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Revue Presse 13 Novembre 2016 Publié le 13/11/2016 à 11:15


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· Gouvernement-walis: pour une administration locale pleinement impliquée dans le développement (APS) ................................................................................................. 5
ï‚· Bedoui appelle à libérer l'initiative au niveau des collectivités locales (APS) ........... 7
ï‚· Sellal à l’ouverture de la réunion gouvernement-walis : « Nous avons fait le choix de la croissance » (Horizons) ...................................................................................... 8
ï‚· Réunion gouvernement-Walis - Réforme de la fiscalité locale : Hadji Baba Ammi dévoile les principaux axes (Horizons) ..................................................................... 10
ï‚· Absence de Bouteflika : Sellal attaque et rassure (El Watan)................................... 12
ï‚· Rencontre avec les walis: Les aveux d'impuissance du gouvernement (Le Quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 13
ï‚· Révision prochaine des codes, communal et de wilaya pour lever les obstacles sur l’investissement (Algérie Eco) .................................................................................. 16
ï‚· Réunion gouvernement-walis : Le temps des labeurs (L’Expression) ..................... 16
ï‚· Bouchouareb annonce le début des travaux de 50 parcs industriels et fait une lecture très positive du dernier Doing Business (Maghreb Emergent) ................................. 18
ï‚· Le projet de loi sera en plénière demain : La LF 2017 enflammera le débat (L’Expression) .......................................................................................................... 20
ï‚· Réduction des budgets de fonctionnement en 2017 : Un test difficile pour les ministres (L’Expression) ........................................................................................... 21
ï‚· Alexandre Kateb, conseiller de Sellal, l'a affirmé hier : "Le système actuel de subventions est intenable" (L’Expression) ................................................................ 22
ï‚· Il coûte plus de 30 milliards par an à l’Etat : Le système de subvention à l’heure de la réforme (Le Soir d’Algérie) .................................................................................. 24
ï‚· Projet de loi d’orientation sur le développement des PME : L’entreprise socle du nouveau modèle économique (El Moudjahid) .......................................................... 25
ï‚· Semaine mondiale de l’entrepreneuriat : L’Algérie choisit le thème de l’agriculture (Horizons) ................................................................................................................. 27
ï‚· L’indice de confiance des chefs d’entreprise poursuit sa chute : Le moral des patrons au plus bas (Liberté) .................................................................................................. 28
ï‚· Tarification de l’eau à usage industriel : Augmentation en 2017 (El Moudjahid) ... 29
ï‚· Agriculture et Pêche se substituer aux hydrocarbures (El Moudjahid) .................... 31
ï‚· Les acteurs du secteur du médicament ont leur fédération (Le Quotidien d’Oran) .. 32
ï‚· Production de pétrole brut : Hausse de 8% à fin octobre (El Moudjahid) ................ 34
ï‚· Algérie- Les trois trains du complexe gazier de Tiguentourine tournent à pleine capacité (Sonatrach) (Maghreb Emergent) ............................................................... 34
ï‚· L'Opep confirme une production record en octobre (Liberté) .................................. 35
ï‚· Brahim Benabdeslam, vice-président du FCE au sujet de l’internationalisation des entreprises : «Il nous faut un fonds d’investissement dédié à l’Afrique» (Reporters) ................................................................................................................................... 36
ï‚· Exportations : 1.400 tonnes de sel industriel vers la France (APS) .......................... 38
ï‚· Tourisme en Algérie : Objectif: 75.000 nouveaux lits (L’Expression) .................... 38
ï‚· Université et chefs d’entreprises se concertent à Sétif : Une recherche utile pour l’économie (El Moudjahid) ....................................................................................... 40
ï‚· Diamal se lance dans l’assemblage local de véhicules industriels : Un premier camion Fuso made in Algeria dès le mois de décembre (Horizons) ......................... 41
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ï‚· «Le marché international donne un nouveau souffle» (L’Econews) ....................... 43
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 44
ï‚· AXA Assurances et le CPA signent deux conventions (Liberté) ............................. 44
ï‚· Transactions commerciales sur internet : Une nouvelle carte dès le mois prochain (APS) ......................................................................................................................... 45
ï‚· Des agronomes et des vétérinaires pour les déclarations de sinistres : La Caisse de mutualité agricole présente ses perspectives pour 2017 (L’Expression) .................. 46
Commerce ............................................................................................................................................................ 47
ï‚· Marchés de produits et de services dont l’importation nécessite une promptitude de décision : La liste fixée (Horizons) ........................................................................... 47
Coopération ......................................................................................................................................................... 48
ï‚· Sellal reçoit le ministre qatari des Affaires étrangères (APS) .................................. 48
ï‚· Algérie/Pologne : Varsovie prévoit de doubler les échanges commerciaux en 2017 (Reporters) ................................................................................................................ 49
Veille ..................................................................................................................................................................... 50
ï‚· Sellal en visite officielle en Arabie Saoudite les 15 et 16 novembre (APS) ............. 50
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Synthèse
Lors de la réunion gouvernement-walis, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a souligné que l’année 2017 sera difficile et a appelé les walis, l’ensemble des élus les cadres de la nation et les opérateurs économiques à intensifier les efforts pour traverser sereinement cette phase, indique la presse. Pour contrer la crise, un projet de réforme des finances locales a été annoncé, lors de cette réunion, par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi. Il s’agit, détaille la presse, de l’élargissement et la réorganisation de l’assiette fiscale, l’actualisation de certaines bases d’imposition ainsi que la fiscalisation de l’activité agricole. Outre la réforme des finances locales, il est question de réviser les codes de wilaya et de commune, conformément à la dernière révision constitutionnelle. La nouvelle mouture, explique-t-on, devra constituer un cadre législatif adéquat permettant de lever les obstacles qui freinent l’acte d’investir. Dans ce sens, la réalisation de 50 nouveaux parcs industriels va être lancée en 2017. En revanche, les entreprises devront payer l’eau plus chère en 2017. En effet, la tarification de l’eau pour les activités commerciales et industrielles connaîtra une probable révision à la hausse, a annoncé le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali. Dans le secteur du tourisme, plus de 500 projets touristiques sont en cours de réalisation en Algérie, pour un coût de 250 milliards de dinars. A travers ces projets, il est question de réaliser 75 000 nouveaux lits.
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A la une
Gouvernement-walis: pour une administration locale pleinement impliquée dans le développement (APS)
Une administration locale efficace et débureaucratisée, assurant un service public de qualité au citoyen et promouvant l'investissement et le développement a été le leitmotiv de la première journée de la réunion gouvernement-walis.
Dans son allocution d'ouverture, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, après avoir transmis aux participants les encouragements du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à "redoubler d'efforts" pour atteindre les objectifs fixés, les a exhortés à "libérer les énergies et les initiatives et à reléguer à la marge les réflexes de passivité et de bureaucratie".
Il a, dans ce sens, appelé les élus locaux à s'impliquer "pleinement" dans ce qui doit être désormais "une préoccupation quotidienne et un objectif essentiel" des collectivités locales: "l'amélioration de l'attractivité, l'implantation des projets et le captage des investissements".
Soulignant que la croissance sera dorénavant cherchée dans l'entreprise sur la base du nouveau modèle économique de croissance, il a invité les responsables et les élus locaux à accorder une importance particulière à l'accroissement de l'offre foncière, la simplification des procédures administratives, l'accompagnement des opérateurs et le replacement des PMI, du tourisme et de l'agriculture au coeur des dynamiques de développement local.
Il a indiqué que "malgré la contraction de ses revenus pétroliers depuis trois années, l'Algérie continue de résister et de déployer des efforts pour préserver la stabilité de ses indicateurs macroéconomiques", ajoutant que le gouvernement, comme en 2016, tablait sur un taux de croissance de 3,9% en 2017.
Le Premier ministre a insisté aussi sur la préservation de la souveraineté de la décision économique nationale. 2017 sera "notre dernière chance pour opérer un changement de vision économique privilégiant la culture du travail", a-t-il exhorté.
Législatives et locales: étape nouvelle dans l’ancrage de la démocratie
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Evoquant les prochaines échéances électorales, M. Sellal a qualifié l’année 2017 d’"étape nouvelle dans l’ancrage de la pratique démocratique" à travers l’organisation des élections législatives et locales, sous les nouvelles dispositions de transparence et de contrôle introduites par la Constitution révisée.
Le rôle du gouvernement "sera de réunir toutes les conditions matérielles pour garantir la réussite de ce double rendez-vous électoral national", alors que la Haute instance indépendante de surveillance des élections "veillera en toute neutralité à la bonne tenue et à la transparence des scrutins", a-t-il assuré.
Le ministre de l'Intérieur, Noureddine Bedoui, a indiqué dans son intervention que ses services s'attelaient à une prochaine révision des codes communal et de wilaya, conformément à la dernière révision constitutionnelle.
Les modifications qui seront introduites dans ces codes visent à "lever les obstacles" et permettre une action plus efficace des collectivités locales.
Par ailleurs, M. Bedoui a plaidé pour une "révision" de la fiscalité et des finances locales à travers l'institution d'un cadre fiscal et financier permettant aux communes de sortir de leurs "difficultés financières".
Libérer l'esprit d'initiative
Il a appelé les walis à oeuvrer à la libération de "l'esprit d'initiative" au niveau des collectivités locales et à répondre aux attentes des citoyens.
M. Bedoui a affirmé que la paix et la stabilité dont jouit l'Algérie aujourd'hui est la "première priorité" du président de la République, ajoutant que la paix et la stabilité "sont un fondement essentiel pour la relance du développement et de l'investissement".
Plusieurs ministres se sont succédé pour mettre en exergue les actions entreprises pour mettre en oeuvre le nouveau modèle de croissance économique et pour une meilleure gouvernance.
Le ministre de l'Industrie et des mines, Abdessalem Bouchouareb, a, notamment, indiqué que les travaux de réalisation de 50 parcs industriels destinés à l'investissement seront lancés avant la fin du 1er trimestre 2017.
Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdesselam Chelghoum, a fait savoir, de son côté, que le secteur agricole a attribué une superficie de plus de 600.000 hectares pour la réalisation de projets structurants d’un montant de 600 milliards de dinars.
Trois ateliers ont été mis en place dans le cadre de la réunion gouvernement-walis.
Le premier atelier concerne "le rôle des collectivités locales dans la promotion de l'investissement".
Le second atelier porte sur "la réforme des finances et de la fiscalité locales pour développement pérenne", alors que le troisième traite de "l'administration électronique comme vecteur de la modernisation du service public".
La journée du dimanche sera consacrée à la lecture, en plénière, des recommandations issues des trois ateliers de cette réunion.
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Bedoui appelle à libérer l'initiative au niveau des collectivités locales (APS)
Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales Nouredine Bedoui a appelé, samedi à Alger, les walis à oeuvrer à la libération de "l'esprit d'initiative" au niveau des collectivités locales et à répondre aux attentes des citoyens.
Intervenant lors de la rencontre gouvernement-walis, M. Bedoui a mis l'accent sur l'importance de "consacrer l'esprit d'initiative et la transparence" dans la gestion des collectivités locales et de "ne ménager aucun effort pour ouvrir la voie aux investisseurs et affranchir l'initiative économique des entraves bureaucratiques".
Le ministre a précisé qu'en dépit des efforts consentis au service des citoyens, "davantage d'efforts sont nécessaires pour cerner leurs besoins et répondre à leurs attentes", relevant la nécessaire adhésion des citoyens à cette démarche participative à même de développer la démocratie locales".
Cette rencontre permettra un échange "franc et constructif" sur les moyens de dépasser les difficultés sur le terrain, a estimé M. Bedoui.
Cette réunion "intervient dans une conjoncture difficile sur le plan économique et de plus en plus complexe sur le plan sécuritaire, tant dans les pays voisins qu'à travers le monde", a-t-il ajouté, estimant que cette conjoncture "requiert de la vigilance et exige des walis et walis délégués de déployer tous les efforts pour encourager les bonnes volontés dans le pays".
Le ministre les a exhortés à "redonner espoir aux jeunes", affirmant que le pays "n'est pas en faillite comme le prétendent certains".
La paix et la stabilité dont jouit l'Algérie aujourd'hui est la "première priorité" du président de la République, a rappelé M. Bedoui, ajoutant que la paix et la stabilité "sont un fondement essentiel pour la relance du développement et de l'investissement".
Le ministre a indiqué, par ailleurs, que le gouvernement avait, sur instruction du chef de l'Etat, placé la réforme des collectivités locales au coeur des réformes en vue de "conforter la démocratie locale et mettre fin aux entraves bureaucratiques".
M. Bedoui a évoqué en outre les textes de loi découlant de la révision constitutionnelle, notamment la loi électorale et la loi relative à la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), "pour consolider le processus démocratique par des garanties inédites visant à garantir la transparence du processus électoral dans sa totalité".
Le ministre a indiqué que son département s'attellera l'année prochaine à l'élaboration d'autres textes de loi, affirmant que des commissions mises en place s'y penchent déjà en concert avec toutes les parties concernées tant au niveau central que local.
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Par ailleurs, M. Bedoui a plaidé pour une "révision" de la fiscalité et des finances locales à travers l'institution d'un cadre fiscal et financier permettant aux communes de sortir de leurs "difficultés financières".
L'économie locale est l'un des facteurs majeurs de la diversification économique escomptée, a soutenu le ministre.
Sellal à l’ouverture de la réunion gouvernement-walis : « Nous avons fait le choix de la croissance » (Horizons)
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a déclaré que l’année 2017 sera difficile et appelé les walis, l’ensemble des élus, les cadres de la nation et les opérateurs économiques à intensifier les efforts et à être à la hauteur de la confiance placée en eux pour traverser sereinement cette phase.
« Nous sommes en train de vivre une situation financière extrêmement difficile, mais toutes les institutions internationales, y compris le FMI, affirment que les choses se déroulent bien en Algérie et sans remous. La situation n’est pas facile. La prise de conscience du peuple est importante pour traverser cette phase », a souligné le Premier ministre dans son allocution lors de la rencontre gouvernement-walis, tenue, hier, à Alger. Selon lui, l’Algérie continue de résister aux plans économique et social à la crise induite par la réduction des ressources financières depuis deux ans et demi et fournit des efforts pour préserver lces indicateurs économiques. « Cela nous a permis de réaliser un taux de croissance de 3,9%, et c’est le même objectif qui est tracé pour 2017 en dépit du fait qu’elle sera une année difficile qui demande des efforts et de la vigilance », a-t-il indiqué. Sellal a relevé l’importance des investissements consentis ces trois dernières années, ce qui représente 70% des activités créées, représentant 2.500 projets. Les crédits économiques ont enregistré, selon lui, une hausse de 10% alors que les taux d’inflation et de chômage sont restés « relativement stables ». « Ce sont des indicateurs positifs nécessitant un effort supplémentaire en 2017 pour pouvoir préserver la croissance économique et procéder à l’application du modèle économique porteur d’une vision claire jusqu’à 2019 dans le domaine du budget et des réformes en préservant les objectifs du transfert économique et du devoir de l’Etat envers les populations fragiles », a-t-il souligné.
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Rejetant toute mesure d’austérité, Sellal précise que le gouvernement a mis en place un plan de développement dans les entreprises nationales, « le meilleur espace de création de croissance, de richesse et de justice sociale ». Saluant « les excellents résultats » enregistrés dans certains secteurs, le chef de l’Exécutif a exhorté les responsables à « travailler davantage dans le sens de la multiplication de la création des entreprises et des investissements », d’autant que le gouvernement a déjà « réussi à lever un grand nombre d’obstacles à travers la loi sur l’investissement et le foncier ». Evoquant le dossier de la retraite, il a indiqué que l’Algérie a choisi la voie de la croissance et non celle de l’austérité et que la retraite anticipée « est contraire à cette orientation ». Il a indiqué que l’Algérie est « tenue d’être souveraine dans ses décisions économiques ». A propos de la règle 51-49, le Premier ministre a souligné qu’« elle n’est pas conjoncturelle, mais c’est une nécessité » et que l’Etat oeuvrera à trouver les meilleures formules de coopération. Sellal relevera l’importance de la souveraineté politique « sans laquelle l’Algérie ne vivrait un climat de paix et de sécurité ». Sellal a écarté le recours à l’endettement extérieur massif. « Le Président en est conscient et le gouvernement le suit. Nous ne pouvons pas hypothéquer l’avenir des futures générations », a-t-il indiqué. « Le choix de la croissance économique va dans le sens de l’amélioration des atouts de l’Algérie dans le domaine de la coopération avec les étrangers tout en maintenant la préférence nationale et poursuivant sa politique sociale », a-t-il souligné. Sellal a évoqué le gel des grands projets « en raison de leur coût élevé ». Il a promis, à ce propos, de trouver d’autres ressources pour les concrétiser. Il a regretté que l’Etat ne soit pas arrivé à concrétiser son programme de logements en raison du manque d’entreprises nationales de réalisation. « Nous ne pouvons nous adresser aux entreprises étrangères. Nous sommes en train d’étudier l’option de création de groupements nationaux-étrangers pour dépasser cette difficulté », a-t-il dit.
Revoir la gestion des collectivités locales
Concernant la gestion des collectivités locales, Sellal a fait part de la décision du gouvernement « d’octroyer de nouvelles dotations budgétaires dans le cadre de la loi de finances 2017 et de l’introduction de réformes de la fiscalité locale ». « Le développement local est l’affaire de tous et le travail collectif est la clef de la réussite », a martelé Sellal en direction des élus appelés à s’impliquer davantage pour « rendre leur environnement plus attractif » aux investissements dans des projets productifs. Il s’agit, entre autres, du règlement du problème du foncier, de l’accompagnement des opérateurs dans les secteurs industriel et agricole « qui sont au coeur du développement local ». Sellal a souligné, à ce propos, l’importance de « l’accompagnement économique dans la gestion des édifices publics pour améliorer leur rentabilité ». Regrettant que 47 APC ne payent pas leurs factures d’eau, il a mis l’accent sur l’importance d’aller vers la modernisation de la gestion.
A ce propos, Sellal a appelé à poursuivre les efforts pour « le maintien de l’ordre public, la lutte contre les fléaux sociaux, l’hygiène public et le ramassage des ordures, la sécurité dans les quartiers en plus de
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l’animation culturelle et des loisirs ». Concernant les constructions inachevées, « nous allons accorder un délai supplémentaire pour permettre aux intéressés de régulariser leur situation », a-t-il indiqué. Sellal appelle au respect de la Constitution
Sur le plan politique, le Premier ministre a estimé que « l’adhésion massive au programme du président de la République nous impose un profond respect des réalisations faites, de travailler dans le cadre de la loi et de la réglementation ». Il a rappelé que la Constitution est le dénominateur commun des Algériens. « Tous les Algériens sont concernés par le respect de la Constitution et des constantes nationales, à savoir l’islam, l’arabe, l’amazighité, et l’unité nationale et aucun dépassement n’est toléré en la matière », a-t-il expliqué. « Il n’y a pas de doutes que dans notre engagement à réaliser le programme du Président, la majorité des citoyens sont nos alliés. Des alliés à qui nous allons expliquer notre démarche », a-t-il dit. A propos des élections législatives et locales prévues en 2017, Sellal rappelle que « la Commission nationale indépendante de surveillance des élections veillera à la transparence des scrutins et à leur bon déroulement » alors que le rôle de l’administration se limitera à garantir les conditions matérielles de leur réussite. Il a appelé les acteurs politiques à orienter leur campagne sur l’économie afin de « contribuer à changer la perception de l’Algérien de son économie » et de pouvoir être un pays émergent à court terme, conformément à ce qui est prévu dans le plan de croissance économique de 2019. Aussi, il a appelé les syndicats à s’éloigner des pratiques politiciennes et à ne pas prendre en otages les institutions nationales.
«L’Algérie exportera la paix dans le monde arabo-musulman»
« Nous avons préservé la stabilité du pays, c’est pour moi le meilleur résultat, car il n’est pas possible de réaliser des progrès économiques sans la maîtrise de la situation sécuritaire », a indiqué le Premier ministre. Après le Mali qui a rendu un vibrant hommage au chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, le déplacement du Premier ministre, le 15 novembre prochain, en Arabie saoudite, à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires, est une autre occasion « pour porter le message de paix, de sécurité et de stabilité du président de la République à l’ensemble du monde arabe et islamique étant donné que l’Algérie reste toujours attachée à son histoire et à sa révolution ».
Une totale cohésion gouvernementale
Sellal est revenu sur la cohésion gouvernementale en affirmant l’entente parfaite qui règne au sein de l’Exécutif. « Il y a une entente, une cohésion et une confiance totale », a indiqué le Premier ministre. « Les ministres travaillent sous l’autorité du chef de l’Etat jusqu’à 2019 », a-t-il ajouté.
Réunion gouvernement-Walis - Réforme de la fiscalité locale : Hadji Baba Ammi dévoile les principaux axes (Horizons)
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L’élargissement et la réorganisation de l’assiette fiscale, l’actualisation de certaines bases d’imposition ainsi que la fiscalisation de l’activité agricole constituent les principaux axes du projet de réforme des finances locales présenté, hier, par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi.
Intervenant lors de la réunion gouvernement-walis, Baba Ammi a reconnu que la majorité des collectivités locales avaient une « capacité de financement négative » et sont, à cet effet, grandement dépendantes des dotations budgétaires de l’Etat pour pouvoir accompagner les actions de développement local. Selon lui, le faible revenu des collectivités locales est dû essentiellement au fait que les recettes non fiscales ne représentent qu’une part négligeable (2%), tandis que le reste des revenus globaux des collectivités locales est composé de 87% de la fiscalité locale et de 11% des dotations budgétaires.
A cet effet, la réforme dans le domaine des finances locales pourrait s’articuler autour de l’élargissement de l’assiette fiscale par le développement d’activités économiques sur le territoire de la wilaya et la diversification des ressources financières, a prôné Baba Ammi. Il a également préconisé de procéder à une fusion de certains impôts locaux ayant la même finalité. Il s’agit, entre autres, de l’unification de six taxes écologiques générant un rendement bien en deçà de leurs coûts administratifs et la fusion de trois taxes liées aux biens immobiliers : la taxe foncière, la taxe d’assainissement et la taxe d’habitation. L’actualisation des bases d’imposition et la révision du taux d’imposition des divers impôts et taxes locaux, inchangés depuis plusieurs années, font aussi partie de cette réforme. C’est le cas pour le foncier dont la teneur fiscale ne représente que 10% de la valeur du marché, a noté le premier argentier du pays. Afin de normaliser la fiscalité foncière, la valeur fiscale servant de base à la taxe foncière doit être augmentée de façon progressive. Dans ce sens, le ministre a jugé urgent de relever le taux de couverture cadastrale des biens immobiliers bâtis et non bâtis dans les zones urbaines. La réforme de la fiscalité locale suggère, en outre, de fiscaliser, à moyen terme, l’activité agricole qui pourrait bénéficier, en partie, aux communes rurales sans activité industrielle sur leurs territoires. D’autre part, une réflexion est à mener pour un transfert de certains programmes d’équipement, accompagné d’un transfert de ressources budgétaires aux collectivités locales. Ce qui leur donnera plus de flexibilité dans le choix de leurs projets et, en même temps, plus de responsabilité, a fait savoir le ministre. Il dira que chaque wilaya se doit de mettre en avant les facilités qu’elle peut consentir aux investisseurs pour améliorer son attractivité, a insisté le ministre. Selon des données présentées par le ministre, les
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recettes fiscales et locales ont considérablement augmenté au cours des 16 dernières années, passant de 91 milliards de dinars en 2000 à 410 milliards de dinars en 2015, soit une augmentation cumulée de 348%. Cependant, leur part dans la fiscalité ordinaire a diminué avec une fiscalité locale passée de 30% durant les années 1990 à seulement 10,8% actuellement. Quant à la structure des composantes de la fiscalité locale, elle est marquée par une concentration au niveau de quatre impôts totalisant 98% des recettes de la fiscalité locale. Il s’agit, selon le ministre, de la taxe sur l’activité professionnelle avec 58%, la taxe sur la valeur ajoutée avec 35%, la vignette automobile avec 2,7% et l’impôt forfaitaire unique avec 2%.
Absence de Bouteflika : Sellal attaque et rassure (El Watan)
Le président Bouteflika s’est adressé, à travers son Premier ministre Abdelmalek Sellal, aux walis de la République. Réunis, aujourd’hui samedi à Alger, les walis ont eu droit à des « encouragements » de la part du chef de l’Etat qui se trouve, depuis lundi dernier, dans une clinique à Grenoble (France). Il est attendu de ces « encouragements » de rassurer ceux, parmi les alliés du pouvoir, qui s’inquiètent à propos de l’absence du président et répondre, dans le même temps, à ses détracteurs. Une mission confiée au Premier ministre qui a lancé, lors de cette rencontre gouvernement-walis, que « la mise en oeuvre du programme du président de la République (…) peut déranger des habitudes, bousculer des vieux réflexes et contrarier des intérêts ».
Sellal a tenté, en outre, de rassurer sur l’avenir économique et politique du pays. Il a prédit, en ce sens, une croissance de 3.9% et des élections « transparentes ». Comme les promesses n’engagent que ceux qui les font, les Algériens sont en droit de rester perplexes sinon d’être indignés devant un tel paradoxe ; un gouvernement qui promet des « merveilles » alors qu’il n’est même pas capable d’assurer des sachets de lait à la population. D'un point de vue purement politique, il faut dire qu’il est malvenu de parler de démocratie devant les walis. Ces commis de l’Etat, désignés par le président de la République, jouissent d’un pouvoir quasi absolu sur les assemblées locales (APC et APW), censées représenter les citoyens. Bref, entre un président qui se soigne à l’étranger et une conjoncture économique et sociale sévère, les Algériens ont toutes les raisons de s’inquiéter. Et pour redresser la situation, il faut aller plus loin que les annonces. Il faudrait accepter des changements structurels à tous les niveaux, à commencer par l’architecture du système politique et le mode de fonctionnement de l’Etat.
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Rencontre avec les walis: Les aveux d'impuissance du gouvernement (Le Quotidien d’Oran)
«On est dans une situation difficile, on a bouclé l'année financière difficilement, on s'est éloigné de ce qui pourrait nous aider à avoir une économie moderne, il est matériellement impossible d'ajouter un centime au budget de fonctionnement.»
Le 1er ministre n'a pas lésiné hier ni sur les mots ni sur les exemples pour démontrer que le pays doit être désormais géré autrement. S'il s'est contenté à son ouverture de la réunion gouvernement-walis qui se tient au Palais des nations (Club des pins) de rappeler des évidences classiques en matière de gouvernance, de moyens et de difficultés financières de l'Algérie après la baisse drastique de ses revenus suite à la chute du prix du pétrole, Abdelmalek Sellal a, peut-être sans le vouloir, remis en cause toutes les politiques, les démarches et les approches du gouvernement en matière de gestion économique du pays. «Les PAPC ne doivent plus désormais s'occuper de l'état civil, votre rôle c'est le développement local, 47 APC ne font pas rentrer un centime à la fiscalité locale, ce n'est pas normal», a-t-il déploré. Tout en notant qu'en 2017, l'assemblée débattra du projet de loi relative à la fiscalité locale, il exhortera les autorités et élus locaux à jouer leur rôle d'acteur économique en faveur du développement local. «Ramenez des investisseurs dans la PEM, le tourisme et l'agriculture, il faut libérer les initiatives, le développement local est l'affaire de tous», recommande-t-il.
Il estime que «nous avons dépassé beaucoup d'obstacles après l'adoption du nouveau code de l'investissement mais il faut éloigner la bureaucratie, réorganiser les régions et moderniser la gestion du service public». Il regrettera «qu'on en soit encore à chercher comment régler le problème des ordures ménagères, il faut que les autorités et élus locaux sachent régler les problèmes sociaux, promouvoir l'animation culturelle et créer les loisirs pas par les structures de l'Etat mais en sollicitant des organismes spécialisés, réanimer les quartiers, ce qui permettra de créer de l'emploi». Le 1er ministère indique ce qu'il croit être la base du changement dans la gestion en soutenant «au lieu de l'austérité, on a choisi le développement que nous allons chercher dans les entreprises nationales». Il avouera avant que «l'Algérie vit une situation financière difficile et 2017 va être -et je le répète- une année encore plus difficile». Il tente néanmoins de rassurer en affirmant que «nous avons une croissance de 3,9% et visons le même objectif pour 2017, les crédits à l'économie sont en hausse de 10%, les taux d'inflation et du chômage sont restés relativement stables mais il faut beaucoup d'autres efforts pour surmonter nos difficultés jusqu'en 2019».
