التعليم العالي
والبحث العلمي.
ويعد مشروع مصفاة الألومنيوم ببني صاف بقيمة 5 مليارات دولار ومشروع انتاج الحليب في تيارت ومشروع انشاء
محطة توليد الكهرباء )حجرة النص 1200 ميقاواط( بقيمة مليار دولار تجسيدا لهذا التوجه الجديد في الاستثمارات
الاماراتية بالجزائر.
من جهة اخرى عرفت سنة 2017 دفعا اضافيا للتعاون في مجال الصناعة والمناجم أين تم تحديد ابرز مجالات
الاهتمام المشترك والتي تمثلت في الصناعة الميكانيكية ومعالجة النفايات الصلبة والمناولة الى جانب صناعة الألمنيوم.
ففي مجال الميكانيكي تربط الجزائر والامارات المتحدة شراكات هامة على غرار الشركة الجزائرية لإنتاج مركبات الوزن
الثقيل من علامة ميرسيداس-بنز في المنطقة الصناعية بالرويبة من طرف كل من المجمع الألماني دايملر )وهي الشركة
الأم لمرسيدس- بانز( و الشركة الوطنية للسيارات الصناعية و وزارة الدفاع الوطني والمجمع الاماراتي "آبار".
وسمحت هذه الشراكة بخلق ثلاث شركات مختلطة جزائرية-اماراتية-ألمانية سنة 2012 من أجل تطوير الصناعة
الميكانيكية بالجزائر. و يتعلق الأمر بالشركة الجزائرية لإنتاج سيارات الوزن الثقيل لعلامة مرسيدس-بانز بالرويبة
والشركة الجزائرية لإنتاج سيارات نفس العلامة بو لاية تيارت و الشركة الجزائرية لإنتاج محركات مرسيدس-بانز و دوتز
و أم.تي.أو بقسنطينة.
إلى جانب ذلك تم إنشاء مصنع جديد جزائري -اماراتي لصناعة وتحويل الحديد بغليزان، بطاقة انتاج 1 مليون طن
/السنة، وبتكلفة إنجاز بلغت 300 مليون دولار.
في نفس المجال يرتقب إنشاء شركة مختلطة جزائرية-إماراتية لإنتاج الحديد والصلب بعنابة تحت مسمى "إيميرايت
دزاير ستيل" وذلك بعد أن حظي مشروع هذه الشراكة بالمصادقة من طرف مجلس مساهمات الدولة في شهر مارس
2018 بقيمة 6 ر 1 مليار أورو .
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وفي ابريل 2017 تم التوقيع على مذكرة تعاون بين الوكالتين الجزائرية والاماراتية للفضاء لتبادل الخبرات والتجارب
التقنية في هذا المجال، وتحسين المستوى التقني ودعم التكوين.
وفيما يخص قطاع الفلاحة عرفت العلاقات الجزائرية الاماراتية توقيع بروتوكول اتفاق بين مجمع أغروديف والشركة
الإماراتية "إليت أغرو ال ال س ي" بهدف تطوير مزارع نموذجية خاصة بالحبوب والأعلاف والفواكه و الخضر.
وفي مجال التعليم العالي تم تكثيف الزيارات العلمية والاقامات البيداغوجية للخبراء والأساتذة من مصف الاستاذية
بجامعات البلدين وتمكين طلبة ما بعد التدرج والأساتذة من المشاركة في مختلف الملتقيات والندوات المنظمة على
مستوى الجامعات الجزائرية والاماراتية
وتعمل الجزائر والإمارات المتحدة منذ اكتوبر 2017 على تفعيل اتفاق التعاون السياحي الذي تم توقيعه سنة 2007 عن
طريق إنشاء لجنة مشتركة مكلفة بمتابعة تنفيذه، إلى جانب وضع برامج زيارات منظمة إلى الجزائر، يتم عرضها على
الوكالات الإماراتية للترويج للجزائر كوجهة سياحية.
كما عرف التعاون الاقتصادي الجزائري الاماراتي توقيع عدة اتفاقيات حول التجارة والنقل الجوي والبحري في مايو
2013 ، تتعلق بمذكرة تفاهم تخص الاجراءات الادارية الخاصة بتطبيق معاهدة الغاء الازدواج الضريبي الموقعة في 24
أفريل 2001 واتفاق التعاون في مجال الخدمات الجوية واتفاق يخص النقل البحري والموانئ.
