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Revue de Presse 25 Octobre 2016 Publié le 25/10/2016 à 16:09


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Projet de loi de finances 2017 : «Un texte ordinaire qui préserve l’intérêt général» (Horizons) ................................................................................................................... 4
ï‚· Hadji Baba ammi rassure sur la LF 2017 : "Il n'y a rien à craindre" (L’Expression) . 5
ï‚· Ould Khelifa: le projet de loi de finance 2017 ouvre la voie à la diversification structurelle de l'économie nationale (APS) ................................................................. 7
ï‚· Recul des subventions: Bedda s’explique (L’Expression) .......................................... 8
ï‚· Commerce extérieur : Déficit de plus de 15 milliards de dollars sur les 9 premiers mois (Horizons) .......................................................................................................... 9
ï‚· Plus de 15 milliards de dollars de déficit commercial en 9 mois : Le baril "mine" l'Algérie (L’Expression) .............................................................................................. 9
ï‚· L’inflation a atteint 4,68% en septembre (L’Expression) ......................................... 12
ï‚· CASNOS: plus de 866.000 travailleurs non-salariés régularisés et 200.000 nouveaux affiliés depuis 2015 (APS) ........................................................................................ 12
ï‚· Casnos : Une augmentation des recettes de 70% (Horizons) ................................... 13
ï‚· Nouredine Bouderba démonte, chiffres à l'appui, l’argumentaire officiel sur le dossier de la caisse des retraites (Maghreb Emergent) ............................................. 14
ï‚· "Le dossier de la retraite est trop sérieux pour être confié aux comptables" (Maghreb Emergent) .................................................................................................................. 16
ï‚· Energie solaire: prochaine entrée en service de six nouvelles centrales électriques (APS) ......................................................................................................................... 18
ï‚· Énergies renouvelables : «Appel d’offres à investisseurs pour la production d’électricité», annonce Boutarfa (Horizons) ............................................................. 18
ï‚· Energies renouvelables : valoriser nos ressources (El Moudjahid) .......................... 19
ï‚· M. Mohamed Belabdi, directeur de l’OAIC : Miser sur l’autosuffisance alimentaire (El Moudjahid) .......................................................................................................... 21
ï‚· Journées de la diplomatie algérienne et des Nations Unies : L’Algérie, référence de la pensée libératrice (El Moudjahid) ......................................................................... 23
ï‚· Création prochaine d'une autorité d'organisation des transports urbains (APS) ....... 25
ï‚· Administrations publiques: nécessité de s'intégrer dans un nouveau modèle de gestion (APS) ............................................................................................................ 28
Commerce ............................................................................................................................................................ 30
ï‚· Saisie de 99 tonnes de produits avariés (L’Econews) ............................................... 30
Coopération ......................................................................................................................................................... 31
ï‚· Industrie : Bouchouareb depuis hier en Suède (Le Maghreb) .................................. 31
ï‚· Un Forum économique américain centré sur les pays du Maghreb et l’Algérie en décembre à Washington (APS) ................................................................................. 32
ï‚· Agriculture: l'Algérie et la Tunisie déterminées à lever les obstacles entravant les échanges bilatéraux (APS) ........................................................................................ 34
ï‚· Pour développer son agriculture : L’Inde s’intéresse au phosphate algérien (Reporters) ................................................................................................................ 35
Veille ..................................................................................................................................................................... 36
ï‚· La SAP Afrique organise un forum d’affaires en Algérie (Algérie Patriotique) ...... 36
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Synthèse
Le projet de loi de finances 2017 a été discuté au niveau de la commission parlementaire des finances, indique la presse. Ce projet permettra de passer à une restructuration économique diversifiée sans pour autant renoncer au caractère social de l’Etat, souligne Mohamed-Larbi Ould-Khelifa, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), ajoutant que la loi de finances 2017 devra permettre au pays de consolider son nouveau mode économique. Parmi les principes contenus dans ce projet, détaille des quotidiens, figurent la maîtrise du niveau d’inflation, le soutien au pouvoir d’achat, la facilitation des investissements hors hydrocarbures et la poursuite des projets de base. Ce projet ne prévoit pas de hausse des prix des produits subventionnés, à savoir le sucre, l'huile et la farine, a souligné le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, écartant, cependant, le lancement de nouveaux projets. Par ailleurs, le déficit commercial de l’Algérie a atteint 15,04 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2016, contre un déficit de 12,53 milliards de dollars à la même période de 2015, soit un creusement de déficit (-20,03%) entre les deux périodes, indique le CNIS, cité par la presse. Quant aux exportations, elles ont reculé à 20,04 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2016, contre 26,93 milliards de dollars sur la même période de 2015. Concernant l’inflation, la croissance nationale des prix à la consommation en septembre 2016 a été de 4,68% par rapport à septembre 2015, souligne l’ONS. Dans le domaine de la sécurité sociale, il est avancé que plus de 866 000 travailleurs non-salariés ont régularisé leur situation auprès de la Caisse nationale de la sécurité sociale des non-salariés qui a enregistré 200 000 nouveaux affiliés, depuis l'entrée en vigueur de la loi de finances complémentaire (LFC) 2015.
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A la une
Projet de loi de finances 2017 : «Un texte ordinaire qui préserve l’intérêt général» (Horizons)
La commission parlementaire des finances a entamé, hier, les discussions autour du projet de loi de finances 2017, en présence du premier argentier du pays, Hadji Baba Ammi. L’ouverture des débats s’est faite en présence de la presse.
Mohamed-Larbi Ould-Khelifa, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), a donné le ton par un discours d’apaisement dans lequel il a rassuré que le projet de loi de finances 2017 s’inscrit dans le cadre d’une vision « prospective », devant permettre au pays de consolider son nouveau mode économique. Objectif : passer à une restructuration économique diversifiée sans pour autant renoncer « au caractère social de l’Etat ». Il a néanmoins reconnu que ce projet intervient dans une conjoncture « instable et floue », notamment avec la faible croissance économique et la prolifération de la menace terroriste à l’échelle internationale. D’où le besoin de se mobiliser davantage pour mieux « immuniser la souveraineté nationale et renforcer la cohésion sociale et politique ». En dépit de toutes ces « variantes négatives », Ould-Khelifa soutient que « l’Algérie jouit de nombreux atouts grâce aux choix judicieux opérés par le président de la République ». Il a rappelé le remboursement anticipé de la dette et la constitution d’une épargne nationale susceptible de maintenir l’équilibre des réserves de change. Au plan politique, le président de l’APN a rappelé également que le chef de l’Etat a fait de l’Algérie un vrai havre de paix et de stabilité grâce à la maturation de sa démocratie. Concernant le projet en question, il a affirmé qu’il a pour essence la consécration des conditions d’épanouissement économique et de stabilité financière, loin de l’endettement extérieur.
La maîtrise du niveau d’inflation, le soutien au pouvoir d’achat, la facilitation des investissements hors hydrocarbures et la poursuite des projets de base sont autant de principes contenus dans ce projet soumis à l’appréciation de nombreux experts et partenaires économiques, déclare
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Ould-Khelifa, incitant la commission des finances a faire preuve de responsabilité en termes de traitement du texte, intérêt national oblige. Hadji Baba Ammi, ministre des Finances, s’est contenté dans sa déclaration de saluer cette initiative, première du genre. Ce qui prouve, selon lui, que la Chambre basse accorde une grande importance à ce texte devant « servir au mieux l’intérêt général du pays ». Approché en marge de cette rencontre pour de plus amples informations sur ce projet de loi, quelques instants avant la poursuite des travaux à huis clos, le ministre a refusé toute déclaration sous prétexte « que la priorité est au Parlement ».
«Mettre de côté le populisme»
Mahdjoub Bedda, président de la commission parlementaire des finances, insiste pour dire que ce texte ne renferme aucunement de « grands changements » par rapport à la loi précédente. « Le même budget a été maintenu. La fiscalité pétrolière est de 30% et la fiscalité ordinaire de 70%. Les subventions n’ont pas connu une importante baisse. Des augmentations ont été décidées uniquement pour les produits énergétiques et le tabac. La TVA passera de 17 à 19% pour le taux plein et de 7 à 9% pour le taux réduit », indique-t-il en faisant remarquer qu’il ne faut pas perdre de vue que ce texte intervient dans une conjoncture difficile. D’où l’élaboration d’une stratégie gouvernementale compatible avec cette nouvelle donne économique à travers cette loi de finances applicable à moyen terme sur une durée de trois années, dans le but de préserver les équilibres économiques du pays. Bedda a souligné que ce texte établi sur la base d’un baril à 50 dollars contient des mesures incitatives à l’investissement et à la promotion des sociétés de sous-traitance. Il confirme, encore une fois, qu’il s’agit d’un texte ordinaire comportant des dispositions qui s’imposent. L’Etat ne peut plus continuer à soutenir les produits énergétiques. «L’Etat n’a pas renoncé à sa politique de subvention au profit des franges vulnérables, et ce, sur instruction du chef de l’Etat », a-t-il précisé. Elle sera désormais « ciblée » avec l’aide d’un système informatique plus performant.
L’Algérie sera-t-elle dans l’obligation de recourir à l’endettement extérieur ? Bedda a souligné qu’il ne faut pas faire dans l’anticipation, bien que le gouvernement ne le considère pas comme un sujet tabou. « L’endettement pour des motifs d’investissements est possible. Cela se fait dans d’autres pays. Mais dans le domaine social, l’Etat n’a pas besoin de dettes en ce moment », précise Bedda. Il ajoutera que le gel concerne les projets qui n’ont pas encore démarré. La commission envisage d’auditionner des experts économiques, le gouverneur de la Banque d’Algérie et le président de l’Abef.
Hadji Baba ammi rassure sur la LF 2017 : "Il n'y a rien à craindre" (L’Expression)
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Concernant le gel des projets, le ministre des Finances a confirmé qu'il n'y aura pas de lancement de nouveaux projets.
Il n'y a pas lieu de s'affoler. Le gouvernement tente de jouer à l'apaisement en réduisant les conséquences du projet de loi de finances 2017. «Les augmentations ne concerneront pas les produits subventionnés, à savoir le sucre, l'huile et la farine», a déclaré le grand argentier du pays, Hadji Baba Ammi. S'exprimant hier, en marge de la réunion de la commission parlementaire des finances consacrée à l'examen du projet en question, le ministre s'est voulu rassurant. «Il n'y a rien à craindre, les prix des produits seront maintenus», a-t-il réitéré en guise d'assurances. Le ministre a fait savoir qu'une liste des personnes nécessiteuses sera arrêtée en 2017 pour permettre uniquement à cette catégorie de bénéficier de l'aide de l'Etat. Interrogé sur l'augmentation de 2% de la TVA, il a soutenu qu'elle ne va pas affecter le citoyen. Concernant le gel des projets, le ministre des Finances a confirmé qu'il n'y aura pas de nouveaux projets qui seront lancés. «La priorité a été donnée aux projets qui sont en cours de réalisations», a-t-il affirmé. L'hôte des députés a démenti la mise à l'arrêt des projets démarrés. «Nous avons pris la décision de financer les projets en cours», a-t-il fait savoir à la presse. Le ministre a présenté hier l'exposé du projet de loi devant les députés. Sachant qu'il a suscité une vive polémique au sein de la classe politique, le gouvernement tente d'apaiser les esprits. Or, devant une majorité FLN-RND, le gouvernement n'a rien à perdre. Malgré les inquiétudes de l'opposition qui le rejette, ce texte passera comme une lettre à la poste. Le président de la commission parlementaire des finances et des budgets a d'ailleurs annoncé la couleur avant que les travaux ne soient entamés. Mahdjoud Beda a défendu hier le projet bec et ongles en rejetant les lectures alarmistes faites par les uns et les autres. Intervenant au début des travaux de la commission, son président a livré d'avance ce que sera l'avis de la commission qui aura à élaborer dessus tout un rapport. S'alignant sur la position du gouvernement, M.Beda a donné une autre vision du projet diamétralement opposée à celle des experts et de certains responsables politiques. «Il n'y a rien de quoi s'affoler, c'est un projet de loi très normal», a-t-il soutenu en précisant qu'il n'y a pas d'augmentations qui vont affecter le pouvoir d'achat des citoyens. «Certes, il y a certaines augmentations qui sont indispensables car, dans d'autres pays, le prix du carburant est plus élevé par rapport à l'Algérie», a-t-il reconnu tout en soutenant le choix du gouvernement à introduire plus de taxes. Voulant apaiser d'avance la tension, le président de la commission a rappelé que «la loi de finances 2016 qui a introduit des augmentations conséquentes et qui a soulevé une vive polémique n'a pas vraiment impacté le portefeuille des citoyens». Se référant à la conjoncture économique actuelle, ce député FLN estime qu'il n'y a pas d'autres choix pour réduire les conséquences de la crise et renforcer les caisses de l'Etat. Ce dernier a fait savoir que la subvention des produits énergétiques ne doit pas être maintenue car elle ne sert pas l'intérêt du Trésor public. «L'Etat subventionne à 80% les produits énergétiques», a-t-il précisé. M. Beda a assuré que la politique de subventions des couches
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sociales est maintenue. «Nous allons voir comment cibler les couches sociales avec les subventions», a-t-il dit avant d'ajouter: «Il faut un système d'information qui sera en mesure d'identifier les vrais nécessiteux. Avec la création du ministère de la Planification et des Statistiques». Les députés de l'opposition ne sont pas convaincus par les arguments du ministre. Il y a une contradiction dans le discours du gouvernement qui plaide pour la diversification de l'économie et de l'autre côté, il a réduit les budgets de tous les secteurs, y compris l'agriculture, l'industrie et le tourisme», a soutenu la députée du PT, Rahima Benbessa. Les élus de l'opposition promettent de faire un forcing au sein de la commission.
Ould Khelifa: le projet de loi de finance 2017 ouvre la voie à la diversification structurelle de l'économie nationale (APS)
Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) Mohamed Larbi Ould Khelifa a affirmé, lundi, que le projet de loi de finances 2017 ouvrait la voie à la diversification structurelle de l'économie nationale notamment en réduisant la dépendance à la rente pétrolière.
Lors d'une rencontre consacrée à l'inauguration des réunions-débats de la commission des finances et du budget de l'APN sur le projet de loi de finances, M. Ould Khelifa a souligné que la réduction des dépenses publiques et l'augmentation des recettes hors hydrocarbures durant la période 2017-2019 permettront de réaliser le nouveau modèle économique de croissance ayant essentiellement pour objectif la diversification de l'économie nationale, la promotion des investissements productifs et la création de postes d'emploi.
La réunion de la commission s'est tenue en présence du ministre des Finances Hadji Baba Ami et de la ministre déléguée chargée des Relations avec le parlement Ghania Eddalia.
M. Ould Khelifa a indiqué que le "projet de loi de finances 2017 assure les conditions d'une relance économique en veillant à maîtriser l'inflation et à soutenir le pouvoir d'achat du citoyen et à poursuivre l'investissement dans les projets d'infrastructures de base en évitant d'aller vers l'endettement extérieur".
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Il a salué "la vision prospective" du projet de loi qui prévoit pour la première fois dans l'histoire des lois de finance, des prévisions sur les dépenses et les recettes pour les deux prochaines années soit 2018 et 2019.
Il a souligné l'importance de créer un organisme chargé de la prévision économique et financière à moyen et long termes.
A l'issue de la rencontre, la commission des finances et du budget à l'APN a entendu lors d'une séance à huis clos, l'exposé du ministre des Finances sur le projet de loi.
Recul des subventions: Bedda s’explique (L’Expression)
Le président de la commission des finances de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mahdjoub Bedda, a estimé que les augmentations prévues pour la fiscalité dans le projet de loi de Finances(PLF) 2017 sont «nécessaires » car «le pays traverse une situation économique difficile».
Le gouvernement qui a affirmé à plusieurs reprises qu’il ne touchera pas aux subventions des produits de première nécessité n’a pas pu se retenir pour cette fois ci. Le fait est que les subventions destinées à l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), l'OAIC et celles destinées aux carburants, et bien d’autres seront revues à la baisse. Selon le document de PLF 2017, la taxe sur la valeur ajoutée TVA passera de 7% à 9 % pour le taux réduit et de 17 à 19%, tant de facteurs qui vont sans aucun doute saigner les poches des citoyens de la classe moyennes et défavorables.
Selon Bedda, certaines subventions ne peuvent pas être maintenues telles qu’elles sont maintenant. Il a indiqué en marge du début de l’examen de la PLF 2017, par la commission des finances que « les subventions actuelles de carburants ne sont pas supportables et coûtent très cher au Trésor public». Selon lui, le carburant est subventionné à 80%, ce qui est « insupportable dans la conjoncture actuelle et on ne peut pas continuer sur cette voie».
Le président de la commission a rappelé à cette occasion, qu’il est temps de changer la politique des subventions et de les orienter vers les nécessiteux. L’Etat a consacré plus de 1600 milliards de dinars pour les subventions et maintenant avec le recul des revenus des exportations à 32 milliards de dollars ce n’est pas possible de les maintenir.
L’objectif de cette politique est « le maintien de l’équilibre budgétaire pour les trois années avenir », a-t-il expliqué encore. Le président de la commission a rappelé que le tarif de référence de baril qui a été de 37 dollars pour les années précédentes est revu au prix réel, soit 50 dollars. «Une stratégie qui vise à éviter d’éventuel choc des prix du baril sur le budget» a-t-il soutenu. Par ailleurs, cette procédure signifie le gel des ressources du Fonds des régulations des recettes qui ne sera pas alimenté par aucun dinars dans les prévisions de la loi de finance 2017. Pis encore, une décision est venue pour modifier le montant de son planché qui été de 750 milliards de dinars.
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Commerce extérieur : Déficit de plus de 15 milliards de dollars sur les 9 premiers mois (Horizons)
Le déficit commercial de l’Algérie a atteint 15,04 milliards de dollars (mds dollars ) sur les neuf premiers mois de 2016, contre un déficit de 12,53 mds dollars à la même période de 2015, soit un creusement de déficit de 2,51 mds dollars (-20,03%) entre les deux périodes, a appris hier l’APS auprès des Douanes. Les exportations ont reculé à 20,04 mds usd, contre 26,93 mds dollars sur la même période de 2015, soit une baisse de près de 6,9 mds dollars (-25,57%), précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Pour les importations, elles se sont également réduites mais à un moindre rythme par rapport à celui des exportations en s’établissant à 35,08 mds dollars, contre 39,46 mds dollars, soit une baisse de près de 4,4 mds dollars (-11,1%). Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 57% durant les 9 premiers mois de 2016, contre 68% à la même période de 2015.
