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Revue de Presse 28 novembre 2016 Publié le 28/11/2016 à 11:45


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· Le rythme d'inflation annuel à 5,8% à fin octobre (APS) ........................................... 5
ï‚· Benabdeslem : «L’Algérie peut être un acteur majeur en Afrique» (Algérie Patriotique) .................................................................................................................. 6
ï‚· Projet de loi sur la retraite: les nouvelles dispositions visent à protéger la CNR (APS) ........................................................................................................................... 8
ï‚· La retraite proportionnelle et sans condition d'âge "a impacté considérablement le système national de retraite" (APS) ............................................................................ 8
ï‚· Les députés divisés sur les dispositions du projet de loi sur la retraite (APS) ............ 9
ï‚· Bachir Messaïtfa sur la situation économique du pays : «Agir pour écarter le risque de la crise financière» (Horizons) ............................................................................. 10
ï‚· Marchés publics: 4.000 dossiers de contentieux en cours d’examen par le Conseil d'Etat (APS) .............................................................................................................. 12
ï‚· Boutarfa et son homologue iranien "confiants" quant à l'issue de la réunion de l'Opep (APS) ............................................................................................................. 14
ï‚· Les pays pétroliers africains soutiennent les efforts de l'OPEP pour stabiliser les marchés (APS) .......................................................................................................... 15
ï‚· L'Algérie propose à l'Opep de réduire sa production de 1,1 million de b/j : Bouterfa sort l'artillerie lourde (L’Expression) ........................................................................ 16
ï‚· M. Abdelmadjid Attar à propos de la réunion de l’OPEP : « Inéluctable réduction de la production » (El Moudjahid) ................................................................................. 17
ï‚· Boutarfa lundi à Moscou pour rencontrer son homologue russe (APS) ................... 18
ï‚· Ali Bay Nasri, président de l’Anexal, à Horizons : « Le ferroviaire est la solution » (Horizons) ................................................................................................................. 19
ï‚· La logistique à l’export : Les opérateurs ignorent tous les risques, selon les experts (Horizons) ................................................................................................................. 21
ï‚· Les créations d'entreprises en hausse sur les neuf premiers mois (APS) .................. 22
ï‚· Volkswagen et Sovac signent un protocole d'accord pour la création d'une usine à Relizane (APS) .......................................................................................................... 23
ï‚· Implantation de Volkswagen en Algérie : entretien avec Mourad Oulmi, PDG de Sovac (TSA) .............................................................................................................. 24
ï‚· La société Sorfert préserve sa place de deuxième pourvoyeur de devises en Algérie(Pdg) (APS) ................................................................................................... 27
ï‚· ONE-TIC 2016 : Initiative nationale d’orientation des entreprises (El Moudjahid) 28
ï‚· Forum régional sur les légumineuses alimentaires : Entrevoir des leviers de développement (Horizons) ........................................................................................ 30
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 31
ï‚· CNMA ET UNPA : Signature d’une convention de partenariat (Le Midi) .............. 31
Coopération ......................................................................................................................................................... 32
ï‚· Le Premier ministre du Lesotho à Constantine : Coopération dans les industries mécanique et pharmaceutique (El Moudjahid) ......................................................... 32
ï‚· Production d’acier : les Emiratis mettent 1,6 milliard de dollars (Algérie Patriotique) ................................................................................................................................... 33
Veille ..................................................................................................................................................................... 34
ï‚· Contribution de l’Algérie à la décolonisation en Afrique : Attachement au droit des peuples (El Moudjahid) ............................................................................................. 34
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Supplément économique d’El Watan ................................................................................................................ 35
ï‚· Après plusieurs années de léthargie : L’industrie amorce-t-elle son réveil ? ........... 35
ï‚· Le partenariat pour relancer des filières dormantes .................................................. 39
ï‚· Accord d’association avec l’UE, Zale, Importations tous azimuts… : L’ouverture qui a achevé la destruction du tissu industriel........................................................... 40
ï‚· Les deux secteurs appelés à travailler ensemble : En finir avec la dualité public-privé ................................................................................................................................... 43
ï‚· Ahmed Lateb .Expert industriel : «On ne décrète pas une industrialisation par des discours» ................................................................................................................... 44
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Synthèse
Le rythme d'inflation s'est établi à 5,8% à fin octobre 2016 tandis que la variation annuelle des prix à la consommation en octobre 2016 par rapport à octobre 2015 a enregistré une hausse de 5,2%, indique la presse. Dans le domaine du partenariat, le constructeur automobile allemand Volkswagen et le groupe Sovac, représentant officiel de Volkswagen en Algérie, ont signé un protocole d'accord pour la création d'une usine d'assemblage et de montage de véhicules de cette marque en Algérie. Par ailleurs, des quotidiens ont mis l’accent sur l’existence de
4 000 dossiers de contentieux relatifs aux marchés publics. La plupart de ces dossiers ont été déposés en 2015 et 2016 et une infime partie en 2014. A l’origine de ces contentieux, on avance le manque de maturation des projets publics et l’insuffisance de formation.
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A la une
Le rythme d'inflation annuel à 5,8% à fin octobre (APS)
Le rythme d'inflation en glissement annuel s'est établi à 5,8% à fin octobre 2016, a appris dimanche l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
Le rythme d'inflation en glissement annuel à fin octobre 2016 représente l'évolution de l'indice des prix à la consommation sur la période allant de novembre 2015 à octobre 2016 par rapport à celle allant de novembre 2014 à octobre 2015.
Quant à la variation annuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire la croissance des prix en octobre 2016 par rapport à octobre 2015, elle a enregistré une hausse de 5,2%.
S'agissant de l'évolution mensuelle, qui est l'indice brut des prix à la consommation en octobre 2016 par rapport à septembre 2016, elle a été de -0,7% alors qu'elle avait connu une hausse de 0,4% en août et en septembre 2016.
Ceci résulte d'un recul des prix des biens alimentaires (-1,8%) dont notamment les prix des produits agricoles frais (-3,9%) au moment où les produits alimentaires industriels (agro-alimentaires) ont enregistré une hausse mensuelle de 0,21% qui s'explique notamment par le relèvement des prix du café et de certains produits céréaliers.
Les sept autres ensembles de biens ont par ailleurs enregistré des hausses mensuelles des prix allant de 0,02% pour l'Education, culture et loisirs à 1,18% pour les biens divers.
Quant aux prix des biens manufacturés, ils ont affiché une croissance de 0,5% entre septembre et octobre 2016, tandis que ceux des services sont restés stables.
Dans une comparaison des prix annuelle, il est constaté une hausse générale des prix de 5,2% en octobre 2016 par rapport au même mois de 2015 sauf pour la catégorie Education-Culture et loisirs (-6,1%).
La plus forte hausse enregistrée en variation annuelle a été particulièrement constatée pour la catégorie Habillement-chaussures (+14,45%), suivie des Transports et communication (+12,9%), des produits divers (+10,43%), de la Santé-hygiène corporelle (+6,8%), du
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logement-charges (+5,8%), des meubles et articles d'ameublement (+5,4%) et de l'alimentation et boissons non alcoolisés (+0,8%).
Pour cette dernière catégorie, il est enregistré une hausse annuelle des prix des produits agroalimentaires de 3,9% en octobre 2016 par rapport à un an plus tôt, et une baisse annuelle de -2,25% des produits agricoles frais.
Les baisses ont concerné la pomme de terre (-26,2%), les légumes frais (-19,7%) et les viandes et abats de mouton (-1,2%).
Par contre, le reste des produits alimentaires a vu les prix augmenter entre les deux périodes de comparaison notamment pour les oeufs (+39%), les fruits frais (+25%), les viandes et poisson en conserve (+10,13%), les poissons frais (+8,7%) et les boissons non alcoolisées (+8,5%).
A rappeler que la loi de finances de 2016 a tablé sur une inflation de 4% contre 4,8% en 2015.
Benabdeslem : «L’Algérie peut être un acteur majeur en Afrique» (Algérie Patriotique)
Le Forum africain d’investissements et d’affaires, qui se tiendra du 3 au 5 décembre à Alger, vise à créer les conditions de développement économique du continent. Brahim Benabdeslem, docteur en économie et vice-président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) – à l’origine de ce forum –, estime qu’il ne s’agit pas pour l’Algérie d’aller à la conquête de l’Afrique. «Nous ne sommes pas partis sur l’idée d’un marché africain pour vendre nos produits. Ce n’est absolument pas notre démarche. Au contraire. Nous avons honneur de cette démarche. Rappelez-vous la position de l’Algérie par rapport à l’Europe. Nous ne sommes pas un marché et nous ne voulons pas que nos amis africains soient un marché, même si la dimension commerciale est importante», a déclaré M. Benabdeslem sur le plateau de l’émission «Intelligence économique» de France 24.
Ce vice-président du FCE a clairement expliqué l’objectif de ce forum africain, en rappelant la profondeur géographique et politique de l’Algérie en Afrique. «Nous pouvons être utiles sur plusieurs choses. Je tiens à rappeler que l’Algérie a été derrière le mouvement de décolonisation de
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l’Afrique. L’Algérie a été présente dans la résolution de tous les grands conflits en Afrique, de celui des Grands Lacs à celui de la Corne de l’Afrique en passant par le Sahel et la Libye aujourd’hui. L’Algérie est donc un acteur majeur dans le traitement des conflits politiques en Afrique. Et avec le mouvement des chefs d’entreprises qui pousse le politique à regarder plus vers l’Afrique, l’Algérie travaille donc à renforcer ses relations économiques avec l’ensemble des pays du continent», a affirmé Brahim Benabdeslem, qui assure qu’il ne s’agit ni de copier sur le Maroc ni sur les autres pays. «Nous sommes avant tout et après tout des Africains. Nous oeuvrons pour un partenariat gagnant-gagnant entre pays africains», a-t-il soutenu.
Selon M. Benabdeslem, l’Algérie veut «s’attaquer aux grands problèmes de l’Afrique», tels que la malnutrition et l’inaccessibilité à l’eau et à l’énergie. «L’Algérie fait partie des rares pays au monde électrifiés presque à 100%. Vous avez par exemple le Mali, qui est à nos frontières, qui n’est électrifié qu’à peine à 10%. Et ce n’est pas normal», a-t-il relevé, précisant que l’Algérie n’est pas dans une logique concurrentielle avec d’autres pays comme la France, les Etats-Unis, la Turquie et la Chine.
«Nous saluons toute démarche visant à assurer le codéveloppement», a-t-il souligné. Brahim Benabdeslem considère que l’Algérie a des insuffisances, mais aussi des atouts. «L’Afrique souffre de sous-alimentation et l’Algérie aussi, puisque nous importons chaque année 10 milliards de dollars en produits agroalimentaires. La question de l’agroindustrie sera donc centrale lors de ce forum», a-t-il indiqué. Mais pas seulement. «Nous avons également l’énergie, un secteur dont nous sommes acteur majeur en Afrique. Il y a l’industrie pharmaceutique et l’infrastructure routière qui sont appelés à se développer davantage», a-t-il relevé.
Pour ce vice-président du FCE, l’Algérie ne voit pas l’Afrique de la même manière que les Européens ou les Américains. L’Algérie, selon lui, considère le continent africain «comme un relais de croissance». Brahim Benabdeslem assure que rien n’est gagné d’avance. A l’ère de la mondialisation, il faut être patient et persévérant. «Nous avons des avantages compétitifs que les autres pays n’ont pas, comme l’énergie et la situation géographique», a-t-il assuré, tout en soulignant que l’Algérie possède le deuxième réseau routier le plus dense d’Afrique, après l’Afrique du Sud.
Pour lui, «le FCE est un acteur majeur dans la dynamique de diversification économique voulue par le gouvernement algérien». «L’Algérie possède un potentiel pour faire cette diversification. Nous avons cinq secteurs d’activité qui sont prioritaires : l’agro-industrie, l’énergie, les infrastructures, le numérique et la sous-traitance», a-t-il souligné, précisant que plus de 2 000 acteurs de l’économie africaine sont attendus au Forum africain d’investissements et d’affaires.
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Projet de loi sur la retraite: les nouvelles dispositions visent à protéger la CNR (APS)
Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale Mohamed El Ghazi a affirmé dimanche que les nouvelles dispositions prévues dans le projet de loi relatif à la retraite visent à "préserver la caisse nationale des retraites (CNR) de la faillite".
Présentant le projet de loi sur la retraire lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, le ministre a précisé que les nouvelles dispositions visent à "réformer la CNR et à la préserver de la faillite dans le cadre de la justice sociale". "Le système de retraite, fondé sur le principe de solidarité intergénérationnelle, assure le versement de plus de 3 millions de pensions", a-t-il rappelé.
La commission de la Santé, affaires sociales, travail, formation professionnelle de l'APN a réaffirmé dans son rapport préliminaire "le souci de l'Etat, à travers ces nouvelles mesures législatives, de garantir le droit des générations montantes à la pension de retraite et la pérennité du financement de la Caisse nationale des retraites (CNR)".
La commission a préconisé "la mise en place de normes fondées et rigoureuses afin d'établir la liste des métiers pénibles sans précision des fonctions pour éviter toute erreur de classification", appelant "à définir des mécanismes efficaces pour garantir le financement de la CNR et à s'éloigner des solutions conjoncturelles".
Les représentants des groupes parlementaires du Front des forces socialistes (FFS), du Parti des travailleurs (PT), de l'Alliance pour l'Algérie verte (AAV) et du parti pour la Justice et le développement ont boycotté la lecture du rapport préliminaire, en signe de protestation contre leur non association à l'élaboration du texte du rapport.
Ils ont indiqué qu'ils participeront aux travaux de la séance plénière et soumettront leurs propositions sur les amendements du projet de loi.
Par ailleurs, les députés de l'APN ont observé une minute de silence à la mémoire du président cubain Fidel Castro, décédé vendredi à la Havane.
La retraite proportionnelle et sans condition d'âge "a impacté considérablement le système national de retraite" (APS)
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi a affirmé dimanche à Alger que la retraite proportionnelle et sans condition d'âge "a impacté de façon considérable le système national de retraite".
"Le dispositif de retraite proportionnelle et sans condition d'âge, qui était à caractère transitoire et qui est toujours en vigueur, a impacté de façon
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considérable le système national de retraite", a indiqué le ministre lors de la présentation du projet de loi modifiant et complétant la loi n°83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite.
Plus de 916.000 personnes ont bénéficié de la retraite anticipée, dans le cadre de la retraite proportionnelle et sans condition d'âge, ce qui représente 52% du nombre global des bénéficiaires de la retraite directe, a précisé le ministre, indiquant que les dépenses annuelles enregistrées dans ce cadre s'élevaient à 405 milliards de dinars.
Les nouvelles dispositions du projet de loi visent à "préserver le système national de retraite de la faillite", a affirmé M. El Ghazi.
Les années de cotisation comptabilisées une fois que le travailleur a atteint l'age de la retraite sont considérées comme des années de "solidarité" qui contribuent à l'équilibre financier du système de retraite, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il a rappelé que des études comparatives des systèmes de retraite de plusieurs pays démontraient que "les pays possédant des systèmes de retraite similaires à celui de l'Algérie ont engagé des réformes structurelles en matière de retraite pour faire face aux développements démographiques et socio-économiques".
Dans ce contexte, le ministre a indiqué que cette comparaison internationale démontrait "la générosité du système national de retraite et son aspect social, au regard des droits de retraite accordés à partir de 60 ans, en assurant une pension pouvant atteindre 80%, comptabilisée sur la base du salaire moyen des meilleures cinq années de travail".
Les députés divisés sur les dispositions du projet de loi sur la retraite (APS)
Les avis et les positions des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont été divergents sur le projet de loi modifiant et complétant la loi n°83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite.
Lors des débats de ce projet de loi, qui a enregistré 157 interventions, la représentante du parti du Front de libération nationale (FLN), Faiza Bouhama a indiqué que ce texte visait à "préserver les équilibres financiers de la Caisse nationale des retraites (CNR),sur la base du principe de la solidarité intergénérationnelle, étant donné que la source de
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financement de la retraite est constituée des cotisations sociales des travailleurs.
Le recours à la retraite avant l'âge de 60 ans entraîne une déperdition de la ressource humaine notamment celles qualifiées et dont les entreprises ont grand besoin, a-t-elle estimé.
Les études comparatives de plusieurs pays en matière de retraite ont démontré que notre système national de retraite est ''l'un des plus généreux" dans le monde, au regard des normes appliquées en matière de comptabilisation des pensions, a précisé la même députée.
Elle a appelé à voir le texte de loi d'un point de vue positif au regard de l'intérêt des futures générations.
Par ailleurs, le représentant du bloc parlementaire de l'Alliance pour l'Algérie verte (AAV), le député Naamane Laouar a estimé que ce projet de loi intervient "tardivement", estimant qu'il fallait annuler les dispositions de la retraite proportionnelle et sans condition d'âge instituées en vertu de l'ordonnance 97-13 immédiatement après l'amélioration des ressources nationale et l'entame de la relance de l'économie nationale".
Le député a insisté sur l'impératif de "se pencher sur les raisons pour lesquelles les travailleurs demandent la retraite anticipée et d'y remédier en assurant des mesures incitatives pour les maintenir à leurs postes au lieu de recourir à l'annulation de ce dispositif (retraite proportionnelle et sans condition d'âge)".
Pour le représentant du Rassemblement nationale démocratique (RND), le député Ahmed Khalifa, il est nécessaire de prendre en considération la conjoncture et prendre en compte les trois dimensions de la loi, à savoir la préservation des équilibres financiers de la CNR, le maintien des compétences nécessaires à l'entreprise pour la concrétisation d'une politique de diversification économique nationale et la prise en charge la dimension sociale.
Ce projet de loi intervient pour rétablir la loi 83-12 dans son principe initial, a-t-il souligné, proposant "de permettre aux travailleurs de prendre la retraite après 32 ans de service avant d'atteindre l'âge de 60 ans".
Bachir Messaïtfa sur la situation économique du pays : «Agir pour écarter le risque de la crise financière» (Horizons)
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L’économiste Bachir Messaïtfa, ex-secrétaire d’Etat chargé des statistiques et de la prospective, a estimé que la loi de finances 2017, adoptée par l’APN, constitue une des solutions de sortie de crise. Il soutient que ce cadre législatif se distingue par rapport aux précédentes lois de finances car « il introduit pour la première fois depuis l’Indépendance des signaux de prospection sur l’avenir, soit jusqu’en 2019 avec un prix de référence du pétrole de 50 dollars le baril ».
Optimiste, l’économiste indique que l’Algérie a des clés de sortie de crise à faire valoir. La situation du pays est, selon lui, certes délicate mais pas alarmante. « Nous sommes actuellement dans une situation de crise budgétaire. Nous devons agir pour écarter le risque de passer à une crise financière », a-t-il mentionné. Il a expliqué qu’il y a trois phases de crise, d’abord budgétaire lorsqu’il y a un déséquilibre entre les dépenses et les recettes. Un déséquilibre qui peut s’aggraver lorsqu’on arrive à un stade d’obligation de recourir aux réserves de changes. Là, il y a un risque de passer à une crise financière. Selon Messaïtfa, qui a été l’invité du quotidien arabophone El Djarida samedi dernier, les réserves de changes estimées actuellement à 121 milliards de dollars suffisent pour couvrir deux années et demie. « Mais si elles tombent à un seuil de 75 milliards de dollars, l’alerte de la crise financière est automatiquement déclarée », a-t-il précisé. Une fois l’épuisement de ces réserves, la crise passera à un troisième degré : la crise économique. « Nous sommes loin de cette situation », a-t-il dit tout en ajoutant que la mise en place d’une cellule de veille est par contre recommandée. Il a indiqué que la loi de finances 2017 doit être consolidée par d’autres mesures à même de renforcer la croissance économique du pays. Selon ses prévisions, le taux de croissance va encore baisser, de 3,5 actuellement, à 2,9% du PIB. La baisse est, de son point de vue, « inéluctable » indiquant qu’il ne peut y avoir une croissance hors hydrocarbures dans une situation économique marquée par « la diminution de l’offre interne et par l’inflation alourdie par une politique d’austérité ». Il a ajouté qu’il est attendu « à ce qu’il y ait une pression sur la production par le poids des taxes introduites dans la LF 2017. Nous estimons qu’à partir de 2018, il y aura un retour à la normale ». La concrétisation du nouveau modèle de croissance peut, à ses yeux, redresser la barre et changer la donne économique. Mais encore faut-il revoir les trois politiques monétaire, financière et sociale. Pour la première, Messaïtfa met l’accent sur la nécessité de changer la valeur du dinar. « C’est ce qui permettra de lutter contre la fraude fiscale » car 13% seulement de la fiscalité ordinaire est récupérée. Selon lui, les 20 milliards de dollars représentant le montant de l’évasion fiscale peut préserver le budget de l’Etat pour une durée de deux ans. L’autre solution préconisée par cet économiste est d’installer un ministère délégué de la fiscalité qui aura pour mission de relever le niveau des recouvrements au moins à 50%. Il faut aussi diversifier l’assiette fiscale et instaurer un système de points d’incitation au payement de la fiscalité. Pour la politique financière, il est nécessaire de développer la Bourse. Quant à la politique sociale, il propose de faire couvrir les dépenses liées aux subventions par le fonds
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de la zakat. « C’est un fonds qui est destiné aux démunis. Autant couvrir cet aspect des dépenses actuellement endossées par le budget de l’Etat pour réaliser des invesissements au profit de la population nécessiteuse », a-t-il dit en insistant sur le ciblage des subventions.
Marchés publics: 4.000 dossiers de contentieux en cours d’examen par le Conseil d'Etat (APS)
Près de 4.000 dossiers de contentieux relatifs à l’exécution des marchés publics sont actuellement en cours d’examen par le Conseil d’Etat, a annoncé dimanche à Alger la présidente du Conseil Mme Abdelsadok Soumia.
"Nous avons à notre niveau près de 4.000 dossiers de contentieux relatifs aux marchés publics et la majorité portent sur la phase d’exécution des marchés et non pas d’élaboration. La plupart de ces dossiers ont été déposés en 2015 et 2016 et une infime partie en 2014", a-t-elle indiqué lors d’une rencontre de deux jours sur ces contentieux.
Elle a expliqué que ce cumul de dossiers a été engendré par le manque de magistrats spécialisés dans le traitement des litiges liés aux marchés publics au sein du Conseil. Mais avec le renforcement de ce dernier avec 16 nouveaux magistrats, le traitement des contentieux, tous types confondus, se fera dans des délais plus courts dans le futur, a-t-elle promis dans une déclaration à la presse en marge de la rencontre.
"Nous n’avions qu’une seule section dédiée aux marchés publics, mais le nombre important des contentieux enregistrés nous a conduit à créer une deuxième section le mois dernier. Nous avons désormais 12 magistrats spécialisés dans les marchés publics à raison de 6 magistrats par section", a-t-elle précisé.
Ces deux sections reçoivent, en appel, les recours relatifs à l’exécution des marchés publics de la part du "service contractant", qui n’est autre que l’Administration (Etat, wilaya, communeà) ou du co-contractant qui peut être le fournisseur, l’entrepreneur ou le bureau d’études.
La majorité des 4.000 contentieux en cours d’études émanent en fait des parties co-contractantes que sont notamment les entrepreneurs, a fait savoir, à son tour, la présidente de la nouvelle section des marchés publics au Conseil d’Etat, Mme Benmansour Hafida.
"Ces opérateurs agissent soit parce qu’ils ne sont pas payés, soit parce que l’administration a méconnu leurs droits, soit parce qu’elle leur a appliqué des pénalités qui ne leurs sont pas imputables du fait que le retard dans la réalisation, par exemple, serait du à une cause qui les dépassent", a-t-elle expliqué à l’APS.
Et en cas de résiliation du contrat du marché par l’administration, le Conseil d’Etat, à travers ses deux sections, "examine la légitimité de la
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résiliation et étudie les éventuels abus de l’administration et se prononce sur une éventuelle indemnisation du co-contractant (l’opérateur)", a-t-elle encore précisé.
Maintenant, poursuit-elle, il arrive que l’opérateur n’exécute pas son contrat poussant le maître d’ouvrage (l’Administration) à recourir au juge administratif pour demander d’être indemnisé surtout quand la "caution de bonne exécution" ne couvre pas tous les préjudices qu’il estime avoir subi.
Manque de maturation des projets: cause principale des contentieux
Selon les représentants de l’Administration participants à la rencontre, le manque de maturation des projets publics constitue, avec le manque en matière de formation, l’origine principale de la résiliation des contrats des marchés publics et donc la naissance des contentieux.
Le sous-directeur des Marchés et des Contrats au ministère de l’Intérieur et des collectivités locales M. Gherissi Mahmoud, a indiqué à l’APS, en marge de la journée d’études, que le plus grand nombre de contentieux relatifs à ces marchés concerne la révision récurrente des contrats par rapports aux délais, imputant cela au manque de maturation des projets par l’Administration.
"Quand on ne mature pas assez les marchés publics, c'est-à-dire qu’on évalue pas avec précision tous les éléments quantitatifs, on retrouve beaucoup de difficultés lors de l’exécution : le service contractant (Etat, wilayas) se trouve obligé de modifier les quantitatives du marchés et, en contrepartie, le co-contractant sera appelé à prendre en charge des coûts supplémentaires qu’il n’a pas pris en compte lors de sa soumission et lors des calculs de ses marges bénéficiaires", a-t-il détaillé.
Face à cette situation, l’administration résilie souvent le contrat, le projet se trouve à l’arrêt et l’entrepreneur s’estime lésé. D’où naissent les contentieux.
M. Gherissi déplore par ailleurs le manque en matière de formation que ce soit cher les services contractants ou les parties co-contractantes, ce qui engendre une incompréhension de certaines clauses comprises dans les cahiers des charges.
"Les personnes qui élaborent la procédure de passation de marchés publics, pour la plupart du temps, ne sont pas spécialisés. Les opérateurs, eux, hésitent parfois à recruter des juristes quand ils participent à un appel d’offres", a-t-il constaté.
Le représentant du ministère de l’Intérieur a affirmé que le traitement des recours a toutefois connu un saut qualitatif depuis la promulgation du dernier code des marchés publics, en septembre 2015 (décret présidentiel 15-247).
Cette réglementation a permis la décentralisation du traitement des recours par la création de commissions de recours au niveau de chaque wilaya, en plus du comité de traitement des litiges au niveau du ministère.
Et si des appels sont dirigés contre les décisions rendues en premier ressort par les juridictions administratives au niveau local, le Conseil d’Etat les prend alors en charge.
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Les juristes participants ainsi que les représentants de l’Administration ont pu débattre des détails techniques relatifs à la gestion des contentieux à la lumière des dispositions du nouveau code des marchés publics et s’enquérir notamment de l’expérience française en la matière, présentée par la présidente de la Cour Administrative d’Appel de Marseille Mme Lucienne Erstein.
Boutarfa et son homologue iranien "confiants" quant à l'issue de la réunion de l'Opep (APS)
Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, et son homologue iranien, Bijan Namdar Zanganeh, se sont dits "confiants" quant à l'issue de la réunion de l'Opep prévue mercredi prochain à Vienne, apprend-on dimanche auprès du ministère de l'Energie.
A l'issue de leur rencontre tenue samedi à Téhéran, MM. Boutarfa et Zanganeh ont déclaré avoir eu des échanges "très positifs" et se sont félicités des "bonnes conditions" dans lesquelles leur entretien s'est déroulé", a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué.
"La réunion (avec M. Zanganeh) a été très positive et d'une grande utilité", a déclaré M. Boutarfa.
Les deux ministres "se sont également montrés confiants quant à l'issue de la conférence de l'Opep devant se tenir le 30 novembre à Vienne", a souligné la même source.
A cet effet, M. Boutarfa à déclaré: "nous sommes confiants quant à la perspective de trouver un accord juste et équilibré lors de la prochaine réunion de l'Opep".
Dans une déclaration à la presse à l'issue des entretiens, M. Boutarfa a rappelé "la nécessité de trouver un accord équitable pour stabiliser durablement les marchés pétroliers".
Un bon accord conduirait "à stabiliser le marché et les prix autour d’une fourchette comprise entre 50 et 55 dollars", a-t-il avancé, ajoutant que les prix "peuvent même atteindre les 60 dollars vers la fin de l’année".
A une question sur les retombées d'un éventuel échec de la réunion de Vienne, M. Boutarfa "a mis en garde contre la sanction du marché qui pourrait conduire les prix à chuter en dessous du seuil des 40 dollars".
Evoquant la proposition algérienne qui a été retenue par le comité d'experts de l'Opep pour être soumise à la conférence ministérielle de cette organisation mercredi prochain dans la capitale autrichienne, il a précisé qu'elle était basée globalement sur "une réduction d’environ 1,1 million de barils par jour opérée par les pays membres de l’Opep".
Par ailleurs, M. Boutarfa a appelé les pays non Opep à "contribuer à l'effort des pays de l'Opep en réduisant leur production de près de 600.000 barils/jour".
Pour sa part, M. Zanganeh a déclaré à la presse à l'issue de sa rencontre avec M. Boutarfa: "Nous sommes confiants et nous continuons à travailler pour obtenir un accord le 30 novembre".
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Le ministre iranien a indiqué avoir pris connaissance de la proposition algérienne et a mis en avant "les efforts de la partie algérienne pour arriver à un accord qui tienne compte des préoccupations de toutes les parties".