كما تم في 2012 انشاء لجنة مشتركة جزائرية -اماراتية لمتابعة الاستثمار، مهمتها التكفل بالاستثمارات الجزائرية
الاماراتية المنجزة او التي في طريق ا لانجاز، والتي تجتمع مرة كل 6 أشهر لتقييم وضعية المشاريع بين البلدين، إلى جانب
انشاء اللجنة المشتركة للتعاون بين الجزائر ودولة الإمارات سنة 2014 .
== 2 مليار اورو قيمة المبادلات التجارية بين البلدين==
وحسب ارقام رسمية، تقدر قيمة المبادلات التجارية بين الجزائر والإمارات خلال الفترة الممتدة من 2009
إلى 2014 حوالي 2 مليار أورو، أين بلغت قيمة واردات الإمارات من الجزائر ب 250 مليون أورو، بينما بلغت قيمة
صادرات الإمارات نحو الجزائر 740 مليون أورو.
ويتطلع مسؤولو البلدين خلال الدورة ال 14 للجنة المختلطة الج زائرية -الاماراتية المرتقبة غدا تأسيس شراكات جديدة
وتوقيع اتفاقيات تفاهم واعدة تدعم محفظة المذكرات والاتفاقيات الموقعة بين الجانبين والتي يتجاوز عددها ال 40
اتفاقية ومذكرة في شتى المجالات.
3 آلاف تحليل يومي للمياه .. نسيب :
أجهزة للتنبؤ بالفيضانات في الو لايات الطوفان ة ية )الشروق أونلاين(
أكد وزير الموارد المائية حسين نسيب أن المياه التي توزع في كافة حنفيات الولايات الجزائرية ال 48 “سليمة وصالحة
للشرب، لأن الماء هو المادة الغذائية الأكثر خضوعا للرقابة ولمعايير الجودة”ØŒ مشيرا إلى وجود نحو 2000 تحليل يومي
للتأكد من وجود مادة الكلور فيها وقرابة 1000 تحليل آخر تتعلق بالمقاييس الفيزيائية والكيميائية والبكتيرية للمياه،
وهو ما تسهر عليه شبكة وطنية من المخابر الجهوية والمركزية .
وكشف الوزير، خلال نزوله، الإثنين، ضيفا على فوروم الإذاعة الجزائرية، أن قطاعه باشر في تجهيز عدد من الولايات
عرف بالفيضانات ونسب هامة من تساقط الأمطار بعتاد تقني جديد، يعمل على قياس حجم سيلان المياه في
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التي ت
الأودية مع إرسال المعطيات بطريقة آنية والإنذار في حال تجاوز المستوى الطبيعي وهو ما يسمح بإطلاق مخططات
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النجدة مع الجماعات المحلية، مشيرا إلى أن التجربة الأولى تشمل ثلاث ولايات ويتم العمل حاليا مع 28 ولاية أخرى من
أجل إنشاء شبكة وطنية لقياس السيلان والتنبؤ بالفيضانات .
وعن تجديد الشبكة المهترئة للقنوات الناقلة للمياه الشروب للتقليص من نسبة التسرب التي وصلت إلى 30 بالمائة،
قال نسيب أن العمل قائم منذ سنوات بمعدل 2000 كلم في السنة، وأن الهدف هو تخفيض نسب التسرب في قنوات
المياه الشروب إلى ما دون 20 بالمائة .
وبخصوص تزويد الولايات الداخلية بمياه السدود، قال الوزير أن العمل جار على مراحل، وذكر 10 عمليات تحويل
للمياه، مؤكدا أن الدولة قد سخرت لتجسيد إست راتيجيتها قرابة 200 مليار دينار منذ عام 2000 من أجل تجسيد 600
مشروع، على رأسها تسلم 36 سدا، ومحطات تحلية البحر، بالإضافة إلى حفر الآلاف من الآبار وإعادة تهيئة شبكات
قنوات المياه، مع إنشاء محطات معالجة المياه وحماية الوديان .