Il appellera avec insistance à la construction d'un smig entre l'ensemble des acteurs pour avoir un consensus autour des grandes problématiques. «La règle 51/49, ce n'est pas le Coran»
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C'est pourquoi dit-il que «la réunion entre le gouvernement et les walis s'est ouverte aux partenaires sociaux, syndicat (UGTA) et organisations patronales, élus nationaux et locaux, responsables de la société civile, et même des étudiants de l'Ecole nationale d'administration».
Sellal mettra encore et toujours en avant «les importantes difficultés financières du pays» mais se targuera «d'avoir préservé la stabilité du pays, ce qui est le plus grand acquis pour le développement parce que sans sécurité, on ne peut rien faire». Son exemple phare «d'une Algérie qui exporte des hydrocarbures mais plus la paix et la sécurité», «le Mali a baptisé la plus grande avenue de Bamako du nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le président du Burkina Faso avait lui aussi il y a des années fait de même au nom du président Houari Boumediène(…).» Il aborde cependant ce qui ne va pas. «Les conditions financières ne nous permettent plus d'accorder une retraite à moins de 60 ans, ça se faisait avant sur conditionnalité du FMI, mais aujourd'hui que nous n'avons plus d'argent, il n'est pas possible de laisser faire», affirme-t-il. Il cite la règle 51/49 pour noter que «beaucoup de partenaires ont accepté de coopérer avec nous sur cette base et personne n'a perdu». Il nuance cependant ses propos en soutenant «la règle 51/49, ce n'est pas le Coran, on peut penser à améliorer le partenariat, mais il est nécessaire qu'on maîtrise notre décision économique parce qu'elle est le miroir de la décision politique». La situation financière du pays «tout aussi difficile qu'elle est, on ne peut cependant aller à un endettement lourd parce qu'il est impossible pour nous de risquer l'avenir de nos générations», pense-t-il. Son aveu sur les difficultés qu'a eues le gouvernement pour boucler cette année financière le laissera préciser que «certes on a gelé des projets mais beaucoup d'autres sont en réalisation». En attendant 2019
Quoi qu'il tente de rassurer en affirmant que «nous avons encore des moyens même si nous ne maîtrisons pas le management et la technologie». Il fait savoir ainsi que «nous avons augmenté notre production de pétrole de 5%, on peut ajouter plus de production mais on est en train de développer le secteur». Il exprimera son souhait de voir «le programme de la ministre des TIC d'informatisation des secteurs économiques se réaliser» parce qu'il pense que «l'informatisation pourra changer les mentalités». Sellal recommande à ce qu'«on doit se donner les moyens qu'il faut pour qu'en 2019 on aura une économie diversifiée». En attendant, encore un grief qu'il retient contre ses ministres et les autorités locales, «le foncier, les services des domaines qui exigent des moyens pour régler les problèmes, je n'arrête pas de dire au ministre des Finances de délivrer les actes de propriété, ça ramène de l'argent, de régulariser les situations en suspens».
Le 1er ministre affirme aussi que «l'université algérienne ne forme pas pour la gestion de l'économie, plus d'ingénieurs, avec le LMD, on ne donne que des licences ou je ne sais quoi, on s'est éloigné de ce qui pourrait nous aider à avoir une économie moderne, il faut qu'on change notre vision de la formation et de l'enseignement dès l'école primaire(…), les syndicats doivent jouer leur rôle de syndicalistes et non faire de la
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politique». Le dialogue, un smig d'entente et le consensus sont les maîtres mots de sa politique de développement. Parce qu'il regrette «le manque de transparence dans tout ce qui se fait, chacun doute de l'autre». Il remettra même implicitement en cause la carte universitaire qui a poussé à la construction d'universités dans toutes les régions du pays. «Ce n'est pas possible qu'une personne fasse l'école primaire dans sa ville natale, son lycée, son université alors qu'il peut aller dans une autre (…), il faut que les gens bougent, changent de région(…), ce n'est pas normal qu'il y ait des familles qui refusent d'être relogées dans des quartiers autres que celui où elles sont nées(…).»
Il reviendra très souvent sur les difficultés financières du pays pour affirmer qu'«il est matériellement impossible d'ajouter un centime au budget d'équipement en raison des difficultés financières, à moins qu'on touche au budget de fonctionnement, dans ce cas on ne pourra pas terminer nos programmes».
«Je discuterais avec le diable»
Sellal fera allusion à la nécessité d'un redéploiement des effectifs pléthoriques au niveau de la fonction publique «mais les mentalités n'ont pas évolué». Il est convaincu que «la responsabilité locale est la base pour sauver les situations difficiles, il faut savoir économiser et valoriser le travail». Il avoue que «j'appelle tous les jours le wali d'Alger pour lui signaler des routes défoncées(…), les APC doivent s'occuper des routes, des quartiers, de l'eau, des cimentières, de la promotion des activités culturelles qui doivent être organisées par des spécialistes privés contre paiement par les gens», allusion faite à la gratuité des spectacles qui ne doit plus être de mise. «Le rendement manque beaucoup, chacun doit prendre ses responsabilités, il faut investir dans les ressources humaines», recommande-t-il. «Les promoteurs immobiliers privés doivent bouger, pour réaliser notre programme de logement, on est bloqué mais on n'arrive pas à remettre des projets de logements à des entreprises algériennes, on ne va pas encore aller vers les étrangers, ce n'est pas possible parce qu'on n'a plus d'argent.» Il fait savoir qu' «on a des difficultés à créer des groupements entre nationaux et étrangers». Malgré tous ces aveux «d'impuissance» du gouvernement face à la crise financière et la mauvaise gestion, le 1er ministre refuse d'être pessimiste. «Je crois en nos moyens, je discuterais avec le diable, il le faut, je n'ai aucun problème avec personne.» Il appelle à «auditer» tous les secteurs. «Même l'université a besoin d'audit, chacun doit avoir les normes qu'il faut pour travailler et être rentable surtout que le programme du président est clair.» A l'entendre remettre pratiquement tout en cause, c'est une nouvelle feuille de route qui doit être élaborée pour que le gouvernement fixe son cap.
La réunion gouvernement-walis prend fin aujourd'hui par la lecture des recommandations retenues par les trois ateliers qui ont été animés dans l'après-midi d'hier par des experts et des responsables locaux.
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Révision prochaine des codes, communal et de wilaya pour lever les obstacles sur l’investissement (Algérie Eco)
Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a révélé samedi lors de la rencontre Gouvernement Walis qui prendra fin demain à Club des Pins que ses services planchent actuellement sur la révision des codes, communal et de wilaya, conformément à la dernière révision constitutionnelle opérée dans le cadre des réformes initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
La nouvelle mouture devra constituer un cadre législatif adéquat permettant de lever les obstacles qui freinent l’acte d’investir surtout que les collectivités locales sont appelées à s’autofinancer en exploitant leurs potentialités et leurs patrimoines.
Le ministre a précisé que « l'évaluation actuelle des codes communal et de wilaya a fait ressortir qu'il était nécessaire d'y introduire des modifications et des révisions et lever les obstacles » en citant en exemple les audits juridiques dans les entreprises publiques économiques locales.
Cette opération de révision a pour objectif selon le ministre de l’intérieur, à trouver « des solutions qui soient en phase avec les défis de l'heure, car, a-t-il affirmé, les communes et les wilayas sont de grands atouts pour stimuler et intensifier les investissements pour parvenir au développement ».
Il est à souligner que la bureaucratie, la centralisation des pouvoirs sont les plus grands freins au développement économique tant décriés par les opérateurs économique qui ont souvent eu à se plaindre des atermoiements de l’administration notamment locale dans la prise en charge de leurs dossiers d’investissement et les lenteurs dans l’octroi des autorisations, à l’origine de retards considérables dans le lancements de leurs projets. Bedoui a, par ailleurs, mis en exergue « la nécessité de revoir la fiscalité et les finances locales pour régler les difficultés financières de certaines communes et contribuer ainsi au développement national ».
Réunion gouvernement-walis : Le temps des labeurs (L’Expression)
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La difficulté de la situation économique du pays a réussi à sortir certains ministres du confort du moindre effort pour les installer dans une logique de résistance à la crise.
La réunion gouvernement-walis n'a pas été un rendez-vous tout au plus bon à défendre leur bilan pour les ministres qui y étaient conviés. Même si certains ministres se sont contentés de présenter leurs bilans et d'en dire tout le bien du monde, comme Chelgham et Nouri, d'autres en ont profité pour faire des annonces plus ou moins importantes. Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a, pour sa part, annoncé que «50 parcs industriels répartis à travers 39 wilayas sur une superficie globale de 12.000 hectares seront lancés avant la fin du 1er trimestre 2017». Il a également indiqué que son département va poursuivre le programme de réhabilitation des zones industrielles et des zones d'activités existantes» en précisant que «167 opérations, dont 161 sont déjà achevées, ont été engagées à cet effet pour un montant global de près de 20 milliards de DA. Toujours dans le même sens, tout en déclarant que «l'accès au foncier reste l'un des principaux obstacles à l'investissement, il a fait savoir qu'un dispositif simplifié de traitement des demandes de foncier sur la base d'une grille d'évaluation, élaborée sur des critères économiques, avait été mis à la disposition des wilayas, en plus de la facilitation du financement du coût d'accès à travers la concession et le dispositif d'abattement des redevances selon les régions. Il a ajouté que l'ensemble de ces actions a permis de passer de 1228 projets déclarés en 2013 à 2043 projets en 2015, soit une évolution de plus de 60% sur une période de trois années.
Concernant le déploiement territorial de l'investissement et le travail que mène le gouvernement dans le sens du rééquilibrage territorial en la matière, le ministre a noté que les Hauts-Plateaux et le Sud du pays enregistraient une dynamique positive avec un nombre de projets déclarés passant de 410 à 742 durant la période 2013-2015.
Sûr de lui-même, empruntant un discours sans artifices, Bouchouareb s'est montré également rassurant, notamment en se disant confiant et optimiste quant à l'aboutissement des réformes en cours pour encourager l'investissement productif. «Les réformes en cours sont basées sur l'assainissement de l'environnement des affaires et afin de promouvoir l'investissement et la mise en place d'un choc de confiance en direction de la communauté des affaires afin de la pousser à adhérer à l'effort de dynamisation, de diversification de notre économie. La nouvelle loi sur l'investissement cristallise cette vision à travers moult mesures, notamment la réforme de l'Andi» a-t-il affirmé en soulignant q'il est en train de «sortir cette agence de sa mission actuelle qui est de gérer les avantages accordés aux entreprises pour en faire un outil de promotion de l'investissement productif» et que, «un guichet unique entrera bientôt en vigueur à son niveau». Bouchouareb a, par ailleurs, parlé d'un autre chantier qui est en cours et qui porte sur le développement de la PME. «Nous travaillons à intensifier le tissu des PME, notamment dans le cadre de la promotion de la sous-traitance, mais aussi dans les segments intra-filière et inter-filière», a-t-il expliqué.
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Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué, lui, la question du permis de construction en annonçant une réduction du délai de son obtention. «Le délai d'obtention du permis de construction est réduit à 20 jours. Dans le cas où il n'est pas accordé après ce délai, la personne ou l'entreprise concernée peut saisir le ministère qui a institué une commission en charge de la question», a-t-il indiqué dans ce sens. Sur les constructions inachevées, il a fait savoir que «la loi n°8-15 du 20 juillet 2008 relative à la mise en conformité des constructions inachevées, n'a pas été annulée, mais elle est arrivée à extinction le 03 août passé» et que «ni le Premier ministre ni nous-mêmes n'avons parlé de démolition des constructions» en appelant les concernés à procéder à la régularisation de leurs biens immobiliers.
Iman Houda Feraoun a elle aussi étalé toutes les réalisations de son secteur, notamment le raccordement à la fibre optique, la mise en marche de la carte d'identité et du passeport biométrique, la dématérialisation des document de l'état civil dans toutes les communes et daïras du pays, etc. en présentant ces réalisations comme autant d'acquis qui peuvent booster les politiques de développement local et permettre au Trésor public d'économiser de l'argent. Mais elle a fait des annonces qui ne laissent pas indifférents les walis qui font face quotidiennement aux files d'attentes interminables dans les administrations et qui, parfois, suscitent des troubles sociaux difficiles à gérer. «La dématérialisation des documents administratifs n'est qu'une étape dans le processus de modernisation de notre administration. A terme, c'est la démarche d'acquisition de documents qui sera elle-même dématérialisée, ce qui permettra au gouvernement d'économiser à travers la suppression totale des supports papiers dans les administrations», a-t-elle dit. Elle a également promis la mise en marche de 5 millions de cartes électroniques postales qui permettront à leurs détenteurs d'effectuer des transactions dans tous les commerces ayant des terminaux électroniques dans le cadre de la réforme de la poste qui vise à en faire un vrai acteur dans la monétique.Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a abondé dans le même sens et a défendu la soutenabilité des réformes engagées par le gouvernement tout en plaidant pour leur approfondissement, notamment à travers l'élargissement de l'assiette fiscale. Dans ce sens, il a appelé à la fiscalisation des activités agricoles. Il a également appelé au renforcement de la gouvernance des banques et à la réforme de la fiscalité ordinaire qui est basée seulement sur trois impôts, à savoir la TVA, la TAP et les vignettes, en présentant ces éléments comme autant de gages de réussite des réformes en cours. Baba Ammi a en outre plaidé pour la fusion de certaines taxes relevant de la même assiette, comme la taxe immobilière, foncière et d'assainissement.
Bouchouareb annonce le début des travaux de 50 parcs industriels et fait une lecture très positive du dernier Doing Business (Maghreb Emergent)
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La réalisation des 50 parcs industriels prévus depuis des années va être lancée en 2017 a assuré le ministre de l’industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb qui a fait une lecture particulièrement positive pour l’Algérie du dernier Doing Business de la banque mondiale.
Les travaux de réalisation de 50 parcs industriels destinés à l’investissement seront lancés avant la fin du 1er trimestre 2017, a indiqué samedi le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb.
Intervenant lors de la réunion gouvernement-walis, qui se tient au Palais des nations (Pins maritimes), le ministre a indiqué que ces 50 parcs industriels seraient répartis à travers 39 wilayas sur une superficie globale de 12.000 hectares.
Il a assuré que son secteur allait poursuivre le programme de réhabilitation des zones industrielles et des zones d’activités existantes, indiquant à cet effet que 167 opérations avaient été engagées pour un montant global de près de 20 milliards de DA, et dont 161 opérations, réparties sur toutes les wilayas, avaient été achevées.
Voir carte interactive des parcs industriels (Andi)
En outre, il a fait savoir qu'un dispositif simplifié de traitement des demandes de foncier sur la base d’une grille d’évaluation, élaborée sur des critères économiques, avait été mis à la disposition des wilayas, en plus de la facilitation du financement du coût d’accès à travers la concession et le dispositif d’abattement des redevances selon les régions.
L'ensemble de ces actions a permis de passer de 1.228 projets déclarés en 2013 à 2.043 projets en 2015, soit une évolution de plus de 60% sur une période de trois années, selon lui.
Dynamique "positive" dans les Hauts-Plateaux et le Sud
Concernant le déploiement territorial de l’investissement et l’infléchissement de la tendance de concentration de l’investissement sur les régions nord, le ministre a noté que les Hauts-Plateaux et le Sud du pays enregistraient une dynamique positive avec un nombre de projets déclarés passant de 410 à 742 durant la période 2013-2015.
Evoquant le rapport mondial sur le climat des affaires publié récemment par la Banque mondiale (BM), il a relevé que la mise en oeuvre de ces mesures d'encouragement prises par le gouvernement avait permis des améliorations encourageantes puisque c’est la première fois que l’Algérie progresse dans ce classement de la BM depuis une dizaine d’années, en gagnant 7 places.
Sur certains indicateurs de la BM, la progression, selon lui, est considérable comme pour le permis de construire qui a gagné 42 places passant de 119ème la 77ème place, pour le paiement des impôts et taxes qui a gagné 15 places et pour le raccordement à l’électricité qui a gagné 12 places.
Le rapport de la BM fait apparaître l’Algérie comme l’un des pays qui ont introduit le plus de réformes dans la région Moyen-Orient et Afrique du nord (Mena) en 2016, a-t-il ajouté.
Des réformes "plus profondes" sont en cours
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D’autres réformes "plus profondes" sont en cours et laissent entrevoir des "progressions encore plus importantes" pour les prochains classements, a-t-il avancé. Il a cité la mise en place d’un portail électronique de création d’entreprises, qui sera opérationnel très prochainement après sa mise en test en cours, ainsi que la modernisation des douanes et l’entrée en vigueur des guichets uniques de l’Agence nationale de développement des investissements (Andi). Le ministre a aussi évoqué le projet de loi sur la PME qui sera présenté et débattu cette semaine au Parlement.
Le projet de loi sera en plénière demain : La LF 2017 enflammera le débat (L’Expression)
Le rapport préliminaire n'a pas touché aux articles de fond qui portent sur l'augmentation de la TVA et les avantages offerts aux investisseurs.
Elle promet d'&eci

Revue de Presse 10 Novembre 2016 Publié le 10/11/2016 à 11:45


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Energies renouvelables: investissements du secteur privé de 2,5 milliards usd sur 5 ans (APS) .................................................................................................................... 4
ï‚· Le FCE contribue à un vaste programme de fermes photovoltaïques (Algérie Patriotique) .................................................................................................................. 5
ï‚· Energies renouvelables: Les ambitions du FCE (Le Temps) ...................................... 6
ï‚· Énergies renouvelables : Le FCE annonce un investissement de 2,5 milliards de dollars (Horizons) ....................................................................................................... 6
ï‚· Energie : Un nouveau modèle s’impose (El Moudjahid) ............................................ 7
ï‚· Energies renouvelables: investissements du secteur privé de 2,5 milliards de dollars sur 5 ans (Al Huffington Post) .................................................................................... 8
ï‚· Les subventions publiques à près de 28 milliards de dollars en 2016 (APS) ............. 9
ï‚· Finances : Les subventions publiques à près de 28 milliards de dollars en 2016 (Horizons) ................................................................................................................. 11
ï‚· Selon une étude : Les subventions publiques à près de 28 milliards de dollars en 2016 (DK News) ....................................................................................................... 12
ï‚· Relations économiques algéro-américaines : deux patrons algériens en parlent... (L’Expression) .......................................................................................................... 13
ï‚· Algérie - "La Task Force devrait se transformer en delivery unit pour le suivi des réformes" (Alexandre Kateb, audio) (Le Maghreb Emergent) ................................. 14
ï‚· Importations de véhicules, ciment et rond à béton : 225 licences délivrées (El Moudjahid) ................................................................................................................ 16
ï‚· Sous-traitance : Une filière clé (El Moudjahid) ........................................................ 17
ï‚· Campagne labours-semailles : Les agriculteurs satisfaits des premières pluies (Horizons) ................................................................................................................. 18
ï‚· Industrie agroalimentaire: L'Algérie fait appel à l'expertise indonésienne (Le Temps d’Algérie) .................................................................................................................. 19
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 20
ï‚· Assurances: Des chiffres et des craintes (Le Quotidien d’Oran) .............................. 20
Commerce ............................................................................................................................................................ 24
ï‚· Le ministère du Commerce cède aux pressions (L’Econews) .................................. 24
Coopération ......................................................................................................................................................... 25
ï‚· Relations algéro-indonésiennes : Renforcer la coopération et la coordination (El Moudjahid) ................................................................................................................ 25
Veille ..................................................................................................................................................................... 28
ï‚· Sellal réunira samedi les walis : Les représentants de la République sous pression (Le Jour d’Algérie) ..................................................................................... 28
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Synthèse
Le Forum des chefs d'entreprises a décidé de contribuer fortement dans le programme national des énergies renouvelables. A cet effet, il prévoit d'investir plus de 2,5 milliards de dollars pour réaliser des fermes solaires photovoltaïques de deux gigawatts (GW) sur une période de 5 années, a annoncé le FCE dans un communiqué, repris par la presse. Cette contribution, explique-t-on, a pour objectif d’amorcer le développement du secteur des énergies renouvelables en Algérie et contribuer à faire de ce secteur innovant un puissant moteur de croissance de l'économie algérienne. A propos du système des licences d’importations, un total de 225 licences a été attribué par la commission interministérielle chargée de délivrance de ces documents au titre de l’année 2016 pour l’importation de véhicules, de ciment et de rond à béton. Concernant les véhicules, détaillent des quotidiens, 40 licences ont été délivrées mais avec un relèvement du contingent qui a été augmenté à 98 374 unités pour l’année 2016. Par ailleurs, les retombées de la baisse des cours internationaux du pétrole ont eu des conséquences sur le marché algérien des assurances qui a réalisé en 2015 un volume de primes de 127,9 milliards de DA contre 125,5 milliards de DA en 2014, soit une progression de 2%. Même s’il est en hausse, ce taux réalisé est le plus enregistré par le marché des assurances durant les dix dernières années, a-t-on relevé. Le chiffre d'affaires du secteur des assurances est principalement alimenté par la branche automobile dont les primes représentent 52% du chiffre d'affaires du marché. Les assurances de personnes, les assurances des particuliers, les assurances agricoles et les assurances CAT.NAT sont des segments de marché qui restent peu développés.
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A la une
Energies renouvelables: investissements du secteur privé de 2,5 milliards usd sur 5 ans (APS)
Le secteur privé prévoit d'investir plus de 2,5 milliards de dollars pour réaliser des fermes solaires photovoltaïques de deux (2) gigawatts (GW) sur une période de cinq (5) années, a annoncé mercredi le Forum des chefs d'entreprises (FCE). "Pour amorcer le développement du secteur des énergies renouvelables en Algérie et contribuer à faire de ce secteur innovant un puissant moteur de croissance de l'économie algérienne, le FCE annonce son intention de supporter un vaste programme de développement de 2 GW de fermes solaires photovoltaïques", indique cette organisation patronale dans un communiqué.
Ces projets, qui seront exécutés essentiellement par le secteur privé, seront déployés sur une période de cinq (5) ans avec un investissement total de plus de 2,5 milliards de dollars, précise le communiqué.
"Plusieurs industriels du secteur privé participeront à ce vaste programme qui prendra la forme de consortiums faisant participer de manière équilibrée des partenaires algériens et internationaux", ajoute la même source.
La réalisation de ces projets permettra, selon le FCE, la création de plus de 80.000 emplois qualifiés à travers l'ensemble du territoire national et un transfert de tec<hnologies et du savoir-faire.
Le programme national de développement des énergies renouvelables, adopté en 2015, prévoit de produire 22.000 MW à l'horizon 2030 avec une part de près de 27% dans la production d'électricité.
Le solaire photovoltaïque participera à la réalisation de ce programme à hauteur de 13.575 MW, l'éolien à 5.010 MW, la biomasse à 1.000 MW, la cogénération à 400 MW et la géothermie à 15 MW.
Dans ce cadre, le FCE "plaide pour une transition énergétique couplée à la diversification économique qui doit favoriser l'émergence de nouvelles filières industrielles et ainsi offrir à l'économie un levier de croissance et de création d'emplois".
A cet effet, "il est indispensable de créer les conditions pour que cette transition se fasse à travers la naissance de capacités nationales
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d'innovation, de production, de maintenance, et de services, créatrices d'emplois nouveaux et durables", selon le Forum.
Le FCE contribue à un vaste programme de fermes photovoltaïques (Algérie Patriotique)
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) annonce qu’il concourra à la création de fermes solaires photovoltaïque d’une puissance de 2 gigawatts, «pour amorcer le développement du secteur des énergies renouvelables en Algérie et contribuer à faire de ce secteur innovant un puissant moteur de croissance de l’économie algérienne». «Ces projets qui seront exécutés pour l’essentiel par le secteur privé seront déployés sur une période de 5 ans et représenteront un investissement total de plus de 2,5 milliards de dollars», souligne un communiqué du FCE. «Divers industries et industriels du secteur privé participeront à ce vaste programme qui prendra la forme de consortiums faisant participer de manière équilibrée des partenaires algériens et internationaux», précise cette organisation présidée par Ali Haddad. Parmi les principales retombées attendues de ce plan industriel, «le FCE anticipe une création de plus de 80 000 emplois qualifiés à travers l’ensemble du territoire national et un transfert de technologies et de savoir-faire», note le FCE.
Pour rappel, le programme national de développement des énergies renouvelables adopté en 2015, a fixé, à l’horizon 2030, une puissance totale de 22 000 mégawatts (MW) dédiés à la seule consommation locale. Il prévoit de mettre en oeuvre un large éventail de filières technologiques où le photovoltaïque (PV) et l’éolien se taillent la part du lion avec respectivement 13 575 MW et 5 010 MW, le reste étant réparti entre le thermo-solaire (CSP), la biomasse, la cogénération et la géothermie.
«Le FCE plaide pour une transition énergétique couplée à la diversification économique qui doit favoriser l’émergence de nouvelles filières industrielles et ainsi offrir à l’économie un levier de croissance et de création d’emplois», relève encore cette organisation. Pour le FCE, il est, en effet, «indispensable de créer les conditions pour que cette transition se fasse à travers la naissance de capacités nationales d’innovation, de
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production, de maintenance, et de services, créatrices d’emplois nouveaux et durables».
Energies renouvelables: Les ambitions du FCE (Le Temps)
A l'issue de la rencontre-débat initiée mardi sur la transition énergétique, le Forum des chefs d'entreprise a annoncé hier sa décision de contribuer au développement du secteur des énergies renouvelables en Algérie. Le FCE compte supporter un vaste programme de développement de 2 GW de fermes solaires photovoltaïques.
«Ces projets qui seront exécutés pour l'essentiel par le secteur privé seront déployés sur une période de 5 ans et représenteront un investissement total de plus de 2,5 milliards de dollars», a-t-il mentionné dans un communiqué transmis hier à notre rédaction. Selon la même source, divers industries et industriels du secteur privé participeront à ce vaste programme qui prendra la forme de consortiums faisant participer de manière équilibrée des partenaires algériens et internationaux. Parmi les principales retombées attendues de ce plan industriel ambitieux, le FCE anticipe une création de plus de 80 000 emplois qualifiés à travers l'ensemble du territoire national et un transfert de technologies et de savoir-faire. Le programme national de développement des énergies renouvelables, adopté en 2015, a fixé à l'horizon 2030 une puissance totale de 22 000 mégawatts (MW) dédiés à la seule consommation locale. Il prévoit de mettre en oeuvre un large éventail de filières technologiques où le photovoltaïque (PV) et l'éolien se taillent la part du lion avec respectivement 13 575 MW et 5010 MW, le reste étant réparti entre le thermo-solaire (CSP), la biomasse, la cogénération et la géothermie.
Le FCE plaide pour une transition énergétique couplée à la diversification économique qui doit favoriser l'émergence de nouvelles filières industrielles et ainsi offrir à l'économie un levier de croissance et de création d'emplois.
Dans cette optique, il est indispensable de créer les conditions pour que cette transition se fasse à travers la naissance de capacités nationales d'innovation, de production, de maintenance et de services, créatrices d'emplois nouveaux et durables.
Énergies renouvelables : Le FCE annonce un investissement de 2,5 milliards de dollars (Horizons)
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Pour amorcer le développement du secteur des énergies renouvelables en Algérie et contribuer à faire de ce secteur innovant un puissant moteur de croissance de l’économie algérienne, le Forum des chefs d’entreprise (FCE) annonce son intention de supporter un vaste programme de développement de 2 GW de fermes solaires photovoltaïques. Dans un communiqué rendu public hier, l’organisation patronale a indiqué que ces projets, qui seront exécutés pour l’essentiel par le secteur privé, seront déployés sur une période de 5 ans et représenteront un investissement total de plus de 2,5 milliards de dollars. Le même document a expliqué que divers industries et industriels du secteur privé participeront à ce vaste programme qui prendra la forme de consortiums faisant participer de manière équilibrée des partenaires algériens et internationaux. Parmi les principales retombées attendues de ce plan industriel ambitieux, le FCE table sur la création de 80.000 postes d’emplois qualifiés à travers l’ensemble du territoire national et un transfert de technologies et de savoir-faire. Pour rappel, le programme national de développement des énergies renouvelables, adopté en 2015, a fixé, à l’horizon 2030, une puissance totale de 22.000 mégawatts (mW) dédiés à la seule consommation locale. Il prévoit de mettre en oeuvre un large éventail de filières technologiques où le photovoltaïque (PV) et l’éolien se taillent la part du lion avec respectivement 13.575 mW et 5.010 mW, le reste étant réparti entre le thermo-solaire (CSP), la biomasse, la cogénération et la géothermie. Le FCE plaide pour une transition énergétique couplée à la diversification économique qui doit favoriser l’émergence de nouvelles filières industrielles et ainsi offrir à l’économie un levier de croissance et de création d’emplois. Dans cette optique, il est indispensable de créer les conditions pour que cette transition se fasse à travers la naissance de capacités nationales d’innovation, de production, de maintenance et de services, créatrices d’emplois nouveaux et durables.