Les pays pétroliers africains soutiennent les efforts de l'OPEP pour stabiliser les marchés (APS)
L'Association des producteurs africains de pétrole (APPA) a exprimé son appui aux efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole pour stabiliser les marchés pétroliers, en prévision de la réunion de l'OPEP prévue mercredi prochain à Vienne pour concrétiser l'accord d'Alger.
L'APPA "marque son soutien à l'accord d'Alger et s'associe aux efforts de stabilisation des marchés pétroliers des pays membres de l'OPEP", a affirmé son président en exercice, Adama Toungara, ministre ivoirien du Pétrole et de l'Energie, dans une correspondance adressée au ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa.
Lors de la 52ème réunion ordinaire du comité des experts de l'APPA tenue récemment à Cotonou (Bénin), les pays membres de cette association se sont appesantis sur la situation pétrolière mondiale et se sont engagés à conforter les pays membres de l'OPEP afin de stabiliser les marchés.
"Reconnaissant l'impact de la baisse de prix du pétrole sur l'économie des pays africains et considérant que la décision historique prise par l'OPEP à Alger a donné une véritable impulsion au marché", les pays membres de l'APPA ont fait part, à l'issue de cette réunion, de leur "appui au processus engagé par l'OPEP visant à faire face à la baisse des prix du pétrole" et soutiennent "tout effort des pays membres de l'OPEP dans ce processus de stabilisation des prix dans les marchés pétroliers".
Créée en 1987, l'APPA est une organisation qui regroupe 18 pays africains producteurs de pétrole: Algérie, Afrique du Sud, Angola, Bénin, Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, Egypte, Gabon, Ghana, Guinée équatoriale, Libye, Mauritanie, Niger, Nigeria, République démocratique du Congo (RDC), Soudan et Tchad.
Cette association, basée à Brazzaville (République du Congo), a pour objectif de renforcer la collaboration entre les différentes compagnies pétrolières des pays membres et de maintenir une stabilité des prix.
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Pour rappel, l'OPEP tiendra sa réunion ministérielle mercredi prochain dans la capitale autrichienne pour concrétiser l'accord historique d'Alger, pris le 28 septembre dernier, qui prévoit de réduire la production de l'organisation à un niveau oscillant entre 32,5 et 33 millions de barils par jour afin de limiter l'offre sur le marché pétrolier.
Dans ce sens, l'Algérie a intensifié son engagement en faveur de la mise en oeuvre de l’Accord d’Alger lors de la prochaine réunion de l’OPEP.
M. Boutarfa a ainsi entamé de minutieuses négociations avec les pays membres de l'OPEP pour réunir les meilleures conditions qui soient propices à un accord consensuel, juste et équilibré qui permettra de mettre en oeuvre l'accord d'Alger.
L'Algérie propose à l'Opep de réduire sa production de 1,1 million de b/j : Bouterfa sort l'artillerie lourde (L’Expression)
«Le gouvernement algérien a proposé une baisse de la production totale de l'Opep de 1,1 million de barils par jour», a déclaré Nourredine Bouterfa.
C'est la dernière ligne droite. Le ministre de l'Energie qui est par monts et par vaux pour ramener à plus de raison les rares voix récalcitrantes qui risquent de faire capoter l'accord historique d'Alger affine et met sur le tapis la proposition algérienne. L'Algérie propose à l'Opep de réduire sa production de 1,1 million de b/j. «Le gouvernement algérien a proposé une baisse de la production totale de l'Opep de 1,1 million de barils par jour», a déclaré le ministre algérien de l'Energie à l'issue de ses discussions, samedi à Téhéran, avec son homologue iranien, Bijan Zanganeh. «M.Bouterfa a également proposé que les pays producteurs non membres de l'Opep baissent leur production de 600.000 barils/jour», a rapporté hier l'agence Shana du ministère iranien du Pétrole. Bouterfa sort l'artillerie lourde. Il faut mettre fin à la saignée. «La baisse des prix du pétrole qui affecte l'économie mondiale doit être stoppée», a déclaré l'ancien P-DG de Sonelgaz. La réunion de l'Opep qui se tiendra le 30 novembre à Vienne s'apparente à une réunion de la dernière chance. Une dernière cartouche qui ne doit pas rater sa cible. L'Algérie n'a pas rechigné à la besogne. Et c'est tout à fait légitimement qu'elle espère un juste retour des choses. L'enjeu est de taille. Les pays producteurs de pétrole dont l'Algérie jouent gros. Leurs économies sont mises à mal par la dégringolade des cours de l'or noir.
Elles ne peuvent plus supporter davantage le niveau actuel du baril. «Nous espérons que cette prochaine réunion sauvera le marché pétrolier de la crise actuelle», a souligné le successeur de Salah Khebri qui a ajouté que «si un accord était trouvé à Vienne (le 30 novembre Ndlr), le prix du baril pourrait remonter à 60 dollars d'ici la fin de l'année contre moins de 50 actuellement», selon l'agence Shana. Alger et Téhéran sont déterminés à le faire aboutir. Une course contre la montre dont elles comptent sortir
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triomphantes. «Dans le court intervalle restant avant la réunion de l'Opep, l'Iran et l'Algérie vont continuer à coopérer en vue d'un accord entre ses membres», affirme Nourredine Bouterfa. «L'évolution actuelle des choses indique que l'Opep peut parvenir à un accord durable concernant sa production et la gestion du marché», a fait remarquer, de son côté, le ministre iranien du Pétrole Bijan Zanganeh. Il n'y a pas que les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole qui mon-trent qu'ils sont décidés à serrer les rangs. L'accord d'Alger fait aussi l'unanimité au sein de l'Association des producteurs africains de pétrole qui compte pas moins de 18 membres dont de gros producteurs (Nigeria, Angola...). «L'Appa marque son soutien à l'accord d'Alger et s'associe aux efforts de stabilisation des marchés pétroliers des pays membres de l'Opep», a affirmé son président en exercice, Adama Toungara, ministre du Pétrole et de l'Energie de la Côte d'Ivoire dans une correspondance adressée au ministre de l'énergie, Nourredine Bouterfa.
Les pays membres de l'Appa ont manifesté leur «appui au processus engagé par l'Opep visant à faire face à la baisse des prix du pétrole et soutiennent tout effort des pays mem-bres de l'Opep dans ce processus de stabilisation des prix dans les marchés pétroliers» dans un communiqué qui a sanctionné la 52ème réunion ordinaire du comité des experts de l'Appa tenue à Cotonou du 10 au 13 octobre 2016. Toutes les brèches sont colmatées. Tout indique que l'on se dirige vers une décision qui doit produire une onde de choc qui secouera le marché pétrolier. Le compte à rebours a commencé. Dès aujourd'hui on connaîtra dans quel sens le baril aura décidé de rouler...
M. Abdelmadjid Attar à propos de la réunion de l’OPEP : « Inéluctable réduction de la production » (El Moudjahid)
Au vu de l’instabilité que connaît le marché pétrolier depuis juin 2014 et son impact sur l’économie des pays producteurs, l’expert et ancien PDG de Sonatrach, M. Abdelmadjid Attar, a insisté, hier, sur la nécessité de procéder à la réduction de la production pour en redresser les cours. S’exprimant à l’émission «l’Invité de la rédaction» de la Chaîne III, de la radio nationale, il a expliqué que depuis la chute drastique des prix de l’or noir, les pays producteurs se trouvent «dos au mur», ce qui les oblige à faire des concessions pour conclure un accord : «Les pays producteurs ne peuvent pas revenir en arrière par rapport aux décisions qui ont été déjà prises, récemment à Alger», a-t-il indiqué. Et de poursuivre : «Le contenu de cet accord, personne ne le connaît encore», évoquant un accord de base, c'est-à-dire un schéma sur lequel les membres vont discuter. Il a rappelé, dans ce sens, que les 21 et 22 novembre, un comité d’experts de l’organisation, réuni dans la capitale autrichienne, avait retenu une proposition présentée par l’Algérie pour être soumise à
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examen par les participants à la rencontre. Abdelmadjid Attar a ajouté que «si cet accord venait à être réalisé, les prix du brut pourraient, sans aucun doute, remonter jusqu’à 50 ou 60 dollars le baril, mais, dans le cas contraire, poursuit-il, «ils sont susceptibles, à nouveau, de chuter en dessous de la barre des 40 dollars».
Il dira aussi qu’il y a environ 1,5 million de barils supplémentaires sur le marché, et c’est l’Arabie saoudite et les pays du Golfe qui sont responsables de la surproduction. Donc, ce sont eux qui doivent réduire la production, pour simplement stabiliser les prix. «Dans ce cas, la conclusion d’un accord est vitale pour tous les pays producteurs, en raison de ces grosses quantités de pétrole», précise-t-il. Détaillant ses dires, M. Attar a précisé que «s’ils baissent à 500.000 mb par jour, alors le prix du brut sera d’environ 50 dollars le baril. S’ils baissent entre 750.000 et un million de barils par jour, les prix peuvent osciller autour de 55 dollars le baril». La Russie, qui n’est pas membre de l’OPEP, souffre aussi de problèmes économiques. «Ce pays n’est tenu par aucun engagement vis-à-vis de l’OPEP, mais il produit 10 à 11 mb par jour et a aussi intérêt à baisser sa production.» Selon lui, «à ce jour, nous ne connaissons pas la position de l’Iran et de l’Irak qui refusent toujours la réduction, ce qui fait que cet accord n’est pas encore confirmé, mais, probablement, les négociations vont continuer après la réunion». Mettant l’accent sur la situation de crise économique en Algérie, suite à la chute des prix de pétrole, l’Invité de la rédaction a relevé que pour faire face à cette situation, il faut que notre pays mise sur la diversification de son économie, hors hydrocarbures, l’introduction d’un nouveau modèle de consommation et la création d’une industrie du renouvelable. Il ajoute : «Je pense que le gaz est primordial pour garantir la sécurité énergétique du pays. Il y a au moins 3.500 milliards de mètres cubes de gaz naturel entre réserves prouvées, probables et possibles. Pour le pétrole, il y aurait 1,7 milliard de tonnes de pétrole liquide. Si on suit un même rythme de production comme celui d’aujourd’hui, le pays tiendra moins de 30 ans. Mais, en contrepartie, si on rend l’économie indépendante des ressources pétrolières, à ce moment-là, on peut sûrement durer jusqu’à 2050.»
Boutarfa lundi à Moscou pour rencontrer son homologue russe (APS)
Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, se rendra lundi à Moscou pour s'entretenir avec son homologue russe Alexander Novak dans le cadre de ses consultations avec les pays Opep et non Opep, a-t-on appris dimanche auprès du ministère de l'Energie.
M. Boutarfa se rendra dans la capitale russe en compagnie du ministre vénézuélien du Pétrole, Eulogio del Pino, a précisé le ministère dans un communiqué.
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Après Moscou, M. Boutarfa se rendra à Vienne où il aura d'autres entretiens, en particulier avec ses homologues irakiens, saoudien et qatari, avant la tenue de la conférence de l'Opep prévue mercredi prochain, a-t-on ajouté de même source.
Samedi dernier, le ministre avait rencontré à Téhéran le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh.
A l'issue de leur rencontre, MM. Boutarfa et Zanganeh ont déclaré avoir eu des échanges "très positifs" et se sont félicités des bonnes conditions dans lesquelles la rencontre s'est déroulée.
Les deux ministres se sont également montrés "confiants" quant à l'issue de la conférence de l'Opep.
L'Algérie a intensifié son engagement en faveur de la mise en oeuvre de l’Accord d’Alger lors de la prochaine réunion de l’Opep.
Dans ce sens, M. Boutarfa a entamé de minutieuses négociations avec les pays membres de l'Opep de façon à trouver un accord équilibré et juste qui permettra de mettre en £uvre l'accord d'Alger conclu lors d'une réunion extraordinaire de cette organisation tenue en septembre dernier à Alger.
M. Boutarfa s’est entretenu avec ses homologues membres de l’Opep autour de la meilleure voie à privilégier pour obtenir un accord équilibré qui favoriserait l’adhésion de tous et qui ramènerait la production de l’Opep à une fourchette de 32,5 mbj-33 mbj.
Il a également appelé à obtenir des pays non Opep (dont la Russie notamment) une pleine coopération et un engagement à soutenir l’accord d’Alger en ajustant leur production en faveur d’une stabilisation durable des marchés pétroliers.
Durant la réunion consultative qui avait regroupé récemment, à Doha, des pays membres de l'Opep, en marge de la 18ème réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (Fpeg), l’Algérie a soumis une proposition pour être examinée par le Comité de Haut Niveau mis en place par l’accord d’Alger.
Ce Comité, dont la présidence a été confiée à l’Algérie, s’est réuni à Vienne les 21 et 22 novembre et a décidé à l’unanimité de recommander la proposition algérienne à la conférence ministérielle pour être considérée comme base de mise en oeuvre opérationnelle de l’Accord d’Alger.
Ali Bay Nasri, président de l’Anexal, à Horizons : « Le ferroviaire est la solution » (Horizons)
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Le président de l’Association nationale des exportateurs algériens, Ali Bay Nasri, soutient, dans cet entretien, que la logistique fait défaut en Algérie et préconise des solutions à même de résoudre les problèmes auxquels font face les opérateurs économiques.
La Caci organise le premier Salon sur la logistique. Comment ce secteur est-il organisé en Algérie ?
Certes, c’est une bonne initiative. D’autant qu’en Algérie, il n’y a pas de plan logistique. Nous devrions d’abord définir ce que c’est une logistique. La logistique repose sur trois facteurs. Il s’agit en premier lieu d’un flux physique de la marchandise auquel s’ajoutent les flux financier et informationnel. Or, malheureusement, en Algérie il n’y a pas de stratégie et nous ne formons pas beaucoup de logisticiens. C’est ce qui nous amène à dire qu’il y a une faiblesse dans la ressource humaine et le secteur est loin d’être développé. Nous devons faire des analyses sur le transit portuaire, sur le cheminement des marchandises, sur les facilitations accordées. Et de voir comment entrent des camions et comment sortent d’autres.
Tout le monde s’accorde à dire que la voie ferroviaire constitue la solution. Qu’en pensez-vous ?
Bien évidemment, c’est la solution la plus appropriée. Le train existait depuis la période coloniale au port d’Alger mais il a été pratiquement abandonné. Par conséquent, nous souffrons sur nos routes à cause des encombrements occasionnés par les camions. L’Algérie importe 2,5 milliards de dollars de camions par an. C’est-à-dire en dix ans, nous avons importé l’équivalent de 25 milliards de dollars. C’est énorme. C’est très important à signaler. Au lieu d’investir dans le ferroviaire, nous avons importé des camions. Le ferroviaire est la solution. C’est d’abord moins d’accidents. Dans certains pays européens, le pourcentage de fret ferroviaire est de 30% par rapport au global, alors qu’en Algérie, il ne dépasse pas les 4%. La SNTF travaille beaucoup plus avec les entreprises publiques. Ce qui fait que ce créneau n’est pas développé. Nous n’avons pas mis justement en place une stratégie sur l’intégration de la logistique dans la gestion des transports en Algérie. Pour vous citer l’exemple de la Tunisie, un appel à concours au niveau international a été lancé pour la mise en place d’une méthodologie de gestion numérisée d’un de ses ports.
Que préconisez-vous comme solution ?
Pour développer la logistique, il est impératif de réduire les coûts. Pour les exportateurs, la logistique constitue un élément important dans la compétitivité de notre produit. Les exportateurs, pour la plupart, importent des intrants, les transforment avant de les exporter. Donc, le coût et les délais, s’ils sont importants à l’importation, ils le sont aussi à l’exportation. Comment réduire les coûts ? D’abord, par la diminution des attentes et les surestaries. Il faut que le ministère des Transports regarde ce qui se passe dans les ports secs. Des compagnies maritimes appliquent des taux exorbitants. En plus, nous ne maîtrisons pas ce que nous appelons les frais de manutention portuaire. Les ports sont encombrés. Nous supportons les prix fixés par les majors dans le maritime. Et dans
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l’aérien, nous n’avons pas de capacités pour l’exportation tout simplement. Il faut savoir aussi que nous sommes en surcotation à l’importation de près de 25% et à l’exportation de l’ordre de 22%. Pour nous, l’enjeu de la compétitivité logistique est éminemment important. Au plus pressé, j’avais proposé, dans le cadre d’une tripartite, la mise en place d’un conseil de chargeurs qui défend l’intérêt de l’opérateur. Si par exemple, actuellement le prix du conteneur augmente, nous ne pouvons pas exprimer notre désaccord. Il faut que l’Etat examine l’indice de performance logistique. Dans ce cadre, nous sommes très mal classés. Nous sommes à la 94e place du classement du Centre du commerce international. Il faudrait améliorer, et pour le faire, il faudrait des spécialistes. Qu’en est-il de l’installation du guichet unique ?
Certes, il y avait un projet dans ce sens mais nous n’avons rien vu venir. Le guichet unique constitue également une solution car tout ce qui concourt à éliminer la bureaucratie est le bienvenu.
La logistique à l’export : Les opérateurs ignorent tous les risques, selon les experts (Horizons)
N’étant pas habitués au processus d’exportation, les opérateurs économiques ne mesurent pas encore tous les risques qui en découlent. C’est ce qu’ont assuré les experts, hier, au Centre des conférences international d’Alger lors d’une table ronde sur l’export dans le cadre du symposium international sur le transit, la translogistique et l’entreposage des marchandises. « Les risques à l’export sont nombreux, mais nous ne les connaissons pas tous. D’où la nécessité pour ceux qui font dans l’exportation de souscrire à une assurance auprès des banques locales », a indiqué Abdallah Serai, représentant du Forum des chefs d’entreprise. Il expliquera, dans ce sens, que si les banques étrangères sont présentes en Algérie, c’est surtout pour accompagner leurs opérateurs à l’export. « Une PME algérienne ne prendra pas le risque d’exporter vers un pays africain car elle risque de tout perdre. Une crise sécuritaire ou financière pourrait survenir et mettra en difficulté l’entreprise. Les banques ont donc

Revue de Presse 27 Novembre 2016 Publié le 27/11/2016 à 11:14


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· Bedda Mahdjoub, président de la commission des finances de l’APN : «Les augmentations prévues dans la LF 2017 sont minimes» (Horizons) .......................... 5
ï‚· Loi de Finances 2017: 20 milliards de DA de recettes des taxes introduites par la commission (APS) ...................................................................................................... 6
ï‚· Adoption de la loi de finances 2017 : Pouvoir d’achat le coup de grâce du gouvernement (El Watan web) ................................................................................... 7
ï‚· Energie: Sonatrach et Eni signent plusieurs accords de coopération (APS) ............... 9
ï‚· L'intersyndicale réaffirme sa position vis-à-vis de l'annulation du projet de loi relatif à la retraite (APS) ...................................................................................................... 10
ï‚· Le projet de loi sur la retraite en débat aujourd'hui : L'APN à l'épreuve de la rue (L’Expression) .......................................................................................................... 11
ï‚· Projet de loi relatif à la retraite: L'Etat soucieux de garantir le droit des générations à venir (APS) ............................................................................................................... 12
ï‚· Diversification de l'économie : Les TIC peuvent-elles remplacer les hydrocarbures? (L’Expression) .......................................................................................................... 14
ï‚· Investissements directs étrangers : Le climat des affaires instable pénalise l'Algérie (L’Expression) .......................................................................................................... 16
ï‚· Innovation technologique : «Un facteur-clé de promotion de la compétitivité des entreprises» (Horizons) ............................................................................................. 17
ï‚· L’Algérie parmi les pays qui taxent lourdement les PME (TSA) ............................. 18
ï‚· Pression fiscale sur les PME : L’Algérie à la 47e place en Afrique (Reporters) ...... 19
ï‚· TIC : L’Algérie troisième pays le plus dynamique selon l’UIT (Le Soir d’Algérie) 20
ï‚· En raison de la faiblesse des services logistiques : L’Algérie perd 6 milliards de dollars dans les transactions internationales (Horizons) ........................................... 21
ï‚· Entreposage de Marchandises : Une zone de fret à Tamanrasset (El Moudjahid) ... 22
ï‚· Ce que l'Algérie fait en Afrique : De la doctrine à l'engagement (L’Expression) .... 23
ï‚· L'Arabie Saoudite refuse de participer à la rencontre avec les non-Opep : Dissensions au sein de l'Opep à la veille de la réunion de Vienne (Liberté) ............ 25
ï‚· Emarat Dzayer Steel Company : Un complexe sidérurgique à Annaba pour 1,6 milliard de dollars (Reporters) .................................................................................. 28
ï‚· Lancement prochain des travaux de réalisation de l’usine de véhicules Volkswagen à Relizane (APS) .......................................................................................................... 29
ï‚· Volkswagen produira la Golf 7 en Algérie (TSA) .................................................... 29
ï‚· Renault annonce un taux d’intégration de 30% pour son usine en Algérie (TSA) ... 30
ï‚· Stadler tient à son projet en Algérie (L’Econews) .................................................... 30
ï‚· Routes: le volet maintenance doit figurer à la tête de tout projet (APS) .................. 32
ï‚· L’équipe algérienne Grow a remporté le prix du meilleur impact sociétal : Injaz El-Djazaïr distingué à Bahreïn(Liberté)......................................................................... 32
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 33
ï‚· Assurances : La GAM fête ses 15 ans (El Watan) .................................................... 33
ï‚· Le système bancaire bloque les investisseurs polonais (L’Econews) ....................... 34
ï‚· Matières premières : Les cours en légère baisse (El Moudjahid) ............................. 35
Commerce ............................................................................................................................................................ 36
ï‚· Commerce en ligne en 2015, selon la Cnuced : Un chiffre d’affaires de 22 billions de dollars (El Moudjahid) ......................................................................................... 36
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Coopération ......................................................................................................................................................... 37
ï‚· Les résultats du Forum de Malabo évoqués par Messahel et la MAE du Lesotho (APS) ......................................................................................................................... 37
ï‚· Le Lesotho souhaite hisser sa coopération économique au niveau des excellentes relations politiques avec l'Algérie (APS) .................................................................. 37
ï‚· Forum arabo-africain de malabo : aller vers des partenariats concrets (El Moudjahid) ................................................................................................................................... 38
ï‚· Partenariat algéro-chinois : Place aux choses sérieuses (L’Expression)................... 45
Veille ..................................................................................................................................................................... 46
ï‚· Lancement de l’initiative Boost Africa : Des PME et 1 500 jeunes vont bénéficier du projet (Reporters) ...................................................................................................... 46
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Synthèse
La loi de finances pour 2017 est l’un des principaux sujets traités par la presse. M Mahdjoub BEDDA, président de la commission des finances et du budget de l’APN a expliqué que ce texte a été conçu pour gérer la crise qui frappe l’Algérie. Quant au projet de loi relatif à la retraite, des quotidiens ont mis l’accent sur la position de l’intersyndicale qui a réaffirmé sa position concernant l'annulation de ce projet, fortement contesté par les travailleurs et différemment évalué par les partis politiques. A propos du secteur de l’énergie, plusieurs accords de coopération dans diverses branches énergétiques ont été signés entre la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et le groupe italien Eni. Certains quotidiens se sont focalisés sur le domaine automobile et ont indiqué que les travaux de réalisation d’une usine de montage de véhicules de la marque allemande Volkswagen seront prochainement lancés dans la zone industrielle de Sidi Khatab (wilaya de Relizane). A propos de la coopération économique, on annonce que l’aéroport international de Tamanrasset se dotera très prochainement d’une grande zone de fret à destination des pays de l’Afrique.
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A la une
Bedda Mahdjoub, président de la commission des finances de l’APN : «Les augmentations prévues dans la LF 2017 sont minimes» (Horizons)
Le projet de loi de finances pour 2017 a fait l’objet de «surenchère», a déclaré, hier, Mahdjoub Bedda, président de la commission des finances et du budget de l’APN lors de son passage au forum d’El Moudjahid. Arguments à l’appui, il a tenté d’expliquer que ce texte a été conçu pour gérer une crise « difficile », impliquant l’adoption d’une « stratégie économique » susceptible de valoriser les richesses nationales. Se voulant rassurant, il dira que cette loi dicte des augmentations très « minimes » et ne va aucunement « affaiblir » le pouvoir d’achat des citoyens. D’où son appel pour une prise de conscience car les augmentations appliquées dernièrement par les commerces n’ont pas été « dictées » par la LFC 2017. Il cite, à titre d’exemple, le café dont le prix a été revu à la hausse bien avant que ce projet ne soit adopté par la Chambre basse. Il accuse, à cet effet, « les organes de contrôle » qui, selon lui, ne jouent pas pleinement leur rôle. « Les députés de l’opposition ont fait dans l’amplification. La majorité de leurs amendements vont à l’encontre de l’intérêt national. A quatre mois des législatives, une précampagne est engagée au détriment du citoyen », dénonce-t-il, en les appelant à prendre leurs responsabilités par des propositions concrètes. Bedda se dit contre toute politisation de l’action économique, déclarant que « l’intérêt national est une ligne à ne pas franchir ». Pour ce qui est du carburant, le conférencier précise que « le problème » n’est pas dans la loi de finances de 2017. L’augmentation contenue dans ce texte est insignifiante, déclare-t-il, en déplorant l’absence d’une autorité de régulation dans le secteur du transport urbain. « Les transporteurs font la loi, et c’est aux citoyens de réclamer leurs droits. La LF 2017 parle d’une augmentation d’un dinar pour le gasoil et de trois dinars pour l’essence. Où sont les organes de contrôle ? », lance-t-il en précisant que les augmentations de la TVA n’excéderont pas les 110 milliards de dinars.
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Pour ce qui est de l’annulation du projet de permettre l’importation de voitures d’occasion (moins de 3 ans), l’orateur a expliqué que le gouvernement s’est fixé pour stratégie la promotion d’une industrie automobile locale basée sur la réalisation d’usines de montage et d’assemblage en vue de créer de nouveaux postes d’emploi. A propos de l’article 108 de la LF 2017 se rapportant aux habitations anarchiques, il a rappelé qu’un délai supplémentaire d’une année a été décidé dans ce contexte, de façon à permettre aux contrevenants de se conformer à la loi. La taxe sur l’habitation sera fixée, quant à elle, par voie réglementaire en vertu de ladite loi. Bedda souligne que le législateur doit être aux côtés de l’Exécutif dans un esprit de solidarité afin de pouvoir dépasser cette conjoncture. Se contenter du rôle « d’observateur » ne sert en rien le pays. Qu’en est-il de la taxe sur la fortune ? Le conférencier souligne qu’aucun député n’a fait de proposition d’amendement dans ce sens. Il estime que cette mesure ne peut être appliquée en l’absence d’un fichier délimitant l’identité des fortunés algériens. Selon lui, cette question doit être une initiative du gouvernement. Pour ce qui est des salaires des députés, Bedda a indiqué que leur révision doit être traitée dans le cadre du règlement intérieur de l’Assemblée et non pas par la loi de finances. « Pourquoi ne pas s’attaquer aux salaires des travailleurs de Sonelgaz et de Sonatrach ? », tonne-t-il concernant la prime de fin de mandat. Il a confirmé que cette prime est « constitutionnelle » et n’a pas été instituée récemment. Elle existe depuis des années, souligne-t-il. Le président de la commission des finances et du budget à l’APN considère que toute politique de subvention doit d’être ciblée. Et qu’il faut mettre en place un système d’information efficient.
Loi de Finances 2017: 20 milliards de DA de recettes des taxes introduites par la commission (APS)
Le président de la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mahjoub Bedda, a affirmé samedi à Alger, que les recettes des taxes incluses par la commission dans la loi de Finances 2017 avoisinaient les 20 milliards de DA, réitérant le soutien du parlement au Gouvernement à la lumière du contexte économique actuel.
La commission des finances et du budget de l'APN a introduit des amendements au projet de loi de Finances 2017, qui touchent essentiellement l'augmentation des taxes pour les utilisateurs du cellulaire, la carte pré-payée et les pneus de véhicules (lourds et légers) en appui aux ressources du trésor public, des communes et de la Caisse nationale de solidarité nationale, a indiqué M. Bedda lors du Forum du quotidien "El Moudjahid".
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Le parlementaire a déclaré soutenir ces augmentations ainsi que celles incluses dans le projet de loi de Finances 2017, les qualifiant de "dispositions économiques rationnelles" au regard du contexte économique que connait le pays généré par la chute des cours du pétrole.
Il a précisé qu'il s'agissait d'"augmentations légères qui n'influent pas réellement sur le pouvoir d'achat du citoyen", rappelant le maintien de la subvention des produits de première nécessité.
M. Bedda a souligné à ce propos, que le recul des transferts sociaux de 1800 milliards de DA à 1600 milliards de DA s'expliquait par le recul des prix de la plupart des produits de consommation au niveau du marché mondial.
Il a appelé cependant, à la mise en place d'un système informatique efficace qui veillera à orienter l'aide aux seuls nécessiteux outre le renforcement du contrôle et des mesures de coercition en vue d'une meilleure maîtrise du marché.
Il a recommandé également la création d'une autorité de régulation pour mettre fin à l'anarchie dans le secteur du transport urbain en termes de tarifs et d'horaires, déplorant la hausse des tarifs de transport de 10% à compter de l'an prochain en raison de l'augmentation des prix du carburant.
Selon le président de la commission des finances et du budget, "il est illogique que le ticket de transport urbain augmente de 10% contre une hausse d'un dinar sur le mazout".