أعلن عن إجراءات لحماية صندوق التقاعد من العجز
زمالي: استرجاع أموال الأدوية المستهلكة بطريقة غير شرعية )الشروق أونلاين(
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دعا وزير العمل والتشغيل والضمان الاجتماعي، مراد زمالي، الأحد، الشباب حاملي الشهادات الجامعية إلى الولوج في
عالم المقاولتية عن طريق خلق مؤسسات مصغرة واغتنام فرصة التسهيلات والمزايا التي تقدمها لهم الدولة المتمثلة في
أجهزة الدعم من أجل إنجاز مشاريعهم الاقتصادية وذلك في إطار سياسة الدولة المبنية على التكفل التام بأبنائها بغرض
إنشاء مؤسساتهم والاعتماد على النفس في تحقيق رغباتهم والمساهمة الفعالة في مجال التنمية الاقتصادية .
وقال زمالي على هامش زيارة العمل والتفقد التي قام بها إلى ولاية غليزان، إن الوكالة الوطنية لدعم تشغيل الشباب،
ساهمت منذ إنشائها في استحداث آلاف المؤسسات المصغرة عبر ربوع الوطن .
كما تحدث الوزير عن بعض القضايا المتعلقة بقطاعه، منها ملف الصندوق الوطني للتقاعد الذي قال بشأنه إنه يعيش
وضعية صعبة نظرا إلى الظروف التي عرفها هذا الملف مؤخرا المتمثل في العجز الذي سجله في ما يخص نسبة مصاريف
الأداءات، مضيفا أن الدولة ستقوم بجملة من الإجراءات الاستعجالية الهدف منها هو تقليص نسبة العجز المالي
المسجل .
أما في ما يخص العطل المرضية، فذكر الوزير أنها كلفت صناديق الضمان الاجتماعي ملايير الدينارات خلال السداس ي
الأول من 2018 ، مشيرا إلى أن آلاف بطاقات الشفاء عرفت تجاوزات خطيرة بسبب التحايل في استعمالها في غير إطارها
الصحيح، موضحا أن مثل هذه الممارسات تعد خرقا لقواعد الشراكة التي تربط هؤلاء الشركاء بالصندوق، ودعا
المؤمنين اجتماعيا إلى التقيد بما هو مدون ببطاقة الشفاء التي تشير إلى أن هذه البطاقة شخصية يجب تقديمها لزوما
لدى مصالح الضمان الاجتماعي ومهنيي الصحة .
غالبية ودياننا تحتضن مشاريع سكنية .. شلغوم ل"الشروق ":
700 بلدية مهددة بفيضانات وديانها في الجزائر
كشف خبير الهندسة المقاومة للزلازل والكوارث الطبيعية والصناعية ورئيس نادي المخاطر الكبرى، عبد الكريم شلغوم
أن نصف بلديات الوطن مهددة بفيضانات مُستقبلا، في حال تواصلت عملية البناء العشوائي وعدم التقيّد بدراسات
وقائية أثناء تشييد مشاريع سكنيّة على ضفاف الوديان ” النائمة “.
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وأكد شلغوم في اتصال مع ” الشروق” أن الخبراء في الجزائر لطالما حذروا من السياسة العمرانية خلال السنوات الأخيرة،
حيث قال “ رنا من خطر حدوث فيضانات ناجمة عن نشاط عدد من الوديان الواقعة بوسط وشرق وغرب البلاد،
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والتي تشهد توسعا عمرانيا على ضفافها، وطالبنا بهدم كل هذه السكنات، لأن الوديان تعود للنشاط ولو بعد 100
سنة ”.
د الخبير الذي وصف الفيضانات بالكارثة الأخطر من الزّلازل، أنه من بين
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وأك 1541 بلدية عبر الوطن 700 منها مهددة
بفيضان أوديتها، وغالبية هذه البلديات شهدت فيضانات في سنوات خلت “ومع ذلك لم تتخذ السلطات سياسة وقائية
إلى اليوم” حسب تعبيره .
فعلى مدى سنوات 1969 و 1973 و 1984 1994 و 2001 ، تسببت الوديان في فيضانات عارمة بالجزائر، لأن كثيرا من
الولايات تقطعها وديان على غرار ولاية برج بوعريريج، سيدي بلعباس، عين الدفلى، باتنة، المدية، بشار، المسيلة، أقص ى
الجنوب مثل تمنراست وعين قزام، والجزائر العاصمة .
والخطر الأكبر، حسب شلغوم موجود في الجزائر العاصمة والتي تحتضن عدة وديان، حيث قال “وادي قريش ما زال
مصدر خطر، ومثله وديان فريفا لون، بوفريزي، وادي سيدي مجبر، وادي حيدرة، وادي الحراش، السمار، الحميز، بني
مسوس، واد زواوة، وادي الشراقة، جبل بوزريعة تصب فيه أربعة وديان ”.