Energie : Un nouveau modèle s’impose (El Moudjahid)
L’expert en énergie, Abdelmadjid Attar a insisté sur la nécessité d’accélérer la transition vers un nouveau modèle énergétique. S’exprimant lors de sa présentation de l’étude du FCE sur la transition énergétique à l’occasion de la tenue d’une journée organisé à Alger sur les défis pour une sécurité énergétique et une diversification des ressources réussies, il indiqué que l’avenir de notre pays est tributaire de développement des énergies renouvelables. Il dira dans ce sens que «l’Algérie dans le contexte actuel marqué par la perturbation du marché pétrolier est dans l’obligation d’opérer une transition énergétique qui lui permettra en conséquence de trouver des ressources alternatives aux hydrocarbures pour couvrir ses besoins futurs et atteindre l’indépendance énergétique». L’expert a fait savoir qu’en 2030, dans le meilleur des cas, les hydrocarbures continueront à assurer 73% de la consommation
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énergétique du pays. Et de poursuivre «Les ressources en hydrocarbures restantes à découvrir ne doivent pas être négligées même si elles sont modestes, et l’effort d’exploration doit être soutenu parce que les progrès technologiques réduisent le cout d’exploitation de façon continue». «Les hydrocarbures non conventionnels» a-t-il dit : «sont une réalité qui nécessitent au moins un effort de veille et de suivi pour le moment, parce qu’ils sont les seuls pouvant ralentir le déclin de la production conventionnelle et assurer en partie la sécurité énergétique à long et très long terme». Il a insisté à cet effet, sur la nécessité d’adapter l’effort de recherche aux risques techniques et financiers à travers une règlementation « renouvelable» et adaptable (Loi et décrets d’application). Mettant l’accent sur le taux de récupération dans les gisements pétroliers, Attar a indiqué qu’actuellement en moyenne on ne récupère que 30%, ce qui est bien plus bas que la moyenne mondiale, celle du gaz naturel est de 77%. C’est pour cela a-t-il précisé qu’«il faut maintenir et activer les projets de maintenance et de boosting destinés à les augmenter tout en veillant à assurer le maximum de récupération de volumes à long terme». Justement pour atteindre cet objectif, l’expert trouve qu’il est nécessaire d’adapter aussi la loi actuelle sur la conservation des hydrocarbures à travers un arbitrage entre consommation et exportation. «Le fait que le secteur de l’énergie hautement technologique», a indiqué l’expert pétrolier «il est dominé par les compagnies étrangères et quelques filiales de SH, alors qu’il peut permettre la création d’une multitude de PME en partenariat ou à 100% nationales. En dehors des filiales de la Sonatrach, les rares entreprises algériennes présentes dans ce secteur sont focalisées sur le génie civil, la logistique, la sécurité, ou la mise à disposition de personnel. Tout en regrettant le fait qu’aucune entreprise privée ou presque, n’est arrivée à s’implanter en matière de forage, de workover, logging, et autres services aux puits, maintenance ou fabrication de pièces et équipements pétroliers.
Energies renouvelables: investissements du secteur privé de 2,5 milliards de dollars sur 5 ans (Al Huffington Post)
Le secteur privé prévoit d'investir plus de 2,5 milliards de dollars pour réaliser des fermes solaires photovoltaïques de deux (2) gigawatts (GW) sur une période de cinq (5) années, a annoncé mercredi le Forum des chefs d'entreprises (FCE)
"Pour amorcer le développement du secteur des énergies renouvelables en Algérie et contribuer à faire de ce secteur innovant un puissant moteur de croissance de l'économie algérienne, le FCE annonce son intention de supporter un vaste programme de développement de 2 GW de fermes
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solaires photovoltaïques", indique cette organisation patronale dans un communiqué.
Ces projets, qui seront exécutés essentiellement par le secteur privé, seront déployés sur une période de cinq (5) ans avec un investissement total de plus de 2,5 milliards de dollars, précise le communiqué.
"Plusieurs industriels du secteur privé participeront à ce vaste programme qui prendra la forme de consortiums faisant participer de manière équilibrée des partenaires algériens et internationaux", ajoute la même source.
La réalisation de ces projets permettra, selon le FCE, la création de plus de 80.000 emplois qualifiés à travers l'ensemble du territoire national et un transfert de technologies et du savoir-faire.
Le programme national de développement des énergies renouvelables, adopté en 2015, prévoit de produire 22.000 MW à l'horizon 2030 avec une part de près de 27% dans la production d'électricité.
Le solaire photovoltaïque participera à la réalisation de ce programme à hauteur de 13.575 MW, l'éolien à 5.010 MW, la biomasse à 1.000 MW, la cogénération à 400 MW et la géothermie à 15 MW.
Dans ce cadre, le FCE "plaide pour une transition énergétique couplée à la diversification économique qui doit favoriser l'émergence de nouvelles filières industrielles et ainsi offrir à l'économie un levier de croissance et de création d'emplois".
A cet effet, "il est indispensable de créer les conditions pour que cette transition se fasse à travers la naissance de capacités nationales d'innovation, de production, de maintenance, et de services, créatrices d'emplois nouveaux et durables", selon le Forum.
Les subventions publiques à près de 28 milliards de dollars en 2016 (APS)
Le montant des subventions publiques pour l'année 2016 devrait s'élever à 27,7 milliards de dollars (mds usd) dont plus de la moitié représente des subventions indirectes, selon une étude réalisée par l'expert Abdelmadjid Attar.
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Par catégories, l'enveloppe allouée aux subventions indirectes devrait atteindre 15,3 mds usd à la fin de l'année en cours (55,23% de l'ensemble des subventions), alors que le secteur de l'habitat aura bénéficié de 4,7 mds usd (16,96%), contre 4,5 mds usd pour les familles et les produits de base (16,24%) et 3,2 mds usd pour le santé (11,55%), indique cette étude présentée lors d'une rencontre organisée mardi par le Forum des chefs d'entreprises (FCE) sur la transition énergétique en Algérie.
Ces chiffres prévisionnels ont été calculés sur la base d'un prix moyen de baril de 48 dollars pour 2016, a précisé M. Attar, ancien P-dg de Sonatrach et ex. ministre des Ressources en eau.
En outre, les recettes des exportations des hydrocarbures devraient chuter à 27,1 mds usd, contre 33,1 mds usd en 2015, 58,4 mds usd en 2014 et 63,5 mds usd en 2013.
Selon la même étude, les exportations hors hydrocarbures devraient se situer autour de 1,2 milliard usd (contre 1,9 milliard usd en 2015).
Parallèlement, l'exercice en cours devrait se solder avec des importations de l'ordre de 47 mds usd contre 51,7 mds usd en 2015, 58,6 mds usd en 2014 et 65,8 mds usd en 2013.
S'agissant des recettes budgétaires prévisionnelles, elles devraient atteindre 42 mds usd dont 15 mds usd provenant de la fiscalité pétrolière, alors que les dépenses s'élèveront à 72 mds usd, d'après les mêmes projections.
De leur côté, les réserves de changes devraient se contracter à 114 mds usd à fin 2016.
Selon M. Attar, ces données "ont mis en évidence la fragilité de l'économie algérienne du fait de sa dépendance pétrolière".
Energie: les ménages se taillent plus de 42% de la consommation globale
D'autre part, les ménages et autres ainsi que les transports ont représenté à eux seuls plus de 79% de la consommation interne globale avec une part de 42,7% pour les ménages et autres (dont seulement 1% pour l'agriculture) et 36,5% pour les transports.
Le secteur industrie et BTP n'a, quant à lui, représenté que 20,8%, a fait savoir M. Attar.
Concernant, par ailleurs, les prévisions de consommation nationale en énergie à moyen et long terme, les besoins en gaz naturels devraient atteindre 42 milliards de m3 en 2019, 47 mds m3 en 2023 et 75 mds m3 en 2030, a pronostiqué M. Attar se référant à des projections faites par le ministère de l'Energie et le groupe Sonelgaz.
La consommation des carburants devrait passer de 16 millions de tonnes en 2015 à 30 millions de tonnes en 2030.
Pour ce qui est de l'électricité, la capacité de production est estimée à 17.000 MW en 2015 et devrait atteindre 60.000 MW en 2030 dont 37% proviendrait du renouvelable.
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Finances : Les subventions publiques à près de 28 milliards de dollars en 2016 (Horizons)
Le montant des subventions publiques pour l’année 2016 devrait s’élever à 27,7 milliards de dollars (mds usd), dont plus de la moitié représente des subventions indirectes, selon une étude réalisée par l’expert Abdelmadjid Attar. Par catégorie, l’enveloppe allouée aux subventions indirectes devrait atteindre 15,3 mds usd à la fin de l’année en cours (55,23% de l’ensemble des subventions), alors que le secteur de l’habitat aura bénéficié de 4,7 mds usd (16,96%), contre 4,5 pour les familles et les produits de base (16,24%) et 3,2 pour la santé (11,55%), indique cette étude présentée lors d’une rencontre organisée, mardi dernier, par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) sur la transition énergétique en Algérie. Ces chiffres prévisionnels ont été calculés sur la base d’un prix moyen de baril de 48 dollars pour 2016, a précisé Attar, ancien PDG de Sonatrach et ex-ministre des Ressources en eau. En outre, les recettes des exportations des hydrocarbures devraient chuter à 27,1 mds usd, contre 33,1 en 2015, 58,4 en 2014 et 63,5 en 2013. Selon la même étude, les exportations hors hydrocarbures devraient se situer autour de 1,2 milliard usd (contre 1,9 en 2015). Parallèlement, l’exercice en cours devrait se solder par des importations de l’ordre de 47 mds usd contre 51,7 en 2015, 58,6 en 2014 et 65,8 en 2013. S’agissant des recettes budgétaires prévisionnelles, elles devraient atteindre 42 mds usd dont 15 provenant de la fiscalité pétrolière, alors que les dépenses s’élèveront à 72, d’après les mêmes projections. De leur côté, les réserves de change devraient se contracter à 114 mds usd à la fin 2016. Selon Attar, ces données « ont mis en évidence la fragilité de l’économie algérienne du fait de sa dépendance pétrolière ».
Énergie : les ménages se taillent plus de 42% de la consommation globale Par ailleurs, les ménages et autres ainsi que les transports ont représenté, à eux seuls, plus de 79% de la consommation interne globale avec une part de 42,7% pour les ménages et autres (dont seulement 1% pour l’agriculture) et 36,5% pour les transports. Le secteur industriel et le BTP n’ont, quant à eux, représenté que 20,8%, a fait savoir Attar. Concernant, en outre, les prévisions de consommation nationale en énergie à moyen et long terme, les besoins en gaz naturel devraient atteindre 42 milliards de mètres cubes en 2019, 47 mds m3 en 2023 et 75 en 2030, a pronostiqué Attar, se référant à des projections faites par le ministère de l’Energie et le groupe Sonelgaz. La consommation des carburants devrait passer de 16 millions de tonnes en 2015 à 30 en 2030. Pour ce qui est de l’électricité, la capacité de production est estimée à 17.000 mW en 2015 et devrait atteindre 60.000 en 2030, dont 37% proviendrait du renouvelable.
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Selon une étude : Les subventions publiques à près de 28 milliards de dollars en 2016 (DK News)
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Le montant des subventions publiques pour l'année 2016 devrait s'élever à 27,7 milliards de dollars (mds usd) dont plus de la moitié représente des subventions indirectes, selon une étude réalisée par l'expert Abdelmadjid Attar.
Par catégories, l'enveloppe allouée aux subventions indirectes devrait atteindre 15,3 mds usd à la fin de l'année en cours (55,23% de l'ensemble des subventions), alors que le secteur de l'habitat aura bénéficié de 4,7 mds usd (16,96%), contre 4,5 mds usd pour les familles et les produits de base (16,24%) et 3,2 mds usd pour le santé (11,55%), indique cette étude présentée lors d'une rencontre organisée mardi par le Forum des chefs d'entreprises (FCE) sur la transition énergétique en Algérie.
Ces chiffres prévisionnels ont été calculés sur la base d'un prix moyen de baril de 48 dollars pour 2016, a précisé M. Attar, ancien P-dg de Sonatrach et ex. ministre des Ressources en eau.
En outre, les recettes des exportations des hydrocarbures devraient chuter à 27,1 mds usd, contre 33,1 mds usd en 2015, 58,4 mds usd en 2014 et 63,5 mds usd en 2013.
Selon la même étude, les exportations hors hydrocarbures devraient se situer autour de 1,2 milliard usd (contre 1,9 milliard usd en 2015).
Parallèlement, l'exercice en cours devrait se solder avec des importations de l'ordre de 47 mds usd contre 51,7 mds usd en 2015, 58,6 mds usd en 2014 et 65,8 mds usd en 2013.
S'agissant des recettes budgétaires prévisionnelles, elles devraient atteindre 42 mds usd dont 15 mds usd provenant de la fiscalité pétrolière, alors que les dépenses s'élèveront à 72 mds usd, d'après les mêmes projections.
De leur côté, les réserves de changes devraient se contracter à 114 mds usd à fin 2016. Selon M. Attar, ces données "ont mis en évidence la fragilité de l'économie algérienne du fait de sa dépendance pétrolière".
=Energie: les ménages se taillent plus de 42% de la consommation globale= D'autre part, les ménages et autres ainsi que les transports ont représenté à eux seuls plus de 79% de la consommation interne globale avec une part de 42,7% pour les ménages et autres (dont seulement 1% pour l'agriculture) et 36,5% pour les transports.
Le secteur industrie et BTP n'a, quant à lui, représenté que 20,8%, a fait savoir M. Attar. Concernant, par ailleurs, les prévisions de consommation nationale en énergie à moyen et long terme, les besoins en gaz naturels devraient atteindre 42 milliards de m3 en 2019, 47 mds m3 en 2023 et 75 mds m3 en 2030, a pronostiqué M. Attar se référant à des projections faites par le ministère de l'Energie et le groupe Sonelgaz.
La consommation des carburants devrait passer de 16 millions de tonnes en 2015 à 30 millions de tonnes en 2030.
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Pour ce qui est de l'électricité, la capacité de production est estimée à 17.000 MW en 2015 et devrait atteindre 60.000 MW en 2030 dont 37% proviendrait du renouvelable.
Relations économiques algéro-américaines : deux patrons algériens en parlent... (L’Expression)
«Difficile de parler économie sans évoquer l'aspect diplomatique des relations entre ces deux pays qui ne partageaient pas les mêmes visions sur certains dossiers.»
Donald Trump élu, hier, 45ème président des Etats-Unis au terme d'une longue campagne électorale qui l'a propulsée à la plus haute fonction de l'Exécutif américain s'est dit prêt à travailler avec tous les pays qui seraient disposés afin d'encourager et de privilégier le partenariat. En effet, l'Algérie et les Etats-Unis qui ont des rapports très solides en matière de lutte contre le terrorisme et de la coopération sécuritaire ont déjà exprimé leur aveu et leur ambition d'aller vers le renforcement de la coopération économique entre le deux pays, ces dernières années dans le cadre du Conseil des hommes d'affaires algéro-américain. La question qui se pose: que va-t-il changer dans la relation économique entre l'Algérie et les Etats -unis après l'arrivée de Trump à la tête de l'administration américaine? Pour le président de la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea), Habib Youcefi, «il est difficile de parler d'un développement économique, sans évoquer l'aspect politique et diplomatique dont ces deux pays ne partageaient pas les mêmes visions sur certains dossiers», a-t-il affirmé. Pour ce dernier les questions diplomatiques priment sur l'aspect économique dans les relations internationales et c'est à l'Algérie d'actionner son appareil diplomatique pour atteindre cet objectif espéré qui nécessite des innovations importantes, et une compréhension mutuelle pour que la relation économique entre les deux pays dépasse le stade
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actuel. «Les possibilités d'un renforcement de la coopération économique entre les deux pays existent, mais elles doit être accompagnées d'un travail important sur le plan diplomatique qui nécessite des innovations importantes. L'Algérie et les Etats-Unis ne partageaient pas les mêmes visions sur certains dossiers», a-t-il expliqué. Pour sa part, Salah Eddine Abdessamade, vice-président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), estime que l'arrivée de Trump à la tête de l'administration américaine n'aura pas un impact sur les relations économiques entre les deux pays. Il affirme dans ce sens que des contrats de partenariat ont été signés avec des entreprises américaines, mais non avec le gouvernement américain. «Le pouvoir politique a peu d'influence sur les chefs d'entreprise dont la majorité est constituée de multinationales, donc sur ce point il est encore difficile», a-t-il souligné, avant d'ajouter: «On n'a pas à s'inquiéter, au contraire il faut saisir cette opportunité pour arriver au développement des relations économiques entre les Etats-Unis et l'Algérie.» Pour M.Abdessamed, l'Algérie doit saisir l'opportunité de ce bouleversement de l'économie mondiale pour tenter d'occuper une place qui lui permettra de développer son économie en tentant des contrats de partenariat gagnant-gagnant. Pour rappel, la coopération économique entre l'Algérie et les Etats-Unis est encore très loin des aspirations des deux pays qui affichent des ambitions et veulent multiplier les initiatives pour atteindre l'objectif visé. La coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis s'est étendue ces derniers temps vers d'autres secteurs d'activité dont l'agriculture, la santé, l'enseignement professionnel et d'autres, si changement il y a dans les relations bilatérales entre les deux pays c'est bien pour répondre aux aspirations et objectifs des deux pays dont les chefs d'entreprise multiplient les initiatives pour booster les relations économiques entre les deux pays.
Enfin, plusieurs projets de partenariat ont été lancés dans ce cadre, notamment de l'agriculture comme des projets de fermes pilotes s'étendant sur une superficie de 25.000 hectares, dont 5000 ha réservés à l'élevage de vaches laitières et d'autres bovins. Cette exploitation agricole produira du blé dur, de l'orge, du fourrage, de la pomme de terre et activera aussi dans l'ensilage du maïs, sur une superficie globale de 20.000 ha.
Dans le secteur de la santé, les deux parties ont déjà signé un accord de partenariat dans le domaine de la biotechnologie et de l'industrie pharmaceutique, susceptible d'ouvrir la voie à l'Algérie pour qu'elle devienne à terme un important pôle régional dans ce domaine.
Algérie - "La Task Force devrait se transformer en delivery unit pour le suivi des réformes" (Alexandre Kateb, audio) (Le Maghreb Emergent)
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Alexandre Kateb, membre la Task Force mobilisée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal pour la mise en place d’un nouveau modèle économique, estime que le problème se trouve au niveau de l’exécution des mesures gouvernementales. Il a mis en cause, lors de son passage sur les ondes de Radio M., « une administration pléthorique et une bureaucratie rampante ».
Lors de son passage aujourd’hui dans l’émission « L’Invité du direct » de Radio M., Alexandre Kateb a jeté la lumière sur la mission de l’équipe de six personnes, dont il est membre, chargée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en décembre 2015 de la mise en place d’un modèle économique de croissance adéquat, dans une conjoncture marquée par le choc pétrolier.
«Nous avons été mobilisés pour un but précis qui était celui de rédiger un rapport sur la trajectoire budgétaire 2017/2019 et jeter les jalons de ce nouveau modèle économique qui demande à être affiné et surtout opérationnalisé, c'est-à-dire décliné en mesures concrètes », a déclaré Alexandre Kateb en abordant la tâche de cette Task Force. Et de suggérer la mise en place d’une équipe plus « intégrée » avec les institutions de l’Etat et dont l’objectif se résumerait au suivi de la mise en oeuvre des mesures et des réformes : « J’aimerais beaucoup qu’on soit associé à l’implémentation de ces mesures. C’est d’ailleurs une des propositions que nous avons faites : mettre en place une cellule chargée du suivi de l’implémentation du nouveau modèle économique. »
«Le problème de l’exécution»
L’invité de la Radio M. a assuré que le gouvernement a une vision d’ouverture économique. Il faut « ouvrir l’activité économique, débureaucratiser et décentraliser » et « il n’y a pas de tabou sur les secteurs concerner : transport, université, banques. C’est le message principal du Premier ministre », a-t-il ajouté.
Selon Alexandre Kateb, la conjoncture économique mondiale fait que l’Algérie doit adopter un modèle économique ouvert et une orientation générale qui vise à faire du privé le moteur principal de la croissance économique : « Dans ce cadre-là, il y a un certain nombre d’activités dans lesquelles l’Etat n’a pas vocation d’être présent et qui peuvent être transférées au secteur privé. »
Une Delivery Unit au sein du ministère ?
L’invité du direct de radio M. a soutenu qu’il fallait « trouver des moyens pour contourner ces lourdeurs et envoyer des signaux forts sur des
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initiatives ciblés (ouverture de capital, ouverture au privé de l’activité économique comme pour les énergies renouvelables) ». » Il faudrait donner plus de prérogatives aux agences de régulation spécialisées et créées par l’Etat. « Donnons un véritable pourvoir à ces agences qui connaissent leurs secteurs », a-t-il martelé.
« Dans ce pays, on peut souvent avoir la volonté de mettre oeuvre des réformes mais, derrière, il y a le problème de l’exécution qui n’est pas forcément lié à la volonté des décideurs mais aux lourdeurs du système et des institutions », a déploré Alexandre Kateb.
Importations de véhicules, ciment et rond à béton : 225 licences délivrées (El Moudjahid)
Un total de 225 licences d’importation de véhicules, de ciment et de rond à béton a été attribué par la commission interministérielle chargée de délivrance de ces documents au titre de l’année 2016, a appris hier l’APS, auprès de responsables du ministère du Commerce. Concernant les véhicules, 40 licences ont été délivrées mais avec un relèvement du contingent qui a été finalement augmenté à 98.374 unités pour l’année en cours, indique la même source. Pour rappel, le contingent initial d’importation des véhicules avait été fixé à 152.000 unités pour l’année 2016 avant d’être réduit à 83.000 unités pour une valeur de moins d’un milliard de dollars. Mais en répondant aux recours introduits par des opérateurs, la commission a avalisé l’augmentation du contingent de 15.374 unités supplémentaires pour le porter à 98.374 unités, expliquent les mêmes responsables. Le contingent quantitatif concerne les véhicules automobiles pour le transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type «break» et les voitures de course) et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises. Le nombre des véhicules importés en 2015 avait été de 265.523 unités pour une valeur 3,14 milliards de dollars (contre 417.913 unités en 2014 d’une valeur de 5,7 milliards de dollars). Avec le nouveau contingent, le nombre des véhicules importés a diminué de 63% en 2016 comparativement à 2015. Concernant le ciment portland gris, 93 licences d’importation ont été attribuées pour un contingent de 2,75 millions de tonnes sur l’année 2016 alors qu’il avait été fixé initialement à 1,5 million de tonnes. Quant au rond à béton, 92 licences d’importation ont été délivrées pour un contingent de 2,6 millions de tonnes alors que le contingent avait été fixé à 2 millions de tonnes. Les importations de véhicules, du ciment et du rond à béton sont soumis depuis janvier 2016 au régime des licences d’importation.
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Sous-traitance : Une filière clé (El Moudjahid)
Lors d’une journée sur la petite et moyenne entreprise organisée, en septembre dernier, le président du CNC/PME avait fait part de lancement d’une étude sur la sous-traitance en Algérie. Une filière qui demeure peu développée pour ne pas dire, marginalisée avec seulement 300 entreprises spécialisées dans ce segment, selon les statistiques avancées par M. Zaïm Bensaci. L’enquête qui sera conduite en collaboration avec l’ANDPME, mobilisera des compétences et experts nationaux, les résultats devant être remis à l’issue de deux ou trois mois. Aussi, la rencontre a été souligné la nécessité d’une stratégie nationale pour la promotion et le développement de cette activité industrielle avec objectif de 5.000 entreprises, dans un proche avenir. Le constat, aujourd’hui, ressort une multitude de contraintes au développement de la sous-traitance industrielle dans notre pays liées, notamment à la disponibilité de la matière première, les procédures d’avis d’appel d’offres, jugées trop contraignantes, aux procédures d’homologation des produits, très longue et non accompagnée par le donneur d’ordres. L’analyse d’un expert de l’ISGP fait également état de l’absence du dossier technique des pièces à fabriquer, d’où les cas de litiges. Une série de contraintes qui recommande une «révision du principe des cautions de soumissions pour les PME de sous-traitance», la promotion de «partenariats» «clients-fournisseurs» ou «donneurs d’ordres-receveurs d’ordres», «la création de banques d’investissements» ou une banque dédiée au «financement de la PME », (préoccupation prise en charge dans le cadre de la nouvelle loi portant orientation de la PME), et l’encouragement de la mise en relation avec les sous-traitants sur le moyen et long terme». Aussi, la vision consacrée dans le cadre de cette nouvelle vision stipule, que la création d’entreprises, soit orientée vers les filières qui soutiennent le processus d’’intégration et de diversification de l’économie nationale. Aussi, les orientations retenues en matière de modernisation des entreprises, sont portées par trois axes, à savoir le soutien, l’accompagnement de la PME, et l’appui à l’émergence de nouvelles entreprises innovantes, en particulier, dans la sous-traitance. Une filière qui bénéficiera d’un centre national pour son développement. Ce centre sera chargé d’assurer une mission de médiation et d’intermédiation entre les donneurs d’ordres et les receveurs d’ordres, autrement dit, les PME sous-traitantes. Le
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directeur général de la PME avait précisé, à ce propos que, ce centre sera appelé à s’intégrer dans une démarche globale de mise en oeuvre du développement de la PME. Ce même responsable avait affirmé que le gouvernement et le ministère de l’Industrie accordent un intérêt central à la sous-traitance « en tant que démarche destinée à permettre aux entreprises, surtout les PME, de se développer et de s’insérer dans un cadre de relation avec les grandes entreprises qui sont en train de s’installer dans notre pays».
Campagne labours-semailles : Les agriculteurs satisfaits des premières pluies (Horizons)
Les premières précipitations des mois d’octobre et novembre sont annonciatrices d’une bonne Entame de la campagne labours-semailles, selon des agriculteurs. « Se situant entre 40 et 80 mm, selon les régions, elles sont suffisantes pour le moment et augurent de bons auspices », a affirmé Tahar Djaref, secrétaire national à l’Union nationale des paysans algériens (Unpa), représentant la wilaya de Sétif. Les agriculteurs s’apprêtent, dit-il, à entamer la campagne labours-semailles en dépit de toutes les appréhensions qui avaient prévalu jusque-là. « Néanmoins, il faut patienter quelques jours jusqu’à l’absorption de l’eau pour pouvoir entamer cette opération. La terre doit être simplement humide », a-t-il précisé. Pour un début de saison, les quantités de pluies qui sont tombées jusqu’à présent sont amplement suffisantes, mais il faut attendre également d’autres averses durant le mois de novembre courant, en décembre et janvier, selon notre interlocuteur.« Nous comptons sur d’autres pluies les prochains mois », dit-il. Selon notre interlocuteur, il faut craindre les pluies qui ne tombent pas au moment opportun à l’approche de la récolte, par exemple, et pendant l’éclosion. Dans certaines régions du pays, la campagne labours-semailles a commencé en octobre dernier, d’après Djamel Berchiche, du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Toutes les dispositions sont prises, selon lui, au niveau des wilayas agricoles pour déclencher cette opération, telles que la disponibilité des engrais et des semences pour la réussite de la saison agricole. Et de préciser : « Il ne faut pas oublier que le climat du pays est aride et semi-aride, donc il ne faut pas compter uniquement sur les pluies mais les agriculteurs doivent s’équiper de systèmes d’irrigation d’appoint. » Le représentant du ministère a fait savoir qu’une « note a été adressée à toutes les régions à vocation céréalière pour encourager cette technique ». Selon Mohamed Smati, un agriculteur de Mascara, wilaya à vocation agricole par excellence, ce début d’automne « a connu des chutes de pluie appréciables, à la grande satisfaction des fellahs qui trouvent en ce don du ciel une motivation supplémentaire pour entamer les travaux relatifs aux labours-semailles, mettant ainsi à profit les conditions climatiques favorables », a-t-il fait
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savoir. En effet, les grandes averses qui se sont abattues sur presque toutes les régions du pays ont eu pour effet de provoquer une mobilisation générale des autorités locales appelées à prendre les mesures appropriées et d’inciter les agriculteurs à ressortir toute l’artillerie pour entreprendre le travail dans les champs, exploitant ainsi cette opportunité.
Industrie agroalimentaire: L'Algérie fait appel à l'expertise indonésienne (Le Temps d’Algérie)
Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdesselam Chelghoum, a examiné, hier, à Alger, avec le président du Conseil consultatif populaire de la République d'Indonésie, Zulkifli Hasan, les moyens de promouvoir la coopération bilatérale dans le domaine agricole.