Plus de 15 milliards de dollars de déficit commercial en 9 mois : Le baril "mine" l'Algérie (L’Expression)
Les ventes d'hydrocarbures ont reculé de près de 7 milliards de dollars durant les 3 premiers trimestres de 2016 par rapport à la même période en 2015.
Le «bilan de santé» de l'économie nationale a été publié hier. Il indique que la convalescence n'est pas pour demain. Aucune médication n'a réussi à stopper l'hémorragie jusqu'à maintenant. Le nouveau modèle de croissance économique que se cherche le pays est encore en gestation. L'opération de bancarisation tentée par les pouvoirs publics pour remettre les milliards de dollars que draine la sphère informelle dans le circuit économique légal, l'emprunt obligataire, les mesures prises pour réduire la facture des importations...n'ont pas donné les résultats attendus. Grosso modo c'est le même scénario qui continue à s'écrire. Avec le même titre:
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L'Algérie reste chevillée à son pétrole. Les cours actuels de l'or noir ne suffisent pas à équilibrer la balance commerciale. Cette dernière a accusé un déficit de plus de 15 milliards de dollars entre le mois de janvier et le mois de septembre 2016 par rapport à la même période de 2015. «Le déficit commercial de l'Algérie a atteint 15,04 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2016, contre un déficit de 12,53 milliards à la même période de 2015, soit un creusement de déficit de 2,51 milliards de dollars (-20,03%) entre les deux périodes», indiquent les chiffres des douanes répercutés par une dépêche de l'APS datée d'hier. S'il est vrai que les dégâts ont pu finalement être limités, il n'empêche que la fracture n'a pu être réduite. Pour la simple raison que l'économie nationale reste étroitement dépendante de ses ventes d'hydrocarbures qui représentent l'essentiel de ses exportations. Elles ont reculé de près de 7 milliards de dollars durant les trois premiers trimestres de 2016 par rapport à la même période de l'an dernier. «Les exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 93,73% du total des exportations, ont été évaluées à 18,789 milliards de dollars contre 25,489 milliards de dollars à la même période de 2015», précise le rapport du Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes. Soit une baisse de 6,7 milliards de dollars. L'Algérie paie cash la dégringolade des prix du pétrole, malgré la relative embellie qu'ont connue les prix qui évoluent en ce moment au -dessus des 50 dollars. Hier, aux environs de 11h00, heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s'échangeait à 51,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en léger retrait de 2 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance reculait de 6 cents pour se négocier à 50,79 dollars. Insuffisant pour plus que les revenus assurés par le secteur hors hydrocarbures ne peuvent même pas assurer la facture des médicaments ou celle des céréales. Ils s'élèvent à moins d'1,5 milliard de dollars. «Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent toujours faibles (6,27% du volume global des exportations) et ont également reculé pour se chiffrer à 1,25 milliard de dollars contre 1,44 milliard de dollars entre les deux périodes de comparaison.», soulignent les rédacteurs du rapport du Cnis. Une petite satisfaction tout de même: la facture des importations a reculé. Mais elle continue à parasiter les revenus pétroliers. «Pour les importations, elles se sont également réduites mais à un moindre rythme par rapport à celui des exportations en s'établissant à 35,08 milliards de dollars contre 39,46 milliards de dollars, soit une baisse de près de 4,4 milliards de dollars», précise le document du Centre national de l'informatique et des statistiques qui fait observer que «Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 57% durant les neuf premiers mois de 2016 contre 68% à la même période de 2015.» Pas de quoi pavoiser. Le baril de pétrole, qui vaut son pesant de poudre, continue de «miner» l'Algérie.
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Sur les 9 premiers mois : Les exportations ont reculé pour couvrir 57% des importations (Le Maghreb)
Les exportations algériennes ont reculé à 20,04 mds usd sur les neuf premiers mois de 2016, contre 26,93 mds usd sur la même période de 2015, soit une baisse de près de 6,9 mds usd (-25,57%), précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).
A cet effet, un déficit commercial de15,04 milliards de dollars (mds usd) a été enregistré, sur les neuf premiers mois de 2016, contre un déficit de 12,53 mds usd à la même période de 2015, soit un creusement de déficit de 2,51 mds usd (-20,03%) entre les deux périodes, selon les Douanes algériennes.
Pour ce qui concerne les importations, elles se sont également réduites mais à un moindre rythme par rapport à celui des exportations en s'établissant à 35,08 mds usd contre 39,46 mds usd, soit une baisse de près de 4,4 mds usd (-11,1%).
Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 57% durant les 9 premiers mois de 2016 contre 68% à la même période de 2015. Les exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 93,73% du total des exportations, ont été évaluées à 18,789 mds usd contre 25,489 mds usd à la même période de 2015, en baisse de 6,7 mds usd (-26,3%). Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent toujours faibles (6,27% du volume global des exportations) et ont également reculé pour se chiffrer à 1,25 milliard usd contre 1,44 milliard usd (-13,31%) entre les deux périodes de comparaison.
Pour ce qui est des importations, tous les groupes de produits ont connu une baisse entre début janvier et fin septembre de l'année en cours. Sur les 35,08 mds usd d'importations enregistrées, un montant de 20,57 mds usd a été payé par cash (58,65% des importations), soit un recul de 12% des règlements par cash par rapport à la même période de 2015. Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,54% pour un montant de 13,17 mds usd (baisse de 11,76%), tandis que les comptes en devises propres ont financé à hauteur de 3 millions usd contre 18 millions usd (baisse de 83,33%). Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de paiements à hauteur de 1,33 md usd (en hausse de 17,65%).
L'Italie et la Chine préservent leur statut de premiers partenaires, cependant les cinq premiers clients de l'Algérie, au cours des neuf premiers mois 2016, sont l'Italie avec 3,8 mds usd (19,07% des exportations globales algériennes durant cette période), suivie de l'Espagne avec 2,71 mds usd (13,5%), de la France avec 2,24 mds usd (11,21%), des Etats-Unis avec 1,6 mds usd (8,22%) et du Canada avec 1,06 mds usd (5,31%).
Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est restée en tête avec 6,19 mds usd (17,64% des importations globales algériennes entre janvier et septembre), suivie de la France avec 3,66 mds usd (10,45%),
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de l'Italie avec 3,66 mds usd (10,44%), de l'Espagne avec 2,72 mds usd (7,76%) et de l'Allemagne avec 2,15 mds usd (6,13%).
L’inflation a atteint 4,68% en septembre (L’Expression)
La croissance nationale des prix à la consommation en septembre 2016 a été de 4,68% par rapport à septembre 2015, a appris lundi l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). S'agissant de l'évolution mensuelle nationale, qui est l'indice brut des prix à la consommation en septembre 2016 par rapport à août 2016, elle a été de 0,28%. Quant à la variation des prix sur les 9 premiers mois 2016, elle a été de 5,6% par rapport à la même période de 2015. Les plus fortes hausses annuelles ont été connues dans les transports et communications et l'habillement et chaussures. Comparativement à septembre 2015, les prix ont augmenté en septembre dernier de 13,7% pour les transports et communications, de 10,3% pour l'habillement et chaussures, de 8,7% pour la santé et hygiène corporelle, de 6,06% pour le logement et charges, de 5,7% pour les meubles et de 0,67% pour l'alimentation et boissons non alcoolisées.
CASNOS: plus de 866.000 travailleurs non-salariés régularisés et 200.000 nouveaux affiliés depuis 2015 (APS)
Plus de 866.000 travailleurs non-salariés ont régularisé leur situation auprès de la Caisse nationale de la sécurité sociale des non-salariés (CASNOS) qui a enregistré 200.000 nouveaux affiliés, depuis l'entrée en vigueur de la loi de finances complémentaire (LFC) 2015, a indiqué lundi à Alger le Directeur général de cette caisse, Chawki Acheuk-Youcef.
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"Au total de 866.077 travailleurs non-salariés débiteurs de cotisations ont régularisé leur situation auprès de la CASNOS et près de 200.000 nouveaux affiliés ont été enregistrés, à ce jour et ce dans le cadre de la mise en oeuvre de la LFC 2015", a précisé M. Acheuk-Youcef lors d'un regroupement des directeurs de wilayas de la CASNOS.
Le DG de la CASNOS a rappelé que cette opération permet aux non-salariés de payer leur cotisation de l'année en cours et de bénéficier d'un échéancier de paiement pour la mise à jour de leurs cotisations antérieures et de l'exonération de majoration et de pénalité de retard.
M. Acheuk-Youcef a précisé que la caisse "compte actuellement plus de 1,8 million de travailleurs non-salariés affiliés et que ses recettes ont augmenté de 70%".
Par ailleurs, les travaux de cette rencontre présidée par le ministre du Travail, de l'emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, ont été marqués par la signature d'une convention cadre entre la CASNOS et la banque de l'Agriculture et du développement Rural (BADR) pour lancer le paiement électronique des cotisations des affiliés à la CASNOS.
Cette mesure qui s'inscrit dans le cadre de la modernisation de la gestion de la Casnos, vise également à renforcer les missions des agents de contrôle de la caisse par la mise à leur disposition un "système mobile de consultation et d'affiliation d'office" en utilisant des tablettes.
Par ailleurs, la rencontre a également été marquée par l'inauguration d'une nouvelle structure de la CASNOS (Alger-ouest).
Casnos : Une augmentation des recettes de 70% (Horizons)
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affiché sa satisfaction quant aux performances réalisées par la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (Casnos) en termes de recouvrement des cotisations, de l’amélioration de ces recettes et aussi de la modernisation de son système. Selon le bilan dressé par son directeur général, le Dr Acheuk Youcef Chawki, au niveau de la nouvelle structure couvrant Alger-Ouest, inaugurée hier, la Casnos se trouve dans une situation financière reluisante. « Tous les indicateurs sont au vert », a indiqué le Dr Acheuk Youcef Chawki. Il a fait savoir que les mesures de facilitation accordées dans la loi de finances complémentaire de 2015 ont permis une augmentation de 70% des recettes, passant de 48 milliards de dinars à 64,5 milliards de dinars. Cela étant, le montant réalisé est appelé à augmenter d’autant que le délai pour la régularisation de la situation accordé aux assurés ayant pris du retard dans le payement de leurs cotisations est prolongé au 31 décembre 2016. Au-delà de cette date, soit à partir du 2 janvier, les assurés ne pourront plus bénéficier des exonérations des pénalités de retard et seront obligés de payer leurs cotisations, a expliqué le DG de la Casnos. Il a souligné que les assurés doivent saisir cette opportunité dans la mesure où plusieurs avantages
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leur sont offerts tels le rachat des années qui n’ont pas été cotisées et élever le niveau des cotisations pour l’obtention d’une meilleure retraite pouvant aller jusqu’à 20 millions de centimes par mois. Selon le Dr Acheuk, la culture d’avoir une sécurité sociale commence à se répandre notamment dans le milieu des agriculteurs. Il a indiqué que grâce à la LFC de 2015, le nombre des fellahs affiliés a atteint les 160.000, soit 16% du nombre global, alors que le taux ne dépassait pas les 3%. Il a enchaîné pour dire que le nombre des nouveaux immatriculés est en augmentation de 68% alors que celui des cotisants se situe à 30%. Il est constaté, également, une stabilisation de l’âge moyen des cotisants à 44 ans et un rajeunissement de la population des agriculteurs de 54 à 51 ans. Cette tendance d’amélioration a également touché la relation cotisant-retraité sachant qu’actuellement, on compte 4,1 cotisants pour un retraité contre 2,7 pour un cotisant en 2010. La maîtrise des dépenses des frais pharmaceutiques a permis de gagner plus de 4,3%, et 7,2% pour la normalisation des frais de gestion. Dans le cadre de la modernisation de sa gestion, la Casnos a signé une convention avec la Badr pour le lancement du e-paiement. Outre cela, un système mobile de consultation et d’affiliation d’office est mis à la disposition des contrôleurs. La Casnos fixe dans sa feuille de route des actions visant à recueillir plus d’affiliation, lutter contre la sous-déclaration, améliorer le niveau des cotisations, renforcer le contrôle et intensifier la communication.
Nouredine Bouderba démonte, chiffres à l'appui, l’argumentaire officiel sur le dossier de la caisse des retraites (Maghreb Emergent)
Nourredine Bouderba, ancien syndicaliste, expert des questions sociales, a fait très fort, sur RadioM en démontant pièce par pièce l’argumentaire du gouvernement sur la "nécessaire réforme de la retraite avant l’âge légal."
Le gouvernement algérien a-t-il fait diversion avec son annulation de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d’âge ? Nourredine bouderba ancien dirigeant syndical à la tête de la fédération des pétroliers de l’UGTA l’a clairement affirmé dans l’émission « l’Entretien » sur RadioM.
L’ancien membre du conseil d’administration de la CNAS devenu spécialiste des questions du monde du travail, a pointé la revalorisation de 12% des pensions en 2014 comme cause non avouée du déséquilibre soudain des comptes de la Caisse nationale de la retraite (CNR), "une erreur de prévision sans doute ".
Nourredine Bouderba a largement démontrée par les chiffres que l’impact financier des mesures de 1997 a été très exagéré dans la communication officielle. Le gouvernement essaye, en vérité de rattraper "les effets non maîtrisés" de sa décision de 2014.
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La preuve, "le directeur de la CNR affirmait encore en janvier 2015 que les comptes de sa caisse étaient tous au vert". C’était sans doute avant de tomber sur les effets d’actualisation, rapportés aux prochaines années.
Un dispositif peu utilisé "chiffre à l’appui"
L’invité de l’Entretien de RadioM, a tordu le cou à la thèse soutenu par le gouvernement selon laquelle les deux dispositifs instaurés en 1997 (retraite proportionnelle et retraite sans conditions d’âge) pèsent sur l’équilibre financier de la CNR.
"Entre 1997 et 2001, jugé année de fin du mécanisme, seuls 114.000 sont partis en retraite proportionnelle et 50.000 sont partis dans la rentraite sans conditions d’âge autrement dit 12 500 départs par année". Un chiffre à rapporter au 1 600 000 qui émargeaient alors au système de la retraite : "c'est faible", dit-il.
Nourredine Bouderba a évoqué un autre dispositif, ouvert sur suggestion du FMI en 1994, la retraite anticipée, qui n’a pas non plus connu un afflux important parmi les salariés qui ont quitté le secteur public.
"Le rapport établi alors par le conseil national économique et social (CNES) indique que sur les 400.000 qui ont été dégraissés du secteur économique dans les années 90 il n y’a eu que 40 000 qui sont partis à la retraite anticipée, seulement 10% de 1994 à 2000" a-t-il soutenu.
"Confusion organisée autour des chiffres"
Nourredine Bouderba a déploré que, le ministre du travail Mohamed Ghazi, et les différents directeurs de caisse, organisent la confusion sur les chiffres de la Caisse nationale des retraites.
"Lorsqu’ils parlent de 800 000 travailleurs qui émargent à ce dispositif de la retraite avant l’âge légal, ils oublient de dire que plus de 50% de ces anciens cotisants ont maintenant plus de 60 ans et auraient dans tous les cas bénéficié de leur pension de retraite. De même le ministre ne dit pas que les supposés 405 milliards de dinars que couteraient les deux dispositifs de retraite en manque à gagner pour la caisse sont un chiffre cumulé depuis 1997".
Pour le spécialiste du monde du travail, une autre vérité est omise dans la communication officielle. "Les contributions des salariés au financement de leur retraite a doublé en taux depuis le début des années 2000. En fait, ils payent eux même le départ au bout de 32 années de cotisations sans conditions d’âge. De ce point de vue ce départ à la retraite avant 60 ans devient un droit et l’Etat ne peut pas le toucher car ce n’est pas lui qui le finance ! »
"Le système ne s’est pas dégradé comme on le prétend"
Selon lui un problème de gestion est derrière le déficit que connaît la caisse nationale et non pas la retraite anticipée contrairement aux affirmations du gouvernement. Nourredine Bouderba s'est également inscrit en faux contre l’idée que la couverture des retraités s’est dégradée ces dernières années.
"C’est faux. Le nombre de cotisants actifs pour chaque retraité, est passé de 2.7 en 1998, à 3.1 cotisants pour un retraité". Certes, poursuit-il, " il y a un sommet en 1990 ou ce taux était de 5.7 cotisants pour un retraité, mais il a fortement baissé les années suivantes à cause du chômage".
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L’ancien administrateur de la Caisse national de l’assurance sociale (CNAS) jusqu’en 1997, a affirmé que le processus de privatisation a été pour beaucoup dans la chute du nombre des affiliés. Il a notamment déploré que le passage au EAC et EAI dans l’agriculture autogéré a fait perdre 260 000 cotisants agricoles d’un coup, tandis que d’autres agriculteurs sans revenus à l’âge de la retraite sont venus émarger au système par un mécanisme spécial.
75% de travailleurs non déclarés chez le privé
Nourredine Bouderba a soutenu donc que la mesure de suppression des retraites avant l’âge légal de 1997 ne soulage pas la CNR "d’un fardeau financier". L’invité de RadioM a cité le gisement des travailleurs du secteur privé qui ne sont pas affiliés à la CNAS.
Dans le secteur privé formel "l’enquête de l’ONS de 2013 indique que sur 3 millions de salariés dans le secteur privé, il y a 2.266.000 qui ne sont pas affiliés, c’est un gisement énorme, et devrait être pris en considération par l’Etat".
"Cela correspond à 75% des employés et non pas à 30% « comme a essayé de le suggérer un représentant de l’ONS", chose qui choque particulièrement Nouredine Bouderba.
Le deuxième gisement à développer pour améliorer le taux de couverture des retraites par les cotisants, c’est le taux d’emploi en Algérie qui est très faible, représentant un taux d’activités globale de 41 % voire de 42%.
Nouredine Bouderba recommande à ce sujet d’investir dans l’emploi durable, c’est-à-dire l’économie productive ce qui permettra selon lui, de gagner au minimum 200 milliards de dinars ce qui règlera le déficit de la CNR et qui va éventuellement, préserver les acquis que beaucoup de travailleurs revendiquent.
"Le dossier de la retraite est trop sérieux pour être confié aux comptables" (Maghreb Emergent)
Nouredine Bouderba, ancien syndicaliste, est revenu dans l’émission l'Entretien de la webradio Radio M, sur le dossier brûlant de la suppression de la retraite avant l’âge légal de 60 ans. Refusant l’approche comptable qu’on appose à ce dossier, il affirme que la retraite est quelque chose de plus sérieux pour le confier aux comptables.