والخطير، أن جميع وديان العاصمة تحتضن مشاريع سكنية “بنيت داخلها وليس على ضفافها فقط”. أما منطقة سيدي
عبد الله، حسبه، فبعض شققها تقع مباشرة في منطقة زلزالية، رغم أن المعايير الدولية تشترط إبعاد البناياتقرابة
10 كلم عن منطقة الزلازل .
وللتحكم في خطر الفيضانات، يؤكد الخبير أنه على الدولة أن تأخذ بعين الاعتبار المخاطر وطرق الوقاية قبل تشييد
مشاريع تنموية، ويتم ذلك باستشارة مختصين وخبراء، مع تنصيب هيئات ومؤسسات تتولى مهمة تنظيف الأ ودية بصفة
دورية. مع الابتعاد عن التشييد على ضفاف الوديان بمسافة 500 متر عن المجرى، مع ضرورة إعداد كل بلدية خارطة
مخاطر لمحيطها .
يُشار، أن التهاطل الكثيف للأمطار خلال 72 ساعة الماضية بمناطق الشرق والغرب، أدّى لفيضانات خلفت قتيلا وعدة
جرحى بولاية تبسة وخسائر مادية كبيرة، وعزل عدة أحياء وانقطاع للطرق بمدينة سيدي بلعباس، بعد ما اجتاحت
الأمطار مقرات مؤسسات عمومية ومنازل لمواطنين، وهو ما دفع بالحماية المدنية إلى استنفار أعوانها لإنقاذ بعض
العالقين وتقديم يد المساعدة لمن غمرت منازلهم المياه .
النهار « نائب مدير عام مصنع الحديد ببلارة يكشف Ù„ »:
كشف نائب مدير عام مصنع الحديد والصلب بالقطب الصناعي بلارة بالميلية في جيجل، شايب الس ي سفيان، في حديث
خص به « عن دخول المشروع في مرحلته النهائية من الأشغال التي وصلت نسبتها إلى ØŒ» النهار 80 من المئة، بعد تسلم
أهم الوحدات كوحدتي تصفية المياه والطاقة الكهربائية، بالإضافة إلى مختلف وحدات الإنتاج .
كما صرح أن عملية تقدم أشغال مصنع الحديد وانطلاقه في الإنتاج سيسمح بتوظيف ما يزيد عن 500 عامل يشرفون
على إنتاج ما يقارب 1.5 مليون طن سنويا من مادة الحديد .
وأشار ذات المتحدث إلى أن هذا المشروع الاقتصادي الهام سيغطي السوق الوطنية بمادة الحديد، والذي سيسمح
بتصدير منتوج محلي ذي نوعية رفيعة بمعايير عالمية .
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المركزية النقابية ما زالت تدرس التقرير التمهيدي
مرسوم رئاس ي سيصدر لتحديد قائمة المهن الشاقة)المحور اليومي(
تاقجوت لالمحور : مهن النفط، المناجم، الورشات، أصحاب المداومات الليلية والإدارات... شاقة لكن بدرجات
أوضح عضو اللجنة التقنية لدراسة قائمة المهن الشاقة بالمركزية النقابية، رئيس الفدرالية الوطنية لعمال النسيج
والجلود، عمار تاقجوت، أنّ اللجنة أكملت تقريرها التمهيدي الخاص بالمهن التي يستفيد أصحابها استثناء من التقاعد
مه للحكومة
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النسبي، في حين ما زالت لم تستكمل تقريرها النهائي الذي ستسل .
قال عمار تاقجوت، في تصريح ل المحور اليومي، إنّ اللجنة المكونة من أزيد من عشرة أطباء مختصين في طبّ العمل،
مت معلومات من طرف كل الاتحاديات التا
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قد تسل بعة للمركزية النقابية، من أجل تحديد المهن التي تعتبر شاقة من
الناحية الصحية وتتيح لهم الاستفادة من التقاعد النسبي .وأبرز محدّثنا أن التقري ر التمهيدي قد استكمل في انتظا ر
الانتهاء من إعداد التقرير النهائي الذي سوف يتمّ تسليمه للحكومة. وتابع تاقجوت يقول إنّ ما تقوم به المركزية النقابية
مجرّد اقتراح لتبقى الحكومة هي المخوّلة بتحديد هذه المهن الشاقة .
