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Revue de presse du 03 septembre 2018 Publié le 03/09/2018 à 15:29

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Lundi 3 septembre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Commerce extérieur sur les 7 premiers mois de 2018 : un déficit de 3,25 milliards de dollars (El Moudjahid) ................................................................................................ 3
ï‚· Commerce extérieur : L’Italie premier client et la Chine premier fournisseur de l’Algérie (Algérie Eco) ............................................................................................... 4
ï‚· Conjoncture : Maintenir le cap (El Moudjahid) .......................................................... 5
ï‚· Vers la mise en place d'un nouveau dispositif de suivi des filières agricoles (APS) .. 6
ï‚· L'ALGÉRIE RÉDUIT SON DÉFICIT COMMERCIAL DE PLUS DE 53% : Le baril stoppe la saignée (L’Expression) ........................................................................ 7
ï‚· Foire internationale de l’électronique à Berlin : Bomare Company dévoilera sa gamme de smartphones (El Watan) ............................................................................ 9
Banque/Assurance/Bource ................................................................................................................................. 10
ï‚· Financement non conventionnel: 3.585 milliards de DA émis jusqu'à fin mai (APS) ................................................................................................................................... 10
Commerce ............................................................................................................................................................ 11
ï‚· MARCHÉS HEBDOMADAIRES DE BÉJAÏA : Une activité sans contrôle... (L’Expression) .......................................................................................................... 11
Coopération ......................................................................................................................................................... 12
ï‚· Le vice-président de la BM pour la région Mena en visite en Algérie du 4 au 7 septembre (APS) ....................................................................................................... 12
ï‚· 24e édition de l’exposition d’OTDIKH à Moscou : Les opérateurs algériens invités (El Moudjahid) .......................................................................................................... 13
ï‚· L'ALGÉRIE PARTICIPE AU SOMMET CHINE-AFRIQUE : Trois raisons pour briller à Pékin (L’Expression) ................................................................................... 14
ï‚· La Chine premier partenaire commercial de l’Afrique pour la 9ème année consécutive (Algérie Eco) ......................................................................................... 16
ï‚· 3e FOCAC: une étape pour évaluer les acquis du partenariat et définir ses priorités (APS) ......................................................................................................................... 17
ï‚· L’Algérie et l'Espagne veulent renforcer leur partenariat industriel (APS) .............. 18
Divers ................................................................................................................................................................... 18
ï‚· Matériaux de construction: un séminaire international sur le management de l’innovation, mardi à Boumerdès (APS) ................................................................... 18
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A la une
Commerce extérieur sur les 7 premiers mois de 2018 : un déficit de 3,25 milliards de dollars (El Moudjahid)
Le déficit commercial de l'Algérie s'est chiffré à 3,252 milliards de dollars sur les 7 premiers mois de 2018, contre un déficit de 6,992 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit un net recul du déficit de 53,5%, a appris hier l'APS auprès des Douanes.
Entre janvier et fin juillet 2018, les exportations ont augmenté à 23,656 milliards de dollars (mds usd), contre 20,205 mds usd sur la même période de 2017, soit une hausse de 3,45 mds usd (+17,08%), précise le Centre national des transmissions et du système d'information des Douanes (Cntsid). Pour les importations, elles ont très légèrement baissé à 26,908 mds usd, contre 27,197 mds usd à la même période de l'année écoulée, soit une diminution de 289 millions de dollars (-1,06%). Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 88%, contre 74% à la même période de l'année précédente. Les hydrocarbures ont encore représenté l'essentiel des ventes algériennes à l'étranger (93,09% du montant global des exportations) en s'établissant à 22,021 mds usd, contre 19,111 mds usd, soit une hausse de 2,91 mds usd (+15,23%).Toujours marginales, les exportations hors hydrocarbures se sont établies à 1,63 mds usd sur les 7 premiers mois de 2018 (6,91% des exportations globales), contre 1,09 mds usd, en hausse de 49,45% par rapport à la même période de 2017. Les exportations hors hydrocarbures étaient composées des demi-produits avec 1,276 mds usd contre 781 millions usd (+63,38%), des biens alimentaires avec 224 millions usd contre 220 millions usd (+1,82%), des produits bruts avec 59 millions usd contre 40 millions usd (+47,5%), des biens d'équipements industriels avec 54 millions usd, contre 41 millions usd (+31,71%), des biens de consommation non alimentaires avec 22 millions usd contre 12 millions usd (+83,33%) et des biens d'équipements agricoles avec 0,09 million usd contre 0,16 million usd (-43,75%). Baisse appréciable des importations de carburants et lubrifiants Pour ce qui est des importations, une baisse significative a été relevée pour les biens énergétiques et lubrifiants (y compris les carburants), dont la facture a enregistré une baisse de 37,4% en s'établissant à 688 millions usd sur les 7 premiers mois de 2018 contre 1,099 mds usd à la même
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période de 2017. Des baisses ont également été enregistrées dans les importations des biens d'équipements agricoles et industriels sur les 7 premiers mois de 2018. Ainsi, la facture d'importation des biens d'équipements agricoles s'est établie à 333 millions usd, contre 391 millions usd (-14,83%). Pour les biens d'équipements industriels, ils ont été importés pour 7,57 mds usd, contre 8,47 mds usd (-10,66%). Par contre, la facture des produits alimentaires a connu une légère hausse en s'établissant à 5,23 mds usd, contre 5,18 mds usd (+0,98%). Les produits qui ont également connu une augmentation des importations sont les groupes des produits bruts, des biens de consommation non alimentaires et des demi-produits. Pour le Groupe des produits bruts, les importations ont grimpé à 1,13 mds usd contre 904 millions usd (+25,33%). Concernant les biens de consommation non alimentaires, ils ont été importés pour 5,54 mds usd contre 4,88 mds usd (+13,40 %), alors que la facture des demi-produits a coûté 6,4 mds usd, contre 6,26 mds usd (+2,36%). En termes de mode de financement des importations, sur les 26,908 mds usd des biens importés, un montant de 16,22 mds usd a été payé par cash (60,29% de la globalité). Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 9,69 mds usd (36,03%), tandis que le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de paiement pour un montant de 986 millions usd, et aux comptes devises propres des importateurs pour 3 millions usd. L’Italie maintient sa place de premier client de l’Algérie Concernant les partenaires commerciaux, l'Italie s'est classée premier client de l'Algérie pour le cinquième mois consécutif depuis mars 2018, alors que durant les deux premiers mois de l'année en cours, l'Espagne avait occupé la tête du podium. Ainsi, les cinq premiers clients de l'Algérie ont été l'Italie, avec 3,28 mds usd (13,89% des exportations globales algériennes), suivie de l'Espagne, avec 2,88 mds usd (12,16%), de la France avec 2,77 mds usd (11,71%), des États-Unis avec 2,16 mds usd (9,14%) et de la Grande-Bretagne avec 1,65 mds usd (6,97%). Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est encore venue en tête avec 4,13 mds usd (15,36% des importations globales algériennes), suivie de la France avec 2,67 mds usd (9,91%), de l'Italie avec 2,2 mds usd (8,18%), de l'Espagne avec 2,13 mds usd (7,92%) et de l'Allemagne, avec 1,88 mds usd (7,02%).
Commerce extérieur : L’Italie premier client et la Chine premier fournisseur de l’Algérie (Algérie Eco)
Sur les sept premiers mois de l’année 2018, l’Italie et la Chine demeurent respectivement les premiers clients et fournisseurs de l’Algérie.
En effet, selon les statistiques du commerce extérieur des sept premiers mois de l’année en cours, communiquées ce dimanche 2 septembre, par les Douanes algériennes, l’Italie est, depuis mars dernier et pour la cinquième fois consécutive, en tête des clients de l’Algérie, avec une valeur de 3.28
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mds de Dollars (13.89%) des globales des exportations algériennes vers ce pays.
Concernant les autres clients composants le top 5 des clients de l’Algérie, on retrouve l’Espagne en deuxième position, alors que durant les deux premiers mois de l’année en cours (janvier et février), l’Espagne avait occupé la tête du podium. Ainsi, la valeur des exportations algériennes vers ce pays, était de 2.88 mds USD (12.16%).
En troisième position arrive la France, avec 2.77 mds USD des exportations algériennes, suivie en 4ème place par les Etats-Unis avec 2.16 mds USD (9.14%), et le cinquième client de l’Algérie est la Grande Bretagne avec 1.65 mds USD (6.97%).
Par ailleurs, s’agissant des importations algériennes, la Chine est toujours en tête des fournisseurs de l’Algérie, sur les sept premiers mois de 2018. Ainsi, cette dernière a importé de la Chine pour une valeur de 4,13 mds usd 15,36% des importations globales algériennes, suivie de la France avec 2,67 mds usd (9,91%), de l’Italie avec 2,2 mds usd (8,18%), de l’Espagne avec 2,13 mds usd (7,92%) et de l’Allemagne avec 1,88 mds usd (7,02%).
Conjoncture : Maintenir le cap (El Moudjahid)
Même si le pays a été préservé d’une crise frontale, et ce grâce aux différentes mesures d’urgence décidées par le gouvernement, l’État se voit plus que jamais appelé à poursuivre les efforts en matière de maîtrise des effets de la contraction de ses ressources. Une orientation d’ailleurs consacrée dans le projet de loi de finances pour 2019, qui anticipe des tensions sur les réserves de changes de l’Algérie, ces dernières devant se resserrer à 62 milliards de dollars à fin 2019, 62,4 milliards en 2020 et à 33,8 milliards de dollars à fin 2021, selon les prévisions préliminaires. Une décroissance accentuée par la faiblesse des recettes des ventes d’hydrocarbures qui devraient se situer à 33,2 milliards de dollars en 2019, 34,5 milliards en 2020 et à 35,2 milliards de dollars en 2021. Aussi, faut-il retenir que les hydrocarbures représentent plus de 93% du montant global des ventes algériennes à l’étranger. Des niveaux qui sont loin des performances d’avant la crise et qui ont lourdement pesé sur les équilibres budgétaires du pays. L’autre élément qui intervient dans le mouvement des réserves réside dans les difficultés à maîtriser les flux des importations de marchandises qui devraient atteindre 44 milliards de dollars, en 2019, et cela en dépit des mesures prises par le gouvernement pour les réduire. Une cadence qui devrait se maintenir en 2020 et 2021 avec un relatif recul, soit 42,9 milliards de dollars en 2020 et 41,8 milliards pour 2021. Par conséquent, «sans une réorientation de la politique socio-économique», et au vu de toutes ces prévisions de l’avant-projet de loi de finances pour 2019, «il y a risque de retour au FMI 2021/2022, avec des incidences dramatiques à la fois économiques, sociales, politiques, voire sécuritaires, sauf miracle d’un cours de baril de 100 dollars et d’un redressement du cours du gaz naturel en baisse sur le marché libre», avertit le professeur Abderrahmane Mebtoul. En fait, les tendances sur l’évolution des niveaux des réserves de changes telles que prévues sont préoccupantes, tant pour le gouvernement que pour le citoyen. En fait, la persistance aux niveaux
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actuels des cours du pétrole pourrait rapidement fragiliser la résilience du pays, au plan macroéconomique que sur le front interne, d’autant plus que ses revenus restent étroitement liés au prix du pétrole et que le niveau des importations, de biens et services notamment, demeure encore élevé, générant une tension supplémentaire sur les équilibres de la balance des paiements sur le moyen terme, et, en définitive, sur ses réserves de changes. La crise économique nous interpelle, par conséquent, «pour bien fixer notre choix des meilleurs voies et moyens de réaliser l’essor de notre économie», affirmait le Président de la République, à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens et de la nationalisation des hydrocarbures. Un choix dicté par «la nécessité de sortir de la dépendance de notre économie des revenus des hydrocarbures et diversifier nos sources de revenus, en créant de la richesse», tout en préservant notre «notre autonomie de décision et nos équilibres sociaux», avait insisté le Chef de l’État. Aussi, l’initiative de rationalisation de la dépense publique, comme première étape, devait répondre à l’objectif qui consiste à retrouver graduellement «l’équilibre des comptes, mais également pour réduire la pression sur les ressources externes en agissant de façon ordonnée sur le niveau général des importations de biens et services». Une démarche qui sera accompagnée d’un programme de réformes structurelles destiné à transformer progressivement l’économie nationale et amorcer le processus de diversification des exportations et de pérennisation de la croissance, devait insister le Chef de l’État.
Vers la mise en place d'un nouveau dispositif de suivi des filières agricoles (APS)
Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Abdelkader Bouazgui a présidé, dimanche, une réunion de travail lors de laquelle il a annoncé la mise en place d'un dispositif permettant de déceler à temps les contraintes pouvant toucher les acteurs des filières agricoles.
Ce dispositif permettra de déceler à temps les contraintes auxquelles peuvent être confrontés les différents acteurs afin de pouvoir les prendre en charge dans les meilleurs délais, et ce, avant même que ces derniers n'aient eu un impact sur le fonctionnement de la filière, a précisé un communiqué du ministère.
Un chef de file a été désigné pour chaque filière qui veillera à collecter les informations, les traiter et les transmettre aussitôt pour que les mesures nécessaires soient prises, a-t-il souligné le ministre lors de cette réunion, en présence de cadres de sont départements, portant sur le renforcement du dispositif de suivi et d'observation des filières agricoles et agro-alimentaires.
"Ce dispositif facilitera la remontée de l'information depuis la base directement au chef de file ce qui lui permettra d'agir en temps opportun", a souligné la même source.
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Selon ce même communiqué, M. Bouazghi, a donné les grandes orientations quant à la mise en place de ce dispositif en précisant les tâches confiées aux chefs de file et dont la principale sera de fournir une situation précise et actualisée des différentes filières à travers ses différents segments.
Aussi, "le ministre a exhorté les cadres du département à adhérer pleinement à ce dispositif qui ne peut qu'être bénéfique au développement des filière agricoles afin de consolider la sécurité alimentaire de notre pays".
Par ailleurs, le ministre a rappelé les résultats probants enregistrés au cours de ces dernières années dans le développement des filières agricoles.
Le ministre a, ainsi, mis l'accent sur l'importance de l'organisation des filières afin que ces dernières jouent pleinement leur rôle dans le développement socio-économique du pays.
C'est dans cette optique, rappelle-t-il, que l'ensemble des conseils interprofessionnels des filières stratégiques, dont le nombre s'élève à 15, ont été installés au cours du 2ème trimestre de l'année en cours.
Bouazghi a également indiqué que les efforts en matières de développement des filières devraient se poursuivre, voir se renforcer, par l'accompagnement de tous les acteurs agissant tout au long des différents maillons de la filière depuis la fourniture des intrants jusqu'au produit final en passant par la production, la commercialisation et la transformation.
L'ALGÉRIE RÉDUIT SON DÉFICIT COMMERCIAL DE PLUS DE 53% : Le baril stoppe la saignée (L’Expression)
Les hydrocarbures, qui ont encore constitué l'essentiel des exportations, ont permis d'engranger plus de 22 milliards de dollars pour les 7 premiers mois de 2018 contre 19,111 milliards de dollars pour la même période de 2017.
Une bonne nouvelle qui tombe à point nommé, le climat actuel étant parasité par la question de l'environnement. L'insalubrité, les tonnes de déchets et de détritus tiennent le haut du pavé. Et pour ne rien arranger, il y a cette «épidémie» de choléra qui s'est invitée pour assombrir davantage un quotidien déjà bien morose. L'Algérie, qui réussit à réduire son déficit commercial, ne peut ne pas venir à bout de cette «calamité». Elle en est capable. Il suffit d'un peu de volonté de la part des pouvoirs publics et de beaucoup de civisme de la part de tous. Car il est impossible pour un pays qui a réussi à démentir de façon cinglante tous les scénarios «mortifères» qui lui étaient prédits par certains experts, des institutions internationales, le Fonds monétaire international en l'occurrence, de ne pas sortir vainqueur
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de cette épreuve. C'est du domaine du possible, comme il a été possible à l'Algérie de renflouer ses caisses et réduire son déficit commercial de plus de la moitié. «Le déficit commercial de l'Algérie s'est chiffré à 3,252 milliards de dollars sur les sept premiers mois de 2018, contre un déficit de 6,992 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit un net recul du déficit de 53,5%», a annoncé hier le Centre national des transmissions et du système d'information des douanes (Cntsid). Si l'on se réfère à ces statistiques, l'on peut affirmer que la crise a sensiblement diminué d'intensité. Les voyants ne sont plus au rouge. Une conjoncture à laquelle ont largement contribué les cours de l'or noir qui évoluent autour des 77 dollars et qui ont en ligne de mire la barre symbolique des 80 dollars. Les hydrocarbures, qui ont encore constitué l'essentiel des exportations, ont permis d'engranger plus de 22 milliards de dollars pour les sept premiers mois de 2018 contre 19,111 milliards de dollars pour la même période de 2017. «Les hydrocarbures ont encore représenté l'essentiel des ventes algériennes à l'étranger (plus de 93% du montant global des exportations) en s'établissant à 22,021 milliards de dollars contre 19,111 milliards de dollars, soit une hausse de 2,91 milliards de dollars (+15,23%).», indique le communiqué des douanes. Ce qui a permis une hausse significative des exportations durant les sept premiers mois de cette année. «Entre janvier et fin juillet 2018, les exportations ont augmenté à 23,656 milliards de dollars contre 20,205 milliards de dollars sur la même période de 2017, soit une hausse de 3,45 milliards de dollars», précisent les rédacteurs du document du Centre national des transmissions et du système d'information des douanes répercuté par une dépêche de l'APS datée d'hier. Une fausse note toutefois: les importations, la bête noire du gouvernement, demeurent à un niveau élevé. La baisse enregistrée malgré toutes les mesures prises est insignifiante. «Pour les importations, elles ont très légèrement baissé à 26,908 milliards de dollars contre 27,197 milliards de dollars à la même période de l'année écoulée, soit une diminution de 289 millions de dollars (ce qui représente à peine 1,06%, Ndlr).», fait remarquer la même source. Parmi celles qui ont contribué à cette situation, figure la facture des produits alimentaires qui a connu une légère hausse en s'établissant à 5,23 milliards de dollars contre 5,18 milliards de dollars. Les biens de consommation non alimentaires importés ont coûté 5,54 milliards de dollars contre 4,88 milliards de dollars alors que la facture des demi-produits a grimpé à 6,4 milliards de dollars contre 6,26 milliards de dollars. Les exportations hors hydrocarbures, qui se sont établies à 1,63 milliard de dollars sur les sept premiers mois de 2018 contre 1,09 milliard de dollars en 2017 sont accessoires, même si en théorie elles ont augmenté de 49,45%. Ce qui indique que l'Algérie demeure étroitement dépendante de son gaz et de son pétrole. Les balbutiements d'une économie productrice de richesse sont toujours attendus. La Chine reste en tête de nos principaux pays fournisseurs suivie, de la France et de l'Italie, qui complètent le podium, talonnées par l'Espagne et l'Allemagne qui se tiennent au coude-à-coude. La première place des principaux clients du pays est occupée par l'Italie depuis mars 2018 devant l'Espagne, la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
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Foire internationale de l’électronique à Berlin : Bomare Company dévoilera sa gamme de smartphones (El Watan)
La société algérienne Bomare Company, plus connue par le nom commercial de Stream System, participe pour la 8e fois consécutive au grand Salon international de l’électronique, IFA Berlin, du 31 août au 5 septembre, a annoncé l’entreprise privée dans un communiqué.
«IFA Berlin est devenue au fil des années le rendez-vous incontournable pour les amateurs de technologie et le point de rencontre des professionnels du secteur de l’électronique, où pendant près de six jours, un peu plus de 1800 exposants venus de plus de 70 pays exposeront leurs produits électroniques et services», a souligné la même source.
Et d’ajouter : «Pour ne pas déroger à la tradition, Bomare Company sera encore et pour la 8e fois consécutive présente au Salon international de l’électronique, IFA Berlin 2018, saisissant ainsi la réelle opportunité qui se présente à elle pour conforter sa politique d’internationalisation, en visant de nouveaux partenariats et en développant des marchés d’exportation tels que le marché allemand, après avoir réussi à décrocher le marché italien l’année dernière et les marchés espagnol et portugais précédemment.»
A l’occasion, Bomare Company tiendra deux stands, un exclusivement dédié à «IFA Global markets», connu pour être la plus grande plateforme B2B en Europe, et ce, du 2 au 5 septembre 2018 à la Station-Berlin au hall : station 1/stand 116. Un second stand sera, quant à lui, dédié au grand public «IFA Messe Berlin», du 31 août au 5 septembre 2018, situé au hall : 25/stand : 24, l’objectif étant de faire découvrir aux visiteurs une gamme riche et variée de produits électroniques et services de qualité qui répondent aux normes internationales les plus rigoureuses, note la société.
En outre, la société Bomare Company marquera sa participation par le dévoilement de sa nouvelle gamme innovante de smartphones Stream System.
«La participation de Bomare Company, sous la marque commerciale Stream System, à ce rendez-vous mondial s’inscrit dans sa stratégie principalement orientée vers le développement technologique et l’exportation, en vue de se hisser au premier plan mondial», conclut l’entreprise.
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Banque/Assurance/Bource
Financement non conventionnel: 3.585 milliards de DA émis jusqu'à fin mai (APS)
Le montant des titres émis dans le cadre du financement non conventionnel s'est établi à 3.585 milliards de dinars jusqu'au 31 mai 2018, a indiqué la Banque d’Algérie dans sa situation mensuelle publiée au Journal officiel no 49.
Cette émission de titres a été réalisée dans le cadre de l'article 45 bis de la loi relative à la monnaie et au crédit de 2003 modifiée et complétée en octobre 2017, qui stipule que "la Banque Algérie procède, à titre exceptionnel et durant une période de cinq années, à l'achat directement auprès du Trésor, de titres émis par celui-ci, à l'effet de participer, notamment à la couverture des besoins de financement du Trésor, au financement de la dette publique interne et au financement du Fonds National d'Investissement (FNI)."
En outre, l'article 45 bis note que "ce dispositif est mis en oeuvre pour accompagner la réalisation d'un programme de réformes structurelles économiques et budgétaires devant aboutir, au plus tard, à l'issue de la période susvisée, notamment, au rétablissement des équilibres de la trésorerie de l'Etat et de l'équilibre de la balance des paiements".
Un mécanisme de suivi de la mise en oeuvre de cette disposition, par le Trésor et la Banque Algérie, est défini par voie réglementaire.
A travers ce nouvel instrument, il s'agit de couvrir les besoins de financement du Trésor, de financer le remboursement de la dette publique interne, et ce, en particulier, les titres de l'Emprunt national pour la croissance levé en 2016, les titre du Trésor émis en contrepartie du rachat de la dette bancaire de Sonelgaz et les titres du Trésor émis au profit de la Sonatrach en compensation du différentiel sur les prix des carburants importés et de l'eau dessalée.
Il s'agit aussi, dans le cas échéant, de permettre au Trésor de doter en ressources le Fonds National d'Investissement (FNI), au titre des prises de participation de l'Etat dans des investissements ou de financements à long terme de programmes publics d'investissements.
Cet instrument non conventionnel, dont l'objet est de permettre la mobilisation par le Trésor de financements exceptionnels, revêt un caractère transitoire, limité dans le temps à cinq années.
Le recours à cet instrument est adossé à un programme de réformes structurelles économiques et budgétaires qui, grâce à une rationalisation de
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la dépense publique et à une optimisation des recettes fiscales, doit aboutir, au plus tard à l'issue de la période considérée, au rétablissement des équilibres macroéconomiques et financiers (les équilibres de la Trésorerie de l'Etat et l'équilibre de la balance des paiements).
Commerce
MARCHÉS HEBDOMADAIRES DE BÉJAÏA : Une activité sans contrôle... (L’Expression)
Absence des contrôles et inconscience des consommateurs
Le non-respect de la chaîne de froid et l'exposition des produits en plein soleil peuvent se traduire par des conséquences fâcheuses. La prudence est de mise.
La wilaya de Béjaïa regorge de marchés hebdomadaires. Chaque jour un ou plusieurs marchés s'y tiennent, parfois simultanément dans plusieurs régions de la wilaya. Dans ces lieux, très fréquentés au regard de la disponibilité de produits et des prix affichés, on trouve de tout. Des viandes, des fruits, des légumes, des produits laitiers, de charcuterie, des boissons, des vêtements de toutes sortes et de la quincaillerie. Comme dans tous les marchés du pays, les consommateurs s'y rendent en masse pour s'approvisionner. C'est fait pour cela. Une activité commerciale intense s'y déroule. Sans aucun contrôle. Les consommateurs attirés par les prix alléchants s'approvisionnent sans se soucier de la qualité, encore moins des critères qu'il faut obligatoirement observer dans de pareilles circonstances. Si pour les légumes et les fruits, la détérioration ne peut passer inaperçue, ce n'est pas le cas des viandes, de la charcuterie, des boissons et des fromages. Ces derniers produits sont exposés sur les étals loin des conditions requises, notamment en matière de conservation. Ces produits, qui ne devaient jamais quitter la chaîne de froid, sont vendus de l'ouverture à la fermeture du marché sous un soleil de plomb. Des jeunes et moins jeunes s'improvisent commerçants et affichent de manière irresponsable des produits du genre en toute impunité. L'absence des agents de la direction du contrôle et des prix, ceux des services d'hygiène, censés effectuer des rondes inopinées dans une démarche de protection du consommateur, laisse libre cours à la vente de ces produits. Le comble est que ce sont leurs étals qui attirent le plus de consommateurs. Consciemment ou inconsciemment, les ménagères s'y approvisionnent sans prendre soin de vérifier la qualité, encore moins la date de péremption. «J'ai l'habitude de m'approvisionner dans ce marché et je n'ai jamais eu à
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découvrir une quelconque anomalie», nous répond cette ménagère, qui tenait une boîte de fromage à la main. Sur l'emballage le produit est donné impropre à la consommation dans deux jours, lui fait-on remarquer. Qu'à cela ne tienne. Elle paie et s'en va sans dire un mot. Le vendeur réplique: «Nos produits ne sont pas chers. Nous les proposons ainsi car ils sont proches de la date de péremption mais ils restent consommables», avant d'ajouter «le client est libre». Interrogé sur l'absence de moyens de conservation, il répondra: «Je ne peux pas m'amuser à trimbaler un présentoir sur chaque marché», lâche le vendeur devant des clients qui semblent peu intéressés par nos remarques. Plus loin, un autre vendeur nous explique qu'un fromage, même exposé en plein air ne peut pas se détériorer, c'est valable pour lui aussi bien que pour l'eau, les différentes boissons, que les produits cosmétiques. «Nous avons toujours travaillé comme ça», affirme-t-il. Interrogé sur de possibles poursuites judiciaires en cas de contrôle, il répond ironiquement: «Il faut d'abord qu'ils nous rendent visite.» Une sentence qui illustre parfaitement l'absence des outils de contrôle étatiques, plus prompts à faire pression sur les commençants légaux qui disposent de moyens et qui respectent parfaitement les conditions de conservation. Non loin de là, un abattoir clandestin s'active. Bien que interdit par la loi, ce commerce de vente de poulet vivant continue à sévir sur les marchés et aux abords des routes. Là aussi, les consommateurs s'approvisionnent. La pesée du poulet vivant est suivie directement de son abattage. Une pratique courante qui se fait en toute impunité. L'absence d'organes de contrôle sur le terrain s'ajoute à l'irresponsabilité des commerçants avides de gain facile et l'inconscience du consommateur pour donner un tableau à haut risque dans une période marquée par la montée du mercure et tous les risques de dégradation rapides des produits.