Il a estimé d'autre part, que l'augmentation des taxes sur le timbre du passeport ne concernait pas le passeport ordinaire de 28 pages (6000 DA) mais celui de 48 pages qui passera à 25000 DA et une taxe sur la procédure accélérée estimée à 60000 DA.
A une question sur la réduction des salaires des députés, M. Bedda a tenu à faire remarquer que ces derniers qui sont de 300 000 DA sont fixés par le régime indemnitaire régi par le règlement intérieur de l'APN et non la loi de Finances.
Il a ajouté enfin, que le parlement avait approuvé la réduction de la prime de fin de mandat à raison de 50%, appelant les cadres supérieurs à "adhérer à cette initiative en guise de soutien à l'Etat".
Adoption de la loi de finances 2017 : Pouvoir d’achat le coup de grâce du gouvernement (El Watan web)
Après l’adoption de la loi de finances 2017 par l’Assemblée populaire nationale (APN), les citoyens algériens s’apprêtent à vivre des lendemains difficiles.
Le texte intervient dans un contexte de crise marqué par un besoin urgent de ressources. Le Fonds de régulation des recettes (FRR) arrivant à expiration et les exportations d’hydrocarbures ne rapportant plus autant
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qu’avant, le gouvernement s’est tourné vers les ménages. Du carburant à l’électroménager, ou encore les produits alimentaires, tous les prix vont augmenter dès janvier 2017. Premier choc, la Taxe sur les produits pétroliers (TPP) qui va augmenter les prix de tous les carburants de 1 à 3 DA.
Une hausse avait déjà eu lieu dans le cadre de la loi de finances précédente, avec l’institution d’une taxe d’efficacité énergétique sur les produits importés ou fabriqués localement fonctionnant à l’électricité, au gaz et aux produits pétroliers, dont la consommation dépasse les normes d’efficacité énergétique prévues par la réglementation en vigueur. Par ailleurs, en plus de la taxation ajoutée par la LF 2016, le tabac a connu une majoration cette année. Le prix du paquet, estimé actuellement à 270 DA connaîtra une augmentation d’environ 40 DA.
Cependant, cette hausse variera selon les différentes marques disponibles sur le marché algérien. La loi de finances 2017 verra également l’application d’une TVA sur les marges réalisées par les marchands de meubles d’occasion et en ce qui concerne le logement, les permis de construire et de mise en conformité des bâtisses, les Algériens feront face à des hausses sur toute opération dans le domaine. Une mesure a également été approuvée prévoyant l’augmentation de la taxe sur les boissons alcoolisées à hauteur de 10%.
Selon l’économiste Samir Bellal, il est clair que le pouvoir d’achat va prendre un sérieux coup avec cette loi de finances. Mais ce qui est nouveau pour lui, «c’est que c’est la première fois depuis pratiquement la fin des années 90’ que l’on s’en prend aussi lourdement et aussi brusquement au pouvoir d’achat des ménages. D’un point de vue strictement économique, les mesures contenues dans la LF-2017 visent à remédier un tant soit peu à une situation budgétaire des plus difficiles».
Et d’ajouter : «Ce qui est embêtant dans les mesures annoncées, c’est qu’elles semblent s’inscrire dans un processus d’ajustement naturel, c’est-à-dire un ajustement qui vise simplement à colmater les brèches, mais nullement à ouvrir de nouvelles perspectives pour l’économie nationale. Ce qui est présenté pompeusement comme un nouveau modèle de croissance n’est en réalité qu’un ensemble de mesures budgétaires étalées dans le temps pour faire face à la conjoncture difficile que nous vivons.»
Impasse
Le gouvernement a fait de l’année 2016 la date du lancement d’un nouveau modèle de croissance économique qui donnerait plus de place au développement d’une économie hors hydrocarbures. En matière budgétaire, «la politique de l’Etat a de tout temps privilégié l’impératif politique de la redistribution au détriment de l’impératif économique de la croissance. C’est dans les arbitrages budgétaires effectués par l’Etat que la logique rentière trouve sa parfaite expression», rappelle l’économiste.
Un nouveau modèle de croissance doit, pour être crédible, «exprimer une volonté politique de rompre avec la logique rentière qui gangrène le fonctionnement de l’ensemble des rouages de la société», estime Samir Bellal. Car pour lui, le régime rentier «est aujourd’hui dans une impasse». Une rupture avec cette logique nécessite donc «un nouveau contrat social
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dont les éléments constitutifs doivent englober des réponses politiques courageuses à des questions économiques essentielles qu’on ne peut éluder indéfiniment».
Ces questions ont trait aussi bien à la nature de l’économie nationale qu’à son insertion dans l’économie mondiale. Avec des choix de politique sociale très prononcés et des mesures de protectionnisme souvent décriées d’un côté, et l’ouverture tous azimuts du marché aux importations de l’autre, on a un peu de mal à dire quelles sont les orientations précises de l’économie algérienne. «Veut-on, oui ou non, instaurer une économie de marché ? De la réponse à cette question découlera la conduite à suivre en matière de prix (et donc de subventions) et d’accès aux marchés», indique l’économiste.
D’autres questions se posent, selon lui, sur le mode d’insertion de notre économie dans la division internationale du travail. «Pendant quinze ans, l’Algérie a procédé à un véritable désarmement douanier qui, conjugué aux effets de la surévaluation de notre monnaie, a fini par détruire le fragile tissu industriel national (l’industrie représente moins de 4% du PIB)», précise Samir Bellal. Sans compter «le clientélisme» qui pèse sur le secteur public.
Autant d’aspects de notre économie qui restent à régler, mais dont le gouvernement ne semble pas se soucier pour le moment, préférant pallier au plus urgent, à savoir récolter le maximum de ressources possibles, quitte à mettre en péril le pouvoir d’achat des citoyens sans toucher aux acquis des plus nantis. «La sortie du régime rentier est un défi fondamentalement politique et ce ne serait pas rendre service à la collectivité nationale que de s’entêter à ne pas en prendre acte», prévient Samir Bellal. A bon entendeur…
Energie: Sonatrach et Eni signent plusieurs accords de coopération (APS)
La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et le groupe italien Eni ont signé à Rome plusieurs accords de coopération dans diverses branches énergétiques, a indiqué samedi un communiqué de Sonatrach.
Ces accords "s'inscrivent dans le cadre du renforcement du partenariat historique entre les deux sociétés et qui viennent consolider les relations de long terme dans l'activité Amont (upstream) et dans la commercialisation du gaz naturel et du gaz naturel liquéfié GNL", souligne la même source.
Ils s'étendent à l'exploration d'autres domaines d'activités en Algérie et à l'international, à savoir le développement des énergies renouvelables, le raffinage, la pétrochimie et la recherche et développement (RD).
Les accords ont été signés par le P-dg de Sonatrach Amine Mazouzi et l'Administrateur délégué d'ENI, Claudio Descalzi.
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Pour Sonatrach, "ces accords réaffirment la volonté de renforcer le partenariat existant et participent de la stratégie de développement de l'entreprise" a déclaré M. Mazouzi cité dans le communiqué.
L'intersyndicale réaffirme sa position vis-à-vis de l'annulation du projet de loi relatif à la retraite (APS)
L'intersyndicale regroupant les syndicats autonomes des différents secteurs de la Fonction publique a réaffirmé, samedi à Alger, sa position concernant l'annulation du projet de loi relatif à la retraite.
Lors d'une conférence de presse, les 12 syndicats autonomes représentant les secteurs de l'Education, la Santé, l'administration publique et les travailleurs de Sonelgaz, ont réaffirmé leur attachement à l'organisation, dimanche, d'un sit-in "pacifique" devant le siège de l'Assemblée populaire nationale (APN), parallèlement à la présentation dudit projet de loi devant l'APN-pour exprimer leur position qui rejette le projet de loi amendant et complétant la loi 83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite.
Le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Lyes Merabet a souligné que "l'intersyndicale est déterminée à poursuivre la grève", pour dénoncer l'annulation de la retraite proportionnelle et sans condition d'âge, et revendiquer l'association des syndicats autonomes à l'élaboration du code du travail et la préservation du pouvoir d'achat.
Le secrétaire général du syndicat national des travailleurs de l'éducation, Abdelkrim Boudjenah, a estimé que ce sit in qui intervient après trois jours de grève se veut un message au parlement pour exprimer le rejet des syndicats autonomes de la loi de finances 2017 adoptée récemment par l'APN, du projet de loi sur la retraite et sur le code du travail.
M. Boudjenah a insisté sur l'importance créé un observatoire national du pouvoir d'achat, mettant en garde contre le recul du pouvoir d'achat en 2017.
Le secrétaire général du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPEST), Oualha Salim a déploré le fait que le gouvernement n'ait pas associé les syndicats autonomes aux débats sur le projet de loi relatif à la retraite, précisant que l'intersyndicale "continuera à lutter pour l'aborgation de cette loi", même en cas de son adoption par le parlement (APN et Conseil de la nation).
Le coordinateur national du syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), Meziane Meriane a affirmé que "le taux n'est pas important vu que l'intersyndicale a exprimé par ces mouvements de protestation sa position qui rejette le projet de loi relatif à la retraite et l'atteinte au pouvoir d'achat".
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Le projet de loi sur la retraite en débat aujourd'hui : L'APN à l'épreuve de la rue (L’Expression)
Très contesté par les syndicats et le monde des travailleurs, ce projet divise sérieusement les partis politiques qui siègent au sein de la chambre basse.
Il sera examiné en plénière à l'APN. Le projet le plus controversé portant sur l'amendement de la loi sur la retraite sera débattu aujourd'hui. C'est le moment le plus attendu par les travailleurs et appréhendé par les députés. L'hémicycle promet de connaître une ambiance houleuse. Le débat risque de tourner au vinaigre. Très contesté par les syndicats et le monde des travailleurs, ce projet divise les partis politiques qui siègent au sein de la chambre basse. Tous les ingrédients donnent un avant-goût sur le climat qui marquera les débats.
La pression des syndicats autonomes, les grèves cycliques qui secouent les secteurs de l'éducation, de la santé et de la fonction publique et même le secteur économique, l'absence de débat entre le gouvernement et les syndicats et enfin l'expédition de l'examen du projet de loi par la commission de la santé et des affaires sociales ce sont autant d'éléments qui compliquent la donne et le bras de fer entre les partisans et les opposants à la suppression de la retraite anticipée.
Il faut s'attendre à des tirs croisés entre les partis de la coalition et ceux de l'opposition. Hier, le député de l'Alliance de l'Algérie verte et membre de la commission de la santé et des affaires sociales, Youcef Khebaba a dénoncé les informations contenues dans le rapport préliminaire de la commission sur le projet de loi. «Ce rapport est rempli de mensonges et de tromperie et expose les mêmes arguments que ceux avancés par le département de l'emploi et du travail, ce qui démontre qu'il n'appartient pas à la commission», a soutenu le député dans un communiqué rendu public. M.Khebaba affirme que le rapport a été remis à la commission le 6 septembre dernier et celle-ci a convoqué les députés à une réunion le 16 octobre dernier ce qui traduit, selon lui, une volonté claire de perdre du temps. «Dans le rapport falsifié, il est indiqué que la commission a ouvert un débat large avec les spécialistes, les experts et les syndicats ce qui n'était pas le cas du tout», a-t-il certifié en précisant que la commission a entendu uniquement le ministre de l'Emploi, du Travail, de la Sécurité sociale, le directeur de la Caisse nationale de la sécurité sociale ainsi que le secrétaire général de la Centrale syndicale.
En raison des dépassements et la violation du règlement par la commission, huit députés de l'opposition se sont retirés des travaux de la commission. Dans un communiqué rendu public, ces élus ont dénoncé la violation des textes de loi et du règlement intérieur par le président de ladite commission. «C'est un grave dérapage et une violation claire des lois», crient des députés de l'Alliance de l'Algérie verte, du Parti des
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travailleurs et du Front de la justice et du développement. Ces derniers étaient surpris par le président de la commission qui les a invités à examiner le rapport préliminaire alors que le projet n'a même pas été examiné article par article, comme le stipulent la loi et le règlement intérieur de l'APN. «Le président nous a envoyé un SMS pour nous informer de la tenue d'une séance consacrée à la lecture du rapport préliminaire», a affirmé Nadia Chouitem, députée du Parti des travailleurs qui a dénoncé avec force ce comportement irresponsable.
Les députés de l'opposition se désengagent de toute responsabilité et tiennent l'opinion publique témoin du forcing du gouvernement pour faire passer cette loi. Sachant qu'il s'agit d'un projet extrêmement sensible, l'administration de l'APN a consacré une seule journée de débat pour l'expédier. Ce qui a soulevé l'ire de l'opposition qui accuse la coalition de vouloir passer les projets de loi sans débat et sans la moindre retouche. Malgré le tapage qu'a provoqué ce projet de loi dans la rue, le gouvernement est resté intransigeant refusant d'ouvrir le débat avec les syndicats. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale Mohamed El Ghazi se contente de réitérer à chaque occasion que les dispositions du projet de loi relatif à la retraite étaient de nature à conforter les droits des citoyens et garantir les équilibres financiers de la Caisse nationale des retraites (CNR). Le projet de loi qui entrera en vigueur début 2017 a provoqué une véritable hémorragie au sein des différents secteurs, en particulier l'éducation et la santé sans pour autant faire réagir le gouvernement. Ce qui est certain est le fait que même le projet sur la retraite sera adopté, il n'en demeure pas moins que la constatation et la polémique seront au quotidien. La commission qui sera installée juste après l'adoption du projet pour définir la liste des métiers pénibles promet un véritable casse-tête chinois pour les pouvoirs publics.
Projet de loi relatif à la retraite: L'Etat soucieux de garantir le droit des générations à venir (APS)
Les nouvelles mesures du projet de loi relatif à la retraite reflètent le souci de l'Etat de garantir le droit des générations à la pension de retraite, estime la commission de la Santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle à l'Assemblée populaire nationale (APN).
Dans son rapport préliminaire sur le projet de loi modifiant et complétant la loi N°83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite, présenté dimanche devant les députés, la commission a mis l'accent sur "le souci de l'Etat, à travers ces nouvelles mesures législatives, de garantir le droit des générations montantes à la pension de retraite et la pérennité du
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financement de la Caisse nationale des retraites (CNR) sur la base du principe de solidarité intergénérationnelle".
La commission rappelle que la révision du dispositif juridique relatif au régime de retraite s'est faite en vertu de plusieurs textes législatifs, notamment l'ordonnance N° 97-13 du 31 mai 1997 instituant la retraite proportionnelle et la retraite sans condition d'âge.
Cette ordonnance a introduit "deux mesures exceptionnelles dans la conjoncture difficile qu'a traversée l'Algérie durant les années 90 suite à la fermeture de plusieurs établissements économiques et la prise en charge des situations sociales dues aux licenciements collectifs des travailleurs à l'époque", ajoute la commission.
Cependant, relève-t-elle, "la demande massive de départ en retraite anticipée a réduit les taux de cotisations à la CNR, causant ainsi un déséquilibre financier".
Ce régime (retraite proportionnelle et sans condition d'âge), qui est à l'origine "exceptionnel" et non "une règle générale", a été imposé par "des conditions exceptionnelles et dicté par des institutions financières internationales dans des conditions économiques extrêmement difficiles", explique la commission.
Elle estime que "si ces mesures sont maintenues (retraite proportionnelle et sans condition d'âge), elles entraîneront un sérieux préjudice aussi bien sur le plan des équilibres financiers de la CNR que sur les institutions publiques qui enregistrent chaque année une érosion de sa ressource humaine, notamment les plus qualifiées".
"La moyenne mondiale de la retraite est calculée sur la base du versement des cotisations de cinq travailleurs pour un seul travailleurs, alors que la moyenne en Algérie est calculée sur la base du versement des cotisations de deux travailleurs pour un seul retraité, ce qui impose à l'Etat de prendre en charge cette différence à travers une solidarité entre les différentes caisses d'assurance sociale", ajoute la commission.
Par ailleurs, la commission affirme que l'examen de ce projet de loi "s'est fait en concertation avec les partenaires sociaux à l'exemple de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de l'organisation du patronat lors de la 19ème réunion de la tripartite tenue le 5 juin 2016 en vue du maintien du système national de retraite".
Dans son rapport préliminaire, la commission a recommandé "la mise en place de normes fondées et rigoureuses afin d'établir la liste des métiers pénibles sans précision des fonctions pour éviter toute erreur de classification".
Pour la commission il est impératif "de fixer des mécanismes et des solutions efficaces pour garantir le financement de la CNR et de s'éloigner des solutions conjoncturelles".
Examen du projet de loi sur la retraite: plus d'une centaine de députés interviendront dimanche à l'APN
Plus d'une centaine de députés interviendront dimanche lors de la séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à l'examen du projet de loi modifiant et complétant la loi n°83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite, a-t-on appris samedi auprès de la Commission de la
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santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l'APN.
Près de 130 députés interviendront pour examiner le projet de loi sur la retraite qui sera présenté demain (dimanche), a précisé le président de la Commission, M. Ali Melakhsou à l'APS dans un entretien téléphonique.
Le projet de loi comprend plusieurs nouvelles dispositions portant essentiellement sur le maintien de l'âge minimum de la retraite à 60 ans et le maintien de la possibilité de départ à la retraite pour la femme travailleuse, à sa demande, dès l'âge de 55 ans.
Le projet de loi propose l'abrogation des dispositions relatives à la retraite proportionnelle et sans condition d'âge telles que définies par l'article 2 de l'ordonnance n°97-13 du 31 mai 1997 modifiant et complétant cette loi.
Le texte englobe plusieurs dispositions qui consacrent "le droit des travailleurs à poursuivre volontairement leur activité au-delà de l'âge minimum de 60 ans, dans la limite de cinq années. Cette disposition permettra aux travailleurs concernés, notamment de valider des années de travail supplémentaires au titre de leur retraite et d'augmenter le montant de leur pension.
Il comprend également des règles spécifiques concernant les travailleurs occupant des postes de travail à haute pénibilité, qui pourront bénéficier de la retraite avant l'âge de 60 ans. Un décret exécutif définira les différents métiers concernés.
Il s'agit de permettre aux travailleurs qui ont été exposés à l'occasion de l'exercice de leur métier à certains types de facteurs de risque pendant une durée donnée, de bénéficier de la possibilité d'un départ anticipé à la retraite.
Cette mesure prendra en compte, sur des critères scientifiques et médicaux, la haute pénibilité de certains postes de travail, liée à des contraintes physiques, environnementales ou à des rythmes de travail particulièrement éprouvant.
Par ailleurs, le projet de loi introduit des règles spécifiques concernant les travailleurs exerçant des professions hautement qualifiées ou des métiers déficitaires qui pourront bénéficier, à leur demande, d'un recul d'âge de leur retraite.
Cette mesure qui sera fixée par un décret exécutif vise à favoriser et à inciter le transfert intergénérationnel du savoir et du savoir-faire.
Le projet de loi prévoit le principe des sources additionnelles de financement des dépenses de retraite, qui pourront apporter un appoint à la source naturelle de financement de ces dépenses, constituée des cotisations sociales.
Le projet de texte prévoit l'entrée en vigueur des nouvelles dispositions à compter du 1er janvier 2017.
Diversification de l'économie : Les TIC peuvent-elles remplacer les hydrocarbures? (L’Expression)
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L'Algérie est face au défi de la diversification de son économie et elle doit corriger l'actuelle politique industrielle.
Plusieurs économistes pensent que l'Algérie doit sortir de la rente pétrolière car plus de 90% de ses revenus d'exportation sont tirés des hydrocarbures. C'est d'ailleurs un avis partagé par le directeur de l'Imera, Institut méditerranéen de recherches avancées de l'université d'Aix-Marseille, Raouf Boucekkine, qui a confié récemment sa vision sur l'avenir de l'Algérie. C'était en marge d'une conférence tenue à Marseille lors de laquelle il conseille au gouvernement algérien de disposer d'un plan de diversification. Cet économiste a traité le thème de la rente pétrolière et des réformes structurelles.
L'économiste arrive à cette conclusion car il souligne qu'avec plus de 90% de ses revenus d'exportation tirés des hydrocarbures, l'économie algérienne est pour le moment l'une des moins diversifiées du monde. Il est ajouté que la conjonction des événements du «printemps arabe» en 2011 et du contre-choc pétrolier amorcé en juin 2014 a conduit le pays à une situation financière inextricable, conséquence d'un système économique intenable.
La voie des réformes structurelles est désormais inévitable, mais avec quel agenda se demande-t-il en s'interrogeant aussi sur les défis les plus urgents à relever. Mais le plus important est de savoir quelle séquence de réformes apparaît la plus opportune étant donné les contraintes politico-économiques de court terme. Pour l'instant, le ministre de l'Energie, Nourredine Bouterfa, compte sur les efforts de l'Opep pour stabiliser les prix et éviter une faillite du système financier du pays.
Il a affirmé que les quotas de production des pays de l'Opep seraient arrêtés lors de la réunion ordinaire de cette organisation prévue le 28 novembre à Vienne.
En tout cas, l'Algérie est face au défi de la diversification de son économie et elle doit corriger l'actuelle politique industrielle.
Ainsi, à l'aube de la 4e révolution industrielle où les technologies de l'information et de la communication (TIC) constituent le moteur de la croissance, certains responsables vivent encore d'utopie de l'ère des matières premières et de l'ère mécanique des années 1970. Résultat des courses: pour l'instant, la rente pétrolière a nourri à peu près toutes les dérives de l'économie algérienne, estime Raouf Boucekkine. Depuis le début de l'année, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, n'a pas cessé de plaider en faveur de la diversification. Il a même rencontré le chef de division du FMI chargé des pays maghrébins, Jean-François Dauphin, avec lequel il a évoqué les réformes engagées par l'Algérie pour diversifier son économie dans un contexte de chute des prix du pétrole. Le ministre a déclaré que les réformes engagées par l'Algérie pour diversifier son économie se basent sur notamment, l'amélioration du climat des affaires et des investissements.
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Investissements directs étrangers : Le climat des affaires instable pénalise l'Algérie (L’Expression)
L'Algérie est parmi les pays méditerranéens les moins attractifs en matière d'IDE, mais les récentes révisions de la loi sur la préemption et la règle des 51/49% peuvent probablement débloquer la situation.
Attirer les investissements directs étrangers est le leitmotiv des responsables algériens depuis au moins une décennie. A chaque fois qu'il est question de parler de la diversification de l'économie, les IDE sont présentés sinon comme une panacée, du moins comme un élément incontournable. Néanmoins, il est très rare que les discours soient suivis par des actes concrets.
En effet, à l'exception des forums et autres rencontres d'affaires organisés conjoncturellement et au cours desquels des discours d'incitation à investir en Algérie sont servis à merci aux opérateurs économiques étrangers, seules quelques mesures sont prises, tardivement de surcroît, d'où la situation déplorable des investissements étrangers en Algérie. Dans le dernier rapport de l'agence Anima Investsment Network, qui a dressé le bilan de dix ans d'investissements étrangers dans la région Méditerranée, il est dit que cette dernière attire annuellement 30 milliards d'euros d'investissements directs de l'étranger (IDE), soit 2 à 3% de l'investissement étranger dans le monde. Sur la zone, les hydrocarbures, la banque, l'immobilier, les télécoms et le ciment représentent à eux-seuls plus des deux tiers des montants annoncés au cours de la décennie 2006-2015. Toutefois, ces investissements ne se répartissent pas équitablement entre tous les pays de la région comme on pourrait le croire. Tout au contraire, d'importantes disparités caractérisent cette répartition qui se fait, faut-il le rappeler, selon que les marchés soient attractifs ou pas. En la matière, lit-on dans le rapport de Amina Investment Network, l'Algérie est classée, sur 11 pays, à la 5ème position, devancée par l'Egypte, le Maroc, la Tunisie et même la Libye.
«La frilosité des investisseurs est imputable à un cadre peu attractif: le climat des affaires reste médiocre et l'obligation d'association avec un partenaire local, pour se confirmer à la règle des 51/49%, complique la mise en oeuvre des projets. Une réforme du cadre de l'investissement est programmée pour améliorer la situation. Une urgence, alors que le pays doit accélérer sa diversification économique pour préparer l'après-pétrole», explique le rapport. Cette même source, rappelant que le volume des flux des IDE vers l'Algérie est estimé à moins de 587 millions de dollars, tout en précisant que le peu d'intérêt que portent les investisseurs étrangers à l'Algérie est dû au rachat par l'État de l'opérateur de télécommunication mobile Djezzy pour un montant de 2,643 milliards de dollars en avril 2014, ce qui a été très mal perçu par les partenaires économiques de l'Algérie qui n'ont pas hésité à pointer du doigt le droit de préemption.
Dans le nouveau Code d'investissement adopté récemment, une légère révision du droit de prééemtion est effectuée de sorte que l'autorisation de
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cession d'actions à des étrangers soit obligatoire, uniquement quand les actions à céder dépassent les 10% du capital global de l'entreprise. La règle 51/49%, qui fait également fuir les investisseurs en les obligeant à s'associer avec des partenaires locaux, a également été modifiée légèrement dans la LF 2017 pour permettre désormais à ce que les 51% qui reviennent à la partie algérienne puissent être détenus par plusieurs opérateurs locaux. Cette nouvelle disposition permet aux investisseurs étrangers d'être des actionnaires majoritaires dans le cadre des partenariats qu'ils effectuent en Algérie.
Ces deux nouvelles mesures qui viennent d'obtenir le quitus de l'Assemblée populaire nationale peuvent probablement susciter une dynamique nouvelle en matière de partenariat, notamment à la faveur des grandes rencontres d'affaires qui se tiennent et qui s'annoncent ces derniers temps. Mais il faut attendre pour voir.
Innovation technologique : «Un facteur-clé de promotion de la compétitivité des entreprises» (Horizons)
Le ministère de l’Industrie et des Mines accorde un intérêt particulier à la question d’innovation considérée comme facteur-clé de promotion de la compétitivité des entreprises et de leur pérennisation. C’est ce qu’a affirmé, jeudi dernier, le directeur général de la compétitivité industrielle auprès du ministère, Abdelaziz Guend, lors du Forum national de l’innovation et des perspectives économiques, organisé par la fondation éponyme (FNIPEC).
Guend a souligné que les pouvoirs publics sont « convaincus » et « conscients » du rôle central que l’entreprise industrielle est appelée à jouer dans la diversification de l’économie nationale et sa transformation en économique efficiente, performante et exportatrice. C’est pourquoi, a-t-il précisé, le ministère a résolument opté pour une politique fondée sur la promotion de la connaissance et de l’innovation et la maîtrise de la technologie, notamment dans les filières jugées stratégiques qui présentent un réel potentiel de valeur ajoutée et d’intégration des échelles des valeurs internationales. Toutefois, a-t-il estimé, cette politique ne peut être menée à bien sans une démarche transversale incluant l’ensemble des secteurs concernés par la question de l’innovation industrielle et technologique, particulièrement les secteurs de l’enseignement supérieur, la formation et l’enseignement professionnels ainsi que le secteur des TIC. Cette politique doit être, a-t-il ajouté, déclinée en une stratégie inclusive faisant appel à tous les acteurs nationaux quel que soit leur statut juridique (privé ou public). Selon lui, la réussite de cette politique est à la portée de l’Algérie.
Evoquant les efforts entrepris par l’Etat dans le domaine du développement technologique et en faveur de la promotion de l’innovation, il a rappelé que beaucoup d’initiatives sectorielles ont été prises dans ce domaine, telles que la création des cyberparcs, l’adoption de la stratégie numérique e-Algérie, la création de nouveaux centres
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d’information, de nouvelles universités, de grandes écoles et centres de recherche. Dans cette dynamique, a-t-il enchaîné, les actions spécifiques lancées par le ministère de l’Industrie pour encourager les entreprises à prendre conscience de l’importance de l’innovation se sont limitées jusque-là à l’institution de deux prix, à savoir le Prix de l’invention et le Prix national d’innovation pour les PME.
Selon lui, encourager les inventions quelles que soient leur originalité et leur pertinence ne suffit pas pour en faire des innovations. Il a expliqué que pour qu’on puisse accéder au statut d’innovation, les inventions doivent être utiles économiquement et socialement. C’est-à-dire, elles doivent être à la fois valorisées par le monde de l’entreprise et répondre aux besoins des citoyens. Dans ce sillage, le président du Fnipec, Hichem Saïdi, a fait savoir que sur 47 projets retenus par la fédération, 23 seulement sont utiles à l’économie.
Guend a indiqué que le ministère de l’Industrie ambitionne de ramener l’entreprise algérienne à faire de la culture de l’innovation un réflexe qui se traduira dans son fonctionnement de tous les jours.
Pour cela, a-t-il fait savoir, d’autres actions sont inscrites dans le programme du ministre. Celles-ci visent, en premier lieu, à doter le pays d’une vraie stratégie de l’innovation industrielle pour laquelle la coopération internationale a été sollicitée. L’Etat algérien s’est fait un devoir de développer la coopération internationale et le partenariat dans les filières émergentes et les technologies du futur.
L’Algérie parmi les pays qui taxent lourdement les PME (TSA)
La pression fiscale sur les PME en Algérie est l’une des plus lourdes au monde, selon un rapport du cabinet international, PricewaterhouseCooper (PwC), réalisé en partenariat avec la Banque Mondiale.
Intitulé « Paying taxes 2017 », le rapport dresse un classement mondial sur la pression fiscale supportée par les PME. Ce classement prend en compte plusieurs critères comme la pression fiscale globale subie par les entreprises, le temps nécessaire aux entreprises pour satisfaire les demandes fiscales et le nombre de paiements à effectuer.