وذكر تاقجوت أن دراسة الملف استغرقت قرابة سنتين بسبب الظروف التي أحاطت به وتعقد وضعية بعض القطاعات
وخصوصية كل مهنة، حيث كان ينبغي منذ البداية عدم ظلم أي فئة على حساب فئة أخرى، وهو ما تطلب التدرج في
نسبة الاقتطاع لكل مهنة حسب الظروف المحيطة بها .
وأضاف محدثنا أنه تم تنظيم قرابة 90 اجتماعا لدراسة قائمة المهن الشاقة، إذ تجتمع اللجنة كل يوم إثنين بالمركزية
النقابية، وتم التمييز بين المهن الشاقة جدا، وهي التي يتميز أصحابها بالعمل تحت درجة حرارة شديدة جدا وفي الصح راء
والورشات والعمل في الليل وتحت الإشعاعات أو المعرض أصحابها للمرض أو الموت وحوادث العمل، ويستفيد هؤلاء
من اقتطاع 5 سنوات بإمكانية التقاعد في سن ال 55 للرجال وال 50 للمرأة، وذكر مثالا هنا بعمال الحجارة وقواعد
النفط .في حين يتعلق الصنف الثاني بأصحاب المهن الأقل إرهاقا، رغم وصفها بالمهن الشاقة، حيث يكون الضرر نفسيا
ومعنويا أكثر منه جسديا، ويتعلق الأمر بعمال الإدارات .وتتدرج نسبة اقتطاع السنوات في التقاعد المسبق بين سنة و 4
سنوات حسب ممثل المركزية النقابية .
وشدد تاقجوت على أن القائمة قد شهدت الاستعانة في إنجازها بخبراء دوليين وأطباء في العمل، وسيتم تسليمها
للحكومة ممثلة في وزارة العمل والشغل والضمان الاجتماعي بعد إعادة تمحيصها، ليتم إصدار مرسوم رئاس ي ملحق
يحدد أصحاب المهن الشاقة وامتيازاتهم .
وتتخوف السلطات من الإفراج عن القائمة النهائية للمهن الشاقة، لأنها لن ترض ي عمال جميع القطاعات، والفصل
فيها حاليا سيفتح على الوزارة والسلطات العمومية جبهة أخرى من الغليان والتوتر، بعد أن نجحت بشق الأنفس في
فها قرار إلغاء التقاعد النسبي ودون شرط ا
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إخماد نار الإضرابات والاحتجاجات التي خل لسن .
بنوك ومالية/تأمينات
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تعاون وشراكة
الجزائر حريصة على إضفاء فعالية أكبر على الشراكة الثنائية مع الإمارات )واج(
أكد وزير الشؤون الخارجية عبد القادر مساهل، يوم الاثنين بالجزائر العاصمة، "حرص" الجزائر على إضفاء فعالية
أكبر على العمل المشترك الذي يجمعها مع الإمارات العربية المتحدة حتى يكون في مستوى جودة العلاقات الثنائية التي
تجمع بين الطرفين.
و خلال إشرافه على افتتاح أشغال اللجنة المشتركة الجزائرية-الإمارتية في طبعتها ال 14 ، رفقة وزير الاقتصاد الإماراتي
سلطان بن سعيد المنصوري، سجل السيد مساهل "الإرادة المشتركة لقائدي البلدين، في تدعيم العلاقات الثنائية و
إعطائها دفعا جديدا و الارتقاء بها إلى أعلى المراتب.
و من هذا المنطلق، يشكل اجتماع هذه اللجنة "فرصة مواتية، ستسمح بإجراء تقييم شامل و دقيق لمسار التعاون و
الوقوف على حصيلة التوصيات التي صدرت عن اجتماعها الأخير سنة 2016 "، يقول السيد مساهل.
كما سيعكف الطرفان في ذات الإطار، على النظر في الأسباب التي حالت دون تنفيذ بعض هذه التوصيات، بالإضافة
إلى دراسة فتح آفاق جديدة لهذا التعاون، يضيف رئيس الدبلوماسية الجزائرية الذي أعرب عن ارتياحه ل"جودة"
العلاقات بين الجزائر و الإمارات و التي يتطلع الجانبان إلى"تنويعها حتى تشمل شتى القطاعات"، مع "تعزيز التعاون
القائم بخطوات عملية تسمح باستغلال الفرص المتاحة و الامكانيات المتوفرة المساعدة على رفع حجم التعاون
الاقتصادي بينهما".