Coopération
Le vice-président de la BM pour la région Mena en visite en Algérie du 4 au 7 septembre (APS)
Le nouveau vice-président de la Banque mondiale pour la région Mena, le Tunisien Ferid Belhadj, se rendra du 4 au 7 septembre en Algérie, son premier déplacement depuis sa nomination en juillet dernier à la tête du département Afrique et Moyen-Orient de l’institution de Bretton Woods, a appris l’APS auprès de la BM. Ferid Belhadj devrait rencontrer les responsables des ministères des Finances, de l’Intérieur, des Transports et de la Banque centrale pour cette première prise de contact avec les autorités algériennes.
L’ancien chef de cabinet du président de la BM qui a dirigé les activités de la banque dans plusieurs pays de la région Mena a déjà exercé la fonction de juriste pour l’Algérie, l’Egypte, l’Iran, la Jordanie, le Maroc et la Thaïlande.
Pays non emprunteur, l’Algérie entretient, cependant, des relations de partenariat avec l’institution de Bretton Woods à travers des services conseil
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pour répondre aux demandes d’assistance technique en soutien aux priorités de développement nationale.
Depuis 2010, ce partenariat s’est articulé autour de 10 opérations d’assistance technique dans six secteurs à savoir l’agriculture et le développement rural, la finance, le climat de l’investissement, la protection sociale, et la gestion intégrée des régions désertiques, selon la fiche présentation de l’Algérie, actualisée par la Banque en avril dernier.
Ces services conseil sont complétés par des activités d’analyse et d’assistance technique fournis dans le cadre de la réforme des subventions, des filières agricoles (lait) et le développement rural et, parallèlement, sur l’amélioration de l’environnement des affaires et des indicateurs Doing Business.
"Troisième économie de la région MENA et locomotive du Maghreb, l’Algérie fait partie des quelques pays qui sont parvenus à faire reculer la pauvreté de 20 % en 20 ans ", rejoignant la cohorte des pays ayant un niveau de développement humain élevé, souligne la BM dans cette présentation synthétique.
Selon les dernières prévisions de la BM publiées en juin, la croissance de l’économie algérienne restera solide cette année sous l’effet de la hausse des dépenses de l’investissement et de la progression des cours pétroliers.
La Banque prévoit une croissance du PIB réel à 3,5% en 2018, contre 1,6 en 2017, une progression qui devrait cependant ralentir à 2% en 2019.
La BM soutient qu’une diversification accrue de l’économie aiderait l'Algérie à s’engager sur une trajectoire de croissance plus durable et à créer des emplois
24e édition de l’exposition d’OTDIKH à Moscou : Les opérateurs algériens invités (El Moudjahid)
Les professionnels algériens du tourisme programment de plus en plus leur participation aux grands événements et salons internationaux. En matière de développement, le secteur compte parmi ceux considérés comme prioritaires. Sans conteste, c’est là une opportunité idoine pour promouvoir notre destination, d’accroître les ventes et de souligner l’aspect marketing déployé par les entreprises. A ce propos, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) a invité à travers son site-web les opérateurs économiques spécialisés dans le domaine du tourisme à prendre part à la 24e Exposition internationale du tourisme (OTDIKH) qui aura lieu du 11 au 13 septembre 2018 à Moscou (Russie) :« Cette Exposition est l'évènement clé du secteur du tourisme en Russie, réunissant les opérateurs leadeurs et les représentants des autorités concernées dans le but d'établir des contacts directs et d'effectuer un dialogue productif dans le domaine du tourisme », a précisé la CACI. Il convient de préciser que la participation à cette manifestation est une occasion importante pour dynamiser le tourisme national, à travers la vulgarisation des atouts, nombreux et divers, de l’Algérie et qui lui permettent de capter le plus grand nombre de touristes. En outre, pour plus d’informations sur le programme et les modalités de
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participation, la CACI a sollicité les opérateurs pour prendre attache avec M. Nikolaï Loktev, conseiller de la Représentation commerciale de la Fédération de Russie en Algérie. Il y a lieu de noter que le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Russie avait atteint 175 millions de dollars en 2002, 364 millions de dollars en 2005, dont 362 millions de dollars représentent uniquement les exportations russes vers l’Algérie. Les exportations algériennes vers la Russie ne représentaient, quant à elles, que le montant de 2 millions de dollars, une centaine de tonnes de dattes et quelques produits industriels. En 2017, le volume de ces échanges entre les deux pays a doublé par rapport à 2015, atteignant les 4 milliards de dollars.
L'ALGÉRIE PARTICIPE AU SOMMET CHINE-AFRIQUE : Trois raisons pour briller à Pékin (L’Expression)
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia à son arrivée à Pékin
Les deux pays sont liés par un partenariat stratégique global suite à la décision conjointe prise en 2014 par les présidents Bouteflika et Xi Jinping.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, est arrivé, hier, à Pékin pour prendre part aux travaux du 3ème Forum sur la coopération sino-africaine (Focac). Plus grand pays d'Afrique occupant une position géostratégique idéale, avec une façade maritime à «un jet de pierre» de l'Europe et une profondeur africaine reconnue de tous, grâce notamment à la route de l'unité africaine qui la traverse du nord au sud, l'Algérie est l'une des pièces maîtresses du partenariat sino-africain. Ce positionnement qui la place comme le prochain moteur de la croissance du continent noir est appuyé par la qualité de ses infrastructures de base, le niveau de qualification de ses ressources humaines, mais pas seulement. Il est entendu que la Chine, qui entend faire de l'Afrique un relais efficace de sa propre croissance, a besoin de s'appuyer sur une puissance régionale. L'Algérie qui ambitionne de réaliser le plus grand port du sud de la Méditerranée répond à ce profil, à côté de quelque quatre ou cinq autres pays du continent. De fait le sommet sino-africain se conçoit avec une Algérie dans un rôle de pivot pour donner tout son sens à la coopération entre un pays-continent qu'est la Chine et un continent qui concentre autour de lui tellement d'appétit occidental. Ce rôle, l'Algérie peut aisément le camper au plan strictement économique. Mais l'engagement d'Alger en faveur de l'Afrique ne date pas d'hier et ne se limite pas aux simples questions commerciales. La Chine est certainement bien informée sur le rôle joué par l'Algérie dans la dynamique anticoloniale africaine. Pékin sait
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également tout l'effort déployé par l'Algérie pour la formation des élites africaines, son apport dans le développement humain des populations du continent et la route de l'Unité africaine est là pour matérialiser sa détermination africaine. Sitôt sortie de sa crise, l'Algérie a relancé le combat du développement du continent. Le sommet d'Alger, historique pour le soutien apporté par l'ensemble des pays africains à l'Algérie, meurtrie par une dizaine d'années de terrorisme, mais également pour le nouveau souffle mis par Alger dans la machine africaine. Le Népad et autres instruments inter-africains créés à l'initiative de l'Algérie, n'ont certes pas réglé tous les problèmes du continent, mais cela a permis aux dirigeants du continent noir de voir leurs capacités, leurs compétences et la puissance de la voix de l'Union africaine. La Chine sait tout cela. Elle sait également le soutien apporté par l'Algérie à l'ONU pour lui accorder le siège de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, en lieu et place de Taïwan. L'Empire du Milieu se souvient de la visite, historique, du vice-président du GPRA de l'époque, Krim Belkacem à Pékin, de la poignée de main avec Mao Tsé-Toung. La Chine est le premier pays à reconnaître officiellement la République algérienne. Entre les deux pays, ce n'est donc pas une simple question de sous. Alger et Pékin sont liés par des liens certainement plus forts que ceux d'une balance commerciale. Son retour au-devant de la scène algérienne durant les années 2000 ne relève pas du hasard. L'intensité des échanges algéro-chinois traduit aussi une volonté commune d'édifier un partenariat solide. L'Algérie a confié aux entreprises chinoises ses plus gros chantiers. Des dizaines de milliers de leurs travailleurs sont établis durablement dans les villes algériennes. Il y a eu même des mariages mixtes. Les liens algéro-chinois sont solides. Une réalité qui devrait trouver une application sur le terrain économique et du savoir. Aujourd'hui, en plus d'être l'usine du monde, la Chine est en passe de s'imposer comme l'un des leaders mondiaux dans les technologies nouvelles. L'apport à l'économie nationale et plus globalement africaine est inestimable. De fait, le Sommet sino-africain est une belle opportunité pour l'ALgérie de marquer des points. D'autant qu'il y sera question de mettre en synergie l'initiative «La Ceinture et la Route» proposée par la Chine, de l'agenda 2063 de l'Union africaine, du programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations unies et des plans de développement des pays africains. Il faut savoir qu'outre les chefs d'Etat et de gouvernement africains, le président de la Commission de l'Union africaine, le secrétaire général des Nations unies et 27 organisations internationales et africaines prendront part également à cet évènement. Les travaux de ce sommet ont été précédés par la tenue le même jour de la 7ème Conférence ministérielle du Focac à laquelle a pris part le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
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La Chine premier partenaire commercial de l’Afrique pour la 9ème année consécutive (Algérie Eco)
Le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique a augmenté de 14% pour atteindre 170 milliards $ en 2017, faisant de l’Empire du Milieu, le premier partenaire commercial du continent africain pour la neuvième année consécutive. L’information a été donnée le mardi 28 août 2018, par le vice-ministre chinois du commerce, Qian Keming, lors d’une conférence de presse organisée en prélude au Forum sur la coopération sino-africaine qui se tiendra les 3 et 4 septembre prochains à Beijing en Chine.
Ce volume des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique a même augmenté de 16% en glissement annuel, pour atteindre 98,8 milliards $ au premier semestre 2018. Insistant sur l’intensification des relations économiques entre la Chine et l’Afrique, Qian Keming a expliqué que les grands projets d’investissement chinois sur le continent ont connu un développement proactif avec de nouvelles avancées dans la coopération notamment dans les secteurs de la fabrication, de la finance, du tourisme et de l’aviation. Les investissements directs annuels de la Chine en Afrique s’étant maintenus à environ 3 milliards $ au cours des trois dernières années.
Par ailleurs, depuis le lancement des « 10 principaux programmes de coopération » entre la Chine et l’Afrique lors du Forum sur la coopération sino-africaine à Johannesburg en décembre 2015, d’importants chantiers ont été mis en oeuvre dont certains dépassent même les attentes, a déclaré le vice-ministre chinois du Commerce.
Ajoutant qu’une fois ces programmes achevés, l’Afrique disposera de 30 000 km de nouvelles routes, de 85 millions de tonnes de capacité portuaire par an, de plus de 9 millions de tonnes de capacités de traitement de l’eau potable chaque année, ainsi que près de 20 000 mégawatts de capacités de production d’électricité et plus de 30 000 kilomètres de lignes de transmission et de transformation d’énergie. Ces programmes créeront également environ 900 000 emplois locaux pour les pays africains.
Ils permettront en outre, la formation de plus de 40 000 fonctionnaires et techniciens africains en Chine.
Par ailleurs, a précisé Qian Keming, la Chine a ouvert plus de 20 centres régionaux d’enseignement professionnel et instituts de renforcement des
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capacités en Afrique. A la fin de l’année 2018, plus de 200 000 professionnels et techniciens africains auront été formés sur le continent.
3e FOCAC: une étape pour évaluer les acquis du partenariat et définir ses priorités (APS)
Le 3ème Forum sur la coopération sino-africaine qui se tiendra à partir de lundi à Pékin en présence du Premier ministre Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République Abdelaziz Bouteflika, du président chinois Xi Jinping ainsi que des chefs d'Etats des pays africains constitue un rendez-vous important pour, d'une part, évaluer les acquis de cette forme de partenariat sud-sud et, d'autre part, accorder au partenariat une perspective prometteuse notamment pour le continent africain.
Cette troisième édition du FOCAC qui se déroule après celle de Pékin en 2006 et celle de Johannesburg (Afrique du Sud) en 2015, se tiendra sous le thème : " Chine- Afrique : vers une communauté de destin encore plus solide via la coopération gagnant-gagnant".
Elle sera marquée par la participation, en plus des chefs d'Etat et gouvernement chinois et africains, du président de Commission de l'Union africaine, du Secrétaire général des Nations unies et plus d'une vingtaine d'organisations internationales et africaines.
Le rendez sera mis à profit par la Chine qui mise assez sur ce Forum ainsi que par les dirigeants africains qui attendent les répercussions positives de ce partenariat, particulièrement, dans les secteurs où les pays du continent africain recèlent des potentialités énormes et dont l'exploitation demeure insatisfaisante notamment dans les domaines de l'Agriculture et de l'Industrie.
Il s'agit ainsi de mettre en synergie l'initiative "La Ceinture et la Route" proposée par la Chine, de l'agenda 2063 de l'Union africaine, du programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations-unies et des plans de développement des pays africains.
Sur le plan bilatéral, la rencontre de Pékin offre aux dirigeants algériens et chinois l'opportunité de consolider leur coopération traditionnelle qui avait été hissée au niveau d'un partenariat stratégique global suite à la décision conjointe prise en 2014 par les présidents Bouteflika et Xi Jinping.
Les deux pays, qui fêtent cette année le 60ème anniversaire de l'établissement de relations diplomatiques, projettent un nouveau plan quinquennal 2019-2023, synonyme de la "confiance mutuelle" qui structure le partenariat stratégique liant les deux pays.
A noter que les travaux de ce Sommet ont été précédés par l'ouverture dimanche des travaux de la 7eme Conférence ministérielle du FOCAC à laquelle avait part le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel.
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L’Algérie et l'Espagne veulent renforcer leur partenariat industriel (APS)
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi a fait part dimanche de la volonté de l'Algérie de renforcer le partenariat et l’investissement avec l’Espagne notamment dans les secteurs de la chimie, des mines, du cuir et du liège, indique un communiqué du ministère.
M. Yousfi, qui recevait l’ambassadeur du Royaume d'Espagne à Alger, Santiago Cabanas Ansorena, a souligné la nécessité d’organiser des rencontres d’affaires plus fréquentes et plus ciblées afin d’identifier davantage des opportunités de partenariat entre les deux pays.
M. Ansorena a exprimé pour sa part la volonté de son pays à développer des partenariats avec l’Algérie et a affiché l’intérêt des grandes entreprises espagnoles pour le marché algérien.
Au cours de cette audience, les deux parties ont passé en revue l’état des relations bilatérales et les aspects de la coopération, notamment dans les domaines industriel et minier.
M. Yousfi a saisi l'occasion pour rappeler les potentialités importantes que recèle l'Algérie dans plusieurs secteurs industriels pouvant lui permettre de développer des partenariats, appelant, à cet effet, les compagnies espagnoles à venir investir en Algérie.
Divers
Matériaux de construction: un séminaire international sur le management de l’innovation, mardi à Boumerdès (APS)
Un séminaire international sur le management de l’innovation sera organisé ce mardi par le ministère de l’Industrie et des mines, à l’Institut national de la productivité et du développement industriel (Inped) à Boumerdès, a indiqué dimanche un communiqué du ministère.
L’organisation de ce séminaire qui sera consacré aux matériaux de constructions avancés, comme "filière pilote", entre dans le cadre de la mise en oeuvre du jumelage institutionnel entre le ministère de l’Industrie et des mines et un consortium européen (Espagne, Finlande, et France), lancé en avril 2017 pour appuyer le ministère de l’Industrie dans sa stratégie d’innovation industrielle, a ajouté la même source.
D’une durée de 24 mois, ce jumelage s’inscrit dans le cadre du programme d’appui à la mise en oeuvre de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (P3A).
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Ce séminaire qui sera animé par des experts algériens et étrangers, vise à restituer les activités du jumelage relatives au management de l’innovation et à présenter une analyse comparative des bonnes pratiques de management de l’innovation de la Finlande, de l’Espagne et de la France.
Plus de 200 participants, issus du monde de l’administration publique, de la recherche et de la formation et des acteurs économiques, seront présents à ce séminaire. Dans ce cadre, le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) participera comme partenaire à l’organisation de cet évènement.
Selon le ministère de l’Industrie et des mines, le déploiement de compétences en matière de management de l’innovation auprès de l’ensemble des acteurs de l’innovation (entreprises, centres de recherches et de formation, structures d’appui à l’innovation des entreprises), figure parmi les objectifs prioritaires de ce jumelage visant à engager le renforcement des compétences des cadres du ministère de l’Industrie et des mines, des réseaux d’appui et des opérateurs économiques sur les questions d’innovation.
Le management de l’innovation est l’"un des enjeux forts pour le développement des entreprises, et pour le renforcement de leur compétitivité à l’international", a expliqué la même source.
Son déploiement s’inscrit dans le cadre des priorités de l’Etat ainsi que de toutes les parties prenantes pour la diversification économique en Algérie conformément au programme du gouvernement, a conclu le communiqué.

معرض الصحافة الوطنية الأحد 02 سبتمبر 2018 Publié le 02/09/2018 à 14:17

الأحد 02 سبتمب ر 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الفهرس
 الافتتاحية ..................................................................................................................... 3
مشروع قانون المالية يحدد كيفيات حساب أرباح الشركات : ....................................................... 3
قيود على ركات
Ù‘
الش لوقف تهريب “الدوفيز “ )الشروق أونلاين( ......................................................... 3
شبكة الطرقات الازدواجية وصلت إلى 7 آلاف كلم و ستقلص من حوادث الطرقات)واج( ............................ 4
رقما "قياسيا" في إنتاج الحبوب: أكث ر من 60 مليون قنطا ر خلال موسم 2017 - 2018 )واج( ......................... 5
الخض ر والفواكه المنتجة سليمة وهي محل مراقبة مستمرة من طرف المصالح المختصة )واج( ....................... 6
 مالية /بنوك/ تأمينات ................................................................................................ 7
الرئيس المدي ر العام لمصرف "السلام" الجزائ ر ناص ر حيد ر ل"الشروق ": ......................................... 7
هذه قصة تخفيضات 12 غولف كارت.. و لا مشاكل مع سوفاك وبنك الجزائر ........................................ 7
 تعاون وشراكة .............................................................................................................. 8
مساهل يشارك في الندوة الوزارية ال 7 لمنتدى التعاون “الصين-إفريقيا ” )المحور أونلاين( .............................. 8
في ظل الحديث عن نوعية المياه وارتفاع الفواتير ....................................................................... 8
تجديد عقد تسيي ر شبكة المياه لفائدة "سوي ز للبيئة" لثلاث سنوات)المحور اليومي( ................................... 8
 تجارة ............................................................................................................................... 9
تجارالجملة يتهمون : “بارونات الاستيراد وراء إشاعة تلوث الخض ر Ùˆ الفواكه ” )تي آس Ø¢( .............................. 9
« السيارات المستوردة ممنوعة في الإدارات العمومية.. وشروط جديدة لاقتناء المركبات » ! )النها ر أونلاين( .......... 10
دا ر الشرع.. وغلق المحل لكل تاج ر يعرض سلعته على الرصيف « : مديرية التجارة بالعاصمة »! )النها ر أونلاين( ...... 11
بتهمة رفع أسعا ر المركبات بطريقة غي ر شرعية ...........................................................................11
منظمة حماية المستهلك حرّر
ُ
ت شكاوى ضد شركات تركيب السيارات ! )الشروق أونلاين( ............................ 11
 يقظة .............................................................................................................................12
في ظل انهيا ر القدرة رائية
Ù‘
الش والبحث عن منتوجات صحّية، خبراء اقتصاديون : ........................12
“ الإقتصاد المنزلي” الحل الأمثل لمواجهة الأزمات والأوبئة )الشروق أونلاين( .......................................... 12
التحاليل على الخض ر والفواكه سلبية والبحث جا ر لتحديد مصد ر الوباء : .................................13
معهد باستور يتخبّط والوزارات تتقاذف التّهم بسبب الكوليرا ! )الشروق أونلاين( ................................... 13
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الافتتاحية
مشروع قانون المالية يحدد كيفيات حساب أرباح الشركات :
ركات لوقف تهريب
Ù‘
قيود على الش “الدوفيز “ )الشروق أونلاين(
منع اللجوء إلى خدمات الشركات الأجنبية إلا بشروط
تسقيف تكاليف المساعدة التقنية والمالية والمحاسبية
رمت الحكومة في صياغتها للمشروع التمهيدي المتعلق بقانون المالية بثقلها على المؤسسات الخاصة، لتعويض إعفاء
المواطن من كل رسم وضريبة السنة المقبلة، إذ وضعت مجموعة من الإجراءات التي من شأنها غلق الباب أمام
المؤسسات لأي محاولات لتحويل غير مباشر للربح على حساب القيمة الحقيقية للضرائب الواجب دفعها، كما جففت
منابع تحويل العملة الصعبة إلى الخارج في شكل مقابل الخدمات التي توفرها شركات أجنبية .
ضبط الجهاز التنفيذي ضمن مشروع قانون المالية للسنة القادمة التي تحوز الشروق نسخة منه في مادته 2 والتي
جاءت لتعدل المادة 141 من قانون الضرائب المباشرة والرسوم المماثلة، كيفيات حساب مختلف المؤسسات الاقتصادية
لربحها الصافي، وجعلته يخضع في حسابه إلى خصم التكاليف المتعلقة بالمصاريف العامة وأجور كراء العقارات التي
تستأجرها المؤسسة ونفقات المستخدمين واليد العاملة، كما قلصت من هامش التلاعب في المصاريف المخصصة
للخدمات والمقدمة من قبل المؤسسات الأجنبية كتكاليف المساعدة التقنية، المالية أو المحاسبية، إذ جعلتها في سابقة
هي الأولى من نوعها غير خاضعة لتخفيض الربح الخاضع للضريبة إلا في حدود 20 بالمائة من التكاليف العامة للمؤسسة
المدينة و 5 بالمائة من رقم الأعمال إلى جانب 7 بالمائة فقط من رقم الأعمال بالنسبة لمكاتب الدراسات، وربطت الحكومة
هذا التخفيض بشرطين وهما أن بتم تحرير الرأسمال كليا وأن لا تتجاوز المبالغ الموضوعة تحت تصرف الشركة نسبة
50 بالمائة من الرأسمال .
وفي مبررات الحكومة للإجراءات الجديدة، والتي سبق أن شكلت في العديد من المرات موضوع تعليمات للحكومات
المتعاقبة دون أن تحقق هذه التعليمات نتائج عملية، قالت أن الإجراء يرمي إلى إخضاع تكاليف المساعدة التقنية،
المالية أو المحاسبية إلى سقف التخفيض مع الأخذ بعين الاعتبار نوع النشاط الممارس وهذا من جهة للحد من التهرب
الجبائي، ومن جهة أخرى تشجيع المؤسسات بإنجاز عقود مساعدة تقنية مع تحويل تكنولوجي أو على الأقل مصحوبة
بتكملة للمهارة .
كما يرمي التدبير إلى السماح للمؤسسات بالتزود بتجهيزات عالية الجودة لاسيما تلك المتعلقة بالتشييدات الثقيلة في
إطار نشاط صناعي، وهذا التحديد لا يطبق على تكاليف المساعدة التقنية والدراسات المتعلقة بالتشييدات الثقيلة
وبالأخص تشييد المصانع .
كما تسعى الحكومة من خلال الإجراء إلى تحديد تخفيض الفوائد المالية المقدمة من الشركاء، إذ في إطار العمليات
التجارية غالبا ما يضع الشركاء تحت تصرف شركائهم مقابل فوائد مبالغ فيها على سبيل القرض، وأكدت الحكومة في
عرضها لمقترح المادة أن هذا النوع من التمويل يسبب الضرر للخزينة العمومية، على اعتبار أن هذه الممارسات تضمن
للشركات اللجوء إلى تسبيقات عوض القيام برفع رأسمالها أو حتى التحرير التام للرأسمال المكتتب، وتخفيض الفوائد
التي لها صفة أرباح الأسهم، ولمعالجة هذا الخلل ارتأت الحكومة بداية من جانفي القادم أن تجعل الفوائد المقدمة
للشركاء مقابل المبالغ الموضوعة تحت تصرف الشركة علاوة على حصصهم في ال رأسمال، مهما كانت طبيعة الشركة،
خاضعة للتخفيض في حدود متوسط الفائدة الفعلية المحددة من طرف بنك الجزائر .
4
ويخضع هذا التخفيض إلى شرط مزدوج وهو أن الرأسمال سيكون محررا كاملا والمبالغ الموضوعة تحت تصرف الشركة
لا تتعدى 50 بالمائة من الرأسمال .