L'Algérie, qui a atteint son autosuffisance dans la production de plusieurs produits agricoles essentiels, compte relever le défi et atteindre le rang des pays exportateurs. La collaboration entre l'Algérie et l'Indonésie, en termes d'investissements dans l'industrie agroalimentaire, essentiel pour l'étape de l'importation, va apporter son progrès, au vu de l'expérience indonésienne en la matière.
Le ministre, qui a accordé cette audience à M. Zulkifli, qui était accompagné d'une importante délégation, les deux parties ont évoqué conjointement «les moyens de promouvoir la coopération et les opportunités d'investissement offertes par les deux pays, notamment dans le domaine agricole et l'industrie agroalimentaire». Durant cette audience, qui s'est déroulée en présence de l'ambassadrice d'Indonésie en Algérie, Safira Machrusah, le ministre a exposé les domaines d'investissements en Algérie, dont l'arboriculture, la culture maraîchère, céréaliculture ainsi que l'aquaculture. Pour sa part, Mr Zulkifli a exprimé l'intérêt porté par les investisseurs indonésiens à l'investissement en Algérie et leur souhait d'établir des projets dans le domaine agricole, annonçant la visite d'un groupe d'hommes d'affaires et investisseurs indonésiens en Algérie à l’effet d’examiner les opportunités d'investissements et établir des partenariats avec leurs homologues algériens. Saluant ces initiatives, Mr Chelghoum a fait état de la disponibilité de son ministère, à apporter tout le soutien
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nécessaire et des facilités accordées aux partenariats, entre investisseurs algériens et étrangers, dans les filières relevant du secteur. Mr Zulkifli «a indiqué que l'objectif de sa visite en Algérie, qui est un pays ami et frère, était la promotion des relations au niveau parlementaire, et la coopération entre les deux gouvernements, à l’égard des possibilités offertes dans divers domaines, notamment agricole». Le responsable indonésien a souligné «l'impératif de promouvoir les relations de partenariat entre les deux pays, dans le domaine agricole, de les hisser au niveau des efforts consentis pour développer le secteur, et de tirer profit des expériences des deux pays». Accompagné d'une délégation, composée des présidents des groupes parlementaires au sein du Conseil consultatif populaire de la République d'Indonésie, Mr Zulkifli est arrivé, mardi, à Alger, dans le cadre d'une visite de trois jours.
Banque/bourse/Assurance
Assurances: Des chiffres et des craintes (Le Quotidien d’Oran)
Le marché algérien des assurances a réalisé en 2015 un volume de primes de 127,9 milliards de DA contre 125,5 milliards de DA en 2014, soit une progression de 2%. Même positif, ce taux est le plus bas réalisé par le marché des assurances durant les dix dernières années. Il reflète le contexte actuel de l'économie nationale, caractérisé par la baisse des cours internationaux du pétrole et, par conséquent, des revenus extérieurs du pays. Les assurances de dommages ont progressé de 1%, passant de 116,9 milliards de DA en 2014, à 117,8 milliards de DA en 2015, indique à cet effet un bilan établi par le ministère des Finances. Selon le document dont nous détenons une copie, ce sont les assurances de personnes qui ont contribué positivement à l'évolution de l'activité des assurances. Sur un volume additionnel de primes toutes branches confondues de 2,4 milliards de DA, environ 1,2 milliard de DA proviennent des assurances «non dommages», soit une contribution de 52%, même si l'assurance automobile reste la principale source alimentant les primes du marché. En 2015, la branche automobile a généré 66,8 milliards de DA contre 65 milliards de DA en 2014, soit un montant additionnel de primes de 1,5 milliard de DA. La progression enregistrée par ces deux catégories d'assurances (assurance de personnes et assurance automobile) a pu limiter l'impact de la baisse enregistrée par la branche transport (-12%), maintenant l'activité des assurances au même niveau avec une légère progression. Ainsi, le taux de pénétration du secteur des assurances en 2015 n'a pas évolué par rapport à 2014. Il reste en deçà de 1%. Il passe de 0,73% en
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2014 à 0,76%, en 2015. La densité d'assurance (primes d'assurances/habitant) exprimée en dinar n'a pas évolué également. Elle passe de 3.209 DA en 2014 à 3.271 DA en 2015, soit, de 33,8 à 32,57 $ US. Une légère diminution a été constatée en raison des fluctuations du taux de change dinar/dollar US.
Toutefois, le nombre des sociétés animant le marché des assurances a évolué. Il est passé, en 2015, à 24 contre 23 en 2014, avec l'agrément d'une nouvelle société spécialisée en assurances de personnes, à savoir la société Algerian Gulf Life Insurance Company (AGLIC) créée dans le cadre d'un partenariat algéro (CASH et BNA)- koweïtien (Gulf Insurance Group). Au cours de 2015, les sociétés d'assurances ayant animé le marché des assurances sont réparties comme suit : 01 société de réassurance, 02 sociétés spécialisées dans l'assurance, respectivement, du crédit immobilier et du crédit à l'exportation, 13 sociétés d'assurances de dommages et 08 sociétés d'assurances de personnes.
Ces deux dernières catégories de sociétés disposent d'un réseau de distribution de 1.133 agences directes, 1.090 agents généraux d'assurances, 38 courtiers d'assurances et un réseau de bancassurance de 750 agences bancaires inscrites dans les conventions de distribution signées par les compagnies d'assurance avec les différentes banques de la place. Les intermédiaires d'assurance (agents généraux et courtiers), ont participé à hauteur de 29% dans la formation du chiffre d'affaires du marché. Leur intervention a connu une augmentation de 5%, comparé à l'année précédente. Le chiffre d'affaires apporté est passé de 35,9 milliards de DA en 2014 à 37,6 milliards de DA en 2015. Au titre de la prestation de services, les règlements de sinistres ont connu une hausse de 15%. Les sociétés d'assurances ont indemnisé pour 71 milliards de DA, soit 9,2 milliards de DA de plus, comparé à 2014. La branche automobile, avec 47,2 milliards de DA, représente 66% du montant global des indemnisations. Pour réduire les stocks de sinistres en automobile, les compagnies d'assurances ont mis en place, en mai 2015, une convention portant sur «l'assainissement des recours au coût moyen (ARCM)». Validée par l'autorité de contrôle des assurances, cette convention traite des recours inter-entreprises et vise l'assainissement des dossiers de sinistres relevant des exercices 2010, 2011 et 2012. S'agissant de l'activité financière, le marché cumule, au 31/12/2015, un encours de placements (financiers et immobiliers) de 252 milliards de DA, soit un accroissement de 13% par rapport à 2014. Avec un montant de 113 milliards de DA, les valeurs d'Etat représentent 45% des placements mobilisés. Le marché (y compris la CCR) dispose, par ailleurs, d'une marge de solvabilité en augmentation de 7% par rapport à 2014. Au 31/12/2015, la marge de solvabilité totalise 141 milliards de DA contre 131,5 milliards de DA en 2014.
Crise et risque d'insolvabilité de certains assureurs
Par ailleurs, il faut savoir que l'indemnisation en dommage a progressé de 8,6

Revue de Presse 09 Novembre 2016 Publié le 09/11/2016 à 11:51


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· Transition énergétique : Les operateurs privés ambitionnent d’invertir davantage (El Moudjahid) .................................................................................................................. 5
ï‚· Transition énergétique: Passer à l'acte, et maintenant (Le Temps d’Algérie) ............ 6
ï‚· Le FCE a organisé hier un débat sur la question : L'insécurité énergétique plane (L’Expression) ............................................................................................................ 8
ï‚· Energie renouvelable : Le nouveau mode de production de l’électricité d’origine renouvelable révélé (Le Soir d’Algérie) ................................................................... 10
ï‚· Transition énergétique : Les recommandations d’Ali Haddad (El Watan) ............... 11
ï‚· Haddad appelle les opérateurs privés à s’y mettre (La Nouvelle République) ..... 12
ï‚· Le FCE va développer 2GW de fermes solaires photovoltaïques (Algérie Eco) ..... 13
ï‚· Investissement dans l’énergie : un appel d’offre en 2017 (L’Econews) ................... 14
ï‚· Transition énergétique : Un projet inédit bientôt lancé (Horizons) .......................... 15
ï‚· Ali Haddad : «La fin de l’ère du pétrole cher est une réalité» (Algérie Patriotique) 17
ï‚· Hausse de la consommation d’énergie en Algérie : des prévisions inquiétantes (TSA) ........................................................................................................................ 17
ï‚· Des spécialistes appellent à accélérer la transition énergétique en Algérie (APS) ... 20
ï‚· Le Forum africain d'investissement d'Alger, une opportunité pour s'orienter vers l'Afrique (APS) ......................................................................................................... 22
ï‚· Lamamra et Haddad pour crédibiliser les ambitions économiques algériennes en Afrique (TSA) ........................................................................................................... 24
ï‚· Un forum économique en décembre à Alger : L’Algérie se tourne vers l’Afrique (El Watan) ....................................................................................................................... 25
ï‚· Forum Africain d’investissement et d’affaires, M. Lamamra : «Se projeter dans l’avenir» (El Moudjahid) .......................................................................................... 26
ï‚· Lamamra et Haddad se concertent sur le marché africain : La diplomatie économique prend forme (L’Expression) ................................................................. 28
ï‚· Forum africain d’investissements et d’affaires : Le FCE veut ressusciter le destin panafricain de l’Algérie (Liberté) ............................................................................. 29
ï‚· Plus de 2000 opérateurs africains au Forum Africain d'Alger pour créer "un réseau de coopération à travers le continent" (Maghreb Emergent) .................................... 30
ï‚· Le Forum africain d'investissement d'Alger, une opportunité pour s'orienter vers l'Afrique (DK News) ................................................................................................. 32
ï‚· Lamamra : «L’Algérie doit reconquérir le marché africain» (L’Econews) .............. 33
ï‚· Les investisseurs algériens lorgnent le marché africain (Algérie Patriotique).......... 34
ï‚· Commerce, Industrie, Transport: Alger veut se tourner vers l'Afrique (Le Quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 35
ï‚· Anexal à propos du Forum africain d’investissements et d’affaires : L’opportunité à ne pas rater pour l’exportateur algérien (Horizons) .................................................. 37
ï‚· Baromètre du FCE : Les industries agroalimentaires, au creux de la vague (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 38
ï‚· Politique des subventions : Un coût de 27,7 milliards de dollars cette année (El Watan) ....................................................................................................................... 39
ï‚· Cnuced/Climat des affaires : L’Algérie a mené des réformes « importantes » (El Moudjahid) ................................................................................................................ 40
ï‚· Poudre de lait : Vers le lancement de la production locale (El Moudjahid) ............. 41
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ï‚· La suppression de la subvention de l'orge était une revendication des éleveurs pour contrer la spéculation (APS) ..................................................................................... 42
ï‚· La formation numérique et e-learning : Une avancée pour les entreprises (El Moudjahid) ................................................................................................................ 44
ï‚· CNAS - LFC-2015 : Impact positif sur la trésorerie (El Moudjahid) ....................... 45
ï‚· 5e édition du salon Maghreb Pharma : L’industrie pharmaceutique algérienne comme modèle (El Moudjahid) ................................................................................ 47
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 49
ï‚· Assurances: vers la création de nouveaux produits contre les cyber-attaques (APS) ................................................................................................................................... 49
ï‚· Compagnie centrale de réassurance : Les risques émergents font le débat (L’Expression) .......................................................................................................... 51
ï‚· Nafa Abrous, président du directoire de Maghreb Leasing Algérie, à “Liberté” : “La demande de crédit est traitée en 2 à 5 jours” (Liberté) ............................................. 52
Coopération ......................................................................................................................................................... 54
ï‚· Algérie-Afrique du Sud : Valoriser les potentialités économiques (El Moudjahid) . 54
ï‚· Algérie-Afrique du Sud: les relations économiques ne sont pas à la hauteur des relations historiques des deux pays (APS) ................................................................ 55
Veille ..................................................................................................................................................................... 56
ï‚· Chérif Rahmani : «La conférence de Marrakech sera inutile sans actions concrètes» (Algérie Patriotique) ................................................................................................. 56
ï‚· L’accord sur le climat va créer 23 trillions $ d’opportunités dans les marchés émergents d’ici 2030 (Algérie Eco) .......................................................................... 57
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Synthèse
La rencontre organisée par le FCE sous le thème : «Quelle transition énergétique pour l’Algérie ? Les défis pour une sécurité énergétique et une diversification des ressources réussies» a été au centre de l’actualité de ce mercredi. Lors de cette importante rencontre, des experts indépendants ont présenté une étude sur la transition énergétique, réalisée à la demande du forum. A cette occasion, le président du forum, M Ali HADDAD a qualifié la transition énergétique d’«étape cruciale de la transformation de l’économie algérienne». Il a souligné que cette phase est aussi «importante que la nationalisation des hydrocarbures qui est intervenue en 1971». Lors de cette rencontre, il a été mentionné le projet du FCE de participer au programme de développement national des énergies propres, qui prévoit 2GW de fermes solaires photovoltaïques à l'horizon 2030. L’autre événement organisé par le forum qui a été largement évoqué par des quotidiens et sites électronique est le Forum africain d'investissement et d'affaires, prévu du 3 au 5 décembre prochain à Alger. Ce forum, explique-t-on, constitue une occasion pour l'Algérie de s'orienter vers le marché africain. Cette importante rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Algérie de diversifier et d’adapter son modèle de croissance. L'Algérie veut, en effet, saisir les avantages qu'offrent le continent africain qui représente un énorme réservoir de productivité, de production, de richesse et de croissance. La volonté de l’Algérie pour développer son économie a été salué, par ailleurs, par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). «Parmi les mesures les plus importantes (prises) figure l’adoption de nouvelles lois sur l’investissement en Algérie», souligne l’organisation dans son rapport, cité par la presse.
La Cnuced précise que le nouveau code de l’investissement en Algérie, adopté en juillet dernier, devrait promouvoir et faciliter les investissements. Dans le domaine des assurances, des compagnies comptent proposer prochainement de nouveaux produits pour couvrir les cyber-risques qui engendrent des pertes colossales aux entreprises, a annoncé le Président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), Brahim Djamel Kessali.
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A la une
Transition énergétique : Les operateurs privés ambitionnent d’invertir davantage (El Moudjahid)
«La transition énergétique est une étape cruciale de la transformation de l’économie algérienne. C’est une phase aussi importante que la nationalisation des hydrocarbures qui est intervenue en 1971». C’est ce qu’a indiqué, hier, le président du forum des chefs d’entreprises (FCE) Ali Haddad. Intervenant à l’ouverture des travaux de la rencontre organisée à Alger sous le thème : «quelle transition énergétique pour l’Algérie ? Les défis pour une sécurité énergétique et une diversification des ressources réussies», il a tenu à souligner que «la transition énergétique est une thématique centrale et un axe de travail majeur du plan d’action du FCE». «Je saisi donc l’opportunité de cette conférence» a-t-il dit : «pour annoncer que le FCE organisera en 2017 avec des partenaires du secteur public une grande rencontre pour encourager la production nationale de biens et de services dans le secteur de l’énergie ». Et de poursuivre «la transition énergétique couplée à la diversification économique doit favoriser l’émergence de nouvelles filières industrielles et ainsi offrir à l’économie un levier de croissance et de création d’emplois», avant d’insister à cet effet sur la nécessité que le secteur privé algérien doit pouvoir entreprendre et investir dans ce secteur névralgique : « Il faudra dans ce cas concevoir un cadre juridique et réglementaire adapté pour encourager l’investissement tout en préservant les intérêts suprêmes de l’Algérie. S’il y a un secteur où il serait judicieux de faire valoir la préférence nationale, c’est bien celui de l’énergie» a-t-il estimé. M. Ali Haddad n’a pas manqué de saluer les efforts du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika sur l’importance qu’accordée pour le développement des énergies renouvelables, en indiquant en des termes précis : «Le programme du Président de la République a fixé le cap. Il prévoit, à l’horizon 2030, une puissance totale de 22000 Mégawatts dédiés à la seule consommation locale. Il projette de développer un large éventail de
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filières technologiques où le photovoltaïque et l’éolien se taillent la part du lion avec respectivement 13575 Mégawats et 5010 Mégawats, le reste étant réparti entre l’énergie solaire thermodynamique, la biomasse, la cogénération et la géothermie». Dans le contexte actuel, M. Ali Haddad trouve qu’il est plus que nécessaire de trouver des solutions pour réduire la consommation des secteurs énergivores et en améliorer l’efficacité énergétique et les performances tout en réduisant l'impact sur l'environnement : «Nous ne pouvons ignorer non plus la baisse drastique des exportations d’hydrocarbures et des recettes fiscales pétrolières et l’augmentation de la consommation interne à laquelle il faudra faire face progressivement et qu’il faudra rationaliser» a-t-il ajouté. De son côté la secrétaire générale du Ministère de l’énergie, Fatma-Zohra Talantikite a fait savoir que le ministère de l’énergie projette de créer une industrie des énergies renouvelables qui touchera tous les éléments de la chaîne de valeurs. «L’Algérie dispose de compétences avérés dans ce secteur »a-t-elle indiqué. Elle a estimé qu’«avec ses capacités en énergies renouvelables, l’Algérie peut être un grand exportateur de l’électricité notamment vers les pays africains». Pour le SG de l'UGTA les conclusions de le rencontre apporteront un plus pour la réactivation de l'économie nationale. D’autre part, l’expert pétrolier, M. Francis Perrin a fait savoir que «la transition énergétique ne s’articule pas uniquement autour des énergies renouvelables mais doit aussi intégrer d’autres éléments tels la rationalisation de la consommation énergétique et le changement de la manière de travail sur les énergies fossiles». Pour réussir la transition énergétique de l’Algérie et la naissance de capacités nationales d’innovation, de production, de maintenance et de services, créatrices d’emplois nouveaux et durables et de richesses, le FCE a réalisé une étude qui définit une feuille de route. Il y a lieu de souligner à l’occasion de cette journée plusieurs pénales sont programmé pour soulevé les déférentes questions liée à ce secteur d’avenir. En effet le 1er panel a été organisé sur les énergies conventionnelles : les défis pour une sécurité énergétique à long terme. Quant au 2e celui-ci est organisée sur les énergies alternatives : Les défis de la transition énergétique.
Transition énergétique: Passer à l'acte, et maintenant (Le Temps d’Algérie)
Le Forum des chefs d'entreprise, FCE, a annoncé hier, au cours d'une rencontre thématique sur la transition énergétique, son projet de participer au programme de développement national des énergies propres, qui prévoit pas moins de 2GW de fermes solaires photovoltaïques à l'horizon 2030.
L'Algérie, tient formellement à tourner la page des énergies conventionnelles, et mettre le cap sur le renouvelable. La transition énergétique, que compte entamer le pays, pourrait donner lieu à une
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expérience unique dans le monde. Et pour cause, le potentiel de développement existant est de loin l'un des plus importants en Afrique et dans le monde. C'est du moins, ce qui ressort d'une journée d'étude, organisée par le FCE, hier, à Alger. Sous la thématique : «Quelle transition énergétique pour l'Algérie?».
Plusieurs experts et acteurs économiques nationaux et internationaux ainsi que des représentants du gouvernement, ont relevé le caractère stratégique de cette transition, qui doit être engagée sans plus attendre. à l'ouverture des travaux de cette rencontre, Ali Haddad, président du Forum des chefs d'entreprise, a déclaré que «La transition énergétique est une étape cruciale de la transformation de l'économie algérienne. (…) Le secteur de l'énergie a toujours constitué le socle de l'économie nationale et l'Algérie restera, certainement pendant encore plusieurs décennies, un acteur majeur sur le marché des hydrocarbures», néanmoins, relève Ali Haddad, «les différents chocs pétroliers, que nous avons subis, ont démontré que ce modèle économique n'est pas viable à long terme».
La chute brutale des prix du pétrole a-t-elle secoué les esprits et provoqué une véritable prise de conscience ? Vraisemblablement. «De nombreux changements ont bouleversé le marché des hydrocarbures et nous devons en tenir compte. La fin de l'ère du pétrole cher est une réalité. Nous devons nous engager dans une politique nouvelle, nous affranchissant définitivement du : Tout Hydrocarbures», soutient encore le Patron des patrons. Les énergies renouvelables s'imposent, en effet, en tant qu’alternative la plus sérieuse aux énergies fossiles, qui se tarissent comme peau de chagrin et dont le coût de production devient de plus en plus cher.
Ambition
Pour Ali Haddad, «il appartient, désormais, aux différents acteurs publics et privés, de créer une véritable filière, de construire le marché des énergies renouvelables autour des acteurs locaux et étrangers, des technologies, du financement et des marchés cibles». Le programme national, dédié aux énergies renouvelable, table sur une production propre de 22 000 mégawatts à l'horizon 2030. «Il prévoit une puissance totale de 22000 Mégawatts dédiés à la seule consommation locale», a fait savoir, lors de son intervention, la secrétaire générale du ministère de l'énergie, Fatma-Zohra Talantikite. «Ce programme projette de développer un large éventail de filières technologiques où le photovoltaïque et l'éolien ainsi que l'énergie solaire thermodynamique, la biomasse, la cogénération et la géothermie», a-t-elle ajouté en soulignant que le gouvernement est disponible et disposé à donner toutes les facilités possibles aux potentiels investisseurs nationaux, privés et internationaux. Souffrant, en effet, d'un cadre légal «archaïque» et loin de répondre aux aspirations des investisseurs, le secteur des énergies renouvelables –promet la SG du ministère de l'énergie– bénéficiera d'un cadre législatif incitateur et facilitateur pour les investisseurs.
Jean Loui Borloo : «L'Algérie doit prendre le leadership»
Invité d'honneur du Club Energia du FCE, Jean-Louis Borloo, ancien ministre français et militant acharné de l'accès à l'énergie pour tous, a fait
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avoir que l'«Algérie pourrait dans peu de temps s'assurer une place de leader continental dans la transition énergétique». Intervenant lors de la rencontre organisée par le FCE, Jean-Louis Borloo a soutenu que l'Algérie a les moyens et le potentiel humain pour mener très vite sa mutation énergétique. «L'Algérie doit totalement prendre sa place dans le grand projet mondial orienté sur l'accès à l'énergie pour tous», a-t-il dit, en faisant remarquer que le continent africain attend beaucoup de l'Algérie dans ce domaine. «Votre pays a réalisé une électrification de pratiquement 100%. A quelques kilomètres des frontières sud de l'Algérie, des zones entières atteignent à peine 10% d'électrification. L'accès à la lumière dans de vastes territoires d'Afrique demeure aujourd'hui encore insignifiant», déplore Jean-Louis Borloo. Pour lui, «l'Algérie doit impérativement prendre conscience de cette réalité qui peut être une véritable source de conflits à l'avenir. Le nomadisme que provoquera la recherche de l'énergie est déjà une source d'inquiétude en Europe. 10 millions d'africains, chaque année, n'ont pas accès à la lumière. L'Algérie peut et doit se redéployer économiquement en Afrique et atténuer ces disparités. Une Afrique électrifiée à 80%, c'est 15% de croissance économique», soutient encore Jean-Louis Borloo, qui a appelé les investisseurs et les acteurs économiques à rejoindre le projet mondial axé sur l'accès à l'énergie pour tous.
Le FCE a organisé hier un débat sur la question : L'insécurité énergétique plane (L’Expression)
L'instabilité du marché des hydrocarbures, l'épuisement des réserves et l'impossibilité d'exploiter immédiatement les hydrocarbures non conventionnels mettent l'Algérie dans une situation vulnérable.
«La transition énergétique est une étape cruciale de la transformation de l'économie algérienne. C'est une phase aussi importante que la nationalisation des hydrocarbures qui est intervenue en 1971» a déclaré Ali Haddad, hier, à l'ouverture d'une rencontre organisée par le FCE sur la transition énergétique en Algérie. «Cette dernière est une thématique centrale et un axe de travail majeur du plan d'action du FCE. Je saisis donc l'opportunité de cette conférence pour annoncer que le FCE organisera en 2017 avec des partenaires du secteur public une grande rencontre pour encourager la production nationale de biens et de services dans le secteur de l'énergie.» Le président du FCE a également indiqué que «nous devons trouver des solutions pour réduire la consommation des secteurs énergivores et en améliorer l'efficacité énergétique et les performances tout en réduisant l'impact sur l'environnement». De plus, évoquant l'insécurité énergétique qui plane sur le pays, le président du
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FCE a longuement insisté sur l'importance stratégique que revêt ce secteur. «Le secteur de l'énergie figure parmi les thèmes phares qui seront traités lors du 'Forum africain d'investissements et d'affaires'' qui se tiendra du 3 au 5 décembre 2016. Le secteur privé algérien doit pouvoir entreprendre et investir dans ce secteur névralgique. Il faudra dans ce cas concevoir un cadre juridique et réglementaire adapté pour encourager l'investissement tout en préservant les intérêts suprêmes de l'Algérie. S'il y a un secteur où il serait judicieux de faire valoir la préférence nationale, c'est bien celui de l'énergie», a-t-il affirmé avant d'ajouter: «Le programme du président de la République a fixé le cap. Il prévoit, à l'horizon 2030, une puissance totale de 22.000 Mégawatts dédiés à la seule consommation locale. Il projette de développer un large éventail de filières technologiques où le photovoltaïque et l'éolien se taillent la part du lion avec respectivement 13.575 Mégawats et 5010 Mégawatts, le reste étant réparti entre l'énergie solaire thermodynamique, la biomasse, la cogénération et la géothermie.»
Par ailleurs, l'expert en énergie Abdelmadjid Attar a présenté au nom du FCE, lors de cette rencontre, une étude faite par cette organisation patronale sur la transition énergétique. Ce faisant, il a souligné avec insistance la nécessité d'accélérer cette transition vers un nouveau modèle énergétique. «Les principaux paramètres de vulnérabilité de l'Algérie correspondent, d'une part, au taux de croissance de sa consommation énergétique par rapport à celui de ses réserves et sa capacité de production à long terme et, d'autre part, à la nature des usages au point de vue production de la valeur ajoutée», a fait savoir Abdelmadjid Attar. «La sécurité énergétique ne dépend pas des volumes et des capacités de production, mais du marché. On ne peut pas bâtir une stratégie de développement et garantir à long terme notre sécurité énergétique sur une simple base volumétrique sans les prix à l'exportation et la croissance effrayante et non maîtrisée de la consommation interne», a-t-il ajouté, préventif. On ne peut pas se projeter à long terme alors qu'il y a de fortes incertitudes sur les espérances de renouvellement des réserves conventionnelles et que le délai de mise en exploitation des hydrocarbures non-conventionnels sont importants et n'interviendront qu'en appoint, au-delà de 2015 dans le meilleur des cas.», a-t-il ajouté en misant sur les gaz non conventionnels qui sont seuls à pouvoir assurer un tant soit peu la sécurité énergétique de l'Algérie à long et à très long terme» puisque, selon lui, «d'ici 2030, les hydrocarbures continueront à assurer au mieux 73% de la consommation énergétique du pays».
Abdelmadjid Attar, qui a bien rappelé que le secteur énergétique algérien est dominé par les entreprises étrangères et les filiales de la Sonatrach et qu'il n'existe aucune entreprise privée algérienne qui opère dans le forage, workover, logging, maintenance, etc., a souligné la nécessité d'encourager le privé national à s'impliquer dans le secteur énergétique et l'importance de développer la sous-traitance, notamment en instituant un certain taux d'intégration obligatoire.
De son côté, l'expert pétrolier Francis Perrin a abondé dans le même sens que Abdelmadjid Attar en affirmant que la transition énergétique ne
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s'articule pas uniquement autour des énergies renouvelables, mais doit aussi intégrer d'autres éléments tels la rationalisation de la consommation énergétique et le changement de la manière de travailler sur les énergies fossiles.
Energie renouvelable : Le nouveau mode de production de l’électricité d’origine renouvelable révélé (Le Soir d’Algérie)
Le ministère de l’Energie prépare un projet de décret pour revoir le mode de production de l’énergie électrique d’origine renouvelable. Deux changements majeurs : procéder par appel d’offres pour mettre les investisseurs en compétition et organiser des enchères pour l’achat de l’électricité au lieu du tarif garanti appliqué aujourd’hui.
Intervenant hier, lors de la rencontre organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) à l’hôtel El Aurassi sur les enjeux de la transition énergétique en Algérie, la secrétaire générale du ministère de l’Energie, Fatma-Zohra Talantikite, a annoncé qu’un projet de décret est en préparation pour amender la loi relative à la production et distribution de l’électricité et du gaz. Il s’agit, a-t-elle révélé, de revoir le mode de production de l’électricité d’origine renouvelable. «Ce système n’a pas atteint les objectifs escomptés par les pouvoirs publics à travers le programme de développement des énergies renouvelables», a expliqué Fatma-Zohra Talantikite. D’après elle, le projet de décret institue la compétition comme mode opératoire. «Nous allons procéder par appel d’offres afin de mettre les investisseurs en concurrence et organiser des enchères pour l’achat de l’électricité produite afin de faire baisser les prix», a-t-elle indiqué.