« La retraite c’est le niveau de vie d’une grande partie de la population », a-t-il souligné en rejetant avec vigueur les comparaisons avec l’Europe qui servent d’arguments pour justifier la remise en cause de la retraite proportionnelle.
Chiffre de l’OCDE et d’Eurostat à l’appui, il affirme qu’en Europe, le nombre de salariés actifs cotisants rapporté au nombre de retraités est de 1.65 pour 1, et il sera de 1 pour 1 en 2050. En Algérie, il est de 3.1 pour 1 actuellement, alors qu’il était de 5.7 pour 1 en 1990 et 2.7 pour 1 en 1997, au moment de l’institution de la retraite proportionnelle et la retraite sans conditions d’âge.
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Il s’étonne à ce propos que ce ratio était meilleur en 1997, date de l’instauration du dispositif. Et de nuancer à propos des systèmes de retraite de par le monde qui peut être, selon lui, différent d’un pays à un autre en fonction des objectifs et politiques tracés. Il y a ceux qui encouragent la vieillesse active et ceux qui encouragent le travail de la jeunesse pour baisser le taux de chômage à travers les départs à la retraite.
M. Bouderba relève que le choix de l’Algérie s’est porté sur la réduction de chômage qui tournait à l’époque autour de 15% de la population en âge de travailler. Il a fait remarquer que le nombre de départ à la retraite dans le cadre des deux dispositifs (sans condition d’âge et la proportionnelle) n’a pas dépassé les 114.000 entre 1997 et 2001. Il explique ce résultat par le fait que la grande majorité des travailleurs ne remplissaient pas les critères exigés, notamment le nombre d’année de cotisations qui tournaient en moyenne à 25 ans.
Un acquis social des travailleurs
L’ancien dirigeant sydical défend en outre ce qu’il considère comme un « acquis social » des travailleurs. Pour lui, même si le monde du travail n’était pas à l’origine de l’instauration du dispositif, ce sont les travailleurs qui l’ont financé. Pour lui, il revient à l’Etat de corriger les inégalités dans les moments de crise, comme cela se fait de par le monde. Or, en Algérie, l’Etat n’a rien financé. « On a doublé le taux des cotisations à retraite à la charge des travailleurs qui est passé de 3.5% en 1991 à 7% aujourd’hui », a-t-il avancé. En contrepartie, les travailleurs pouvaient partir à la retraite avant l’âge légal.
La contribution des travailleurs est allée plus loin, selon lui, jusqu’à se substituer à l’Etat dans la prise en charge des dépenses de la solidarité, citant le cas des 7 années des fils de chahid, la retraite des gardes communales et les 150.000 travailleurs agricoles mis à la charge de la CNR. Ce dernier cas a engendré le premier déficit de la CNR en 1995.
M.Bouderba revient par ailleurs sur la différence conceptuelle entre le dispositif de départ à la retraite avant l’âge légal et la retraite anticipée qui a été instituée en 1994 comme un amortisseur social qui devait accompagner la plans d’ajustement structurel imposé par le FMI.
Dans le cas de la retraite anticipée le travailleur n’a rien à dire, a-t-il relevé, précisant qu’elle entre dans le cadre de la compression des effectifs des entreprises qui avaient des difficultés économiques.
« Ce dispositif n’a pas été utilisé contrairement à tout ce qui se dit sur la retraite anticipée. Il devait accompagner la mise en chômage de 400.000 travailleurs. Or, les chiffres officiels ne donnent que 40.000 travailleurs partis à la retraite anticipée de 1994 à 2000, soit moins de 7000/an », a-t-il souligné.
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Energie solaire: prochaine entrée en service de six nouvelles centrales électriques (APS)
Six (6) nouvelles centrales d’énergie solaire seront lancées dans les prochaines semaines, a annoncé lundi à Oran, le ministre de l’Energie, Nourredine Bouterfa.
Intervenant à l’ouverture de la 7ème édition du Salon international des énergies propres, des énergies renouvelables et du développement durable (ERA 2016), le ministre a affirmé qu’en plus des seize centrales déjà opérationnelles, six autres seront lancées dans les prochaines semaines.
Par ailleurs, Nourredine Bouterfa a indiqué que la phase initiale de développement du programme national du développement des énergies renouvelables a été lancée, ajoutant que l’Algérie produira d’ici la fin de l’année 2016 quelque 343 mégawatts reparties sur 14 wilayas.
"Ces capacités nous ont permis d’identifier les contraintes et les défis qui pourront se dresser devant le développement des énergies renouvelables à grande échelle", a-t-il précisé.
Ces nouvelles centrales sont réalisées à Aïn Al Bel, dans la wilaya de Djelfa (33 MW), à Laghouat (40 MW), Oued El Ma, dans la wilaya de Batna (2 MW), à Labiodh Sidi Chikh, dans la wilaya d’El Bayadh (23 MW), à Aïn El Melh, dans la wilaya de M'sila (20 MW) et enfin à El Hedjira, dans la wilaya d’Ouargla (30 MW), soit un total de 148 MW.
Énergies renouvelables : «Appel d’offres à investisseurs pour la production d’électricité», annonce Boutarfa (Horizons)
Un appel d’offres à investisseurs sera lancé prochainement pour la réalisation d’installations de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables, qui sera conditionné par la réalisation d’investissements dans le domaine industriel, a annoncé, hier, le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa.
Cet appel d’offres mettra en compétition les investisseurs « afin d’assurer un environnement favorable au développement des énergies renouvelables et de réduire le prix du kilowattheure à partir des énergies renouvelables », a souligné le ministre dans son allocution lors de la 7e édition du Salon des énergies renouvelables (Era 2016) tenue à Oran.
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« Pour diverses considérations telles que la baisse des coûts des équipements sur le marché international et le recours grandissant, à travers le monde, aux appels d’offres pour mettre en compétition les investisseurs et réduire le kilowattheure produit à partir des énergies renouvelables, l’Algérie va recourir à ce mécanisme afin de protéger le consommateur en lui offrant une énergie propre et durable à un prix du kilowattheure le plus bas possible », a assuré le ministre. Cet appel à investisseurs, a-t-il poursuivi, offrira la possibilité à ces derniers de réaliser des centrales de production d’électricité d’origine renouvelable sur des sites préalablement choisis, permettant de leur faciliter les procédures et les démarches et d’accélérer la cadence de mise en oeuvre. Boutarfa a également appelé les investisseurs nationaux et étrangers à s’intéresser davantage au marché des renouvelables et à répondre nombreux à cet appel à investisseurs. « Ce mode de réalisation nécessitera la recherche de partenariats forts, bénéfiques et équitables pour permettre le placement de l’Algérie dans une véritable transition énergétique vers un modèle de production et de consommation propre, profitable et durable », a-t-il avancé. Le ministre a soutenu qu’en sus du mécanisme d’appel d’offres à investisseurs nationaux et étrangers pour constituer des partenariats, une part importante sera réservée aux acteurs nationaux dans le cadre d’un dispositif spécifique de mise aux enchères et les a invités à s’y préparer à y répondre. Ces investissements seront profitables aussi bien aux consommateurs qu’aux investisseurs, a-t-il renchéri, en précisant que des mécanismes appropriés seront mis en place pour assurer l’achat et le paiement de la production d’électricité. Boutarfa a ainsi mis en avant la détermination du gouvernement à concrétiser le programme national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, programme hissé par le président de la République au rang de priorité nationale.
Il est important d’informer, selon le ministère de l’Energie, que 22 centrales d’électricité d’origine renouvelable ont une capacité totale de 343 MW à travers ces wilayas : Illizi, Tamanrasset, Adrar, Djelfa, Sidi Bel-Abbès, Naâma, Saïda, Laghouat, Souk Ahras, Batna, El Bayadh, M’sila et Ouargla.
Energies renouvelables : valoriser nos ressources (El Moudjahid)
«D’ici la fin de l’année, l’Algérie comptera une capacité de 343 MW répartis à travers 14 wilayas. Actuellement, 16 centrales d’une capacité de 195 W sont déjà fonctionnelles et injectent de l’énergie d’origine renouvelable dans le réseau, six autres le seront dans les prochaines semaines», a révélé le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, dans
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son allocution, à l’occasion de l’inauguration de la septième édition du Salon des énergies renouvelables et propres, et du développement durable ERA, et ce en présence du ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelkader Ouali.
M. Boutarfa, a souligné, par ailleurs, que ces capacités réalisées grâce à ce nouveau programme ont permis à son département «d’identifier les contraintes et les défis qui pourraient se dresser devant le développement des énergies renouvelables à grande échelle, rappelant la mise en place par le gouvernement d’un Fonds national pour la maîtrise de l’énergie, les énergies renouvelables et la cogénération alimenté annuellement à hauteur de 1% de la redevance pétrolière». Mettant en exergue l’importance de cet événement, le ministre a rappelé qu’il se tient dans une conjoncture marquée par une forte mobilisation à l’échelle nationale et mondiale, à la fois, en faveur de la promotion des énergies renouvelables propres et du développement durable auxquels tout le monde aspire. «Ce Salon revêt un intérêt certain pour le secteur de l’Energie, mais aussi pour toute l’économie nationale» a-t-il dit. Evoquant la relation directe entre le développement des énergies renouvelables et la préservation de l’environnement, M. Abdelkader Ouali a indiqué que le gouvernement fait du renouvellement des énergies, l’un des chantiers de base pour la transition économique, avant de souligner l’intérêt qu’accorde l’Etat à la préservation de l’environnement, «il est important de rappeler ici que l’Algérie est l’un des rares pays au monde ayant constitutionnalisé la préservation de l’environnement et des ressources en eau» dira le ministre. 100.000 hectares de superficies agricoles peuvent d’être irriguées par les eaux usées traitées
Le premier responsable du secteur de l’environnement a évoqué, en outre, la nécessité de promouvoir l’industrie du recyclage devant profiter à tous les secteurs d’activité, notamment celui des déchets ménagers et des eaux usées, expliquant que pas moins de 100.000 hectares de superficies agricoles peuvent d’être irriguées par les eaux usées traitées et recyclées. Le ministre a, par ailleurs, insisté sur l’importance de la promotion de la culture de l’environnement dans le quotidien du citoyen, notamment l’enfant scolarisé, précisant que conformément aux directives du Président de la République et du Premier ministre, une réflexion est engagée actuellement afin que cette culture passe progressivement de l’action de sensibilisation à l’enseignement au niveau des établissements éducatifs. «L’acte de préservation de l’environnement relève, avant tout, du civisme » a-

Revue de Presse 24 Octobre 2016 Publié le 24/10/2016 à 12:22


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Finances: L'emprunt obligataire ne sera pas renouvelé (Le Quotidien d’Oran) ......... 4
ï‚· Boualem Djebbar, président de l’Abef : «Pas de décision pour prolonger l’emprunt obligataire» (Horizons) ............................................................................................... 6
ï‚· L'emprunt obligataire pour la croissance a été clôturé le 17 octobre dernier : "La Badr a récolté plus de 80 milliards de dinars" (L’Expression) ................................... 7
ï‚· Algérie-Espagne: Conversion partielle d'une dette en investissements agricoles (APS) ........................................................................................................................... 9
ï‚· Matériaux de construction: Baisse de la facture d'importation sur les 8 premiers mois (APS) ......................................................................................................................... 10
ï‚· Dégringolade des prix du pétrole : Est-ce le bout du tunnel? (L’Expression) .......... 11
ï‚· Projet de production de 4.000 mégawatts d’électricité à partir des énergies renouvelables (APS) ................................................................................................. 12
ï‚· Reprise en 2017 de la pêche au corail (APS) ............................................................ 13
ï‚· Les exportations hors hydrocarbure à partir d’Oran ont atteint 145 millions d’euros (APS) ......................................................................................................................... 16
ï‚· «Le secteur des services n’est pas développé en Algérie» (L’Econews) .................. 16
ï‚· 5 millions ha de plus pour la culture céréalière au Sud (L’Econews)....................... 18
ï‚· Blé tendre : baisse de 45% des exportations françaises (L’Econews) ...................... 19
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 20
ï‚· Malgré la crise financière Les banques maintiennent leur rythme de financement (Le Jour d’Algérie) .......................................................................................................... 20
ï‚· Mohamed Gharnaout (Analyste financier) : "Il y a un risque de conduire le système bancaire algérien à l’étouffement" (Maghreb Emergent) ......................................... 21
ï‚· Cotations hebdomadaires des billets de banque et des chèques de voyage (DK News) ........................................................................................................................ 23
Coopération ......................................................................................................................................................... 24
ï‚· Coopération : M. Bouchouareb en visite de travail en Suède (El Moudjahid) ......... 24
ï‚· Algérie - Ouzbékistan : Perspectives de coopération bilatérale (El Moudjahid) ...... 25
Veille ..................................................................................................................................................................... 26
ï‚· Transparence (El Moudjahid) ................................................................................... 26
ï‚· La Conférence économique Corée du Sud-Afrique du 24 au 27 octobre à Séoul (APS) ......................................................................................................................... 28
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Synthèse
L'emprunt obligataire, lancé en octobre 2015, ne sera pas prolongé, rapporte la presse. Le président de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF), M. Boualem Djebbar, a annoncé que pour le moment, le ministère des Finances a annoncé que l'emprunt national de croissance ne sera pas prolongé et a pris fin le 17 octobre 2016, indiquent plusieurs quotidiens, ajoutant que M. Djebbar a évoqué l’hypothèse de reconduire cet emprunt sous une autre forme. Pour ce qui est du financement de l’économie, les crédits alloués ont augmenté entre 17 et 18%. En se référant au bilan arrêté au 30 juin 2016, précise-t-on, les crédits sont en hausse de 8,9%. Dans le domaine de la coopération, l'Algérie et l'Espagne ont signé une convention portant sur la conversion d'une partie de la dette algérienne détenue par l'Espagne en investissements agricoles dans la filière oléicole. L’Espagne, premier producteur mondial d'huile d'olive, affiche sa disponibilité à apporter son assistance pour le développement de cette activité en Algérie, ajoute la presse. par ailleurs, la facture d'importation des matériaux de construction (ciment, fer, bois et produits en céramique) s'est chiffrée à 1,45 milliard de dollars sur les 8 premiers mois de 2016, contre 1,79 milliard de dollars à la même période de 2015, soit une baisse de près de 19%, avancent des quotidiens, citant le Cnis. Quant au secteur de l’energie, le PDG du groupe Sonelgaz, Mustapha Guitouni, a annoncé l’élaboration d’un programme national visant la production de 4 000 mégawatts d’électricité à partir des énergies renouvelables (solaire et éolienne).
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A la une
Finances: L'emprunt obligataire ne sera pas renouvelé (Le Quotidien d’Oran)
L'emprunt obligataire, lancé en octobre 2015 pour suppléer à la baisse des recettes d'hydrocarbures, ne sera pas renouvelé, même s'il a été «une réussite». Le président de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF), Boualem Djebbar, a annoncé hier dimanche dans une intervention à la radio chaîne 3, que «pour le moment, le ministère (des Finances) a annoncé que l'emprunt national de croissance ne sera pas prolongé et a pris fin le 17 octobre 2016.» Il a indiqué que «l'emprunt national de croissance économique, quand il a été lancé, avait une durée de six mois, et une note pour les banques indique que la durée de l'emprunt ne sera pas prolongée. « Pour autant, il a laissé entendre que ce mécanisme pourrait être «reconduit sous une autre forme». «C'est le ministère qui prendra la décision adéquate», a-t-il dit. L'opération, selon M. Djebbar, a été «une réussite et les objectifs atteints». Refusant de divulguer le montant global collecté par les banques, il a seulement affirmé que la BADR, la banque dont il assure la direction, a collecté à elle seule 81 milliards de dinars, et «autant pour les autres banques.» «Le montant est » très important, mais je préfère laisser le soin au ministre d'annoncer les chiffres exacts'', a-t-il précisé, sans démentir l'information selon laquelle le montant collecté par les chefs d'entreprises sous l'égide du FCE est de 5 milliards de dollars. «Je sais que c'est plusieurs centaines de milliards de dinars», a-t-il précisé. Dans un précédent bilan à l'issue d'un mois de collecte, une source proche du ministère des Finances avait indiqué que 251 milliards de dinars, soit un peu plus de 2 milliards de dollars au cours officiel ont été collectés. Les obligations sont d'une valeur de 50 000 dinars chacune et assorties de deux taux d'intérêts fixés en fonction du délai de remboursement (les obligations de 3 ans avec un taux d'intérêt de 5% et celles de 5 ans avec un taux d'intérêt de 5,75%). L'opération avait été lancée le 17 avril dernier. Concernant l'opération de conformité fiscale, ou la collecte de l'argent circulant dans les circuits parallèles, adossée à une taxe de 7%, il a indiqué qu'elle se déroule normalement, avec une date butoir fixée au 31 décembre 2016. «Pour les résultats, on attend la fin de cette opération, (qui) a eu des effets positifs auprès de beaucoup de commerçants», estime M. Djebbar. Par ailleurs, sur la suppression du Crédit documentaire, un mécanisme introduit en 2009 par la loi de finances complémentaire pour réguler les opérations d'importations, et très décrié comme système de paiement des opérations de commerce extérieur, il a estimé qu'il s'agit seulement d'un moyen de paiement parmi
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d'autres, et «il est utilisé au niveau international». Il y a également la remise documentaire (Remdoc) comme moyen de paiement des importations, a t-il expliqué, avant de rappeler que «la LFC2009 avait institué le Credoc, mais qui a été modifié deux fois par les lois de finances successives, qui ont permis aux importateurs de choisir entre Remdoc et le Credoc.» Selon des banquiers, le Credoc a plus profité à l'importation que l'exportation. «Le Credoc est le choix entre l'importateur et le fournisseur, qui peut choisir le Credoc ou le Remdoc comme moyen de paiement, et les banques appliquent le moyen de paiement choisi par les deux parties», explique le président de l'ABEF, pour qui «la majorité des opérations passaient par ce moyen de paiement (Credoc), et il arrive que des importateurs peuvent convaincre leurs fournisseurs de pratiquer le Remdoc, et là les banques appliquent.»