كما أشار المشرع إلى أن تقارير رسمية لاحظت أن عدة شركات تضع تحت تصرف شركائها، تسبيقات أو قروض دون
فوائد وهذا لفترة قصيرة، متوسطة وطويلة الأمد، ولهذا يتم التذكير أنه على مستوى أحكام المادة 64 - 4 من قانون
الضرائب المباشرة والرسوم المماثلة تنص بوضوح أنه لتأسيس الضريبة فالمبالغ الموضوعة تحت تصرف الش ركاء تعتبر
موزعة، كما ستسمح هذه الأحكام بتكريس مبدأ المنافسة في الممارسات التجارية بالرجوع إلى متوسط نسبة الفائدة
الفعلية المحددة من طرف بنك الجزائر .
أما في الشق المتعلق بتخفيض الفوائد المالية المقدمة بين الشركات المشتركة، فقد أنشأ التدبير الحالي نظاما جديدا
يخص تخفيض الأعباء المالية بين المؤسسات المشتركة سواء كان لها علاقة مباشرة أو غير مباشرة، ونص على أن الفوائد
المتعلقة بالمبالغ الموضوعة تحت تصرف مؤسسة من طرف مؤسسة في نفس المجموعة قابلة للتخفيض في حدود
متوسط نسبة الفائدة الفعلية المحددة من طرف بنك الجزائر، هذا النظام الذي يرمي لمكافحة مخططات التهرب
الجبائي على الحدود أو المحلي الذي يهدف إلى تخفيض أساس فرض الضريبة وضع الإدارة الجبائية في وضعية يتعذر
عليها تحصيل الضريبة مع ملاحظة تنامي القروض دون فوائد أو بفوائد مخفضة بين المؤسسات التي لا يمكن أن تخضع
إلى تسيير تجاري عادي، ويقترح لمكافحة هذه الظاهرة إعطاء الإدارة الجبائية حق إعادة تشكيل حواصل تلك القروض
لإعادة إدماجها في إطار تأسيس الضريبة على أرباح الشركات، وكذا تحديد حاصل الفائدة الممنوحة بين المؤسسات دون
فوائد او بفوائد مخفضة بتطبيق المبالغ التي يتم إقراضها نسب الفائدة الفعلية المحددة من طرف بنك الجزائر .
أكدت الحكومة في عرضها للأسباب الى أن الخزينة العمومية سجلت خسائر ضخمة بسبب ظاهرة التهرب الجبائي
المطبق من قبل المؤسسات التي تستخدم أسعار التحويل أو التعليمة القانونية للرفع من أعبائها لاسيما المرتبطة
بالاستدانة الافتراضية والقيمة الرأسمالية المخفضة وهذا للتخفيض من فرض الضريبة .
كما أكدت الحكومة أنها وقفت عند حقيقة مفادها أن المؤسسات تلجأ بصفة تعسفية إلى الخدمات المساعدة التقنية،
المالية أو المحاسبية دون أن يكون هناك تحويل تكنولوجي أو العمل الجيد وبذلك تكون لها تبعية طيلة مدة وجودها،
لمساعدة المؤسسات المقدمة للخدمات والتي تؤدي بذلك إلى زيادة في التكاليف على حساب الأرباح، وتؤكد الحكومة أن
المساعدة التقنية تعد بؤرة من بؤر التهرب الجبائي عندما تقوم الشركات المرتبطة بشركات الخدمات كشركات دراسات
السوق وشركات الإشهار وشركات المساعدة التقنية ومراكز البحث بفوترة الخدمات المقدمة بأسعار مبالغ فيها أو حتى
بعض الأحيان خدمات خيالية .
شبكة الطرقات الازدواجية وصلت إلى 7 آلاف كلم و ستقلص من حوادث الطرقات)واج(
أكد وزير الأشغال العمومية و النقل السيد عبد الغني زعلان، يوم السبت بالعاصمة، أن شبكة الطرقات الازدواجية
في الجزائر عرفت توسعا ملحوظا بلغ 7 آلاف كلم ، في إطار تهيئة الظروف القاعدية المساهمة في تقليص حوادث المرور
المسجلة عبر التراب الوطني.
و أوضح الوزير خلال إشرافه على يوم تحسيس ي نظمته جمعية "أن. أس. بي" رفقة عدد من الجمعيات بمضمار السباق
"كاترينغ إيفازيون" ببرج الكيفان، أنه بعدما كانت الجزائر "تحص ي مطلع الألفين 500 كلم فقط من الطرق الازدواجية،
تمكنت بفضل تهيئة الظروف القاعدية من بلوغ 7 آلاف كلم و ذلك بعد استلام المشاريع التي كانت مبرمجة في هذا
الإطار". ما يساهم û حسبه- في "تقليص" الأسباب المؤدية إلى حوادث المرور عبر طرقات.
5
و أضاف أنه بالنظر إلى "تزايد" حظيرة السيارات في الجزائر و ارتفاع الكثافة السكانية و نمو النشاط الاقتصادي
المتصاعد في البلاد، ناهيك عن شساعة البلاد، فإن الهياكل القاعدية التي تسعى لتوفيرها الحكومة الجزائرية تهدف إلى
"تجنب" المزيد من الضحايا و الجرحى و الخسائر المادية.
وقال إن "توفير وسائل النقل الجماعية الآمنة" كالمترو و الترامواي و كذا النقل عبر الكوابل )تيليفريك( الذي سجل
û حسبه- " 151 مليون شخص في السنة"ØŒ هي من بين الهياكل القاعدية التي "تخفف الضغط" على الطرقات Ùˆ تقلل
من استعمال السيارات.
كما اعتبر أنه رغم "تقلص عدد الوفيات و الجرحى و الحوادث بفضل المنظومة الوطنية بمختلف هيئاتها" ينبغي تجنب
الوقوع "في فخ الأرقام طالما هناك ضحايا طرقات" في إشارة منه إلى انخفاض نسبة الوفيات ب 8.84 % و 17.4 % للجرحى
و 13.6 % في الحوادث الجسمانية.
و في معرض حديثه عن أهمية اليوم التحسيس ي المنظم لفائدة مختلف وسائل الإعلام الوطنية، شدد السيد زعلان على
"أهمية تكوين السائقين المحترفين في مجال السلامة المرورية وليس فقط القيادة كالميكانيك و الإسعاف و كذا العمل
بالعداد الكيلوميتري )الكرونو تاكي غرام( الذي يحضر نصه بالتنسيق مع 3 وزارات هي الداخلية و الجماعات المحلية و
البريد البريد والمواصلات السلكية واللاسلكية والتكنولوجيات والرقمنة و كذا وزارة الصناعة".
وفي السياق ذاته، كشف الوزير عن "الشروع في انجاز آلات لوزن المركبات الثقيلة ستوضع على مخارج المناطق
الصناعية و الطريق السيار شرق غرب و محطات الصيانة و الدفع عندما يدخل النظام حيز الخدمة و حيث ستتواجد
وحدات الدرك الوطني لمراقبة حمولة الشاحنات للحد من تدهور حالة الطرقات".
و فيما يتعلق بالمخالفات تحدث الوزير عن "مراجعة ا لأحكام القانونية" التي تخص قيمة المخالفة وقال أنها ستكون
"ردعية" لأن سياسة الحكومة "ترتكز على بعدين أولا محور التحسيس و التوعية ومحور ثاني ردعي يواجه المخالفات
بكل حزم وصرامة لأنها تؤدي إلى الاعاقة و الوفاة".
وقالت من جهتها الرائد سعاد المدني من مديرية الإحصاء للحماية المدنية، أن السداس ي الأول ل 2018 "سجل 804
وفيات و ازيد من 29 ألف جريح". واعتبرت أن هناك "تراجع" في الحوادث و الضحايا مقارنة ب 2017 بنسبة تفوق
الثمانية بالمائة.
واعتبرت منسقة جمعية البركة نبيلة سقني أن "الرهان اليوم هو تحسيس كل الفئات الاجتماعية بتبعات عدم احترام
أحد بنود قانون المرور"، وما هي "التبعات الثقيلة" جسمانيا وماديا ونفسانيا على الضحايا و أسرهم.
يذكر أن اليوم التحسيس ي الذي رعته وزارة الأشغال العمومية و النقل شهد تنظيم سباق للسيارات بقيادة إعلاميين و
بحضور ممثلين عن المجتمع المدني، و تنظيم معرض لمختلف التجهيزات و المعدات الأمنية لسلكي الأمن الوطني و الدرك
الوطني.
رقما "قياسيا" في إنتاج الحبوب: أكثر من 60 مليون قنطار خلال موسم 2017 - 2018 )واج(
أكد وزير الفلاحة و التنمية الريفية و الصيد البحري السيد عبد القادر بوعزغي يوم السبت بالجزائ ر أن الإنتاج الوطني
من الحبوب سجل رقما قياسيا ببلوغه أكثر من 60 مليون قنطار و ذلك خلال موسم الحصاد و الدرس 2017 - 2018 .
و أوضح السيد بوعزغي خلال لقاء لتقييم موسم الحصاد و الدرس 2017 - 2018 ان الإنتاج الإجمالي الذي تم تحقيقه
قدر ب 5 ر 60 مليون قنطار مقابل 7 ر 34 مليون قنطار خلال الموسم الماض ي، أي بارتفاع بلغ 4 ر 74 بالمئة.
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و قال الوزير " شعبة الحبوب تمكنت خلال موسم 2017 - 2018 من تحقيق إنتاج قياس ي لم يسبق تسجيله، ويعود
أساسا إلى الجهود الكبيرة التي تم تسخيرها من حيث تعبئة وتوفير الموارد البشرية وكذا الوسائل المادية ال لازمة" .
"الجزائر ستتوقف عن استيراد بعض أنواع الخضر الجافة و ذكر مادتي الحمص و العدس و ذلك اعتبارا من السنوات
القليلة القادمة بالنظر إلى الجهود الكبيرة المبذولة من طرف الدولة بهدف رفع إنتاج الخضروات الجافة " )بوعزغي(
و بلغة الأرقام ذكر الوزير أن المساحة الإجمالية المخصصة لزراعة الحمص ارتفعت من 19.000 هكتار في 2001 إلى
32.000 هكتار في 2018 .
و فيما يتعلق بإنتاج هذا النوع من الحبوب فقد سجل ارتفاعا من سنة لأخرى حيث قفز من 123 الف قنطار في 2001
إلى 340 ألف قنطار في 2018 .
اما بخصوص العدس فان المساحة المخصصة لزراعة هذا النوع من الخضر الجافة انتقلت من 920 هكتار في 2001 إلى
ازيد من 27 الف هكتار في 2018 .
و فيما يتعلق بإنتاج مادة العدس واسعة الاستهلاك فقدر ب 300 ألف قنطار في 2018 مقابل 4.580 قنطار في 2001 .
و اعتبر السيد بوعزغي النتائج المحققة بمثابة ثمرة الجهود المبذولة من طرف السلطات العمومية في اطار المخطط
الوطني للتطوير الفلاحي.
الخضر والفواكه المنتجة سليمة وهي محل مراقبة مستمرة من طرف المصالح المختصة )واج(
أكد وزير الفلاحة و التنمية الريفية و الصيد البحري السيد عبد القادر بوعزغي اليوم السبت بالجزائر أن الخض ر و
الفواكه المنتجة سليمة و هي محل مراقبة مستمرة من طرف المصالح المختصة، نافيا أن يكون استهلاك هذه المنتجات
أية علاقة بحالات الكوليرا التي سجلت مؤخرا في بعض ولايات الوطن.
" أطمئن المواطنين بأن الخضر و الفواكه المنتجة والتي ستنتج لاحقا بالجزائر سليمة لأن المصالح المختصة التابعة
لوزارة الفلاحة و بالتنسيق مع مصالح وزارتي الداخلية و الجماعات المحلية و التجارة تسهر و باستمرار على مراقبة
نوعيتها" .
وتابع الوزير يقول " الجزائر تصدر بانتظام و بشكل مستمر كميات كبيرة من الخضر و الفواكه باتجاه أسواق خارجية
معروفة بصرامتها و لم نسجل أية مشاكل تذكر بل بالعكس الخضروات و الفواكه الجزائرية مطلوبة بقوة في الأسواق
الخارجية نظرا لنوعيتها و جودتها ".
يذكر أن وزارة الفلاحة كانت قد اكدت في بيان سابق أن "المياه الموجهة لسقي الخضر والفواكه سليمة ولا يمكن بأي
حال من الاحوال أن تك ون مصدرا لانتشار وباء الكوليرا.
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مالية /بنوك/ تأمينات
الرئيس المدير العام لمصرف "السلام" الجزائر ناصر حيدر ل"الشروق ":
هذه قصة تخفيضات 12 غولف كارت.. ولا مشاكل مع سوفاك وبنك الجزائر
رد الرئيس المدير العام لمصرف السلام الجزائر، ناصر حيدر على الجدل المثار بشأن تخفيضات سيارات غولف كارت،
قائلا إن العرض شمل هامش الربح فقط بالنسبة لبنك السلام والذي عادل 50 بالمائة، وليس سعر السيارة مثلما تم
تداوله، حيث فضل البنك اقتراح تخفيضات على بقية مخزون السيارات، لتصريفها بسبب سعرها المرتفع، وذلك
تسهيلا للزبائن .
وأوضح ناصر حيدر، في تصريح Ù„”الشروق” أن سعر سيارة غولف كارت الذي يتجاوز 400 مليون سنتيم، وقلة الطلب
عليها مقارنة مع عدد المركبات الذي كان متوفرا لدى البنك، دفعه اليوم إلى تقديم عرض ترويجي من خلال التقليص
ليس من سعر السيارة الذي تم اقتناؤها من عند الوكيل الموزع، وإنما من هامش ربح بنك السلام الذي تم تقليصه
ب 50 بالمائة، مشددا على أن مخزون البنك اليوم لا يتجاوز 12 سيارة، تقرر بيعها بالتقسيط في عرض خاص.
وقال حيدر إن بيع السيارات الغالية التي يتجاوز سعرها 400 مليون سنتيم غالبا ما يكون بطيئا مقارنة مع المركبات
الأخرى، الأمر الذي دفع مصرف السلام الجزائر اليوم إلى اللجوء إلى هذا الخيار الترويجي، الذي يندرج في إطار البيع
بالتقسيط عبر التمويل الإيجاري، مشددا على أن مصرف السلام يعتمد طريقتين في بيع المركبات وهي إما التمويل
الإيجاري للأفراد أو ما يعرف ب”الليزينغ”ØŒ أو التمويل الاستهلاكي للمؤسسات والمهنيين، أي الشركاء الذين يتعامل معهم
البنك، وذلك وفق صيغ حلال تعتمد الهامش أو الإجارة وبعيدة كل البعد عن الفوائد الربوية .
وأضاف حيدر أن الطريقة التي اعتمدها المصرف الذي يسيره مطابقة لما ينص عليه التشريع القانوني لبنك الجزائر،
ولا يشكل أي تجاوزات قانونية، ويندرج في إطار الصيغ التمويلية المتاحة، وفي إطار العروض الترويجية التي يعتمدها
أي متعامل للتخلص من مخزون السلع، قائلا: “طريقتنا في البيع واضحة، ولا مشاكل في هذا الإطار مع بنك الجزائر ولا
مع سوفاك، بالعكس اعتمدنا صيغة ترويجية للتسهيل على الزبون ولنتخلص من فائض مركباتنا ”.
وفي سياق متصل، كشفت المكلفة بالإعلام على مستوى شركة “سوفاك” الجزائر روزا منصوري، وفقا لما أكده موقع
“كل Ø´ يء عن الجزائر”ØŒ بأن شركة سوفاك المنتجة لعلامة فولكسفاغن في الجزائر، لا تربطها إلى حد الساعة أي شراكة
أو اتفاقية مع السلام بنك الإسلامي، بخصوص عرضه الأخير الخاص بمنح قروض لشراء سيارات غولف كارت تي دي
إي 2.0 ، بتخفيض استثنائي .
وأوضحت المتحدثة الرسمية عن شركة “سوفاك الجزائر” في ذات السياق، بأن بنك السلام لم يعقد أي شراكة مع
سوفاك بخصوص عرضه الأخير، مؤكدة أن علامة غولف كا رت تي دي إي 2.0 ، المعروضة للبيع بالتقسيط عن طريق
أن البنك لم يقتنها ضمن اتفاقية شراكة للبيع بالتقسيط، على
Ù‘
هذا البنك، هي دون شك مركبة في مصانع سوفاك، إلا
اعتبار أن بنك السلام ليس شريكا لسوفاك التي لا تتعامل إلى حد الساعة إلا مع بنك “سوسيتي جينيرال” Ùˆ”بي أن بي
باريبا ”.
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تعاون وشراكة
مساهل يشارك في الندوة الوزارية ال 7 لمنتدى التعاون “الصين-إفريقيا ” )المحور أونلاين(
سيشارك وزير الشؤون الخارجية، عبد القاد ر مساهل غدا الأحد ببكين في الندوة الوزارية السابعة لمنتدى التعاون
“ الصين-إفريقيا”ØŒ حسبما أفاد به بيان لوزارة الشؤون الخارجية، اليوم السبت .
وتأتي هذه الدورة تحضيرا للقمة الثالثة لمنتدى التعاون “الصين-إفريقيا”ØŒ المرتقبة يومي 3 Ùˆ 4 سبتمبر 2018.
من شأنها تقييم الشراكة بين الصين و إفريقيا، و إستكمال الوثيقتين الأساسيتين اللتان ستتوجان القمة، يضيف
البيان .
Ùˆ بالتحديد “إعلان بكين Ùˆ مخطط العمل 2019 - 2021”.
وخلص البيان إلى أن الندوة ستكون فرصة لمساهل للقاء بعض نظرائه الإفريقيين .
في ظل الحديث عن نوعية المياه وارتفاع الفواتير
تجديد عقد تسيير شبكة المياه لفائدة "سويز للبيئة" لثلاث سنوات)المحور اليومي(
وافقت الحكومة على تجديد عقد تسيير خدمات المياه الصالحة للشرب والتطهير بولايتي الجزائر وتيبازة للمرة الثالثة
على التوالي لفائدة الشركة الفرنسية "سويز للبيئة " (Suez Environnement) لمدة ثلاث سنوات إضافية، بعد انقضاء
العقد المبرم بين الطرفين خلال شهر أوت الماض ي، حيث كان آخر تجديد للعقد لمدة سنتين في أوت 2016.
يعد هذا العقد المجدد هو الرابع من نوعه الذي تفتكه الشركة الفرنسية في الجزائر منذ 12 سنة عن تاريخ فوزها
بصفقة تسيير المياه بالعاصمة أي منذ سنة 2005 بصيغة التراض ي، وتم تجديده سنة 2011 لينتهي في أوت 2016 ، ثم
جدد إلى غاية أوت 2018 . وسمح العقد بإنشاء شركة المياه والتطهير للجزائر "سيال" الخاضعة للقانون الجزائري التي
تتوزع أصولها بين الجزائرية للمياه ADE والديوان الوطني للتطهير ONA وسوي ز للبيئة، مع الالتزام بتوفير المياه في
العاصمة والتطهير على مدى 24 ساعة سبعة أيام في الأسبوع، إضافة إلى تحسين الأداء والخدمة وضمان نقل المعارف
والتكوين .
وخضع العقد الذي يجمع الحكومة بالمؤسسة الفرنسية "سويز للبيئة" للتقييم قبل أن يتم تمديد العمل به للمرة
الرابعة على التوالي .
وفي الفترة الأخيرة تم تقييم عقد التسيي ر بالتفويض لخدمات المياه لمدينة الجزائر الموقع بين الشركة الفرنسية "سوي ز
للبيئة" من جهة والجزائرية للمياه والوكالة الوطنية للتطهير والذي سينتهي في أوت المقبل قبل موافقة الحكومة على
تجديد العقد معها .
وكانت الحكومة قد أبرمت أول عقد لتسيي ر المياه مع الشركة الفرنسية من أجل السماح للإطارات الجزائرية باكتساب
خبرة كبيرة وتحكم في التسيير والمناجمنت، وهي المزايا التي كانت تنقصها، بالإضافة إلى تحويل الخبرة من الشركة
الفرنسية إلى طاقم "سيال"، وإن أثبت عقد التفويض مع الشركة الفرنسية "سويز للبيئة" نجاعته، فإن عقود التسيي ر
بالتفويض الموقعة مع شركاء أجانب آخرين لم تنجح جميعها، مثما هو الحال بالنسبة للعقد المبرم في 2007 بين
الجزائرية للمياه والمتعامل الألماني " غيلسين واسر" للتسيير بالتفويض لخدمات المياه والتطهير بولايتي عنابة والطارف،
حيث تم فسخه في 2011 بسبب فشل هذه الشراكة .
أما عقد مدينة قسنطينة فقد حقق نتائج إيجابية نوعا ما، بينما يعتبر عقد وهران من بين العقود الأكثر نجاحا .
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والملاحظ لدى الرأي العام أن مؤسسة ''سيال '' اهتمت فقط بتحقيق الربح وغضت الطرف عن كيفية تحسين وتوزيع
الماء والالتزام ببنود الاتفاق المتضمن في دفتر الشروط، وقد تجاوزت فواتير المياه أرقاما خيالية حسب المواطنين، وهو
ما اعتبروه تحايلا حقيقيا عليهم إلى درجة أن الآلاف من سكان العاصمة يدفعون مبالغ مالية تتجاوز سبعة آلاف دينار
في فاتورات مياه لم يستهلكوا مقابلها الكمية الخاصة بهم، بينما تعتبر شركة '' سيال'' أنها بلغت نسبة توزيع 81 بالمائة
للمياه يوميا بواقع 24 / 24 ساعة لعدد كبير من التجمعات الحضرية، وهناك نسبة 3 بالمائة من الزبائن الذين
يتحصلون على المياه يوميا لساعات فقط بسبب أشغال تهيئة شبكة التوزيع ورفع عدد الخزانات وعصرنة محطات
التوزيع التي يتم تسييرها عن بعد عبر نظام معلوماتي خاص.
تجارة
تجارالجملة يتهمون : “بارونات الاستيراد وراء إشاعة تلوث الخضر Ùˆ الفواكه ” )تي آس Ø¢(
هدد تجار أسواق الجملة وموزعي الخضر والفواكه، بعدم تسويق المنتجات الفلاحية المستوردة، على خلفية الإشاعات
التي طالت الفلاحين وتحميلهم مسؤولية تفش ي وباء الكوليرا بسبب عمليات سقي المحاصيل بالمياه الملوثة .
لي أسواق الجملة و موزّعي الخضر و الفواكه
Ù‘
وجاء القرار عقب اجتماع ممث اليوم السبت 1 سبتمبر 2018 بالمقرّ الوطني
فإنّ الجمعية الوطنية للتجّار Ùˆ الحرفيّين، حيث رفض المشاركون في الاجتماع ما أسموها “الشائعات التي تمسّ
بالمنتوجات الفلاحيّة المحليّة” حين مموّني أسواق الجملة
Ù‘
، وأكدوا أنّ الفلا يعتمدون في سقيهم للخضر و الفواكه على
مياه الآبار و السدود .
وردا على المعلومات التي أوردها بيان صادر معهد باستور الجمعة، بشان تلوث الخضر والفواكه، والتي نفاها اليوم
مدير المعهد، تحدّى تجار الجملة وموزعي الخضر والفواكه، أيّ مخبر خاص أو عمومي بالقيام بتحاليل على أيّ منت وج
من الخضر و الفواكه المحليّة للكشف عن نوعيّته، موجهة دعوة لمهندس ي تلك المخابر في أيّ وقت و في جميع الأسواق
عبر ولايات الوطن .
وأكد البيان الصادر عقب الاجتماع، أنّ الفواكه و المواد الغذائيّة المستوردة هي المشكوك في نوعيّتها و في سلامة المواد
الكيماويّة المعالجة بها. وتساءل تجار الجملة، عن خلفيات تلك الإشاعات المتزامنة مع تحضيرات يقوم بها متعاملون
زراعيّون لتصدير بعض المنتجات الفلاحيّة بداية من 2019 Ùˆ المتزامنة أيضا مع افتتاح الخط البرّي ) الجزائر – موريتانيا
).
وانتقد البيان صمت من منظمات الباترونا و النقابات الاقتصاديّة أمام إشاعات تهدف إلى تحطيم الإنتاج الوطني و
الإضرار بالفلاحين الجزائريّين و تدعوهم إلى الإسراع للاستثمار في إنتاج الحبوب و الحليب و اللحوم و الصناعة الغذائيّة .
وأكد المشاركون في الاجتماع، رفضهم استغلال تلك الإشاعات من طرف بارونات ( مستثمرون وهميّون( لتحطيم مشاريع
الإنتاج و العودة إلى استيراد الخضر و لي أسواق الجملة للخضر و الفواكه
Ù‘
الفواكه. وأعلن أنّ ممث سيرفضون تسويق
حين و المنتجين
Ù‘
جميع المنتوجات المستوردة التي تضرّ بمموّنيهم من الفلا .
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« السيارات المستوردة ممنوعة في الإدارات العمومية.. وشروط جديدة لاقتناء المركبات » ! )النهار
أونلاين(
أويحيى يتأسف لعدم تطبيق تعليمات سابقة لترشيد النفقات ويأمر :
منع استغلال السيارات من طرف المسؤولين بعد نهاية خدمتهم أو تحويلهم
أمر الوزير الأول، أحمد أويحيى، أعضاء الحكومة بضرورة اقتناء السيارات الإدارية الموجهة لموظفي الجماعات المحلية
والمؤسسات والإدارات والهيئات العمومية، والتي تنتج محليا في الجزائر، فيما حدّد شروطا جديدة لاقتناء سيارات
مختلف الهيئات الرسمية في إطار ترشيد النفقات العمومية .
وجّه المسؤول الأول عن الجهاز التنفيذي، أحمد أويحيى، مراسلة إلى أعضاء طاقمه الحكومي بمراسلة بخصوص اقتناء
السيارات الإدارية وتسييرها .
بناء على المرسوم التنفيذي المتعلق بحظائر السيارات الإدارية المخصصة لمصالح الدولة والجماعات المحلية والمؤسسات
العمومية ذات الطابع الإداري والمؤسسات والهيئات العمومية الممولة كليا من ميزانية الدولة .