Ainsi, l’Algérie est classée 155e sur 189 pays avec un taux d’imposition total de 65,6%, bien supérieur à la moyenne mondiale qui se situe à 40,6%. À l’échelle africaine, l’Algérie demeure un pays qui taxe ses PME au-dessus de la moyenne, établie à 47,1%. À ce titre, le pays figure à 47e place bien loin du Lesotho, classé premier avec seulement 13,6% de taux global d’imposition, de la Zambie (18,6%) et de la Namibie (20,7%).
Même au niveau Maghrébin, l’Algérie se classe en bas du tableau derrière la Libye (32,6%), le Maroc (49,3%) et la Tunisie (60,2%), et devant la Mauritanie (71,3%).
S’agissant du nombre des paiements d’impôts, l’Algérie se pointe à la 10e place avec 27 opérations bien derrière le Maroc, qui se classe premier avec six opérations seulement. En deuxième position apparaît l’Afrique du
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Sud avec (7 opérations), talonnée par l’Île Maurice et la Tunisie (8 opérations). La Libye fait mieux aussi en se classant 5e avec 19 opérations.
Pression fiscale sur les PME : L’Algérie à la 47e place en Afrique (Reporters)
La pression fiscale entrave le développement des entreprises en Algérie, notamment celles de taille moyenne, a souligné l’étude Paying Taxes 2017, publiée par le cabinet d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC) et la Banque mondiale.
Les entreprises algériennes de taille moyenne subissent une pression fiscale parmi les plus importantes en Afrique, selon l’étude. En effet, l’Algérie est classée par ce cabinet à la 47e place en Afrique sur 53 pays étudiés. Le taux d’imposition en Algérie est estimé à 65,6% contre 60,2% en Tunisie et 49,3% au Maroc. Toutefois, il y a lieu de signaler que l’Algérie a gagné trois places par rapport au précédent classement. Elle était à la 50e place avec un taux d’imposition de 72,2%. En haut du tableau, on trouve le Lesotho qui reste le pays africain où la pression fiscale sur les entreprises de taille moyenne est la plus faible. Le taux d’imposition dans ce pays s’élève à 13,6% seulement du résultat commercial de l’entreprise, selon ce classement qui évalue les impôts annuels et cotisations obligatoires des moyennes entreprises (l’imposition des bénéfices, les cotisations et les charges sociales supportées par l’employeur, la taxe foncière, l’impôt sur la transmission du patrimoine, l’imposition des dividendes, etc.), sur la base d’une « société type » selon les règles fiscales en vigueur.
La Zambie arrive en deuxième position avec un taux d’imposition total moyen de 18,6%. Elle est talonnée par la Namibie (20,7%), l’Ile Maurice (21,8%), le Botswana (25,1%), l’Afrique du Sud (28,8%), le Soudan du Sud (29,1%), les Seychelles (30,1%), la Sierra Leone (31%). Jusqu’au 9e rang, le classement des pays africains est resté identique à celui de l’année dernière. La Libye a, cependant, ravi cette année le 10e rang à l’échelle africaine à l’Ethiopie. Ce pays pétrolier d’Afrique du Nord affiche un taux d’imposition global de 32,6%.
L’Ethiopie a enregistré la régression la plus forte pour se placer au 24e rang cette année après avoir vu son taux d’imposition moyen des
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entreprises culminer à 38,6% contre 32,1% dans la précédente édition du classement. A l’échelle continentale, le taux d’imposition total moyen des entreprises s’établit à 47,1% de leur résultat commercial.
L’Afrique est la deuxième région du monde où les taux d’imposition et le temps nécessaire pour se conformer à la réglementation fiscale sont les plus élevés après l’Amérique du Sud. La région, où le taux d’imposition des entreprises reste le plus bas, est le Moyen-Orient. Au plan mondial, les pays qui disposent des fiscalités les plus avantageuses pour les entreprises de taille moyenne sont le Qatar, les Emirats arabes unis, la Chine, le Bahreïn, l’Irlande et le Koweït. En bas du tableau, on retrouve le Venezuela, la Bolivie, la République centrafricaine, la Mauritanie ou encore la Guinée équatoriale.
Pour rappel, des experts économiques algériens, à leur tête Abderhaman Mebtoul, n’ont pas arrêté d’appeler les pouvoirs à réduire la pression fiscale sur les entreprises pour que ces dernières puissent se développer et devenir compétitives sur la scène économique régionale et internationale. Ce constat a été déjà signalé dans une étude, « L’intégration économique maghrébine : Un destin obligé », réalisée en 2014 par plusieurs experts économiques, dont Abderhaman Mebtoul et le professeur Camille Sari. Dans cet ouvrage, les experts indiquent que la pression fiscale en Algérie est la plus importante dans la région.
TIC : L’Algérie troisième pays le plus dynamique selon l’UIT (Le Soir d’Algérie)
Le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC) s’est félicité, dans un communiqué diffusé hier, du nouveau classement de l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Algérie y a gagné neuf places. «Le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication se félicite des performances réalisées par l’Algérie dans le développement des Technologies de l’information et de la communication et annonce un gain de neuf places au classement de l’Union internationale des TIC pour l’année 2016, selon l'indice de développement des technologies de l'information et de la communication», a-t-on annoncé. L’Algérie est ainsi passée de la 112e à la 103e position dans ce classement. Elle a gagné presque un point dans l’indice de développement des TIC, obtenant 4.4 sur un barème de 10 contre 3,74 en 2015. Dans son rapport «Mesurer la société de l’

Revue de Presse 24 novembre 2016 Publié le 24/11/2016 à 11:11


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Algérie : 2 000 personnes attendues au premier Forum africain d’investissements et d’affaires (Le Jeune Afrique) ...................................................................................... 4
ï‚· L'Algérie multiplie «les forums d'affaires» et les «réformes» : à la reconquête du "monde" économique (l’expression) ........................................................................... 5
ï‚· La coopération algérie-emirats se renforce : 14 accords conclus (L’Expression) ...... 7
ï‚· Loi de finances pour 2017 : Ce qui va changer (Le Soir d’Algérie) ........................... 9
ï‚· Une loi en préparation pour financer les infrastructures par des partenariats public-privé (APS) ............................................................................................................... 10
ï‚· Juan de Castro d’Arespacochaga, enseignant à l’université de Madrid : La nouvelle architecture économique globale (El Moudjahid) ..................................................... 11
ï‚· La création d’une zone franche à Tamenrasset intéresse au plus haut point les pays africains (M. Ayadi) (Maghreb Emergent) ............................................................... 12
ï‚· Salon du Transport et de la logistique : Promotion des services (El Moudjahid) ..... 13
ï‚· Douanes: "redoubler de vigilance et renforcer les mesures sécuritaires aux frontières" (APS) ....................................................................................................... 14
ï‚· Plus de 1100 conteneurs à l’abandon au port d’Alger (TSA) ................................... 15
ï‚· Transport maritime de marchandises: Protocole d'accord entre Cnan-Nord et CMA-CGM (APS) .............................................................................................................. 16
ï‚· Création d’une société mixte algéro-indonésienne dédiée aux autoroutes vers l’Afrique (Algérie Eco) ............................................................................................. 17
ï‚· Djezzy couvre 16 wilayas en 4 G : Alger et Oran: joyaux de la couronne (L’Expression) .......................................................................................................... 19
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 20
ï‚· Assurances véhicules : Assainissement des recours de l’année 2012 (APS) ............ 20
ï‚· Cash assurances : Stabilité dans le chiffre d’affaires (El Moudjahid) ...................... 22
ï‚· Cash Assurances: de nouveaux produits pour les entreprises (APS) ........................ 23
ï‚· Macir Vie nouveau membre du World Economic Forum en Algérie (TSA) ........... 24
ï‚· La charte monétique interbancaire ratifié par le groupement GIE Monétique (APS) ................................................................................................................................... 26
Commerce ............................................................................................................................................................ 27
ï‚· 4 850 infractions dans le commerce des oeufs et produits carnés (Algérie Patriotique) ................................................................................................................................... 27
Coopération ......................................................................................................................................................... 28
ï‚· Sommet arabo-africain de Malabo : Relever ensemble les défis (El Moudjahid) ... 28
ï‚· Rencontre d’affaires algéro-roumaine à la Caci : Développer les potentialités dans le domaine de la céréaliculture (Horizons) ................................................................... 31
ï‚· M. Bouchouareb présente les opportunités d’investissement aux opérateurs finlandais : Engager des projets de partenariat (El Moudjahid)................................ 32
ï‚· Pasquale Ferrara. Ambassadeur d’Italie à Alger : «Il y a beaucoup à faire entre l’Italie et l’Algérie» (El Watan) ................................................................................ 33
Veille ..................................................................................................................................................................... 35
ï‚· Point de vue : L’importance de l’assurance «responsabilité civile» (El Watan) ...... 35
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Synthèse
Une nouvelle loi permettant de financer les projets d'infrastructures à travers des partenariats public-privé est en cours d'élaboration, rapporte la presse, citant le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa TALAÏ. Ce nouveau mode de financement des projets représente une solution alternative permettant d'assurer la pérennité du développement en Algérie. Dans le domaine de la coopération économique, les deux vice-présidents du Forum des Chefs d’Entreprise, MM. Mehdi BENDIMERAD et Brahim BENABDESLEM ont animé une conférence de presse à Paris consacrée au Forum africain d’investissements et d’affaires, qui se tiendra à Alger du 3 au 5 décembre prochain. Toujours à propos de la coopération, la Compagnie nationale de navigation (Cnan), à travers sa filiale Cnan-Nord, et l'armateur français de transport maritime par conteneurs CMA-CGM ont signé un protocole d'accord pour renforcer leur partenariat. Ce protocole d'accord s'inscrit dans le cadre de la mise à niveau du secteur du transport maritime de marchandises en Algérie, explique la presse. Certains quotidiens ont, par ailleurs, évoqué les nouveaux produits d’assurances proposés par la compagnie Cash Assurances, qui a présenté son offre destinée aux entreprises, notamment dans les branches liées aux pertes d'exploitation et à la cyber-criminalité. Quant au secteur bancaire, une charte monétique interbancaire a été adoptée par le Groupe d'intérêt économique (GIE monétique). Cette charte monétique interbancaire permettra à la communauté bancaire de se doter d'outils nécessaires pour la mise en place de produits et services monétiques innovants en apportant une valeur ajoutée certaine au citoyen.
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A la une
Algérie : 2 000 personnes attendues au premier Forum africain d’investissements et d’affaires (Le Jeune Afrique)
Mehdi Bendimerad et Brahim Benabdeslem, deux vice-présidents du Forum des chefs d’entreprises (FCE), importante confédération patronale algérienne, présentaient, mercredi à Paris, les objectifs de ce premier forum du genre qui se tiendra à Alger du 3 au 5 décembre.
«L’Algérie qui a joué un rôle majeur pour les indépendances africaines, qui a amplement participé à sa stabilisation en s’impliquant positivement dans de nombreux conflits sur le continent, doit maintenant faire fructifier sa vision du co-développement dans le domaine économique », explique Brahim Benabdeslem dans l’ambiance feutrée du Fouquet ‘s, sur les Champs-Elysées parisiens.
Avec Mehdi Bendimerad, tous deux vice-présidents du Forum des chefs d’entreprises (FCE), importante confédération patronale algérienne, ils étaient le 23 novembre dans la capitale française pour y présenter à la presse mais aussi aux partenaires français de l’Algérie le Forum africain d’investissements et d’affaires qui se tiendra à Alger du 3 au 5 décembre prochain.
Faire fructifier dans le domaine des affaires nos excellentes relations diplomatiques
« Il ne s’agit pas d’un intérêt nouveau pour le continent mais d’une phase dans un processus à long terme qui doit permettre de faire fructifier dans le domaine des affaires nos excellentes relations diplomatiques », insiste Bendimerad.
Plus de 2000 hommes d’affaire, entrepreneurs et responsables gouvernementaux et économiques sont ainsi attendus au Centre international de conférences d’Alger pour le premier événement du genre.
Conférences, tables rondes sectorielles et rencontres B to B se succéderont. « Les avantages sont dans le partage », selon le dicton local que rappellent les deux cadres du FCE et dont ils veulent faire la philosophie de la rencontre.
Les cinq thématiques de la rencontre
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Cinq grandes thématiques seront au coeur des travaux. En premier lieu, le développement de l’agriculture et de l’agro-industrie : « l’Algérie partage avec le continent l’avantage de vastes terres arables et la faiblesse de ne pas assez les exploiter, ce qui fait du continent le dernier à connaître de grandes famines et de l’Algérie un importateur de denrées alimentaires pour 10 milliards de dollars par an. Nous devons étudier ensemble des solutions pour, par exemple, favoriser la première transformation locale des produits », explique Brahim Benabdeslem.
Second axe, l’énergie, « domaine où l’Algérie joue dans le cour des grands, poursuit-il, mais la consommation locale risque de bientôt mettre en péril ses capacités d’exportation. Transformation, économie d’énergie, transition énergétique seront au coeur de ces discussions ».
Le numérique, relais de croissance fort qui a prouvé ses bénéfices dans des pays comme le Kenya, sera le troisième axe, les infrastructures et les finances les deux derniers.
Des promesses de croissance dans les échanges intra-africains
« Notre objectif est de créer des ponts dans le domaine économique pour créer une dynamique africaine et encourager la négociation d’accords de libre-échange, comme l’implantation de banques et de liaisons aériennes algériennes sur le continent, canaux essentiels au développement des investissements », commente Bendimerad.
Car, si les échanges intra-africains pèsent peu à l’échelle globale et que ceux de l’Algérie avec son continent sont peu signifiants, ces indigences constituent d’excellentes promesses de croissance plus qu’un handicap pour les promoteurs de l’événement.
Quid de la concurrence marocaine, déployée depuis 15 ans sur le continent, ou de celle de l’Égypte qui s’y active depuis deux ans ? « Notre offre est spécifique : l’Algérie est centrale au nord de l’Afrique et nous comptons attirer les capitaux africains comme européens pour faire de notre pays un hub commercial. La construction du port de Cherchell, qui sera à l’horizon 2022 le plus grand port de commerce de Méditerranée, va dans ce sens », conclut Brahim Benabdeslem.
L'Algérie multiplie «les forums d'affaires» et les «réformes» : à la reconquête du "monde" économique (l’expression)
Le gouvernement algérien veut arracher une place dans l'économie mondiale à tout prix. Mais, jusque-là, tout son travail porte essentiellement sur des exercices de charme.
L'expression «forum d'affaires» est devenue courante dans le jargon économique et politique algérien. «algéro-français, algéro-allemand, algéro-américain, algéro-britannique, algéro-émirati, algéro-africain, les forums d'affaires se succèdent sans relâche depuis quelques mois. Multilatéraux ou bilatéraux, peu importe. L'essentiel pour la partie
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algérienne est, semble-t-il, de connecter l'Algérie à l'économie mondiale à travers des partenariats, mais aussi à y occuper une place de choix. C'est du moins l'objectif proclamé par les pouvoirs publics.
Depuis le tournant marqué par la chute brutale des prix des hydrocarbures, principale richesse du pays, et les effets néfastes de ce crash sur l'économie nationale, le gouvernement, conscient que le feu a déjà pris dans la maison Algérie, s'agite dans tous les sens afin de trouver le moyen de sauver les meubles. Il a d'abord commencé à réduire les importations, à prendre des mesures plus ou moins encourageantes en matière d'investissement, à élargir un peu le territoire réservé à l'investissement privé et à définir certaines priorités en la matière. Néanmoins, cette démarche s'est avérée fort insuffisante en l'absence d'une stratégie globale impliquant tous les secteurs et s'inscrivant dans une logique de recentrage de toutes les décisions du gouvernement sur les questions économiques et le déploiement de l'économie nationale aussi bien au niveau interne qu'externe en améliorant notamment nos capacités de production et en développant notre commerce international. A cet effet, des missions d'exploration à l'étranger, sont organisées régulièrement par les organisations patronales, particulièrement la Confédération générale des entreprises algériennes et le Forum des entreprises, afin de chercher des débouchés commerciaux pour les produits algériens, mais aussi pour établir des relations de partenariats. Dans ce sens, en Europe, en Amérique et dans les pays du Golfe, c'est pour attirer des IDE que ces missions sont généralement faites. En Afrique par contre, c'est pour chercher des opportunités d'exportation. De plus, parallèlement à ces «business déplacements», des forums d'affaires bilatéraux et multilatéraux sont organisés en présence, souvent, aussi bien d'acteurs économiques que d'acteurs institutionnels. Ces forums, appelés à se perpétuer, visent, selon l'expression du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, «à dépasser le stade des intentions et des déclarations et entamer la concrétisation de projets mutuellement bénéfiques pour les deux pays».
Pour l'heure, le commerce extérieur algérien reste toujours déficitaire, les exportations étant largement inférieures aux importations. Les nouvelles créations d'entreprises restent aussi modestes compte tenu de l'objectif annoncé, à savoir atteindre 2 millions d'entreprises. Les investissements étrangers en Algérie restent également limités, les entreprises étrangères présentes en Algérie exerçant pour la plupart dans le commerce. De fait, il n'est pas faux de dire que l'Algérie reste encore à mille lieux de son ambition. Toutefois, l'heure des bilans étant encore relativement loin, la situation peut se redresser à la faveur des accords qui ont été signés entre certaines entreprises ainsi que les mémorandums d'entente liant certains pays à l'Algérie et qui constituent une plate-forme fort prometteuse de coopération. De plus, le Forum d'affaires africain, qui va se tenir du 3 au 5 décembre prochain à Alger peut être une occasion d'établir des partenariats triangulaires entre des investisseurs occidentaux, algériens et d'autres issus des différents pays d'Afrique noire, qui prendront part à ce rendez -vous d'affaires international. Et ce d'autant plus que les différents
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forums qui se sont tenus jusque-là, ont fortement contribué à redorer l'image de l'Algérie auprès de ces partenaires. En effet, le discours rassurant des responsables algériens, leurs engagements à poursuivre les réformes du système économique jusqu'à l'arrimer, à terme, aux standards internationaux ont mis en confiance les opérateurs économiques et les responsables politiques qui ont pris part aux différents forums organisés. «Le Premier ministre britannique, David Cameron, considère l'Algérie comme un pays très stable dans une région qui connaît des difficultés. Nos relations sont solides dans les domaines sécuritaires, de la défense et économiques, que nous comptons renforcer davantage», a-t-il déclaré à l'envoyé spécial du Premier ministre britannique en Algérie, Lord Risby, lors du 2e Forum algéro-britannique sur l'investissement. Le regain d'intérêt pour la scène économique mondiale, la multiplication des rencontres d'affaires bilatérales et multilatérales, les missions patronales à l'étranger, la diversification et la dynamisation de l'économie à travers des mesures d'encouragement et d'incitation sont autant d'éléments pouvant permettre à l'Algérie de se tailler une place de choix dans l'économie mondiale. Néanmoins, le fait d'être sur tous les fronts, sans que des partenaires potentiels fiables et viables ne soient définis comme cible prioritaire, peut être un handicap. De plus, structurellement, la tâche est rude, surtout qu'un grand retard en la matière est à signaler, y compris en comparaison avec ce qu'ont fait et font des pays comme l'Egypte, le Maroc, la Tunisie, la Turquie, le Mexique, etc. Le gouvernement veut à tout pris arracher une place de choix dans l'économie mondiale. Mais son travail se limite jusque-là essentiellement à des opérations de charme en direction de l'opinion publique nationale et internationale.
La coopération algérie-emirats se renforce : 14 accords conclus (L’Expression)
La visite de Cheikh Mansour Ben Zayed en Algérie plus que fructueuse pour les deux pays.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu mardi à Alger le vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires de la présidence des émirats arabes unis, Cheikh Mansour Ben Zayed Al Nahyan, en visite officielle en Algérie. L'audience s'est déroulée en présence du Premier ministre Abdelmalek Sellal, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe Abdelkader Messahel, du ministre de l'Industrie et des Mines Abdessalem Bouchouareb et du ministre de l'Energie Nourredine Bouterfa.
La composante de cette délégation, d'essence essentiellement économique, dénote le haut niveau atteint par la coopération avantageuse
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entre les deux parties. Ainsi, pas moins de 14 accords et mémorandums d'entente dans plusieurs secteurs vitaux dont ceux de l'industrie et l'énergie ont été signés. Pendant sa visite Cheikh Mansour Ben Zayed Al Nahyan s'est rendu à Tiaret où il a visité l'usine de fabrication de véhicules Mercedes Benz d'Aïn Bouchekif, fruit d'un partenariat algéro-émirati-allemand, ainsi que le centre d'élevage équin de Chaouchaoua dans la même wilaya.
Pour rappel, les deux pays veulent créer une société mixte algéro-émiratie pour mettre en place, sur les enceintes portuaires, de nouveaux mécanismes pour soutenir la logistique d'exportation hors hydrocarbures de l'Algérie. Dans le même créneau, Alger et Abu Dhabi envisagent l'ouverture d'une ligne maritime pour le transport de marchandises, avec un transit par le Bassin méditerranéen, et l'élargissement du transport aérien au transport de fret pour booster les échanges commerciaux entre les deux pays. Dans le domaine hydraulique, les Emiratis activent en partenariat avec la partie algérienne dans un groupement d'entreprises des deux pays pour la réalisation de stations de déminéralisation d'eau dans le Grand Sud algérien, où un programme de réalisation de 15 stations d'un montant de 18 milliards/DA en cours d'exécution. Mais c'est dans le registre de l'industrie mécanique qu'une sérieuse avancée a été enregistrée. Les deux pays ont en effet signé, en 2011, aux côtés des Allemands, des protocoles d'accord pour le développement de cette filière, qui se sont traduits par la création, en juillet 2012, de trois sociétés à capitaux mixtes. Il s'agit de la Société algérienne de production de poids lourds de marque Mercedes-Benz/SPA à Rouiba, entrée en production en 2014, de celle de fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz/SPA à Tiaret (inaugurée en 2014), et enfin celle de fabrication de moteurs de marque allemande (Mercedes-Benz, Deutz et MTU/ SPA) à Oued Hamimine (Constantine/ 2015).
Dans ces projets, la partie algérienne, qui y détient 51% du capital, est composée du ministère de la Défense nationale, du groupe Snvi et d'autres entreprises publiques, tandis que les émirats sont représentés par le Fonds d'investissements «Aabar», les Allemands étant associés en tant que partenaires technologiques. Parmi les 14 accords signés l'on relève deux contrats, de 25 années supplémentaires d'exploitation pour deux champs pétroliers, qui ont été conclus. Il s'agit de Rhourde El Krouf (RKF) (25 ans) alors que l'exploitation du champ d'Ourhoud sera prolongée de 10 années. Est également à signaler la signature d'une entente bilatérale pour la création d'un joint-venture spécialisé dans la fabrication et la maintenance des véhicules de marque «Mercedes Benz». Elle s'inscrit dans le projet concernant cette marque en Algérie. A noter aussi la signature de plusieurs accords comme ceux passés entre la société Afrodiff et la société El Mazarea de l'émirat El Ayn et celui conclu entre Amital et le groupe Algérie-émirats. Un autre accord a été signé entre la société Asmidal et la société de fabrication de mélanine «Poryals» tout comme celui de partenariat conclu entre Naftal, Asmidal et le groupe Algérie-émirats. Un mémorandum d'entente a aussi été signé entre la Banque d'Algérie et
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la banque des émirats. Cette longue liste d'accords comprend un mémorandum d'entente entre le Forum des chefs d'entreprises (FCE) et l'Union de la Chambre de commerce et d'industrie des émirats. Les autres accords concernent l'agriculture pour la création d'une réserve naturelle protégée, la Santé, entre l'hôpital de Naâma et le Fonds d'Abu Dhabi pour le développement, entre le ministère de l'Industrie et des Mines et le ministère de l'Economie émirati. Un autre mémorandum d'entente a été signé entre la société Afrodiff et la société El Mazarea de l'émirat El Ayn, entre Amital et le groupe Algérie-émirats.
Loi de finances pour 2017 : Ce qui va changer (Le Soir d’Algérie)
Exit les questions macroéconomiques et les équilibres budgétaires qui ont prévalu dans les débats sur la loi de finances pour 2017, des répercussions immédiates sur le coût de la vie commenceront à se ressentir dès janvier prochain. La spéculation orchestrée par les distributeurs de tabacs, qui ont augmenté les prix avant l’entrée en vigueur des taxes prévues, en donne déjà un avant-goût.
La mesure phare du projet de loi de finances 2017 votée avant-hier par les députés et qui aura un impact direct sur le coût de la vie est la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui passe de 17 à 19% et de 7 à 9% pour le taux réduit. La répercussion de cette taxe sur la consommation aura une conséquence directe sur les prix de la majeure partie des produits. Et hormis quelques produits encore subventionnés — puisque les carburants et l’électricité verront leurs tarifs légèrement augmenter —, tout va être plus cher dès janvier 2017. Mais, ce n’est pas tout. Si la hausse des droits de douane ne concernera que des produits considérés comme luxueux et destinés à ceux qui peuvent en acheter, d’autres taxes vont être puisées directement dans les poches des citoyens.
En effet, le projet de loi de finances pour 2017 réintroduit l’«imposition à l’IRG des plus-values de cessions à titre onéreux des immeubles bâtis et des droits y afférents au taux de 5% libératoire d’impôts après application d’un abattement dépendant de la durée de conservation du bien». Il propose aussi l’«institution d’un nouveau taux de 10% en matière d’IRG locatif des habitations individuelles». A travers de nouvelles taxes sur les transactions immobilières, le gouvernement compte limiter les rentes qui se sont constituées essentiellement grâce aux aides de l’Etat, notamment dans les grandes villes dans lesquelles des rentes immobilières importantes se sont constituées.
Dans ce contexte, il convient de souligner que la vente des biens de l’Etat à des prix symboliques à partir de 1981 ainsi que les logements publics à des prix soutenus a permis un important transfert de rente. Un patrimoine qui ne rapporte presque rien à l’Etat. L’imposition de la revente ou la location de ces biens immobiliers tient donc au souci d’améliorer les recettes fiscales de l’Etat qui a pris un sacré coup à cause de la
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dégringolade des prix du pétrole. Même si la majeure partie des bénéficiaires de biens de l’Etat n’a pas le niveau de revenus suffisant pour payer un impôt conséquent ou ne veut pas payer du tout.
Dans le même sillage, le projet de loi de finances institue un régime fiscal pour les opérations de vente des biens meubles d’occasion. Si l’objectif affiché est de contribuer à l’organisation du marché de l’occasion, celui concernant les véhicules automobiles en particulier, et permettre aux entreprises concernées de développer ce segment d’activité, il n’en demeure pas moins que cela va se répercuter sur le prix de ces biens et meubles d’occasion et accentuerait la flambée des prix, notamment des véhicules d’occasion qui ont atteint des records jamais égalés à cause de la pénurie résultante de l’instauration du système des quotas.
Par ailleurs, les fumeurs ont déjà vérifié cette hausse amorcée dès l’annonce de l’augmentation des taxes sur les tabacs. La logique spéculative s’est tout de suite emparée du marché des tabacs et les prix publics ont connu des hausses beaucoup plus importantes que les taux des taxes proposés dans le cadre de la loi de finances pour 2017. Une baisse des prix toucherait peut-être les médicaments parce qu’un abattement fiscal, qui prévoit de calculer la TAP pour les grossistes du médicament sur la base des deux tiers du chiffre d’affaires résultant des ventes des produits fabriqués localement, sera élargi à l’ensemble de leurs opérations. C’est-à-dire, y compris les médicaments importés. Sinon, tous les prix ou presque devront augmenter dès 2017.
Une loi en préparation pour financer les infrastructures par des partenariats public-privé (APS)
Une nouvelle loi permettant de financer les projets d'infrastructures à travers des partenariats public-privé (PPP) est en cours d'élaboration, a annoncé mercredi à Alger le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talaï.
"Ce nouveau mode de financement des projets représente une solution alternative permettant d'assurer la pérennité du développement en Algérie", a déclaré M. Talaï lors d'un point de presse en marge de l'ouverture de la 14e édition du Salon international des travaux publics (SITP).
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Il s'agit essentiellement de mobiliser des ressources financières pour la réalisation de projets d'infrastructures publiques, provenant d'opérateurs privés ou publics, algériens principalement, qui bénéficieront des revenus générés par l'exploitation de ces infrastructures, selon les explications d'un cadre du ministère.
Cette nouvelle loi viendra donc encadrer la relation entre les différentes parties contractuelles et mettre en place les instruments juridiques nécessaires pour la réussite de ce mode de financement.
"Il n'est plus question de compter sur la seule dépense publique", a souligné le ministre dans une intervention distribuée à la presse à l'occasion du salon.
"Les pouvoirs publics ont mis en place des mécanismes et introduit des facilitations pour permettre une autre approche du développement du secteur et une plus grande ouverture aux opérateurs nationaux et étrangers dans le financement, la réalisation et la gestion des grandes infrastructures dans le cadre d'une démarche économique rationnelle et d'un partenariat gagnant-gagnant", a-t-il noté.
Lors de sa visite au stand du Cosider, M. Talaï a indiqué que ce groupe public de construction sera parmi les premiers à bénéficier de cette nouvelle loi. L'Algérie qui a vu ses revenus chuter de près de la moitié à cause de la baisse drastique des prix de pétrole, est confronté à des difficultés financières pour la réalisation de ses projets structurants, ce qui impose la nécessité de trouver des modes de financements alternatifs.