Sur le financement de l'économie, M. Djebbar a souligné qu'il est en hausse de 8,9% et à peu près 17 à 18 % des taux de crédits à l'économie. «L'année 2014 a été une année exceptionnelle avec plus de 26%, et entre 2015 et 2016 on est au même rythme, en dépit des baisses de liquidités», a-t-il dit. Pour le président de l'ABEF, «la baisse des liquidités est normale, avec la baisse des recettes des hydrocarbures.» Selon la Banque d'Algérie (BA), la liquidité a baissé de 30%, «ce qui est un phénomène normal dans une économie en pleine croissance», estime-t-il, même s'il reconnaît qu'«il y a d'autres moyens de financements de l'économie, et les banques engagent des actions de marketing pour financer l'économie», explique le président de l'ABEF, selon lequel «il y a le refinancement par le marché interbancaire.» Et le facteur risque a été également repris par les banques avec un nouveau taux de réescompte, qui passe à 3,5% contre 4,5%. «La prise de risque est mesurée, car les 3,5% de taux de réescompte permet de maintenir le coût des ressources à un niveau acceptable et permet aux banques de ne pas trop élever leurs taux créditeurs, et leur permet de travailler plus à l'aise», explique t-il par ailleurs. L'allocation touristique restera encore en l'état, a d'autre part laissé entendre le président de l'ABEF, qui préfère parler de la modernisation des moyens de paiement avec l'introduction du paiement électronique. Le «e-paiement» est là, il est une réalité, a-t-il affirmé, rappelant que l'opération a été lancée le 4 octobre dernier en direction des grands facturiers comme la Seal pour le paiement électronique des factures d'eau, la Sonelgaz pour les factures d'électricité-gaz ou Air Algérie pour les billets d'avion. Ce sont, a-t-il précisé, des «opérations sécurisées, on a beaucoup travaillé sur l'aspect sécurité, et la BA a autorisé les banques, et les webs marchands à opérer sur ce volet.» «Il y a 9 web-marchands, et on peut maintenant payer son billet d'avion par internet», a t-il dit, avant de préciser que «l'opération va s'élargir vers le secteur des services, comme le e-commerce, en attendant la loi sur le commerce électronique, qui est en cours de discussions au niveau du gouvernement.» Peu loquace sur la question des bureaux de change, il a expliqué par ailleurs que «les banques ne financent pas les importations.»
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Boualem Djebbar, président de l’Abef : «Pas de décision pour prolonger l’emprunt obligataire» (Horizons)
Expiré le 17 octobre dernier, l’opération inhérente à l’emprunt national de croissance, dite communément emprunt obligataire, ne sera pas prolongée. Du moins, aucune décision n’a été prise pour le moment concernant sa reconduction. C’est ce qu’a fait savoir le président de l’Association des banques et établissement financiers (Abef), Boualem Djebbar, qui était, hier, l’invité de la Radio Chaîne III. « Lorsque le ministère des Finances avait annoncé le lancement de cette opération, il a instruit les banques que celle-ci se poursuivrait pour une durée de six mois et elle ne serait pas prolongée. Jusque-là, le ministère n’a pas pris de décision de reconduire ce dispositif », a-t-il précisé. S’agissant des résultats, Djebbar s’est contenté de dire que cette opération est considérée réussie, d’autant que les objectifs fixés ont été atteints. Pour ce qui est des montants collectés, il a préféré laisser la primeur au ministère des Finances pour en faire l’annonce. La collecte se chiffrerait à une centaine de milliards de dinars. L’invité de la Radio a concédé que concernant la Badr dont il est le président, le montant des souscriptions récolté a dépassé les 80 milliards de dinars. L’opération lancée pour le recouvrement fiscal, prolongée au 31 décembre de l’année en cours, a porté, selon lui, ses fruits. Pour ce qui est du financement de l’économie, il est à noter que malgré la crise, les crédits alloués enregistrent une croissance entre 17 et 18%. En se référant au bilan arrêté au 30 juin 2016, il a indiqué que « les crédits sont en hausse de 8,9% ». « Nous nous orientons vers un taux de croissance de crédit de 17 à 18%, pratiquement au même rythme de 2015 comparé à celui de 2014. » Il a fait savoir que 75% des crédits ont été octroyés pour le moyen et long terme, et le reste est engagé pour le court terme dans le cadre du financement des opérations d’importation de la matière première pour le fonctionnement de l’économie. Malgré la croissance, la liquidité a baissé, par ailleurs, de 30%, selon la Banque d’Algérie, a-t-il dit, avant d’ajouter que « c’est un phénomène normal dans une économie en pleine croissance et avec un taux de financement assez soutenu de l’économie qui provient des banques ». Il a expliqué que cette baisse est due essentiellement à l’augmentation de la croissance des crédits, mais aussi à l’effet de la baisse des recettes des hydrocarbures. Il a indiqué que la
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prise de risque a été reprise par les banques, même si le taux est passé de 4% depuis 2014 à 3,5% actuellement. « Cela nous permettra de maintenir le taux de ressources des banques à un niveau acceptable », a-t-il dit. Au sujet de la modernisation des banques et le lancement du e-paiement, le président de l’Abef a annoncé que l’opération, étant dans sa première phase, a touché les grands facturiers tels la Société de distribution d’eau et les opérateurs des transports aérien et terrestre. Selon lui, il existe pour le moment 9 web marchands et un autre sera lancé prochainement. Le paiement électronique va s’élargir au secteur des services dans une phase très proche, avec la sécurisation totale des transactions. E-commerce est, selon lui, en cours de finalisation au niveau des gouvernements et la bonification des crédits alloués au secteur de l’agriculture est maintenue, mais avec des proportions différentes selon la spécificité des régions.
L'emprunt obligataire pour la croissance a été clôturé le 17 octobre dernier : "La Badr a récolté plus de 80 milliards de dinars" (L’Expression)
Lancé le 17 avril 2016, l'emprunt obligataire semble avoir offert une bouée de sauvetage au gouvernement.
La date fixée pour la clôture de l'emprunt obligataire national pour la croissance, à savoir le 17 octobre, est passée inaperçue. Pourtant, quand l'opération a été lancée, ce sont les grandes pompes qui ont été mises en branle. La sonate sonne faux et c'est probablement pour occulter l'échec de l'opération que sa clôture officielle a été loupée. Mais pas si sûr. Dans une déclaration à la Chaîne III, le délégué de l'Abef et néanmoins P-DG de la Badr, Boualem Djebbar, a indiqué que «l'emprunt obligataire a réussi mais sans donner d'autres précisions que les chiffres enregistrés par la banque dont il assure la direction. «Les objectifs tracés sont atteints. Je préfère laisser l'annonce au ministre des Finances, pour la Badr je peux vous dire que le montant des souscriptions a dépassé les 80 milliards de DA et il y a sans doute autant de souscriptions au niveau des autres
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banques», a-t-il ajouté. Mais au-delà de ce jeu de chiffres auquel s'adonne le patron de l'Abef, se cache une autre réalité. «Lorsque nous avions sollicité l'aide de nos concitoyens à travers l'emprunt obligataire, nous nous sommes fixés un seuil de 400 milliards de dinars, mais à l'heure où je vous parle, nous avons atteint le montant de 461,72 milliards DA», a affirmé le Premier ministre, en avril dernier, à Oum el Bouaghi. Le Premier ministre a également déclaré que le Forum des chefs d'entreprise (FCE) s'était engagé à «souscrire, dans les prochaines semaines, avec un montant de 150 milliards DA, ce qui va permettre d'atteindre un montant global de 612 milliards DA». Toutefois, plusieurs mois sont passés depuis et les souscriptions promises par le FCE ne sont toujours pas confirmées. Bien entendu, le gouvernement, qui centralise toute l'action, détient sans nul doute les informations inhérentes à l'opération. Echec? Réussite? Une source proche du FCE nous a expliqué que l'organisation patronale est incapable d'infirmer ou de confirmer une quelconque information relative à l'emprunt obligataire national pour la croissance.»Le FCE s'est engagé en faveur de l'emprunt et a joué un rôle dans la mobilisation des patrons. Dans ce sillage, beaucoup de chefs d'entreprises ont affiché leur adhésion, les uns publiquement et les autres non. Mais il ne peut absolument pas obliger les patrons à souscrire. Le rôle du FCE s'est limité à la mobilisation et seul le gouvernement est en mesure de donner les chiffres inhérents aux souscriptions du patronat», a expliqué notre source. Qu'en est-il du chiffre donné par le patron du FCE, Ali Haddad, à savoir 150 milliards de dinars de souscriptions? Sur ce point, notre source a indiqué que, en donnant le chiffre de 150 milliards de dinars, le président du FCE a parlé du potentiel de souscription des patrons et non pas d'un montant précis à honorer». «Il y a plusieurs chefs d'entreprise qui ont souscrit à l'emprunt. La tendance est globalement positive. Il y en a même qui ont donné plus que ce qu'ils ont promis. Les 150 milliards de dinars dont a parlé Ali Haddad représentent la moyenne de ce que les patrons peuvent donner. Elle peut ne pas être atteinte comme elle peut être dépassée», nous a-t-on affirmé avec comme, précision que «seul le gouvernement est en mesure de donner les chiffres exacts puisque la souscription est un acte qui se fait exclusivement entre la personne et sa banque». L'emprunt obligataire est-il une réussite? Les premiers chiffres donnés par Sellal permettent d'être optimiste et la mobilisation des patrons, qui selon notre source qui en est bien proche, a apporté de l'eau au moulin du gouvernement. De ce fait, il est attendu que le gouvernement fasse une belle annonce dans les jours ou les semaines qui viennent. Parce que, de toute façon, l'emprunt obligataire, qui a été conçu comme «une aide des concitoyens à l'Etat» par le gouvernement, n'en est pas moins une opération fort lucrative qui peut profiter considérablement aux souscripteurs, surtout ceux qui déposent les grosses sommes. Ce qui, en plus de la nécessaire solidarité avec l'Etat, offre aux Algériennes et aux Algériens la possibilité de «gagner de l'argent». En effet, les obligations d'une durée de 3 ans sont rémunérées d'un taux d'intérêt de 5% tandis que celles d'une durée de 5 ans sont rémunérées d'un taux d'intérêt de 5,75%
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Algérie-Espagne: Conversion partielle d'une dette en investissements agricoles (APS)
L'Algérie et l'Espagne ont signé dimanche à Alger une convention portant sur la conversion d'une partie de la dette algérienne détenue par l'Espagne en investissements agricoles dans la filière oléicole.
La convention a été signée par le P-dg de la Société publique de développement et de mise en valeur agricole Agral, relevant de la Société de gestion des participations de l'Etat Développement agricole (Sgp/Sgda), Belkacemi Bencheikh, et le représentant de la société espagnole d'engineering de projets LIC, Francisco Javier Pozo Fernandez-Freire, en présence des ministres, respectivement, des Finances, Hadji Babaammi, de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdesselam Chelghoum, et de l'ambassadeur d'Espagne à Alger, Alejandro Polanco.
Cette convention prévoit de convertir une dette de sept (7) millions d'euros détenue par l'Espagne en investissements espagnols pour l'intensification de la production oléicole à travers la mise en oeuvre d'une exploitation d'une superficie de 150 hectares à M'sif (wilaya de M'sila) pour la culture intensive d'oliviers, a expliqué M. Benlkacemi à la presse en marge de la cérémonie de signature.
La culture intensive est une technique devant permettre de planter jusqu'à 1.500 plants d'oliviers/hectare au lieu de 400 plants/hectare actuellement, a précisé le même responsable.
A travers ce partenariat, la partie espagnole apportera son assistance technologique pour la mise en oeuvre de l'exploitation agricole, a-t-il ajouté.
Dans sa déclaration lors de la cérémonie, M. Babaammi a affirmé que cette convention s'inscrivait dans le cadre de la mise en oeuvre des objectifs sectoriels du nouveau Modèle de croissance économique.
Un tel projet devrait permettre d'augmenter la production nationale en oléiculture, de généraliser et de vulgariser les nouvelles techniques de cette activité en Algérie, selon lui.
Le ministre a, en outre, rappelé que la dette totale de l'Algérie détenue par l'Espagne s'élevait à 30 millions d'euros dont une partie est convertie en investissements destinés également à accompagner le projet de développement et de modernisation du système bancaire algérien.
De son côté, M. Chelghoum a mis l'accent sur l'importance du transfert de technologie pour le développement de la filière oléicole, soulignant que l'Espagne constitue, à travers son expérience, "un gros potentiel" pour accompagner le développement de ce créneau agricole.
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L'ambassadeur espagnol a, quant à lui, affiché la disponibilité de son pays, premier producteur mondial d'huile d'olive, à apporter son assistance pour le développement de cette activité en Algérie notamment dans les activités de transformation, de distribution et de commercialisation.
Matériaux de construction: Baisse de la facture d'importation sur les 8 premiers mois (APS)
La facture d'importation des matériaux de construction (ciment, fer, bois et produits en céramique) s'est chiffrée à 1,45 milliard de dollars (usd) sur les 8 premiers mois de 2016, contre 1,79 milliard usd à la même période de 2015, soit une baisse de près de 19%, a appris l'APS auprès des Douanes.
Les quantités importées (ciment, fer et acier, bois et produits en céramique) ont également reculé pour s'établir à près de 7,47 millions de tonnes (Mt) contre 7,52 Mt, en baisse de 0,71% entre les deux périodes de comparaison, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Il est, cependant, constaté, que les quantités importées de bois et dérivés ont connu une hausse.
Par catégorie de produits, les ciments (non pulvérisé, portland, alumineux, hydraulique...) ont été importés pour un montant de 245,62 millions usd contre 328,95 millions usd (-25,33%).
Les quantités importées ont baissé en passant à 3,8 Mt contre 4,5 Mt (-15,5%).
Quant à la facture d'importation de fer et d'acier, elle a diminué à 793,71 millions usd contre 990,5 millions usd (-19,87%).
Les quantités importées ont également baissé pour atteindre 1,82 Mt contre 2,02 Mt (-9,7%).
Concernant le bois et dérivés destinés à la construction, sa facture d'importation a baissé à 380,94 millions usd contre 440,4 millions usd (-13,5%).
Par contre, la quantité importée a haussé à 1,81 Mt contre 964.186 t (+47%).
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La facture d'importation des produits en céramique (briques, dalles, carreaux et autres articles similaires) a légèrement baissé à 34,13 millions usd contre 34,37 millions usd (-0,71%), avec des quantités importées en baisse à 32.738 t contre 36.679 t (-10,74%).
La baisse de la facture d'importation des matériaux de construction s'explique par le recul des quantités importées sauf pour le bois, par la baisse des cours mondiaux de certains d'entre eux, ainsi que par l'instauration du régime des licences d'importation appliqué au ciment à portland gris et au fer et acier.
Les prix moyens à l'importation par l'Algérie du ciment, à titre d'exemple, ont baissé de près de 24% sur les 7 premiers mois 2016 par rapport à la même période de 2015.
En outre, l'importation du ciment à portland gris est soumise au régime des licences depuis le 1er janvier 2016: Le contingent de ce produit a été fixé à 1,5 million de tonnes pour l'année en cours.
Quant au contingent quantitatif du rond à béton (fer et acier), il a été fixé à 2 millions de tonnes pour 2016.
En 2015, la facture d'importation des matériaux de construction avait baissé à 2,54 milliards usd contre 3,35 milliards usd en 2014 (-24,1%).
Dégringolade des prix du pétrole : Est-ce le bout du tunnel? (L’Expression)
«Le cycle actuel de baisse des prix touche à sa fin...», a déclaré hier, lors d'une conférence de presse tenue à Riyadh, le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh.
Il n'y a pas que le FLN qui tourne une page de son histoire. Le marché pétrolier emboîte lui aussi le pas à la première force politique du pays qui vient de changer de patron de manière aussi inattendue que spectaculaire. Une simple coïncidence bien sûr. Rien à voir donc avec une quelconque question de casting. Un pur hasard. Dans les deux cas toutefois, il est incontestable que cette situation si particulière est annonciatrice d'une période qui tendra à plus de sérénité. En principe. La houle est en train de s'estomper. Ce parallèle, aussi schématique soit-il, est cependant dans son contexte. Par les temps qui courent, le pays a bien besoin de ce genre de nouvelles qui jouent en faveur de l'apaisement. La fin de la baisse des prix du pétrole y contribuera de façon déterminante. Une bouffée d'oxygène en tout cas pour l'Algérie dont la trésorerie a été malmenée par l'effondrement des cours de l'or noir. Un cycle qui a pris naissance vers la mi-juin 2014. Les prix du pétrole qui planaient au-dessus des 110 dollars ont glissé à leur plus bas niveau depuis juillet 2004 (moins de 35 dollars à Londres) au début du mois de janvier. Avant de se reprendre pour se situer au-dessus de la barre des 50 dollars depuis, notamment, la décision prise par l'Opep lors du sommet d'Alger de retrancher 750 000 barils par
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jour pour éponger le surplus d'or noir qui inonde le marché. Elle doit être entérinée le 30 octobre à Vienne en Autriche. Les pays producteurs hors Opep y sont conviés. Les deux géants pétroliers, Arabie saoudite et Russie sont visiblement déterminés à stopper la saignée. Ils se sont réunis hier à Riyadh. Que se sont-ils dit? «Notre rencontre d'aujourd'hui est un élément de coordination important dans le processus visant à parvenir à un accord entre les pays de l'Opep et les autres pays producteurs de pétrole à la fin de novembre», a indiqué le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh lors de sa rencontre avec le ministre russe de l'Énergie Alexandre Novak. «La rencontre d'aujourd'hui a démontré de la meilleure façon l'intention de l'Arabie saoudite de stabiliser le marché pétrolier», a-t-il ajouté. Et pour les prix du pétrole, est -ce le bout du tunnel? «Le cycle actuel de baisse des prix touche à sa fin. Et les fondamentaux du marché en termes d'offre et de demande s'améliorent», a déclaré Khaled al-Faleh qui s'est dit «optimiste» sur l'évolution des prix du brut, soulignant «la baisse continue depuis sept ou huit semaines des stocks aux Etats-Unis». Entre Saoudiens et Russes qui ont animé ce rendez-vous qu'ils se sont fixé ce weekend (lire L'Expression du 23 octobre) et auquel ont pris part les pays du Golfe c'est vraisemblablement la lune de miel. Le ministre saoudien de l'Energie a souligné: Les «relations solides» entre son pays et la Russie, premier producteur mondial de brut. «Nous sommes arrivés à un niveau inédit de nos relations et de notre coopération», a fait remarquer le ministre russe, Alexandre Novak, faisant référence à «un partenariat technologique sur de nouveaux projets qui seront mis au point dans un futur proche». La diplomatie algérienne n'est certainement pas étrangère à ce réchauffement entre Moscou et Riyadh. Le Sommet d'Alger y aura de toutes les façons incontestablement contribué.