على نسخة منها، فإن هذا النص قد حدد حظائر السيارات الإدارية ونص على » النهار « وحسب نص التعليمة التي تحوز
قوائم حظائر السيارات الإدارية وحدّد شروط اقتنائها، ونص على شروط تخصيص السيارات الإدارية وتسييرها وصيانتها
وإلغاء استعمالها .
لقد كان هذا المرسوم يطمح إلى ترشيد النفقات العمومية المتعلقة باقتناء السيارات الإدارية، غير أنه « : وتابع أويحيى
أصبح للأسف من دون طائل، ولاسيما التركيز على مصالح الوزير الأول بالنسبة لكل ترخيص باقتناء سيارة إدارية ».
وأضاف أويحيى بأن الصعوبات التي تثقل عبء الميزانية العمومية قد أدى إلى تعميم اللجوء إلى موافقة الوزير الأول
بالنسبة لكل اقتناء لسيارة إدارية من قبل الوزراء والجماعات المحلية والمؤسسات العمومية ذات الطابع الإداري، وهو
السبب الذي جعله يقدم على وضع حد نهائي للإجراء البيروقراطي .
وبالنسبة للجماعات المحلية، يتعين على وزارة الداخلية والجماعات المحلية والتهيئة العمرانية أن تحدد عدد السيارات
التي يمكن أن تقتنيها كل ولاية وكل هيئة تحت الوصاية والدوائر والمجالس الشعبية البلدية في حدود المخصص المالي
الممنوح لهذا الغرض.
أما السيارات الموجهة لنقل أعضاء الحكومة، فستظل توفرها حظيرة مصالح الوزير الأول، وانطلاقا مما تقدم فإن
الطلبات الم وجهة للوزير الأول والترخيص باقتناء سيارات إدارية قد أصبحت ملغاة .
وحدّدت المراسلة بأنه يمكن للمؤسسات والإدارات العمومية أن تلجأ خلال السنة إلى اقتناء سيارات بديلة لتلك التي
تكون قد بيعت في إطار إجراء إلغاء استعمالها من قبل مصالح إدارة الأملاك الوطنية .
وينبغي أن تكون السيارات الإدارية التي يتعين اقتناؤها والموجهة لموظفي الجماعات المحلية والمؤسسات والإدارات
والهيئات العمومية من إنتاج محلي ويجب أن تمتثل لإجراءات جرد السيارات الإدارية .
وعليه – تضيف التعليمة – فإن كل سيارة إدارية يتم اقتناؤها من ميزانية الدولة يجب أن تكون بطلب من المصلحة
وقبل وضعها حيز السير موضوع ترقيم مدني طبقا للتعليمة الوزارية المشتركة للمالية النقل الداخلية والجماعات المحلية
حسب الحالة من طرف الإدارة المركزية للأملاك الوطنية ومصالحها غير الممركزة .
من جهة أخرى، وفي إطار ترشيد النفقات العمومية و ف أويحيى الوزراء
Ù‘
بهدف التسيير الأمثل لحظائر السيارات، كل
بالسهر على الاحترام الصارم لمنع وضع السيارات الإدارية تحت تصرف إدارة أو هيئة عمومية أخرى باستثناء حالات
التسخير المنصوص عليها في التنظيم المعمول به .
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دار الشرع.. وغلق المحل لكل تاجر يعرض سلعته على الرصيف « : مديرية التجارة بالعاصمة »! )النهار
أونلاين(
سيتعرّض التجار الذين يقومون بعض منتجاتهم خاصة منها المواد الغذائية في الأرصفة وخارج المحلات التجارية إلى
عقوبات تصل إلى حد الغرامات المالية والمتابعات القضائية، وكذا غلق المحل لمدة شهر .
أمس، بأنه يتم تسليط ØŒ» النهار « كشف ممثل مديرية التجارة لولاية الجزائر العاصمة، دهار العياش ÙŠØŒ في اتصال ب
عقوبات صارمة ضد هؤلاء التجار المخالفين لقواعد حفظ مختلف المنتوجات، خاصة منها المنتوجات الغذائية، على
غرار المشروبات ومشتقات الحليب وكذا الخبز والخضر والفواكه .
وأضاف أنه من ه وعدم عرضها تحت أشعة
Ù‘
ضمن هذه الإجراءات القانونية إلزام التاجر بإدخال المنتوجات داخل محل
الشمس ومختلف الظروف المناخية .
حيث سيتم استدعاؤه من قبل مديرية التجارة وتحرير محضر ضدّه من أجل الشروع في إجراءات المتابعة القضائية
وفرض غرامة مالية عليه .
وفي حال العود يتم اتخاذ إجراءات إدارية أخرى تتمثل في غلق المحل لمدة شهر .
بتهمة رفع أسعار المركبات بطريقة غير شرعية
حرّر شكاوى ضد شركات تركيب السيارات
ُ
منظمة حماية المستهلك ت ! )الشروق أونلاين(
قرّرت المنظمة الجزائرية لحماية وإرشاد المستهلك، رفع شكاوى ضد شركات تركيب السيارات بالجزائر، بتهمة رفع أسعار
المركبات بطريقة غير شرعية، طبقا لأحكام القانون المحدد للقواعد المطبقة على الممارسات التجارية .
وجاء قرار المنظمة، في أعقاب اختتام أشغال الجامعة الصيفية الثالثة لمنظمة حماية وإرشاد المستهلك التي حضرها
ممثلو المكاتب الولائية عب ر 48 ولاية وتمخضت عنها عدة توصيات وقرارات تمت المصادقة عليها بالإجماع .
وذكرت المنظمة في بيان تحوز “الشروق” نسخة عنه، أنه من أهم القرارات التي توصلت إليها المكاتب الولائية رفع شكاوى
ضد شركات تركيب السيارات بالجزائر بتهمة ممارسة أسعار غير شرعية، طبقا لأحكام القانون المحدد للقواعد المطبقة
على الممارسات التجارية .
ووفقا لذات البيان، سيسبق الشكوى إعذار كل شركة تركيب للسيارات في الجزائر لإجبارها على إعادة النظر في الأسعار
الحالية التي يعتمدها الوكلاء المعتمدون، بناء على سعر التكلفة الحقيقي في أجل أقصاه 60 يوما .
وكشفت المنظمة الجزائرية لحماية وإرشاد المستهلك، أنه في حالة عدم الاستجابة من طرف وكلاء تركيب السيارات،
سيتم إيداع الشكاوى أمام المحكمة المختصة إقليميا لكل شركة .
وعجز الجزائريون في السنوات الأخيرة عن اقتناء سيارات جديدة أو حتى تلك المستعملة، بسبب ارتفاع أسعارها بشكل
جنوني، جعل وزارة الصناعة تطالب مصانع تركيب السيارات بالتزام الشفافية أثناء تسويق أسعار المركبات .
وشن ناشطون على مواقع التواصل الاجتماعي، حملات واسعة لمقاطعة شراء السيارات، تحت وسم “خليها تصدي”
عقب نشر وزارة الصناعة لتقرير بالأرقام يكشف الفرق الشاسع بين أسعار هذه السيارات بعد تصنيعها، وبين أسعارها
في السوق بفارق تجاوز 30 مليون سنتيم .
ولقيت حملة المقاطعة تجاوبا كبيرا في الشارع الجزائري، وتعدى صداها إلى خارج الوطن، حيث تراجع العديد من
المواطنين عن شراء السيارات بسبب “التلاعب بالأسعار ”.
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ويأتي ذلك في سياق تعرف فيه سوق السيارات حالة ركود كبيرة، ألحقت خسائر كبيرة، باعتراف مصنعي السيارات في
الجزائر، تزامنا مع “معركة” تخوضها الحكومة مع وكلاء السيارات لتأطير مصانع التركيب والممثلة لعدد من الماركات
العالمية وبينها رونو الفرنسية، وهيونداي الكورية، وفولكسفاغن الألمانية وغيرها .
وعبرت الحكومة عن عدم رضاها من التركيب المحلي الذي كانت تعول عليه كبديل لقرارها بوقف استيراد السيارات
ضمن سياسة ترشيد النفقات عقب تراجع المداخيل عقب انهيار أسعار النفط، وهي التي منحت تسهيلات جمركية
وإعفاءات ضريبية ليتفاجأ الزبائن في نهاية المطاف بغلاء أسعار السيارات المركبة في الجزائر مقارنة بتلك المصنعة .
ويرى خبراء الاقتصاد أن صناعة السيارات المحلية تحتاج فترة انتقالية نظرا لنشأتها، ويتوجب على الحكومة الاحتفاظ
بحقها في المراقبة وحماية المفاوض الجزائري من الطرف الآخر الذي عادة ما يكتسب الكثير من الامتيازات والمنافع، حتى
لا تتحول مصانع تركيب السيارات من “نعمة” إلى “نقمة” وضربة قاصمة للاقتصاد الوطني .
يقظة
رائية والبحث عن منتوجات صحّية، خبراء اقتصاديون
Ù‘
في ظل انهيار القدرة الش :
“ الإقتصاد المنزلي” الحل الأمثل لمواجهة الأزمات والأوبئة )الشروق أونلاين(
اهتدت كثير من العائلات في ظل انهيار القدرة الشرائية وبحثا عن منتوجات فلاحية سليمة وآمنة، لفكرة زراعة خضرهم
بأنفسهم بدل شرائها من الأسواق، والظاهرة كانت منتشرة قديما، لكنها اندثرت مع تطور البنى العمرانية وغياب
المساحات الأرضية الشاغرة، والفكرة نفسها دعا إليها خبراء اقتصاديون مؤخرا، معتبرين ما يسمى “الاقتصاد المنزلي”
أفضل حل للتكيف مع انهيار القدرة الشرائية في الجزائر .
لطالما اعتُبر أمر إنشاء بستان أو حديقة صغيرة أمام المنزل، ضرورة لابد منها لدى العائلات، فكان أجدادنا وجداتنا
يغرسون خضرا رئيسية، وحتى ثانوية أمام منازلهم، على غرار البطاطا والفلفل بأنواعه، الطماطم والباذنجان والسلطة
وحتى الذرة ومختلف أنواع الحشيش من بقدونس ونعناع وكرافس… غني الأسرة عن شراء
ُ
وهذه المنتوجات كانت ت
الخضر، فيما يوجه الفائض للبيع لكسب بعض النقود .
الحاجة يامنة من مدينة خميس مليانة، ورغم أنها تقيم في منطقة حضرية، أكدت لنا أنها كانت تزرع وبنفسها كثيرا
من أنواع الخضر وحتى أشجار الفاكهة في مساحة جد صغيرة بمنزلها، وحسبها “زرعتُ الطماطم والفلفل، وشجرتين من
المشمش وشجرة خوخ وحتى نبتة الفراولة وكرمة العنب، وجميع أنواع حشيش الطبخ”ØŒ ولكن بعد ترحيل العائلة للسكن
في عمارة وهدم منزلهم لبناء مشروع ذي منفعة عامة، تتحسّر محدثتنا كثيرا ولا تزال إلى اليوم تتذكر بُستانها الصغير .
وتفاجأنا بعائلة تقطن في حي راق ببلدية بن عكنون بالعاصمة، أقدمت فيه إحدى بناتها على زرع خضر الطماطم
والفلفل بحديقة منزلهم، وأكدت لنا أنهم يستعملون تلك الخضر في طبخهم اليومي .
60 بالمائة من راتب الجزائرييّن يوجه للأكل فقط
وفي الموضوع، اعتبر الخبير الاقتصادي، نبيل ايت س ي أحمد، أن العودة للاقتصاد المنزلي لغرض التكيف مع انهيار القدرة
الشرائية وتحقيق اكتفاء ذاتي لدى العائلات أمر لا مفر منه في زمن التقشف وغلاء الأسعار، وأيضا لاستهلاك منتوجات
صحية .
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وهو ما كان يقوم به أجدادنا سابقا، ” فكانوا أصحاء البدن والروح، بفضل انغماسهم في العمل الزراعي وتناولهم
منتوجات طبيعية خالية من المبيدات”ØŒ وعلينا الاستفادة من تجاربهم السابقة، والتي لا تحتاج إلى مهارات معينة،
خاصة وأن 60 بالمائة من راتب الجزائريين يذهب لتأمين الأكل فقط ، حسب تعبيره .
وحسبه، كثير من المنازل تحيط بها مساحات أرضية بُور “فلم لا يتمّ استصلاحها والزرع بها، وحتى تربية دواجن وخراف ”.
وبخصوص الإشكال القائم، والمتمثل في غياب مساحات أرضية شاغرة خاصة في المدن، مع انتشار العمارات والمباني
الشاهقة، أوضح الخبير أنه على الجزائريين الباحثين عن الراحة النفسية والجسدية، التفكير في هجرة المدن والتوجه
نحو الضواحي والأرياف، فقال “الأفضل للأشخاص المتقاعدين وحتى مالكي السيارات، بيع شققهم بالمدن الصاخبة
وشراء أخرى بالضواحي، وهناك سيجدون كل السبل للانخراط في نشاط زراعي صغير”. أما مشكل السّقي، فهو حسبه
سيكون سهلا جدا بالنسبة لبستان صغير، فبإمكان الشخص تجميع مياه الأمطار، أو السقي مباشرة من الحنفيات .
ودعا محدثنا السلطات إلى تشجيع مثل هذه المشاريع الصغيرة، لأن “الاقتصاد المنزلي هو الحل الأمثل للعائلات لمواجهة
الأزمات الاقتصادية والأوبئة التي يكون مصدرها الغذاء ”.
التحاليل على الخضر والفواكه سلبية والبحث جار لتحديد مصدر الوباء :
معهد باستور يتخبّط والوزارات تتقاذف التّهم بسبب الكوليرا ! )الشروق أونلاين(
وزارة الصحة: فرق خاصة في الميدان إلى غاية تحديد مصير الداء بدقة
وزير الفلاحة ترد على وزارة الصحة: كفوا عن تشويه الإنتاج الوطني
كشف وزير الفلاحة والتنمية الريفية والصيد البحري، عبد القادر بوعزقي، عن إتلاف 40 هكتارا من المحاصيل الزراعية
المسقية بالمياه القذرة، مع متابعة الفلاحين قضائيا، ونفى أن تكون الخضر والفواكه سببا في نقل الكوليرا، وقال إن
التكفل بوباء الكوليرا من اختصاص وزارة الصحة، مشددا على أن المنتجات الفلاحية بالجزائر من خضر وفواكه تتعرض
لحملة تشويه خطيرة .
فند بوعزقي السبت خلال الندوة الصحفية التي عقدها بمقر وزارته لتقديم حصيلة زراعة الحبوب أن تكون الخضر
والفواكه سببا في نقل الكوليرا، رغم شكوك معهد باستور في كونها سببا في انتشار الوباء، مطالبا المستهلكين بضرورة
اتباع شروط النظافة قبل استهلاك المنتوجات الفلاحية .
وأوضح الوزير أن محاربة الفلاحين الذين يستعملون المياه القذرة في السقي عن طريق ثلاثة إجراءات، تكمن في حجز
المعدات المستعملة في السقي، وإتلاف المحاصيل الزراعية المنتجة منه، ويتم تحريك دعوى قضائية ضد المخالفين،
موضحا أن مصالحه قامت بمسح شمل 10 ولايات، وخلص إلى أن من بين مليوني هكتار لم يتم سقي سوى 40 هكتارا
بالمياه القذرة، وقد تم إتلاف تلك المحاصيل ومعاقبة الجناة .
ورفض بوعزقي ما وصفه بالتهويل ضد المنتجات الفلاحية الجزائرية من طرف بعض الأطراف التي تريد الإضرار بالاقتصاد
الوطني وتعمل على تشويه سمعة الفلاح الجزائري، وقال “إن حملات مغرضة تستهدف منتجات الفلاحين الجزائريين
منذ ظهور حالات الكوليرا بالجزائر في الآونة الأخيرة”ØŒ وأضاف “المنتوج الفلاحي من خضر أو فواكه سليم، واطمئن
المواطن والمستهلك.. يستطيعون استهلاك الخضر والفواكه دون إشكال ودون خوف فهي سليمة ومتابعة من طرف
مختلف الإدارات المختصة ولا يجب أن نهول أو نبالغ ”.
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وأضاف “الخضر والفواكه ليست مؤهلة لاحتواء هذا الوباء وإلا كل الفلاحين كانوا ليصابوا بهذا الداء، وعلميا السقي
بالمياه العادية لا يمكن أن يؤدي إلى هذا المرض ونحن نسقي في كل الحالات الخضر والفواكه، وهي موجودة في الأسواق
والمواطنين يستهلكونها بصفة عادية وعادية جدا.. فقط يجب أن نحترم قواعد النظافة وهي غسل الخضر والفواكه ”.
وأكد وزير الفلاحة، بأن التكفل بوباء الكوليرا من اختصاص وزارة الصحة والسكان وإصلاح المستشفيات والتي تتطلع
بدور القضاء عليها، مشيرا أن قطاع الفلاحة وبالتنسيق مع مصالح وزارة الصحة والسكان وإصلاح المستشفيات، قاما
بكل الإجراءات اللازمة من أجل حصر الوباء، قائلا إن “وباء الكوليرا يرجع التكفل به إلى قطاع الصحة، واشكر كل
القطاعات في وزارة الصحة على ما يقومون به لاحتواء هذا الوباء من اجل التكفل بالمرض ى والتصدي لتطورات هذا
الوباء ”.
وفي سياق مغاير، كشف بوعزقي، أن الجزائر ستعلق استيراد العدس قريبا، وأن القرار يخص أيضا الحمص، وقدم
الوزير النتائج المسجلة في مجال الفلاحة خلال سنة 2018 ، حيث قال إن قطاعه سجل ارتفاعا قياسيا لأول مرة في
الجزائر، أين وصل إلى 27 مليون قنطار، إذ بلغت الكمية في السنة الماضية 16 مليونا و 181 مليون و 843 قنطار أي
بارتفاع 67 بالمائة .
أما القمح الصلب يضيف الوزير، فبلغ 76 بالمائة من الكمية الإجمالية المجمعة، ب 19 مليونا و 933 آلف و 389 قنطار،
فيما فاقت الكمية المجمعة لهذه السنة، الحملة الماضية التي قدرت ب 13 مليون و 658 ألف و 199 قنطار،أ ي بارتفاع
يقدر ب 46 بالمائة .
أكد أن التحاليل سلبية.. مدير معهد باستور يتراجع :
لا علاقة للخضر والفواكه بانتشار الكوليرا
وزارة الصحة: حاصرنا الكوليرا.. وفرق خاصة في الميدان إلى غاية تحديد مصير الداء بدقة
تراجعت وزارة الصحة والسكان وإصلاح المستشفيات، السبت عن شكوكها بخصوص فرضية تلوث الخضر والفواكه
بجرثوم الكوليرا، حيث فند أمس مدير معهد باستور، أن تكون هذه المنتجات الفلاحية سببا في انتشار الوباء في الجزائر،
مطمئنا المواطنين بسلامتها، مؤكدا القضاء على هذا الوباء خلال الأيام المقبلة في ظل تناقص عدد الإصابات إلى 74 حالة مؤكدة وتماثل 66 مصابا للشفاء التام .
وأوضح الدكتور حراث السبت أن التحاليل التي أجراها معهد باستور على بعض العينات من البطيخ الأخضر كانت
نتائجها “ سلبية” ما يؤكد سلامة البطيخ من أي تلوث، مشددا على أن الخضر والفواكه ليس لها أي علاقة بداء الكوليرا
بالنظر إلى أن كل نتائج التحليلات على عينات من الخضر والفواكه كانت “سلبية” ولم نجد أي أثر لهذه الجرثومة .
وأكد مدير معهد باستور أن 74 حالة مؤكدة بوباء الكوليرا، مشيرا إلى تماثل 66 مصابا للشفاء، حيث غادروا المستشفى،
مضيفا أن عدد حالات الإصابة في تراجع وسيتم القضاء على هذا الوباء خلال الأيام المقبلة .
وأوضح حراث في تصريح للإذاعة الوطنية، أن الحالات المؤكدة ت

Revue Presse 02 septembre 2018 Publié le 02/09/2018 à 14:16

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Dimanche 02 septembre 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Ouverture demain de la session du Parlement : La loi de finances et le statut de l’APN au programme (El Moudjahid) ........................................................................ 3
ï‚· Avant projet de loi de Finances 2019 : il y a risque de retour au FMI, selon M.Mebtoul (Algérie Eco) ............................................................................................ 5
ï‚· Abderrahmane Abedou, directeur de recherche au Cread : «L’internationalisation des entreprises, une affaire de politique économique» (Reporters) ............................ 7
ï‚· Agriculture : 10,7 milliards de dinars octroyés pour le financement de la campagne céréalière 2017/2018 (Algérie Eco) .......................................................................... 13
ï‚· Céréales: production nationale "record" de plus de 60 millions de quintaux (APS) 14
ï‚· Céréales: la valeur de la production a atteint plus de 220 milliards (APS) .............. 15
ï‚· L’Algérie a produit 1,3 millions de quintaux de légumes secs durant la saison 2017/2018 (Maghreb Emergent) ............................................................................... 18
ï‚· Épidémie du choléra: les fruits et légumes sont propres à la consommation (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 18
ï‚· Sécurité sociale : Plaidoyer pour l’équilibre financier (El Moudjahid) .................... 19
ï‚· Boukhalfa Yaïci, expert dans les énergies renouvelables, ancien chercheur au CDER : « Le taux d’avancement du programme des EnR est très faible » (El Moudjahid) 20
ï‚· Salon international de l’agriculture de Mostaganem : Plus de 50 exposants attendus (El Moudjahid) .......................................................................................................... 22
ï‚· 19e édition du SITEV prévue du 17 au 20 octobre prochain à Alger : Dynamiser le tourisme (El Moudjahid) ........................................................................................... 23
ï‚· Pétrole : Une nette hausse sur la semaine (Algérie Eco) .......................................... 23
Coopération ......................................................................................................................................................... 24
ï‚· Coopération Chine-Afrique (FOCAC) : Messahel, ce dimanche à Pékin pour la 7ème Conférence ministérielle (Algérie 1) ............................................................... 24
ï‚· Sonatrach et la compagnie bolivienne YPF renforcent leur coopération (APS) ...... 25
Veille ..................................................................................................................................................................... 26
ï‚· 24e édition de l’exposition d’OTDIKH à Moscou : Les opérateurs algériens invités (El Moudjahid) .......................................................................................................... 26
ï‚· 1er Salon d’Annaba : La production locale affiche sa diversité (El Moudjahid) ..... 27
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A la une
Ouverture demain de la session du Parlement : La loi de finances et le statut de l’APN au programme (El Moudjahid)
La session du Parlement dans le cadre de la huitième législature est attendue pour demain.
En effet, le Parlement dans ses deux chambres (Conseil de la nation et Assemblée populaire nationale) ouvrira cette session ordinaire 2018-2019, «en application des dispositions de l’article 135 de la Constitution, et de l’article 05 de la loi organique fixant l'organisation et le fonctionnement de l'Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les deux chambres du Parlement et le gouvernement», indique un communiqué de l’APN, précisant que la séance d’ouverture est prévue au siège de l’APN à 10h, et au siège du Conseil de la nation à 11h.
Il faut dire qu’à la faveur de cette prochaine session, il est prévu nombre de projets de loi à soumettre aux parlementaires appelés aussi à procéder au parachèvement de la révision du Règlement intérieur de l'Assemblée populaire nationale (APN). Il convient de signaler dans ce contexte que le président de l’APN, M. Saïd Bouhadja, avait déclaré, lors de la clôture de la précédente session, que «plusieurs défis attendent les députés», soulignant que le parachèvement de la révision du Règlement intérieur de l'APN «vient en tête des missions futures». Le vote du Règlement intérieur de l'APN a été, pour rappel, reporté, et ce suite aux débats et propositions formulées par les députés concernant, notamment, la révision de la question des sanctions qui leur sont imposées dans certains cas. Nombreux étaient les députés qui s’étaient opposés aux dispositions de l'article 69, lequel article stipule qu'après le cumul de trois absences injustifiées aux travaux des commissions et aux séances plénières, le député s'expose à des sanctions pouvant aller à une ponction sur l'indemnité parlementaire, comptabilisée sur la base des journées d'absence. Le cumul de trois absences successives injustifiées, durant la même session, prive le député concerné du droit de postuler à un quelconque poste au sein de l'Assemblée au titre du renouvellement suivant. M. Bouhadja avait alors affirmé que les discussions en plénières ont requis, au vu du rapport préliminaire de la Commission des affaires juridiques, administratives et des libertés, «plus de temps pour élargir la consultation, parvenir à l’élaboration d’un texte intégral et cohérent en conformité avec la Constitution et les dispositions de la loi organique définissant l'organisation et le fonctionnement de l'APN et du Conseil de la nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre ces derniers et le gouvernement». L’article 114 de la Constitution et le fonctionnement de l’APN
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Remarque importante à retenir aussi, les amendements relatifs au texte consacré au Règlement intérieur de l'APN étaient au nombre de 133, et portaient en majorité sur la suppression du caractère punitif en cas d'absence aux travaux de l'Assemblée, l'élargissement des pouvoirs de l'opposition parlementaire, les journées parlementaires, les journées d'étude pour les groupes parlementaires, les missions d'information et l'examen des amendements et des propositions de lois en la forme. S’exprimant davantage sur cette question, M. Bouhadja avait mis en exergue que «toute jurisprudence sur des questions relatives au Règlement intérieur doit reposer sur un texte», et que «tout avis doit être étayé par des preuves», notant que «la lecture juste de l'article 114 de la Constitution requiert une compréhension détaillée et globale concernant le fonctionnement de l'APN». Cet article relève que l'opposition parlementaire jouit de droits lui permettant une participation effective aux travaux parlementaires et à la vie politique, notamment : la liberté d'opinion, d'expression et de réunion ; le bénéfice des aides financières accordées au titre des élus au Parlement ; la participation effective aux travaux législatifs ; la participation effective au contrôle de l'action gouvernementale. Il est question également d’une représentation appropriée dans les organes des deux chambres du Parlement ; de la saisine du Conseil constitutionnel, conformément aux dispositions de l'article 187 (alinéas 2 et 3) de la Constitution, au sujet des lois votées par le Parlement et à la participation à la diplomatie parlementaire. Le même article souligne que chaque chambre du Parlement consacre une séance mensuelle pour débattre d'un ordre du jour présenté par un ou des groupes parlementaires de l'opposition, précisant que «les modalités d'application de cet article sont précisées par le règlement intérieur de chacune des deux chambres du Parlement». Ainsi donc, cette session — qui est en fait la troisième sous la Constitution révisée qui a institué une seule session ordinaire par an d'une durée minimale de 10 mois — aura à trancher définitivement sur le projet de loi portant Règlement intérieur de l'APN. Outre le parachèvement de l’examen de ce projet de loi, très attendu du reste, il y aura nombre de textes qui seront soumis au débat en plénière, à l’image du projet de la loi de finances pour 2019.