Juan de Castro d’Arespacochaga, enseignant à l’université de Madrid : La nouvelle architecture économique globale (El Moudjahid)
«Aller vers un nouveau modèle d’affaires et repenser l’économie.» Tel est le double défi relevé hier par Juan de Castro d’Arespacochaga, enseignant à l’université de Madrid, qui se pose aux pays, particulièrement émergents et en développement. Invité par l’Institut national d’études de stratégie globale, il a, dans une conférence-débat consacrée au développement économique, dans le cadre de la nouvelle architecture globale, expliqué que l’une des exigences du nouveau modèle économique consiste à fructifier le paradigme environnemental, devenu «source de croissance». Les décideurs politiques, eux, sont appelés, suggère l’universitaire, à «développer les outils de ciblage», nécessaires pour réussir ce passage à un une économie «repensée» et un modèle d’affaires «évolué». À ce sujet, le conférencier met en relief la nécessité, pour les pays émergents, de «diversifier» leur économie et d’avoir une «vision prospective». Un des bémols qui peuvent retarder cette démarche, réside dans le fait que ces pays sont «non seulement perdus devant des politiques monétaires défaillantes, mais font face à une maladie structurelle». Dans sa brillante
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communication, M. Juan de Castro indique que le monde est déjà en plein dans la nouvelle architecture économique globale. Les paradoxes ne manquent pas. L’universitaire cite d’abord un marché pétrolier qui change de manière «fondamentale». L’or noir, dit-il, «n’est plus une source rare». Et d’ajouter : «La principale variable significative est la part du marché global.» Vers un modèle économique de «bottom up»
Les autres éléments de ce changement, souhaité et exigé, sont inhérents aux «politiques climatiques qui commencent à nous faire dire qu’on s’achemine vers des villes sans énergie fossile, et à la technologie comme un facteur important dans le marché pétrolier». À ces deux impératifs de réussite, s’ajoute la «connaissance», devenue facteur central de production en économie. À ce sujet, le spécialiste souligne que les pays euro-méditerranéens ont perdu du temps, en ce sens qu’ils ont longtemps considéré la connaissance comme l’apanage des pays du Nord. Il préconise d’inverser la donne. Au lieu d’une économie qui se bâtit depuis le haut (top down), le macro, le conférencier trouve judicieux d’aller vers un modèle de «bottom up», le micro, à savoir commencer par le bas, lutter contre la pauvreté avec des «idées phares». Pour y arriver, il n’écarte pas la possibilité de «cloner les bonnes initiatives» qui maintiennent élevée la compétitivité des pays. À ses yeux, il n’est pas question de «produire plus», mais de «produire différemment». Innovation : l’Algérie à la 113e place
Les décideurs, ajoute M. Juan de Castro, «doivent assumer cette nouvelle architecture qui nous entoure et dessiner de stratégies efficientes pour leurs pays respectifs». Citant l’exemple algérien, l’universitaire relève d’abord l’«inévitable» diversification de l’économie. Il ajoute que l’indice global de l’innovation 2016 classe l’Algérie à la 113e place mondiale sur 128 pays étudiés. Pour les «points forts», l’orateur cite, entre autres, une «importante importation de la high-tech». Pour combler ce retard, l’Algérie, ainsi que d’autres pays, sont appelés à chercher des «projets pionniers», et à offrir un «cadre institutionnel adapté». Il est également question de créer et de renforcer des coopérations institutionnelles, opter pour des interventions ciblées pour des processus de production à haute valeur ajoutée, utiliser le capital étranger pour promouvoir le transfert technologique, investir dans la formation des compétences des travailleurs, promouvoir le partenariat public-privé.
La création d’une zone franche à Tamenrasset intéresse au plus haut point les pays africains (M. Ayadi) (Maghreb Emergent)
La création d’une zone franche à Tamanrasset parallèlement à celle prévue à proximité du futur port d’El Hamdania, près de Cherchell, réjouit
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le Secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), Mohamed Ayadi.
Lors d’une émission radio de la chaine III, le SG du CRLT a affirmé que cette « excellente nouvelle » ne manquera pas d’avoir des retombées économiques importantes. « Pour le marché africain, ce n’est pas la quantité qui importe », a-t-il indiqué. Selon lui, ce qui intéresse le plus les opérateurs africains, ce sont précisément des zones franches où ils peuvent « déposer leur marchandises et prendre le temps pour venir les récupérer lorsqu’ils en ont besoin ».
M. Ayadi a souligné que dans le cadre de la nouvelle stratégie tournée vers l’Afrique, la zone franche de Tamenrasset va booster les échanges économiques avec les pays subsahariens, précisant toutefois que les échanges entre les pays reliés par la route transaharienne sont réalisés essentiellement entre l’Algérie et la Tunisie.
Interrogé sur l’avancement de la route transsaharienne, le SG du CLRT a indiqué que ce projet accuse quelques retards au niveau de certains pays, dont l’Algérie (8 kms restant à réaliser pour relier In Guezzam), 250 kms à terminer au Mali, un retard engendré par une situation sécuritaire instable que vit ce pays. Il a également cité 200 kms à parachever pour relier Lagos, la capitale du Nigéria.
Salon du Transport et de la logistique : Promotion des services (El Moudjahid)
Le Salon international du Transport et de la Logistique (Logistical), qui se tient du 21 au 24 novembre au Palais des Expositions (Alger), est une opportunité pour les opérateurs de cette filière d’exposer leurs offres de services et d’attirer des clients potentiels.
Rencontrés lors de ce salon, les représentants de certaines entreprises participantes à cet évènement économique ont salué l’initiative d’organiser, pour la première fois, un salon dédié à la logistique des transports. A ce propos, le directeur de la stratégie auprès du Groupe public de transport routier de marchandises «Logitrans Transport et Logistique», M. Omar Menouar, a indiqué que ce salon spécialisé permettait d’élargir le champ des prestations offertes par les intervenants dans la chaîne logistique. Dans ce sens, il a rappelé la signature récente d’un protocole d’accord entre son groupe et la compagnie aérienne Tassili Airlines (TAL) pour le transport de marchandises, combinant l’aérien et le terrestre. Cet accord est susceptible d’apporter des solutions pratiques aux problèmes liés au transport de marchandises notamment dans les zones enclavées, selon lui. Le souci d’améliorer les conditions et les prestations du transport de marchandises anime les différents intervenants de la chaîne logistique tel le cas de l’Entreprise portuaire de Bejaia. Dans ce sens, le P.D.G. de cette entreprise, Achour Djelloul, est revenu au programme de développement engagé par son entreprise pour
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moderniser ses installations et hisser ses prestations aux standards internationaux. Le port connaîtra, à cet effet, de nouveaux aménagements (extensions, construction de quais, réalisation des appontements pour la réception de gros navires pétroliers...) auxquels s’ajoute l’ouverture d’une nouvelle gare maritime en février 2017, sensée augmenter la capacité de transport des voyageurs.
De nouvelles entreprises se frayent le chemin dans la chaîne logistique Le fait marquant de ce salon est la participation d’un nombre important d’entreprises nouvellement créées qui proposent des services liés au transit, stockage, dépotage et à la gestion des conteneurs. Ces entreprises sont généralement des filiales de groupes et d’entreprises publics activant dans le transport des marchandises. Certaines de ces entreprises se proposent comme sociétés ou cabinets d’études, de contrôle et de suivi des divers projets liés au transport. D’autres sont des prestataires en logistique offrant des solutions en fret international aérien, maritime et routier selon les besoins des clients. En ce qui concerne la participation étrangère à ce salon, il est relevé la présence d’entreprises venant de France et de Suisse notamment. Les représentants de ces entreprises ont exposé certains équipements de transport innovants. C’est le cas d’Alain Bernard, un chercheur français qui se dit «fasciné» par le désert algérien et qui expose un prototype permettant, selon lui, de désenclaver cette région. Il s’agit d’une navette aérienne de transport automatique de conteneurs, conçue pour transporter, sans pilote, un conteneur standard de 40 pieds. Pour rappel, le salon Logistical a ouvert ses portes lundi avec la participation de plus de 50 exposants nationaux et étrangers. Ce salon est organisé par la Chambre Algérienne du Commerce et d’Industrie (CACI) en partenariat avec la SAFEX et la CACI-France sous le thème «pour la maîtrise des coûts logistiques».
Douanes: "redoubler de vigilance et renforcer les mesures sécuritaires aux frontières" (APS)
Le Directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar a appelé, mercredi à Tlemcen, les douaniers "à redoubler de vigilance et à renforcer les mesures sécuritaires au niveau des frontières, en vue de faire face à toute tentative menaçant l’économie nationale".
Dans un message aux participants aux travaux de la cinquième séance d’étude sur la surveillance et la sécurisation des frontières à l’école des douanes d’Ouled Mimoun (Tlemcen), lu par le sous-directeur de lutte contre la contrebande et le trafic de drogue à la direction générale des douanes, Mohamed Arezki, le Dg des Douanes souligne que "ce genre de rencontres, inscrites dans le cadre du développement et de la modernisation du secteur, vise à s’adapter aux nouveautés et à l'évolution de cet appareil sur le plan territorial et international et à impulser une
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nouvelle dynamique à l'exercice des douaniers en matière de surveillance des frontières et de lutte contre la contrebande".
M. Bentahar a ajouté que "ces journées d’étude viennent en application des instructions et orientations des hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour être au diapason de la situation sécuritaire et des changements géostratégiques dans la région constituant un risque pour la stabilité et la sécurité du pays".
Il a insisté, dans ce sens, sur "la nécessité de coordination et de coopération entre différentes instances et services compétents, d'échange d'informations".
Par ailleurs, Kaddour Bentahar a abordé, dans son message, l’avant-projet du code des douanes approuvé dernièrement par le Conseil des ministres et qui sera soumis devant le Parlement affirmant que "ce nouveau code aura un grand impact sur le soutien de la croissance économique, l’accompagnement des investisseurs et amélioration du climat des affaires et constituera un outil efficace pour la protection des ressources nationales contre la contrebande et autres crimes économiques".
Le wali de Tlemcen, Saci Ahmed Abdelhafid est revenu, pour sa part, sur la rencontre ministérielle organisée en juin 2013 où des mesures ont été prises visant à sécuriser les frontières et à lutter contre la contrebande et le crime transfrontalier, saluant les efforts consentis dans ce sens et dont les résultats sont ressentis par le citoyen.
Au passage, il affirmé que "ces efforts ont contribué nettement à la sécurisation de nos frontières et à une réduction sensible des phénomènes sévissant dans les régions frontalières dont la contrebande du carburant et des produits alimentaires de base subventionnés et le trafic de drogue à travers les frontières ouest".
Le wali a souligné que "la protection des frontières n’est pas seulement l'affaire des services de sécurité, mais nécessite la coopération de toutes les forces vives de la société".
Les travaux de cette rencontre, à laquelle ont pris part des représentants des ministères de la Justice, de la Défense nationale, de la Gendarmerie nationale, de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et de la Direction générale des Douanes, se sont poursuivis à huis clos.
Plus de 1100 conteneurs à l’abandon au port d’Alger (TSA)
Plus de 1.000 conteneurs ont été abandonnés par leurs propriétaires au port d’Alger. Ce mercredi, l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) a publié dans la presse une liste de 1.152 conteneurs qui se trouvent en souffrance au dépôt des douanes de Sidi Moussa pour raisons non communiquées. C’est la commission permanente chargée de l’inspection et de l’évaluation des marchandises avariées ou en séjour prolongé au niveau des ports nationaux de commerce qui a fait cette découverte, selon la même source.
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Pour s’en débarrasser et libérer le dépôt des douanes de Sidi Moussa, l’Epal donne un délai de cinq jours réceptionnaires, propriétaires, consignataires de navires, armateurs et consignataires des marchandises chargées dans ces conteneurs pour se manifester. L’entreprise portuaire leur demande de « réexporter leurs marchandises ou les transférer dans un entrepôt sous-douane ». À défaut, avertit l’Epal, « il sera procédé, en fonction de la situation de la marchandise, soit à sa vente aux enchères ou à sa destruction et ce, indépendamment des poursuites judiciaires qui seront éventuellement engagées », poursuit l’entreprise. La situation de ces conteneurs révèle les pratiques illégales des importateurs qui abandonnent leurs marchandises dans les ports. Pour transférer illégalement des devises à l’étranger, certains opérateurs procèdent à des opérations d’importation de conteneurs remplis de produits non destinés à la revente, et cela en faisant de fausses déclarations sur la qualité de la marchandise. Cette méthode largement répandue permet de faire sortir des devises via les banques. À plusieurs reprises, les douanes ont fait état de la découverte de conteneurs pleins de cailloux dans les ports.
Transport maritime de marchandises: Protocole d'accord entre Cnan-Nord et CMA-CGM (APS)
La Compagnie nationale de navigation (Cnan), à travers sa filiale Cnan-Nord, et l'armateur français de transport maritime par conteneurs CMA-CGM ont signé récemment un protocole d'accord pour renforcer leur coopération, a appris mercredi l'APS auprès d'un responsable de Cnan-Nord.
Ce protocole d'accord vise à renforcer les liens de coopération en matière d'échanges d'expérience entre les deux compagnies maritimes et s'inscrit dans le cadre de la mise à niveau du secteur du transport maritime de marchandises en Algérie, explique la même source.
En vertu de cet accord, Cnan-Nord peut utiliser les navires de la Compagnie maritime d'affrètement-Compagnie générale maritime (CMA-CGM) pour transporter ses marchandises dans le cas où elle ne disposerait pas de navires.
Lorsqu'il s'agit de la même destination, Cnan-Nord peut également transporter les marchandises des clients de CMA-CGM depuis ou vers l'Algérie dans le cas où cette compagnie française ne disposerait pas de navires disponibles.
Il s'agit d'une "coopération opérationnelle d'une ligne maritime commune reliant directement le Nord Europe et les ports d'Algérie", indique le même responsable. Le protocole d'accord prévoit aussi une coopération logistique entre les deux compagnies telles la location d'espaces à bord des navires océaniques de CMA-CGM et la mise à disposition d'équipements conteneurs.
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Le partage d'expertise entre Cnan Nord et CMA-CGM en matière d'échange et de formation du personnel naviguant et des cadres figure aussi parmi les objectifs de cet accord.
La Cnan Nord est une filiale de la Cnan qui assure régulièrement le transport de marchandises depuis ou vers la Belgique, l'Allemagne, le Portugal, la Turquie et les Etats-Unis.
Sa flotte est composées actuellement de six (6) navires marchands destinés à satisfaire essentiellement les besoins en équipements de maîtres d'ouvrage des projets réalisés en Algérie.
Dans l'objectif de satisfaire la demande croissante en terme de transport maritime, qui reste le principal mode d'acheminement (95%) de marchandises importées par les opérateurs économiques en Algérie, un plan de développement du pavillon national prévoit l'acquisition de 25 navires dont 18 cargos pour Cnan Nord et sept (7) navires pour Cnan Med, l'autre filiale du groupe Cnan.
Ce plan vise principalement à augmenter la part des armateurs nationaux à 30% du marché algérien de transport maritime de marchandises hors-hydrocarbures à l'horizon 2020 par l'utilisation d'une flotte adaptée, et ce, soit en propriété soit affrétée.
Le pavillon maritime algérien dispose actuellement d'une quinzaine de navires et ne couvre actuellement que 1% du fret transporté, soit moins de 500.000 tonnes.
Création d’une société mixte algéro-indonésienne dédiée aux autoroutes vers l’Afrique (Algérie Eco)
Les Groupes publics algérien, GETRAMAR, et indonésien Wika (Wijaya Karya) ont procédé, aujourd’hui, lors de l’inauguration du Salon international des Travaux public, par leurs responsables respectifs, Brahim Akhrouf et Siddik Seragar, à la signature d’un accord de partenariat pour la création d’une Société mixte algéro-indonésienne, dédiée à la réalisation des autoroutes notamment vers le Continent africain. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talai.
Le ministre a indiqué que « l’objectif de cet accord est de booster l’investissement dans le domaine des travaux publics, et de profiter du savoir-faire et technicité étrangères prônées en la matière », ajoutant que, « notre souci est également de dynamiser le partenariat public/privé, à travers un texte de loi qui sera ultérieurement promulgué».
Le ministre a, également, affirmé que « en janvier 2017, le tronçon sur 50 km de la pénétrante Bouira (Sidi Mansour)-Béjaia d’une distance de 100 km, sera ouvert à la circulation ». Au sujet de la ligne ferroviaire reliant Bordj Bou Arreridj-Thénia, il soulignera que « la priorité a été d’opter pour l’étude déterminante du couloir, avant de lancer le chantier de réalisation ». Concernant le Salon qui se déroulera jusqu’au 27 novembre, Mr Talai a
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précisé que « sur les 400 exposants, la moitié est de nationalité étrangère, représentant 18 pays d’Afrique, d’Europe, et d’Asie ». Poursuivant sa présentation du Salon, il a souligné que « ceci ne reflète que l’ambition de l’Etat à mettre au profit les solutions innovantes lancées dans d’autres pays».
Protocole d'accord entre Cnan-Nord et CMA-CGM
Il faut souligner que la France est le pays d’honneur, présente à travers 30 sociétés, dont quelques-unes ambitionnent d’investir en Algérie. A cet effet, la Compagnie nationale de navigation (Cnan), à travers sa filiale Cnan-Nord, et l'armateur français de transport maritime par conteneurs CMA-CGM ont signé récemment un protocole d'accord pour renforcer leur coopération, a-t-on appris auprès des responsables du groupe algérien.
Ce protocole d'accord vise à renforcer les liens de coopération en matière d'échanges d'expérience entre les deux compagnies maritimes et s'inscrit dans le cadre de la mise à niveau du secteur du transport maritime de marchandises en Algérie, a-t-on expliqué.
Forum africain
En vertu de cet accord, Cnan-Nord peut utiliser les navires de la Compagnie maritime d'affrètement-Compagnie générale maritime (CMA-CGM) pour transporter ses marchandises dans le cas où elle ne disposerait pas de navires.
Lorsqu'il s'agit de la même destination, Cnan-Nord peut également transporter les marchandises des clients de CMA-CGM depuis ou vers l'Algérie dans le cas où cette compagnie française ne disposerait pas de navires disponibles.
Il s'agit d'une coopération opérationnelle d'une ligne maritime commune reliant directement le Nord Europe et les ports d'Algérie a-t-on indiqué.
Le protocole d'accord prévoit aussi une coopération logistique entre les deux compagnies telles la location d'espaces à bord des navires océaniques de CMA-CGM et la mise à disposition d'équipements conteneurs.
La Cnan Nord est une filiale de la Cnan qui assure régulièrement le transport de marchandises depuis ou vers la Belgique, l'Allemagne, le Portugal, la Turquie et les Etats-Unis.
Dans l'objectif de satisfaire la demande croissante en terme de transport maritime, qui reste le principal mode d'acheminement (95%) de marchandises importées par les opérateurs économiques en Algérie, un plan de développement du pavillon national prévoit l'acquisition de 25 navires dont 18 cargos pour Cnan Nord et sept (7) navires pour Cnan Med, l'autre filiale du groupe Cnan.
Il faut rappeler que le pavillon maritime algérien dispose actuellement d'une quinzaine de navires et ne couvre actuellement que 1% du fret transporté, soit moins de 500.000 tonnes.
Par ailleurs, Il est aussi attendu la participation de trois délégations, kowétienne, mauritanienne et congolaise. Au menu du programme, des conférences animées par des experts nationaux et étrangers. Les thématiques retenues sont, entre autres, grands travaux d’infrastructure
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de base, équipements des infrastructures de base, topographie, mesure et contrôle de la qualité des matériaux.
Djezzy couvre 16 wilayas en 4 G : Alger et Oran: joyaux de la couronne (L’Expression)
L'opérateur adosse son déploiement à la pose de la fibre optique sur près de 3000 km.
L'ambiance était à la fête, hier, dans les principales boutiques Djezzy à Alger et à Oran. L'opérateur a en effet procédé au lancement de sa 4G mobile dans ces mégapoles nationales qui constituent de véritables joyaux de la couronne, en ce sens qu'elles sont stratégiques et coiffent les autres wilayas sur lesquelles l'opérateur étend son réseau 4G. «Ces deux dernières nous permettront, désormais, de marquer la différence en matière d'Internet haut débit mobile», a précisé M.Thomas Gutjhar, Directeur général de Djezzy qui était présent à l'unité de Bir Mourad Raïs, dont les guichets avaient enregistré vers midi une importante affluence. C'est en duplex avec Oran que l'opération était menée par l'encadrement de Djezzy alors que le P-DG de l'entreprise M.Vincenzo Nesci était à Bab-El Oued, au coeur de la capitale aux fins de ce lancement qui a finalement eu lieu au milieu des clients. M.Gutjhar a expliqué à la faveur de cet événement que Djezzy couvrira 20% de la population en technologie 4G d'ici à la fin de l'année, soit quelque 20 wilayas et que ce taux connaîtra ensuite une croissance progressive pour avoisiner bientôt une couverture de l'ordre de 50%. En fait Djezzy a entamé la commercialisation de son Modem 4G, un produit très design et libérant 20 Go, valables deux mois à un prix qui frôle à peine les 7000 DA, périphérique compris. Il s'agit là d'un pack prépayé pour accéder à Internet et qui permet de partager la connexion où que l'on soit, pourvu que la localité soit couverte en réseau 4G, avec la possibilité, dans le cas contraire, de basculer vers la 3G. Au-delà des deux premiers mois, chacun est libre de choisir le volume Internet qu'il désire consommer, sans obligation aucune ni contrat sur le long terme. «Cette offre qui n'est que le fruit d'un investissement d'un milliard de dollars changera la vie de beaucoup d'Algériens, le modem sera utile pour de nombreux foyers et utilisateurs qui pourront alors découvrir et apprécier l'Internet haut débit mobile. C'est là une fierté pour nous, d'autant que ce modem marque le changement de l'utilisation de l'Internet en Algérie», a ajouté M. Gutjhar. Assurément, en mettant sur le
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marché sa 4G mobile, Djezzy va plus loin que la concurrence et compte rafler le maximum de clients. Bien des avantages comparatifs sont évoqués par M. Gutjhar qui énonce à ce propos un coût plus abordable, car gérable, et une sécurité qui garantit toute coupure. Cette offensive de Djezzy portera certainement ses fruits, surtout que la demande est bien là, avec sept millions de foyers et plus de 400.000 entreprises qui ne demandent qu'à être connectées. L'opérateur n'aura alors qu'à observer le marché et voir comment l'offre est absorbée, indique-t-on par ailleurs. «Nous croyons fortement au potentiel de croissance de l'Algérie. Et nous oeuvrons à mettre nos capacités, au plus vite, à la disposition des Algériens», a souligné M.Gutjhar qui a ajouté: «Nous avons suffisamment de bande passante pour l'élargir aux endroits enclavés.» Djezzy confirme ainsi son engagement total dans cette nouvelle aventure qui consiste à offrir la technologie mobile 4G aux Algériens. Dans ce chantier l'opérateur affiche une très grande sérénité tout en nourrissant de grandes ambitions. Il fait valoir d'excellentes offres et des services inédits, s'appuyant sur un riche contenu incluant le e-paiement, le e-mobile, le e-learning, la e-santé...avec une très haute qualité de réseau, aux plus hauts standards internationaux. Rappelons que Djezzy a annoncé

Revue de Presse 23 novembre 2016 Publié le 23/11/2016 à 10:29


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· La loi de finance 2017 adoptée à l'APN: hausse de taxes en rafale et une consolation pour les habitants du sud (Maghreb Emergent) .......................................................... 4
ï‚· PLF 2017: approbation de 7 amendements et introduction de 4 nouveaux articles (APS) ........................................................................................................................... 5
ï‚· La Loi de Finances 2017 officiellement adoptée/ Voici les principaux prix qui vont augmenter (Algérie Focus).......................................................................................... 7
ï‚· Le gouvernement met les options sur la table (El Watan) .......................................... 8
ï‚· Subventions : Les pays du Golfe plus "courageux" que l’Algérie ? Ce qu’en pensent les économistes algériens (Maghreb Emergent) ....................................................... 10
ï‚· Visite officielle du Vice-président du Conseil des ministres des Émirats arabes unis : 14 mémorandums d’entente et accords signés (El Moudjahid) ................................ 12
ï‚· Pétrole: Sonatrach signe un accord de renouvellement de ses contrats avec Cepsa (APS) ......................................................................................................................... 13
ï‚· Les prix du pétrole prêts à briser la barre des 50 dollars : L'Opep dope le baril (L’Expression) .......................................................................................................... 14
ï‚· Incendies dans les usines : Le coût de l'insécurité industrielle (L’Expression) ........ 15
ï‚· Micro-crédits: régularisation de 136 dossiers par le Fonds de garantie des crédits (APS) ......................................................................................................................... 17
ï‚· Création prochaine de mini zones d’activités pilotes destinées aux jeunes porteurs de petits projets (APS) ................................................................................................... 18
ï‚· Monde du travail : Faible taux d'accès des femmes (El Moudjahid) ........................ 20
ï‚· Exportations hors hydrocarbures : Condor présent en Mauritanie (Le Maghreb) .... 20
ï‚· Usine Volkswagen en Algérie : le groupe allemand valide sa participation (TSA) . 22
ï‚· Ville nouvelle de Sidi Abdallah: la 1ère tranche du projet bientôt finalisée (APS) . 22
ï‚· Djezzy étend son réseau 4G à 13 autres wilayas (Algérie Patriotique) .................... 24
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 24
ï‚· Assurances-véhicules: assainissement des recours de l’année 2012 (APS) ............. 24
ï‚· Maîtrise des coûts de la logistique : Rendre obligatoire l’assurance de la marchandise transportée (Horizons) ......................................................................... 26
ï‚· Finance islamique : Session de formation sur les Sukuk (Algérie Eco) ................... 27
Commerce ............................................................................................................................................................ 28
ï‚· Le Conseil de la concurrence souhaite devenir une autorité autonome (APS) ......... 28
Coopération ......................................................................................................................................................... 30
ï‚· 4e sommet Afrique-Monde arabe à Malabo : Messahel représentera l’Algérie (Horizons) ................................................................................................................. 30
ï‚· Bouchouareb présente les opportunités d'investissement aux opérateurs finlandais (APS) ......................................................................................................................... 30
ï‚· Tiaret: le vice-président du Conseil des ministres des Emirats ................................ 31
ï‚· arabes unis visite l’usine de construction de véhicules Mercedes (APS) ................. 31
ï‚· Investissements: Les Saoudiens veulent la suppression de la règle 51/49 (Le Quotidien d’Oran) ..................................................................................................... 31
Veille ..................................................................................................................................................................... 33
ï‚· Préparation du salon international des entreprises naissantes en technologie (APS) 33
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Synthèse
La de finances 2017 a été adopté mardi par l'Assemblée populaire nationale et prévoit notamment des hausses de plusieurs taxes, impôts et droits de timbre, indique la presse. Cette loi entérine officiellement le relèvement de deux points de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), ajoute-t-on. Dans le domaine de la coopération, 14 mémorandums d’entente et accords ont été signés entre l’Algérie et les Emirats arabes unis dans différents domaines, notamment l’industrie, l’agriculture, la pétrochimie et les services. Dans un autre chapitre, des quotidiens ont rapporté des déclarations du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine BEDOUI qui a annoncé la création prochaine de mini zones d’activités pilotes à travers toutes les wilayas du pays destinées aux jeunes porteurs de petits projets.
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A la une
La loi de finance 2017 adoptée à l'APN: hausse de taxes en rafale et une consolation pour les habitants du sud (Maghreb Emergent)
Une rafale de hausse de taxes et une petite consolation pour les habitants du sud. Tel est le résumé du projet de loi de finances 2017 adopté par les députés de la majorité alors que les amendements proposés par l'opposition ont été rejetés. C'est un budget d'austérité que la majorité des Algériens va apprendre à subir. Un début seulement.
Le Projet de loi de finances (PLF2017) a été adopté ce mardi sans remous à l’Assemblée populaire nationale (APN), malgré une tension palpable entre les députés de l’opposition et de la majorité, sur des dispositions jugées « antisociales ».
Les députés du Front des forces socialistes (FFS) ont préféré de boycotter la séance pour ne pas cautionner le projet du gouvernement qui sert les intérêts des «barons» au détriment du peuple. De même pour le parti El Adala.
Les députés du Parti des travailleurs (PT) et ceux de l’Alliance pour l’Algérie verte (AAV) ont fait face aux députés de la majorité (FLN-RND), acquis au projet du gouvernement, pour défendre les amendements sur les mesures « antisociales » du PLF 2017.
Tous les amendements proposés par l’opposition ont été tous rejetés. Les mesures les plus décriées consacrent une accentuation de l’austérité dont les premières incidences ont été éprouvées durant l’année 2016.
Un pouvoir d'achat qui s'érode
Les ménages qui ressentent une baisse sensible du pouvoir d’achat en raison de la dépréciation du dinar et la hausse notamment des produits énergétiques enregistrés en 2016, devront affronter d’autres mesures qui vont éroder encore plus leur pouvoir d’achat.
Ils devront ainsi payer plus cher tous les produits avec l’adoption du relèvement de la TVA de 2 point à 19% et à 9% pour le taux réduit, au lieu de 7%. Les produits énergétiques seront également touchés, puisque l’amendement de l’AAV pour son abrogation n’a pas passé.