Projet de production de 4.000 mégawatts d’électricité à partir des énergies renouvelables (APS)
Le Président directeur général du Groupe Sonelgaz, Mustapha Guitouni, a fait part dimanche à Mostaganem d’un programme en cours d’élaboration à l’échelle nationale visant la production de 4.000 mégawatts d’électricité à partir des énergies renouvelables (solaire et éolienne).
Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite dans la wilaya, M. Guitouni a précisé que "le ministère de l’énergie élabore actuellement le cahier de charges de ce projet. Ce document sera finalisé à la fin du mois de décembre ou au début de l’année 2017".
Il a rappelé que 400 mégawatts d’électricité ont été produits au niveau national par l’utilisation des énergies renouvelables. "L’Algérie s’est lancée dans le créneau des énergies renouvelables dès les années 1980", a-t-il précisé.
Par ailleurs, le PDG de Sonelgaz a indiqué que les créances du Groupe Sonelgaz auprès de ses clients (personnes physiques, entreprises et
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collectivités locales) s’élèvent à 60 milliards DA et leur recouvrement se fera par rééchelonnement. Il a également exclu toute augmentation des tarifs d’électricité actuellement.
Concernant la hausse des factures d’électricité pour les habitants du Sud du pays surtout en période estivale, Mustpaha Guitouni a souligné que le ministre de l’intérieur et collectivités locales a annoncé la création d’une commission restreinte pour examiner ce dossier et présentera ses propositions afin de prendre les mesures adéquates pour régler ce problème.
Au cours de sa visite dans la wilaya, le PDG de Sonelgaz, en compagnie du wali de Mostaganem Abdelwahid Temmar, a procédé à l’inauguration du transformateur électrique de 10/60 kilovolts, implanté à proximité du port commercial. Cet équipement sera la principale source d’alimentation du chef-lieu de wilaya en énergie électrique. Ce nouveau transformateur, qui a nécessité un investissement de 1,16 milliard DA, permettra de passer d’une capacité de 80 mégawatts à 120 mégawatts de moyenne tension. Il offrira 24 nouvelles lignes d’alimentation en moyenne tension et règlera définitivement les coupures répétées d’électricité notamment durant la période estivale, signalé le directeur de wilaya de la société Sonelgaz, Saki Abdelhamid.
Dans la localité de Chelailia, relevant de la daïra d’Ain Tedèlès, Mustapha Guitouni a inspecté le projet de réalisation d’un transformateur électrique de 30/60 kilovolts qui alimentera les communes de Ain Tedèlès, Kheiredine, Sour, Ain Boudinar et Oued El Kheir. Il sera mis en service le premier trimestre de 2017.
Le PDG de Sonelgaz a, ensuite, procédé à la mise en service du réseau de gaz naturel au profit de 420 foyers du douar Rouaouna (commune de Benabdelmalek Ramdane). Il a souligné que ses services £uvrent, en collaboration avec ceux de la wilaya, à raccorder au réseau du gaz de ville de sept communes restantes. Le taux de couverture de cette énergie dans la wilaya, qui compte 32 communes, a dépassé 68 % selon les explications fournies sur place.
Au niveau de la plage de Sonectel, au chef-lieu de wilaya, le même responsable a inspecté le projet de réalisation de la station d’alimentation de l’énergie électrique d’une capacité de 1.460 mégawatts, représentant 10% de la production nationale.
Ce projet, s’étendant sur une surface de 40 has, enregistre un taux d’avancement des travaux de 10%. Il s’agira de réaliser 4 turbines de gaz et 2 de vapeur. Ce projet assure entre 2.000 et 2.500 emplois lors de la phase de réalisation et 250 emplois en phase de mise en service.
Enfin, le PDG de Sonelgaz a inauguré une agence commerciale de Sonelgaz à Mesra. Cette structure couvre les communes de Sirat, Bouguiret, Ain Sidi Chérif, Touahriya et Mesra, soit un total de 19.562 abonnés.
Reprise en 2017 de la pêche au corail (APS)
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Les opérateurs bénéficiaires de concession pourront reprendre la pêche au corail en 2017, le taux d'avancement des préparatifs juridiques et pratiques ayant atteint 90 %, a indiqué un responsable au ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche.
"Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdesselam Chelghoum a fixé aux cadres de son département l'année 2017 comme dernier délai pour lancer l'exploitation du corail et fin 2016 pour le parachèvement du cadre juridique", a déclaré le Directeur général de la pêche au ministère, Taha Hamouche dans un entretien à l'APS.
La Direction a reçu des instructions "fermes" à l'effet de respecter les délais fixés pour lancer l'exploitation de cette richesse dont la pêche est suspendue depuis 2001.
Cette activité sera lancée pour "renforcer l'économie nationale par d'autres revenus hors hydrocarbures dans le cadre de la politique de l'Etat visant à diversifier l'économie à travers tous les secteurs, dont la pêche et les ressources halieutiques", a-t-il précisé.
Les responsables du secteur ont pour objectif organisé la filière et relancer la pêche pour "préserver et protéger cette richesse de la pêche illicite".
Les études techniques réalisées dans ce cadre affirment que "l'Algérie figure parmi les rares pays qui disposent d'importantes quantités de cette ressource", selon M. Hamouche.
Cette richesse sera un appui économique dans la mesure où elle permettra de créer de nouvelles opportunités de travail d'une part et de nouvelles ressources pour le trésor public d'autre part.
Concernant les mesures juridiques prises dans le cadre de la reprise de la pêche au corail, un décret exécutif N° 15-213 fixant les modalités et conditions de pêche au corail a été promulgué en date du 26 août 2015. Ce dernier renferme 25 textes réglementaires répondant à des normes scientifiques et études spécifiques.
Ces textes comprennent 21 textes d'application et 4 arrêtés interministériels, a précisé M. Hamouche, soulignant que ce cadre juridique fixait les conditions et modalités d'exploitation, à savoir la durée, les moyens utilisés, les périodes, les normes scientifiques et techniques relatives à la nature du corail ainsi que les plongeurs professionnels chargés de la pêche et de la formation.
Selon le même responsable, la durée d'exploitation de la concession en matière de pêche au corail est de 5 ans au maximum, au bout desquelles
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les périmètres d'exploitation seront fermés et mis en jachère pour une période minimum de 20 ans.
Pour le quota annuel maximum autorisé par concession, il est au prorata du nombre de concessionnaires admis, sans toutefois dépasser 3.000 kg par périmètre d'exploitation.
La pêche au corail est ouverte successivement par un système de rotation dans deux zones (Est et Ouest), organisées en deux périmètres à raison de 30 concessionnaires par périmètre au maximum.
La zone Est couvre le littoral de la wilaya d'El Tarf (30 concessionnaires). Quant à la zone Ouest, elle comprend les wilayas de Skikda et de Jijel (15 concessionnaires pour chaque wilaya).
Le débarquement du corail pêché dans les périmètres d'exploitation s'effectue au niveau des ports d'El Kala, de Annaba, de Boudis (Jijel), de Bejaia, de Stora (Skikda), de Dellys, de Ténès, de Mostaganem et de Beni Saf.
Le décret définit les conditions et modalités d'exploitation des ressources biologiques par la plongée sous marine professionnelle.
Après chaque opération de pêche, le capitaine du navire est tenu de remplir un registre de plongée coté et paraphé par l'administration maritime locale, retraçant les différentes plongées effectuées, les profondeurs atteintes, la durée de la plongée, les coordonnées géographiques et les quantités approximatives du corail péché.
Après déclaration sommaire du corail péché, l'agent de l'administration maritime locale procède au scellé du corail dans une malle métallique, selon le même responsable.
70 % de la quantité péchée destinés à AGENOR
Pour s'assurer de la traçabilité de cette ressource naturelle et lutter contre son trafic, des mesures ont été fixées par la loi. Les concessionnaires sont tenus au strict respect de ces mesures.
Le concessionnaire soumet une demande à l'Agence nationale de développement de la pêche et de l'aquaculture (ANDPA) pour l'obtention d'un document intitulée "titre de propriété", qui lui est remis après la réunion de la commission locale d'identification du corail relevant de l'Agence.
Le Directeur de la pêche au ministère a précisé que le "titre de propriété" permettait au concessionnaire de vendre le corail aux enchères, première étape de la "traçabilité du corail".
Le décret exécutif N°15-231 stipule que "le concessionnaire est tenu de vendre 70 % du corail pêché à AGENOR, relevant du secteur de l'Industrie et des Mines, qui achète la quantité en contre-partie d'une somme d'argent fixée de commun accord".
L'agence se charge de la vente du corail aux artisans et aux transformateurs à travers le territoire national.
L'ANDPA a pour mission le contrôle et l'accompagnement des pêcheurs et des plongeurs professionnels dans cette activité à travers ses directions de wilaya.
Le décret interdit l'exportation du corail brut, a indiqué le responsable.
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La loi amendant et complétant la loi 01-11, relative à la pêche et à l'aquaculture, amendée en 2015, prévoit la reprise des activités de la pêche du corail de manière "rationnelle" avec un durcissement des sanctions liées à la pêche illégale du corail.
La pêche du corail est interdite depuis 2001 en vertu d'un décret exécutif.
Les exportations hors hydrocarbure à partir d’Oran ont atteint 145 millions d’euros (APS)
Les exportations hors hydrocarbures à partir d’Oran, depuis le mois de janvier dernier, ont atteint 145 millions d’euros, a-t-on appris de la direction du commerce de la wilaya.
Ces exportations représentent des produits agricoles, alimentaires et halieutiques dont les dattes, la pomme de terre, la laine, le cuir, les poissons congelés et autres, a souligné le chef du service d’observation du marché et d'information économique de cette direction.
Des matériaux de construction ont été aussi exportés dont des plaquettes de gypse, de la céramique, des déchets de papier et du plastique et autres produits chimiques comme l’hélium, l’urée, l’acide sulfonique, le propylène, a-t-on ajouté.
Ces marchandises ont été exportées par des opérateurs économiques du secteur privé vers 25 pays arabes, européens, africains et d’américain.
«Le secteur des services n’est pas développé en Algérie» (L’Econews)
Appelé à densifier la coopération économique et consolider les relations historiques entre l’Algérie et la Tunisie, M. Riadh Attia, nouvellement installé dans ses fonctions de chef de la Mission Commerciale Tunisienne à Alger, a entamé sa prospection sur le marché algérien à la recherche des
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opportunités d’affaires qui facilitent l’investissement aux opérateurs tunisiens. Dans cet entretien il nous précise les créneaux importants déjà sélectionnés.
L’Econews : En quoi consiste votre mission commerciale pour faire profiter les opérateurs économiques tunisiens et algériens ?
Notre mission principale est d’aider les entreprises tunisiennes et algériennes à tisser des liens de coopération et de partenariat dans tous les secteurs d’activités au niveau des biens et des services. Nous commençons d’abord par une information commerciale liée à l’environnement des affaires dans les deux pays, les mesures incitatives et aussi les créneaux porteurs qui offrent des opportunités réelles pour faciliter ainsi des partenariats fructueux et développer des échanges à moyen et long terme surtout. C’est vrai que nous ne pouvons pas brosser tout à la fois. Nous devons nous concentrer sur certains secteurs qui ont une valeur ajoutée, et ce, en symbiose avec la politique économique et industrielle des deux pays. Nous savons que l’Algérie est en phase de diversifier son économie. De ce fait, elle a lancé un plan pour la promotion de son industrie et là, nous pouvons tirer des conclusions que cette orientation peut générer des opportunités de partenariat, dans un cadre gagnant-gagnant, c’est-à-dire que l’opérateur tunisien ou algérien a tout à gagner dans une coopération de complémentarité.
Vous êtes nouvellement installé comme chef de mission commerciale auprès de l’Ambassade, quelles seront vos priorités?
Oui, je suis en Algérie depuis un mois seulement, mais je me sens déjà chez moi. Je suis nouvellement installé dans mes fonctions comme chef de mission commerciale auprès de l’ambassade de Tunisie à Alger et j’espère être utile à nos amis Algériens et aux opérateurs tunisiens pour renforcer nos relations économiques, en saisissant les nouvelles orientations économiques prises par le gouvernement pour enfin donner une nouvelle dynamique aux relations entre les deux pays et consolider notre union historique déjà privilégiée.
Quels sont les secteurs que vous visez dans un premier temps ?
Je prends l’exemple de l’automobile. L’Algérie ambitionne de développer un pôle consacré à ce secteur qui offre un gisement d’opportunités. Et comme la Tunisie a des références au niveau international, notamment dans la fabrication et l’exportation des composants de montage. Presque tous les constructeurs automobiles s’approvisionnent de Tunisie en matière de table, batterie, filtres, composants électriques et électroniques. Donc pourquoi ne pas développer ce créneau et faciliter la mise en relation entre les constructeurs et les entreprises tunisiennes, d’une part, et les inciter à s’installer en Algérie, dans le cadre de projets de partenariat dans ce secteur générateur de richesse et emplois, d’autre part.
La Tunisie est connue pour son savoir-faire dans le secteur du tourisme, y aura-t-il des projets de partenariat dans ce sens ?
Le secteur de tourisme offre un potentiel énorme parce que c’est un secteur fédérateur, et plusieurs activités sont liées directement au tourisme. Aussi il y a un potentiel immatériel qui est les touristes qui
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sont un levier majeur pour le développement de l’image de tout un pays. Nous devons accorder beaucoup d’importance à ce volet et le travailler d’une manière subtile et intelligente. Dans ce domaine la Tunisie dispose d’un grand savoir-faire et d’une longue expérience à faire partager. Par la même occasion, nous saluons nos amis algériens qui ont soutenu les tunisiens dans des moments difficiles pour renforcer ce secteur stratégique. Par ailleurs, je vise aussi, via ma mission d’autres secteurs, à savoir, la construction, l’architecture, la décoration d’intérieur, l’art de la table, l’ameublement, le service et la formation. Tous ces créneaux sont à creuser et nous devons divulguer toutes les informations parce que nous venons de commencer cette importante tache et actuellement nous avons un déficit en informations de part et d’autre. Nous devons nous focaliser sur l’information avant de passer à l’action
Avez-vous constaté une amélioration dans la politique économique en Algérie ?
Je ne suis pas encore arrivé à ce stade. Je constate qu’aujourd’hui il y a une nouvelle vision claire pour le développement économique et cette vision intéresse l’opérateur économique national ou étranger pour agir dans un cadre rassurant et encourageant qui lui permet d’investir et créer des affaires.
Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a-t-il augmenté ?
Il y a une croissance constante dans nos échanges mais reste que le niveau est toujours modeste. Il ne représente que 2% des échanges globaux des deux pays, nous sommes à 1,2 milliards d’euros seulement. Nous pouvons mieux faire mais il n’y a pas que les échanges commerciaux. Il y a aussi le partenariat industriel et la coopération dans le secteur des services. Cette coopération n’est pas comptabilisée dans les échanges, comme les études, l’ingénierie, les TIC, le tourisme. Le secteur des services est un peu occulté mais il y a des projets qui sont en train de se créer entre les deux pays dans ce sens. C’est un secteur qui n’est pas soumis à des obstacles. A l’instar du secteur de l’informatique qui touche toutes les activités économiques de chaque pays. La Tunisie dispose d’un bon savoir-faire et des compétences humaines dans ce domaine qui sont reconnus au niveau international, et dont l’Algérie peut profiter énormément. D’ailleurs, nous ferons notre possible pour réussir tous les projets en partenariat en cours de réalisation et satisfaire toute nouvelle demande pour accroitre le volume des échanges entre les deux pays.
5 millions ha de plus pour la culture céréalière au Sud (L’Econews)
L’Algérie peine à augmenter la surface cultivée de blé, et cela malgré les grands efforts fournis par l’Office algérien interprofessionnel des céréales
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(OAIC). Selon son directeur, Mohamed Belabdi, cette surface ne dépasse pas les 3,5 millions d’hectares, ce qui impacte négativement la production nationale.
L’Oaic qui a engagé une opération de mécanisation de la production, espère à travers cette initiative augmenter la quantité de production. Et il n’a pas hésité à accompagner des agriculteurs dans leur production par des machines. «42 unités de mécanisations ont accompagné les agriculteurs cette saison avec des moyens d’irrigation qui avoisine les 50 000 hectares», a indiqué M. Belabdi lors de son passage aujourd’hui sur les ondes de la radio nationale.
Par ailleurs, l’office a demandé plusieurs morceaux de terres dans plusieurs wilayas du Sud et attend les autorisations afin d’augmenter la surface de production à 4 ou 5 millions d’hectares, a encore précisé le directeur de l’Oaic.
S’agissant du traitement et de la préservation de la semence, l’invité de la rédaction, a fait savoir, que l’Office dispose actuellement de 22 stations de traitement, alors qu’il n’y en avait que 5 en 2014, un facteur qui aidera les agriculteurs à accéder à une meilleure qualité de semence.
Le directeur de l’Oaic, a profité aussi de cette occasion afin de demander aux agriculteurs de rationaliser l’utilisation des eaux dans l’irrigation, car il y a un grand gaspillage dans la consommation.
Pour rappel, la facture des importations des céréales de l’Algérie a baissé de 23% durant les huit premiers mois de l’année en cours, pour se stabiliser à 8,7 millions de tonnes. Une amélioration qui est dû principalement au recul des prix sur le marché international.
Blé tendre : baisse de 45% des exportations françaises (L’Econews)
L’Algérien s’approvisionne à plus de 50% du blé tendre en France depuis plusieurs années. Selon une étude du ministère français de l’Agriculture, l’Hexagone s’attend à la baisse de 45% des exportations de blé tendre pour 2016-2017.
Cette baisse des exportations de blé tendre est engendrée par la moisson moribonde en 2016 et la mauvaise qualité du blé pour cette année comparé à la précédente campagne. Elle s’est d’ailleurs répercutée négativement sur les recettes du secteur et sur la balance commerciale. C’est du moins ce qu’explique une étude publiée récemment par le ministère de l’Agriculture français. « La valeur des exportations de céréales, au premier rang des produits bruts exportés, diminue de 45 % sur un an parallèlement à la baisse des quantités de blé vendues vers l’Algérie et d’orge vers la Chine », souligne le ministère dans ce texte.
En plus du recul de la quantité des exportations du blé tendre vers l’Algérie, l’Arabie-Saoudite et l’Egypte qui s’approvisionne actuellement du
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marché russe, s’ajoute la baisse légère enregistrée sur cette matière première depuis quelques semaines. La culture des céréales en France est une ressource incontournable qui fait enter beaucoup de devise au pays et un tel recul aura des effets négatifs sur le secteur et le commerce extérieur de la France. D’ailleurs, depuis le début de l’année 2016, la balance commerciale agricole française ne cesse de se péricliter. La balance commerciale française, traverse une mauvaise phase depuis le mois mai 2009. En pleine crise agricole, le solde commercial n’avait été que de 191 millions d’euros.