Des textes importants adoptés lors de la session précédente
Pour rappel, les textes examinés et adoptés, lors de la session précédente, étaient aussi tout aussi nombreux qu’importants. Il y avait, notamment la loi de finances 2018 et la loi portant règlement budgétaire de 2015, mais aussi les lois relatives à la monnaie et au crédit, à la protection du consommateur, à la répression de la fraude, à la pratique d'activités commerciales et au e-commerce. La première session de la 8e législature aura été marquée en outre par l'adoption d'une importante série de lois, certaines visant l'adaptation au développement du pays dans divers domaines, à l'instar de la poste et des communications électroniques, de procédure pénale et de protection des personnes physiques dans le traitement des données personnelles.
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Le Parlement a aussi voté «oui» pour l’adoption de la nouvelle loi sur la santé, et ce en vue d'adapter le cadre juridique régissant le secteur de la Santé aux différentes évolutions qui surviennent dans le pays. Parmi les textes présentés lors de la dernière session, figurent notamment celui fixant les modalités d'application de l'exception d'inconstitutionnalité ; une loi qui a en fait pour objectif de «poursuivre le renforcement du système juridique des droits et libertés» et qui «couronne les réformes du président en matière de promotion des droits de l'homme, de renforcement de son cadre juridique et d'élargissement des garanties accordées aux personnes, conformément aux dispositions de la Constitution et suivant les derniers développements des systèmes juridiques de plusieurs pays». «Le texte s'inscrit dans le cadre de l'élaboration des textes juridiques issus de la révision de la Constitution de 2016 conformément aux instructions données par le Président Bouteflika au gouvernement immédiatement après la promulgation de la Constitution», avait pour rappel souligné le ministre de la Justice, garde des Sceaux, lors de la présentation de la loi. Le texte de loi portant Code de Justice militaire, qui vient «se conformer à l'évolution du système législatif et aux modifications décidées par le Président de la République, suite à l'amendement constitutionnel de 2016», et la loi organique relative à l'Académie algérienne de la langue amazighe, «élaborée en vertu de l'article 4 de la Constitution pour fixer les modalités d'organisation et de fonctionnement de l'Académie», sont deux autres textes importants adoptés, lors de la dernière session ; une session qui a vu, d’autre part, l’adoption du texte modifiant et complétant la loi définissant la liste des fêtes nationales en vertu duquel le jour de l'an Amazigh «Amenzu n yennayer» (12 janvier) a été intégré comme fête nationale et journée chômée et payée. En somme, les représentants du peuple ont eu, lors de la première session ordinaire de la huitième législature, à examiner, débattre et voter pas moins de 19 projets de loi, dont 4 projets de loi organiques relatives aux compétences du Conseil de l'État, aux lois de finances, aux modalités d'application de l'exception d'inconstitutionnalité et à l'Académie algérienne de la langue amazighe.
Il a également été question du vote du plan d'action du gouvernement et du projet de loi de finances complémentaire (PLFC-2018), et ce outre les centaines de questions orales posées aux membres du gouvernement. Bref, les parlementaires ont travaillé dur lors de la session précédente, et le bilan était «satisfaisant ». Aujourd’hui, et après une pause bien méritée, l’heure est à présent à la rentrée.
Avant projet de loi de Finances 2019 : il y a risque de retour au FMI, selon M.Mebtoul (Algérie Eco)
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« Sans une réorientation de la politique socio-économique, au vu de l’avant projet de loi de finances 2019, il y a risque de retour au FMI 2021/2022 avec des incidences dramatiques à la fois économiques, sociales, politiques, voire sécuritaires, sauf miracle d’un cours de baril de 100 dollars et d’un redressement du cours du gaz naturel en baisse sur le marché libre » estime le professeur Abderrahmane Mebtoul.
Pour le professeur, il faut voir la réalité en face, loin des discours démagogiques. « La question qui doit être traitée avec objectivité, est la suivante : le taux moyen de croissance de 3% entre 2000/2018 a-t-il été proportionnel aux dépenses où selon le document officiel présenté par le premier ministre à l’APN fin 2017 ? », s’interroge-t-il.
Selon lui, les programmes de développent ont nécessité durant la période allant de 2001 à 2017, une enveloppe de 531,8 milliards de dollars dont une grande partie en devises et le budget de fonctionnement et de gestion pour la même période une dépense de l’ordre de 649,9 milliards de dollars, soit au total 1187,7 milliards de dollars.
MMebtoul pose également la question : Comment couvrir les besoins croissants de la population algérienne qui est passée en 1950 de 8,87 millions d’habitants – 1960 11,27, – 1970 14,69, -1980 19,47, -1990,- 26,24, -2010 – 37,06 -au 1er janvier 2016 , 40,61 -au 1er janvier 2017,- 41,3 -au 1er janvier 2018, 42,4 millions d’habitants et les chiffres donnés par l’ONS (Office national des Statistiques) sur les prévisions de l’évolution de la population algérienne d’ici 2030 serait de 51,026 millions ? Comment réaliser la transition numérique et énergétique afin d ‘éviter notre marginalisation posant la problématique de l’urgence d’une nouvelle régulation de l’économie algérienne, loin de la léthargie actuelle, un sursaut gouvernemental et une mobilisation citoyenne.
Selon le professeur, des actions concrètes de redressement national s’imposent du fait que la situation pourrait prendre une autre dimension et s’aggraver sans un changement sérieux dans le système de gouvernance s’adaptant tant aux nouvelles mutations internes et mondiales.
«Le monde avance, l’intelligence artificielle et le digital révolutionnant tant les relations internationales, la gestion des Etats, des institutions, des entreprises que les relations que personnelles La majorité des organisations doit s’éloigner des schémas utopiques du passé des années 1970/1980/1990, étant à l’aube d’une véritable révolution planétaire 2020/2030 », indique t-il. Pour lui, l’Algérie n’a pas d’avenir si elle ne favorise pas la bonne gouvernance et l’économie du savoir, devant
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s’adapter à ces nouvelles mutations, qui sont les deux piliers fondamentaux du développement du XXIème siècle.
Abderrahmane Abedou, directeur de recherche au Cread : «L’internationalisation des entreprises, une affaire de politique économique» (Reporters)
Le rôle de l’entreprise dans le cadre du nouveau modèle économique de croissance, la place des PME dans cette nouvelle équation économique qui fixe la bataille de l’export comme un défi à relever, la finalité de la charte de partenariat public-privé, l’internalisation de grands groupes nationaux… autant de questions et problématiques que l’universitaire passe au peigne fin dans cet entretien.
Reporters : Le gouvernement a placé l’entreprise comme le fer de lance pour la diversification de l’économie et la relance du secteur productif. Quelles sont, selon vous, les conditions nécessaires pour redonner à l’entreprise son lustre d’antan ? Abderrahmane Abedou : La question du repositionnement de l’entreprise comme le fer de lance de la diversification de l’économie et de la relance économique n’est pas récente. Elle est même récurrente et cyclique. A chaque perturbation des marchés mondiaux, et notamment les marchés pétroliers, les décideurs et les observateurs de l’économie algérienne tirent la sonnette d’alarme pour dire que le paradigme de la manne pétrolière demeure la principale source de menace de l’économie algérienne. Depuis plus d’une décennie, les valeurs des importations ont doublé et les recettes externes n’arrivent pas à inverser la tendance baissière provoquée par la chute drastique des prix des matières premières sur les marchés mondiaux. A cette situation s’ajoute une tendance inflationniste en hausse, que les pouvoirs publics n’arrivent pas à juguler. Devant cette situation où les clignotants ne sont plus au vert, les leviers de commandes dont disposent les décideurs ne sont pas nombreux. Revenir à l’entreprise est-elle la solution ? Oui dans une certaine mesure, à condition de satisfaire certains préalables au moins au nombre de trois. D’abord, identifier les secteurs stratégiques à développer et dans lesquels
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l’Algérie pourrait dégager un avantage compétitif et convoiter des marchés externes. Ensuite, mettre en place une stratégie cohérente de diversification des structures productives (diversification verticale et horizontale). Et, enfin, miser sur des champions capables d’absorber, de s’approprier et de disséminer des innovations dans leur environnement. Aujourd’hui, la performance des économies des pays se mesure à travers l’indicateur part de marché. Il est important pour l’Algérie de mesurer sa part de marché mondial. Quelle part de marché mondial détiennent ses entreprises et quelle est la taille et le créneau détenu par ces entreprises algériennes. Les données statistiques indiquent que les parts de marché actuelles de l’économie algérienne dans le marché mondial, hors hydrocarbures, sont presque insignifiantes et les parts de marché des grandes entreprises algériennes sont également très faibles. Donc miser sur l’entreprise est un gage très fort ; car il s’agit d’apprécier la position et la part de marché que doivent conquérir les entreprises algériennes dans le marché mondial. Aujourd’hui, redonner à l’entreprise son lustre d’antan ce n’est pas un simple slogan, mais un travail en profondeur à faire et des décisions courageuses à prendre, tant la médiocrité de la performance de l’économie algérienne est sérieuse. Ce n’est plus uniquement une question d’ouverture de l’économie, qui a été longtemps un slogan repris par des chantres de l’économie pour justifier le développement, mais plutôt la capacité d’une économie à prendre des parts de marché à l’international mais aussi à produire des champions capables de s’insérer dans les chaînes de valeurs mondiales. De mon point de vue, relancer l’entreprise passe d’abord par une orientation fortement affichée d’encouragement à la production de champions et/ou de leaders de l’industrie capables de remplir le rôle de locomotive dans leur secteur et dans leur marché. Ces entreprises championnes doivent satisfaire au moins cinq facteurs, un management éclairé, un capital humain performant, une organisation aux standards et aux normes internationales, une capacité d’innovation et de R&D et enfin, un capital savoir-faire à l’international.
Pour certains, il est plus que nécessaire de «défonctionnariser» l’économie nationale, de libérer l’initiative et que le tutorat doit accompagner et non se substituer à l’entreprise…
La question que vous posez est complexe. Toutefois, deux champs de réflexionpeuvent nous apporter des éclaircissements sur le phénomène de la «défonctionnarisation l’économie» : l’économie politique ou la sociologie économique.
Parler de «défonctionnariser l’économie», nous situe d’emblée dans le débat sur les réformes et sur les enjeux d’approches proposées par les différents protagonistes, d’un côté les institutions internationales et leurs relais d’experts locaux, et, de l’autre, les défenseurs du secteur public. Au coeur du questionnement sur la «défonctionnarisation de l’économie» se trouvent les débats controversés sur la privatisation. Certes, les débats sur la privatisation ont bel et bien été amorcés dès les années 70, lorsqu’un courant de pensée a revendiqué la limitation de
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l’interventionnisme de l’Etat dans les affaires économiques. L’angle d’attaque a été la démonopolisation de certains secteurs d’activité, mais également la déréglementation et la dérégulation de certaines filières économiques rentables. Les défenseurs de ce courant de pensée ont préconisé l’ouverture de ces secteurs et filières à l’investissement privé. Les arguments mis en avant sont :
1) la faible performance des monopoles et des entreprises publiques qui ont poussé les détracteurs du secteur public à demander l’accélération du désengagement de l’Etat des affaires économiques et la substitution de l’intervention de l’Etat par le privé où seule la propriété privée des moyens de production demeure le gage d’incitation à produire de manière efficace. 2) qu’un secteur privé fort limiterait l’interventionnisme de l’Etat pour protéger les entreprises non rentables contre la faillite. 3) Et enfin, les actionnaires exercent des pressions sur le conseil d’administration pour le pousser à remplacer les dirigeants qui n’arrivent pas à maximiser les valeurs de l’entreprise.
Ce débat sur la privatisation a concerné plusieurs systèmes et plusieurs économies, les économies développées et même les économies en transition (y compris les économies de l’ex-bloc de l’Est). C’est dans la mouvance de ce courant de pensée que notre gouvernement a entrepris son programme de privatisation de certains secteurs d’activité estimés non rentables. Il a procédé à la démonopolisation de secteurs considérés jusque-là comme monopole naturel et à la dérégulation de filières (notamment les industries de réseaux) et leur ouverture à l’investissement privé.
Je ne voudrais pas parler d’évaluation de cette politique de privatisation, car ce n’est pas l’objet, mais plutôt souligner que dans ce processus ont émergé des groupes d’intérêts qui se sont positionnés comme de fervents défenseurs de la privatisation et affirment détenir les clés de la boîte à outils des problèmes de l’économie algérienne. Les protagonistes de ce mouvement en faveur de la privatisation sont présents sur la scène économique et politique de l’Algérie et proposent des plaidoyers pour faire valoir leurs idées auprès des différentes instances et sphères du pouvoir. A l’opposé, il existe un autre mouvement de pensée, qui s’oppose à la privatisation, et qui prône la préservation du secteur public et demande l’introduction de la concurrence dans le secteur public pour libérer les initiatives, appliquer les principes du management moderne et encourager les managers à être plus performants. Pour les défenseurs de ce mouvement de pensée, la «défonctionnarisation de l’économie» implique la rupture avec l’héritage de l’économie socialiste, l’économie administrée où le système de la planification centrale s’est substitué totalement aux mécanismes de marché (offre et demande). La lecture historique de ce système nous a révélé qu’il a produit d’énormes gaspillages dans l’allocation des ressources. Les règles élémentaires de fonctionnement du marché n’étant pas respectées, les objectifs à réaliser étaient fixés selon les capacités installées, les prix étaient fixés par l’administration, la qualité des produits n’était pas une exigence de production et les salaires distribués étaient déconnectés par rapport à la productivité individuelle
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des employés. Le marché des compétences étant quasi inexistant, les instances politiques décidaient de la désignation des responsables à la tête des unités économiques sur la base de cooptation d’acteurs du système et lorsqu’il y avait une pseudo-sélection de responsables, elle se faisait sur la base de critères d’allégeance à l’appareil du système. C’est ainsi que les faibles performances du système administré ont engendré d’énormes gaspillages de ressources et ont produit des pénuries chroniques qui ont accéléré la prolifération de marchés parallèles «informels» provoquant ainsi de fortes augmentations des prix (inflation).
Pour rompre avec cet héritage de l’économie socialiste, l’économie administrée qui a engendré d’énormes gaspillages de ressources et faire face aux protagonistes de la privatisation, les défenseurs de la préservation du secteur public ont réclamé une réduction de l’interventionnisme de l’Etat dans les affaires économiques et ont proposé l’introduction de la concurrence comme dynamique de fonctionnement du secteur public. Au même titre que les protagonistes de la privatisation, les défenseurs de la préservation du secteur public se sont constitués en groupes de pression et ont conçu, eux aussi, des plaidoyers qu’ils ont essayé de faire valoir auprès des différentes instances et sphères du pouvoir. A la lumière des jeux d’acteurs qui se nouent autour de la conduite des affaires de l’économie, la question de la «défonctionnarisation de l’économie» n’est plus désormais une question technique mais plutôt une question de politique économique. La «défonctionnarisation» se trouve désormais prisonnière de rapports de force entre les différents groupes d’intérêts, qui affichent des conceptions et des visions diamétralement opposées. La question n’est plus dans la liberté d’initiative, dans le tutorat ou dans l’accompagnement des entreprises mais plutôt elle est au centre d’un débat de société sur le modèle économique à promouvoir. Voulant relancer la machine économique, le gouvernement a validé, il y a un an, la charte sur le partenariat public-privé. Est-ce une meilleure solution? D’abord, au plan de l’ancrage juridique, il faudrait souligner que le partenariat public-privé est un mode d’organisation proposé comme un instrument de mise en oeuvre de la stratégie de Lisbonne. Même si ce mode d’organisation a commencé à connaître ces dernières années une extension de ses applications, la mise en oeuvre de la stratégie de Lisbonne n’a pas été accompagnée par un ancrage réglementaire spécifique à ce mode d’organisation. Ensuite, au plan instrumental, ce mode d’organisation incite à accroître la participation privée dans la création d’infrastructures publiques ou bien la fourniture des services publics. La coopération institutionnelle qui est proposée entre le secteur public et le secteur privé est présentée comme un mode renouvelé d’exploitation des grands projets publics. Certains parleront de partage des risques, d’autres évoqueront les impératifs de la modernisation des actifs publics, d’autres citeront les obligations d’une gestion efficace et optimale des finances publiques, notamment dans les périodes de rareté des ressources, etc. Toute cette argumentation, reprise dans la charte sur
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le partenariat public-privé, vise à tranquilliser les représentants de la société que les ressources allouées seront sous contrôle et ne seront pas affectées à d’autres fins.
En Algérie, ce type d’organisation accuse un déficit, au même titre que dans les pays qui ont procédé à sa mise en oeuvre, dans la formalisation du cadre réglementaire applicable au partenariat public-privé. C’est la raison pour laquelle il est fait référence à la charte comme encrage pour formaliser des intentions de coopération PPP.
Le partenariat public-privé étant encore une solution expérimentale et transitoire, toutes les actions qui seront initiées dans ce cadre obéiront au régime transitoire.
Dans la logique actuelle des rapports de force en Algérie, entre les partisans de la privatisation et les partisans de la sauvegarde du secteur public, la charte de partenariat public-privé ne peut être appréhendée que comme une solution de compromis, une solution d’antichambre. Dans la LF 2018, est mentionné qu’un cadre plus général visant l’abrogation des dispositions est proposé, ainsi qu’une visibilité sur les évolutions futures de l’environnement de l’entreprise. L’entreprise algérienne a-t-elle les moyens d’aller au continental ou à l’international, notamment dans le cadre d’une diversification de l’économie qui devient de plus en plus pressante ?
Une partie de la réponse à la présente question se trouve dans la première question. Toute fois, j’ajouterais que le cadre réglementaire est très important, notamment lorsqu’il est stabilisé, pour marquer les esprits sur la visibilité du système économique algérien. Concernant le climat des affaires, il est temps d’afficher les grandes orientations et les mesures d’accompagnement qui sont prises ou qui vont être prises pour promouvoir les secteurs stratégiques à développer et/ou à soutenir. Aller à l’international ou au continental n’est pas une question de moyens, c’est plutôt une affaire de politique économique. Si vous vous appuyez sur une politique économique basée sur des champions, vous pouvez gagner le pari. C’est ça de mon point de vue la traduction de la notion de visibilité sur les évolutions futures de l’environnement de l’entreprise. La diversification est un instrument mais pas une politique économique. La conquête des marchés internationaux n’est pas l’affaire de l’entreprise seule, mais c’est aussi une affaire de l’Etat qui doit assurer l’accompagnement des entreprises à l’international. Etre à l’international, c’est l’affaire d’une entreprise et d’un pays, c’est prouver que vous disposez d’une compétence distinctive, vous disposez de champions qui proposent des produits répondant aux standards internationaux et qui offrent des services à forte valeur ajoutée. L’encouragement à l’internationalisation est un moyen pour affirmer la compétitivité d’une économie à aller gagner de nouvelles parts de marché et trouver de nouveaux partenaires commerciaux pour conduire les affaires. Etre à l’international, c’est avoir des champions qui peuvent aller conquérir de nouvelles parts de marché.
Pensez-vous que la co-production peut être salutaire pour les entreprises algériennes ?
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Sans restreindre de l’importance de ce concept de co-production pour notre économie, nous pouvons dire qu’il met en avant deux dimensions fondamentales : la co-production implique l’association de deux acteurs partageant le même domaine d’activité, ayant des technologies globalement similaires et ciblant le même marché. La seconde dimension de la co-production implique aussi que les deux parties disposent d’un savoir-faire partiellement équivalent ou complémentaire et d’un capital ressource humaine performant. Lorsqu’une partie de ces deux dimensions est réunie, on peut affirmer que les deux parties partagent le même objectif et sont dans des logiques de partenariat de co-production gagnant-gagnant.
Il existe deux formes de co-production, la co-production de type local et la co-production internationale. Je peux vous donner un exemple en matière de co-production locale. Deux entreprises peuvent se réunir pour produire un bien pour un marché donné. C’est une co-production de capacité. Par contre lorsqu’on parle de co-production internationale, elle est d’un niveau supérieur. Pour les pays du Sud, la co-production internationale peut être salutaire à condition de satisfaire aux exigences d’une véritable co-production. Elle peut engager deux entreprises comme elle peut engager deux Etats.
Dans les deux cas de figure, la co-production internationale est un engagement à s’unir pour s’attaquer à un nouveau marché ou une nouvelle gamme de production. Par exemple dans le domaine de la production d’automobile, deux fabricants s’unissent pour coproduire un modèle de voiture de demain «voiture hybride». Là, la co-production est qualitativement intéressante et avantageuse car elle se base sur un partage technologique et une contribution à l’engineering. L’engagement dans une formule de co-production est problématique dans la situation actuelle de nos entreprises algériennes.
Les conditions exigées pour une co-production réelle ne permettent nullement de positionner nos entreprises, si ce n’est de les placer dans des situations d’infériorité et ou d’acteur d’exécution de programmes conçus dans les sphères développées. La co-production oui, mais à condition de se préparer en vue de se positionner à des niveaux de compétences équivalents.
On parle souvent du rôle que doivent jouer les PME dans cette dynamisation économique. Mais, la contribution socio-économique de cette catégorie d’entreprises reste très en deçà du potentiel qui est le sien. Que faut-il au juste pour créer une sorte de déclic et permettre aux PME d’apporter une plus-value à l’économie nationale ? Lorsque les décideurs et même certains experts parlent de la PME, soit à l’échelle internationale et/ou à l’échelle locale, ils répandent l’idée selon laquelle il est impératif de stimuler et faire croître le potentiel des PME pour fortifier le tissu économique et élargir leur contribution (part) à la création d’emplois.
En Algérie, ce même discours est repris par les pouvoirs publics, pleinement conquis par cette option dans laquelle ils estiment trouver des réponses à la dynamisation de l’activité économique du pays. Pour
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marquer leur engagement, les pouvoirs publics algériens ont mis en place de vastes programmes de promotion de la PME, ils ont réformé le cadre réglementaire et ont préconisé des actions d’incitation et d’encouragement à l’investissement pour la création de petites entreprises. Malgré tous les efforts et la volonté des décideurs à booster ce «secteur» de la PME, les spécialistes n’ont pas cessé d‘avertir les décideurs des difficultés rencontrées par ces petites entreprises et leur incapacité à faire face aux contraintes de leur environnement. Certains spécialistes attribuent les raisons de ces difficultés aux crises mondiales répétitives qui ont affecté la demande domestique et dont les premières répercussions ont été ressenties par les PME plus que les grandes entreprises. D’autres spécialistes imputent la fragilité et la vulnérabilité des PME à leur système managérial trop familial et inadapté aux nouvelles exigences de la nouvelle économie qui se mondialise.
De mon point de vue, au-delà des difficultés rencontrées par les PME, la question de la contribution socio-économique de cette catégorie d’entreprises, si elle demeure très en deçà du potentiel qui est le sien c’est tout simplement parce que la taille du marché local, la demande domestique est trop exigüe et réduite.
La taille du marché intérieur algérien reste l’handicap majeur pour le développement des PME mais aussi pour leur croissance. Le marché intérieur algérien, pour être performant, doit fonctionner comme un grand marché et lancer des clignotants forts que de la demande domestique est en expansion pour mettre en confiance les grandes entreprises et aussi les PME, et les rassurer qu’elles auront du travail à l’échelle nationale et même à l’international. C’est cette dynamique qui doit donner confiance aux dirigeants des PME à se projeter dans un marché intérieur en expansion et leur fournir l’assurance nécessaire pour se projeter hors de leurs frontières pour trouver de nouveaux débouchés. C’est cette confiance, cette impression que le marché intérieur est en expansion qui va pousser les chefs d’entreprises à grandir et à investir dans la croissance. Le déclic pour les PME, c’est d’être assurées d’avoir du travail, d’avoir un plan de charge pour une longue période. La perception du marché intérieur demeure le facteur d’incitation à la croissance et au développement d’attitudes offensives ou défensives.
Agriculture : 10,7 milliards de dinars octroyés pour le financement de la campagne céréalière 2017/2018 (Algérie Eco)
«La campagne céréalière 2017/2018, a été particulièrement t positive, et ce grâce aux efforts consentis par tous les acteurs du secteur », c’est ce que a déclaré Abdelkader Bouazghi, ministre de l’Agriculture, du développement rural, et de la Pêche, ce samedi, en ouverture de la réunion avec les cadres du secteur.
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Indiquant que la production réelle de cette campagne, est de l’ordre de 60,5 millions de quintaux contre 34, 7 millions de quintaux pour la campagne précédente, soit une hausse de 74,4%.
Dans ce sens, le blé dur est représenté par une production de 31,5 millions de quintaux, contre 19,9 l’année passé, l’orge enregistre une production de 19,5 millions de quintaux contre 9,6 millions de quintaux, soit 100% d’augmentation, le reste est constitué de blé tendre et d’avoine.
En valeur, a elle seule, la céréaliculture représente une 7,5% de la production agricole globale, et affiche un total de 220,2 milliards de dinars, dont 141,7 milliards de dinars, pour le blé dur.
Par ailleurs, le ministre est revenu sur l’importance de la campagne « labours-semailles », des éléments qui l’ont caractérisée, et les mesures entreprises durant cette campagne, pour arriver à ces résultats.
Ainsi, les superficies emblavées au titre de la campagne sont de l’ordre de 3,4 millions d’hectares. Ce qui a donné, 1,6 millions d’hectares pour le blé dur soit 46%, 480 000 hectares pour le blé tendre soit 14%, l’orge avec 1,2 millions d’hectares, et l’avoine avec 81 171 hectares. Pour la réalisation de ces chiffres, il a été mobilisé un volume de 2,7 millions de quintaux de semences par l’OAIC, 1,9 millions de quintaux d’engrais.