Le PLF 2017 introduit une taxe pour tous les carburants, hormis le GPL-C. L’essence super à 900 DA/hectolitre, 800 DA pour l’essence normale, le sans plomb (900 DA) et le gasoil 200 DA.
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Par ailleurs, un amendement qui prévoit une augmentation de la taxe sur le tabac brun pour atteindre 1240 DA/ kg été adopté ainsi qu’une taxe de 10% pour les boissons alcoolisées.
Le PLF2017 dans sa nouvelle mouture prévoit aussi d’augmenter les taxes sur l’importation des pneus à 750 DA pour les poids lourds et 450 DA pour les véhicules de tourisme. Les produits électroménagers énergivores importés à partir de janvier 2017, seront également taxés à 25%. L’entrée en vigueur de cette proposition pour les produits fabriqués localement est prévue pour janvier 2018.
Une petite consolation pour les populations du Sud
Dans ce lot de nouvelles taxes, la commission des finances a retenu un seul amendement qui va dans le sens d’une réduction des charges pour les consommateurs. Il s’agit de l’article 130 bis 1, qui prévoit une réduction de 65% de la facture de l’électricité des populations des régions du Sud du pays (ménages et agriculteurs) et 25% pour les activités économiques.
Un député de l’AAV a proposé une réduction de 20% des salaires des députés et des hauts cadres de l’Etat, «pour montrer l’exemple aux citoyens qui affrontent seuls l’austérité ». L’amendement n’a pas adopté. Le député en question a fustigé les députés de la majorité qui ont accepté de percevoir 50% de la prime de fin de mandature.
Les députés de l’AAV ont alors quitté la salle avant l’adoption du projet de loi de finances. Le PLF2017 a été adopté à la majorité par les députés FLN-RND. Seuls les députés PT sont restés et se sont prononcés contre.
PLF 2017: approbation de 7 amendements et introduction de 4 nouveaux articles (APS)
La commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) a introduit au projet de loi de Finances de l'an prochain, 7 amendements et ajouté 4 nouveaux articles outre l'amendement dans la forme de 5 articles et ce dans le rapport complémentaire du projet de loi.
Lors de la présentation du rapport complémentaire du projet de loi, le rapporteur de la commission spécialisée, Saida Bounab, a indiqué que 65 propositions d'amendements ont été inscrits relatifs à plusieurs questions et accompagnés de l'avis de la commission conformément aux dispositions des articles 44 et 61 du règlement intérieur de l'institution.
Elle a affirmé que la commission spécialisée de l'APN a entamé le 17 novembre 2016, l'examen des amendements qui lui ont été soumis avec les délégués des auteurs des amendements en présence du représentant du gouvernement, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, le ministre délégué auprès du ministère des Finances chargé de l'Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Moâtassem Boudiaf, et la ministre des Relations avec le parlement, Ghania Eddalia.
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Les amendements approuvés concernent l'article 18 du projet de loi de Finances 2017 qui énonce de mentionner la taxe du timbre d'émission du passeport de 24 pages fixée à 25 000 DA et celui de 48 pages (procédure accélérée) à 60 000 DA au lieu de 45 000 DA.
La commission a procédé également à l'amendement de l'article 27 qui prévoit une augmentation de la taxe sur le tabac noir à 1 240 DA le kilogramme en soulignant l'interdiction de modifier la moyenne de la taxe intérieure à la consommation pour le café.
L'article 67 a lui aussi, fait l'objet d'un amendement qui stipule une autorisation d'importation des appareils de classe A, B et C en fixant la taxe de l'efficacité énergétique (TEE) à 5% pour les appareils de classe A, à 20% pour ceux de la classe B et enfin 30% pour les appareils de classe C.
La taxe en question entrera en vigueur à compter du 1er juillet 2017 et celle des appareils localement manufacturés à dater du 1er janvier 2018.
D'autre part, la commission a amendé l'article 69 en stipulant l'application de la TEE à raison de 25% pour les appareils importés à compter du 1er janvier 2017 alors que les équipements fabriqués localement à dater du 1er janvier 2018 outre l'amendement de l'article 73 en rajoutant le terme "versement unique" dans le premier paragraphe de l'article en tenant compte de la proposition d'amendement n°4 figurant dans l'article 73 amendé.
La commission a modifié en outre, l'article 107 en fixant la taxe sur les pneus importés de 750 DA pour les véhicules lourds et 450 DA pour les légers avec répartition du recouvrement de la taxe entre les communes (35%) et 35% pour le budget de l'Etat et 30% au profit de la Caisse nationale de solidarité.
La commission des finances a décidé aussi d'amender l'article 108 qui énonce la régularisation de la situation des constructions ayant bénéficié d'un permis de construire, réalisées ou en cours de réalisation, non conformes aux conditions du permis délivré en contrepartie d'une amende variant entre 5 et 25% de la valeur du foncier et en fonction de la contravention jusqu'à l'entrée en vigueur de la disposition, soit janvier 2018.
Cependant, la commission a rejeté plusieurs amendements suggérés par les députés et qui se sont articulés autour des dispositions du projet de loi alors que d'autres ont renfermé l'introduction de nouvelles dispositions.
Par ailleurs, la commission spécialisée a présenté les nouveaux articles proposés. Il a été convenu de les inscrire au projet de loi de Finances 2017 à savoir l'article 37 bis relatif à l'augmentation de la taxe sur les boissons alcoolisées de 10% et l'inscription de l'article 21 bis1 au titre du projet de loi dans le souci de garantir une meilleure prise en charge par les banques et institutions financières des documents commerciaux à travers l'exemption de ces derniers du timbre du volume.
L'article 108 bis a également été introduit et concerne l'exemption des intrants et autres effets nécessaires aux opérations de raffinage.
Il est question aussi d'introduire un nouvel article 130 bis 1 qui énonce la réduction de la facture d'électricité pour les wilayas du Sud à raison de
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65% pour les familles et agriculteurs et 25% pour les activités économiques après examen de plusieurs amendements proposés.
Enfin, la commission des finances et du budget de l'APN a souligné la nécessité d'établir une coordination entre les différents secteurs ministériels dans le domaine de l'économie numérique, de relancer le rôle de l'Autorité de régulation des postes et télécommunication et d'adapter son activité à l'évolution en cours en matière de technologies de l'information et de la communication tout en se concentrant sur la numérisation et l'actualisation des sites électroniques gouvernementaux et en veillant à l'application des dispositions législatives liées à la famille du Chahid et ayants droit.
La Loi de Finances 2017 officiellement adoptée/ Voici les principaux prix qui vont augmenter (Algérie Focus)
Les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté mardi à la majorité le projet de loi de finances 2017 lors d’une séance plénière, présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l’institution parlementaire. 271 députés ont assisté à la séance de vote. L’adoption de cette loi va changer radicalement la vie économique dans notre pays. Et pour cause, une hausse générale des taxes sera imposée aux Algériens. Une hausse terrifiante qui risque de vider les portefeuilles de nos compatriotes. Preuve en est, voici les conséquences directes de cette augmentation générale des taxes :
La loi de finances 2017 entérine officiellement le relèvement de deux points de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Cela signifie clairement qu’une hausse des prix généralisée de nombreux produits de large consommation sera appliquée dès janvier 2017. La première augmentation qui touchera directement les Algériens sera encore une fois celle des carburants. Cette hausse sera de 4 DA par litre à la pompe pour l’essence super et le sans-plomb, soit en l’espace de deux ans les prix des carburants ont augmenté de plus de 40% en Algérie. Au regard de l’importance vitale du transport dans notre pays, cette augmentation se répercutera sur la santé financière des Algériens.
L’autre taxe qui aura un impact direct sur le pouvoir d’achat des Algériens est celle sur les pneus pour les véhicules légers et lourds. Elle passe de 5 DA à 450 Da pour les véhicules de tourisme et de 10 DA à 750 Da pour les poids lourds.
Le tabac a été également surtaxé par la Loi de Finances 2017. Dés janvier prochain, la taxe sur les tabacs bruns passe de 1040 à 1240 DA le kilogramme. Cela signifie que le paquet de cigarettes devra normalement augmenter de 40 DA et ce prix variera selon les diverses marques distribuées sur le marché national.
Les prix des timbres du passeport vont également augmenter de manière alarmante en 2017. L’Algérien devra dépenser pas moins de 60 mille Da s’il veut obtenir son passeport biométrique de 48 pages dans un délai
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maximum à cinq jours de la date du dépôt de la demande. En plus, nos compatriotes devront aussi s’acquitter d’une taxe de 10 mille Da en cas de perte de leur passeport. Cette nouvelle taxe concerne essentiellement “nos ressortissants régulièrement établis où se rendant à l’étranger”. Par ailleurs, il est également prévu le paiement d’un montant de 1 000 dinars pour le renouvellement d’une carte d’identité biométrique électronique suite à une perte, détérioration ou vol.
De nombreux autres prix seront augmentés, mais il demeure encore difficile de les calculer tant que l’entrée en vigueur des nouvelles taxes n’a pas été déterminée avec précision. A titre d’exemple, plusieurs appareils d’électroménager consommant beaucoup d’énergie, très prisés par les Algériens, verront leur prix augmenter d’au moins 30 % dés 2017 puisque la Loi de Finances impose une nouvelle taxe d’efficacité énergétique sur les appareils importés ou fabriqués localement fonctionnant avec l’électricité, le gaz ou autre produit pétrolier. Il est possible que cette taxe soit appliquée à partir de juillet 2017 pour les produits importés et janvier 2018 pour les produits fabriqués localement. Rien n’a encore été officiellement décidé.
Internet et les communications téléphoniques vont encore augmenter en 2017 si l’on tient compte des dispositions de la Loi de Finances 2017. Les 5% de taxes proposées par le gouvernement pour la téléphonie mobile ont été augmentés à 7%, alors que celle sur Internet a été portée à de 12%. Reste à savoir enfin comment Algérie-Télécom et les opérateurs de la téléphonie mobile vont répercuter concrètement ces taxes. Quoi qu’il en soit, en 2017, le quotidien va beaucoup, mais beaucoup, changer pour les Algériens. Et les plus pauvres de nos concitoyens risquent de souffrir le martyre.
Le gouvernement met les options sur la table (El Watan)
Ce projet de réforme est une question hautement sensible dès lors qu’ils s’agit de «dégraisser un vieux mammouth» qui pèse 27,7 milliards de dollars dans le budget.
Ce n’est pas une remise en cause de la politique des subventions, mais il s’agit d’une action de ciblage qui est à l’étude, s’est défendu récemment, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, dans une interview à l’APS. Pour le premier argentier du pays, le dispositif des subventions généralisées n’est pas «équitable», d’où l’idée de revoir de fond en comble cette politique volontariste de l’Etat qui abreuve à la fois riches et nécessiteux, entreprises et ménages, Algériens et peuples voisins.
Le projet de mettre en place un outil de ciblage relève de la gestion responsable de l’argent public. Lequel projet fait déjà son petit bout de chemin au niveau du ministère des Finances, épaulé dans son oeuvre par
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le département de la Solidarité et de la Famille, ainsi que par certains organismes de statistiques, selon une source proche l’institution de Hadji Baba Ammi. La question est hautement sensible tant il est question de dégraisser un vieux mammouth qui pèse 27,7 milliards de dollars dans le budget, soit plus de 18% d’un PIB prévisionnel de 166 milliards de dollars.
L’Exécutif souhaite tailler, en premier lieu, dans les subventions des produits énergétiques — l’électricité, le gaz et les carburants — dont le soutien aux prix coûterait à l’Etat 15,3 milliards de dollars cette année, selon une étude réalisée par Abdelmadjid Attar pour le compte du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Après avoir introduit une première hausse des prix de l’électricité et des carburants dans la loi de finances 2016, le gouvernement propose une seconde augmentation vicieuse par le moyen d’un relèvement de la taxe sur l’importation des produits pétroliers, incluse dans la loi budgétaire du prochain exercice.
Elle ne serait pas la dernière, selon certaines indiscrétions, puisque l’une des pistes de travail suggérée est d’aligner graduellement les prix des carburants sur ceux des pays voisins afin d’en finir avec le fléau de la contrebande qui coûte à l’Etat 3 milliards de dollars annuellement, soit 1,7% du PIB, d’après les chiffres du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. La première tentative de doter les automobilistes d’une «carte de carburants», dont les quotas devraient être fixés suivant le niveau de consommation, a fait un flop pour des raisons inexpliquées.
Le gouvernement semble se rendre à l’évidence selon laquelle certaines subventions posent par ailleurs un sérieux problème de santé publique, dont le soutien indirect aux prix du sucre, d’où l’idée d’en finir définitivement avec cette concession. L’Exécutif compte également revoir sa contribution à l’économie avec, comme premier acte inclus dans le PLF-2017, la révision des subventions indirectes et fiscales accordées aux entreprises et la baisse des dotations financières accordées aux sociétés publiques.
Le ministère des Finances serait sur un projet de rabotage graduel des subventions tant alimentaires et énergétiques que celles destinées à soutenir fiscalement et financièrement les entreprises à la fois privées et publiques. Lequel projet s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ajustement budgétaire étalée sur plusieurs années, dont l’ambition d’une meilleure allocation des subventions est l’un des piliers fondateurs. Il y a assurément un arbitrage à faire, étant donné que cette action de rabotage, bien que graduelle, pourrait provoquer un effet retour de manivelle qui aggraverait le coût social de la crise.
L’Exécutif veut, à terme, mettre en place un système de subventions plus performant, associant l’impératif de cibler les catégories socialement vulnérables, l’efficacité énergétique, la maîtrise des dépenses et la lutte contre certains dysfonctionnements structurels qui caractérisent la politique budgétaire. D’où l’urgence de cette réforme mise en branle. Scandaleux est le constat de l’Office national des statistiques (ONS) qui, dans une récente étude, a fait constater que la moitié la moins aisée de la population reçoit 28% des subventions totales ; le reste, soit 72%, va à la moitié la plus aisée.
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Subventions : Les pays du Golfe plus "courageux" que l’Algérie ? Ce qu’en pensent les économistes algériens (Maghreb Emergent)
Plus riches et moins peuplés que l'Algérie, les pays du Golfe ont pris des mesures d’austérité bien plus sévères. Sont-ils plus "rigoureux" que l'Algérie? Des économistes algériens répondent.
Les prix des carburants qui ont augmenté, en début d’année, de moins de 9% en Algérie, ont connu une hausse de 30% au Qatar et de 50% à Bahreïn. L'Arabie Saoudite, elle, a décidé de réduire 80% de ses subventions sur les produits pétroliers. Des subventions touchant d’autres produits ont été réduites, impliquant une hausse de prix.
Des économistes interrogés Maghreb Emergent sur ce paradoxe estiment que l’Algérie maintient comme priorité politique la paix sociale, préférant ne pas prendre des mesures économiques nécessaires mais impopulaires.
Pour Khaled Menna, économiste au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD) les autorités algériennes hésitent à prendre des mesures d’austérité drastiques pour des considérations purement sociales.
"Nous avons un lourd héritage socialiste, ce qui n’est pas le cas des pays du Golfe et il est difficile de prendre de telles mesures sans craindre des remous ", explique-t-il. D’autre part, les pays du Golfe, influencés par la culture anglo-saxonne, maîtrisent l’outil de la communication, ce qui n’est justement pas notre point fort, en Algérie, pense le chercheur.
"Les pays du Golfe communiquent évidemment pour rassurer leurs partenaires internationaux plutôt que leurs populations, mais le fait est qu’ils savent passer leurs messages", ajoute-t-il en relevant que l'Algérie aurait dû agir bien avant la baisse des prix du pétrole de 2014.
"Notre pays aurait dû être attentif aux signaux lancés dès la baisse de notre production en 2006 et prendre les mesures qui s’imposaient dès l’année 2009, à la faveur justement de la fameuse LFC (loi de finances complémentaire) qui, au final, n’a pas traité les problèmes de fond dont souffre l’Algérie".
Pour l'économiste, des mesures d’austérité supplémentaires, dans le cadre de la loi de finances 2017 sont nécessaires. "Des mesures inévitables, puisque le FRR (Fonds de régulations des recettes) sera épuisé en 2017 et n’aura donc plus le rôle d’outil de régulation budgétaire. Dorénavant, les recettes pétrolières seront budgétisées et les déficits seront réels" conclut-il.
"Notre capacité de résilience est à sa limite"
Pour Mohamed Achir, professeur d’économie à l’université de Tizi-ouzou, l’Algérie est loin d’avoir la capacité de résilience des pays du Golfe, qui ont "fait des choix courageux et impopulaires" alors que "l’Algérie a fait plutôt un choix politique, celui d’entretenir la paix sociale".
"Nous avons, bien sûr, pris un certain nombre de mesures tels que la dévaluation du dinar. C’est une mesure douloureuse mais
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malheureusement conjoncturelle. Il nous faudra engager des réformes profondes et intervenir sur les fondamentaux de notre économie", souligne-t-il.
"Notre capacité de résilience est à sa limite" estime-t-il avec le tarissement du fonds de régulations et la baisse des réserves de changes dégringolent. "Il est urgent de prendre des mesures fermes nécessitant une mobilisation générale", affirme-t-il.
Un système d’information qui fait encore défaut
Pour le Pr. Abderrahmane Mebtoul, le système de subvention algérien est bien plus vaste que l’on serait tenté de le croire d’où la difficulté de prendre des mesures aussi draconiennes que celles prises par les pays du Golfe.
"Les subventions de l’Etat, ce ne sont pas uniquement celles qui touchent le pain, le lait et d’autres produits alimentaires de première nécessité. En Algérie, le champ de la subvention est très large. Il va des repas des étudiants, dont le prix n’a pas changé depuis les années 1970, au soutien accordé à de grandes entreprises telles que la SNVI (Société nationale de véhicules industriels) ou encore au complexe d’El Hadjar".
Le Pr Mebtoul pointe un autre problème important en Algérie, celui de l’absence d’un système d’information permettant d’identifier les différentes couches sociales du pays pour pouvoir cibler les subventions.
"A l’heure actuelle, ce système n’existe pas et chaque ministère dispose de ses propres normes, d’où la difficulté de prendre des mesures ciblées. Dans les pays du Golfe ce système ne fait pas défaut et c’est ce qui fait toute la différence" note-t-il tout en relevant qu'i existe une volonté en Algérie de mettre en place un système d’information dans un avenir proche.
Le professeur estime néanmoins que même dans les pays du Golfe, les politiques d’austérité pourraient mener à des remous sociaux. Pour lui, le vrai souci en Algérie est celui de la gouvernance.
" Nous n’avons pas de vision stratégique. Depuis vingt ans, l’Algérie n’est ni dans une économie de marché ni dans une économie administrée. Il est temps d’avoir une vision claire sur ce que nous voulons" souligne-t-il en suggérant de s’intéresser de près au cas du Venezuela qui se trouve au bord de la faillite en raison d'une politique de subvention débridée.
Une culture d'assistanat enracinée et valorisée
L’économiste, Abdelhak Lamiri évoque pour sa part l'enracinement d'une culture d’assistanat valorisée par tous les pans de la société. Il note à cet effet que "beaucoup de rendez-vous politiques pointent à l’horizon" et que ce ne sera pas "le moment idéal de faire des réformes du point de vue politique".
Pour Lamiri qui trouve pertinente la tendance des pays du Golfe à aller vers plus d'austérité à condition qu'elle soit bien réparti, l'Algérie doit concevoir un plan de communication pour expliquer aux citoyens et procéder progressivement à des politiques plus rigoureuses.
Mais, met-il en garde, "si le mode de fonctionnement de l’administration et des entreprises ne s’améliore pas, la rigueur ne va pas suffire... Il nous
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faut un plan stratégique pour mettre de l’ordre dans l’économie (…) Il nous faut de l’austérité mais elle seule ne suffit pas".
Pour Abdelmalek Serrai, les pays du Golfe sont dans une situation totalement différente de celle de l’Algérie. L'Algérie, soutient-il, a une bonne politique sociale mais elle doit impérativement revenir à la réalité des prix.
"Ce sera évidemment un choix difficile" admet-il. Mais, affirme-t-il, les pays du Golfe ont plus à perdre que l’Algérie si la baisse des prix du pétrole persiste, en raison notamment de la perte de future gros contrats.
L'Algérie aurait pu atténuer l'impact de la crise pétrolière si elle avait engagé des démarches pour diversifier son économie, il y a une vingtaine d’années quand on a commencé à évoquer plus ou moins sérieusement le sujet.
"Nous devons diversifier l’économie en misant principalement sur l’agriculture que nous pouvons développer très rapidement. Il nous faudra trois à quatre ans pour remettre l’industrie sur les rails et cinq à six ans pour développer le tourisme" affirme-t-il avec un certain optimisme.
Visite officielle du Vice-président du Conseil des ministres des Émirats arabes unis : 14 mémorandums d’entente et accords signés (El Moudjahid)
«14 mémorandums d’entente et accords ont été signés, hier, entre l’Algérie et l’UEA (Union des émirats arabes), dans différents domaines, notamment l’industrie, l’agriculture, la pétrochimie et les services. La cérémonie de signature s’est déroulée à la résidence d'État de Zéralda, en présence du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, et du vice-président du Conseil des ministres et ministre des Affaires de la présidence des Émirats arabes unis, Cheikh Mansour Ben Zayed Al Nahyan. En effet, le premier mémorandum, qui a trait à l’investissement minier, a été signé, du côté algérien, par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, et, du côté émirati, par le ministre d’État aux Affaires financières, M. Obaid Bin Humaid Al Tayer. Le deuxième accord a été signé, du côté algérien, par le gouverneur de la Banque d'Algérie,
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Mohamed Loukal, et, du côté émirati, par Moubarak El-Mansouri, gouverneur de la Banque centrale. Le troisième mémorandum a été signé par Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprises, et, du côté émirati, par le président de l’Union émiratie des chambres de commerce et d'industrie, Mohammed Thani Al Rumaithi. Le quatrième mémorandum a été signé, du côté algérien, par Rachid Chaouki, directeur de l'industrie militaire, et, du côté émirati, par Mohamed Al Mheri, président exécutif de la société Abar. Ce mémorandum porte essentiellement sur la création d’une entreprise mixte de production et de maintenance de la marque commerciale Mercedes-Benz. Le cinquième a été signé, du côté algérien, par Laïd Benamor, président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), et, du côté émirati, par Mohammed Thani Al Rumaithi. Cette rencontre a permis également la signature d’un accord entre le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche et le ministère émirati du Changement climatique pour la réalisation d’une réserve naturelle. Outre cela, un protocole d’accord de partenariat a été signé entre Naftal, Asmidal et l’entreprise émiratie, Algérie Frob. Il y a lieu de rappeler qu’environ 40 accords et mémorandums d’entente ont été signés entre les Émirats arabes unis et l’Algérie. Ils portent sur l’investissement, le partenariat, la normalisation, la gestion des parcs industriels, les petites et moyennes entreprises, le tourisme, la non double imposition, l’enseignement, la magistrature, l’agriculture, l’environnement, l’information, le transport maritime, les ports, les services aériens et même la protection du consommateur. Les deux pays disposent d’une commission conjointe qui se réunit périodiquement, depuis 1984, d’un mécanisme de concertation politique, d’une commission de suivi du dossier des investissements et d’une commission douanière.
Pétrole: Sonatrach signe un accord de renouvellement de ses contrats avec Cepsa (APS)
La Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et la compagnie pétrolière espagnole S.A.U CEPSA ont signé mardi à Alger un accord de partenariat portant renouvellement des contrats liant ces deux sociétés, a indiqué un communiqué de Sonatrach.
"Le résultat de cet accord est le renouvellement des contrats liant Sonatrach à Cepsa, parmi eux, un nouveau contrat de 25 années supplémentaires pour le champ pétrolier de Rhourde El Krouf (RKF), dans le cadre de la loi algérienne sur les hydrocarbures", souligne-t-on.
De même, l'exploitation du champ pétrolier d'Ourhoud sera prolongée de dix années (la licence précédente s'arrêtant en décembre 2019).
L'accord a été signé par le Pdg de Sonatrach Amine Mazouzi et CEO de Cepsa Pedro Miro Roig.
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Cet accord, ajoute le communiqué, souligne la solidité des relations unissant non seulement Sonatrach et Cepsa, mais également la société émiratie "International Petroleum Investment Company" (IPIC), actionnaire unique de Cepsa.
Sonatrach et Cepsa ont également signé un protocole d'accord dans le but d'étudier des opportunités dans d'autres domaines d'activité où les deux sociétés ont des intérêts communs, en Algérie et à l'international.
La conclusion de cet accord intervient dans le prolongement des discussions initiées par Sonatrach avec l'ensemble de ses partenaires pour le développement de la coopération et du partenariat, selon le communiqué.
Les prix du pétrole prêts à briser la barre des 50 dollars : L'Opep dope le baril (L’Expression)
Le comité d'experts de l'Organisation présidé par l'Algérie étant entré en conclave depuis lundi à Vienne pour définir les modalités de la réduction de sa production, les cours de l'or noir se sentent pousser des ailes.
Est-ce la fin du cauchemar? Cela pourrait être le cas. Et ce ne sera que justice que de reconnaître tous les efforts déployés par l'Algérie pour sortir du bout du tunnel. Il faut cependant faire preuve de prudence et attendre que la situation se consolide. Ce n'est en effet pas la première fois que le baril a fait preuve de fulgurance avant de baisser pavillon. Le marché croule toujours sous une offre abondante. Cause essentielle du reflux des cours de l'or noir. Il n'y a pas donc d'autre alternative que de serrer les vannes. Ce à quoi s'attelle l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Deux tentatives se sont révélées infructueuses. Une première fois le 16 février.
L'Arabie saoudite et la Russie, les deux premiers producteurs de brut, au terme d'une réunion à Doha avec le Qatar et le Venezuela, avaient convenu de geler leur production. Une seconde fois le 17 avril, soit un mois après, à l'occasion du sommet de l'Opep qui s'est tenu au Qatar pour sceller cette annonce. La réunion a tourné court.
Les dissensions, trop fortes, entre Riyadh et Téhéran l'ont sabordée. Il aura fallu attendre le sommet informel d'Alger qui s'est tenu le 28 septembre en marge du 15ème Forum international de l'énergie pour que
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renaisse l'espoir d'inverser la vapeur. C'était sans compter sur une diplomatie algérienne tout feu tout flamme et des talents cachés de négociateur de son nouveau ministre de l'Energie qui a sillonné les capitales des principaux pays producteurs de pétrole pour les inciter à agir tout en parvenant à aplanir le différend irano-saoudien. Au grand dam des experts et des observateurs internationaux qui ne donnaient pas cher de cette offensive diplomatique. Le sommet informel de l'Opep fut un succès retentissant. L'accord d'Alger qualifié d'historique a été unanimement salué.
Le baril fut propulsé au-dessus des 50 dollars. Avant de retomber dans ses travers.
Les rumeurs et les doutes entretenus, par les analystes, autour de la mise en oeuvre de la décision de réduction de la production des pays de l'Opep et non-Opep (la Russie notamment) ont fait leur effet. Les 14 ont fini par réagir. Le comité d'experts de l'organisation présidé par l'Algérie étant entré en conclave depuis lundi à Vienne pour définir les modalités de la réduction de sa production, les cours de l'or noir se sont senti pousser des ailes. Après une poussée notoire lundi hier vers 12h00 à Alger, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier affichait 49,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, enregistrant un gain de 72 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le contrat de janvier, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, se négociait à 48, 81 dollars après avoir grappillé 57 cents.
«La hausse entamée la semaine dernière s'explique par les attentes grandissantes que l'Opep trouvera un accord pour limiter sa production lors de sa prochaine réunion officielle qui se tiendra à Vienne le 30 novembre», soulignaient les analystes du second groupe bancaire allemand, Commerzbank. Alors que la Russie est décidée à appuyer cette démarche. «Geler notre production ne sera pas un problème», a affirmé le président russe Vladimir Poutine. «De nombreux opérateurs croient que l'Opep est proche d'un accord et cela arrive au moment où la demande de pétrole augmente aux Etats-Unis», a expliqué Phil Flynn de Price Futures. «Les principaux acteurs comme la Russie, l'Iran et l'Irak ont tous dit qu'ils avaient un intérêt à une réduction et cela a aidé le marché à reprendre confiance», a-t-il précisé. «Nous sommes convaincus que l'Opep arrivera à trouver un accord et notre optimisme est ancré par l'idée que l'Arabie saoudite, qui est le pays le plus important du cartel, a les moyens de faire rentrer les autres pays dans le rang», ajoutait Helima Croft, analyste de RBC Capital Markets. Il reste à l'Opep de transformer l'essai le 30 novembre.
Incendies dans les usines : Le coût de l'insécurité industrielle (L’Expression)
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Une loi sur l'insécurité industrielle existe, mais elle demeure impuissante devant le relâchement perceptible dans le secteur industriel et l'ampleur des accidents qui s'y enregistrent.
Plusieurs incendies ont été enregistrés ces derniers mois au niveau d'entités industrielles dans plusieurs régions du pays. Cette récurrence, pour sobre qu'elle puisse être, repose néanmoins avec acuité la problématique de la sécurité industrielle qui affecte considérablement la sphère économique nationale provoquant notamment la fermeture, partielle ou totale, de certaines entreprises.