En effet, le dispositif actuel donne aux producteurs – filiales de Sonelgaz – un traitement préférentiel permettant aux producteurs d’injecter en priorité leur électricité dans le réseau pour un prix garanti qui leur assure une rentabilité normale de leurs investissements. Les capacités installées jusque-là sont de l’ordre de 340 mégawatts, 16 centrales électriques en tout qui injectent à peine 195 mégawatts dans le réseau. Or, le programme de développement des énergies renouvelables arrêté par les pouvoirs publics vise à augmenter la part de production de l’électricité d’origine renouvelable en installant une puissance totale de 22 000 mégawatts d’ici à 2030. «Nous comptons atteindre 4 000 mégawatts d’ici à 2015 en réalisant 400 mégawatts par an», a-t-elle projeté.
Lors de cette rencontre, l’ancien ministre Abdelmadjid Attar a présenté une étude sur les énergies conventionnelles et les défis de sécurité énergétique à long terme. Selon lui, si les approvisionnements du marché interne ne semblent pas menacés, la rente que génère l’exportation des hydrocarbures reste aléatoire à cause de la volatilité des prix sur le marché pétrolier. «Si les prix se stabiliseront entre 50 et 60 dollars le baril pour les trois prochaines années, trop d’incertitudes planent sur le marché pétrolier et personne ne peut prévoir l’évolution des prix au-delà de
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2020», a-t-il souligné. Il a soulevé par ailleurs que les vulnérabilités de l’Algérie résident dans la nature des usages de l’énergie électrique.
Presque la moitié de l’énergie produite, a-t-il précisé, est consommée par les ménages alors que la demande des secteurs productifs reste faible (1% pour l’agriculture). «La croissance du secteur traduit l’effort étatique consenti pour le raccordement des foyers en électricité et en gaz, une croissance qui a pratiquement doublé la consommation entre 2000 et 2015», a-t-il conclu.
Transition énergétique : Les recommandations d’Ali Haddad (El Watan)
Formation, révision de la législation, engagement des opérateurs économiques…sont, entre autres, les recommandations du Forum des chefs d’entreprises (FCE) pour amorcer une transition énergétique avec succès.
Ali Haddad, président du FCE, a appelé les opérateurs économiques privés à s’impliquer dans cette transition énergétique qui « est une étape cruciale de la transformation de l’économie algérienne dans le développement du secteur énergétique ».
Cela est d’autant plus nécessaire, avec les différents chocs pétroliers qu’a subis l’Algérie et qui ont démontré que ce modèle économique n’est pas viable à long terme mais aussi avec la baisse de l’attractivité de l’Algérie en matière d’investissements directs étrangers, la baisse drastique des exportations d’hydrocarbures et des recettes fiscales pétrolières, l’augmentation de la consommation interne et l’émergence d’un marché d’hydrocarbures non conventionnels argumente Ali Haddad lors d’une conférence sur la transition énergétique tenue ce mardi à Alger.
Le patron du FCE exhorte les acteurs publics et privés à « créer une véritable filière, de construire le marché des énergies renouvelables autour des acteurs locaux et étrangers, des technologies, du financement et des marchés cibles. »
Plusieurs éléments concourent à la création d’une véritable filière énergétique. Ali Haddad cite, primo, la nécessité que le secteur privé algérien investisse dans ce secteur névralgique. Secundo, concevoir un cadre juridique et réglementaire adapté pour encourager l’investissement tout en préservant les intérêts suprêmes de l’Algérie. Tertio, adapter les offres de formation au niveau des universités et créer des centres d’excellence dédiés aux nouveaux métiers pour répondre aux besoins de ces filières novatrices.
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Haddad appelle les opérateurs privés à s’y mettre (La Nouvelle République)
Pour le président du Forum des chefs d’entreprise, Ali Hadad, il est important que le secteur privé s’implique davantage dans l’investissement énergétique afin de réussir le programme de la transition énergétique qui est, selon lui, une étape cruciale de la transformation de l’économie algérienne.
En marge d’une rencontre organisée par le FCE sous le thème «Quelle transition énergétique pour l’Algérie ?», hier à l’hôtel l’Aurassi, le patron des patrons, rappelant la crise économique qui a touché le pays suite à la chute brutale des prix du pétrole, a insisté sur l’importance de poursuivre le programme de la transition énergétique. De ce fait, il a exhorté le secteur privé à s’y impliquer davantage pour «pouvoir entreprendre et investir dans ce secteur névralgique», a-t-il souligné. Selon le président du FCE, «il faudra dans ce cas concevoir un cadre juridique et réglementaire adapté pour encourager l’investissement tout en préservant les intérêts suprêmes de l’Algérie. S’il y a un secteur où il serait judicieux de faire valoir la préférence nationale, c’est bien celui de l’énergie». Dans le même sujet, Ali Haddad a rappelé que son institution donne une importance majeure à ce secteur indispensable pour la diversification de l’économie nationale et a conscience que ce secteur pourrait être un levier de croissance et de création d’emplois. «La transition énergétique est une thématique centrale et un axe de travail majeur du plan d’action du FCE. Je saisis donc l’opportunité de cette conférence pour annoncer que le FCE organisera en 2017 avec des partenaires du secteur public une grande rencontre pour encourager la production nationale de biens et de services dans le secteur de l’énergie», a-t-il expliqué. Par ailleurs, le président du FCE a présenté, lors de son discours, des chiffres sur la consommation de l’énergie du pays à l’horizon 2030. Dans ce sens, il a souligné que «le programme du président de la République a fixé le cap. Il prévoit, une puissance totale de 22 000 mégawatts dédiés à la seule consommation locale. Il projette de développer un large éventail de filières technologiques où le photovoltaïque et l’éolien se taillent la part du lion avec respectivement 13 575 mégawats et 5010 mégawats, le reste étant réparti entre l’énergie solaire thermodynamique, la biomasse, la cogénération et la géothermie». Sur ce volet, Ali Haddad a attiré l’attention sur l’importance d’étudier la conjoncture économique frappée par la crise pétrolière. «Nous ne pouvons ignorer non plus la baisse drastique des exportations d’hydrocarbures et des recettes fiscales pétrolières et l’augmentation de la consommation interne à laquelle il faudra faire face progressivement et qu’il faudra rationaliser», a-t-il expliqué. Dans ce sens, il a insisté sur la nécessité de «trouver des solutions pour réduire la consommation des secteurs énergivores et en améliorer l’efficacité énergétique et les performances tout en réduisant
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l'impact sur l'environnement». De sa part, la secrétaire générale du ministère de l’Energie, Fatma-Zohra Talantikit, présente à la rencontre, a indiqué que son département projette de «créer une industrie des énergies renouvelables qui touchera tous les éléments de la chaîne de valeurs. L’Algérie dispose de compétences avérées dans ce secteur».
Le FCE va développer 2GW de fermes solaires photovoltaïques (Algérie Eco)
Le forum des chefs d’entreprises a annoncé aujourd’hui au cours de la rencontre de son club ENERGIA, consacrée à la restitution de l’étude sur la stratégie énergétique, notamment en matière de développement des énergies renouvelables, son intention de supporter un vaste programme de développement de 2GW de fermes solaires photovoltaïques.
Ces projets qui seront exécutés pour l’essentiel par le secteur privé seront déployés sur une période de 5 ans et représenteront un investissement total de plus de 2,5 Milliards de dollars. Dans un communiqué sanctionnant les travaux de la journée organisée à l’hôtel Aurassi sous le thème « Quelle transition énergétique pour l’Algérie ? », l’organisation patronale a révélé que « divers industries et industriels du secteur privé participeront à ce vaste programme qui prendra la forme de consortiums faisant participer de manière équilibrée des partenaires algériens et internationaux ».
Le FCE a sollicité 5 compagnies internationales réputées dans le secteur des énergies renouvelables. Plusieurs accords préliminaires ont été signés. Parmi les principales retombées attendues, de ce plan industriel ambitieux, le FCE anticipe « une création d’emplois de plus de 80,000 emplois qualifiés à travers l’ensemble du territoire national et un transfert de technologies et de savoir-faire ». Pour ce qui est du montage financier de ce programme, il se fera avec l’apport de différents fonds d’investissements nationaux et internationaux et sur la base de la règle 51/49. L’objectif essentiel assigné à ces consortiums et de créer une industrie nationale basée sur les capacités locales de production et de transfert de technologies.
Ce programme vient en riposte au changement de cap après l’arrivée du ministre Bouterfa aux commandes du département de l’énergie qui a évoqué un programme à l’échelle nationale visant la production de 4000 mégawatts d’électricité à partir des énergies renouvelables (solaire et éolienne), sachant que le cahier des charges de ce projet est actuellement en cours d’élaboration.
Le document sera finalisé à la fin du mois de décembre ou au début de l’année 2017. Mais vu que pour produire ce volume colossal d’énergie, le secteur privé s’en trouverait ainsi écarté de la course et ce serait les compagnies étrangères qui rafleront la mise.
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Et c’est sans doute un véritable forcing que le FCE a engagé en vue de participer à ce plan gigantesque et ne pas rester sur le banc de touche, car la finalité n’est pas d’importer les équipements ayant trait aux photovoltaïques, ce que risque de faire le gouvernement happé par l’urgence d’amortir l’impact de la crise financière et la tendance haussière de la consommation interne d’électricité mais de les produire localement et de mettre en place un outil de production et un tissu de sous-traitants performant et efficace.
Selon le FCE d’autres communications suivront dans les semaines à venir concernant le déploiement et l’exécution de cette initiative.
Investissement dans l’énergie : un appel d’offre en 2017 (L’Econews)
Le décret relatif à l'appel à investissement à l’international dans le secteur de l’énergie est fin prêt et c'est l'État qui, désormais lancera ce genre d'appel d’offres, a annoncé la secrétaire générale du ministère de l'énergie, madame Fatma Zohra Talantikite, lors de la rencontre organisée par le FCE aujourd'hui, sous le thème: "Quelle transition énergétique pour l'Algérie".
Le cadre réglementaire et juridique, tant attendu par le patronat privé, entrera en vigueur probablement l'année 2017, et permettra ainsi aux operateurs privés nationaux et étrangers intéressés, d’investir dans un secteur qui a été jusqu’à ce jour l’exclusivité de l’Etat. « Le secteur privé algérien doit pouvoir entreprendre et investir dans ce secteur névralgique. Il faudra dans ce cas concevoir un cadre juridique et réglementaire adapté pour encourager l’investissement tout en préservant les intérêts suprêmes de l’Algérie », a souligné le président du FCE, Ali Haddad. En ajoutant que « s’il y a un secteur où il serait judicieux de faire valoir la préférence nationale, c’est bien celui de l’énergie ».
Et sans pouvoir ignorer la baisse drastique des exportations de l’or noir et des recettes fiscales pétrolières depuis la chute du prix du baril en juin 2014, l’Algérie est dans l’obligation de chercher une alternative à sa politique de dépendance totale aux hydrocarbures. D’où l’initiative du FCE d’organiser une rencontre dans ce sens, et débattre de la transition qui est une étape cruciale pour la transformation de l’économie nationale et prendre les mesures nécessaires pour basculer vers les énergies renouvelables. Cette dernière offre un nouveau levier de croissance et de création de richesses, bien sur grâce à l’intégration des PME algériennes dans la nouvelle chaine de valeurs des industries énergétiques.
Pour sa part, l’ex-PDG de Sonatrach, Abdelamadjid Attar, a affirmé à travers des chiffres que l’Algérie est un pays qui consomme plus qu’il ne produit même en matière d’énergie. Le bilan établi en 2015 par le ministère de l’Energie indique que la consommation finale en 2015 a atteint 79%, dont les ménages et le secteur de l’agriculture 42,7%, le
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transport 36,5%, et enfin l’industrie et le BTP 20,8%. Le taux de croissance de la consommation énergétique de l’année 2015 par rapport à 2014 a enregistré pour l’énergie totale + 7,8%, Produits pétroliers +6,6%. Gaz naturel +9,3% et en matière d’électricité 9,6%. D’après cet expert, en 2030, et dans le meilleur des cas, les hydrocarbures continueront à assurer 73% de la consommation énergétique du pays.
Transition énergétique : Un projet inédit bientôt lancé (Horizons)
D’ici à la fin 2016, l’Algérie comptera une capacité de 343 mW repartis à travers 40 wilayas du pays. Actuellement, 16 centrales d’une capacité 195 mW sont déjà fonctionnelles et injectent de l’énergie d’origine renouvelable. Un appel d’offres à investisseurs nationaux et étrangers pour la réalisation de 4.000 mW en technologies solaires est actuellement en voie de finalisation par le secteur de l’énergie pour la réalisation d’installations de production de l’électricité à partir de ressources renouvelables. Il sera conditionné par la réalisation d’investissements dans le domaine industriel. Le tout dans le cadre de la nouvelle stratégie du renouvelable engagé par le gouvernement algérien, a indiqué, hier, Mme Fatma-Zohra Talantikite, secrétaire générale au ministère de l’Energie, dans son intervention à l’occasion d’une rencontre initiée par le FCE autour de la transition énergétique en Algérie. « C’est un appel d’offres très important, voire inédit, qui sera lancé incessamment. Il comporte une composante qui concerne à la fois la production énergétique et industrielle. Un partenariat privé et public sera mis en place dans ce cadre. Le décret exécutif est fin prêt, mais il devra suivre tout un processus d’approbation. Un groupe de travail intersectoriel s’est planché sur ce projet inédit concernant le solaire et notamment le photovoltaïque devant prendre forme en janvier ou février prochain », a expliqué Mme Fatma-Zohra Talantikite rappelant que l’Algérie est déterminée à faire des vingt prochaines années l’ère des énergies renouvelables. D’ici à la fin 2016, l’Algérie comptera une capacité de 343 mW repartis à travers 40 wilayas du pays. Actuellement, 16 centrales d’une capacité 195 mW sont déjà fonctionnelles et injectent de l’énergie d’origine renouvelable, a-t-elle souligné.
Les énergies renouvelables, une solution de rechange « sérieuse et propre » Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), a indiqué, dans son allocution d’ouverture, que cette rencontre s’articule autour de l’étude élaborée pour le compte du FCE par des experts économiques autour de la transition énergétique en tant qu’« étape cruciale de la transformation de l’économie algérienne ». « C’est une phase aussi importante que la nationalisation des hydrocarbures qui est intervenue en
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1971 », a-t-il indiqué. De son point de vue, de nombreux changements ont bouleversé le marché des hydrocarbures et « nous devons en tenir compte. La fin de l’ère du pétrole cher est une réalité. Nous devons nous engager dans une politique nouvelle pour nous affranchir définitivement du tout-hydrocarbures ». La réflexion sur la transition énergétique porte aussi sur la nécessité d’avoir une industrie non polluante qui respecte l’environnement et qui n’aggrave pas les facteurs qui contribuent aux changements climatiques, souligne-t-il, en insistant sur le fait de devoir trouver des solutions pour réduire la consommation des secteurs énergivores et améliorer l’efficacité énergétique et les performances tout en réduisant l’impact sur l’environnement. « Dans ce contexte, les énergies renouvelables s’imposent comme la solution la plus sérieuse, la plus propre et commercialement la plus rentable. Le programme du président de la République a fixé le cap. Il prévoit, à l’horizon 2030, une puissance totale de 22.000 mW dédiés à la seule consommation locale. Il projette de développer un large éventail de filières technologiques où le photovoltaïque et l’éolien se taillent la part du lion avec respectivement 13.575 mW et 5.010 mW, le reste étant réparti entre l’énergie solaire thermodynamique, la biomasse, la cogénération et la géothermie. C’est dans cette perspective que nous avons décidé d’organiser cette rencontre à la veille de la tenue de la COP 22 pour donner un signal fort aux investisseurs nationaux et étrangers et aux bailleurs de fonds », déclare-t-il avant d’annoncer que le FCE organisera en 2017 avec des partenaires du secteur public une grande rencontre pour encourager la production nationale de biens et de services dans le secteur de l’énergie. Il a affirmé aussi que le secteur de l’énergie figure parmi les thèmes phare qui seront traités lors du Forum africain d’investissements et d’affaires : le rendez-vous d’Alger » qui se tiendra du 3 au 5 décembre 2016.
Besoin de réactiver l’économie nationale
Abdelmadjid Sidi-Saïd, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), a profité de l’occasion pour saluer le FCE pour les solutions « positives » qu’il est en train d’élaborer au profit de notre économie nationale. Il a fait remarquer que cette démarche conforte le consensus établi par le gouvernement autour de la question énergétique et du besoin de « réactiver l’économie nationale », notamment en cette conjoncture assez particulière. Celle-ci sera portée désormais par une « transition énergétique » susceptible de générer davantage d’emplois, a déclaré le patron de la Centrale syndicale, convaincu que les énergies renouvelables seront le « grand fournisseur de main-d’oeuvre ». Sauf qu’« il faudra prendre le train immédiatement du moment que l’Algérie a tous les atouts pour devenir leader en la matière ». Les experts intervenant lors des débats ont été unanimes à plaider pour un engagement plus prononcé concernant l’exploitation des énergies renouvelables. L’économiste Abdelmadjid Attar a insisté sur le besoin d’accélérer la transition énergétique. Il ira jusqu’à plaider pour la révision de la loi sur les hydrocarbures en vue de l’adapter à la nouvelle donne économique. En marge de cette rencontre, Ali Haddad a indiqué qu’il est en train de sensibiliser les adhérents du FCE à investir davantage
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dans les énergies renouvelables. Au sujet de l’appel d’offres précité, il dira que le FCE y prendra part avec force. « L’Algérie est très bien située pour vendre son énergie. Elle pourra produire de l’électricité à des coûts très réduits et pourra la revendre à des prix compétitifs. Il suffit d’y mettre les moyens nécessaires et d’encourager le secteur privé à investir dans cette industrie nouvelle », déclare-t-il en faisant savoir que le projet lancé entre le FCE et les Allemands autour des énergies renouvelables et le recyclage est en bonne voie.
Ali Haddad : «La fin de l’ère du pétrole cher est une réalité» (Algérie Patriotique)
Lors de la conférence sur la transition énergétique en Algérie qui a eu lieu aujourd’hui à Alger, le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, a insisté sur la transition énergétique qui est, selon lui, une étape cruciale de la transformation de l’économie algérienne. «C’est une phase aussi importante que la nationalisation des hydrocarbures qui est intervenue en 1971», a-t-il indiqué, relevant que le secteur de l’énergie «a toujours constitué le socle de l’économie nationale», cependant ce modèle économique n’est pas viable à long terme.
Pour lui, il faut tenir compte des changements qui ont touché le marché des hydrocarbures. La fin de l’ère du pétrole cher, a-t-il souligné, est une réalité. «Nous devons nous engager dans une politique nouvelle nous affranchissant définitivement du tout hydrocarbures».
Le patron du FCE a invité à la réflexion sur la transition énergétique dont l’émergence d’un marché d’hydrocarbures non conventionnels et la nécessité d’avoir une industrie non polluante qui respecte l’environnement. «Les énergies renouvelables s’imposent comme l’alternative la plus sérieuse, la plus propre et, commercialement, la plus rentable», a-t-il affirmé, rappelant par là même le programme de l’Etat à l’horizon 2030 qui prévoit une puissance totale de 22 000 mégawatts dédiés à la seule consommation locale. Le développement d’un large éventail de filières technologiques où le photovoltaïque et l’éolien se taillent la part du lion avec respectivement 13 575 mégawats et 5 010 mégawats, le reste étant réparti entre l’énergie solaire thermodynamique, la biomasse, la cogénération et la géothermie.
Il a recommandé aux différents acteurs publics et privés de «créer» une véritable filière, de «construire» le marché des énergies renouvelables autour des acteurs locaux et étrangers, des technologies, du financement et des marchés cibles.
Hausse de la consommation d’énergie en Algérie : des prévisions inquiétantes (TSA)
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Le FCE a organisé, ce mardi 8 novembre, une rencontre sur la sécurité énergétique de l’Algérie. À cette occasion, l’ancien PDG de la Sonatrach, Abdelmadjid Attar, a livré une présentation de la situation du secteur de l’énergie dans le pays. Historique, consommation, défis… TSA vous propose les principaux enseignements de cette étude.
La consommation explose, les exportations en baisse
La production commercialisée en 2015 était de 155 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), indique Attar. L’Algérie a exporté pour 100 millions de TEP et consommé les 55 millions TEP restantes, tandis qu’elle a importé pour 4,7 millions de TEP (en hausse de 19% par rapport à 2014), précise la même source.
Dans le détail, la consommation finale par forme d’énergie était, cette année-là, composée de 40,5% de gaz, 28,5% de produits pétroliers, 28,2% d’électricité et de 2,8% d’autres produits comme le pétrole, condensat et produits solides.
Par secteur, les ménages et autres (dont 1% pour l’agriculture) sont responsables de 42,7% de la consommation. Par ailleurs, 36,5% de la consommation finale est imputable au secteur des transports, tandis que l’industrie et les BTP ont consommé pour 20,8%, détaille Abdelmadjid Attar.
Les perspectives et prévisions d’évolution démontrent une explosion de la consommation future. En effet, d’après des chiffres du ministère de l’Énergie, la consommation de gaz naturel passera de 42 milliards de mètres cubes (m3) à l’heure actuelle, à 55 milliards m3 en 2019. Pour sa part, la Sonelgaz table sur des besoins de 47 milliards m3 en 2023 et 75 milliards m3 en 2030.
Pour les carburants, la croissance est tout aussi importante : l’on passerait de 5,7 millions de tonnes en 2000 à 16 millions de tonnes en 2016, puis à 30 millions de tonnes à l’horizon 2030, estime l’ancien dirigeant de la Sonatrach.
L’Algérie est également vulnérable du point de vue de l’utilisation de l’énergie. Attar s’interroge notamment sur « la nature des usages du point de vue de la production de valeur ajoutée ». En d’autres termes, le pays ne génère pas une valeur ajoutée suffisamment importante pour justifier une consommation d’énergie aussi importante. Il s’agit là d’une forme de gaspillage inquiétante.
Les hydrocarbures non-conventionnels pour compenser
En effet, l’évolution des réserves et des découvertes est, pour sa part, trop modeste pour soutenir le modèle de consommation et de croissance actuelle, semble indiquer l’ancien PDG de la Sonatrach. « Le potentiel conventionnel résiduel est en train d’évoluer négativement depuis une décennie », poursuit la même source.
Comprendre : le rythme des découvertes et l’état des réserves actuelles n’est pas suffisant : un des dangers auquel doit faire face l’Algérie est lié « au taux de croissance de sa consommation énergétique par rapport à celui de ses réserves et sa capacité de production à long terme », pr&eac

Revue de Presse 07 Novembre 2016 Publié le 09/11/2016 à 11:49


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Réhabilitation et adaptation des installations de la raffinerie d’Alger : Un accord de 45,5 milliards DA signé par Sonatrach et CPECC (Horizons) ................................... 4
ï‚· Raffinerie d’Alger : Optimiser la production (El Moudjahid) .................................... 5
ï‚· OPEP: les quotas de production définis à la prochaine réunion à Vienne (APS) ....... 6
ï‚· Crise pétrolière : Quelle transition énergétique ? (El Moudjahid) .............................. 7
ï‚· Aicha Adamou, experte en énergies renouvelables : «Le Partenariat public/privé peut induire des économies majeures» (Algérie Eco) ................................................. 9
ï‚· Les investisseurs nationaux s’engagent à «porter» l’Algérie vers le développement (La Tribune) .............................................................................................................. 14
ï‚· Emploi de jeunes: 351.000 placements réalisés dans le secteur économique à fin septembre (APS) ....................................................................................................... 17
ï‚· Emploi de jeunes : 77% des offres proviennent du privé (El Moudjahid) ................ 18
ï‚· Algeria Web Awards : Le digital au service de l’économie nationale (El Moudjahid) ................................................................................................................................... 19
ï‚· Médicaments : Hausse de plus de 8% de la facture d'importation sur 9 mois (DK News) ........................................................................................................................ 20
ï‚· Tizi-Ouzou Femme active organise une journée d’information ............................... 22
ï‚· Cette «femme source d’innovation…» (La Dépêche de Kabylie) ............................ 22
ï‚· Mise en oeuvre des dispositions de la LFC 2015 (La Tribune) ................................. 23
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 24
ï‚· E-paiement : Attribution de 500.000 mots de passe (APS) ...................................... 24
ï‚· CNMA: Lancement d’un programme de formation aux éleveurs (Algérie Eco) ..... 26
Commerce ............................................................................................................................................................ 27
ï‚· Arbitrage commercial international : Respecter les clauses d’exécution (El Moudjahid) ................................................................................................................ 27
ï‚· Alger : Près de 2.000 infractions commerciales enregistrées en octobre (Horizons) 28
Coopération ......................................................................................................................................................... 29
ï‚· 16e édition de la foire internationale Musiad Expo de Turquie : Participation de plus de 300 hommes d’affaires algériens (Horizons) ....................................................... 29
Veille ..................................................................................................................................................................... 30
ï‚· Eléments d’Analyses budgétaires (Algérie Eco) ...................................................... 30
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Synthèse
La relance du projet de réhabilitation de la raffinerie d’Alger, à l’arrêt depuis plus d’une année suite à la résiliation du contrat avec la société française Technip, a constitué l’un des principaux sujets évoqués par la presse. Un contrat relatif à cet important projet a été signé entre la compagnie nationale Sonatrach et la société chinoise CPECC, pour un prix contractuel forfaitaire de 45,5 milliards de dinars, avec un délai de réalisation de 21 mois. Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a indiqué que ce projet permettra de réduire davantage la facture d’importation du carburant. Il a, par ailleurs, souligné que les quotas de production des pays de l'OPEP seraient arrêtés lors de la réunion ordinaire de cette organisation prévue le 28 novembre à Vienne. Dans le domaine de l’emploi, 351 000 placements ont été réalisés dans le secteur économique au 30 septembre 2016, en hausse de 14% par rapport à 2015, avance la presse, poursuivant que le secteur privé continue de dominer le marché du travail en Algérie avec 77% d’offres d’emploi. Par ailleurs, depuis le lancement de la prestation du paiement électronique (e-paiement), 500 000 mots de passe ont été attribués aux détenteurs de cartes, en octobre dernier. Pour ce qui est du e-commerce, une loi est en cours d'élaboration au niveau du ministère des Postes et des Technologies de l'information et de la communication. Quant aux importations, la facture des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 8% au cours des neuf premiers mois de 2016 par rapport à la même période de l'année 2015, indique les Douanes. La valeur des importations de ces produits s'est élevée à 1,49 milliard de dollars entre début janvier et fin septembre 2016, contre 1,38 milliards de dollars à la même période de 2015, soit une hausse de 8,17%, détaille des quotidiens.
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A la une
Réhabilitation et adaptation des installations de la raffinerie d’Alger : Un accord de 45,5 milliards DA signé par Sonatrach et CPECC (Horizons)
Le projet de réhabilitation de la raffinerie d’Alger, à l’arrêt depuis plus d’une année suite à la résiliation du contrat avec la société française Technip, est désormais relancé avec la signature hier d’un contrat entre la compagnie nationale Sonatrach et la société chinoise CPECC. Pour un prix contractuel forfaitaire de 45,5 milliards de dinars HT, le projet devra être réceptionné au mois de septembre 2018, soit un délai de réalisation de 21 mois. Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a souligné que ce projet revêt une importance capitale d’autant qu’il permettra de réduire encore plus la facture d’importation du carburant. Il a fait savoir que la consommation du carburant ne cesse d’augmenter indiquant que l’Algérie importe annuellement près de 4 millions de tonnes de carburant. Durant l’exercice 2016, les importations ont été réduites entre 18 et 20% par rapport à 2015, a précisé le ministre qui a assisté à la cérémonie de signature en présence de l’ambassadeur de Chine et des responsables des deux entreprises, organisée au siège de Sonatrach. Le ministre a mis l’accent sur l’exploit de Sonatrach de pouvoir réaliser cette joint-venture en si peu de temps. Revenant sur la résiliation du contrat avec la société française, sans la citer nommément, Boutarfa a indiqué qu’il « n’était pas facile » de prendre une telle décision eu égard à l’état d’avancement du projet en question. « Le contrat était en cours d’exécution et près de 95% des équipements étaient en place », a t-il expliqué avant d’ajouter que sur 7 entreprises en compétition, CPECC a pu décrocher le marché. Le ministre a précisé également que la valeur de ce projet a été augmentée de 7%. « C’est un bon résultat. Nous nous attendions au pire », a-t-il dit avant d’enchaîner que Sonatrach a entrepris une action auprès de la Chambre internationale de réconciliation et d’arbitrage contre l’entreprise française pour récupérer le différentiel. « Nous avons de bonnes raisons
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d’être optimiste », a-t-il avancé. En s’adressant au partenaire chinois, Boutarfa a indiqué que le prix du projet n’est pas renégociable, comme il a émis le souhait de réduire le délai de réalisation à 15 mois. L’ambassadeur de Chine, Yang Guangyn, s’est engagé sur le respect des délais en mettant en relief l’intérêt de son pays pour le renforcement de la coopération bilatérale. Il a ajouté que la Chine veut participer à la dynamique de la diversification de l’économie algérienne, y compris dans l’industrie pétrolière.