Elle a plongé de 53 % en août 2016 par rapport à 2015, cette dégringolade prend une tournure exponentielle. Cependant, étant toujours dans la difficulté de produire cette variété de blé tendre en dépit des efforts engagés par les pouvoirs publics, le marché algérien des céréales restera dépendant des importations du blé français. Malgré de cette prévision concernant le recul des exportations vers l’Algérie pour 2016-2017 et celle des prix de -25%, l’algérien reste un grand consommateur de cette matière et les importations ne sont pas prêtes de reculer pour autant. C’est la demande qui gère le marché. Pour rappel, en février dernier l’Algérie avait réduit ses importations de blé tendre français de 48%, mais ceci n’a pas duré longtemps car les importations sont reparties crescendo notamment au mois d’août.
Banque/bourse/Assurance
Malgré la crise financière Les banques maintiennent leur rythme de financement (Le Jour d’Algérie)
Les crédits alloués à l’économie ont augmenté de 8.9% au premier semestre 2016, a indiqué Boualem Djabbar, président de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), qui prévoit également un taux de croissance annuel de 17 à 18%.
Dans un contexte économique de plus en plus marqué par la crise et de réelles difficultés de gestion, pour plusieurs pays dans le monde, en Algérie, en dépit de la crise financière et du manque de liquidité, les banques maintiennent toujours leur rythme de financement de l’économie.
Selon Boualem Djabbar, les crédits alloués à l’économie ont, non seulement maintenu la même cadence de financement, mais ont accru de 8.9% au premier semestre 2016. Un résultat que le ministre des Finances
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lui-même a salué, d’après lui. «Au 30 juin 2016, les crédits ont augmenté de 8.9%, donc on s’oriente vers un taux de croissance annuel de 17 à 18%», a déclaré, hier à Alger, M. Djebbar au cours de son passage à l’émission, «l’Invité de la rédaction» de la Radio Chaîne III.
D’après ses propos, ce taux de croissance explique en partie la baisse de liquidité estimée à 30% par la Banque d’Algérie.
A ce propos d’ailleurs, ce dernier n’a pas manqué de préciser que «le manque de liquidité est ordinaire». Un déséquilibre qui, selon ses explications, est dû à l’important taux de croissance des crédits et à la baisse des recettes des hydrocarbures.
Toujours dans la même perspective, interrogé sur l’impact ce cette baisse de liquidité sur le maintien du rythme de financement, l’invité de la Chaîne III a assuré que les banques ont des moyens de financement à travers les dispositifs de la Banque d’Algérie et le marché interbancaire, ainsi que la mobilisation des fonds des clients.
Une inquiétude, à ce propos, à balayer puisque l’ensemble des banques ont un système de réserve qui est habilité à gérer ce genre de situation. Pour répondre aux préoccupations exprimées à maintes reprises par les spécialistes sur le sujet, M. Djebbar a ironisé en rappelant que ces «mêmes» spécialistes «jugeaient la surliquidité comme phénomène anormal».
Par ailleurs, abordant l’«Emprunt national pour la croissance» qui, pour rappel, est arrivé à son terme le

Revue de Presse 23 Octobre 2016 Publié le 23/10/2016 à 12:55


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· PIB : Croissance de 3,4% (APS) ................................................................................. 4
ï‚· Facture d’importation des médicaments : En hausse (APS) ....................................... 4
ï‚· Exportation des produits agricoles : Le gouvernement multiplie les dispositions (L’Expression) ............................................................................................................ 5
ï‚· Promotion des exportations hors hydrocarbures : Nécessité d’une stratégie claire (El Moudjahid) .................................................................................................................. 7
ï‚· SIAL Paris 2016: des produits algériens à la conquête des marchés européen et africain (APS) ............................................................................................................ 7
ï‚· Agroalimentaire : Appel à plus de protectionnisme envers les producteurs et protection pour le consommateur (Le Soir d’Algérie) ................................................ 9
ï‚· Belkacem Sahli : «La politique des subventions doit être revue» (Horizons) .......... 10
ï‚· La liste des métiers pénibles sera définie décrets exécutifs (L’Expression) ............. 11
ï‚· Mohamed El Ghazi : 180.000 visites d’inspection durant les neufs premiers mois de l’année (Horizons) .................................................................................................... 11
ï‚· De la généralisation du CDD à «la protection du capital» comme nouveau dogme économique en Algérie (Maghreb Emergent) .......................................................... 12
ï‚· Il soutient que “le contact est quasi permanent” avec les syndicats autonomes : El-Ghazi promet une meilleure communication sur la retraite (Liberté) ....................... 14
ï‚· Amar Takdjout, membre de la commission exécutive de l’UGTA : Pour la retraite anticipée (Liberté) ..................................................................................................... 15
ï‚· Projet de loi sur la retraite : L’UGTA avance ses pions (Le Soir d’Algérie) ........... 17
ï‚· Téléphonie fixe et internet : Houda Feraoun annonce la fin du monopole (L’Expression) .......................................................................................................... 18
ï‚· Salon K2016 : 5 entreprises algériennes présentes (Econews) ................................. 19
ï‚· La Banque mondiale (BM) a relevé ses prévisions pour les cours de brut en 2017 : L’accord de l'Opep conclu à Alger va soutenir les prix de pétrole l’an prochain (Le Soir d’Algérie) .......................................................................................................... 21
ï‚· Elle a assuré la coprésidence du processus de la COP 21 de Paris : L'Algérie ratifie l'accord de Paris sur le climat (L’Expression) .......................................................... 22
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23
ï‚· Assurances : Baisse de 1,5% des indemnisations (El Moudjahid) ........................... 23
ï‚· Pétrole : La fin des excédents est proche (El Moudjahid) ........................................ 24
Coopération ......................................................................................................................................................... 25
ï‚· La présidente de l’Ile-de-France veut un partenariat solide avec Alger : Valérie Pécresse : “Nous avons des ponts naturels à construire” (Liberté) ........................... 25
ï‚· Ambassadeur de Pologne en Algérie M. Witold Spirydowicz à El Moudjahid : « L’Algérie est notre partenaire stratégique en Afrique » (El Moudjahid) .................. 27
ï‚· Les entreprises polonaises veulent investir dans le logement en Algérie : Un marché prometteur (El Moudjahid) ....................................................................................... 31
ï‚· Protection de l’environnement : El Kala et d’Edough retenues dans un programme de coopération algéro-allemand (DK News) ............................................................ 31
Veille ..................................................................................................................................................................... 33
ï‚· Une mission d’affaires algérienne en Bulgarie du 22 au 26 Novembre : Identifier les opportunités de partenariat (El Moudjahid) .............................................................. 33
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Synthèse
Le PIB de l’Algérie a enregistré une hausse de 3,4% au deuxième trimestre 2016 par rapport au même trimestre de 2015, indique la presse, reprenant les statistiques de l’Office national des statistiques. Cette croissance est tirée essentiellement par le BTPH et les services marchands, détaille-t-on. Quant au taux de croissance du PIB hors hydrocarbures, il a été de 4,7% au 2e trimestre de 2016, comparativement au même trimestre 2015, ajoute plusieurs quotidiens. Par ailleurs, la facture d’importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 10% sur les huit premiers mois de l’année 2016, par rapport à la même période de l’année 2015, note le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes. La valeur des importations de ces produits s’est élevée à 1,35 milliard de dollars contre 1,22 milliard de dollars, soit une hausse de 127 millions de dollars (+10,34%), entre les deux périodes de comparaison, précise la presse. Dans le domaine des exportations, le ministère de l’Agriculture a pris plusieurs mesures afin de booster l’exportation des quantités de marchandises diverses vers plusieurs pays asiatiques, européens et du Golfe. Dans ce sens, plusieurs entreprises algériennes du secteur agroalimentaire prennent part au SIAL 2016, un salon pour les professionnels de la distribution et du commerce des produits agroalimentaires, en vue de conquérir les marchés européen et africain. La presse a également abordé le dossier de la retraite anticipée. Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a, en effet, annoncé, samedi, que la liste des métiers pénibles sera définie dans les décrets exécutifs qui seront promulgués après l'adoption de la nouvelle loi sur la retraite.
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A la une
PIB : Croissance de 3,4% (APS)
La croissance en volume du PIB de l’Algérie a été de 3,4% au deuxième trimestre 2016 par rapport au même trimestre de 2015, tirée essentiellement par le BTPH et les services marchands, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). Quant au taux de croissance du PIB hors hydrocarbures, il a été de 4,7% au 2e trimestre de 2016, comparativement au même trimestre 2015, indique la même source. Par secteur d’activité, la croissance en volume du PIB a été de 8,3% pour le BTPH, de 5,3% pour l’agriculture, la sylviculture et pêche, de 5% pour les services marchands, de 3,4% pour les industries et de 3,3% pour les services non marchands.
Les services marchands se composent des transports et communications, du commerce, des hôtels-cafés-restaurants, des services fournis aux entreprises ainsi qu’aux ménages, alors que les services non marchands rassemblent les services financiers, les affaires immobilières et les activités de l’administration publique.
Quant à la croissance du secteur des hydrocarbures, elle a été faiblement positive en s’établissant à 0,2% au deuxième trimestre 2016. En 2015, la croissance du PIB algérien s’est établie à 3,9% (contre 3,8% en 2014), soit en hausse par rapport aux prévisions de la Loi de finances complémentaire 2015 qui avait tablé sur une croissance de 3,8%, tandis que le FMI avait prédit une croissance de 3,7%.
Facture d’importation des médicaments : En hausse (APS)
La facture d’importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 10% sur les huit premiers mois de l’année 2016, par rapport à la même période de l’année 2015, en dépit de la baisse des quantités importées, a appris l’APS auprès des Douanes.
Ainsi, la valeur des importations de ces produits s’est élevée à 1,353 milliard de dollars (usd), contre 1,226 milliard usd, soit une hausse de
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l’ordre de 127 millions usd (+10,34%), entre les deux périodes de comparaison, indique le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
En revanche, les quantités importées ont baissé de 5,4% en s’établissant à près de 16.513 tonnes (t), contre 17.454 t. Par catégorie de produits, la facture des médicaments à usage humain a augmenté à plus de 1,27 milliard usd, contre 1,16 milliard usd, en augmentation de 111,61 millions usd (+9,6%), tandis que les quantités ont reculé en s’établissant à 14.805 t, contre 15.907 t (-6,6%). Pour les médicaments à usage vétérinaire, leurs importations ont atteint 22,71 millions usd (471,4 t) contre 20,38 millions usd (490,4 t), soit une hausse de 2,33 millions usd (+11,44%) et une baisse de près de 4% en volume. Pour les importations des produits parapharmaceutiques (pansements adhésifs, gazes, réactifs, trousses de pharmacie... ), elles ont grimpé à 53,13 millions usd (1.237 t), contre 40,3 millions usd (1.057 t), soit une hausse de 12,83 millions usd (+31,82%) et de 17,05% en volume. Dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel publié en décembre 2015 avait fixé la liste des produits pharmaceutiques à usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l’importation, rappelle-t-on. Il s’agit de 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirop. S’ajoute également une liste de 11 matériels médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits à l’importation, telles les seringues, compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse. En 2015, les importations des produits pharmaceutiques avaient atteint 1,96 milliard de dollars (-22% par rapport à 2014) pour un volume global de près de 27.000 tonnes (-15,32%).
Exportation des produits agricoles : Le gouvernement multiplie les dispositions (L’Expression)
«Toutes ces mesures ont permis d'exporter des quantités de marchandises diverses vers plusieurs pays asiatiques, européens et du Golfe», a certifié le ministre de l'Agriculture. Il veut booster leur exportation.
L'Etat accorde un grand intérêt à la promotion des produits agricoles sur les marchés étrangers. Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdesslam Chelgham, a mis en exergue les efforts déployés par l'Etat dans ce sens. S'exprimant sur cette question lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales jeudi dernier à l'APN, le ministre a soutenu que ces mesures ont permis de créer une «dynamique et un développement» dans ce domaine. «Ces mesures interviennent suite à une coordination entre les différents secteurs et instances concernés», a
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indiqué M.Chelgham. Détaillant les mesures prises par son département pour faciliter les opérations d'exportation, le ministre a cité la décentralisation de la certification phytosanitaire d'exportation par l'inspection phytosanitaire au niveau de la wilaya et l'installation de laboratoires d'analyses phytosanitaires dans les zones de production à doter de ressources humaines et équipements nécessaires. Il faut reconnaître que l'absence d'un processus de conditionnement et d'emballage des produits agricoles constitue l'un des freins qui bloquent l'exportation. Pour y remédier, le ministre a soutenu que son département a renforcé les capacités d'emballage et de stockage notamment dans les zones de production. «Toutes ces mesures ont permis d'exporter des quantités de marchandises diverses vers plusieurs pays asiatiques, européens et du Golfe», a-t-il certifié. Pour les dattes, il a fait savoir que le ministère de l'Agriculture a pris des mesures pour faciliter l'exportation, notamment à travers le soutien par crédit saisonnier et l'octroi d'une prime d'exportation estimée à 5 DA/kg pour les dattes exportées sans emballage et 8 DA/kg pour les dattes emballées. Sur ce plan, le gouvernement doit faire davantage d'efforts pour redonner à ce label sa place sur le marché étranger. Deglet Nour qui est prisée à l'étranger souffre encore de l'absence de moyens et de mécanismes de commercialisation. D'ailleurs, certains pays tirent profit pour exporter ce label sous leur nom. Interrogé par ailleurs sur le patrimoine camelin et le traitement du problème de la prise d'eaux usées où prolifère la mouche porteuse de la trypanosomiase dans la wilaya d'El Oued, M. Chelgham a affirmé que cet insecte n'était pas à l'origine de la mort des chameaux. «Il n'y a aucun lien entre cette mouche et la prise d'eaux usées vu que la trypanosomiase existait avant sa transmission par cette mouche qui prolifère pendant la période des pluies», a-t-il expliqué, indiquant que cette prise d'eaux usées avait été traitée par la direction des ressources en eau de la wilaya d'El Oued. M. Chelgham a saisi l'occasion pour revenir sur les différentes mesures prises par son département dans le cadre du suivi sanitaire des chameaux. Il a rappelé le programme mis en place par le ministère de l'Agriculture depuis 2001 pour lutter contre les maladies qui touchent ce patrimoine, telles que les maladies respiratoires, la trypanosomiase et la gale, enregistrées dans les wilayas d'Adrar, Tamanrasset, Ouargla, Tindouf, Illizi et Béchar pour se propager en 2013 à El Oued, Ghardaïa, El Bayadh et Biskra. M.Chelgham a réaffirmé l'intérêt particulier accordé par le gouvernement à la préservation et au développement de ce patrimoine animalier, qui compte près de 363.000 têtes dont 204.000 chamelles. «Ce patrimoine contribue à la production de près de 118.000 quintaux de viande par an, soit 2% de la production nationale en viandes rouges ainsi que la production de 47 millions de litres de lait par an, soit 1% de la production nationale», a-t-il avancé. Selon les chiffres présentés, la wilaya d'El Oued compte près de 42.000 têtes, dont 25.000 chamelles, soit 12% du nombre national. Ce patrimoine couvre également une partie des besoins de la wilaya en viande, estimés à 16.000 quintaux de viande de chameaux, soit 11% de la production totale de viande ainsi que la
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production de 700.000 litres de lait soit 5% de la production de lait au niveau de la wilaya.
Promotion des exportations hors hydrocarbures : Nécessité d’une stratégie claire (El Moudjahid)
Les participants à un séminaire régional sur l’exportation hors hydrocarbures ont insisté, jeudi à Skikda, sur la nécessité de la mise en place d’une stratégie claire qui fixe les moyens et objectifs susceptibles de promouvoir les exportations en dehors des hydrocarbures. Cette stratégie repose sur l’identification exacte des produits exportables, la connaissance des marchés étrangers à pénétrer directement ou indirectement, l’existence de structures logistiques et de transport et l’accompagnement par l’Etat des exportateurs, a soutenu Smaïl Lalmas, président de l’Association nationale Algérie Conseil Export. L’entreprise portuaire de Skikda a accordé un accord avec le ministère des Travaux Publics et de Transport des réductions de tarifs aux exportateurs et a mis à leur disposition des structures logistiques et des services de fret en plus de conseils juridiques, a souligné de son côté le président-directeur général de cette entreprise, Imad Eddine Tenfor. L’entreprise oeuvre à offrir aux exportateurs un climat économique propice, a ajouté ce responsable faisant état de contacts avec des coopératives agricoles et d’opérations d’exportation prochaines d’importantes quantités de produits agricoles. Le représentant de la direction générale de commerce extérieur au ministère du Commerce, Farouk Hamdaoui, a indiqué que la participation du ministère à cette rencontre a pour but d’informer les exportateurs des incitations et soutien qui leur sont accordés par l’Etat dont l’aide directe portant sur la couverture d’une partie des charges d’exportation par le Fonds spécial pour la promotion des exportations. Il a également estimé que la conjoncture actuelle du pays exige une plus grande diversification de l’économie et des exportations. Des opérateurs de 15 wilayas de l’Est ont pris part à cette rencontre tenue dans le cadre de la stratégie du gouvernement visant à sortir de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures à l’horizon 2020, a indiqué Kamel Hamani, président de la chambre du commerce et de l’industrie, CCI-Safsaf, co-organisatrice de la rencontre avec l’Entreprise portuaire de Skikda.
SIAL Paris 2016: des produits algériens à la conquête des marchés européen et africain (APS)
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Plusieurs entreprises algériennes produisant une gamme de produits dans le secteur de l’agroalimentaire prennent part au SIAL 2016, un salon pour les professionnels de la distribution et du commerce des produits agroalimentaires, en vue de conquérir les marchés européen et africain.
Plus de 7.000 exposants, industriels et fournisseurs de l'agroalimentaire venant de plus d’une centaine de pays, présentent leurs gammes de produits où pratiquement 100% de la distribution mondiale est présente.
N’Gaous, une entreprise privatisée en 2007, produisant des eaux et boissons fruitées, s’est taillée un stand à la hauteur de ses ambitions dans le marché communautaire en France, en Grande-Bretagne et en Belgique.