Le cortège des incendies est en effet permanent. Lundi soir, un incendie s'est déclenché au niveau de l'usine d'emballage de plastique «Zaouïa plastique» à Beni Tamou dans la wilaya de Blida. Cet incendie a provoqué d'importants dégâts matériels selon un bilan de la Protection civile qui ne déplore, fort heureusement, aucune perte humaine. Tout de suite après, une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l'incendie. Il y a quelques mois, une explosion a eu lieu sur le site gazier de Skikda et a occasionné, selon certaines sources, la mort d'une dizaine de personnes. Le site, qui fournit du gaz butane de la Sonatrach, était en cours de rénovation par une entreprise sud-coréenne. Plusieurs sources évoquent une piste accidentelle et non terroriste. Ce n'est pas la première fois que ce site connaît des incidents. Un incendie, suivi d'une explosion, s'y était déjà déclaré en janvier 2013, faisant plusieurs blessés. Un autre incendie s'y est produit en 2004. Le 29 mai, un autre important incendie a détruit 12 yachts sans faire de victimes, selon les services de la Protection civile. Le mois d'avril dernier s'est également déclenché un gigantesque incendie au niveau du complexe industriel N'gaous, entreprise spécialisée dans la production et le conditionnement de boissons fruitées. Cet incendie a causé des pertes matérielles importantes, notamment des fûts de 200 litres et des produits d'emballage. Mais pas seulement. Car, en plus de ces cas emblématiques, bien d'autres, moins retentissants, ont été enregistrés ces derniers temps. En effet, selon la Protection civile, rien que pour l'année 2015, pas moins de 420 usines et dépôts ont été touchés par des incendies, causant des pertes matérielles importantes et obligeant des unités de production à l'arrêt.
Dans pareille situation, il n'y a pas que les propriétaires des usines et autres ateliers touchés qui sont pénalisés. Mais tout le pays. Car, la fermeture, totale ou partielle, d'une usine provoque du chômage, une rupture de ses produits dans le marché, mais aussi l'arrêt de ses contributions fiscales, ce qui n'est sans doute pas de nature à réjouir le gouvernement qui s'emploie depuis au moins deux ans à élargir au mieux le tissu d'entreprises national. La fermeture d'une usine, même pour une durée très limitée, doit être vécue comme un drame non seulement par son patron ou son P-DG, mais aussi par les décideurs économiques nationaux. Car, plus que jamais, l'Algérie a besoin de développer son économie et la diversifier et un tel chantier passe nécessairement par la création continue de nouvelles entreprises et l'accompagnement de celles qui existent pour
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s'améliorer davantage et, pourquoi pas, s'investir à l'international. Il convient par ailleurs de souligner que le fait que tous ces incendies n'aient pas une origine criminelle, veut dire que le problème se pose en termes de sécurité industrielle.
En septembre dernier, un projet de loi relatif aux règles générales de prévention des risques d'incendie et de panique, a été mis sur la table du ministère de l'Intérieur. Ce texte vise à offrir une meilleure protection des personnes, des biens et de l'environnement, assurer la sécurité des intervenants et limiter les conséquences de ces risques en cas de sinistres. Parmi les objectifs qui lui sont assignés, régir en particulier les établissements recevant du public (ERP), les immeubles de grande et de très grande hauteur (IGH et Itgh) et les bâtiments d'habitation (BH) qui constituent «une des préoccupations majeures» pour le ministère de l'Intérieur compte tenu des risques potentiels qui peuvent être générés pour le public, les utilisateurs et les personnes y exerçant ou y habitant, selon les motifs de l'exposé. Ce projet, qui contient des mesures plus ou moins à même de prémunir contre les risques encourus, stipule dans son article 44, que la mise en conformité des établissements, immeubles oubâtiments existants, avec les dispositions de la présente loi, «dans un délai maximal de 5 ans, à compter de la publication au Journal officiel. D'ici cinq ans, la sécurité industrielle peut être une réalité algérienne. Entre-temps, des dégâts continuent à être enregistrés.
Micro-crédits: régularisation de 136 dossiers par le Fonds de garantie des crédits (APS)
Le Directeur général de l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM), Mohamed El Hadi Aouaidjia, a indiqué mardi, à Alger que le Fonds de garantie des crédits avait procédé depuis le début de l'année, à la régularisation de 136 dossiers de porteurs de projets ayant bénéficié de micro-crédits et dont les projets n'avaient pas abouti.
Dans une déclaration à la presse en marge d'un atelier organisé par le ministère de la Solidarité nationale sur "l'autonomisation économique de la femme rurale, un moyen d'aller vers le développement global", M. Aouaidjia a précisé que depuis la création de ce dispositif, 136 dossiers avaient été régularisés au niveau national".
Il a rappelé à ce propos que "depuis la création de l'ANGEM, plus de 768.000 jeunes promoteurs dont 64% de femmes, ont bénéficié d'un financement".
Il a ajouté qu'"outre le financement des microentreprises dont 47% dans les zones rurales, l'ANGEM accompagne les jeunes porteurs de projets à travers des sessions de formation et les aide à commercialiser leurs produits à l'intérieur et à l'extérieur du pays comme c'est le cas dans le secteur de l'artisanat", ajoutant que "le nombre de jeunes traduits devant
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la justice cette année pour avoir détourné les fonds du micro-crédit à d'autres fins que la création de projets, ne dépasse pas 20 bénéficiaires".
Il a affirmé que la vocation de l'ANGEM "est d'accompagner les jeunes porteurs de projets et non de les jeter en prison", soulignant que "ceux qui ne peuvent pas rembourser leurs crédits dans les délais fixés, un rééchelonnement des dettes leur sera accordé selon la situation du créancier et de son activité".
Création prochaine de mini zones d’activités pilotes destinées aux jeunes porteurs de petits projets (APS)
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui a annoncé lundi soir à Tissemsilt la création prochaine de mini zones d’activités pilotes à travers toutes les wilayas du pays destinées aux jeunes porteurs de petits projets.
Lors d'une rencontre avec des élus locaux et des représentants de la société civile dans le cadre de sa visite d’inspection dans la wilaya, M. Bedoui a souligné que cette opération offrira l’occasion aux jeunes porteurs de petits projets d’accéder à l’investissement.
Par ailleurs, le ministre a déclaré "nous avons pris des mesures d’urgence lors de la dernière rencontre qui a réuni le gouvernement avec les walis visant à exploiter les atouts des wilayas pour booster l'économie comme les richesses touristiques dont recèle la wilaya de Tissemsilt auxquelles il faut accorder toute l’importance voulue".
Il a ajouté que le véritable enjeu pour les trois prochaines années est de "sortir notre économie de la dépendance au pétrole et de s’orienter vers un partenariat économique contribuant à générer des emplois à l’instar du développement des fermes pilotes au niveau national par le biais du partenariat entre agriculteurs et opérateurs économiques".
M. Bedoui a souligné que "cette tendance est constitutionnelle actuellement et nous oeuvrons à la concrétiser dans la charte de la démocratie participative qui fixe les priorités de développement", ajoutant "nous n’allons pas pardonner aux responsables qui conçoivent le poste comme honneur et non pas comme responsabilité".
"Le citoyen de 2016 n’est pas celui des années précédentes", a-t-il encore déclaré, rappelant que le dernier conseil des ministres présidé par le président de la République s’est intéressé à la révision de la fiscalité locale.
En réponse à un représentant d’une association active dans la wilaya de Tissemsilt, M. Bedoui a déclaré que le retard du développement dans la wilaya est la responsabilité de tous (exécutif, élus locaux et société civile) et que la meilleure manière de relancer le développement dans la région est de se mettre d'accord tous sur les priorités.
Le ministre a annoncé que sa visite d’inspection dans la wilaya s'est soldée par des décisions dont celle de dégager des enveloppes financières
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au titre de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales pour l’aménagement des chemins communaux, le désenclavement des populations des zones déshéritées, l’aménagement des zones touristiques, fournir 4.000 aides supplémentaires, l’habitat rural, et créer des zones d’activité et réhabiliter celles en activité.
M. Bedoui a souligné, dans ce contexte, que ces enveloppes financières destinées à soutenir des actions de développement dans la wilaya sont réservées à titre de crédits comme nouvelle tendance du gouvernement.
Par ailleurs, le ministre a annoncé, lors d’un point de presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya, que 6 milliards DA ont été alloués au titre de la Caisse de solidarité et garantie des collectivités locales pour renforcer le transport scolaire des élèves pour l’année scolaire en cours, outre 15 milliards DA pour réhabiliter des lotissements sociaux destinés aux régions du Sud et des Hauts plateaux avec la disponibilité des réseaux d’électricité, d'eau potable et de gaz.
La visite du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales à Tissemsilt a été marquée par la pose de la première pierre du projet de réalisation de 900 logements publics locatifs à Sidi El Houari au chef-lieu de wilaya, la présentation d'un exposé sur les quartiers précaires et du programme de leur réhabilitation.
En outre, le ministre a présidé, dans la commune de Khémisti, une cérémonie de remise d'affectations de logements sociaux, d'aides à l'habitat rural et de terrains à caractère social à des agents de la garde communale, des retraités de l’Armée nationale populaire (ANP) et des ayants droits.
M. Bedoui a inspecté également le service d’état civil de cette localité et la zone d’activités de Sidi Mansour où il a suivi un exposé sur le projet de la zone industrielle de Selmana et un autre sur un projet d’investissement de fabrication de pièces de rechange de véhicules et visité une unité de production du lait et dérivées.
Il a également inauguré, en présence du Directeur général de la protection civile, Mustpaha Lehbiri, le siège de l’unité secondaire de la protection civile de Theniet El Had en la baptisant au nom du chahid "Rebahi Ahmed", ainsi qu’une auberge de jeunes dans la commune de Sidi Slimane et visité le parc national de cèdre.
M. Bedoui a, en outre, suivi un exposé sur le projet de raccordement des communes rurales de la wilaya au réseau de gaz naturel, les programmes de soutien des collectivités locales dans le cadre du retour des populations à leurs régions, du projet de raccordement des barrages de Koudiet Rosfa et Derder (Ain Defla) au réservoir (5.000 m3) destiné à alimenter 80.000 habitants de Tissemsilt, Khemisti et Layoune.
Des explications sur le périmètre irrigué à partir de la station de traitement des eaux usées de Tissemsilt ont été fournies au ministre, de même que sur les atouts touristiques de la wilaya, le plan d’occupation du sol proposé pour l’investissement touristique et l'autre pour les produits d'artisanat.
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Monde du travail : Faible taux d'accès des femmes (El Moudjahid)
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem a affirmé que le taux d'accès des femmes au monde du travail tourne autour de 19%, "un taux insignifiant par rapport au nombre des diplômées universitaires". Le taux d'accès des femmes au monde du travail "ne dépasse pas 19,3% contre 4% il y a deux ans", a indiqué Mme Meslem en marge de l'atelier organisé sur "l'autonomisation économique de la femme rural : un outil pour la réalisation du développement global", estimant qu'en dépit de la hausse de ce taux, il demeure "insignifiant par rapport au nombre des diplômées universitaires". Elle a rappelé à cet effet que la population féminine représentait 65% des diplômés universitaires appelant "à fournir davantage d'efforts en vue de permettre à la femme algérienne d'accéder au monde du travail, notamment dans le cadre de la nouvelle dynamique de l'Etat visant l'édification d'une économie forte et diversifiée". Une caravane nationale de formation des formateurs sera lancée &

Revue de presse 22 Novembre 2016 Publié le 22/11/2016 à 11:34


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Forum d’affaires algéro-émirati : Concrétiser la coopération multiforme (El Moudjahid) .................................................................................................................. 4
ï‚· Algérie-EAU: signature mardi de dix accords de partenariat (APS) .......................... 5
ï‚· Les émiratis et les investissements en Algérie : "Nous sommes prêts à condition...." (L’Expression) ............................................................................................................ 7
ï‚· Forum d’affaires Algéro-Émirati : Bouchouareb appelle à concrétiser les conventions conclues (Horizons) ................................................................................ 9
ï‚· Tout en appelant à investir dans les secteurs-clés : Le FCE défend la règle 49/51 devant les opérateurs émiratis (Horizons) ................................................................. 10
ï‚· Forum d’investissement Algéro-Emirati : Signature de 14 accords de partenariats (Algérie Eco) ............................................................................................................. 11
ï‚· Investissements : Pour les Emiratis, Bouchouareb met le paquet (Reporters).......... 12
ï‚· Les Emiratis demandent plus de soutien au privé (L’Econews) ............................... 14
ï‚· Commerce extérieur sur les 10 premiers mois : Déficit de près de 16 milliards de dollars (APS) ............................................................................................................. 15
ï‚· Suite à la baisse des cours du baril : Sonatrach recule à la 28e place (L’Expression) ................................................................................................................................... 16
ï‚· En cas d'un accord de l'Opep: La Russie «prête à geler sa production» (Le Quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 17
ï‚· Secteur de l’emploi : Moderniser la gestion (El Moudjahid).................................... 18
ï‚· Les starts up contribuent à la réduction de la dépendance de l’économie aux hydrocarbures (APS) ................................................................................................. 19
ï‚· Investissement: récupérer le foncier inexploité depuis un an (APS) ........................ 20
ï‚· Symposium International sur le Transit et l’Entreposage des Marchandises : Encourager la production nationale et les exportations (El Moudjahid) .................. 21
ï‚· Ouverture du Salon international du transport et de la logistique d'Alger (APS) ..... 23
ï‚· Hommage à Abdellah Hasnaoui: Un des tout premiers industriels algériens nous quitte (Algérie Eco) ................................................................................................... 24
Coopération ......................................................................................................................................................... 25
ï‚· Forum d’affaires Algéro-Hongrois : Redynamiser la coopération économique (El Moudjahid) ................................................................................................................ 25
ï‚· Conclusion prochaine d’un partenariat algéro-indien pour l’homologation des pots d’échappements fabriqués localement (APS) ........................................................... 26
ï‚· M. Lamamra au Bahreïn : Intensifier les concertations (APS) ................................. 27
ï‚· Relations algéro-françaises : pour une nouvelle phase qualitative (El Moudjahid) 28
Veille ..................................................................................................................................................................... 29
ï‚· Gestion et contrôle budgétaires : Une vision intégrée (El Moudjahid)..................... 29
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Synthèse
Le Forum d’affaires algéro-émirati sur l’investissement à été au centre de l’actualité économique de ce mardi. Cette rencontre a été l’occasion pour mettre en avant le potentiel des investissements que recèle l’Algérie et inviter, à cet égard, les entreprises émiraties à investir en Algérie et développer la coopération industrielle. Dix accords de partenariat dans divers domaines seront conclus aujourd’hui entre les deux pays. Par ailleurs, la presse a indiqué que le déficit commercial de l’Algérie a atteint 15,8 milliards de dollars sur les dix premiers mois de 2016, contre un déficit de 13,76 milliards de dollars à la même période de 2015. Quant aux exportations, elles ont reculé à 22,74 milliards de dollars entre janvier et fin octobre 2016 contre 29,7 milliards de dollars sur la même période de 2015. Pour les importations, elles ont baissé à 38,54 milliards de dollars contre 43,46 milliards de dollars durant la même période de l’année écoulée. Concernant le foncier industriel, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine BEDOUI a accordé un délai d’un an pour récupérer le foncier destiné à l'investissement et inexploité.
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A la une
Forum d’affaires algéro-émirati : Concrétiser la coopération multiforme (El Moudjahid)
Un forum d’affaires algéro-émirati, sur l’investissement à été organisé hier au Centre international des conférences (CIC) à Alger, en présence du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, de M. Hamid Abid El Taire, ministre émirati, chargé des Finances ainsi que de nombreux hommes d’affaires des deux pays. Intervenant à l’ouverture des travaux de cette rencontre, M. Abdessalem Bouchouareb a mis l’accent sur le potentiel des investissements que recèle l’Algérie en invitant, à cet effet, l’ensemble des entreprises émiraties à venir investir en Algérie : « Nous comptons beaucoup sur la capacité d’investissement de vos entreprises et nous insistons sur la nécessité de développer nos relations industrielles communes », a-t-il précisé.
Il a fait savoir qu’une dizaine d’accords, qui ont déjà été négociés, seront signés aujourd’hui, et comme il le dira : « Cette journée exceptionnelle est venue en particulier pour renforcer cette dynamique et d’aller en avant. Comme vous voyez, il y a une cinquantaine d’entreprises émiraties qui ont pris part à ce rendez-vous économique, ce qui confirme la grande volonté de l’Algérie et des Emirats arabes de renforcer nos relations, surtout économiques », et de poursuivre : « Cette rencontre constitue une opportunité pour continuer ce qui a été déjà fait auparavant et d’identifier un certain nombre de projets et de rendre le niveau de nos relations économiques au diapason des relations politiques ». Le ministre n’a pas manqué de souligner que « les entreprises émiraties ont exprimé leur grande volonté d’investir davantage en Algérie et de nouer des contacts de partenariat avec les entreprises algériennes ». Abondant dans le même ordre d’idées, le ministre souligné que « grâce à la vision judicieuse du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, l’Algérie a pu faire face au choc pétrolier qui sévit depuis juin 2014 ». « L’Algérie, a-t-il dit, à choisi volontairement de continuer à accompagner et à encourager
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l’investissement productif », avant de relever qu’il y a pas moins d’une quarantaine d’accords qui ont été signés entre l’Algérie et les Emirats Arabes Unis dans de différents secteurs, en particulier, dans l’industrie, les énergies renouvelables, l’agriculture et le tourisme. S’adressant à l’assistance, le ministre a indiqué : « L’Algérie a accéléré, durant ces dernières années, les réformes pour booster l’économie. Des réformes apportées notamment au nouveau code de l’investissement et à l’instauration de nouvelles mesures pour attirer les investissements, qui devront aboutir durant le premier semestre 2017 ». Abdessalem Bouchouareb dira encore dans son intervention que « le cadre institutionnel entre les deux pays est complémentaire. Il englobe tous les domaines de coopération mais ce qui est important c’est la concrétisation de tous ces accords sur le terrain».
Depuis sa tribune, le ministre a souligné que « même si les hommes d’affaires jouent un rôle primordial dans le développement des relations économiques entre nos deux pays, c’est le devoir également des gouvernements de mettre en place tous les moyens nécessaires notamment pour faciliter et de concrétiser cette coopération multiforme ». De son côté, le président du Forum des Chefs d’Entreprise, M. Ali Haddad a mis en avant les nombreuses opportunités d’investissements existantes en Algérie et a exprimé la volonté du FCE à concrétiser les projets de partenariats stratégiques. Mettant l’accent sur la règle 49/51, Ali Haddad a rassuré les hommes d’affaires émiratis sur le fait que celle-ci ne constitue pas une entrave à l'investissement.
«Bien au contraire, à travers cette règle les investisseurs bénéficient d'avantages exceptionnels, particulièrement ceux dont les projets favorisent la création d'emplois et le transfert technologique», a-t-il spécifié. S’agissant des échanges commerciaux entre l’Algérie et les Emirats arabes unis, M. Haddad a précisé qu’ils ont évolué de 268 millions de dollars en 2012 à 343 millions de dollars en 2015, soit une hausse de 27%. Mais ces échanges ne représentent que 0,4% des échanges commerciaux de notre pays et 7% des échanges avec les pays arabes durant la même période. Il y a lieu de noter qu’en 2012, les deux pays se sont associés dans trois projets industriels, avec également l'Allemagne en tant que partenaire technologique, à travers la création de trois sociétés mixtes entrées en production durant les deux dernières années. Il s'agit de la Société algérienne de production de poids lourds de marque Mercedes-Benz/SPA à Rouiba, de celle de fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz/SPA à Tiaret et de celle de fabrication de moteurs Mercedes-Benz, Deutz et MTU SPA à Oued Hamimine (Constantine).
Algérie-EAU: signature mardi de dix accords de partenariat (APS)
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Le Forum d'investissement algéro-émirati organisé lundi à Alger sera sanctionné par près de dix accords de partenariat dans divers domaines, a déclaré le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb qui a appelé les sociétés émiraties à intensifier leurs investissements qui sont encore en deçà du niveau requis.
Dans une déclaration en marge de cette deuxième rencontre du genre cette année, après celle d'Abu Dhabi en avril dernier, M. Bouchouareb a indiqué que le forum sera sanctionné mardi par la signature de dix accords qui ont été examinés et négociés lors de la rencontre d'Abu Dhabi, sans en préciser les domaines concernés.
Le ministre a ajouté que le forum auquel prend part 50 grandes sociétés émiraties permettra de définir les projets que "nous souhaitons hisser au niveau des relations politiques stratégiques entre l'Algérie et les Emirats arabes unis, une volonté exprimée par la délégation émiratie" conduite par le ministre d'Etat aux affaires financières, Obeid Humaid Al Tayer.
Intervenant lors des travaux de cette rencontre, le ministre a appelé à la réactivation des nombreuses conventions signées entre les deux pays dans différents domaines et à la mise en place des mécanismes de "leur concrétisation sur le terrain avec plus d'efficacité".
Environ 40 accords et mémorandums d'entente ont été signés entre les Emirats arabes unis et l'Algérie. Ils portent essentiellement sur l'investissement, le partenariat, la normalisation, la gestion des parcs industriels, les petites et moyennes entreprises, le tourisme, la non double imposition, l'enseignement, la magistrature, l'agriculture, l'environnement, l'information, le transport maritime, les ports, les services aériens et même la protection du consommateur.
Les deux pays disposent d'une commission conjointe qui se réunie périodiquement depuis 1984, d'un mécanisme de concertation politique, d'une commission de suivi du dossier des investissements et d'une commission douanière, rappelle-t-on.
Le cadre institutionnel entre l'Algérie et les Emirats arabes unis est "global et intégré", a estimé M. Bouchouareb mettant en exergue, dans ce contexte, la nécessité de réactiver tous les mécanismes pour valoriser les potentialités en vue "d’exploiter aux mieux les opportunités offertes en temps réel".
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Parmi les secteurs offrant des opportunités de projets de partenariat, M. Bouchouareb a cité la pétrochimie, la mécanique, les dérivés du pétrole, les produits pharmaceutiques, l'Agriculture et l'agroalimentaire.
M. Bouchouareb a appelé à prospecter d'autres opportunités d'investissement en coopération avec des partenaires algériens. "L'Algérie compte beaucoup sur la capacité d'investissement de vos entreprises et nous insistons sur l'importance de développer les relations industrielles d'autant que les opportunités offertes sont grandes pour lancer de nombreux projets communs".
Il a rappelé à ce propos l'importance du marché interne et la situation géographique de l'Algérie et ses ressources naturelles et humaines qui font d'elle un pays apte à exporter vers les marchés arabes, africains et européens. Il a évoqué les avantages et les privilèges accordés notamment après l'amendement de la loi sur l'investissement.
L'Algérie et les Emirats arabes unies pourront, a ajouté le ministre, constituer deux pôles industriels et économiques importants dans l'espace arabe.
Pour sa part, le ministre d'Etat émirati aux affaires financières a indiqué que les échanges commerciaux hors hydrocarbures sont en deçà des attentes des deux pays malgré une hausse sensible enregistrée au cours des dernières années.
Selon les chiffres avancés par Al Tayer, le volume des échanges entre l'Algérie et les Emirats arabes unies a atteint prés d'un milliard de dollars en 2015 ce qui reste en deçà des attentes des dirigeants des deux pays.
Les investissements des entreprises émiraties en Algérie sont estimés à près de 10 milliards de dollars, a-t-il précisé.
M. Al Tayer a salué les efforts du gouvernement algérien visant à améliorer le climat des investissements dans le pays, en témoigne, -a-t-il dit, la nouvelle loi sur l'investissement qui prévoit des facilitations. "Nous espérons que la partie algérienne accorde toutes les facilités aux investisseurs émiratis en Algérie en vue de hisser notre partenariat au niveau escompté", a-t-il déclaré.
Il a souligné que ce forum permettra d'ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat pour construire une économie durable, qui ne s'appuie pas sur les ressources épuisables, dans le cadre de l'application de l'accord sur la non double imposition et l'accord sur la protection de l'investissement signé entre les deux pays en 2001.
Les travaux du forum se poursuivront en rencontres bilatérales entre les entreprises algériennes et émiraties pour mettre au point des projets de partenariat.
Les émiratis et les investissements en Algérie : "Nous sommes prêts à condition...." (L’Expression)
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Bien que les deux pays aient signé 40 accords et mémorandums d'entente, les émirats arabes unis ne sont toujours pas assez rassurés pour injecter plus de 10 milliards de dollars dans le marché algérien.
«Si, les hommes d'affaires ont un rôle à jouer pour renforcer la coopération entre les Emirats arabes unis et l'Algérie, les gouvernements des deux pays sont aussi appelés à mettre les conditions pour une coopération prospère», a déclaré le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, à l'ouverture, hier, du Forum d'affaires algéro-emirati qu'il a présidé. Cette déclaration, conjuguée à un appel oppressant en direction des investisseurs étrangers à venir s'installer en Algérie, s'est voulue, à n'en point douter, l'expression de l'engagement de l'Etat à faciliter l'investissement et accompagner les opérateurs désireux de placer leurs capitaux en Algérie. «Le gouvernement est résolu à accompagner l'investissement productif», a-t-il ajouté dans ce sens en énumérant les différents avantages institués dans le cadre du nouveau Code d'investissement, notamment dans les secteurs des mines, de l'agriculture, de l'industrie mécanique et de la pétrochimie. Abdessalem Bouchouareb a également mis en avant la situation qu'occupe l'Algérie dans le pourtour méditerranéen et en Afrique, en affirmant qu'elle figure parmi les pays les plus présents et les plus influents dans la région Mena et dans le continent noir. Il a cité entre autres, pour illustrer son propos, l'action diplomatique intensive de l'Algérie en Afrique, le lancement du port international du Centre et «la route de l'Unité africaine». Toutefois, ce qui semble être des atouts exceptionnels pour Bouchouareb, ne retient pas vraiment l'attention des Emiratis qui, eux, exigent plus de facilités et un arrimage sur les normes économiques internationales. «En matière de climat des affaires, les Emirats arabes unis sont classés premier dans le Monde arabe. Au niveau international, nous étions à la 34ème place en 2015 et nous occupons la 26ème place cette année. Nous sommes en phase d'atteindre les standards internationaux en la matière. De fait, nous ne travaillons que dans les pays qui offrent des conditions se situant au niveau de ces standards. Pour ce qui est de l'Algérie, elle doit accorder plus de facilités et de privilèges au privé, notamment dans le cadre de partenariats entre des entrepreneurs des deux pays. Nous ne sommes pas contre l'investissement public, mais il ne doit pas gêner l'investissement privé. De plus, l'Etat doit protéger les investissements», a indiqué le ministre des Finances des Emirats arabe unis, Obaid Humaid Al Tayer, en faisant allusion à la règle des 51/49%, au droit de préemption, ainsi que la réglementation des changes qui constituent, selon lui, un vrai obstacle à l'épanouissement des investissements étrangers en Algérie. Ce faisant, il n'a pas manqué de rappeler que les échanges entre les deux pays sont très en deçà des potentialités qu'ils recèlent. «Les échanges entre l'Algérie et les Emirats ont été de l'ordre de 1 milliard de dollars en 2015. Pour le premier semestre 2016, ils n'ont pas dépassé les 260 millions de dollars. Pourtant, beaucoup de potentialités existent. En matière d'investissements, les Emirats ont investi 10 milliards de dollars
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en Algérie. Mais ces chiffres restent très modestes par rapport aux opportunités qui existent», a-t-il affirmé.
De son côté, le président du FCE, Ali Haddad, a déclaré que, malgré les relations très fortes qui lient les deux pays, leurs échanges et leur coopération reste très limités, voire déplorables. «Les échanges entre les deux pays représentent à peine 0,4% des échanges globaux de l'Algérie. Les exportations de l'Algérie vers les Emirats ont baissé de 24% et les exportations des Emirats vers l'Algérie ont augmenté de 27%. La présence émiratie en Algérie se limite principalement à deux secteurs: la finance et l'immobilier. Cette situation doit changer. Nous devrions coopérer dans tous les domaines», a-t-il tonné en soulignant que «les 40 accords et mémorandums d'entente signés entre les Emirats arabes unis et l'Algérie constituent une excellente plate-forme sur laquelle pourrait se baser une nouvelle étape dans la coopération bilatérale. Même son de cloche de la part du président de la Caci, Laïd Benamor, qui a plaidé solennellement pour la relance des échanges entre les deux pays, en précisant que le marché de détail émirati représente à lui seul pas moins de 35 milliards de dollars/an. Pour M.Agadir, directeur de la promotion des investissements au ministère de l'Industrie et des Mines «selon le nouveau Code des investissements, peuvent être détenues des parts de marché par plusieurs opérateurs algériens, la cession des actions d'une entreprise de droit algérien à des investisseurs étrangers est soumise à autorisation uniquement quand les actions dépassent les 10% du capital de l'entreprise. Pour ce qui est de la règle des 51/49% elle est déplacée vers la loi de finances et désormais, les 51% peuvent être détenus par plusieurs opérateurs nationaux, ce qui permet aux partenaires étrangers d'être les actionnaires majoritaires dans tous les partenariats», a-t-il expliqué.
Forum d’affaires Algéro-Émirati : Bouchouareb appelle à concrétiser les conventions conclues (Horizons)
Une quarantaine d’accords et mémorandums d’entente, dans différents secteurs, lient l’Algérie et les Emirats arabes unis, selon le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, qui a présidé hier le forum algéro-émirati au Centre international des conférences d’Alger. Le ministre a par ailleurs annoncé la signature aujourd’hui d’une dizaine d’accords aujourd’hui avec les Emiratis.