Le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, a indiqué, de son côté, que CPECC a déjà réalisé des raffineries à Adrar et Skikda. Le projet revêt une grande importance dans la mesure où il s’agit, selon Akli Remini, vice-président de Liquefaction Refining and Petrochemicals, non seulement d’une réhabilitation mais d’une extension de la raffinerie avec augmentation de la capacité de production de 35%, passant de 2,7 à 3,7 millions de tonnes. Le projet s’inscrit dans le cadre de l’opération globale de réhabilitation des raffineries. Un vaste programme est tracé pour la construction, à partir de 2017, de 4 nouvelles raffineries à Tiaret, Hassi Messaoud, Arzew et Biskra. Remini a annoncé que l’Algérie se lancerait dans la transformation du fioul en gasoil avec la perspective d’arriver d’ici à 2020 à un niveau de « zéro importation ».
Raffinerie d’Alger : Optimiser la production (El Moudjahid)
Le projet de réhabilitation et d’adaptation de la raffinerie d’Alger a été officiellement confié au groupe chinois CPECC, pour un montant de 45,5 milliards de DA, pour un délai de réalisation de 21 mois. Ainsi, la compagnie nationale Sonatrach, et le groupe China petroleum Engineering and Construction (CPECC) ont signé, hier, un contrat pour réaliser les travaux de réhabilitation de la raffinerie de Sidi R'zine à Baraki (Alger). Les documents de l'accord ont été paraphés par le directeur du pôle raffinage de Sonatrach, Tahar Cherif Zerrar, et le directeur général de CPECC Algérie, Liu Chun Lin, en présence du ministre de l'Énergie, Noureddine Boutarfa, du PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, ainsi que de l'ambassadeur de Chine à Alger, Yang Guangyu.
À travers cet accord, le groupe Sonatrach ambitionne d’augmenter de 35%, ses capacités de raffinage existantes. Il sera également question de l’augmentation de la production des essences et du gas-oil, avec la réalisation d’une unité de conversion de 1.000.000 de tonnes par an. À cette occasion, et lors de son intervention, le ministre de l’Énergie, M. Noureddine Boutarfa, a qualifié la signature de ce contrat d’«événement important» pour l’Algérie, en vue de la grande demande, sans cesse croissante, en carburants que connaît le pays et qui n’a pas cessé d’accroître, ces dernières années. Cette croissance a induit, poursuit-il,
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«l’importation de 4 millions de tonnes/an, bien qu’une réduction de 18 à 20% ait été enregistrée en 2016, par rapport à 2015».
M. Boutarfa est revenu sur les raisons de la résiliation du premier contrat conclu avec l’entreprise française Technip, en précisant qu’elle «n’était pas facile» vue l’existence de 80% des équipements, ainsi que de l’état d’avancement des travaux estimé à plus de 50%. «Ce qu’il y a lieu de souligner, c’est que la Sonatrach a pu assurer cette continuité», souligne-t-il, en la félicitant toutefois d’avoir gardé le montant «raisonnable et initial» décidé lors du premier contrat, même avec la petite augmentation de 7% enregistrée avec les nouveaux partenaires chinois. «C’est un bon résultat. On aurait pu s’attendre à pire», a-t-il tenu à préciser. Pour sa part, l’ambassadeur chinois, S.E.M Yang Guangyu, a souligné que la diversification économique de l’Algérie «ne veut pas forcément dire hors hydrocarbures», en raison du fait que dans ce domaine, beaucoup de choses peuvent être faites, notamment dans la partie aval de l’industrie pétrolière. Selon lui, cette dernière favorise la Chine pour être un bon partenaire de l’Algérie en vue de son développement en Chine.
Il a fait la promesse à ses partenaires algériens de «veiller personnellement» au bon déroulement des travaux. «Je veillerai personnellement et m’informerai de très près sur le déroulement du projet, pour vous permettre d’avoir une raffinerie de qualité totalement conforme aux standards internationaux», a-t-il souligné.
Il faut dire que plusieurs étapes de ce chantier de réhabilitation de la raffinerie restent à faire. Celle-ci doit en effet renouveler une partie de ses équipements et acquérir deux nouvelles génératrices électriques. Cette raffinerie sera aussi dotée d’une nouvelle salle de contrôle et de laboratoires récents, ainsi que de 21 bacs de stockage supplémentaires. Les travaux concerneront également la réhabilitation des utilités existantes et l’installation d’autres, la rénovation et la modernisation du réseau électricité, la monisation de l’instrumentation, ainsi que la réalisation d’une nouvelle station de traitement des affluents (types biologiques). Pour ce qui est du doublement des capacités de raffinage, celui-ci aura lieu grâce à «l’ajout de plus de bacs de stockage», notamment avec la réalisation d’un bloc d’unités dénommé «MS-BLOCK», pour la production des essences aux normes européennes comprenant quatre unités, en l’occurrence celle du prétraitement, avec une capacité de 1.123.810 tonnes/an, l’unité d’isomérisation de 375.000 tonnes/an, la réalisation d’un reforming de 633.000 t/an, ainsi que le démantèlement de l’unité de reforming existante. Soit tout un programme !
OPEP: les quotas de production définis à la prochaine réunion à Vienne (APS)
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Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, a affirmé dimanche à Alger que les quotas de production des pays de l'OPEP seraient arrêtés lors de la réunion ordinaire de cette organisation prévue le 28 novembre à Vienne.
En marge de la signature d'un contrat entre Sonatrach et le groupe chinois CPECC, le ministre a été interrogé par la presse sur le devenir de l'accord conclu par l'OPEP en septembre dernier à Alger pour réduire la production à une fourchette allant entre 32,5 et 33 millions barils/jour.
"Il n'y a pas de retour sur l'accord d'Alger. Aujourd'hui, nous sommes en application de cet accord. Le comité technique de haut niveau installé suite à la réunion d'Alger est en train d'y travailler, et l'accord d'Alger n'a pas été remis en cause", a répondu M. Boutarfa.
Le ministre également expliqué que ce comité technique de haut niveau "a déjà réglé pas mal d'éléments techniques".
Ce comité technique a proposé que la durée de l'accord soit d'une année à partir de janvier 2017 avec révision au bout de six (6) mois, a précisé le ministre.
M. Boutarfa a souligné à la presse qu'il faudrait attendre la prochaine réunion de l'OPEP où les quotas de chaque pays seront arrêtés, ajoutant que "chaque pays réduira en fonction de son volume de production actuel".
Pour rappel, la présidence de ce comité technique de haut niveau de l'OPEP, chargé essentiellement de définir les mécanismes de réduction de la production de chaque pays membre et de coordonner avec les pays non membres de l'OPEP pour la mise en oeuvre de l'accord d'Alger, a été confiée à l'Algérie.
Crise pétrolière : Quelle transition énergétique ? (El Moudjahid)
Les cours du pétrole ont connu, ces trois dernières années, une instabilité substantielle. Ils se sont effondrés de près de 75%, et cela depuis juin 2014. Cette situation ne fait certainement pas que des heureux. Si celle-ci, à court terme, va satisfaire les consommateurs, en contrepartie, elle soulève également beaucoup d’incertitudes quant à son impact sur la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables à travers le monde, dont l’Algérie. Selon les experts, la transition énergétique, «c’est le passage d’une consommation énergétique basée essentiellement sur les énergies fossiles, polluantes, abondantes et peu chères, à une consommation où l’énergie est renouvelable, rare, chère, et moins polluante». Expert reconnu en la matière, le Pr Chemseddine Chitour avait indiqué que «la transition énergétique, c'est, en gros, la rationalisation de la consommation, pour arriver encore une fois à consommer d'une façon optimale une ressource de plus en plus
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rare». «La transition, c'est faire durer, développer les énergies renouvelables à marche forcée. Au-delà du solaire, de l'éolien, nous avons 250 sources d'énergie géothermiques recensées», a-t-il dit. Au vu de débattre justement cette question cruciale, le Forum des chefs d’entreprise (FCE) organisera un événement majeur, le 8 novembre 2016, pour présenter une étude réalisée par des experts indépendants, intitulée «Quelle transition énergétique pour l’Algérie ?» Dans un communiqué transmis à notre rédaction, le FCE a précisé que cette importante rencontre, qui va réunir de nombreux experts et spécialistes en énergie, entre dans le cadre de ses activités de «contributions au débat national sur les enjeux et les défis du développement économique du pays». «L’Algérie a fait de son secteur des hydrocarbures, a souligné le communiqué, un outil de décollage économique, en assurant un approvisionnement régulier en énergie pour la société et l’économie nationale, et en dégageant des excédents en ressources financières pour financer le développement économique et social. Après 54 ans d’exploitation, souvent intensive, de cette ressource, et après des évolutions significatives dans le modèle de consommation des Algériens, et suite aux évolutions dans le monde tant en matière de production, d’émergence de nouveaux acteurs et de découvertes de nouvelles ressources d’énergie, il est arrivé le moment de s’interroger sur la place des hydrocarbures dans l’économie nationale (réserves, consommation locale d’énergie, capacités d’exportation, valorisation aval, …).» «Cette rencontre sera une occasion, a précisé encore le FCE, de s’interroger sur les besoins internes, de leur évolution future et des contraintes liées à une valorisation dans une démarche de diversification industrielle de notre économie.» Enfin, nous devons nous interroger sur la projection des grands paramètres d’évolution du secteur de l’énergie et de l’économie mondiale, et situer les moments critiques des choix stratégiques et des décisions. Il y a lieu de noter que la consommation d’énergie a connu une croissance importante en 2015 par rapport à 2014 : - +7,8% par an pour l’énergie totale (1,39 TEP/habitant = +40% / 2000). - +6,6% par an pour les produits pétroliers (0,43 T/habitant = +65% / 2000). - +9,3% par an pour le gaz naturel ((543 M3/habitant = +305% / 2000). - +9,6% pour l’électricité (1600 Kwh/habitant = +134% / 2000). Et on table sur une croissance annuelle moyenne autour de 8%, toutes énergies confondues. Les questions suivantes seront abordées par l’étude et feront l’objet de débats, à l’occasion de sa présentation plénière : «Les économies d’énergie : dans quelles conditions et par secteur consommateur ? Quel programme à mettre en oeuvre ? (y compris les politiques tarifaires)». «L’efficacité énergétique : améliorer l’allocation des ressources en calculant le retour en valeur ajoutée par unité consommée d’énergie, les grandes lignes du Nouveau modèle de consommation énergétique». «Le programme des énergies renouvelables : sa faisabilité, son financement, les technologies possibles ; La proposition d’un Mix énergétique pouvant assurer la sécurité énergétique». La transition énergétique est aussi l’occasion de faire un ré engineering de la politique industrielle, pour
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mieux intégrer la nouvelle filière de l’énergie renouvelable dans le système industriel national.
Aicha Adamou, experte en énergies renouvelables : «Le Partenariat public/privé peut induire des économies majeures» (Algérie Eco)
Le développement des énergies renouvelables (EnR) est un sujet sérieux et stratégique. Aussi bien que, Aicha Adamou, experte dans le domaine, propose de lui dédier une Haute instance qui sera rattachée au Premier ministère. Une approche qui sous-entend une considération institutionnelle à laquelle doit être manifestée une politique multisectorielle, dont le Partenariat public/privé est l’épine dorsale. Dans cet entretien qu’elle nous a accordé, elle revient longuement sur le renouvelable, qui le considère, non comme l’énergie du future mais plutôt du présent.
Algérie-Eco : Tout d’abord, présentez-vous à nos lecteurs ?
Mme Aicha ADAMOU : je suis Membre du Conseil Mondial de la Science et de l’Environnement , Ex Directrice Stratégie et Coopération internationale - NEAL, Ex Directrice du projet de création de l’Institut Algérien des Energies Renouvelables, Secrétaire Générale de l’Union des Professionnels des Energies Renouvelables UPER, Secrétaire Générale de l’Association pour L’Efficacité et la Qualité dans l’Entreprise APEQUE
Depuis des années, vous militez, si on peut utiliser ce terme, dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables. Quel constat en faites-vous ?
Effectivement, je suis une véritable militante pour le développement durable dans son sens le plus large et les énergies renouvelables (EnR) particulièrement. Notre pays a d’excellents atouts pour se positionner comme un véritable leader dans les énergies renouvelables. Aujourd’hui, cette voie n’est plus un choix mais une nécessité
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absolue. Chacun de nous doit militer à sa façon avec comme soubassement : le Principe de responsabilité et d’engagement
Relativement à votre question, permettez moi de vous dire qu’au jour d’aujourd’hui, le développement des énergies renouvelables avance à pas de fourmis. La loi sur les énergies renouvelables a été promulguée en 2004, suivi par le décret de diversification et un programme national des énergies renouvelables adopté en 2011, partiellement révisé en 2013.
Le programme fixe un objectif de 22000 MW à 2030 avec un taux d’intégration de 40% .Aujourd’hui en 2016, soit 5 ans plus tard , le taux d’intégration n’excède pas 2%. Les raisons de ce retard sont plurielles et pour l’essentiel les suivants :
Un Cadre règlementaire manquant de clarté et de précision et des textes d’application accusant du retard. De plus, il est très contraignant, puisqu’il est orienté vers les grandes centrales, donc les petits producteurs sont exclus de fait.
S’agissant des acteurs présents sur la filière des énergies renouvelables, nous comptons le groupe Sonelgaz via sa filiale Sharikat Kahraba Takat ElMoutadjadida SKTM et trois autres « acteurs » à des niveaux différents, à savoir l’usine de Condor Electronics , l’usine d’ Enie Solar et l’usine des Aurès. Le secteur privé est quasi absent de la sphère (Procédures toujours en souffrance, délais d’octroi des crédits et autres les contraintes bureaucratiques). Un autre aspect, relève de la perception, par les décideurs, du secteur énergétique comme étant stratégique, et du secteur privé comme étant purement opérationnel dans le sens basique et ne jouissant, donc, pas de compétences et de technicité suffisantes.
Tout le monde parle des énergies renouvelables comme énergie du futur, de substitution aux énergies fossiles. En tant qu’experte, quels arguments pouvez-vous avancer pour étayer ces propos ?
Personnellement, je pense que les énergies renouvelables ne doivent plus être considérées comme énergies du futur, mais plutôt les énergies du présent. Le monde bouge à grande vitesse, même les plus grands producteurs de pétrole se sont mis au développement du renouvelable, donc le temps presse et on doit absolument allers vers le développement de cette filière.
Sur le plan géostratégique et économique, le marché pétrolier connait de très fortes perturbations et l’Algérie dont l’économie fortement dépendante des fossiles ( prés de 98% de ses recettes proviennent de la fiscalité pétrolière), doit revoir ses cartes en la matière.
Notamment suite à la chute du prix du pétrole, oscillant entre 50 – 52 $, alors que l’équilibre budgétaire table sur un prix du Baril de 100US. Donc l’activité économique du pays est dans une situation critique, pour preuve des politiques d’austérité sont déjà mises en place.
Sur le plan écologique, le phénomène des changement climatiques fait ravage, notamment la sécheresse et la pénurie d’eau, et ce, pour
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ne citer que ces facteurs déstabilisateurs ; en novembre, la température oscille entre 22 – 30°C.
Sur le plan social et sociétal, la population de l’Algérie est de l’ordre de 40millions (Janv. 2016) avec un taux d’accroissement naturel/an de 2.2%. Elle a été classée, faut-il le rappeler, au 25ème Rang à l’échelle mondiale : 75% de la croissance démographique mondiale durant 2010 - 2015.
En 2013 : la consommation d’énergie /hab était de l’ordre de 1277 KWH, en 2016, elle est : 1900KWH, elle sera de l’ordre de 80TWH en 2020 et de 150TWH en 2030
Un autre aspect incitateur au développement des EnR, est celui relatif au taux de chômage national qui est de l’ordre 10% dont 23,3% des chômeurs sont diplômés de la formation professionnelle et 21 % de l’université. Oui, avec le renouvelable, on peut aisément faire baisser ce taux.
De tout ce qui précède, ce triptyque (économique – sociétal et écologique), militerait en faveur d’un déploiement des énergies renouvelables. Le plutôt serait le mieux. Je souhaite, par ailleurs, que les générations futures aient leurs parts des fossiles, car je considère que le recours aux renouvelables permettrait d’allonger la vie de nos gisements gaziers.
Lors de votre communication au Salon des Energies renouvelables d’Oran, qui s’est tenu du 24 au 26 octobre, vous avez souligné l’importance du partenariat public privé comme gage de réussite dans le développement des EnRs. Comment ?
A l’instar de tous les pays, la participation du secteur privé est manifestement remarquable, et ce, quelque soit le secteur d’activité. Qui dit économie de marché, dit ouverture de celui-ci. En 2001, le législateur algérien a ouvert le secteur de la production de l’électricité et la distribution du gaz, ouvrant, de fait, la participation des acteurs privés. Or force est de constater qu’aujourd’hui, le monopole sur la production d’électricité est toujours détenu par le groupe Sonelgaz, de plus, en 2004, la loi sur les énergies renouvelables suivi par le décret sur les coûts de diversification ou appelé « feed in tarrif » comme mesures incitatives via l’octroi d’une prime pour les producteurs d’électricité d’origine verte, auxquels arsenal s’ajoute la mise en place d’un Fond National des Energies Renouvelables et de la Cogénération représentant un 1% de la fiscalité pétrolière. Donc, au vu de tout cela, et logiquement le secteur privé ne peut être qu’encouragé pour y participer.
Quelles sont les mesures incitatives ? Et qu’est qui bloque pour que le privé soit dans une posture apparente de développeur ?
Commençons par des projets simples et reproductibles, ensuite évoluons vers des projets plus larges et complexes. La création de guichets uniques pour les permis et autorisations requis par les PPP et l’amélioration de la sélection et la préparation des projets, sont la condition sine qua non pour la réussite de ce type. Plusieurs formes :
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Les Projets de Participation Privée, susceptibles d’apporter des financements. Pour cette forme, la création d’une unité centrale des PPP rattachée directement au 1er ministère ou au ministère des finances. La création de cette unité centrale est une étape importante dans le renforcement des capacités. Exemple de l’Egypte, l’unité Centrale ppp au sein du ministère des Finances, et de la Tunisie, ou les Unités des PPP sont localisées au niveau du Cabinet du 1er Ministre/ Ministère des Finances.
Les PPP peuvent induire des économies majeures, jusqu’à 33% des coûts via une nouvelle conception du projet.
Les risques de conception et de construction seront supportés par les Partenaires Privés plutôt que par l’État. Néanmoins, la condition de réussite serait d’abord la libération de l’acteur privé des spécifications techniques trop détaillées et l’amélioration des documents de l’appel d’offres. Ces derniers devraient ne pas se limiter uniquement à des spécifications techniques trop détaillées, mais devraient aussi prendre en charge les résultats fonctionnels.
Investissement National Privé « IPN » par l’encouragement de l’épargne nationale. Il existe une capacité nationale d’investissement considérable susceptible de financer des projets d’infrastructure et réduirait de manière substantielle le recours à l’endettement extérieur et son corollaire (Ajustements structurels éventuels).
Cependant et dans le cadre de la sécurisation des projets à long terme, sa contribution reste tributaire d’un tarif de rachat unique pour toutes les filières. Relativement à ce type de partenariat, les investisseurs peuvent se constituer en groupement, et ce dans un souci de rentabilisation des projet.
Producteurs d’Energie Indépendants IPP : Une solution aux difficultés de financement et d’approvisionnement, tributaire de la garantie d’un environnement d’investissement stable et prévisible et un cadre réglementaire clair et cohérent. Depuis les années 1990, une trentaine de projets de taille moyenne à importante supérieure à 40 MW et connectés dans 11 pays, pour une augmentation totale de la capacité d’environ 4,7 gigawatts. A titre d’illustration, au Kenya, en Afrique du Sud, au Nigéria et dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, les projets de production privée d’électricité ont vu le jour dans un climat d’investissement difficile. Aujourd’hui, la demande de projets privés dépasse l’offre
D’autres formes peuvent se développer, à titre d’exemple des modèles commerciaux basiques, tels que l’utilisation de la Technologie solaire dans le secteur des Télécoms via l’implantation de sources d’énergie locales dans des Régions isolées.
Quels sont les instruments permettant de créer un marché ? Qui va réguler ce marché ? Quel est le plan de charge du secteur privé ?
Les instruments permettant de créer le marché sont multidimensionnels
En amont : d’abord la réalisation d’étude sur les externalités des fossiles et les avantages du renouvelable, si elle n’est pas encore faite. Si tel est le cas, il faut absolument communiquer les résultats.
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L’objectif de l’étude est d’aller à la suppression de la subvention graduelle de cette énergie et la substituer par celle du renouvelable.
A ce niveau, il faut peut être, à mon sens, aller vers une segmentation de la population en fonction du revenu (Hauts, moyens et bas revenus). La suppression de la subvention devra être proportionnelle aux revenus. Et aussi, vulgariser et sensibiliser à l’usage des énergies renouvelables afin de limiter les résistances.
En parallèle et comme je l’ai souligné plus haut, c’est plus de clarté et de précision dans le cadre réglementaire ( loi et textes d’application) :
Etude sur l’identification des besoins par secteur d’activité et par zone géographique.
L’identification quantitative et qualificative des acteurs du secteur privé
Un appui très fort sur la recherche
Relativement à la régulation du marché, la nécessité de la mise en place d’une entité faisant office de PUISSANCE PUBLIQUE, est fortement recommandée pour plusieurs raisons.
Le Coût d’investissement du programme est de l’ordre 120 Milliards de dollar, donc ayant un impact financier très lourd, essentiellement en ces temps de crise que traverse le pays. En sus, le programme du renouvelable concerne l’ensemble des secteurs, ce qui induirait forcément à de véritables problèmes de coordination. D’où la mise en place d’une entité chargée de contribuer à préserver un équilibre satisfaisant entre toutes les parties prenantes et, in fine, répondre aux risques auxquels les Producteurs Privés EnR seront confrontés (changements arbitraires de règles, pouvoir discrétionnaire excessif en matière de prix). Le groupe Sonelgaz, qui, aujourd’hui, a le lead sur le programme, serait un opérateur à part entière au même titre que les autres. Fondamentalement, les missions de cette entité vont s’articuler autour de la définition des modalités de sélection et de contractualisation des projets; l’élaboration des révisions fiables et détaillées de l’offre et de la demande ; l’organisation des processus en termes de clarification et répartition de la production EnR entre secteurs privé et public, et, surtout, assurer la transparence globale.
Pour ce qui concerne le plan de charge du secteur privé, celui-ci serait à l’ordre du jour, lorsque le marché existe et les rôles seront bien définis
Vous parlez également de LEADERSHIP PARTAGE. Qu’en est-il au juste ?
Aujourd’hui, le déploiement du développement des EnR, doit s’inscrire dans une approche sectorielle. Lorsque je parle de leadership partagé, cela signifie une véritable collaboration de tous les acteurs socioéconomiques. Tous les secteurs devront s’engager à prendre part au programme du développement des EnR. Arrêtons de penser à une approche purement verticale, c’est à dire un seul « Responsable et un seul décideur » et allons vers l’approche transversale « tous responsables et tous décideurs » . Aujourd’hui, la Responsabilité globale des acteurs s’impose d’elle même. Avec une veritable approche collaborative ( secteurs économiques – secteur de
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la recherche scientifique - société civile ) et une véritable coordination, je suis plus que persuadée que nous sommes capables de réaliser des miracles.
Un dernier mot
D’abord permettez-moi d’abord de vous remercier pour cette interview et longue vie à Algérie Eco.
Je souhaiterais interpeller l’ensemble des forces vives de la Nation pour se mobiliser autour du développement des énergies renouvelables qui s’inscrivent en droite ligne avec le concept du développement durable, qui signifie à la fois économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable.
Le social doit être un objectif, l’économie un moyen et l’environnement une condition.
Le développement est qualifié de « durable » que lorsqu’il est conçu de manière à en assurer la pérennité du bénéfice pour les générations futures.
Les investisseurs nationaux s’engagent à «porter» l’Algérie vers le développement (La Tribune)
Avec autant de volonté affichée par l’investisseur national dont l’engagement pourrait réellement relancer la machine de la croissance du pays, il y a des chances certaines de voir l’Algérie dépasser la crise financière et s’orienter vers le cap du développement.
Depuis que l’Algérie vit une grave crise économique avec la chute drastique des prix du pétrole, l’Etat a décidé de se tourner vers le privé national. Longtemps délaissé au profit des investisseurs étrangers, l’investisseur national qui était abandonné à son sort face aux multiples obstacles de la bureaucratie et de la concurrence déloyale des activités parasitaires, est aujourd’hui au centre d’intérêt des premiers gestionnaires du pays. En effet, à de multiples reprises, le président Abdelaziz Bouteflika a appelé les investisseurs nationaux à s’impliquer davantage dans la création de richesses et d’emplois dans une relation «gagnant-gagnant» entre l’Etat et les agents économiques. Il a affirmé que l’encouragement étatique à l’investissement a atteint des seuils sans comparaison en matière fiscale et foncière ainsi qu’en matière d’allègement des charges sur le crédit et sur l’emploi et ce qui doit se traduire maintenant par un retour d’écho en matière de production et de création d’emplois afin de réduire les importations et procurer de nouvelles recettes d’exportations. Pour M. Bouteflika, «il reste au monde de travail et au patronat national, public et privé, à se donner la main pour une stabilité sociale indispensable pour une mise en valeur des potentialités nationales importantes dans tous les domaines et pour faire franchir à l’économie
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nationale des étapes supplémentaires en matière de productivité et de compétitivité». L’appel à un sursaut à la hauteur de la conjoncture et des enjeux nationaux lancé par le président Bouteflika, mais aussi la mise en place d’un nouveau modèle économique où il est question de l'égalité de traitement des investisseurs algériens et étrangers, la stabilité du régime fiscal qui protège l'investisseur ainsi que les avantages fiscaux et les incitations financières, ont poussé les investisseurs nationaux à répondre favorablement à cet appel. Même si, et il faut le dire, l’Etat a été obligé de «forcer» la main des hommes d’affaires algériens et étrangers pour les amener à investir dans certains secteurs.
Les usines de fabrication automobiles fleurissent : Renault, Hyundai et bientôt Volkswagen
C’est notamment le cas des concessionnaires automobiles. Ces derniers, qui engrangeaient des sommes colossales d’argent en se suffisant d’importer des véhicules sont aujourd’hui astreints à investir dans ce domaine. C’est en obligeant le constructeur Renault à respecter son engagement d’un partenariat «gagnant-gagnant» que la Symbol Oranaise a vu le jour. Mais pas seulement, le premier véhicule Hyundai, monté en Algérie, est sorti de la chaîne de production de l’usine du groupe Tahkout à Tiaret, le 29 octobre dernier. L’homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, a respecté son engagement en inaugurant une usine d’une capacité de production de 100 000 unités par an. Un investissement de 450 millions de dollars qui a permis la création de 460 emplois. De plus la marque sud-coréenne va opérer un transfert de technologie important. A cela s’ajoute la création de PME pour la production de pièces de rechange en Algérie ou, encore, de peinture pour carrosserie. Il faut aussi s’attendre à voir l’Algérie exporter ces véhicules, ce qui génèrera une entrée en devises hors hydrocarbures. Un projet de réalisation d’une usine Volkswagen Algérie à Relizane est aussi en cours. Le 27 novembre prochain un protocole d’accord sera signé entre le constructeur allemand et le groupe Sovac. La première voiture devra sortir avant la fin du premier semestre 2017. Cette usine, à l’instar de celles de Renault et de Hyundai, créera de l’emploi, renforcera la sous-traitance et engendrera des revenus hors hydrocarbures. Outre le secteur de l’automobile, les investisseurs nationaux ont décidé de participer à la relance de l’économie nationale. Plusieurs d’entre eux ont affirmé d’ailleurs que l’Algérie n’avait nullement besoin de recourir à l’endettement extérieur. Faut-il rappeler à ce propos que le Forum des chefs d’entreprises (FCE) avait fait des propositions à l’Etat permettant à l’Algérie de traverser la crise et entamer un nouveau départ basé sur la rationalité et l’autosuffisance alimentaire et énergétique. Parmi ces chefs d’entreprises, certains ont commencé déjà à concrétiser des projets à même de permettre à l’Algérie d’alléger ses dépenses. C’est le cas du groupe Etrhb Haddad qui se lance dans la production de ciment. Le P-dg du groupe, Ali Haddad, a annoncé la réalisation de deux cimenteries d’une capacité totale de 10 millions de tonnes par an. La première à Relizane, d’une capacité de 6 millions de tonnes/an pour 65 milliards de dinars, et la seconde à Djelfa d’une capacité de 4 millions de tonnes. Avec cette réalisation et d’autres, il est
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attendu à ce que l’Algérie atteigne l’autosuffisance en ciment dès 2017. L’année 2017 sera donc celle de la fin de l’importation par l’Algérie du ciment. Les projets lancés devront permettre également d’entamer la phase d’exportation vers l’étranger.