"Notre participation à ce salon vise essentiellement la promotion de nos produits pour qu’ils pénètrent davantage le marché français, notamment dans la grande distribution", a expliqué à l’APS le représentant exclusif de N’Gaous en Europe, Abbou Tayeb Rachid, qui a soutenu que les produits N’Gaous répondent maintenant, en matière de qualité, aux exigences des cahiers des charges européens.
Selon lui, il y a eu beaucoup de "points positifs" durant ce salon qui prendra fin jeudi après-midi, et qu’il a eu des contacts commerciaux avec des clients français et des réseaux de distribution fournisseurs des espaces Hallal en France et les fast-foods.
L’autre gamme dans la pâte alimentaire, qui s’impose en France auprès de la communauté algérienne, Amor Benamor, a saisi ce rendez-vous mondial de l’alimentaire pour mettre en valeur, à travers un stand de 500 m2, tout le potentiel productif du groupe et de ses nouveautés "conformément à la stratégie de notre marque", a précisé la directrice de la communication, Fahima Hamidi.
La communauté algérienne à l’étranger cible des producteurs algériens. A cette occasion, le groupe propose une nouvelle référence pour le produit phare, le couscous, que les visiteurs n’osaient rater les moments de dégustation.
En plus des produits classiques, cette société introduit une nouvelle offre dans le café avec ses divers arômes, en grains et en capsules biodégradables.
Le directeur de l’export, Halim Benchaïba, a confié que le groupe cible d’abord le réseau France où résident les membres de la communauté algérienne, puis la Belgique et l’Allemagne.
Plusieurs autres entreprises algériennes du secteur privé participent à ce salon où les plus grandes marques mondiales viennent pour trouver l'inspiration, tâter le pouls du marché agroalimentaire et présenter des produits innovants.
Parmi les entreprises algériennes, on peut citer notamment Cevital, un autre groupe de l'industrie agroalimentaire, la grande distribution, l'industrie et les services, ainsi que la Sarl Laiterie Soummam qui veut conquérir, pour sa part, le marché africain de l’agroalimentaire.
Un des dirigeants de cette société de laiterie, Madjid Hamitouche, a précisé à l’APS que la participation de son entreprise au SIAL 2016 pour trouver des partenaires dans les pays d’Afrique francophone, dans une
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première étape, pour des liens commerciaux, pour peu, a-t-il dit, que les autorités algériennes "nous réunissent les conditions nécessaires pour l’exportation de nos produits".
"L’Algérie est connue pour sa politique africaine et pour son influence dans ce continent. Nous souhaitons de nos responsables qu’ils nous préparent le terrain sur le plan diplomatique et nous aident en nous facilitant toutes les démarches nécessaires", a expliqué ce laitier, soulignant que la "chance" de l’entreprise est l’exportation de ses produits en Afrique.
D’autres entreprises algériennes privées sont également présentes, dont celles spécialisées dans le commerce de la datte et de ses dérivés dont l’attention des visiteurs a été attirée par Agrodat qui essaie de frayer un chemin commercial pour ses produits "Organic-Bio", certifiés par le département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA).
Agroalimentaire : Appel à plus de protectionnisme envers les producteurs et protection pour le consommateur (Le Soir d’Algérie)
Le potentiel agroalimentaire algérien est certes immense mais la stratégie qui lui est consacrée n’est toujours pas visible. Les producteurs aspirent à plus de facilitations fictives et les consommateurs souffrent d’un environnement agressif et non encadré.
Le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani, parle d’un secteur agroalimentaire en plein essor. Et ce, en évoquant «les nombreux projets agricoles» prévus ou en cours de concrétisation au niveau des Hauts-Plateaux ou du Sud algérien, qui ambitionnent la création d’au moins 250 000 emplois et la réduction des importations parallèlement.
Naturellement, au regard de l’expertise des Etats-Unis dans le domaine agricole, c’est une joint-venture algéro-américaine qui a été choisie pour les 37 projets à implanter dans la wilaya d’Adrar et les 31 autres à réaliser à Bordj Bou-Arreridj. A elle seule, la première exploitation de 7 500 hectares a une capacité de production de «200 000 tonnes de produits agricoles, de 1,17 million de tonnes pour l’ensilage du maïs, 55 000 tonnes de blé, 60 000 tonnes d'orge et 165 millions de litres de lait qui donneront environ 1 000 tonnes de poudre de lait», selon A. Ziani. D’après lui, cela engendrera une hausse conséquente de la production nationale «une fois que ces projets entreront en production». Toutefois, l’agroalimentaire ne couvre pas seulement le volet agricole mais surtout l’industrie de la transformation. Dans ce sens, l’intervenant a précisé que si les projets agricoles devraient être réalisés idéalement dans le Sud, le tissu industriel de transformation peut être développé quant à lui dans le Nord. Pour plus de facilitation dans la distribution et l’exportation éventuellement.
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Si ce tracé semble cohérent, la réalité sur le terrain est tout autre. En effet, la logistique entre le Sud et le Nord algérien demeure particulièrement défavorable au développement de ce tissu. Car le transport, le réseau routier ou ferré et les infrastructures de base constituent à ce jour le pied bot entravant la fluidité de ces flux commerciaux. Les producteurs appellent, à ce propos, l’Etat à engager plus de protectionnisme et de facilitations afin de pouvoir concurrencer les produits importés largement moins chers que les locaux de par leur maîtrise de la logistique à l’international.
Pour ce qui est des associations de protection des consommateurs, la crainte est ailleurs. Les produits agroalimentaires locaux et importés, qui sont en prolifération, deviennent de plus en plus des menaces sanitaires en l’absence d’institutions de contrôle de la qualité.
Le président de l'Association pour la protection et l'orientation du consommateur et son environnement (Apoce), Mustapha Zebdi, a insisté sur l’urgence de la création d'une Agence nationale de l'alimentation et de la salubrité alimentaire à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation, le 16 octobre. Cet organe indépendant aura à sa charge la règlementation, la consultation et le contrôle pour assurer la sécurisation des produits alimentaires et leur conformité aux normes internationales. Cette proposition est également appuyée par les nutritionnistes, vétérinaires et médecins puisqu’il y va d’une problématique relevant de la santé publique.
Belkacem Sahli : «La politique des subventions doit être revue» (Horizons)
Belkacem Sahli, secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), a indiqué, hier, que son parti est pour un nouveau plan économique qui pourra s’adapter à la nouvelle conjoncture de l’économie mondiale. Selon lui, la nouvelle orientation économique doit prendre en charge la révision de la politique des subventions en vigueur depuis des années et qui ne profite pas seulement aux personnes démunies. « Il est insensé de continuer dans cette politique des subventions qui soutient beaucoup plus les riches que les pauvres », a lancé Belkacem Sahli lors de la conférence animée, hier, à Blida, dans le cadre du congrès régional des wilayas du Centre. Le SG de l’ANR appelle également à la révision de la loi relative à l’investissement en Algérie, estimant que la règle 51/49 doit être revue et maintenue uniquement pour les secteurs stratégiques, tels que l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz. « Certes, la situation de notre économie est difficile, mais elle n’est pas en faillite. L’Algérie a des atouts pour relancer sa croissance économique à travers sa réserve financière, sa stabilité politique et surtout ses ressources humaines », soutient Belkacem Sahli évoquant le cas de l’Arabie saoudite, touchée sérieusement par la chute des prix du baril, qui n’a pas hésité à mettre en place une politique d’austérité allant jusqu’à diminuer de 20%
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les salaires des fonctionnaires. Evoquant les prochaines élections législatives, le SG de l’ANR annonce que son parti prépare un programme politique, économique et social pour entrer en force dans cette bataille. L’ANR, qui n’a que trois sièges au Parlement, a l’ambition de faire mieux au prochain scrutin. Et pour cela, il a l’intention de présenter des candidats crédibles d’un haut niveau intellectuel, capables de donner des analyses et des propositions dans tous les domaines de la vie socio-économique. Pour ce qui est de la nouvelle loi électorale qui exige des partis politique de justifier de 4% de votes en leur faveur lors des dernières élections législatives et locales pour prétendre à de nouvelles élections, Belkacem Sahli estime qu’elle ne le gêne pas « car elle permet aux partis politiques de se constituer en coalition. Il est impossible que 50 partis politiques présentent chacun un programme. En Algérie, tout le monde sait qu’il y a quatre à cinq grands courants politiques. Donc, il faut cesser ce business de la politique », souligne Sahli qui éloigne toute idée de coalition avec d’autres partis politiques avant le rendez-vous électoral.
La liste des métiers pénibles sera définie décrets exécutifs (L’Expression)
Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a indiqué samedi à Alger que la liste des métiers pénibles sera définie dans les décrets exécutifs qui seront promulgués après l'adoption de la nouvelle loi sur la retraite. "L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), en sa qualité de partenaire social, procèdera au recensement des métiers pénibles qui seront définis par le ministère dans les décrets exécutifs de la nouvelle loi sur la retraite après sa présentation aux deux chambres du Parlement pour débat et sa publication au Journal officiel", a précisé M. El Ghazi lors de la rencontre nationale des cadres de l'Inspection du travail. La liste des métiers pénibles sera arrêtée en coordination avec les partenaires sociaux, a-t-il ajouté.
Mohamed El Ghazi : 180.000 visites d’inspection durant les neufs premiers mois de l’année (Horizons)
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a indiqué, hier à Alger, que les inspections du travail à travers le territoire national avaient effectué 180.000 visites d’inspection au cours des neufs premiers mois de l’année 2016.
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Intervenant en marge de la rencontre nationale des cadres de l’Inspection du travail, El Ghazi a déclaré que le nombre des visites d’inspection effectuées par les équipes d’inspection est passé de 82.000 à 180.000 au cours des premiers mois de l’année 2016, saluant « les résultats positifs » réalisés pour l’amélioration des conditions de travail, la prise en charge sociale et la préservation des emplois.
A cette occasion, le ministre a exhorté les services d’inspection à redoubler d’efforts pour améliorer les performances de cet organisme, à travers « une utilisation optimale des ressources disponibles et l’exécution des différents programmes de travail ». Par ailleurs, le ministre a appelé les inspecteurs de travail à « intensifier les visites d’inspection tant au niveau local qu’au niveau régional par l’adoption d’une approche de proximité », indiquant que les employeurs sont tenus de se conformer à la loi avant le 3 décembre prochain.
El Ghazi a également insisté sur la nécessité de travailler dans un « cadre de coordination » avec les différents organismes du secteur, d’améliorer les conditions d’accueil et de privilégier le dialogue avec les différents partenaires sociaux, en vue de trouver des solutions collectives idéales et d’oeuvrer à faire face à tous les litiges tout en conservant les équilibres budgétaires des caisses de la Sécurité sociale. A cet effet, le ministre a appelé à l’application de la loi et exhorté les employeurs à assumer leurs responsabilités, rappelant le rôle du travail collectif de l’Inspection du travail avec les organismes relevant du secteur de la Sécurité sociale.
Dans ce contexte, El Ghazi a insisté sur la nécessité « d’expliquer les méthodes d’inspection, qu’il s’agisse des déclarations des employés, de la médecine de travail ou de tout dépassement constaté, notamment dans le secteur privé où les inspections de travail ont relevé plus de 90% des infractions durant l’année 2015».
De la généralisation du CDD à «la protection du capital» comme nouveau dogme économique en Algérie (Maghreb Emergent)
Le Gouvernement s’apprête à jeter dans l’arène son projet de nouveau code de travail. Il est attendu que la grève provoquée par « la suppression de la retraite anticipée sans condition d’âge » se reproduise pour contester une nouvelle remise en cause des acquis sociaux.
«Nous sommes passé d’un d’une économie dirigée à une économie de marché mais nous avons gardé la même réglementation du travail. Il faut changer cette réglementation de sorte qu’elle soit conforme aux exigences de la logique marchande, » nous a déclaré, il y a quelques mois, un président d’une organisation patronale. Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’un voeu pieux d’un chef d’entreprise rêveur mais d’une réalité : le Gouvernement s’apprête à jeter dans l’arène son projet de nouveau code de travail qui prévoit, entre autres, la généralisation des contrats à durée déterminée (CDD) dans la relation qui lie les employeurs aux employés.
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Le CDD, précise le projet de loi, est renouvelable trois fois seulement. Cette mesure, élément parmi d’autres dans la législation de travail en gestation, n’en est pas moins la plus importante et la plus à même de capter l’attention aussi bien du patronat que du salariat. En effet, perçue comme étant une mesure positive par les patrons qui ont à maintes reprises souligné son impérieuse nécessité, les syndicalistes y voient « une lourde menace », « une remise en cause brutale des acquis sociaux des travailleurs ». « La généralisation du CDD est une précarisation de l’employé et un ébranlement de la relation qu’il entretient avec son travail, » estime Djamel L., employé de la Sonelgaz qui dit « ne trouver nul argument pour défendre une idée aussi criminelle ». Même chose pour Nadia T., enseignante qui considère que, « en précarisant l’employé, en mettant sa carrière professionnelle sous le sceau de l’incertitude, il ne peut pas être rentable ». « Le rêve de tout employé chez nous est d’être titularisé, ce qu’il vit comme une fête, un moment exceptionnel dans sa vie. De fait, tuer ce rêve d’une stabilité professionnelle, légitime de surcroît, c’est tuer toute motivation chez l’employé », ajoute-t-elle avec émotion.
Pas que des adversaires au sein du salariat
Si la généralisation du CDD fait l’unanimité au sein du patronat, elle n’a pas que des adversaires au sein du salariat ; elle a aussi des adeptes. Mahmoud N., communicant institutionnel, voit dans la généralisation la consécration de la mobilité professionnelle comme constante dans la relation employeur-employé, ce qu’il qualifie d’ « avancée exceptionnelle qui permettrait à tout employé d’explorer plusieurs horizons et de vivre plusieurs expériences ». « Travailler dans un même endroit, évoluer dans un seul créneau, traquer le même horizon peut assurer une certaine stabilité financière à l’employé mais les trajectoires professionnelles plates ne sont ni créatives ni porteuses d’ambition. Or, la logique de continuité, de constance, de reproductions des schémas anciens est incompatible avec l’économie de marché qui, elle, fonctionne à une allure effrénée et mise sans cesse sur la création, l’innovation et l’ambition. Entrer dans l’économie de marché et y gagner une bonne place, c’est d’abord changer notre rapport au travail, » explique-t-il. Tarek G., ingénieur dans une entreprise privée, se dit favorable à la généralisation du CCD « mais à condition que toutes les administrations et les entreprises soient dirigées par des managers professionnels ». « Je suis prêt à opposer à mon employeur la qualité de mon travail pour demander la reconduction de mon CCD mais à condition que cet employeur soit en mesure de m’apporter l’argumentaire nécessaire lors des négociations. Car, livrer les employés à la merci des managers et d’employeurs sans raison est inacceptable, » affirme-t-il. Sarah S., enseignante universitaire considère, elle, que l’idée est « plus que géniale ». « Nombre de mes collègues travaillent dur quand ils arrivent. Ils se donnent de la peine, accompagnent les étudiants, préparent leurs cours, se documentent, etc. Mais dès qu’ils sont titularisés, ils tournent la page du sérieux et de la rigueur et se transforment miraculeusement en apôtres de la paresse et du je-m’en-foutisme. Si le CDD venait à être généralisés, ils seraient
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obligés de travailler sérieusement pour garder leur poste et cela va se répercuter positivement sur le niveau des étudiants », analyse-t-elle en soulignant que « l’Algérie fait partie de ses pays sous-développés où plus on a de l’expérience, moins on est intéressant et utile ».
Le nouveau dogme
Les syndicats ne s’étant pas encore exprimés sur la question, il est attendu que la grève provoquée par « la suppression de la retraite anticipée sans condition d’âge » se reproduise et concerne cette question. Mais, bien que la réglementation du travail ne soit plus considérée par les institutions internationales, notamment la Banque mondiale et le FMI, comme étant un indicateur incontournable de croissance depuis 2011, il n’en demeure pas que celle-ci doit être réformée pour se mettre au diapason des nouvelles exigences de l’économie de marché à laquelle s’arrime progressivement l’économie algérienne. En touchant à la législation de travail et particulièrement à la relation employeur-employé, le Gouvernement, qui agit probablement sous la pression des patrons, veut faire entrer le libéralisme par la grande porte. C’est peut-être tôt. Ce n’est peut-être pas le moment. Néanmoins, en ces temps de grande dèche, de stress budgétaire et de crise financière, passer de la protection du salariat à la protection du capital représente une urgence aussi bien pour le patronat algérien que pour le Gouvernement. C’est le nouveau dogme.
Il soutient que “le contact est quasi permanent” avec les syndicats autonomes : El-Ghazi promet une meilleure communication sur la retraite (Liberté)
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, répond aux syndicats autonomes qui ont présenté “des arguments fallacieux”, en clamant leur non-association au travail du gouvernement, notamment dans l’élaboration des projets de retraite et du code du travail.
S’exprimant lors d’une rencontre nationale des cadres de l’inspection du Travail qu’il a présidée, le ministre du Travail a, en relevant qu’un certain nombre de syndicats autonomes sont en train de soulever la non-participation de cette catégorie de syndicats aux travaux du gouvernement, jugé que “ce sont des arguments fallacieux, du moment que le contact existe et la communication est quasi permanente”. Il poursuit : “Même le ministère du Travail que nous sommes vient des fois en renfort vers les secteurs considérés, notamment ceux de l’éducation et de la santé, pour les accompagner par des éclairages sur les dispositions du projet de loi.” Abordant le projet de loi relative à la retraite actuellement entre les mains de l’APN, le ministre du Travail a indiqué que c’est par cette loi que “l’Algérie reprend sa souveraineté quant au retour à la normale, à la loi de 1983 qui disposait que le départ à la retraite se fait à partir de 60 ans et, exceptionnellement pour les femmes qui le
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souhaitent, à 55 ans, et éventuellement pour les métiers à haut risque et les métiers pénibles”. Le ministre a fait état de la volonté de son département ministériel d’organiser la communication autour de cette loi, en annonçant qu’une commission sera installée pour expliquer la politique du gouvernement en matière de retraite.
Cette sortie du ministre du Travail fait suite à une grève de deux jours lancée par l’intersyndicale autonome, qui a été ponctuée par “une mise en garde contre la politique de fuite en avant” du gouvernement qu’elle accuse de “fermer les portes du dialogue et de la négociation autour des revendications soulevées”.