En présence du ministre d’Etat émirati chargé des Finances, Hamid Abid El Tayar, et des membres du gouvernement algérien, le ministre a signalé que ces accords portent sur les investissements, notamment la double taxation, le tourisme, l’agriculture, les zones industrielles et le secteur des PME-PMI. «Il est temps aujourd’hui d’activer ces accords via des mécanismes susceptibles de les concrétiser sur le terrain. Il faudra saisir toutes les opportunités offertes pour renforcer la coopération économique.
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Or, ces opportunités sont bien visibles dans certains secteurs tels la pétrochimie, la mécanique, l’agroalimentaire, le pharmaceutique et les dérivés de pétrole», indique-t-il, soulignant que les investissements entre les deux parties sont en évolution. A ce propos, le ministre d’Etat émirati chargé des Finances a fait savoir que les investissements émiratis en Algérie ont atteint les 10 milliards de dollars en 2015. « Le volume des échanges commerciaux hors hydrocarbures entre les deux pays a connu une hausse significative de 14% les deux dernières années, mais il reste en deçà des attentes. En 2015, le volume des échanges enregistré est de un milliard de dollars », précise-t-il. Dans son intervention, le responsable émirati a salué les efforts déployés par l’Algérie pour améliorer le climat des affaires à travers son nouveau code des investissements qui, selon lui, facilite les dispositifs et élimine les obstacles. « Nous espérons que la partie algérienne accordera des facilités aux investisseurs émiratis pour atteindre le niveau des échanges commerciaux et de partenariat souhaité dans les secteurs ciblés, tels le tourisme et les énergies renouvelables », dit-il. Dans ce contexte, Bouchouareb a assuré que l’Algérie a pris toutes les mesures législatives nécessaires en faveur des investisseurs étrangers, avec la mise en place d’une nouvelle stratégie industrielle et minière. Le ministre a également cité les projets industriels lancés récemment dans le secteur de la mécanique, des énergies renouvelables et de l’agriculture. Les représentants des secteurs jugés prioritaires par les pouvoirs publics, l’agriculture, le tourisme, les énergies renouvelables et l’industrie, n’ont pas manqué d’exposer le cadre des investissements en Algérie ainsi que les ambitions de développement de cette dernière aux banques et à la cinquantaine d’entreprises émiraties présentes à ce forum. Le ministre a estimé, par ailleurs, que les deux parties peuvent aller vers la construction de deux pôles économiques et industriels et qui relieraient, grâce à la position géographique des deux pays, les trois continents. « Les Emirats arabes unis pourront être un pont pour l’Algérie pour accéder aux pays du Golfe et à l’Asie », affirme-t-il.
Tout en appelant à investir dans les secteurs-clés : Le FCE défend la règle 49/51 devant les opérateurs émiratis (Horizons)
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a appelé, hier lors du forum algéro-émirati, à évaluer la coopération économique entre les deux parties afin d’identifier les lacunes et les combler. Le président du FCE, Ali Haddad, estime qu’en dépit d’une hausse dans les échanges commerciaux entre les deux pays ces dernières années, la présence des entreprises émiraties en Algérie demeure faible. « 14 entreprises émiraties seulement sont présentes en Algérie selon les statistiques de 2014.
Soit 0,2% seulement du nombre global des entreprises étrangères qui activent dans notre pays. Ces entreprises n’activent que dans le secteur
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des finances, des banques et de la promotion immobilière », souligne-t-il, en appelant les opérateurs émiratis à élargir leurs centres d’intérêt.
Evoquant la quarantaine d’accords signés entre l’Algérie et les Emirats arabes unis, il a estimé qu’ils constituent une base solide pour établir des partenariats stratégiques. « Surtout que l’Algérie s’est dotée d’un réseau logistique important qui se traduit par l’amélioration de son réseau routier et la création de nouveaux ports, favorisant ainsi les exportations dans toute la région. Ceci en plus du lancement de projets de nouvelles zones industrielles au profit du secteur privé et les avantages dans le cadre des partenariats ou les investissements indirects », fait-il remarquer. Pour lui, la règle 51/49 n’est pas restrictive, comme le pensent certains opérateurs étrangers. « Au contraire, c’est une règle qui accorde des avantages exceptionnels aux investisseurs étrangers. Surtout pour ceux qui créent des emplois et qui procèdent au transfert de technologie », affirme-t-il, en plaidant pour une stratégie à long terme entre les deux parties. Le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), Laïd Benamour, a appelé les opérateurs émiratis à investir dans les secteurs stratégiques, l’agriculture notamment, et à exploiter les opportunités offertes par notre pays « surtout que les deux parties partagent les mêmes intérêts ». « Elles doivent intensifier leur coopération pour faire face aux aléas de la crise économique. Pour ce faire, il faudra lever les obstacles de part et d’autre et construire un environnement adéquat », souligne-t-il. Le président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Abou Dhabi, Ibrahim El Mahloul, assure que le marché algérien est une opportunité exceptionnelle pour les investisseurs émiratis et que l’Algérie a réalisé de grandes avancées en matière de protection des investissements étrangers. « Pour toutes ces raisons, nous nous attendons à des résultats très positifs lors de ce forum », confie-t-il. L’une des représentantes de cette chambre de commerce, Reed Hamad El Sheryani, voit en Algérie le pays où il faudra investir dans les années à venir. « Nous sommes convaincus que l’Algérie connaîtra un développement exceptionnel durant les 50 années à venir. C’est le pays où les investissements seront les plus rentables dans le monde arabe », assure-t-elle.
Forum d’investissement Algéro-Emirati : Signature de 14 accords de partenariats (Algérie Eco)
«14 accords de partenariats seront signés d’ici demain entre l’Algérie et l’UEA (union des émirats arabes), dans différents domaines en plus de l’industrie, il s’agira d’investissements dans l’Agriculture, le tourisme, la pétrochimie, et les services » a indiqué le ministre de l’Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb, en marge du Forum d’investissement Algéro-Emirati, organisé aujourd’hui au Centre international des conférences(CIC).
Devant un parterre de ministres et d’hommes d’affaires des deux pays, le ministre de l’industrie est longuement revenu sur l’importance de mettre
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en place une dynamique et une stratégie efficiente pour permettre aux deux pays de concrétiser des partenariats solides dans différents domaines. Il considère que cette synergie permettra aux deux pôles de constituer une force de frappe en matière de commerce extérieur, et ce sur trois continents, (l’Asie, l’Europe et l’Afrique).A ce titre, les Emirats peuvent jouer le rôle de passerelle pour les exportations algériennes vers l’Asie et le moyen orient.
De son coté, le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE) Ali Haddad, a appelé « à diagnostiquer les relations bilatérales entre les deux pays, dans le but de définir les obstacles et les manquements liés à l’investissement, et au climat des affaires ».
Il considère que « les échanges entre les deux pays sont passés de 268 millions de dollars en 2012 à 348 millions dollars en 2015, soit une augmentation de 0,4%. « Ceci demeure en faveur des Emirats dans la mesure où les importations algériennes depuis les Emirats ont augmenté de 27% tandis que les exportations algériennes ont baissé de 23%. Seulement 14 sociétés Emiratis installées en Algérie, activent dans le secteur des banques, finances, promotions immobilières ».
Pour sa part, le président de la CACI, Mohamed Laid Benamor, a appelé lors de cette rencontre les émiratis « à saisir cette occasion pour tisser des liens économiques et commerciaux solides, basés sur l’excellence des relations bilatérales entre les deux pays » en ajoutant que « nous sommes prêts à améliorer ensemble le climat des affaires entre les deux pays, d’où la présence aujourd’hui de plusieurs ministres, et d’hommes d’affaires. Pour ce faire, une réforme dans le domaine des IDE (investissement directs étrangers), et des mesures adéquates d’incitation aux investissements s’avèrent nécessaires » insiste le président de la CACI.
Investissements : Pour les Emiratis, Bouchouareb met le paquet (Reporters)
A Alger, hier, le ministre de l’Industrie et des Mines a déroulé le tapis rouge aux investisseurs émiratis. Abdeslam Bouchouareb entend les attirer sur les marchés et les projets en Algérie. Un numéro de séduction auquel s’adjoint le FCE pour des résultats qu’ils espèrent meilleurs qu’à présent.
Des opérateurs algériens et émiratis se sont rencontrés hier lors d’un Forum d’affaires organisé à Alger. Cette rencontre a, selon des responsables algériens, un double objectif : faire le point sur le rendez-vous du même genre qui s’est tenu en avril dernier à Abu Dhabi et donner suite aux protocoles d’accords dans différents domaines d’investissement intéressant deux parties qui ont chacune défendu sa logique en présence du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, du secrétaire général du ministère algérien de l’Energie, des ministres de
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l’Agriculture, des Transports et des Travaux publics, MM. Chelghoum et Talai. Les Emiratis, pour leur part, étaient représentés par leur ministre des Finances ainsi que de hauts responsables.
De quelles logiques s’agit-il ? Pour la partie algérienne, il était question d’insister sur le contexte « favorable des investissements » dans notre pays et l’intérêt pour les opérateurs émiratis d’y être. Abdeslam Bouchouareb a, de ce point de vue, passé en revue la nouvelle loi portant code de l’investissement, l’importance du marché algérien et la demande interne grandissante, la suppression de la double taxation sur la marchandise, la protection de l’investissement, la facilité d’accès au foncier industriel, ainsi que sur la position stratégique de l’Algérie pour ceux qui souhaitent pénétrer les marchés africain et européen. Le ministre de l’Industrie et des Mines a par ailleurs vanté les mérites d’un partenariat à établir avec des investisseurs émiratis rompus à l’exercice des affaires, notamment sur les grandes places internationales. Il les appelés à un « partenariat d’exception » qui pourrait aussi servir aux opérateurs algériens, la place d’Abu Dhabi comme les Emirats dans leur ensemble étant considérés comme des fenêtres ouvertes sur les horizons du Golfe et d’Asie… Pour la partie émiratie, c’est le souci de la sécurité juridique des investissements qui a semblé les préoccuper, au vu et à l’écoute des différentes personnalités croisées hier en marge du forum. Ces hommes d’affaires se posent également des questions sur la règle 51/ 49. « Nous sommes convaincus que les autorités algériennes donneront toutes les facilitations aux opérateurs émiratis pour investir en Algérie», a déclaré pour sa part le ministre des Finances Abid Hamid Tayer qui regrette toutefois que l’échange économique entre les deux pays « demeure faible ». Selon Ali Haddad, numéro du FCE, «les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 268 millions dollars en 2013, alors que l’année suivante ce montant a progressé de 27% pour atteindre 343 millions ». Le patron des partons a également ajouté que la présence des entreprises émiraties en Algérie, qui se limite à 14 entités, représente 0,2% de l’ensemble des entreprises étrangères implantées sur le sol algérien. Pour Ali Haddad ce bilan est « maigre », mais « le contexte se prête à une » relance du partenariat » entre les deux pays.
Quarante mémorandums et protocoles d’accords ont été paraphés dans le passé par l’Algérie et les Emirats. Il s’agit de les concrétiser dans les meilleurs délais possibles, a-t-on entendu lors de discussions avec des chefs d’entreprise algériens présents au forum d’affaires, en écho à la déclaration préliminaire de Abdeslam Bouchourab.
Ces protocoles d’accords concernent la PME/PMI, la pétrochimie, la santé, l’agriculture, l’agroalimentaire, l’hôtellerie et tourisme, l’industrie, les énergies renouvelables, le transport, entre autres. Il est cependant bon de savoir que quasiment tous ces accords attendent aujourd’hui leur pleine concrétisation, selon la déclaration du ministre algérien de l’Industrie et des Mines. Il est également utile de savoir que le domaine de prédilection des grands investisseurs émiratis reste celui de l’immobilier, des finances
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et de l’hôtellerie. En 2015, rappelle-t-on, les investissements directs des Emirats en Algérie ont atteint 10 milliards de dollars, selon le ministre émirati des Finances. Au département de M. Bouchouareb, on espère mieux.
Les Emiratis demandent plus de soutien au privé (L’Econews)
Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb a indiqué ce lundi à Alger que 14 accords seront signés dès demain entre l’Algérie et les Emirats Arabes Unis (EAU) aussi bien dans de l'Industrie que dans d’autres secteurs.
Intervenant en marge des travaux du forum d'Investissement Algero-Emirati, organisé ce lundi au Centre international des conférences (Cic) au club des pins, le ministre de l'Industrie a appelé à mettre en place une stratégie efficace pour permettre aux deux pôles (Algérie et Emirats Arabes Unis) de développer le commerce extérieur dans les trois continents (Asie, Afrique et Europe). Dans le même ordre d'idée, les Emirats peuvent devenir une passerelle pour les exportations algériennes vers l'Asie et le Moyen-Orient. De la même manière l’Algérie pourrait être le portail de l’Afrique notamment avec la route transsaharienne et le nouveau port méditerranéen du centre d’Alger. M. Bouchouareb a cité les différents secteurs d'activités qui peuvent attirer les Emiratis à savoir l'Energie, l'Agriculture, le tourisme
Quant à lui, Hamid Abed El Tayer, ministre d'Etat émirati, chargé des Finances, a souligné la nécessité de s'ouvrir sur le secteur privé et lui donner aussi plus de libertés, d'encouragement et d'aides et ce dans l'objectif de développer les partenariats. Le ministre qui dira que le taux des échanges commerciaux a augmentée de 14% par rapport aux années 2012 et 2013 a reconnu leurs faiblesses. Il dira que les investissements Emiratis directs en Algérie ont atteint 10 milliards dollars qui devront être revus à la hausse après la signature de plusieurs accords prochainement.
Le ministre a appelé ainsi les opérateurs publics à tisser des relations et créer dss partenariats avec les privés et ce pour développer davantage l'économie des pays. Le ministre émirati a souhaité également que l'Algérie, avec le nouveau code des investissements, offre aux investisseurs de son pays toutes les facilitations et avantages pour pouvoir investir en Algérie. Pour M. Hamid Abed El Tayer, le secteur privé se base sur des fondements solides et des stratégies de production très encourageante pour l’économie des pays.
Pour sa part le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE) Ali Haddad, a appelé à diagnostiquer les relations bilatérales entre les deux pays, et ce, pour pouvoir définir les manques et les entraves qui ralentissent les échanges entre les deux pays. Ces derniers sont passés de 268 millions de dollars en 2012 à 348 millions dollars en 2015, soit une augmentation de 0,4%. Ceci demeure en faveur des Emiratis, selon Ali
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Haddad qui dira que les importations algériennes depuis les EAU ont augmenté de 27% tandis que les exportations algériennes ont baissé de 23%. Le patron des patrons algériens dira encore que seulement 14 sociétés Emiraties installées en Algérie activent dans le secteur des banques, finances, promotions immobilières, représentant ainsi 0,14% des sociétés étrangères installées en Algérie.
Ali Haddad a tenu également à défendre la règle 51/49 qui selon lui, permettra aux investisseurs de bénéficier des facilitations et des avantages notamment pour ceux qui créent de l'emploi et de la richesse.
Commerce extérieur sur les 10 premiers mois : Déficit de près de 16 milliards de dollars (APS)
Le déficit commercial de l’Algérie a atteint 15,8 milliards de dollars (mds usd) sur les dix premiers mois de 2016, contre un déficit de 13,76 mds usd à la même période de 2015, a appris hier l’APS auprès des Douanes. Le déficit s’est ainsi creusé de 2,03 mds usd, en hausse de 14,75% entre les deux périodes de comparaison, selon les données du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Les exportations ont reculé à 22,74 mds usd entre janvier et fin octobre 2016 contre 29,7 mds usd sur la même période de 2015, soit un recul de près de 7 mds usd (-23,44%). Pour les importations, elles se sont également réduites mais à un moindre rythme par rapport à celui des exportations en s’établissant à 38,54 mds usd contre 43,46 mds usd durant la même période de l’année écoulée, soit une baisse de près de 4,93 mds usd (-11,34%). Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 59% durant les 10 premiers mois de 2016 contre 68% à la même période de l’année écoulée. Les exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 93,75% du total des exportations, ont chuté à 21,32 mds usd contre 28,08 mds usd, en baisse de 6,76 mds usd (-24,07%). Même les exportations hors hydrocarbures ont enregistré un repli à 1,4 milliard usd contre 1,6 milliard usd (-12,5%). Les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits avec 1,05 milliard usd (contre 1,3 milliard usd), des biens alimentaires avec 244 millions usd (contre 207 millions usd), des produits bruts avec 70 millions usd (contre 86 millions usd), des biens d’équipements industriels avec 42 millions usd (contre 15 millions usd) et des biens de consommation non alimentaires avec 13 millions usd (contre 9 millions usd). Pour ce qui est des importations, tous les groupes de produits ont connu une baisse entre début janvier et fin octobre de l’année en cours.
Les importations des produits alimentaires ont ainsi reculé à 6,82 mds usd contre 7,79 mds usd (baisse de 972 millions usd), les biens d’équipement industriels à 12,3 mds usd contre 14,46 mds usd (baisse de 2,16 mds
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usd), les biens d’équipement agricoles à 400 millions usd contre 568 millions usd (baisse de 168 millions usd), les demi-produits à 9,46 mds usd contre 10 mds usd (baisse de 542 millions usd), les produits bruts à 1,27 md usd contre 1,3 md usd (baisse de 21 millions usd) et les biens de consommation non alimentaires à 6,64 mds usd contre 7,2 mds usd (baisse de 566 millions usd). Sur les 38,54 mds usd d’importations enregistrées, un montant de 22,6 mds usd a été payé par cash (58,7% des importations), soit un recul de 12,16% des règlements par cash par rapport à la même période de 2015. Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,52% pour un montant de 14,4 mds usd (baisse de 11,44%), tandis que les comptes en devises propres ont financé à hauteur de 3 millions usd (baisse de 83,33%). Le reste des importations a été financé par le recours à d’autres moyens de paiements à hauteur de 1,44 md usd (en hausse de 6,6%).
L’Italie et la Chine préservent leur statut de premiers partenaires
Les cinq premiers clients de l’Algérie, au cours des dix premiers mois 2016, ont été l’Italie avec 4,04 mds usd (près de 18% des exportations globales algériennes durant cette période), suivie de l’Espagne avec 3 mds usd (13,2%), de la France avec 2,6 mds usd (11,6%), des Etats-Unis avec 2,08 mds usd (9,16%) et du Canada avec 1,14 md usd (5,03%). Quant aux principaux fournisseurs de l’Algérie, la Chine est restée en tête avec 6,86 mds usd (17,81% des importations globales algériennes entre janvier et octobre), suivie de la France avec 4 mds usd (10,4%), de l’Italie avec 3,9 mds usd (10,22%), de l’Espagne avec 3 mds usd (7,8%) et de l’Allemagne avec 2,3 md usd (6,04%).
Suite à la baisse des cours du baril : Sonatrach recule à la 28e place (L’Expression)
La compagnie Sonatrach a été classée pendant de longues années à la 12e place.
La chute du prix du baril de pétrole ne s'est pas uniquement répercutée sur les revenus en devises de l'Algérie, mais aussi sur le classement de la compagnie Sonatrach à l'international. Cette dernière vient de perdre 16 places par rapport au dernier classement des compagnies pétrolières les plus performantes dans le monde. Elle est classée à la 28e place selon le dernier classement diffusé par le site américain spécialisé World Atlas. Le nombre de pays concernés par l'étude de World Atlas est de 46. Sonatrach a été classée pendant de longues années à la 12e place. Le site World Atlas s'est basé dans son classement pour ses compagnies sur le critère des revenus respectifs. Les revenus de Sonatrach n'ont pas dépassé 76,16 milliards de dollars en 2015. Le recul des revenus de Sonatrach bien que ce ne soit pas une nouvelle pour les Algériens. Etant donné que les statistiques officielles algériennes ont déjà confirmé la baisse des recettes
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de Sonatrach de 40% au premier trimestre de l'année en cours. Il est tout de même révélateur d'une autre réalité tout aussi grave et triste. A savoir pour Sonatrach, la perte de son prestige parmi les grandes compagnies pétrolières dans le monde. La Sonatrach qui les a toujours talonnées, a l'image de BP (Grande-Bretagne), Total (France), Lukoil (Russie) et ENI (Italie), se voit avec ce dernier classement loin derrière elles. Contacté par nos soins, pour avoir son avis sur les effets négatifs que pourrait induire ce classement sur l'image de marque de la compagnie nationale Sonatrach, notamment dans le continent africain et arabe, l'expert en questions énergétiques, Abdelmadjid Attar, dira que ce classement n'aura aucun impact négatif sur cet aspect «car la Sonatrach demeure bon gré mal gré la première compagnie pétrolière dans le continent africain». Pour M.Attar, les seules répercussions qui peuvent être ressenties de ce recul de classement de la compagnie pétrolière Sonatrach, puisque le Site World Atlas s'est basé dans son étude uniquement sur le paramètre des revenus, sont celles que les Algériens ont déjà ressenties et en train de subir. La politique d'austérité qu'a prônée le gouvernement durant ces deux dernières années, a pour origine la baisse des recettes de la Sonatrach. Le gel ou l'annulation de certains projets sont dus également à cet état de fait. De même, pour le projet de loi portant sur la suppression de la retraite anticipée. Ledit projet a suscité et continue de susciter un climat de tension dans le milieu des travailleurs. Des mouvements de débrayage sont observés régulièrement. Sur la question de savoir s'il y a un rapport entre le recul de Sonatrach dans le classement et la décision de la baisse de production que Sonatrach a prise, suite aux recommandations de l'Opep, M.Attar, répondra par la négative. «Je ne vois pas un rapport direct entre la baisse de production et le recul de Sonatrach dans le classement. Je dis et je le redis, la raison principale de ce recul est la chute des prix du baril du pétrole.» Il est à noter que la première place selon l'étude de World Atlas revient à la compagnie Aramco de l'Arabie saoudite qui, en dépit de la grave crise induite par le choc pétrolier qui l'astreint à une restructuration drastique et même à ouvrir son capital aux sociétés étrangères, a pu sauvegarder son leadership mondial avec 478 milliards de dollars de revenus pour l'année 2015. Les deuxième, troisième et quatrième places reviennent aux trois firmes chinoises Sinopec, China National Petroleum Corporation et Ptetro China avec respectivement 455, 428 et 367 milliards de dollars de revenus, suivies de la compagnie américaine Exxon Mobil avec un revenu de 269 milliards de dollars.
La firme koweitienne Kuwait Petroleum Corporation occupe la 7e place avec un revenu avoisinant 252 milliards de dollars, suivie de BP (Grande-Bretagne), Total (France), Lukoil (Russie) et ENI (Italie).
En cas d'un accord de l'Opep: La Russie «prête à geler sa production» (Le Quotidien d’Oran)
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La Russie est prête à geler sa production pétrolière en cas d'un accord des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) lors de leur prochaine réunion à fin novembre à Vienne, a souligné hier le président russe Vladimir Poutine. «Nous sommes prêts à geler la production pétrolière au niveau auquel elle se trouve actuellement», a déclaré le dirigeant russe à la presse, en marge du sommet de l'APEC à Lima (Pérou), expliquant que son pays «approuve un accord éventuel» de l'Opep en vue de geler la production et de faire remonter les prix du baril. «Je ne peux pas dire avec une certitude absolue que l'accord (pour geler la production pétrolière) sera atteint, mais c'est bien possible», a déclaré Poutine, soulignant que la Russie «ferait tout ce que ses partenaires de l'Opep attendaient qu'elle fasse». Une réunion de l'Opep est prévue le 30 novembre en cours dans la capitale autrichienne en vue de concrétiser l'accord d'Alger pour la réduction de la production.
Vendredi dernier à Doha, le ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa, avait déclaré que les pays de l'Opep «sont convenus de soutenir et de mettre en oeuvre l'accord d'Alger qui prévoit de réduire la production», précisant que la rencontre de Doha visait à préparer la prochaine réunion de Vienne. Selon le ministre, la rencontre de Doha a permis aux membres de l'Opep de convenir avec la Russie, pays non membre de l'organisation, de «travailler en coordination jusqu'à la fin novembre afin de maîtriser les chiffres et les informations à même de parvenir à une bonne décision à Vienne». L'accord historique d'Alger, qui a couronné la réunion extraordinaire de l'Opep le 28 septembre dernier, prévoit de réduire la production de l'Opep à un niveau oscillant entre 32,5 et 33 millions de barils par jour afin d'assurer la stabilité du marché pétrolier.
Secteur de l’emploi : Moderniser la gestion (El Moudjahid)
Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a insisté, dimanche à Tlemcen, sur la modernisation de la gestion des services administratifs de son secteur et le redéploiement des ressources humaines de manière rationnelle pour la promotion de ses prestations et une bonne prise en charge du citoyen. Lors d'un point de presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya, M. El Ghazi a souligné que son secteur à la tête des autres secteurs ayant utilisé des moyens modernes pour développer l’administration et son rapprochement du citoyen afin de lutter contre la bureaucratie, affirmant que l’emploi dans son secteur adopte une politique de rationalisation des dépenses en adéquation avec la situation économique du pays. Il a ajouté que cette situation a contraint son secteur à réduire les recrutements et à redéployer la pléthore en vue de combler le déficit relevé dans certaines régions et exploiter rationnellement toutes les capacités disponibles. Au
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sujet de l’emploi en général, le ministre a indiqué que son secteur oeuvre dans plusieurs domaines pour créer davantage de postes, notamment dans l’industrie qui enregistre la réalisation des cimenteries et des usines de montage automobile devant résorber un grand effectif, notant qu’en dépit de la conjoncture économique difficile, le taux de chômage en Algérie a baisse de 11,2% en septembre 2015 à 9,9% en avril dernier, grâce aux efforts déployés sur tous les plans. M. Mohamed El Ghazi a inspecté, lors de la première journée de sa visite dans la wilaya, plusieurs structures et inauguré le siège de l'agence de wilaya de la Caisse nationale de sécurité sociale des salariés (CNAS) qui compte un total de 380.453 affiliés. La couverture sociale englobe 592.032 adhérents et ayants droit. À Maghnia, le ministre a visité le centre régional d’imagerie qui a effectué, entre 2010 et 2016, 85.000 consultations par radiologie dont 58.000 diagnostics précoces du cancer du sein, dévoilant 290 cas d'atteinte pris en charge par les structures sanitaires, selon les explications fournies. À proximité de ce centre, M. El Ghazi a inauguré un nouveau centre social de dépistage relevant de la CNAS, avant de présider la cérémonie de signature d’une convention entre la CNAS et l’hôpital de Maghnia pour la coopération et l'échange d’expériences.
Il a inauguré, en outre, le nouveau siège de l’Inspection du travail, le siège de l'agence de la Caisse nationale d’assurance sociale des non-salariés (CASNOS) à Maghnia et un autre de la CNAS à Béni Snouss. Le ministre a poursuivi, hier, sa visite dans la wilaya de Tlemcen, par l'inspection d’autres structures relevant de son secteur.
Les starts up contribuent à la réduction de la dépendance de l’économie aux hydrocarbures (APS)
Les starts up et toutes les entreprises économiques qui se basent ou exploitent les nouvelles technologies de l’information et de la communication contribuent à la réduction de la dépendance de l’économie de l’Algérie aux hydrocarbures, a indiqué lundi à Alger une responsable du programme Global Entrepreneurship Network (GEN-2016).
"Sortir de la dépendance de l’économie de l’Algérie aux hydrocarbures est à la portée de l’Algérie pour peu que les projets existant dans le numériques puissent être concrétisés par les universitaires qui les portent car ces derniers constituent la véritable richesse du pays", a souligné Mme Fatiha Rachedi, responsable du programme GEN, lors d’une rencontre débat qui a réuni des journalistes et des entrepreneurs.
Dans le cadre de la 5ème édition de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat qui s'est tenue du 14 au 20 novembre 2016, les organisateurs visent à promouvoir l'entrepreneuriat en Algérie en encourageant des étudiants porteurs de projets afin d’explorer les moyens
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d’apporter de l’innovation dans de nombreux secteurs grâce aux techniques modernes et aux outils numériques, a ajouté la même responsable.
Mme Rachedi a souligné que "l’entrepreneuriat va au-delà de la création de l’entreprise car ce sont aussi des valeurs comme le sens des responsabilités et l’esprit d’initiative ou encore la créativité, l’innovation, le leadership et la solidarité" qu’il faut inculquer aux jeunes même après la création de l’entreprise.
Lors de cette journée, des journalistes et des enseignants à l’Ecole supérieure de journalisme, respectivement Nazim Aziri de la télévision publique algérienne et de Kaci Djerbib ont souligné la confusion qui entoure le terme d’entrepreneuriat assimilé à l’acte de construire sans prendre en compte l'acte de créer de la richesse.
Saïd Benmerad, directeur général d’Interface Média, a mis en exergue le fait qu’il appartient à l’Etat et au secteur privé d’accorder davantage d’intérêt à l’entrepreneuriat à travers des reportages, des documentaires et sur les réseaux sociaux.
Enfin, Mohamed Rachid Kechaïri, chef de projet senior chez Ooredoo et Mohamed Della, responsable du site Digitèque, ont déployé leur expérience dans le coaching des start up.
La semaine mondiale de l’entrepreneuriat s'est tenue sous le haut patronage du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
Investissement: récupérer le foncier inexploité depuis un an (APS)
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