Des investisseurs étrangers plient bagages…Des nationaux les remplacent
L’autre domaine où il est attendu une autosuffisance est le secteur des médicaments. En effet, depuis 2009, l’Algérie a engagé une politique de réduction de sa facture d’importation de médicaments. La première mesure était d’interdire l’importation des médicaments fabriqués localement et inciter à l’investissement local. Comme premier objectif, le ministère de la Santé s’est fixé une autosuffisance à 70% en termes de valeur, de volume et de nomenclature. Pour atteindre cet objectif, le ministère de la Santé a lancé près d’une centaine d’unités de production en plus d’une centaine déjà existantes. Le ministère de la Santé oeuvre aussi à diversifier le portefeuille des laboratoires et à promouvoir l'investissement étranger et le partenariat à l'effet d'élargir la gamme des médicaments essentiels produits localement (anticancéreux, antidiabétiques entre autres) pour augmenter non seulement la couverture des besoins locaux mais aussi pour exporter, comme c'est déjà le cas avec de nombreux laboratoires algériens, mais aussi des laboratoires étrangers.
Concernant les laboratoires qui continuent de faire uniquement dans le conditionnement et l’emballage, le ministre de la Santé leur a accordé un échéancier pour se conformer à la loi et se lancer dans l’investissement local. En plus de leurs investissements dans plusieurs domaines, les hommes d’affaires nationaux font preuve de patriotisme et de mobilisation pour la préservation des projets existants. En effet, plusieurs investisseurs étrangers et après des années de présence en Algérie, ont décidé de plier bagages. Certains affirmant vouloir réinvestir dans d’autres secteurs alors que d’autres n’expliquent pas les raisons de ce choix qui pourrait, peut-être, être lié à la décision de l’Etat de reprendre son rôle de régulateur en mettant sous la loupe les finances de ces investisseurs afin d’éviter les transferts illégaux de devises. Quelle que soit la raison, de grands projets ont été cédés à des hommes d’affaires algériens. C’est le cas, à titre d’exemple, des deux centres commerciaux du groupe suisse Valartis, cédés au groupe Mazouz. Le premier centre est situé à Bab Ezzouar dans la banlieue est d’Alger, ouvert au public en 2010, alors que le second centre commercial, actuellement en construction, est situé à Es Senia près d’Oran. Le groupe Henkel a, lui aussi, vendu dernièrement son usine d’Aïn Témouchent à des investisseurs algériens. Le leader mondial dans le secteur des détergents, produits d’entretien et cosmétiques, s’est désengagé de cette unité de production dans l’Ouest du pays, mais selon Henkel, cette cession d’actifs ne signifie pas pour autant son retrait d’Algérie. Le groupe allemand poursuivra ses investissements dans ses deux autres usines. Il ne donne pas les raisons précises de la vente de l’usine de Ain Témouchent, mais précise seulement que «l’initiative de céder l’usine (…) est née de la volonté de Henkel de réorienter sa stratégie d’investissement en Algérie». La reprise de ces projets par des hommes
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d’affaires algériens va assurer leur pérennité et la préservation de l’emploi. Avec autant de volonté affichée par l’investisseur national, dont l’engagement pourrait réellement relancer la machine de la croissance du pays, il y a des chances certaines de voir l’Algérie dépasser la crise financière et s’orienter vers le cap du développement.
Emploi de jeunes: 351.000 placements réalisés dans le secteur économique à fin septembre (APS)
Quelque 351.000 placements d’emplois ont été réalisés dans le secteur économique au 30 septembre 2016, en hausse de 14% par rapport à 2015, a annoncé dimanche à Alger le Directeur général de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM), Mohamed Tahar Châalal.
Au 30 septembre 2016, l’ANEM a réalisé le placement de 351.000 emplois dans le secteur économique au profit essentiellement des jeunes chômeurs, contre 310.000 l’année précédente, soit une hausse de 14%, a précisé le premier responsable de l’agence, sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale.
Sur les 351.000 emplois créés, 77% proviennent du secteur privé, a détaillé M. Châalal, notant la hausse de cette tendance alors qu’auparavant c’est le secteur public qui était davantage pourvoyeur en cela, précisant que le privé "recrute plus dans le cadre classique", ainsi que dans ceux mis en
place par l’Agence, à savoir le Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DIAP) et le Contrat de travail aidé (CTA), destinés aux jeunes primo-demandeurs.
Plus de 93% des DIAP effectués cette année, l’ont été au niveau du secteur économique, l’administration détenant une faible proportion en matière d’insertion professionnelle alors qu’environ 50.000 placements ont été réalisés dans le cadre du CTA, a-t-il encore indiqué.
Ces placements ont été réalisés grâce aux "nouveaux investissements et projets ayant permis la création d’emplois nets, à la modernisation opérée au niveau des secteurs clés ayant eu un impact positif sur les projets lancés ou en cours, ainsi qu’à une meilleure organisation de l’environnent économique national", a-t-il expliqué.
Interpellé sur l’impact de la conjoncture économique actuelle sur le financement des dispositifs d’emplois des jeunes, M. Châalal a soutenu que tous les crédits ont été octroyés, dans le cadre de la loi de finances 2017, pour continuer à financer les placements en DIAP et une partie de ceux qui seront effectués en CTA.
"Il en est de même pour les autres agences", a-t-il indiqué, citant l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) ainsi que la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC).
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S’agissant des demandes d’emplois, il a fait savoir qu’à la même période de l’année en cours, l’agence a enregistré 919.000 dossiers, soit une baisse de 7%, comparativement à la même période de 2015.
En plus d’être un phénomène qui touche majoritairement les jeunes (75%), le chômage en Algérie se caractérise aussi par le fait de compter essentiellement des primo demandeurs, a poursuivi le même responsable, notant que sur la totalité des demandes répertoriées, plus de 818.000 sont celles de personnes arrivant pour la première fois sur le marché du travail.
Emploi de jeunes : 77% des offres proviennent du privé (El Moudjahid)
Avec le lancement des projets dans différents secteurs d’activité, le marché national de l’emploi a enregistré une croissance de 14% au 30 septembre 2016 comparativement à la même période de l’année 2015.
C’est ce qu’a annoncé, hier, le directeur général de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM), Mohamed Tahar Chaâllal, qui intervenait sur les ondes de la radio nationale. Selon les statistiques avancées par le même responsable, le secteur privé continue de dominer le marché du travail en Algérie avec 77% d’offres d’emploi. «Sur les 351.000 offres d’emploi déposées au niveau de l’Anem, 77% proviennent du privé», a déclaré M. Chaâllal. En termes de placement dans le cadre du Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DIAP), l’invité de la Chaîne III affirme que le secteur économique absorbe la part du lion, avec 93% des recrutements contre 7% dans la Fonction publique, en précisant que 79% des emplois sont créés par le secteur privé qui «continue de bénéficier de plusieurs avantages fiscaux et d’exonération». À propos des demandes d’emploi disposées au niveau de l’ANEM, M. Chaâllal révèle qu’au 30 septembre 2016, l’Agence a enregistré 919.000 demandeurs d’emploi dont 818.000 sont des jeunes fraîchement arrivés sur le marché de l’emploi et 105.000 sont des travailleurs ayant perdu leur emploi.
65.000 demandeurs d’emploi refusent de travailler chez le privé Interrogé sur la précarité et la pénibilité de l’emploi créé par le privé, dans le cadre des dispositifs de l’État, M. Chaâllal a récusé les critiques, en déclarant que «dans le secteur économique, le problème ne se pose pas puisque, défend-il, la plupart des travailleurs y finissent par avoir un poste
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permanant, contrairement à la Fonction publique où les contrats sont souvent renouvelés à cause du manque de postes budgétaires». À la question d’un auditeur qui dénonce ce dispositif «d’exploitation» en relatant son expérience «de diplômé exploité à fond par une multinationale opérant dans le domaine pharmaceutique en contrepartie d’un salaire minable», M. Chaâllal répond qu’il s’agit d’un cas isolé, tout en invitant les jeunes à se rapprocher de son Agence.
«C’est bien que ce jeune s’insurge, mais nous avons tous les moyens de communication et de prise en charge de ces jeunes», a déclaré M. Chaâllal qui reconnaît, par ailleurs, que sur les 100.000 offres déclinées, 65% sont exprimées par des jeunes qui refusent de travailler dans le secteur privé. Les dispositifs d’aide à l’emploi seront maintenus
Tout en assurant que le renouvellement des contrats (DIAP) est systématique, M. Chaâllal a rassuré que l’État maintient toujours ses dispositifs d’aide à l’emploi. «Le projet de la loi de finances 2017 prévoit les crédits nécessaires au financement de ces dispositifs», a-t-il déclaré. Il convient de rappeler, dans le même ordre d’idées, que le taux de chômage a baissé de 11,2 % à 9,9%, en septembre 2015, selon le dernier rapport de l’Office national des statistiques (ONS). Il faut dire que l’ONS s’est référé dans ses calculs aux normes internationales, celles agréées par l’ONU et adoptées par le Bureau international du travail (BIT).
Algeria Web Awards : Le digital au service de l’économie nationale (El Moudjahid)
Les Algeria Web Awards, plus grande compétition web en Algérie, revient sur le devant de la scène, pour une nouvelle édition qui se tiendra jusqu’à la fin de l’année 2016. Cette compétition nationale récompensera le meilleur contenu web algérien, qui sera évalué par un jury d’experts puis soumis au vote du public sur internet.
Les Algeria Web Awards, placés sous le haut patronage de la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Faraoun, sont également soutenus par de nombreux partenaires économiques de choix, tels que l’opérateur téléphonique Djezzy, en tant que sponsor officiel.
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Chouaïb Attoui, l’un des deux initiateurs du projet, a souligné, lors d’un point de presse, que les objectifs de cette compétition est de promouvoir, encourager et valoriser la création de contenu local sur les plateformes digitales. «Nous allons décerner 36 prix au total pour valoriser un maximum d’acteurs de la scène digitale algérienne», a-t-il expliqué. Et d’ajouter : «Nous visons à impulser une concurrence saine entre les acteurs du digital algérien, qu’ils soient développeurs, web designers ou créateurs de contenu. C’est pour cela que nous tenions à avoir le haut patronage du ministère des PTIC, car il s’agit d’un gage de neutralité et d’impartialité de notre concours.»
La compétition nationale comprendra pas moins de 36 catégories représentant sites web, médias sociaux et applications mobiles, auxquelles s’ajoutent 4 prix spéciaux qui récompenseront la personnalité web de l’année, la meilleure pub de l’année, ainsi que le coup de coeur du jury et la meilleure campagne digitale.
L’inscription aux Algeria Web Awards est ouverte à tous les créateurs du web algérien, du 27 octobre jusqu’au 17 novembre 2016. À l’issue de cette phase, un jury d’experts algériens et étrangers aura 2 semaines pour sélectionner 3 nominés pour chaque catégorie. Les résultats de la sélection seront annoncés le 4 décembre sur le site de la compétition «www.awa.dz». Un vote

Revue de Presse 06 Novembre 2016 Publié le 09/11/2016 à 11:48


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· L'Etat ne renoncera pas à la politique de subvention dans le cadre du PLF 2017 (APS) ........................................................................................................................... 5
ï‚· Le gouvernement prépare la réforme : Fini les subventions pour tous (El Watan) .... 6
ï‚· Suppression de la retraite anticipée : Les métiers pénibles bientôt définis (L’Expression) ............................................................................................................ 7
ï‚· Les syndicats autonomes contredisent le gouvernement sur la réforme de la retraite: «Voici nos propositions» ! (Le Temps d’Algérie) ...................................................... 9
ï‚· Réforme de la retraite : L’intersyndicale annonce une grève cyclique (El Moudjahid) ................................................................................................................................... 11
ï‚· Céréales: baisse de près de 20% de la facture d'importation sur les neuf mois (APS) ................................................................................................................................... 11
ï‚· Baisse sensible des importations de l'Algérie en carburant entre janvier et septembre 2016 (APS) ................................................................................................................ 12
ï‚· FCE : rencontre sur la transition énergétique (Algérie Patriotique) ......................... 14
ï‚· Énergies renouvelables : Projet de production de 4.000 mégawatts (El Moudjahid) 14
ï‚· Tebboune se réunit avec le Conseil national de l'ordre des architectes (APS) ......... 16
ï‚· Fédération des jeunes opérateurs : Création prochaine (El Moudjahid) ................... 17
ï‚· Usine Volkswagen en Algérie : Signature imminente (El Moudjahid) .................... 18
ï‚· Licences d’importation de véhicules neufs : Le délai prolongé au 31 décembre (Liberté) .................................................................................................................... 19
ï‚· Concessionnaires automobiles : Remise en ordre (El Moudjahid) ........................... 20
ï‚· Après l’annonce des résultats financiers du 3e trimestre 2016: Djezzy confirme les tendances d’une reprise opérationnelle en plein processus de transformation (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 22
ï‚· Transfert illicite de devises par le groupe pharmaceutique Sanofi: l'affaire encore devant la justice (APS) .............................................................................................. 24
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 25
ï‚· Assurances : Le secteur contribue à 1% du PIB (El Moudjahid).............................. 25
ï‚· Programme d’appui à la compétitivité industrielle et énergétique : La BAD accorde un prêt de 900 millions d’euros à l’Algérie (Liberté) ............................................... 25
ï‚· Cnep-banque fait la promotion du e-paiement (L’Econews) .................................... 26
Commerce ............................................................................................................................................................ 28
ï‚· Une Journée d’étude demain à Alger : Arbitrage commercial international (El Moudjahid) ................................................................................................................ 28
Coopération ......................................................................................................................................................... 28
ï‚· L'Algérie et le Mali décident de la mise en place d'un conseil d'affaires conjoint (APS) ......................................................................................................................... 28
ï‚· La voie économique face à la radicalisation : Alger et Bamako passent à l'acte (L’Expression) .......................................................................................................... 29
ï‚· Algérie-Mali: la 12e Grande commission mixte ouvre la voie à un «partenariat qualitatif» (APS) ....................................................................................................... 31
ï‚· Algérie-Mali: signature à Bamako de 13 accords de coopération bilatérale (aps) ... 32
ï‚· Clôture des travaux de la 10e édition de la semaine économique de Marseille : Appel de l’Algérie aux investisseurs français (El Watan) ........................................ 33
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ï‚· Une mission d’affaires algérienne au Chili, du 18 au 22 Novembre : Exploiter les potentialités de partenariat (El Moudjahid) .............................................................. 34
Veille ..................................................................................................................................................................... 35
ï‚· L’initiative AAA veut lever 30 milliards de $ en faveur de l’agriculture africaine à la COP22 (Algérie Eco) ................................................................................................ 35
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Synthèse
Le 1er forum algéro-malien, placé sous le thème "développement de la coopération économique", qui a pris fin vendredi à Bamako, a abouti au projet de mise en place d’un conseil d’affaires conjoint entre les deux pays. A la fin des travaux de ce forum, tenu en marge de la 12ème session de la grande commission mixte de coopération algéro-malienne, la presse note que les opérateurs économiques des deux pays se sont mis d’accord pour la mise en place d’un conseil d’affaires leur permettant de maintenir le contact et d'entrevoir des projets de partenariat en commun. Hormis le secteur de la coopération économique, des quotidiens ont mis l’accent sur le projet de loi de Finances 2017. Ce projet ne comprend aucun article lié à la politique de subvention par l'Etat, a affirmé le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, relevant le maintien de la politique de subvention. Néanmoins, un changement est prévu puisque le gouvernement compte, à l'avenir, consacrer ces subventions aux nécessiteux à travers un nouveau système qui est en cours de préparation, a fait savoir la presse. Concernant les subventions aux hydrocarbures, le ministre a noté que l'Etat consacrait près de 1,630 milliard de dinars par an, ce qui constitue un effort considérable. Pour l'amélioration de la fiscalité ordinaire, des quotidiens relèvent que le recouvrement fiscal serait amélioré de façon progressive, outre la préparation d'une série de mécanismes, dont la modernisation de l'administration des impôts. Dans un autre chapitre, la presse avance que la facture d'importation des céréales a reculé de près de 20% durant les neuf premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015. Le Cnis précise que cette facture a reculé à 2,05 milliards de dollars contre 2,56 milliards de dollars, entre les deux périodes de comparaison. Quant aux importations en carburant, elles se sont élevées à 2,7 millions de tonnes entre janvier et septembre 2016 contre 3,3 millions de tonnes durant la même période en 2015, soit un recul de 18%, a indiqué le ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa. Dans le domaine de l’énergie, le FCE organise une rencontre le 8 novembre prochain pour présenter une étude, réalisée par des experts indépendants, sur le thème de la transition énergétique en Algérie. Le FCE note dans ce sens que «L’Algérie a fait de son secteur des hydrocarbures un outil de décollage économique, en assurant un approvisionnement régulier en énergie pour la société et l’économie nationale». A propos de la suppression de la retraite anticipée, qui reste un sujet d’actualité, la liste des métiers pénibles qui ne seront pas concernés par la suppression de la retraite anticipée sera bientôt arrêtée. La commission chargée par l'Union générale des travailleurs algériens(Ugta) de définir les critères de ces métiers, avance très bien dans son travail, annonce Mohamed-Lakhdar Badreddine, conseiller auprès du secrétaire général de l'Ugta.
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A la une
L'Etat ne renoncera pas à la politique de subvention dans le cadre du PLF 2017 (APS)
Le projet de loi de Finances (PLF-2017) ne comprend aucun article lié à la politique de subvention par l'Etat, a souligné jeudi à Alger le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi.
Intervenant en marge d'une séance consacrée aux questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a précisé que "l'Etat n'a pas renoncé à la politique de subvention dans le projet de loi de Finances 2017", se référant aux transferts sociaux fixés à des niveaux très élevés.
Le Gouvernement compte, à l'avenir, consacrer ces subventions aux nécessiteux à travers un nouveau système qui est en cours de préparation, a-t-il indiqué, soulignant que la politique de subventions serait maintenue pour tous jusqu'au parachèvement de ce système.
A une question sur les nouvelles mesures fiscales contenues dans le projet de loi, Baba Ami a affirmé qu'il n'y aurait pas de pression fiscale, estimant que l'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée n'aurait pas l'effet +boule de neige+ sur le consommateur algérien.
La taxe sur la valeur ajoutée en Algérie -qui augmente de 2% dans le projet de Finances 2017- reste faible par rapport aux pays du Maghreb où elle varie entre 25% et 30%, a indiqué le ministre.
Evoquant la nouvelle augmentation des prix du carburant prévue dans le PLF, M. Baba Ammi a précisé que le prix du carburant en Algérie restait bien inférieur au prix réel en dépit des augmentations enregistrées en 2016 et celles prévues pour 2017.
Il a indiqué que l'Etat consacrait près de 1,630 milliard de dinars par an en tant que subventions aux hydrocarbures, ce qui constitue un effort considérable, selon le ministre.
Pour l'amélioration de la fiscalité ordinaire, le ministre a affirmé que le recouvrement fiscal serait amélioré de façon progressive, outre la préparation d'une série de mécanismes à cet effet, dont la modernisation
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de l'administration des impôts, soulignant qu'un programme rigoureux de contrôle des fraudeurs et des individus coupables d'évasion fiscale.
A une question sur l'indemnisation du droit de concession sur les terres agricoles relevant du domaine public, Baba Ammi a indiqué que l'indemnisation était uniquement accordée dans le cadre d'une expropriation pour utilité publique, mais ceux désirant renoncer, de leur propre chef, à la concession ne bénéficieraient pas donc du droit d'indemnisation.
Cette indemnisation s'élève à 60% de la valeur commerciale des terres agricoles, tandis que les 40% restants reviennent à l'Etat, a-t-il dit.
L'indemnisation du droit de concession sur les terres agricoles relevant du domaine public de l'Etat dans le cadre de l'expropriation pour l'utilité publique englobe les biens en surface (investissements réalisés sur la terre agricole) et les droits en nature relatifs à la concession pour une durée de 40 ans.
Le gouvernement prépare la réforme : Fini les subventions pour tous (El Watan)
Acculé par la nécessité de mieux gérer ses dépenses dans une conjoncture de baisse des recettes pétrolières, le gouvernement compte abandonner définitivement sa politique de subvention à tout-va, en vigueur depuis des années, au profit d’un «nouveau système permettant d’instaurer un ciblage des aides financières indirectes».
Intervenant, jeudi, en marge d’une séance consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a expliqué que «le gouvernement compte, à l’avenir, consacrer ces subventions aux nécessiteux à travers un nouveau système qui est en cours de préparation». Il a précisé, cependant, que dans le projet de loi de finances 2017, «l’Etat n’a pas renoncé à la politique de subventions qui sera maintenue pour tous, jusqu’au parachèvement de ce nouveau système».
Il est à savoir en effet que les dépenses sociales affectées au soutien des prix des aliments de base, mais aussi à l’éducation, la santé, l’énergie et autres secteurs, coûtent au Trésor public l’équivalent de 30% du PIB du
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pays, soit un peu plus de 60 milliards de dollars annuellement. Des subventions qui, faut-il le souligner, outre les nécessiteux, profitent particulièrement aux riches et grèvent les caisses de l’Etat, contraint depuis au moins deux années déjà de puiser dans le Fonds de régulation des recettes (FRR), aujourd’hui quasiment à sec.
Qualifiées par la Banque mondiale d’«inefficaces, inéquitables et coûteuses», ces subventions font, depuis quelque temps, l’objet d’un vif débat entre les experts, mais aussi les responsables d’organisations patronales. Se référant à des chiffres révélés par le Fonds monétaire international (FMI), le patron du FCE, Ali Haddad, a indiqué récemment que le gouvernement dépense l’équivalent de 18% du PIB pour le soutien des prix, soit 30 milliards de dollars par an.
Les carburants coûtent, à eux seuls, environ 10,5% du PIB algérien. Pour Ali Haddad, «l’Etat doit impérativement aller vers des subventions ciblées au profit des handicapés et des nécessiteux», soutenant qu’il serait absurde qu’«un touriste passe son séjour sur le dos du Trésor public».
Le FMI, faut-il le rappeler, a adressé au gouvernement, en mars dernier, des recommandations l’encourageant à poursuivre et à approfondir la refonte du système des subventions. L’Institution monétaire rappelle que le soutien des prix de certains produits «profite avant tout aux 20% des ménages les plus riches, qui captent l’essentiel des subventions, notamment pour les carburants». Et de préciser que le système de distribution à caractère social «est contraire à ses objectifs initiaux».
C’est la raison pour laquelle le système de subventions «doit être réformé et rationalisé, au même titre que les dépenses publiques, afin d’aller vers un ciblage plus précis et profiter aux populations les plus défavorisées», souligne le FMI dans ses recommandations. Chiffres à l’appui, le Fonds monétaire indique que les subventions aux produits énergétiques sont à peu près équivalentes aux recettes fiscales ordinaires (hors fiscalité pétrolière), soit plus que 2 fois les dépenses des ministères de l’Education et de la Santé réunis.
Il faut dire, cependant, que la suppression des subventions généralisées ne sera pas une tâche facile pour le gouvernement, en ce sens qu’elle nécessite la mise en place préalable d’un mécanisme de compensation destiné à protéger les couches sociales les plus défavorisées. Mais pas seulement, car il faut surtout souligner la difficulté ou le risque que comporte une telle action sur le plan social, ou même sur le plan politique.
Suppression de la retraite anticipée : Les métiers pénibles bientôt définis (L’Expression)
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La suppression de la retraite anticipée, est de l'avis du gouvernement, la seule solution qui pourrait sauver le système de retraite en Algérie.
La liste des métiers pénibles qui ne seront pas concernés par la suppression de la retraite anticipée sera bientôt arrêtée. La commission chargée par l'Union générale des travailleurs algériens(Ugta) de définir les critères de ces métiers, avance très bien dans son travail, a indiqué jeudi dernier Mohamed-Lakhdar Badreddine, conseiller auprès du secrétaire général de l'Ugta. La commission est «en phase de définition du critère médical et scientifique», a-t-il précisé. Pour rappel, la commission, qui compte une trentaine de membres représentant les différentes fédérations, compte parmi ses membres plusieurs médecins et médecins spécialistes. C'est à ces derniers que la tâche de définir ces critères a été confiée. Pour ce faire, les médecins de la commission sont en train, indique le représentant de la Centrale syndicale, «d'effectuer des visites sur les lieux de travail pour s'assurer des postes définis à haute pénibilité». La tâche qu'ils effectuent, selon le même responsable, n'est pas de tout repos. «Il s'agit d'un travail laborieux», a-t-il affirmé. L'Ugta, rappelons-le, a été désignée par le gouvernement pour s'occuper de cette tâche lors de la dernière tripartite tenue le 5 juin dernier. Le but recherché de la définition de cette liste, est l'élaboration d'un décret exécutif définissant les critères des métiers qui seront concernés par la suppression de la retraite anticipée et sans condition d'âge. La suppression de ladite loi, de l'avis du gouvernement, corrigera une faute grave ayant causé pendant de longues années un grand préjudice financier pour le Trésor public. Particulièrement ces dernières années, suite à la baisse du prix du baril de pétrole qui reste la principale source de financement de la Caisse nationale des retraites(CNR). Cette loi, conçue comme étant la seule solution qui pourrait sauver le système de retraite, a soulevé un large mouvement de protestation auprès des travailleurs de plusieurs secteurs. Pour riposter à l'application de cette loi, les représentants de plusieurs syndicats issus de nombreux secteurs ont décidé de se regrouper en un seul syndicat, à savoir l'intersyndicale. Deux actions ont été initiées par cette dernière. Il s'agit de la grève de deux jours observée les 17 et 18 octobre dernier, renouvelée les 24 et 25 du même mois. Ce mouvement a suscité une forte adhésion auprès des employés des secteurs adhérents... Dans la plate-forme de revendications, l'intersyndicale, qui dénonce l'exclusion des syndicats autonomes dans l'élaboration de cette loi, revendique la suppression pure et simple de ce projet de loi dont l'entrée en vigueur est attendue dès
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janvier de l'année 2017. Selon le dernier communiqué de l'intersyndicale, la loi en question va consacrer l'esclavagisme et remettre en cause les acquis des travailleurs, arrachés de haute lutte. «Il est irrationnel de priver un travailleur de son droit d'aller se reposer après tant d'années de labeur. Supprimer le départ à la retraite sans condition d'âge, est un appel déguisé aux citoyens à ne pas chercher à embrasser la vie active très jeune. En termes clairs, c'est un appel à la paresse et à la dépendance», pouvait-on lire. Le gouvernement, qui a tenté de répondre à plusieurs reprises aux propos de l'intersyndicale via le ministre du Travail, a mis en avant plusieurs arguments, entre autres, le maintien de départ à la retraite anticipée aux travailleurs des métiers pénibles, la possibilité de départ à la retraite à partir de 55 ans pour la femme, à sa demande. Les assurances du gouvernement n'ont pas convaincu grand monde. Dailleurs, l'intersyndicale compte radicaliser son mouvement, et ce, jusqu'à ce que le gouvernement revienne sur cette loi.
Les syndicats autonomes contredisent le gouvernement sur la réforme de la retraite: «Voici nos propositions» ! (Le Temps d’Algérie)
A la veille d’une réunion cruciale que devra tenir, samedi, l’intersyndicale autonome contre la réforme de la retraite, pour décider des suites à donner à son mouvement, les syndicats membres répondent au gouvernement quant aux supposées difficultés financières de la CNR. Ils proposent, si vraiment menace de faillite il y a, leurs solutions alternatives.