En matière de financement, le ministre a indiqué, que le financement de la campagne céréalière 2017/2018 a été assuré par les crédits octroyés aux agriculteurs à travers les deux formules, en l’occurrence, le crédit R’FIG avec un concours de 6,8 milliards de dinars pour 13 540 agriculteurs, et le crédit ETTAHADI, pour une valeur de 3,9 milliards de dinars octroyés à 322 agriculteurs, soit un total crédit de financement de l’ordre de 10,7 milliards de dinars
En outre, le ministre est longuement revenu sur, l’avancée réalisé en matière de a production des légumineuses alimentaires, indiquant un volume des emblavures de l’ordre de 115 000 hectares, contre 77 113 pour 2015/2016 soit une avancée de 49%. A ce titre , les rendement moyens, toutes s confondues de 12q/ha, soit à ce jour, un totale production de 1,3million de quintaux.
Par ailleurs, en préparation pour la campagne « labours- semailles »2018/2019, il a été mis en oeuvre, l’ouverture des guichets uniques des 42 coopératives de céréales et de légumes secs à partir de 15 juillet 2018, la mobilisation de 4,2 millions de quintaux de semences propres, de qualité et prête à l’ensemencement, et la disponibilité des engrais (phosphatés et azotés) au niveau des CCLS.
Céréales: production nationale "record" de plus de 60 millions de quintaux (APS)
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Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Abdelkader Bouazghi, a indiqué samedi à Alger que la production nationale des céréales réalisée durant la campagne 2017-2018 avait atteint un niveau record de plus de 60 millions de quintaux.
"La production céréalière réellement obtenue durant la campagne 2017-2018 a été estimée à 60,5 millions de quintaux, contre 34,7 millions de quintaux durant la compagne précédente, soit une hausse de 74,4%", a précisé M. Bouazghi lors d'une rencontre d'évaluation de la saison des moissons-battage 2017-2018, organisée au siège du ministère.
Selon M. Bouazghi, il s'agit d'une production "record" qui n'a jamais été réalisée. Cette augmentation de la production, selon lui, est due essentiellement aux moyens matériels et humains mobilisés.
En outre, le ministre de l'Agriculture a indiqué que l'Algérie cessera d'importer les pois chiche et les lentilles dans les prochaines années, et ce, vu les efforts déployés par l'Etat à l'effet d'augmenter la production des légumes secs notamment les lentilles et les pois-chiche, a-t-il expliqué.
Pour appuyer ses propos, M. Bouazghi a rappelé qu'en ce qui concerne les pois-chiche, la superficie réservée à la culture de ce légume sec est passée de 19.000 hectares en 2001 à 32.000 hectares en 2018.
S'agissant de la production de pois-chiche, elle augmente, quant à elle, d'année en année, passant de 123.000 quintaux en 2001 à 340.000 quintaux en 2018.
Concernant les lentilles, la superficie réservée à la culture de ce légume sec est passée de 920 hectares en 2001 à plus de 27.000 hectares en 2018.
Pour ce qui est de la production des lentilles, elle est de 300.000 quintaux en 2018 contre 4.580 quintaux en 2001.
"Ce résultat est le fruit des efforts consentis par les pouvoirs publics dans le cadre du Plan national de développement agricole", a expliqué M. Bouazghi.
Céréales: la valeur de la production a atteint plus de 220 milliards (APS)
La valeur de la production des céréales a enregistré une évolution significative", en 2018 s'élevant ainsi à plus de 220 milliards DA, dont
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141,7 mds DA constitués de blé dur, a indiqué samedi à Alger, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Abdelkader Bouazghi.
La valeur de la production des céréales a enregistré durant la saison des moissons-battage 2017-2018 une évolution "significative" passant de 135,302 mds DA en 2017 à 220, 257 mds DA en 2018, soit une hausse de 63% par rapport à la campagne précédente, a précisé M. Bouazghi lors d’une une rencontre d'évaluation de la compagne 2017-2018, organisée au siège du ministère.
Ainsi, la valeur de production de la filière céréalière représente 7,5% de la valeur de la production agricole globale de 2017 et la consommation nationale par habitant et par an se situe autour de 251 kg.
Bouazghi a, à ce titre, tenu à mettre l’accent sur l’intérêt accordé par les pouvoirs publics à la filière céréaliculture, compte tenu de son poids dans l’économie nationale et de son importance dans l’alimentation humaine et animale.
Le ministre a ajouté que la filière céréalière concerne presque la moitié des exploitations agricoles du pays, avec une superficie 3,5 millions d’ha et procure plus de 600.000 emplois, auxquels il faudra ajouter le nombre d’entreprises en activité dans le secteur de la transformation des céréales.
Selon lui, ces indicateurs ont fait que les pouvoirs publics ont toujours accordé à la céréaliculture une importance "capitale" qui s’est traduite par une série de programmes de développement.
Cet intérêt a permis à la filière céréalière d'enregistrer durant la campagne 2017-2018 une production "record", atteignant ainsi plus de 60 millions de quintaux, a signalé le ministre de l’Agriculture.
"La production céréalière réellement obtenue, durant la campagne 2017-2018 a atteint 60,5 millions de quintaux contre 34,7 millions quintaux, durant la campagne précédente, soit une augmentation de 74,4%", a précisé M. Bouazghi.
Plus précisément, le ministre de l’Agriculture a fait savoir que la production céréalière est repartie entre le blé dur à raison de plus de 31,5 millions quintaux contre 19,9 millions quintaux, durant la campagne précédente, soit une augmentation de 58%.
Concernant la production de l’orge, elle a atteint plus de 19,5 millions de quintaux contre 9, 69 millions quintaux durant la campagne précédente, soit une hausse de 100 %.
Le reste de la production est constituée de blé tendre (7,9 millions de quintaux) et d’avoine, a ajouté M. Bouazghi.
Ainsi, il s’agit d’une production "record, qui n’a jamais été réalisée", s’est -il félicité soulignant que "cette augmentation de la production est due essentiellement aux moyens matériels et humains mobilisés, au suivi rigoureux effectué par les cadres du secteur au niveau central et local et à l’amélioration de la productivité par hectare, toutes espèces confondues, qui est passée de 15 quintaux/hectare en 2016/2017 à 19 quintaux/hectare en 2017/2018".
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S’agissant de la quantité de céréales collectées par les Coopératives des céréales et légumes secs (CCLS) auprès des céréaliculteurs, elle a atteint 27 millions de quintaux contre plus de 16 millions de quintaux, livrés la campagne écoulée, soit une hausse de 67%.
Le blé dur représente, selon le ministre, 76% du volume global collecté, soit plus de 19,9 millions de quintaux.
Selon le ministre, ce volume est "nettement supérieur" au bilan de collecte enregistré lors de la campagne écoulée qui était de 13,6 millions de quintaux, soit une hausse de 46%.
Il a, à ce propos rappelé que, dans le cadre du Plan National de Développement Agricole, il est prévu d’augmenter la superficie irriguées à huit (8) millions d’hectares.
A propos des superficies emblavées, au titre de la campagne 2017/2018, celles-ci ont représenté de plus de 3,4 millions de ha contre plus de 3,5 ha pour la campagne 2016/2017.
Par espèce, les emblavures se sont réparties entre le blé dur avec plus de 1,59 millions d’hectares, soit 46%, le Blé tendre avec 480.671 hectares, soit 14%, l’orge avec 1,28 millions d’hectares soit 36% et l’avoine avec 81.171 hectares, soit 2%.
S’agissant de la mobilisation d’intrants, le ministre a noté que l’approvisionnement en semences réglementaires issues de la production nationale, a été assuré dans de bonnes conditions avec la mobilisation, dès le mois d’août dernier, d’un volume de 2,7 millions de quintaux par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).
Concernant les engrais, un volume de 1,9 million de quintaux a été mobilisé, contre 1,6 millions de quintaux durant la campagne précédente, à raison de 918. 830 quintaux d’engrais de fond et 967. 740 quintaux d’engrais de couverture.
Abordant les conditions climatiques, M. Bouazghi a estimé que d’une manière générale, ces dernières ont été "favorables" pour le démarrage des travaux de préparation du sol ainsi que pour la mise en place des cultures.
"Une bonne répartition pluviométrique a été enregistrée dans le temps et sur l’ensemble des zones céréalières, ce qui a favorisé le développement de la végétation, principalement durant la saison printanière qui s’est distinguée par un excédent pluviométrique sur l’ensemble des régions.", a-t-il ajouté.
Evoquant le financement de la campagne, il a précisé qu’il a été assuré par les crédits octroyés aux agriculteurs (13.540 agriculteurs) sur le crédit R’FIG, et ce, pour un montant global de 6,8 Mds DA et sur le Crédit ETTAHADI (322 agriculteurs) pour un montant global 3,9 Mds DA.
Le ministre a, en outre, fait part de la campagne labours semailles 2018/2019.
Il a, à ce titre, fait savoir que la préparation de la prochaine campagne a connu la mise en oeuvre de plusieurs mesures à l’effet de réunir les conditions de sa réussite, dont notamment, l’ouverture depuis le 15 juillet dernier, des guichets uniques au niveau des 42 Coopératives de Céréales et légumes Secs, la mobilisation de plus de 4,2 millions de quintaux de
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semences propres, de qualité et prêtes à l’ensemencement et la disponibilité des engrais (phosphatés et azotés) au niveau des CCLS.
Les eaux destinées à l'irrigation des fruits et légumes sont saines
Interrogé lors des débats sur l'irrigation des terres agricoles par les eaux usées et ses conséquences sur la santé du consommateur, le ministre a tenu à signaler que l'agriculteur qui recourt à ce type d'irrigation sera soumis à des sanctions telles la saisie des moyens utilisés dans l'irrigation, des poursuites judiciaires, rassurant toutefois que "les eaux destinées à l'irrigation des fruits et légumes sont "saines" et ne peuvent en aucun cas être à l'origine de la propagation de l'épidémie du choléra.
L’Algérie a produit 1,3 millions de quintaux de légumes secs durant la saison 2017/2018 (Maghreb Emergent)
La production des légumes secs pour la saison 2018 a atteint 1,3 million quintaux, pour une valeur qui dépasse les 220 milliards de DA, ce qui représente une évolution de 63% par rapport à 2017 (135 Mrd de DA), a affirmé le ministre de l’Agriculture Abdelkader Bouazghi lors d’un point de presse organisé aujourd’hui. Il ajoutera que la superficie agricole allouée à cete culture a atteint les 115000 hectares.
Selon le ministre, « le taux de production de la saison 2018 est historique jamais atteinte par le secteur agricole du pays ». Ainsi, Sur la valeur totale de la production, l’Algérie a produit pour pour 141,777 milliard de DA de légumes secs, ce qui représente 7,7% de la production agricole du pays.
Pour ce qui est de la moyenne de consommation, le ministre a indiqué que chaque citoyen consomme une moyenne de 251 Kg par an.
Dans le même sillage, le ministre a souligné que l’Algérie va bientôt cesser d’importer des lentilles et des pois chiches, ce qui va participer considérablement dans la baisse de la facture d’importation des produits agricoles.
Épidémie du choléra: les fruits et légumes sont propres à la consommation (Algérie Eco)
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Les fruits et légumes ne peuvent pas contenir la bactérie du choléra, suite à l’irrigation par les eaux usées.
Seul le contact avec d’autres produits contaminés, peut les rendre impropres à la consommation.
Les fruits et légumes sont propres à la consommation, et les récoltes prochaines le seront également, a rassuré le Ministre de l’Agriculture, Abdelkader Bouazghi, lors de la rencontre organisée, ce Samedi au siège du ministère, autour du bilan de la campagne moisson battage.
Ceci étant, le Ministre l’Agriculture indique que, les agriculteurs incriminés seront passibles de la confiscation de leurs matériels d’irrigation, la destruction des récoltes, et les poursuites judiciaires.
Par ailleurs, sur 2 millions d’hectares, 40 ont été irriguées par les eaux usées, selon le pontage des services du ministère
Sécurité sociale : Plaidoyer pour l’équilibre financier (El Moudjahid)
La modernisation du système de protection sociale a été au coeur de la visite effectuée jeudi dernier par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Mourad Zemali, à Sidi Bel-Abbès.
Il avait d’ailleurs inauguré le siège de l’agence locale de l’emploi et du centre de la caisse des assurances à Telagh, comme il a visité des structures de prestations sociales, des unités créées dans le cadre de l’ANSEJ et le chantier de réalisation du centre régional de confection d’équipements et accessoires orthopédiques au niveau du chef-lieu. Cette visite a permis l’évaluation et le diagnostic d’un système de protection sociale à consolider et à préserver surtout son équilibre financier. Il fut ferme dans ses déclarations en invitant les gestionnaires de ces établissements à se conformer à la loi, et également l’affilié à faire preuve de responsabilité pour la protection de ses droits et la pérennité du service public. La réunion tenue avec les cadres et représentants de son département a été une autre opportunité pour s’étaler sur le sujet et définir la ligne de conduite à observer scrupuleusement.
Par ailleurs, il a été relevé un abus dans la délivrance des congés de maladie. A titre d’illustration, on enregistre plus de 14 millions de journées qui sont indemnisées par la CNAS avec naturellement des répercussions sur la situation financière de cette structure. Une structure qui ne peut éternellement faire face à un tel état de fait continuellement aggravé par de tels dépassements. L’ordre des médecins et l’affilié sont d’une certaine manière interpellés pour oeuvrer dans le sens de la protection de cet acquis social, en faisant preuve de responsabilité et de civisme. La loi sera appliqué

Revue de Presse 30 aout 2018 Publié le 30/08/2018 à 09:42

الخميس 30 أوت 2018
منتدى رؤساء المؤسسات
08 شارع سيلفان فوريستيه المرادية، الجزائر العاصمة
Communication@fce.dz
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الفهرس
 الافتتاحية ..................................................................................................................... 3
سيب يأم ر إطاراته بالتعجيل في استكمال المشاريع : .................................................................... 3
4500 مليا ر لإنهاء أزمة انقطاعات الماء بولايات الجنوب )الشروق أونلاين( ................... 3
 الية /بنوك/ تأمينات ................................................................................................... 4
تآكل احتياطي الصرف وتوسع العج ز : سياسة الحكومة تخنق المالية العمومية ........... 4
)ا – TSA عربي( .................................................................................................................... 4
 تعاون وشراكة .............................................................................................................. 6
الشركات الأجنبية تتحض ر لقانون المحروقات الجديد ................................................................. 6
عقد ب 600 مليون دولا ر لبيتروفاك البريطانية لتطوي ر حقل تينهرت الغازي )الشرو ق
أونلاين( ................................................................................................................................ 6
 تجارة ............................................................................................................................... 7
كساد في المحاصيل والبطيخ يرمى بالأطنان ................................................................................ 7
إشاعات الكوليرا حدث
ُ
ت كارثة في أسواق الجملة للخض ر والفواكه )الشروق أونلاين( ... 7
 يقظة ............................................................................................................................... 8
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الافتتاحية
سيب يأمر إطاراته بالتعجيل في استكمال المشاريع :
4500 مليار لإنهاء أزمة انقطاعات الماء بولايات الجنوب )الشروق أونلاين(
دعا وزير الموارد المائية حسين نسيب إطارات قطاعه بولايات الجنوب إلى التعجيل في تسليم المشاريع العالقة لإنهاء أزمة
انقطاعات الماء بولايات الجنوب، معلنا عن تخصيص 4500 مليا ر سنتيم للقضاء على تذبذبات التوزيع، ويتعلق الأمر
ب 144 مشروعا للتموين بالماء .
وأكد وزير الموارد المائية حسين نسيب، الثلاثاء، خلال اجتماع لتقييم مدى تقدم مختلف البرامج التنم وية للقطاع
بولايات الجنوب الجزائري، بحضور مختلف المديرين المركزيين للوزارة إلى جانب مديري الولايات المعنية، والمدي ر العام
لمؤسسة الجزائرية للمياه، الديوان الوطني للتطهير، تسيير برامج التنمية في مجال الخدمة العمومية للمياه والتطهير
بالولايات المنتدبة، أهمية الموارد الجوفية الهامة التي تتوفر عليها منطقة الجنوب، حيث خصصت الدولة عب ر مختلف
البرامج التنموية المسطرة على مدار عقدين كاملين وبقرا ر من رئيس الجمهورية، استثمارات هامة لمرافقة التطور
الاقتصادي بالمنطقة، حيث تم تخصيص 570 مليار دينار لفائدة 10 ولايات شملت ب رامج مختلفة مسجلة في برنامج
قطاع الموارد المائية منذ بداية عام 2000.
كما تم الأخذ بعين الاعتبار جانب جودة المياه عبر كل الولايات بالنظ ر لمواصفات مياه المنطقة التي تعرف نسبة ملوحة
ومعادن جد عالية، ومن أجل تحسين الخدمة العمومية للمياه، قامت الحكومة بإنجاز 16 محطة لنزع المعادن تعمل
بأحدث التكنولوجيات، 9 محطات منها متواجدة بورقلة .
ويشير التقييم إلى أن نسبة الربط بشبكات التموين بالمياه الصالحة للشرب بلغت 97 بالمائة بمقدار 327 لتر في اليوم،
أما من حيث التوزيع 174 ومن اصل 188 بلدية ب 10 ولايات تمون بين النظام اليومي و 24 بلدية، أما بخصوص البلديات
التي تعرف نوعا من الصعوبات في عملية التموين تم أخذها بعين الاعتبار في اطار برامج التنمية الجارية والتي تشمل
144 مشروع بغلاف مالي يقدر ب 45 مليار دينار .
كما وجه الوزير خلال الاجتماع تعليمات صارمة لمختلف المسؤولين المركزيين ا و الجهويين على ضرورة احترام الآجال
المحددة للمشاريع الجاري انجازها، ودعا إلى مضاعفة الجهود لتحسين الخدمة العمومية للمياه ودمج باقي البلديات
لمؤسسة الجزائرية للمياه .
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الية /بنوك/ تأمينات
تآكل احتياطي الصرف وتوسع العجز : سياسة الحكومة تخنق المالية العمومية
)ا – TSA عربي(
رغم قرار خفض النفقات الذي أقرته الحكومة ضمن مسودة مشروع قانون المالية للعام المقبل، إلا أن كل المؤشرات
تؤكد أن المالية العمومية لن تكون بأحسن حال في 2019 والعامين المقبلين، فمن جهة سيتواصل تراجع احتياطي
الصرف ليصل إلى حدود 33 مليار دولار فقط في 2021 ، بالمقابل ستضطر الحكومة لضخ مزيد من الأموال في إطار
سياسة التمويل غير التقليدي لسد العجز في الموازنة والمقدر ب 1800 مليار دينار العام المقبل بعيدا عن توقعات الحكومة
التي حددت ضخ مبلغ لا يفوق 540 مليار دينار
قررت الحكومة بداية من العام المقبل العودة إلى سياسة ترشيد النفقات وضبط الإنفاق العام، بعد الارتفاع الكبير
الذي شهدت النفقات هذه السنة والمقدرة ب 21 بالمائة حسب تقديرات وزارة المالية، ويرجع ذالك أساسا إلى الزيادة
المسجلة في ميزانية التجهيز بنسبة تزيد عن 50 بالمائة، ما سمح برفع التجميد عن مشاريع في قطاعات الصحة والتربية
والتعليم العالي، فضلا عن المشاريع الأخرى التي تتعلق أساسا بالتنمية المحلية .
فقرار التوسع في الإنفاق الذي سلكته حكومة اويحيي، كان معاكسا للإستراتيجية التي رسمتها حكومة عبد المالك سلال،
والتي باشرت في سياسة خفض الإنفاق بمواجهة توسع عجز الميزانية، ولكن يبدوا أن هذا التوجه لن يستمرا طويلا مع
قرار حكومة اويحيي، العودة إلى سياسة ترشيد النفقات والانضباط المالي وهو ما سيترسم فعليا بداية من العام المقبل
مع انخفاض النفقات إلى 8500 مليار دينار. حيث ستتراجع نفقات التجهيز بنسبة 30 بالمائة في 2019 و 7 بالمائة في
2020.
قرار خفض النفقات ما كان ليتخذ من دون موافقة الرئيس عبد العزي ز بوتفليقة، الذي أشار لدى توقيعه على قانون
المالية في ديسمبر الماض ÙŠØŒ إلى الزيادة الكبيرة في ميزانية التجهيز للعام الحالي، واعتبر بان هذا الوضع “ينبغي أن يكون
استثناءً ، وأن ا لانتقال التدريجي إلى موازنة المالية العمومية يجب أن يعود مجددا بداية من العام المقبل. من خلال
خفض ميزانية الدولة التي سيتم تضمينها في مشروع قانون المالية .
هذا التعهد الرسمي الذي اقره الرئيس بوتفليقة، أثار الكثير من الجدل، ولم يخلوا من المشككين الذين تسألوا بشان
قدرة الحكومة على تجسيد هذا القرار في 2019 وهي سنة سياسية بامتياز حيث ستشهد انتخابات رئاسية. وكانت تقارير
صادرة عن هيئات مالية دولية قد تنبأت بتوجه الحكومة نحو خفض الإنفاق، حيث أشار تقرير صادر عن البنك العالمي
في افريل الماض ي، أن الحكومة الجزائرية ستواجه صعوبات للحفاظ على مستوى مرتفع من النفقات .
خفض النفقات ب 150 مليار دينار
حسابات الرئاسيات المقبلة، ربما تكون قد دفعت الحكومة إلى اتخاذ قرا ر يقض ي بخفض النفقات بنسبة معقولة، حيث
من المتوقع حسب مسودة مشروع قانون المالية للعام المقبل، أن تصل النفقات إلى حدود 8500 مليار دينار، مقابل
8650 مليار هذه السنة، ما يعني تراجعا بنسبة 1,5 بالمائة ما يعادل 150 مليار دينار، وبذالك ارتأت الحكومة تأجيل
قرار خفض النفقات بشكل اكبر إلى عامي 2020 و 2021 ، وهي السنة التي حددتها الحكومة لبلوغ التوازن المالي .
وتشير توقعات الحكومة إلى تراجع كبير في ميزانية التجهيز بعد الارتفاع الكبير المسجل في 2018 ، حيث ستتراجع قيمة
رخص البرامج بنسبة 12,2 بالمائة، يقابلها ارتفاع في نفقات التسيير بنسبة 7,5 بالمائة لتصل إلى 5000 مليا ر دينار مقارنة
ب 4580 متوقعة بنهاية عام 2018 ، وتتوقع الحكومة تسجيل ا رتفاع طفيف في الإيرادات بنسبة 0,2 بالمائة مقارنة مع
2018 ، إلى حدود 6507 مليا ر دينار، وتشير توقعات الحكومة إلى ارتفاع إيرادات الجباية البترولية على أساس سع ر
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مرجعي ب 60 دولار للبرميل، ما يرفع الإيرادات الجبائية البترولية إلى 3200 مليار دينار، مقابل تراجع للجباية العادية
بنسبة 9 بالمائة ,
1800 مليار دينار لتغطية العجز في 2019
ورغم قرار الحكومة بخفض النفقات، إلا أن التوقعات تشير إلى بقاء مستوى العجز في الموازنة السنوية في نسب مرتفعة
نوعا ما، وقد تكون على بقليل من نسبة 10 بالمائة من الناتج الداخلي الخام مقابل 10,8 بالمائة هذا العام، وتقدر
حاجيات تمويل الخزينة العام المقبل ب 1800 مليار دينار، وهو رقم بعيد عن التوقعات التي وضعتها الحكومة في وقت
سابق، ما يعني أن الحكومة ستكون مطالبة بضخ مزيد من الأموال في إطار سياسة التمويل غير التقليدي لتسديد هذا
العجز، متجاوزا بذالك توقعات وزير المالية الذي تحدث في وقت سابق عن 580 مليار دينار في 2019.
وفي غياب آليات أخرى مثل المدخرات في الميزانية بعد استنزاف صندوق ضبط الإيرادات، ستكون الحكومة مجبرة على
اللجوء مرة أخرى وبنسب كبيرة للتمويل غير التقليدي لتغطية العجز، ومن غير المستبعد أن تتجاوز قيمة الأموال التي
سيتم طبعها القيمة التي توقعتها الحكومة التي تراهن على ضخ مبلغ 3000 مليا ر دينار خلال فترة الخمس سنوات التي
يغطيها قانون النقد والقرض المعدل، وبالنظر للأموال التي تم طبعها العام الماض ي، وهذه السنة، والاحتياجات المتوقعة
العام المقبل من المحتمل جدا تجاوز هذا الرقم بكثير .
33 مليار دولار احتياطي الصرف في 2021
وستكون الحكومة مضطرة لمواجهة إشكالية أخرى تضاف إلى الدين الداخلي المتراكم، ويتعلق الأمر بالتزاماتها الخارجية
لتغطية الإيرادات، وهنا لا ترى الحكومة أي بديل أخر غير استنزاف احتياطي الصرف لتغطية طلبات الجزائريين، ووهي
إستراتيجية قد تكون بمثابة سياسة الهروب إلى الأمام وتنذ ر بتآكل متسارع لاحتياطيات النقد الأجنبي. ويظهر هذا التآكل
من خلال الأرقام التي قدمتها الحكومة، فان عجز الميزانية الخارجية، سيكون في حدود 17.2 مليار دولار. في عام 2019
- ، 14.2 مليار في عام 2020 وما زال - 14 مليار في 2021. ما ينذر باستنزاف متواصل للاحتياطي الصرف الذي بلغ 90
مليار دولا ر نهاية ماي الماض ي .
تدهور ميزان المدفوعات سيكون له اثر سلبي على احتياطي الصرف الذي سيتراجع بشكل مستمر في السنوات المقبلة
إلى 62 مليار دولار العام المقبل، و 47.8 مليار دولار في 2020 ثم 33.8 مليار دولار في 2021 ، وهي توقعات قريبة جدا من
الأرقام التي قدمتها المؤسسات المالية الدولية. والتي تبقى بعيدة عن الالتزام الذي قدمته حكومة سلال بالحفاظ على
احتياطي الصرف في حدود 100 مليار دولار مهما كانت التطورات المالية للبلاد .