و حسب السيد مساهل، فإن هذه الأهداف المسطرة تجد أرضية خصبة لها ترتكز على الروابط الأخوية "المتميزة" التي
تجمع البلدين و التي "تتجلى بوضوح في الالتئام المنتظم للجنة المشتركة على أعلى المستويات، إلى جانب تسجيل عدة
مشاريع ضخمة في مجالات المالية و الصناعة و السياحة".
و بغية الدفع بشكل أفضل بهذا المسار إلى الأمام، دعا وزير الشؤون الخارجية إلى العمل على عقد الدورة الأولى لمجلس
رجال الأعمال الجزائري -الإماراتي و الذي "سّيمكن من دون شك من تعزيز العلاقات الاقتصادية و التجارية المباشرة بين
رجال الأعمال في البلدين و التعرف عن كثب على الفرص الاستثمارية المتوفرة لديهما، إلى جانب الرفع من مستوى
تبادلاتهما التجارية إلى مستوى متانة علاقاتهما الثنائية".
و في هذه الخانة، يندرج حرص الجانب الجزائري على أن يضم الوفد الخاص به خبراء من مختلف القطاعات الوزارية
التي "قطعت بمعية نظيرتها الإماراتية، أشواطا متقدمة في مسار التعاون" و على رأسها المالية و الصناعة و الأشغال
العمومية و الاتصالات السلكية و اللاسلكية، علاوة على السياحة و التعليم العالي و البحث العلمي و الشؤون الدينية و
البيئة و غيرها، حيث من المنتظر، أن يترجم كل ذلك من خلال عدد من الاتفاقيات و مذكرات التفاهم التي سيتمخض
عنها هذا الاجتماع الذي ستختتم أشغالها مساء اليوم.
و في السياق نفسه، شدد السيد مساهل على أنه يبقى من الضروري أن توجه الدورة الحالية للخروج بمقترحات "عملية
للتعاون قابلة للتجسيد على المدى القريب" ضمن برنامج زمني يتضمن مختلف الأنشطة و الفعاليات المدرجة في هذا
الإطار و هذا من أجل "إضفاء فعالية أكبر على العمل الثنائي المشترك" .
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تجارة
يقظة
الرابطة المحترفة الأولى- موبليس: شركة كوسيدار، الراعي الجديد لشبيبة القبائل )واج(
أبرمت شبيبة القبائل، نادي الرابطة الأولى لكرة القدم- موبليس وشركة كوسيدار، اليوم الاثنين اتفاقية رعاية للموسم
الرياض ي 2018 - 2019 والذي " قد تمتد للمواسم الرياضية الأخرى"، حسبما أعلنته الشركة الجزائرية.
وأبرمت الاتفاقية ، بمركز التكوين التابع لكوسيدار بالرغاية )الجزائر العاصمة(، بين رئيس المدير العام لهذه المجموعة
، لخضر رخروخ ورئيس الشركة الرياضية ، ذات الأسهم ، شبيبة القبائل، شريف ملال.
وأوضح بيان كوسيدار: " هذه الاتفاقية ، تندرج في إطار المساعي التي شرعت فيها مجموعة كوسيدار في مجال دعم
وترقية النشاطات الرياضية الوطنية"، مضيفا ان الاتفاقية " تستهدف مرافقة شبيبة القبائل أثناء مشاركتها في مراحل
المنافسات الوطنية والدولية أو ببعث برامج التكوين الخاصة بالآمال".
وختم البيان بالتأكيد على ان " الطرفين عبرا عن رضاهما لهذه الشراكة وكلهما عزم على وضع كل الوسائل لتفعيلها ،
خدمة للحركة الرياضية الوطنية مع انتهاج كل الطرق والسبل لتوسيع هذا التعاون وتألق شبيبة القبائل."
وتتصدر شبيبة القبائل مؤقتا ريادة بطولة الرابطة المحترفة الأولى، برصيد 12 نقطة ، عقب فوزها العريض على
مولودية الجزائر ) 5 - 0 (، امس الأحد بملعب عمار حمادي ) بولوغين(، لحساب الجولة السادسة.

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