«Les solutions existent et il n’y a pas lieu de se précipiter». Les propos sont ceux de Meziane Meriane, coordinateur national du Snapest, en réponse à notre question, concernant les propositions pratiques des syndicats autonomes face aux raisons avancées par le gouvernement qui s’apprête à mettre fin, via le Parlement, aux départs à la retraite proportionnelle et sans condition d’âge. Le syndicaliste insistera sur l’évasion fiscale qui semble être le principal problème auquel devra s’attaquer le gouvernement pour renflouer les caisses de la CNR. Cette dernière «pourra alors assurer le versement des pensions, et plus, enregistrera un excédent», a-t-il estimé. Il participait, hier, en compagnie de l’ensemble des responsables des syndicats partenaires dans l’intersyndicale, au forum du quotidien El Mihwar. A Sadek Dziri, président de l’Unpef, de détailler, de son côté, quelques solutions de rechange qui détruisent d’un revers l’argumentaire des autorités.
Des chiffres qui défient…
Selon le syndicaliste, le recouvrement fiscal d’un million et demi de personnes exerçant dans le circuit informel, sachant que ce dernier
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compte près de 6,5 millions, «est à même d’alimenter annuellement la CNR avec plus de 40 milliards DA», citant des études faites par des spécialistes. De plus, l’Etat doit commencer, en ces temps de crise financière, à récupérer l’argent qui a été injecté par la CNR dans les fonds de la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac). «Il y a 170 milliards DA qui ont été versés», précise-t-il, dénonçant le recours à une caisse (CNR), destinée exclusivement aux travailleurs, «pour faire de la politique afin de maintenir la paix sociale». Ce n’est pas tout, puisque Dziri explique qu’«un fonds spécial d’épargne existe depuis 2006, contenant actuellement près de 340 milliards DA», mais dont la destinée «reste jusqu’à présent un secret bien gardé». Aussi, outre les pourcentages versés au titre des oeuvres sociales qu’il «faudra réviser», l’orateur s’en prend au budget de fonctionnement des quatre caisses, à savoir la CNR, la Cnas, la Casnos, en plus du Fonds spécial et «dont le taux s’élève à 15% des fonds, alors qu’à travers le monde le même chapitre ne dépasse pas les 10%». «Il faudra faire des économies là où il en faut», tranche-t-il, précisant qu’avec 5% de moins, «l’on pourra garantir la pension à 100 000 personnes».
Transparence
Ce sont donc autant de solutions, «mais il y en a d’autres si un véritable dialogue venait de s’ouvrir pour le bien des travailleurs, de la CNR et de l’Algérie», conclut le président de l’Unpef. La représentante du CLA n’y va pourtant pas par le dos de la cuillère, estimant que «c’est aux responsables qui sont bien payés de trouver les solutions lorsqu’il y a problème, tout en préservant les intérêts des simples travailleurs». Lyes Merabet, qui doute des chiffres que l’on avance sur les difficultés financières de la CNR, se demande «pourquoi aucun bilan de cette caisse n’est présenté à l’opinion publique, notamment aux retraités, comme l’exige la loi qui stipule qu’un bilan est présenté chaque fin d’année ?». Et si faillite il y a, «qui en est responsable ? Nous ou bien eux, ceux qui parlent de politique de relance économique qui n’a rien relancé ?». Le président du Snpsp n’omettra pas de répondre aux accusations de «manipulation politicienne» proférées par plusieurs ministres dont El Ghazi, Benghebrit et même Ouyahia, directeur de cabinet de la Présidence. «Pourquoi, en 2011, on n’a pas assimilé notre invitation à participer aux consultations sur les réformes à de la politique ?», s’interroge-t-il.
La grève : «Un droit !»
Plus clair que tous, Boualem Amoura, du Satef, explique que «la CNR n’est pas au bord de la faillite. Cette caisse a même des créances estimées à 68 milliards DA à recouvrer, versées, a-t-il dit, au profit de catégories qui devraient bénéficier de pensions de la trésorerie de l’Etat et non pas des cotisations des travailleurs». A l’unanimité, les représentants des syndicats ont réitéré, hier, leur «détermination» à aller jusqu’au bout de leur mouvement et «à ne pas faire marche arrière», surtout que désormais, il y a des échos du côté du secteur économique. Enfin, «plus question de renoncer au droit à la grève», répondent-ils à ceux qui les accusent d’avoir pris en otages les élèves, les malades, etc.
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Réforme de la retraite : L’intersyndicale annonce une grève cyclique (El Moudjahid)
Les syndicats autonomes de l’éducation, de la santé et de l’administration ont décidé, lors d’une réunion hier, d’organiser une nouvelle grève cyclique de trois jours. L’intersyndicale, composée de 13 syndicats issus de différents secteurs de la Fonction publique, dont l'éducation nationale, la santé, la formation et l'enseignement professionnels, et les collectivités locales, a annoncé également des rassemblements dans les wilayas à partir du 21 novembre pour protester contre le projet de loi relative à la retraite anticipée.
«Chaque syndicat déposera, de manière séparée, son préavis de l’action», a précisé M. Amoura Boualem, secrétaire général du Syndicat national autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation.
Céréales: baisse de près de 20% de la facture d'importation sur les neuf mois (APS)
La facture d'importation des céréales (blé, maïs et orge) a baissé de près de 20% durant les neuf premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015, malgré une légère hausse des quantités importées, a appris l'APS auprès des Douanes.
Ainsi, la facture d'importation des céréales a reculé à 2,05 milliards de dollars (mds usd) entre janvier et fin septembre 2016 contre 2,56 mds usd à la même période de 2015 (-19,9%), précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS).
En revanche, les quantités importées ont légèrement augmenté à 10,01 millions de tonne (mt) contre 9,93 mt (+0,84%) entre les deux périodes de comparaison.
Par catégorie de céréales, la facture d'importation des blés (blés tendre et dur) a reculé à 1,31 md usd contre 1,79 md usd (-26,5%), pour des quantités de 5,99 mt contre 6,17 mt (-3%).
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Pour le blé tendre, la facture d'importation s'est réduite à 878,82 millions usd contre 1,22 md usd (-28,13%), alors que les quantités importées ont reculé à 4,57 mt contre 4,95 mt (-7,7%).
Concernant le blé dur, la facture a également baissé à 437,75 millions usd contre 567,71 millions usd (-23%) malgré une augmentation des quantités importées qui se sont établies à 1,42 mt contre 1,22 mt (+16,3%).
Quant au maïs, les importations se sont chiffrées à 602,71 millions usd contre 635,58 millions usd (-5,2%) avec un volume importé de 3,25 mt contre 3,14 mt (+3,52%).
L'orge a enregistré une baisse de la facture qui est passée à 135,54 millions usd contre 139,08 millions usd (-2,55%) mais avec une quantité importée en hausse en passant à 767.734 t contre 611.922 t (+25%).
La baisse de la facture globale des céréales malgré une hausse des quantités importées s'explique par le recul des cours sur les marchés mondiaux des céréales, constaté depuis 2015 à la faveur de stocks abondants et de bonnes récoltes mondiales.
Il est d'ailleurs constaté que sur les 7 premiers mois de l'année, les prix à l'importation par l'Algérie ont reculé à 332 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (baisse de plus de 31% par rapport à la même période de 2015), à 192 usd/t pour le blé tendre (-25%) et à 183 usd/t pour le maïs (-11,3%).
En outre, l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a indiqué que l'indice des prix mondiaux des céréales a chuté de près de 2% en septembre dernier par rapport à août et a affiché une baisse de près de 9% par rapport à septembre 2015.
Les perspectives favorables en ce qui concerne les céréales de base devraient faire baisser leur prix à un niveau record jamais vu depuis six ans, a-t-elle prédit.
La production mondiale de céréales devrait atteindre cette année quelque 2,569 milliards de tonnes, soit une hausse de 1,5% par rapport à l'année précédente.
La FAO a revu ses prévisions à la hausse pour la production mondiale de blé, qui devrait atteindre 742,4 millions de tonnes, aidée par des augmentations en Inde, aux Etats-Unis et en Russie, pays appelé à remplacer l'Union européenne en tant que plus grand exportateur de céréales.
Or, selon la FAO, l'utilisation totale de blé ne devrait atteindre que 730,5 millions de tonnes.
Pour rappel, la facture d'importation des céréales par l'Algérie en 2015 avait été de 3,43 milliards de dollars (contre 3,54 mds usd en 2014), avec des quantités importées de 13,67 millions de tonnes (contre 12,3 millions de tonnes en 2014).
Baisse sensible des importations de l'Algérie en carburant entre janvier et septembre 2016 (APS)
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Les importations de l'Algérie en carburant se sont élevées à 2,7 millions de tonnes entre janvier et septembre 2016 contre 3,3 millions de tonnes durant la même période en 2015, soit un recul de 18%, a indiqué jeudi le ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa.
Le Groupe Sonatrach "n'a jamais effectué d'opérations de traitement du pétrole brut à l'étranger, se contentant d'importer les produits pétroliers traités et finis dont le coût était moindre", a indiqué M. Bouterfa qui répondait à une question orale lors d'une séance plénière à l'APN sur les méthodes de transformation du brut algérien en produits pétroliers raffinés.
Le ministre a évoqué le recours de certains pays producteurs de pétrole au traitement et au raffinage de leur pétrole brut à l'étranger puis sa transformation et son renvoi au pays d'origine, sous forme de produits pétroliers finis, une opération "pas lucrative pour l'Algérie".
Il a expliqué que le programme national de renforcement des capacités des raffineries permettrait à l'Algérie de couvrir la demande nationale en produits pétroliers notamment en carburant, sans recourir à l'importation à l'horizon 2021.
A une question sur les motifs du retard accusé dans la mise en oeuvre des programmes publics de raccordement aux réseaux d'électricité et de gaz, le ministre a indiqué que le retard accusé était dû à plusieurs raisons dont le refus par plusieurs propriétaires de terrains de l'installation des câbles
d'électricité et des conduites de gaz et l'insuffisance en capacités nationales en matière d'études et de réalisation de ces projets.
Dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, un programme a été tracé en vue d'approvisionner 220.000 logements en électricité et un million de logements en gaz.
La première partie de ce projet a été finalisée, selon le ministre, avec le raccordement de 67.000 logements en électricité, outre 529.000 logements en gaz.
Il a reconnu l'existence de plusieurs problèmes empêchant la poursuite de la mise en oeuvre de ce programme dont le retard accusé dans la définition des zones prioritaires en matière de raccordement et l'insuffisance des capacités d'études et de réalisation nationales.
Pour faire face à ces obstacles, M. Bouterfa a annoncé le lancement de la deuxième partie du programme, en accordant la priorité à la réalisation des projets dont l'étude est déjà finalisée.
Le taux de couverture nationale en électricité et en gaz a atteint 99% pour le raccordement au réseau électrique et 55% de pour le raccordement au réseau du gaz, selon le ministre.
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FCE : rencontre sur la transition énergétique (Algérie Patriotique)
Le FCE organise une rencontre le 8 novembre prochain pour présenter une étude, réalisée par des experts indépendants, sur le thème de la transition énergétique en Algérie. La rencontre entre dans le cadre des activités de l’organisation patronale visant à «contribuer au débat national sur les enjeux et les défis du développement économique du pays», souligne un communiqué du FCE adressé à notre site. «L’Algérie a fait de son secteur des hydrocarbures un outil de décollage économique, en assurant un approvisionnement régulier en énergie pour la société et l’économie nationale et en dégageant des excédents en ressources financières pour financer le développement économique et social», note l’ FCE.
«Après 54 ans d’exploitation, souvent intensive, de cette ressource et après des évolutions significatives dans le modèle de consommation des algériens et suite aux évolutions dans le monde tant en matière de production, d’émergence de nouveaux acteurs et de découvertes de nouvelles ressources d’énergie, il est arrivé le moment de s’interroger sur la place des hydrocarbures dans l’économie nationale», relève l’organisation présidée par Ali Haddad. Pour le FCE, «les éléments de cette interrogation se posent en termes de transition énergétique en prenant en considération les stocks de réserves non renouvelables, les ressources alternatives, les possibilités technologiques et les capacités financières à mobiliser et à allouer dans le cadre d’arbitrages judicieux». «Il s’agira aussi, relève-t-on, de s’interroger sur les besoins internes, de leur évolution future et des contraintes liées à une valorisation dans une démarche de diversification industrielle de notre économie».
La rencontre abordera également la question de la projection des grands paramètres d’évolution du secteur de l’énergie et de l’économie mondiale pour situer les moments critiques des choix stratégiques et des décisions. «La consommation de l’énergie a connu une croissance importante en 2015 par rapport à 2014 (…) et on table sur croissance annuelle moyenne autour de 8%, toutes énergies confondues», indique le FCE qui prône une restructuration de la politique industrielle «pour mieux intégrer la nouvelle filière de l’énergie renouvelable dans le système industriel national».
Énergies renouvelables : Projet de production de 4.000 mégawatts (El Moudjahid)
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«Un programme est en cours d’élaboration à l’échelle nationale visant la production de 4.000 mégawatts d’électricité à partir des énergies renouvelables (solaire et éolienne)», tels sont les propos tenus par le président-directeur général du groupe Sonelgaz, M. Mustapha Guitouni, qui s’est exprimé récemment sur la question, faisant savoir que le ministère de l’Énergie élabore actuellement le cahier des charges de ce projet. Ce document sera finalisé à la fin du mois de décembre ou au début de l’année 2017. Le PDG a rappelé, par la même occasion, que 400 mégawatts d’électricité ont été produits au niveau national par l’utilisation des énergies renouvelables. «L’Algérie s’est lancée dans le créneau des énergies renouvelables dès les années 1980», a-t-il précisé. C’est dans ce cadre, a-t-il ajouté, le ministre de l’Énergie, Noureddine Bouterfa, a appelé les investisseurs nationaux et étrangers à s’intéresser davantage au marché des renouvelables et à répondre nombreux à cet appel à investisseurs pour la production d’électricité, Selon lui, cet appel d'offres mettra en compétition les investisseurs «afin d'assurer un environnement favorable au développement des énergies renouvelables et de réduire le prix du kilowattheure à partir des énergies renouvelables». À partir de ce constat, le ministre a soutenu qu’en sus du mécanisme d’appel d’offres à investisseurs nationaux et étrangers, pour constituer des partenariats, une part importante sera réservée aux acteurs nationaux, dans le cadre d’un dispositif spécifique de mise aux enchères, et les a invités à se préparer à y répondre. «Ce mode de réalisation nécessitera la recherche de partenariats forts, bénéfiques et équitables, pour permettre le placement de l’Algérie dans une véritable transition énergétique vers un modèle de production et de consommation propre, profitable et durable», a-t-il avancé.
De fait, «ces investissements seront profitables aussi bien aux consommateurs qu’aux investisseurs», a-t-il renchéri, en précisant que des mécanismes appropriés seront mis en place pour assurer l’achat et le paiement de la production d’électricité. D’ailleurs, la stratégie de mise en oeuvre du Programme national de développement des énergies renouvelables est duale, puisque reposant sur les deux composantes énergétique et industrielle. «Cette stratégie duale vise à contribuer à la préservation de nos réserves fossiles non renouvelables et, plus globalement, à protéger l’environnement, à l’émergence d’une industrie nationale du renouvelable qui favorisera la transition énergétique et une économie durable», a explicité M. Bouterfa. «Ce principe dual, a-t-il fait valoir, permettra le développement à grande échelle des installations
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renouvelables, associé à une industrie nationale qui touchera tous les éléments de la chaîne des valeurs des renouvelables, notamment l’engineering, les équipements et la construction.»
Le ministre a ainsi mis en avant la détermination du gouvernement à concrétiser le Programme national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, programme hissé par le Président de la République au rang de priorité nationale.
• Aucune augmentation des tarifs de l’électricité n’est prévue pour le moment
Par ailleurs, le PDG de Sonelgaz, M. Mustapha Guitouni, a indiqué que les créances du groupe Sonelgaz auprès de ses clients (personnes physiques, entreprises et collectivités locales) s’élèvent à 60 milliards DA, et leur recouvrement se fera par rééchelonnement. Il a également exclu toute augmentation des tarifs d’électricité actuellement.
Tebboune se réunit avec le Conseil national de l'ordre des architectes (APS)
Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune a tenu jeudi une réunion avec les membres du Conseil national de l'ordre des architectes (CNOA) pour un échange sur le rôle de l'organisation en tant que " partenaire social" dans la concrétisation des programmes de logement.
La réunion a permis, selon un communiqué rendu public samedi par le ministère, d'exposer les préoccupations de la corporation qui s'est félicitée des améliorations apportées par le décret exécutif fixant les modalités de la rémunération de la maîtrise d'oeuvre en Bâtiment.
Les membres du CNOA ont exprimé leur disponibilité à accompagner le secteur dans la concrétisation des différents programmes de logement à la faveur des facilités offertes à l'ordre national des architectes qui constitue "une force de proposition sur tout ce qui est entrepris", ajoute la même source.
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Pour sa part, le ministre a salué le rôle de premier plan que joue l'Ordre, soulignant sa volonté à assoire une base de dialogue en vue d'organiser la profession de l'architecte au sens de l'efficacité des prestations et la forte participation à tous les projets décidés par l'Etat, conclut le communiqué.
Fédération des jeunes opérateurs : Création prochaine (El Moudjahid)
Le directeur général de l’Agence nationale de l’emploi des jeunes, lors de son passage à l’émission « Dhayf essabah » de la radio nationale, a annoncé la création prochaine de la Fédération les jeunes entrepreneurs algériens, relevant une adhésion appréciable des entreprises et associations. Sans donner de date précise, Mourad Zemali précise que le projet est en phase avancée et les préparatifs de la tenue de l’Assemblée générale avancent bon train. Cette instance vient s’ajouter au Forum des jeunes entrepreneurs algériens (FJEA) créé, à l’occasion de la clôture du Salon national de la micro-entreprise start-up, en mars 2015. La création de cette nouvelle fédération ne se veut nullement une simple opération d’addition à même de quantifier les efforts. Elle disposera de prérogatives lui permettant, à titre d’exemple, précise M. Zemali, de prendre part aux tripartites comme membre du patronat et différents rendez-vous économiques. Le FJEA se veut, d’une part, une force de propositions, et de l’autre, compte promouvoir davantage la culture entrepreneuriale chez les jeunes Algériens. Le même responsable invite ainsi les jeunes qui ont bénéficié des aides dans le cadre du dispositif de l’ANSEJ à adhérer à l’initiative. Par ailleurs, le responsable a indiqué que les crédits octroyés l’année dernière l’ont été grâce aux recouvrements effectués sur les retardataires.
En termes de chiffres, M. Zemali indique que 366.129 petites sociétés ont été financées, créant près d’un million de postes d’emploi. L’Ansej, ajoute son premier responsable, a connu une progression appréciable 20 ans après sa création. En 2016, 50% des entreprises ont été financées grâce aux recouvrements effectués sur les retardataires. A ce sujet, l’invité de la radio a mis l’accent sur la performance des petites entreprises et la plus-value qu’elles apportent dans le cadre de la diversification de l’économie nationale. Enchaînant le responsable de l’Ansej relève les difficultés liées au foncier agricole et la commercialisation des produits ainsi que le Code des marchés publics dans son volet lié à la non-application de l’octroi de 20% des transactions aux petites entreprises. Un fait qui soulage le Trésor public qui se chargeait auparavant du financement des projets ANSEJ. Pour accompagner les petites entreprises créées dans le cadre de l’emploi de jeunes, le directeur de l’ANSEJ a indiqué que 1.500 sociétés ont
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bénéficié de contrats dans le cadre des marchés publics. Le montant de ces marchés est de quatre milliards de dinars pour 8.000 projets. Par ailleurs il convient de préciser que les jeunes ayant créé des micro-entreprises ANSEJ dans le domaine agricole représentaient, en fait, 26% en 2014. Ils passeront, en 2015, à 29%. Idem pour le secteur de l’industrie. Ce dernier passait de 21% à 16%. A ces secteurs, s’ajoutent le BTPH, les TIC et tout ce qui touche aux énergies renouvelables et au recyclage. Pour la même période, l’Ansej a réglé 2.756 à l’amiable, sans recourir à la justice sur 6.711 affaires en contentieux ». Afin de participer à la réussite des projets, l’Ansej a signé des contrats avec plusieurs entreprises, comme Algérie Télécom, Seaal, avec le secteur de l’agriculture, le secteur de la pêche. L’objectif est de trouver des plans de charges à ces micro-entreprises, pour les aider à travailler et qu’elles puissent rembourser leurs dettes et s’épanouir.
Usine Volkswagen en Algérie : Signature imminente (El Moudjahid)
La signature entre l’Algérie et la République allemande pour la réalisation de l’usine de montage du géant mondial de l’automobile Volkswagen est prévue pour le courant de ce mois de novembre. Une date qui sera également le point de départ de la construction de cette usine qui élira domicile dans la wilaya de Relizane. Lors de sa dernière déclaration, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a souligné que le projet Volkswagen Algérie « avance très bien et est en bonne voie ». Il est à noter que le Groupe Volkswagen a validé ce projet de montage et l’Algérie sera le deuxième pays d’Afrique à accueillir un tel projet du groupe Volkswagen, avec une projection d’exportation d’une partie de la production à moyen terme et qui concernera les trois modèles montés. Ce qui est certain c’est que toutes les procédures techniques et administratives ont été achevées pour laisser place à la réalisation et la production. La concrétisation de ce projet, sera de ce fait le deuxième site industriel de l’automobile d’une marque européenne sur le sol algérien après l’usine de Renault à Oued Tlelat dans la wilaya d’Oran. Le coût de l’investissement est estimé à hauteur de 170 millions d’euros et comprend la réalisation de la ligne de montage et l’importation des équipements pour la future usine Volkswagen Algérie. La capacité de production de la ligne de montage VW est de 10.000 unités pour la première année de production en 2017, elle passera par la suite à 100.000 unités cinq ans plus tard, à l’horizon 2022. L’usine fabriquera quatre modèles phares du deuxième groupe mondial, il s’agit de la Volkswagen Polo Sedan ; Skoda Octavia et Volkswagen Amarok et la citadine Seat Ibiza qui a un succès
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énorme auprès des automobilistes algériens, vu le nombre de ventes de ce modèle ibérique sur le marché algérien.
Le partenaire algérien qu’est le Groupe Sovac continue les négociations avec le géant de Wolfsburg au sujet de la marque Skoda puisque jusqu’à ce jour, aucune décision finale n’a pas été prise pour le choix du modèle tchèque, le ballottage est entre la berline Skoda et la petite citadine Fabia. Au programme de ce partenariat, les deux parties songent notamment au montage d’un modèle de type tous terrains un 4x4. S’agissant des tarifs qu’appliquera l’investisseur algérien, ils seront, selon une source proche du dossier, concurrentiels comparativement à ceux pratiqués pour les modèles importés qui ont atteint des niveaux aberrants, ce qui a même fait réagir le ministère du Commerce qui a envoyé aux concessionnaires plusieurs mises en demeure à propos de l’augmentation des prix. Par ailleurs, l’investissement du Groupe Sovac dans le secteur industriel automobile lui permettra ainsi de disposer de son agrément pour continuer son activité mais aussi de bénéficier d’un quota au titre de l’exercice 2017.
Le ministre de l’Industrie avait rappelé à plusieurs reprises les concessionnaires de véhicules neufs qu’à partir du 1er janvier 2017, tous ceux qui n’ont pas investi dans une activité industrielle automobile ou semi-industrielle, perdront définitivement leur agrément. Il expliquera que l’investissement en lui-même doit être réalisé dans un délai maximum de trois ans, à partir du 1er janvier 2014 pour les concessionnaires en activité.
Licences d’importation de véhicules neufs : Le délai prolongé au 31 décembre (Liberté)
Cette mesure intervient après que des concessionnaires automobiles ont fait état des contraintes liées au délai initial fixé au 8 novembre pour importer leurs quotas respectifs.
Les concessionnaires automobiles bénéficient d’un délai supplémentaire pour importer des véhicules neufs. En effet, le gouvernement vient de fixer un nouveau délai, à savoir le 31 décembre au lieu du 8 novembre prochain, comme arrêté initialement par le ministère du Commerce pour l’expiration des licences d’importation. Cette mesure intervient après que des concessionnaires automobiles aient fait état de l’impossibilité
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d’importer les quotas fixés au mois de mars dernier, d’autant que ces quotas ont été définis en montant en devises accordé à chaque marque automobile. Selon une source proche du dossier, l’Association des concessionnaires et industriels automobiles algériens (AC2A), par le biais de son président, Sefiane Hasnaoui, a officiellement saisi par courrier le ministère du Commerce pour faire état des difficultés rencontrées par les importateurs de véhicules neufs. Selon la même source, les concessionnaires, qui avaient bénéficié des quotas fixés en montant en dollars US, ont engagé des lettres de crédit (LC) au niveau des banques. Aussi, les commandes des chaînes de montage ont été lancées par les concessionnaires et les maisons-mères. Le gouvernement a été sensible à l’argument et a décidé de revoir les délais. Mais il ne l’a pas encore notifié aux concernés. “Le gouvernement s’est engagé à repousser le délai au 31 décembre, car les banques ont ouvert les lettres de crédit en devises. Cet argent est déjà consommé par les opérateurs qui ont, pour leur part, défini les modèles à importer. Du coup, il est quasiment impossible de geler une LC déjà consommée. Et comme les quotas ont été définis en mars et les LC ouvertes à partir de juin, il était impossible d’importer tous les quotas avant le 8 novembre, sachant que chaque modèle est soumis à des délais d’homologation”, a affirmé la même source. Il est vrai que la majorité des concessionnaires ont déjà importé et vendu leurs quotas respectifs bien avant les délais.
Notamment les marques européennes qui n’ont pas trouvé de difficultés pour homologuer leurs prototypes et à trouver des clients malgré la flambée des prix. En revanche, les autres marques n’ont pas pu réaliser leurs business plan dans les délais à cause des quotas d’importation revus à la baisse et des difficultés à négocier les modèles à importer, selon les termes du nouveau cahier des charges. Aussi, l’engagement des opérateurs à inscrire et à réaliser une activité industrielle ou semi-industrielle, telle que prévu par le même cahier des charges, c’est-à-dire avant la fin de l’année 2016, a quelque peu retardé les importations. Une attitude qui n’a pas été du goût des maisons-mères qui ont, à maintes reprises, exprimé leur désarroi, voire menacé leurs représentants respectifs de chercher d’autres concessionnaires pour glaner davantage de parts de marché.
Bien plus, le délai initial, fixé au 8 novembre pour l’expiration des licences, a poussé certains concessionnaires à lâcher leurs agents agréés à travers les 48 wilayas pour avantager leurs propres succursales. Une mesure délibérée qui a débouché sur des licenciements massifs, soit plus de 50% du personnel et la fermeture de près de 500 showrooms et ateliers de service après-vente et pièces de rechange.
Concessionnaires automobiles : Remise en ordre (El Moudjahid)
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L’activité du secteur de l’automobile en Algérie est devenue de plus en plus complexe, nombreux d’entre eux sont ceux qui ont mis la clef sous le paillasson suite aux mesures imposées par le gouvernement pour réguler et organiser le marché de l’automobile qui a longtemps été caractérisé par l’anarchie des «professionnels» de l’automobile.
Après les maintes mises en garde du ministère du Commerce adressées aux concessionnaires automobiles qui n’ont toujours pas présenté un projet industriel ou semi-industriel, voilà que le même département ministériel vient d’annoncer qu’il procédera très prochainement à l’ouverture d’une enquête sur la conformité de l’activité des concessionnaires de véhicules retenus par le ministère pour bénéficier d’un premier quota de véhicules au titre de l’exercice 2017, et ce dans le cadre du nouveau cahier des charges fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs. Un cahier des charges établi en vue de délivrer les agréments pour l’exercice des activités de concessionnaires et de fixer les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules automobiles, remorques et semi-remorques neufs.
L’enquête en question qui sera diligentée par les ministères du Commerce et de l’Industrie et des Mines lèvera le voile sur le degré de respect de l’engagement des concessionnaires vis-à-vis du nouveau cahier des charges. Jusqu'à aujourd’hui, une dizaine de concessionnaires ont proposé des projets d'investissements liés à l'industrie automobile, a fait savoir le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb. De ce fait, « une dizaine de concessionnaires ont proposé des projets. Nous les avons informés qu'ils avaient jusqu'au 31 décembre 2016 pour déposer leurs projets industriels. Ils ont encore le temps pour le faire si réellement ils souhaitent s'impliquer dans ce métier », a déclaré le ministre à la presse en marge de la séance d'adoption du projet de loi relatif à la promotion de l'investissement par le Conseil de la nation. A cet effet, le gouvernement veut préciser que l'avenir de l'activité de concessionnaire ne se résume point en l’achat et en la vente des véhicules mais dans la nécessité d'intégrer la construction mécanique d'une manière générale dans notre pays. Dans le cas où le concessionnaire ne présente aucun projet d’investissement industriel, de sous-traitance ou de fabrication de pièces de rechange, il sera automatiquement élimin&ea

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