ومع استمرار العجز الداخلي والخارجي، بسبب السياسة التي تعتمدها الحكومة والتي تقتصر على تسيير الظرف الراهن
لاعتبارات سياسية، يبقى الأمل الوحيد للاقتصاد الجزائر هو ارتفاع سعر النفط إلى مستويات كبيرة، وهو غير مرجح في
ال وقت الراهن على الأقل بالنسبة للخبراء .
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تعاون وشراكة
الشركات الأجنبية تتحضر لقانون المحروقات الجديد
عقد ب 600 مليون دولار لبيتروفاك البريطانية لتطوير حقل تينهرت الغازي )الشروق أونلاين(
حازت شركة بيتروفاك البريطانية للمنشآت الطاقوية، على عقد بقيمة 600 مليون دولار يخص هندسة وبناء وتوريد
معدات في إطار مشروع تينهرت الغازي في إن أميناس بولاية إليزي وهي إشارة واضحة من الشركات الأجنبية على رغبتها
في العمل بالجزائر تحسبا لقانون المحروقات الجديد .
وذكرت الشرطة البريطانية بيتروفاك، الأربعاء، في بيان لها نشر على موقعها الرسمي على شبكة الانترنت أنها تلقت
مراسلة من سوناطراك في شكل منح مؤقت للصفقة المتعلقة بهندسة وبناء ومعدات لمشروع تينهرت الغازي، مشيرة إلى
أن التوقيع على الصفقة من المنتظر أن يتم في شهر سبتمبر الداخل .
وبلغت قيمة الصفقة وفق البيان 600 مليون دولار أي ما يفوق 6780 مليار سنتيم بالعملة الوطنية . ويقع المشروع في حوض أوهانت ويتضمن إقامة مركز جديد لضغط وفصل الغا ز الطبيعي، وبموجب شروط العقد
الذي يمتد على مدى 36 شهرا، ستقوم الشركة البريطانية بإنشاء شبكة للأنابيب على مسافة 400 كيلومتر وربط 36
بئرا غازية، إضافة لتشغيل المنشآت وإجراء تجارب الأداء عليها .
وعلق المدير العام المكلف بالهندسة والبناء في بيتروفاك، ساتيا نارايانان، بالقول “الفوز بهذه الصفقة ترك ز على
الإنجازات المحققة من طرف بيتروفاك في الجزائر التي نشتغل فيها منذ أكثر من عقدين لدعم الإنتاج النفطي والغازي
للبلاد ”. وأضاف “سنواصل دعم تواجدنا في الجزائر من خلال عدد من العقود التي حازت عليها الشركة وخدمات الهندسة
الكبرى مع سوناطراك بما فيها مشاريع ادرا ر ورقان التي بدأت في الإنتاج هذه السنة ”.
وكان الرئيس المدير العام لشركة سوناطراك عبد المؤمن ولد قدور قد أطلق شه ر مارس الماض ي مشروعا لتموين مناطق
الجنوب الشرقي بالغاز انطلاقا من مشروع تينهرت في حوض أوهانت، حيث أوكلت مهمة ربط الآبار الغازية بالمصنع
لمجمع شركات جزائ رية، بقيمة 250 مليون دولار تقريبا .
وكان ولد قدور قد أكد سابقا أن الشراكة مع الأجانب لا مفر منها ولذلك سيتم مراجعة قانون المحروقات وجعله أكثر
جذبا للمستثمرين الأجانب وفق قاعدة “رابح – رابح ”.
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تجارة
كساد في المحاصيل والبطيخ يرمى بالأطنان
حدث كارثة في أسواق الجملة للخضر والفواكه
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إشاعات الكوليرا ت )الشروق أونلاين(
أثارت الأخبار والفيديوهات المتداولة على مواقع التواصل الاجتماعي المتعلقة بسقي منتجات فلاحية بمياه قذرة مخاوف
لدى الفلاحين من كساد محاصيلهم، سيما بعض الفواكه التي تحتاج إلى كميات كبيرة من الماء لسقيها، بعد الهلع الذي
أصاب المواطنين، ممّا نفرّهم من استهلاك كثير من الفواكه رغم تطمينات الوزارة الوصية واستبعادها تماما لف رضية
احتواء مياه السقي على فيروس الكوليرا .
وجد بعض المواطنين أنفسهم بين نارين، فالتصريحات الرّسمية تنفي نفيا قاطعا أن تكون مياه سقي المحاصيل الزراعية
ملوثة، بينما تعج مواقع التواصل الاجتماعي بفيديوهات توضح سقي محاصيل بمياه قذرة، وهو ما دفعهم إلى التراجع
عن استهلاك كثير من الفواكه التي تعوّدوا عليها سيما البطيخ والبطيخ الأحمر والعنب والخوخ وغيرها، واعتبر الأمين
العام للاتحاد العام للفلاحين الجزائريين محمد عليوي، في تصريح خصّ به الشروق يوم أمس، أن الإشاعات المغرضة
التي تروج تضر بسمعة المنتوج الوطني وصورته خارج الوطن، وهي تنتقص من شأن بلادنا، موضحا أن الأمر إثارة
للفتنة، وأضاف عليوي نحن لا ندافع عن المجرمين الذين يسقون محاصيلهم بالمياه القذرة إن وجدوا وأثبت ذلك
بالبرهان والدليل، لكن لا يمكن التجني على الفلاحين وإدانتهم بتهم ليست فيهم فهم برءاء حتى تثبت الجهات المختصة
عكس ذلك، داعيا إلى حصر التصريحات بين المختصين من فنيين وخبراء وغيرهم، مستطردا “على كل من أجرم تحمل
المسؤولية كاملة ”.
وقال عليوي في تصريح خص به الشروق “تجاوزنا الكثير من الأزمات السابقة التي طالت الثروة الحيوانية، وأكيد أننا
سنتجاوز الأزمة الحالية فلكل داء دواء ولا داعي للمزايدات والمغالطات فالمنتوج الوطني سليم ولا Ø´ يء يعيبه ”. من جهته كشف محمد مجبر رئيس اللجنة الوطنية لأسواق الجملة للخضر والفواكه في تصريح للشروق يوم أمس عن
تراجع رهيب لنشاط أسواق الخضر والفواكه وكساد العديد من المنتوجات على رأسها البطيخ والدلاع، وقال مجبر “ما
يحدث في أسواق الجملة كارثة حقيقية، فالإشاعات فعلت فعلتها وأطنان الدلاع ترمى في السوق وكميات كبيرة منها
تنتظر البيع منذ يوم الجمعة، وبما أن السوق لا يعمل يوم الخميس فإن كل الكميات تم التخلص منها رميا يوم الأربعاء ”. عزوف المواطنون عن اقتناء الدلاع جعل تجار الجملة والفلاحين على حد سواء يعيشون الخراب على حد قول مجبر،
فالخسارة رهيبة والإشاعة لم ترحم أحدا، ودفع ثمنها الصالح قبل الطالح .
ودعا مجبر مصالح الفلاحة إلى تطمين المستهلك والخروج للميدان لقطع الشك باليقين لأن الاستمرار على هذا الحال
سيهلك الاقتصاد الوطني، وأكد أنّ ما يعرض حاليا في الأسواق لا يعاني من أي مشكل صحي ولم يسق بالمياه القذرة . من جهتهم أكد فلاحون وخبراء في الإرشاد الفلاحي أنّ الخضر والفواكه سليمة ولا داعي للقلق، موضحين أن أغلب
أشجار الفواكه يصفى ماؤها ولا يؤخذ منه إ لا النقي، ماعدا البطيخ الذي يستثنى من هذه القاعدة، لذا يقول هؤلاء لا
داعي للتهويل وبث الاشاعات المغرضة التي تهدد المحاصيل الزراعية والمنتوج الوطني بالكساد وتضر بسمعته خارج
الوطن . وبسبب الإشاعات المنتشرة كالنار في الهشيم أخرّ كثير من الفلاحين بيعهم لمنتوج العنب، الذي تراجعت أسعاره في أسواق
الجملة وفق ما أكده لنا البعض، حيث تراجع سعره من 180 دج إلى 120 دج .
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جدير بالذكر أن وزارة الفلاحة، قد أصدرت بيانا طمأنت فيه جميع الجزائريين أن الخضر والفواكه المعروضة في الأسواق
صحية وسليمة . وبحسب بيان صادر عن الوزارة فإن الفاكهة والخضروات المنتجة في الجزائ ر صالحة للاستهلاك، وهي تدعو إلى اتباع
إجراءات النظافة قبل الاستهلاك .
وأفاد ذات البيان أن مياه الري المستعملة في سقي هذه المواد لا تشكل أي خط ر على المنتوج الزراعي وكذا صحة المواطن،
كما أنها لا تشكل أي مصدر لبكتي ريا الكوليرا .
وجاء في بيان الوزارة أن جميع المديريات والمصالح الزراعية مركزيا ومحليا مجندة لمراقبة ودراسة الوضع عن قرب. من جهته أوضح مدير المصالح الفلاحية لولاية البليدة بلعيد محمد مختار، أن سقي الأراض ي الفلاحية بالمياه القذرة لا
أساس له من الصحة، وأن المصالح الفلاحية بالتنسيق مع مصالح الأمن تقوم بعمليات مداهمة للأراض ي الفلاحية ولم
تسجل أي حالة سقي من هذا النوع .
مؤكدا أن هنالك إشاعات مغرضة هدفها ضرب المنتوج الفلاحي الجزائري بعدما تم تصديره إلى الخارج خاصة الدلاع .
يقظة

Revue de Presse 30 aout 2018 Publié le 30/08/2018 à 09:41

Revue de presse
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Jeudi 30 aout 2018
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
ï‚· Activité économique durant le mois de juillet 2018 : Légère amélioration (El
Moudjahid) .................................................................................................................. 3
ï‚· Dépôt des comptes sociaux auprès du CNRC : Le dernier délai aujourd’hui (El
Moudjahid) .................................................................................................................. 4
ï‚· Foncier agricole : Une banque de données en perspective (El Moudjahid)................ 5
ï‚· Feux de forêt : Plus de 1.500 hectares détruits depuis juin dernier (El Moudjahid) ... 7
ï‚· CONTRAT DE 600 MILLIONS DE DOLLARS POUR LE BRITANNIQUE
PETROFAC : Sonatrach tout feu tout flamme (L’Expression) .................................. 8
ï‚· Pétrole : Le Brent à plus de 76 dollars (El Moudjahid) .............................................. 9
ï‚· Temmar « Le secteur oeuvre au lancement des projets du logement promotionnel
public (LPP) avant le 15 septembre » (Algérie Eco) ................................................ 11
ï‚· Houda Feraoun : «L’Algérie a avancé de 20 places dans le classement mondial de
l’E-gouvernance» (Algérie Eco) ............................................................................... 12
ï‚· Jacques Nijskens. Directeur général de Nestlé Waters Algérie : «Nous avons
presque triplé notre production ces derniers temps» (El Watan) .............................. 13
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 14
ï‚· Agriculture : Le crédit Rfig a le vent en poupe (El Moudjahid) ............................... 14
Commerce ............................................................................................................................................................ 15
Coopération ......................................................................................................................................................... 15
ï‚· ABDELKADER MESSAHEL EN AFRIQUE DU SUD : L'axe Alger-Pretoria à
l'épreuve de la mondialisation (L’Expression) ......................................................... 15
Veille ..................................................................................................................................................................... 17
ï‚· Centre de développement des énergies renouvelables : Les start-up innovantes à
l’honneur (El Moudjahid) ......................................................................................... 17
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A la une
Activité économique durant le mois de juillet 2018 : Légère amélioration (El Moudjahid)
L’économie nationale a le vent en poupe. En effet, l’enquête mensuelle intitulée «baromètre des chefs d’entreprises» menée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE), note que l’indice de confiance global (tous secteurs d’activité économique confondus) enregistre une valeur de -16 au mois juillet contre -17 au mois de juin, soit une amélioration d’1 point. Dans un rapport publié sur le site web de cette organisation patronale, on précise que cette progression résulte de l’amélioration des perspectives de production (Cf. G2) et le carnet de commandes locales (Cf. G4) qui ont augmenté respectivement de 2 points (-13 en juin à -11 en juillet) et de 7 points (-46 en juin à -29 en juillet), ainsi que des perspectives d'emploi (Cf. G5) qui ont enregistré une hausse de 5 points passant de -14 en juin à -9 en juillet. Par secteur d’activité économique, d’après la même enquête, le FCE a observé une amélioration au niveau du secteur des Industries (Hors IAA) dont l’indicateur affiche une valeur de -4 au mois de juillet contre -27 en juin soit une augmentation de 23 points. En revanche, a précisé le rapport, trois secteurs régressent, à savoir, celui del’Industrie agroalimentaire «IAA » qui affiche un indice de -44 en juillet contre -7 en juin, une chute de 37 points, le secteur des Services pour sa part avec une valeur -19 en juillet contre -15 en juin —un recul de 4 points. Quant au secteur duBTPH, il affiche un indice du mois de juillet d’une valeur de -16 contre -15 en juin (baisse d’1 point). S’agissant des contraintes, le rapport a fait savoir qu’une dizaine a été identifiée et classée par ordre d’importance par les chefs d’entreprise. Il s’agit de la difficulté de recouvrement des créances qui se place au premier rang des contraintes avec 53% des réponses, toutes activités confondues : «On la retrouve dans l’IAA (100%), le BTPH (55%), les autres industries hors IAA (54%) et les services (48%)», a souligné la note du FCE. S’ajoute à cela, en 2e position la difficulté d’accès au crédit avec 18% des réponses, toutes activités confondues. Quant à la troisième contrainte, l’enquête a fait savoir que celle-ci concerne la difficulté d'approvisionnement en matières premières, et enfin la rupture
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dans la distribution d'énergie représentant respectivement 16% et 12% des réponses toutes activités confondues. (Cf. détails aux tableaux des résultats). Par région, l’indice de confiance a enregistré un repli de 28 points pour la région Ouest (-7 en juin à -35 en juillet( et de 3 points pour le Centre (-18 en juin à -21 en juillet). Pour la région Est, une amélioration de 4 points est constatée (-14 en juillet contre -18 en juin). Pour l’Union européenne et la France, l’enquête note un recul de l’indice de confiance global qui passerespectivement de +6,5 et +5,8 en juin à +5,8 et +4,1 en juillet (Cf. Graphes No 1).
Dépôt des comptes sociaux auprès du CNRC : Le dernier délai aujourd’hui (El Moudjahid)
Les sociétés commerciales dotées de la personnalité morale n’ont que deux jours à peine afin de déposer les comptes sociaux de l’exercice 2017. En effet, le Centre national du registre de commerce (CNRC) a fixé le 31 août comme dernier délai de dépôt. Initialement fixé le 31 juillet 2018, le CNRC a prolongé ce délai d'un mois complet afin de permettre à la totalité des sociétés de déposer leurs comptes et être en règle par rapport aux pouvoirs publics. Dans un communiqué publié sur leur site officiel, le CNRC a précisé que les sociétés concernées par cette procédure sont les Sociétés par action (SPA), les Entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL), les Sociétés à responsabilité limitée (SARL), les Sociétés en nom collectif (SNC) et les Sociétés en commandite simple (SCS). Par ailleurs, le CNRC affirme qu’il a mobilisé les moyens nécessaires pour faciliter aux opérateurs économiques l’opération de dépôt qui se fait au niveau de ses antennes locales, implantées au niveau des 48 wilayas. A ce titre, les guichets de l’ensemble de ses antennes locales seront ouverts, exceptionnellement, au-delà des heures de travail réglementaires. Le CNRC précise, par ailleurs, que les sociétés dépositaires des comptes sociaux seront épargnées des sanctions édictées par la législation en vigueur, notamment l’inscription au Fichier national des fraudeurs. Pour rappel, les comptes sociaux comportent une copie du procès-verbal de l'assemblée générale ordinaire ou tout autre document établi par l'associé unique de l'EURL portant approbation des comptes, une copie de l'actif du bilan, une copie du passif du bilan et une copie du tableau de comptes de résultats en langue nationale et leur traduction en français. Le dépôt des comptes de l'exercice considéré s'effectue au niveau des antennes locales du CNRC, implantées au niveau de chaque wilaya, suivant le lieu d'implantation du siège social de la société concernée par le dépôt. Le non-dépôt des comptes sociaux expose son auteur aux sanctions prévues par la loi d’août 2004 et la loi de finances complémentaire de 2009, avertit le CNRC, qui «compte sur la compréhension et la collaboration des opérateurs économiques» pour effectuer leurs dépôts avant l’expiration des délais. Par ailleurs, toute société commerciale soumise à cette
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procédure et n’ayant pas accompli cette formalité dans les délais requis, peut s’y acquitter sur présentation d’un reçu de versement de l’amende transactionnelle prononcée par le juge conformément à la loi. En 2011, le taux des entreprises commerciales ayant procédé au dépôt de leurs comptes sociaux —formalité rendue obligatoire depuis 2004 dans le cadre de la réglementation de la publicité légale— a atteint 65,36%, contre 49,6% en 2010 et 47% en 2009.
À la fin 2016, le nombre global d’entreprises inscrites au Registre du commerce s’élevait à 172.857 sociétés dont 16.202 nouvelles entités. Selon les chiffres avancés par la presse nationale, le nombre d’entreprises radiées du Registre du commerce a été de 7.677 en 2016, dont 3.617 sociétés à responsabilité limitée (Sarl), soit 47% du nombre global des entreprises radiées. Outre les Sarl, ont été radiées 2.954 entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (Eurl), 698 sociétés en nom collectif (SNC), 392 sociétés par action (SPA), sept groupes (groupement), quatre succursales, trois établissements publics à caractère industriel et commercial (Epic), et deux sociétés en commandite simple (SCS). Par zone géographique, la wilaya d’Alger a enregistré le plus grand nombre de radiations d’entreprises (2.330), suivie de la wilaya d’Oran (494), de Sétif (459), de Tizi-Ouzou (322) et de Constantine (309). Il faut dire que l’Algérie comptait plus de 1,95 million d’opérateurs économiques inscrits au Registre du commerce jusqu’à fin 2017. Sur l’ensemble de ces opérateurs économiques, 1,77 million d’opérateurs exercent sous le statut de personnes physiques (91%) et près de 184.000 sous le statut de personnes morales (sociétés).
Foncier agricole : Une banque de données en perspective (El Moudjahid)
La stratégie agricole repose avant tout sur le foncier agricole. Un dossier lourd qui n’est pas totalement assaini par la complexité qui caractérise sa gestion et son classement, au plan juridique notamment.
L’Etat qui a inscrit l’objectif de la sécurité alimentaire du pays come étant une priorité nationale, a institué les fondements juridiques nécessaires dans le souci de protéger son patrimoine foncier agricole, par le recours exclusif au procédé de la concession, à travers la loi du 15 août
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2010 relative aux conditions et modalités de d’exploitation des terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat, poursuit par conséquent le processus d’assainissement de ce dossier lourd. Une démarche qui vise à sécuriser les exploitants agricoles, stimuler les investissements agricoles et, par la même occasion, préserver la propriété de l’Etat sur ses terres agricoles. Il s’agit de mettre en place une banque de données complète sur le foncier agricole et la concession des terres agricoles du domaine privé de l’Etat. Une mission qui consiste à contrecarrer les pratiques de dilapidation et de détournements du foncier agricole.
Dans le cadre de cette démarche, une action concertée est engagée, depuis quelques semaines, par le Bureau national d'études pour le développement rural (BNEDER) qui s’attelle à la préparation d’un document sur le foncier agricole, avec la contribution de la direction de l’organisation foncière, pour le compte de la mise en valeur et de la protection des patrimoines (DOFMVPP) relevant du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche (MADRP). Cet ouvrage, précise le Bureau sur son site web, «est un recueil de données statistiques du foncier agricole en Algérie à travers une répartition des superficies par statut juridique au niveau des 48 wilayas». Un document qui revêt par conséquent, «une grande importance pour le secteur», souligne le BNEDER. Cette opération devrait permettre une exploitation optimale du patrimoine foncier agricole d’autant plus qu’un peu plus de trois millions d’hectares de terres sont en jachère ce qui constitue une déperdition en volume de production et en valeur ; la superficie agricole utile utilisée (SAU) demeurant ainsi relativement faible par rapport à la superficie territoriale globale, soit une part de 3,5% seulement, totalisant près de 8,5 millions d’hectares dont seulement 5 millions ha sont exploités.
L’initiative du BNEDER devra contribuer, en définitive, à clarifier le statut des terres agricoles privées de l’Etat, notamment celles concédées dans le cadre des exploitations agricoles individuelles (EAI) et collectives (EAC). Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a souligné dernièrement la détermination de son département d’optimiser l’exploitation des superficies agricoles par la récupération des terres agricoles non exploitées.
M. Abdelkader Bouazghi a affirmé, dans ce sens, que son secteur appliquait les orientations et directives des hautes autorités en matière de protection et de préservation des terres agricoles fertiles, par la régularisation définitive de la situation juridique des terres par le recensement de chaque parcelle inexploitée.
Le secteur qui vise l’extension des surfaces irriguées à deux millions d’hectares en 2020, dans les Hauts plateaux, le Sud et les wilayas du nord entend améliorer les taux de contribution des surfaces ainsi irriguées dans la production agricole nationale, soit plus de 70%, une fois le projet achevé.
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Feux de forêt : Plus de 1.500 hectares détruits depuis juin dernier (El Moudjahid)
Dans le cadre du suivi de la campagne de prévention et de lutte contre les feux de forêt pour l'année 2018, une réunion d'évaluation et d'analyse du bilan partiel des incendies de forêt s'est tenue, avant-hier au siège du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche (MADRP).
Durant la période du 1er juin au 22 août 2018, il a été enregistré 436 foyers ayant parcouru une superficie totale de 1.512,35 ha dont : 801,64 ha de forêts, 225,60 ha de maquis et 485,11 ha de broussaille. Soit une moyenne de 5,25 foyers par jour et une superficie de 3,46 ha par foyer. Comparativement à la même période de l'année 2017, il avait été enregistré 2.213 foyers ayant parcouru une superficie totale de 42 637 ha dont 16.721 ha en forêts, soit une diminution significative de 1.771 foyers d'incendies et une superficie affectée par les feux de 41.124,65 ha. La DGF indique que la région la plus touchée par les feux de forêts est celle de l'Est avec 1.009,75 ha et 104 foyers, suivie du Centre (323,68 ha, 207 foyers) et de l'Ouest (178,92 ha, 125 foyers). La surface forestière affectée par les feux de forêts dans la région Est représente à elle seule 51 % du total national.
A l'issue de la rencontre nationale sur la problématique des incendies de forêts, sous l'égide des ministres de l'Intérieur des Collectivités locales et de l'Aménagement du Territoire et de l'Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, organisée le 26 mai 2018, au niveau du Palais des Nations regroupant l'ensemble des acteurs impliqués dans le dispositif de prévention et d'intervention contre les incendies de forêts, et en exécution des recommandations émises lors de la clôture de la rencontre, il a été noté un saut qualitatif en matière de travaux préventifs à la charge des partenaires ayant assisté à cette réunion.
Dans le domaine de la ville, la direction des forêts est accompagnée par l’Agence spéciale algérienne et météo Algérie. Les organismes ont appuyé la campagne à travers la transmission de bulletins météo spéciaux (BMS) pour la météo et l’évaluation au temps réel des dégâts causés ainsi que le degré de reprise végétative par l’ASAL qui diffusait des images satellitaire de ALSAT2. Par ailleurs, le président de la réunion, le secrétaire générale du MADRP a mis l’accent sur la nécessité de «maintenir le dispositif en
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place» tout en redoublant de vigilance. Il appellera les partenaires de la campagne de faire plus d’efforts en matière de mesure préventives. Ont pris part à cette rencontre, le directeur général des forêts, les représentants du ministère de l'Intérieur, du ministère des Travaux publics et des Transports, de la Direction générale de la Protection civile, l'Office nationale de la météorologie, de la Sonelgaz (GRTE) et de la Société nationale des Transports ferroviaires.
Pour rappel, le dispositif opérationnel mis en place par la DGF est composé de 406 postes de vigies avec un effectif de 961 éléments repartis à travers les massifs forestiers; 473 brigades mobiles pour la première intervention, avec un effectif de 2.351 agents des forêts ; 28 camions ravitailleurs de grandes capacités pour l'approvisionnement en eau des camions de lutte et des brigades mobiles de première intervention ; 2.661 points d'eau mobilisés en forêts ou à proximité.
Il y a aussi 7.624 ouvriers issus des 732 chantiers des entreprises engagées dans la réalisation des travaux forestiers, pour les besoins de la lutte active.
CONTRAT DE 600 MILLIONS DE DOLLARS POUR LE BRITANNIQUE PETROFAC : Sonatrach tout feu tout flamme (L’Expression)
C'est dans le sillage d'une offensive d'envergure lancée par ses responsables pour se positionner dans le gotha mondial du secteur de l'énergie que l'annonce a été faite.
La compagnie nationale des hydrocarbures met les bouchées doubles. Véritable poumon de l'économie nationale, elle est sur tous les fronts: partenariats, investissements...Rien ne semble vouloir l'arrêter. Elle redouble de dynamisme dans le secteur vital, incontestable, du pays. Un statut que ne peut lui disputer aucun autre domaine économique. Elle le prouve par la place qu'elle occupe à l'international et ambitionne de rentrer dans le cercle des cinq plus grandes compagnies mondiales. Elle en a les moyens. Pas plus tard qu'hier la société britannique Petrofac a annoncé avoir reçu une lettre d'attribution provisoire pour un contrat d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction d'une valeur de 600 millions de dollars avec la compagnie pétrolière Sonatrach. «Ce contrat vient s'ajouter au bilan significatif de Petrofac en Algérie où nous travaillons depuis plus de deux décennies pour soutenir la production pétrolière et gazière du pays», a déclaré E.S. Sathyanarayanan, directeur au sein de la compagnie britannique. «Nous avons continué à accroître notre présence dans le pays à travers un certain nombre de contrats avec Sonatrach, y compris les projets d'Alrar et Reggane», a précisé le responsable. Entre Petrofac et Sonatrach, c'est en effet une idylle qui dure depuis une vingtaine d'années. Le groupe de services pétroliers britannique Petrofac avait déjà annoncé avoir remporté, au mois de janvier 2011, un contrat d'un montant de 1,2 milliard de dollars auprès de
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la société In Salah Gas (ISG), une filiale commune entre Sonatrach (35%), BP (33%) et Statoil (32%). Le projet concernait le développement et la commercialisation de gaz naturel dans cette région. Le contrat devait permettre d'augmenter la production du champ gazier à 9 milliards de mètres cubes par an à partir de 2013. En novembre 2007, le groupe avait remporté un contrat d'un montant identique à celui annoncé hier sur le même projet. C'était le sixième pour le groupe britannique en Algérie. Si avec ce dernier cela semble être dans l'ordre des choses, la nouvelle politique que s'est tracée la compagnie nationale se veut davantage agressive. Pas question de s'endormir sur ses lauriers donc. Une offensive d'envergure a été lancée par ses responsables pour qu'elle se positionne dans le gotha mondial du secteur de l'énergie. Sonatrach a fait feu de tout bois avec en bandoulière la nouvelle loi sur les hydrocarbures. Elle sera prête, en principe, début 2019. L'Algérie n'a pas cette date pour faire sa promotion. Sa participation à la Conférence mondiale sur le gaz qui s'est tenue à Washington lui a offert une opportunité qu'elle a tenu à exploiter. Aux manettes un duo de choc: le ministre de l'Energie et le patron de Sonatrach. Cette manifestation importante, qui s'est tenue à Washington en juin dernier, avait permis à la délégation algérienne de rencontrer de grands opérateurs avec lesquels elle a échangé sur la promotion du partenariat ainsi que sur l'amendement de la loi sur les hydrocarbures qui devrait doper les investissements dans ce secteur. Elle devrait «aller dans le sens du partage de production qui induit par conséquent un partage de risques» avait précisé Mustapha Guitouni. «Ce qui est sûr c'est qu'on veillera aux intérêts de notre pays, tout en assurant le principe gagnant-gagnant», a souligné le ministre de l'Energie. La compagnie nationale des hydrocarbures sur laquelle repose le succès de cet objectif est appelée à se redéployer. A consentir de lourds investissements qu'elle ne pourra assumer seule. Le partenariat étranger est incontournable. C'est la tâche à laquelle s'attelle Sonatrach qui est partie à la chasse aux compagnies étrangères pour découvrir de nouveaux gisements et accroître sa production. C'est dans cette «philosophie» que s'inscrit le contrat de 600 millions de dollars, attribué hier à la compagnie britannique Petrofac.
Pétrole : Le Brent à plus de 76 dollars (El Moudjahid)
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Les prix du pétrole étaient en légère hausse hier en cours d'échanges européens, dans un marché très calme avant la diffusion des chiffres du gouvernement américain sur les stocks du pays. Dans la matinée, le baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison en octobre valait 76,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 12 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance gagnait 21 cents à 68,74 dollars. La veille, les cours se sont repliés en fin de séance, après avoir fortement démarré. Le Brent et le WTI ont ainsi enregistré leur deuxième journée de baisse sur les neuf dernières journées de cotation. Un analyste a jugé la séance de mercredi d’«ennuyeuse» et sans tendance forte. L'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) doit publier plus tard dans la journée ses données sur les stocks de brut et la production aux Etats-Unis.
Pour les stocks arrêtés au 24 août, les analystes tablent sur un recul d'environ 1,5 million de barils des stocks de brut, sur un maintien des stocks d'essence et sur une hausse de 1,65 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg. La veille, la Fédération professionnelle API (American petroleum institute) a publié ses propres données, jugées moins fiables que celles du gouvernement américain. Elle aurait fait état d'une légère augmentation des stocks de brut de 38.000 barils, après un recul de 5,17 millions de barils la semaine précédente. Les stocks d'essence, eux, auraient augmenté de 21.000 barils. Ces nouvelles hausses, normalement rares en période estivale, «s'ajoutent à la pléthore de signaux baissiers», ont jugé des analystes qui citent «le ralentissement de la croissance des kilomètres parcourus aux Etats-Unis», la «détérioration des taux de change» pour les pays émergents et «l'incapacité apparente à éliminer le surplus des stocks hors Etats-Unis». À contrario, la perspective du retour des sanctions américaines sur le pétrole iranien a récemment soutenu les cours.
Prix du panier de l’Opep à près de 75 dollars
Le prix du panier de référence du brut de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s`est établi mardi à 74,75 dollars, contre 74,09 dollars la veille, a indiqué hier cette Organisation sur son site web. Introduit en 2005, le panier de référence des pétroles bruts de l'Opep comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola),Djeno (Congo), Oriente (Ecuador), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), l'Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( kuwait), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigeria), Qatar Marin(Qatar), Arab Light (Arabie Saoudite), Murban (UAE) et le Mery (Venezuela). Le cours du baril de Brent continuait sur sa lancée mardi en cours d'échanges européens, bénéficiant d'un affaiblissement du dollar après l'accord commercial conclu entre les Etats-Unis et le Mexique. Les cours «ont bénéficié d'un dollar plus faible et des espoirs que les Etats-Unis et la Chine parviennent à résoudre bientôt leur conflit commercial», ont jugé les analystes du groupe bancaire allemand Commerzbank. «Le récent attrait pour le dollar
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comme valeur refuge s'est atténué après la nouvelle positive d'un accord commercial entre les Etats-Unis et le Mexique», ont ajouté les analystes de Phillip Futures (un bureau d'analyse et de conseil sur les marchés financiers). L'or noir étant libellé en dollars, un affaiblissement de celui-ci rend le pétrole moins cher pour les acheteurs utilisant d'autres devises. Le pétrole continuait ainsi sur sa lancée après avoir terminé en hausse lors de sept des huit précédentes séances, à New York comme à Londres. La baisse, annoncée vendredi, du nombre de puits en activité aux Etats-Unis et le recul, dévoilé hier, des réserves américaines de brut ont contribué à doper les prix la semaine dernière. La perspective du retour des sanctions américaines visant les exportations iraniennes de pétrole au mois de novembre a également contribué à la récente hausse. Par ailleurs, les chiffres dévoilés lundi par l'Opep sur une hausse de laproduction, selon laquelle l'organisation a extrait en juillet plus d'or noir que les mois précédents. L'Opep et ses partenaires, tenus par un accord de réduction de la production en vue de soutenir les prix du pétrole après la chute de l'or noir survenu à partir de l'été 2014 lorsque les prix ont connu des baisse significatives. Cette tendance baissière s'est poursuivie jusqu'à 2016 où le prix du baril est passé sous la barre de 30 dollars. L'accord historique entre les pays de l'Opep et les pays producteurs non membre de l'organisation à leur tête la Russie, entré en vigueur à partir de 2017, a permis de maitriser l'offre de brut et redresser ainsi le cours du baril. La prochaine réunion de l'Opep avec ses alliées se tiendra le 23 septembre prochain à Alger.
Temmar « Le secteur oeuvre au lancement des projets du logement promotionnel public (LPP) avant le 15 septembre » (Algérie Eco)
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, M. Abdelwahid Temmar a annoncé, mardi à Alger, que le dernier délais pour le lancement des programmes restants sera le 15 septembre prochain.
« Le secteur oeuvre au lancement des projets du logement promotionnel public (LPP) avant le 15 septembre, tout en veillant au contrôle de la qualité », a indiqué le ministre lors d’une visite de travail et d’inspection aux quartiers Ahmed Medaghri à Rouiba et Faizi à Bordj El Bahri (Alger).
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Selon les chiffres du ministère, la wilaya d’Alger a bénéficié d’un quota de 26.200 logements LPP dont 21.695 logements ayant été lancés et 15.754 en cours de réalisation, outre 5941 unités réceptionnées et 4505 en attente.
Pour sa part, le directeur de l’entreprise nationale de la promotion immobilière (ENPI), Rabhi Mesbah a fait savoir qu' »il s’agit actuellement de suivre les chantiers et d’élever la cadence des travaux ». La réception des logements réalisés aura lieu au cours du mois de décembre prochain, ont précisé les responsables du bureau d’études chargé du suivi. M. Temmar a indiqué qu’en cas de manquement dans la réalisation en termes de qualité et de délais, les bureaux d’études seront sanctionnés.
« Tout manquement signalé fera l’objet de sanctions à l’encontre des bureaux d’études qui assumeront les différentes peines édictées par la loi. Le contrôle doit s’effectuer pour la réalisation. » (Abdelwahid Temmar)
Concernant les préoccupations de certains citoyens au sujet du manque des structures, de l’eau, du gaz et d’électricité, M. Temmar a affirmé que les citoyens ont droit de soulever leurs préoccupations aux instances concernées même après la réception du logement, mettant en avant que des décisions strictes ont été prises pour les prendre en charge. Le ministre de l’Habitat a fait savoir que la prochaine visite à ces chantiers aura lieu avant le 5 septembre pour s’enquérir de l’application des instructions données et de l’exécution des décisions prises aujourd’hui.
Selon M. Temmar, le suivi sur le terrain de tous les programmes se poursuit en vue de remédier aux lacunes enregistrées dans certains chantiers, et partant, accélérer la cadence des travaux.
Houda Feraoun : «L’Algérie a avancé de 20 places dans le classement mondial de l’E-gouvernance» (Algérie Eco)
«L’Algérie avait avancé, durant les deux dernières années, de 20 places au classement mondial de l’e-gouvernance», a indiqué hier (mardi), la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda Imane Feraoun, qui était en visite de travail dans la wilaya de Mostaganem.
Lors d’un point de presse tenue à l’issue de sa visite, Mme Feraoun, dont les propos ont été rapportés par l’agence officielle, a précisé que «l’Algérie avait évolué de 10 places dans l’indice de densité des services et de 30 places dans celui des infrastructures de communications», selon le dernier rapport des Nations unies sur l’e-gouvernance dans le monde paru en juillet dernier.
Et de souligner que l’arrivée de l’Algérie à ce «degré de développement» avait été possible grâce «aux grands investissements dans le secteur des communications», notamment, a-t-elle expliqué, «après l’ouverture du
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secteur aux investissements privés et les investissements publics du trésor de l’Etat, particulièrement dans les zones rurales et isolées».
«Ce rythme d’investissement, accompagné d’un effort significatif du secteur dans le domaine de la formation des jeunes et la qualification technique des travailleurs permettra à l’Algérie, dans les deux prochaines années, de progresser d’au moins 30 places dans le classement mondial de l’e-gouvernance», a-t-elle déclaré.
La ministre a affirmé que la stratégie nationale des communications repose sur «l’extension du réseau et le soutien des investissements à travers l’ensemble du territoire national, aussi bien dans les zones urbaines que les zones rurales, voire même les zones isolées, ce qui diffère du modèle commercial adopté par quelques pays à travers la densification des investissements dans les zones urbaines seulement et les zones commercialement rentables».
Jacques Nijskens. Directeur général de Nestlé Waters Algérie : «Nous avons presque triplé notre production ces derniers temps» (El Watan)
Après l’apparition récente de plusieurs cas de choléra en Algérie, l’origine de cette épidémie a été localisée au niveau d’une source s’appelant Sidi El Kebir, à Hamr El Aïn, dans la wilaya de Tipasa. Exploitant une source d’eau située dans la localité de Sidi El Kebir, sur les hauteurs de Blida, Nestlé Waters Algérie tient à préciser que la source incriminée n’a aucun lien avec la source à partir de laquelle elle embouteille ses eaux Nestlé Pure Life. Jacques Nijskens, le directeur général de Nestlé Waters Algérie SPA, a bien voulu répondre à nos questions pour plus de clarifications.
– Le lieu où est située votre usine d’embouteillage porte le même nom que celui de la source incriminée (Sid El Kebir). Quelle est votre réaction pour éviter toute confusion ?
Le nom de notre source est Taberkachent, comme cela est mentionné depuis toujours sur les étiquettes de nos bouteilles. Elle est située dans une wilaya différente et se trouve à plus de 34 km de la source incriminée.
Notre unité d’embouteillage, elle, se situe certes à Sidi El Kebir, mais dans la wilaya de Blida, dans la montagne de Chréa et dans un environnement naturel protégé.
C’est le fait que le lieu où est située notre usine d’embouteillage porte le même nom que celui de la source incriminée (Sidi El Kebir) qui a pu être source de confusion pour certains.
J’assure nos clients que Nestlé Waters Algérie est en relation permanente avec le ministère de la Santé, l’Institut Pasteur, le ministère des Ressources en eau et la Direction du Commerce de Blida qui attestent tous de la bonne qualité de notre produit et peuvent confirmer que notre marque Nestlé Pure Life est parfaitement conforme.
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Que ce soit en Algérie ou partout dans le monde, notre société, de réputation mondiale, garantit la qualité et la pureté de son eau de source Nestlé Pure Life.
Nous avons établi un communiqué officiel expliquant cela pour éviter toute confusion. Et pour revenir à l’apparition de cas de choléra, nous avons décidé, en tant qu’entreprise citoyenne, de faire don de plusieurs fardeaux d’eau aux hôpitaux, notamment aux services où sont hospitalisés les malades atteints de choléra.
– On assiste ces derniers temps à une ruée vers les eaux minérales et de source, même si les autorités attestent que l’eau du robinet est potable et qu’il n’y a pas lieu de craindre la transmission du choléra via le réseau officiel de l’eau potable. Arrivez-vous à satisfaire la demande de la population ?
Je peux vous dire que la demande a explosé suite au mouvement de panique qui s’est emparé de la population au lendemain de la suspicion de cas de choléra. Nous avons ainsi presque triplé notre production afin de pouvoir répondre à la forte demande. Rien que pour l’exemple, d’habitude cinq camions alimentent la région de Blida par jour. Le même chiffre concerne aussi la wilaya d’Alger et pendant la même fréquence.
Depuis une semaine, on en est à presque 15 camions/jour pour chaque wilaya. Un camion contient 22 palettes et une palette contient l’équivalent de 1000 litres.
– Quelle est la particularité de l’eau de Nestlé Waters Algérie ?
Il s’agit d’une eau légère et bien équilibrée pour ce qui est des minéraux. Sa minéralisation équilibrée lui procure un bon goût fortement apprécié. On a une part de marché de 12 à 13%, ce qui nous classe troisièmes à l’échelle nationale. Nous embouteillons annuellement environ 300 millions de litres d’eau provenant de la source de Taberkachent.
Après l’Est et l’ouest, notre stratégie actuelle est d’être fortement présent au centre du pays. La demande ne cesse d’augmenter et on fait de notre mieux pour la satisfaire. D’ailleurs, même si nous travaillons 7 jours/7 et 24h/24 avec un personnel de plus de 200 travailleurs, nous n’avons pas encore la prétention d’exporter notre eau tant qu’on a vraiment du travail à l’échelle locale.
Dans ce sens, on vient d’installer une nouvelle ligne au sein de notre usine afin d’arriver à augmenter nos capacités de production de 40%. Veiller sur la sécurité de notre personnel et la qualité de notre produit reste notre principale devise. Enfin, il m’est fortement agréable de vous dire que c’est vraiment passionnant de travailler ici, en Algérie, et d’avoir des personnes qui partagent avec nous cette passion !
Banque/bourse/Assurance
Agriculture : Le crédit Rfig a le vent en poupe (El Moudjahid)
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La wilaya de Constantine a engrangé une production «record» en céréales au titre de la saison agricole 2017-2018 avec 2,9 millions de quintaux, une première jamais enregistrée depuis 22 ans, a-t-on appris du Directeur local des services agricoles (DSA), Yacine Ghediri. Qualifiant «d’excellent» cette production, le DSA a fait état, dans une déclaration à l’APS, de la récolte, dans le cadre de l’actuelle saison agricole 2017-2018, de près de 2 millions de quintaux de blé dur, de 704.000 q de de blé tendre, de 274.00 q d’orge et 4.000 q d’avoine.
Cette récolte a été réalisée sur une surface de 81.204 hectares avec un rendement moyen estimé à 36 quintaux à l’hectare, contre 15 q/ha enregistré au titre de la saison agricole écoulée, a précisé le même responsable, soulignant que 54.100 ha avaient été réservés à la culture du blé dur, 19.350 du blé tendre, 6.975 ha de l’orge et 1.115 ha pour la culture du fourrage. M. Ghediri a souligné que la concrétisation de cette récolte jugée «positive» était le fruit de plusieurs facteurs, dont l’engagement des agriculteurs à suivre le processus technique de l’opération production supervisée par un staff compétents de la DSA, la mobilisation des moyens nécessaires (engrais, entre autres) et les campagnes de sensibilisation au profit des agriculteurs des 12 communes que compte la wilaya. Plusieurs autres facilitations mises en place par l’Etat ont contribué à la concrétisation de cette récolte, à l’instar de crédit Rfig, a ajouté le même responsable, qui a fait état de la validation, cette année, de 1.654 dossiers dans le cadre du dispositif d’accompagnement (Rfig) et la réservation par les banques d’environ 2 milliards de DA, à cet effet.
Commerce
Coopération
ABDELKADER MESSAHEL EN AFRIQUE DU SUD : L'axe Alger-Pretoria à l'épreuve de la mondialisation (L’Expression)
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Le Nepad, dont l'Algérie et l'Afrique du Sud auront été les initiateurs, a certes, montré quelques limites, mais ce fut une vraie action panafricaine.
L'axe Alger-Pretoria, né dans l'enthousiasme de l'indépendance de l'Algérie et la lutte de l'ANC contre l'Apartheid a été évoqué, hier, dans la capitale sud-africaine qui recevait le ministre des Affaires étrangères. Abdelkader Messahel, dont le pays a suscité l'admiration du monde entier en excluant les diplomates blancs d'Afrique du Sud de l'Assemblée générale de l'ONU dans le milieu des années 70 du siècle dernier, a mis en exergue «le caractère stratégique des relations qui lient l'Algérie et l'Afrique du Sud et qui plongent leurs racines dans leur histoire commune de lutte pour l'indépendance, l'émancipation et le développement». Tout en évoquant le centenaire de Nelson Mandela et Mama Albertina Sisulu, célébré cette année par l'Afrique du Sud, le ministre des Affaires étrangères a souligné tout l'intérêt qu'accorde l'Algérie à donner de la coopération bilatérale algéro-sud-africaine une dimension à la hauteur de la profondeur d'une histoire commune faite de convergence des luttes pour la libération de toute l'Afrique. Bien que la victoire sur l'Apartheid en Afrique du Sud a coïncidé avec les années sombres du terrorisme en Algérie, ce qui a retardé le renforcement effectif de l'axe Alger-Pretoria, le retour de la paix dans notre pays a offert l'opportunité aux deux pays de construire pour la première fois une passerelle africaine au bénéfice de tout le continent noir. Le Nepad, dont l'Algérie et l'Afrique du Sud auront été les initiateurs a certes, montré quelques limites, mais ce fut une vraie action panafricaine qui a fait la preuve que le continent noir peut faire montre de maturité. Ignoré à l'époque par le G8, le G20 et autres institutions financières mondiales, le Nepad n'était pas moins la voix de l'Afrique. Certainement édifié par cette expérience, l'axe Alger-Pretoria se doit de trouver le moyen de sortir le continent de son sous-développement sans trop compter sur le reste du monde. Ce ne sera pas chose aisée, mais l'option retenue par l'Algérie a consisté à se fortifier au plan économique et de la gouvernance. A ce propos, Messahel a rappelé «les efforts que déploie l'Algérie, depuis plusieurs années, pour diversifier son économie, moderniser ses infrastructures de base, stimuler le développement socio-économique et approfondir la bonne gouvernance, ce qui permet aujourd'hui à son économie d'offrir de nombreuses opportunités qu'il importe d'exploiter», a relevé le ministre lors de l'entretien qu'il a eu avec son homologue sud-africaine, Lindiwe Sisulu.
Forte de son parcours économique, l'Algérie offre à l'Afrique du Sud une réelle opportunité pour construire, une bonne fois pour toutes, l'axe tant attendu par de nombreux pays africains. Pour y parvenir, le ministre des Affaires étrangères préconise «la redynamisation de la Haute Commission mixte afin de promouvoir davantage les relations bilatérales dans un cadre global organisé.» Il a précisé que «la tenue régulière des réunions de ce mécanisme offrira le cadre privilégié aux deux pays pour procéder à une évaluation exhaustive des actions de coopération en cours de réalisation, identifier les voies et moyens visant à raffermir davantage la coopération bilatérale et examiner les possibilités d'établir un partenariat productif et
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mutuellement avantageux». Bref, densifier les relations économiques et créer la synergie nécessaire au rayonnement des deux pays qui gardent les deux portes d'entrée de l'Afrique.
Le message de Messahel est passé cinq sur cinq, puisque Mme Lindiwe Sisulu a affirmé que son pays considérait l'Algérie comme un allié stratégique avec lequel il entend développer ses relations de coopération. La cheffe de la diplomatie sud-africaine a rappelé l'épisode des années 70, l'Assemblée générale de l'ONU et le courage du ministre algérien des Affaires étrangères de l'époque, un certain, Abdelaziz Bouteflika. Mme Sisulu a indiqué que «ce capital historique doit continuer à sous-tendre toute la dynamique de coopération entre les deux pays».
Le rapprochement économique devra sceller une convergence politique d'une solidité sans pareille en Afrique. Il se trouve qu'Alger et Pretoria figurent sur la liste des pays intransigeants sur l'autodétermination des peuples sahraoui et palestinien. Ces deux causes ont de tout temps compté sur le soutien inconditionnel des deux géants africains. D'ailleurs, lors de cette visite, les deux pays ont rappelé au Maroc ses devoirs de membre permanent de l'Union africaine. Le royaume qui louvoie sur la question sahraouie n'aura d'autre choix que de se soumettre à la réglementation internationale, lorsque l'Afrique du Sud et l'Algérie prendront véritablement le destin du continent noir. Abdelkader Messahel comme Lindiwe Sisulu savent que cela ne se construit pas avec des discours et des réunions, mais il est clair que tout rapproche les deux pays. Il suffit d'y croire.
Veille
Centre de développement des énergies renouvelables : Les start-up innovantes à l’honneur (El Moudjahid)
Les DZ Clean Energy Challenge Days seront lancés le 29 novembre prochain. Cette manifestation qui est dédiée aux jeunes porteurs d’idées innovantes s’étalera sur trois jours et s’inscrit dans le cadre de la compétition «Grands Challenges 2018» lancée par la Direction générale de la Recherche scientifique et du Développement technologique (DGRSDT) relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. « Conscient des enjeux de la politique nationale de développement social de notre pays, le CDER lance ce challenge pour développer la créativité, le sens de l’initiative et le potentiel d’innovation de jeunes talents et les propulser vers l’entrepreneuriat pour qu’ils puissent devenir les acteurs du développement économique et social de demain », indique le portail algérien des énergies renouvelables dans son site électronique. Donnant de plus amples informations à ce sujet, la même source explique que « le DZ Clean Energy Challenge Days est un concours national de création de startups innovantes dans le domaine des
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énergies renouvelables » et qu’il est destiné aux étudiants, chercheurs, jeunes diplômés ou tout porteur d’idée ou de projet. Il faut dire que les participants qui seront retenus pour la finale de ce concours prévu du 29 novembre au 1er décembre 2018 bénéficieront d’un coaching de la part d’experts dans le domaine de l’entrepreneuriat et de la gestion et que les gagnants auront, à l’issue du concours, la possibilité de concrétiser leur projet, comme mis en relief d’ailleurs dans le document. Aussi, les jeunes désireux de porter leurs candidatures doivent savoir que la date limite pour la soumission à ce concours est le 30 septembre prochain. Autre date importante à retenir, celle de l’annonce des résultats des candidatures retenues, soit, le 5 novembre 2018. La grande finale de cet important événement dans le domaine des énergies renouvelables aura lieu, quant à elle, lors du dernier jour de ce concours devant se dérouler au niveau de l’Unité de développement des équipements solaires qui est, en fait, une des unités rattachées au Centre de développement des énergies renouvelables. Par ailleurs et pour ce qui est des conditions, toute personne d’ores et déjà interessée par ce concours est tenue de savoir que les participants sont appelés à répondre aux thématiques suivantes : Energie solaire thermique, Energie solaire photovoltaïque, Bâtiment intelligent et déchet à l’énergie. Ils seront ainsi conviés à porter leur contribution à ce challenge en proposant des idées innovantes de projets sur une ou deux de ces thématiques.
Mais qui est donc éligible pour pouvoir prendre part à cette manifestation? « La participation au Challenge est ouverte aux étudiants, chercheurs, diplômés universitaires ou porteurs de projet », fait remarquer le document du CDER, précisant dans ce sillage que «les membres du jury et du comité d’organisation ne peuvent pas participer au Challenge». Autre remarque importante à mettre en relief : les modalités de participation à ce concours nationale doivent répondre à un certain nombre de conditions. L’on apprend notamment que la participation se fait « seule ou en équipe (dans la limite de trois personnes par équipe) » et qu’un capitaine d’équipe doit être désigné. Il sera, de ce fait, le porte-parole de l’équipe à l’égard des organisateurs du challenge. Aussi, le participant ne peut être membre que d’un seul projet, met-on en exergue. Concernant, enfin, les critères de sélection, le CDER souligne que les projets soumis seront évalués anonymement par un jury selon quatre critères. Il s’agit, en l’occurrence, du « caractère innovant », de la « faisabilité », du «time to market » et bien entendu de « l’impact environnemental». Une fois la sélection effectuée, les meilleurs projets seront retenus pour participer au premier pitch du DZ Clean Energy Challenge Days. «Dix projets seront retenus après le premier pitch pour le coaching et la grande finale du DZ Clean Energy Challenge Days», révèle le même document du Centre de développement des énergies renouvelables, ajoutant qu’à la suite du pitch final, le jury désignera les trois vainqueurs du DZ Clean Energy Challenge Days.

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