L’intersyndicale, qui réitère son “entière disposition à durcir son mouvement de protestation, en usant de tous les moyens et formes juridiques permises”, s’achemine vers deux autres jours de grève, les 24 et 25 octobre, à côté d’autres actions de protestation envisagées, dont une marche nationale, le 31 octobre à Tizi Ouzou, à laquelle a appelé la Fédération nationale de l'éducation Snapap affiliée à la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie. Le Snapap a lancé un appel aux étudiants pour participer en masse aux prochaines protestations, notamment à cette marche nationale, arguant que l’annulation du système actuel de retraite menace le marché de l’emploi et l’avenir des futurs universitaires.
Amar Takdjout, membre de la commission exécutive de l’UGTA : Pour la retraite anticipée (Liberté)
“Des centaines d’unités industrielles rénovées à coups de milliards de dollars sont paralysées à cause de départs massifs à la retraite.”
Amar Takdjout, membre de la commission exécutive de l’UGTA et SG de la Fédération nationale des travailleurs du textile et du cuir, ne mâche pas ses mots. Il se dit opposé à la suppression de la retraite anticipée après 32 ans de service et plaide pour une réforme de la retraite proportionnelle. C’est aussi l’avis de tous les secrétaires généraux des fédérations de l’UGTA qui l’ont fait savoir à Sidi-Saïd lors d’une réunion tenue à Alger il y a près de trois mois.
Présent au regroupement des cadres syndicaux de la zone industrielle de Rouiba où nous l’avions rencontré, et s’exprimant en sa qualité de SG de la Fédération des textiles, Amar Takdjout réitère les mêmes sentiments
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développés par ses camarades des autres fédérations et reconnaît que les instances syndicales n’ont pas été préparées et n’ont pas été fermes au départ sur cette question cruciale.
“Mais avec l’évolution des choses, et en écoutant les adhérents de l’organisation et leurs réactions et en voyant les entreprises et administrations totalement vidées de leurs compétences, il y a eu une évolution dans les esprits, c’est pourquoi je dis que la retraite proportionnelle a besoin, de mon point de vue, d’être modifiée mais pas la retraite sans condition d’âge, si les gens veulent partir après 32 ans de service ou rester, ils sont libres. Des centaines d’unités industrielles rénovées à coups de milliards de dollars sont paralysées à cause de départs massifs à la retraite.”
En effet, Amar Takdjout révèle que des milliards de dollars ont été investis pour la remise à niveau des unités industrielles et que “c’est au moment où celles-ci s’apprêtaient à démarrer que les techniciens et les ouvriers qualifiés pour cette mission se sont précipités pour déposer leurs dossiers de retraite, un gâchis pour l’économie et pour le pays”, dit-il. Il cite l’exemple de la SNVI ou encore du secteur du textile qu’il connaît parfaitement. “Dans le secteur du textile nous avons perdu plus de 2 500 emplois qualifiés alors que nous venions de renouveler le parc à 99% à l’exemple de la tannerie de Rouiba où un investissement de près de 2 milliards de dollars lui a été consacré pour rendre opérationnelles les machines, ce sont des métiers qui demandent de longues années de formation et d’expérience et au moment où nous allions amorcer le démarrage de ces équipements, les travailleurs et les techniciens ont tous quitté l’entreprise dans la précipitation, c’est pour cela que je dis que de telles réformes doivent être réfléchies, débattues et discernées avant leur mise en oeuvre.”
Le SG de la Fédération des textiles considère que cette décision de suppression de la retraite anticipée est contre-productive pour l’économie du pays. “De plus les gens ne commencent plus à travailler à l’âge de 20 ans comme dans les années 70, en 2020 cette retraite n’aura pas lieu puisque les travailleurs débutent dans la plupart des cas à 28 ou 30 ans sans compter les CDD qui
empêchent les travailleurs de cumuler régulièrement les journées travaillées.
” Notre interlocuteur s’interroge sur les chiffres présentés çà et là pour justifier cette décision. “Il n’est pas normal qu’avec un taux de 10% de chômage, il n’y ait que 2,2 travailleurs qui cotisent pour un retraité, il y a quelque chose qui ne colle pas. Soit le chômage est plus important, soit les statistiques sont fausses.”
Interrogé sur le droit syndical du secteur privé et sur les conventions de branches signées et non appliquées à ce jour, Takdjout s’interroge également sur la représentativité des organisations patronales qui ne veulent pas appliquer la loi. “D’abord je me demande si réellement ces organisations sont représentatives et si toutes les entreprises privées sont affiliées à ces organisations”, ajoutant que “ce n’est pas normal que ces organisations utilisent la même loi pour s’organiser en syndicat et refusent
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la même loi pour les travailleurs qui veulent mettre en place un syndicat”. Takdjout n’a pas manqué de relever les différents acquis obtenus par l’UGTA, les 30% des retraites, les investissements accordés aux entreprises, les augmentations, mais reconnaît certaines insuffisances sur le plan de la pédagogie comme dans toutes les organisations.
Projet de loi sur la retraite : L’UGTA avance ses pions (Le Soir d’Algérie)
La réaction de la base syndicale de l’UGTA, par la voix des cadres syndicaux de la zone industrielle de Rouiba, au projet de loi sur la retraite, reflète-t-elle la nouvelle position de la centrale syndicale vis-à-vis de cet épineux problème ? A quelques jours du débat sur la question au niveau de l’APN, l’UGTA décide de se replacer, pour ne pas laisser la contestation seulement aux syndicats autonomes.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Les cadres syndicaux de la zone industrielle de Rouiba, réunis jeudi passé en session extraordinaire, ont menacé de recourir à toute action qu’ils jugent appropriée pour défendre les acquis des travailleurs, notamment la préservation de la retraite anticipée.
Pour le secrétaire général de l’union locale de Rouiba, «la base syndicale est déterminée à aller au bout de ses revendications, car elle estime que les erreurs commises par les autres ne doivent pas être payées par les travailleurs».
S’adressant aux députés, le secrétaire général de l’union locale, Messaoudi Mokdad, a mis en garde «tous les responsables concernés» en cas d’adoption de la nouvelle loi sur la retraite qui a déjà «vidé les entreprises et les administrations de leurs meilleurs cadres avant même sa promulgation».
Joint hier, il a réitéré la position des cadres syndicaux en déclarant que «nous rejetons les arguments infondés avancés par le gouvernement pour justifier la suppression d’un droit fondamental car le déséquilibre de la Caisse des retraites n’est nullement lié à la structure démographique ni au nombre des retraités, mais les vraies raisons se trouvent du côté du faible emploi, de l’évasion fiscale et des fausses déclarations à la Cnas».
Le poids de la direction nationale de l’UGTA sur la question a été déterminé par la présence à ladite réunion du secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du textile et cuir et un des proches du secrétaire général, M. Abdelmadjid Sidi-Saïd.
La présence de M. Amar Takjout est révélatrice de ce repositionnement de la centrale syndicale sur le dossier de retraite. La bataille rude sur le dossier de retraite est réellement annoncée.
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Téléphonie fixe et internet : Houda Feraoun annonce la fin du monopole (L’Expression)
Le projet de Code des postes et des communications électroniques qui sera bientôt soumis au Conseil des ministres doit consacrer l'ouverture du réseau local pour les opérateurs privés afin de baisser les tarifs de la connexion Internet et améliorer la qualité du service...
Le monopole public sur la téléphonie fixe et l'Internet, c'est bientôt fini! C'est la surprenante annonce faite, jeudi dernier, au Parlement, par la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Iman Houda Feraoun a en effet affirmé que ces services sont ouverts à la concurrence privée dans le cadre du nouveau Code des postes et des communications électroniques. La ministre, qui affirme que ce projet de loi sera soumis prochainement au Conseil des ministres puis au Parlement, a insisté sur le fait que son deuxième amendement permettrait de consacrer la concurrence pour le service Internet fixe. «Cela doit ainsi interdire le monopole dans ce domaine, à travers l'ouverture d'un réseau local pour les opérateurs privés afin de baisser les tarifs de la connexion Internet et d'améliorer les services proposés», a-t-elle expliqué aux députés. Une bonne nouvelle donc qui permettra de secouer l'opérateur public Algérie télécom (AT) qui se noie dans la suffisance, au grand dam des consommateurs, otages de ce monopole. Ils n'ont pas le choix et ne peuvent donc pas réclamer leurs droits à une meilleure qualité de service. Un manque de concurrence qui laisse AT stagner à l'âge de pierre, alors qu'avec les moyens dont il dispose et son statut d'«unique» opérateur, il se devait d'être une référence continentale pour ne pas dire mondiale. Mais au lieu de le «booster», ce favoritisme l'a cloîtré dans une gestion qui n'a pas évolué depuis l'ère socialiste. Preuve en est, en 2016 on doit encore chercher du piston pour obtenir une ligne téléphonique et d'Internet! Des pratiques d'un autre âge qui sont dues à l'incapacité d'un seul opérateur à répondre à une demande de plus en plus croissante. Cette ouverture devra donc permettre, en plus de baisser les prix, couvrir touts les citoyens. Mieux encore, ils auront même le choix de l'opérateur qu'ils trouvent conforme à leurs besoins. Cette décision doit
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encore attendre l'aval du Conseil des ministres et des députés pour être adoptée, mais en tout cas Iman Houda Feraoun a eu le courage d'ouvrir un dossier épineux qu'aucun de ses prédécesseurs n'a osé étudier! Cette ministre est en train de faire le ménage dans un secteur des plus archaïques alors que toute la révolution numérique devrait se baser sur lui. C'est dans ce sens qu'elle a commencé à modifier l'appellation de ce nouveau code pour changer les mentalités... L'appellation est passée de «projet de Code des postes et des télécommunications» à «projet de Code des postes et des communications électroniques. «C'est pour l'adapter aux progrès technologiques accomplis dans ce domaine, du fait de l'intervention d'autres acteurs virtuels qui ne détiennent pas de réseau de télécommunications», a souligné cette dame qui semble bien maîtriser son sujet. «L'ancienne appellation de la loi exigeait l'existence d'une infrastructure de base dont la fibre optique, le satellite et d'autres équipements, tandis que les communications électroniques permettraient d'intégrer l'infrastructure de base, outre le contenu des échanges sur le réseau, appliquant ainsi cette loi pour les opérateurs virtuels et les fournisseurs d'accès Internet», a-t-elle poursuivi, avant de donner d'autres détails sur les grands contours de cette nouvelle loi. Ainsi, ce nouveau projet prévoit également des amendements concernant «l'alternance nationale» qui permettrait au citoyen d'effectuer des communications quelle que soit la puce utilisée, ainsi que des articles relatifs à la santé publique et aux dangers que représentent les fréquences et le spectre électromagnétique sur la santé des citoyens. Les travaux pharaoniques de Feraoun sont donc en marche...
Salon K2016 : 5 entreprises algériennes présentes (Econews)
Cinq entreprises algériennes spécialisées dans le domaine de la transformation et fabrication des plastiques, à savoir, l’ENPC, Star Plast, Lepro Pack, le groupe Chiali et la Prosati Sarl ont pris part pour la première fois au Salon international de la plasturgie K2016, organisé à Dusseldorf (Allemagne). Cela à l’initiative de la section commerciale de l’ambassade d’Autriche à Alger, « AdvantageAustria ».
Dès leurs premiers contacts avec les entreprises étrangères, notamment, autrichiennes, les investisseurs algériens ont exprimé le besoin profond de leurs entreprises à acquérir de nouvelles technologies pour accompagner l’évolution de leur activité et l’éventualité de nouer des partenariats afin de se mettre à niveau et accroitre leur potentiel.
Les objectifs et les motivations diffèrent selon l’intérêt et le besoin de chaque entreprise, mais, leur ambition est partagée. Leur intérêt en effet s’est porté lors de cette visite de prospection sur le comment ou les nouveaux moyens proposés par l’expertise étrangère pour développer leur savoir-faire et technique et si leur capacité financière leur permet, ils
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projettent même l’acquisition de nouveaux matériels ou machines modernes.
Leur objectif est de redonner un nouveau souffle et élan à l’industrie de la plasturgie et caoutchoucs en Algérie, en déclin depuis plusieurs années pour de multiples raisons. L’Algérie, à l’instar des autres pays se voit dans l’obligation de s’adapter à l’évolution de ce secteur devenu indispensable dans le développement des autres secteurs industriels, à savoir, celui de l’automobile, de l’emballage, de la construction, etc.
Au lendemain de leur arrivée, ici à Dusseldorf, les représentants algériens ont sillonné plusieurs stands et se sont entretenus avec quelques entreprises autrichiennes spécialisées dans le domaine. Ils étaient surtout séduits par les nouvelles techniques, procédés et technologies utilisés pour la transformation et la fabrication des différentes matières en plastiques. Des techniques qui concilient développement industriel et environnement.
La sauvegarde de l’environnement à travers la promotion et la remise en valeur de l’activité de récupération, de valorisation et recyclage des déchets industriels, était également une préoccupation majeure exprimée par les chefs d’entreprises algériens, lors de leur virée au salon k2016. Interrogé sur l’objectif et leurs attentes de ce salon, les avis des hommes d’affaires algériens se convergent.

Revue de Presse 19 Octobre 2016 Publié le 19/10/2016 à 12:24


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· Projet de loi de finances 2017: Plusieurs taxes en hausse (APS)................................ 5
ï‚· PLF 2017: Annulation de l'obligation du Credoc pour le paiement des importations (APS) ........................................................................................................................... 7
ï‚· PLF 2017: une nouvelle taxe sur les produits énergétivores (APS) ........................... 8
ï‚· Nouvelles taxes, prix des carburants, de l'immobilier et des produits de luxe : Derniers secrets de la loi de finances (L’Expression) ............................................... 10
ï‚· Effets de la loi de finances complémentaire de 2015 : La sécurité sociale engrange un gain de 1.900 milliards DA (Horizons) ................................................................ 11
ï‚· Regroupement à Alger des directeurs d'agences Cnas : Le projet de loi de la retraite à 60 ans maintenu (L’Expression) ............................................................................ 12
ï‚· CNAS: près de 186.000 employeurs ont bénéficié des mesures du LFC 2015 (APS) ................................................................................................................................... 14
ï‚· Le maintien de l'actuel système de retraite mènerait à la faillite de la CNR dans les six prochaines années (APS) ..................................................................................... 15
ï‚· El Ghazi: La retraite anticipée «signifie la faillite de la CNR, d'ici 6 ans» (Le Quotidien d’Oran) ..................................................................................................... 16
ï‚· Start-up-PME : Créer le lien entre l’entreprise et les innovations (Horizons) .......... 18
ï‚· Formation en entrepreneuriat : L’ANSEJ à l’écoute des diplômés (El Moudjahid) . 19
ï‚· Formation professionnelle : Au service de l’entreprise économique (El Moudjahid) ................................................................................................................................... 20
ï‚· Développement de l’entrepreneuriat innovant à l’université (L’Econews) .............. 21
ï‚· Concessionnaires automobiles : Pas d’investissement pas d’agrément (El Moudjahid) ................................................................................................................ 22
ï‚· Métrologie : un nouveau système s’impose (L’Econews) ........................................ 23
ï‚· Lancement de la campagne agricole 2016-2017 : Sécuriser la production céréalière (El Moudjahid) .......................................................................................................... 24
ï‚· Urbanisme: plus 700.000 dossiers de mise en conformité déposés (APS) ............... 26
ï‚· Des entreprises algériennes au salon de l'agroalimentaire de Paris : Dans la cour des grands (L’Expression) ............................................................................................... 28
ï‚· Salons et foires internationaux : Faible participation de l’Algérie (Horizons) ......... 30
ï‚· Saïd Ighilahriz sur RadioM: Les chiffres de l’ONS occultent le poids du privé en Algérie (Maghreb Emergent) .................................................................................... 31
ï‚· Port d'El Hamdania : Installation d'un comité de suivi algéro-chinois pour accélérer les travaux (DK News) .............................................................................................. 32
ï‚· Amor Benamor au rendez-vous mondial de l’alimentaire à Paris (TSA) ................. 33
Coopération ......................................................................................................................................................... 37
ï‚· La présidente du Conseil régional de l’Île de France aujourd’hui à Alger : Explorer le partenariat avec la wilaya d’Alger (El Moudjahid)............................................... 38
ï‚· Sonatrach et la compagnie danoise Maersk signent un mémorandum d'entente (APS) ................................................................................................................................... 38
Veille ..................................................................................................................................................................... 39
ï‚· Au CREAD les 28 et 29 novembre : L’économie sociale en débat (El Moudjahid) 39
ï‚· Salon de l’architecture et des matériaux de Munich (BAU 2017) : Une manifestation prisée par les visiteurs algériens (El Moudjahid) ...................................................... 41
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ï‚· Iran et Arabie saoudite : pourquoi la géopolitique n'a pas empêché l'accord d'Alger (Maghreb Emergent) ................................................................................................. 42
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Synthèse
Pour compenser, partiellement, les conséquences de la crise financière qui frappe l’Algérie, le gouvernement propose, à travers le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017), l’augmentation de taxes, impôts et droits de timbre. Ce projet, détaillé par la presse, prévoit des hausses de prix pour le carburant, l'immobilier, le tabac et d'autres produits. A titre indicatif, le prix de vente en détail de l'essence normale augmentera de 14% et sera de 32,47 DA/litre tandis que celui du super il passera à 35,49 DA/litre soit une augmentation de 12, 94%, précisent des quotidiens. Une nouvelle taxe intitulée Taxe d'efficacité énergétique (TEE) a été également introduite et elle sera appliquée aux produits fonctionnant notamment à l'électricité et dont la consommation dépasse les normes d'efficacité énergétique. Le PLF 2017 prévoit également d'annuler l'obligation du crédit documentaire introduite par la loi de finances complémentaire 2009 (LFC 2009) pour le paiement des importations. La taxe sur les demandes d’enregistrement des produits pharmaceutiques importés où fabriqués localement, instituée en 2003 sera également augmentée. Cette taxe passera à 12 000 DA (contre 4 000 DA depuis 2003) pour ce qui est du contrôle des lots, à 30 000 DA (contre 10.000 DA actuellement) pour le contrôle et expertise des produits soumis à l’enregistrement et à 15.000 DA (contre 5.000 DA) pour ce qui est des analyses et contrôle des matières premières de ces produits. A propos de la retraite, la presse relève que le maintien de la retraite proportionnelle sans condition d'âge mènerait à la faillite de la caisse nationale de retraite dans les six prochaines années. A ce titre, le projet de loi portant annulation de la retraite proportionnelle sans condition d'âge sera maintenu afin de pouvoir assurer la pérennité de la CNR et préserver ses équilibres financiers et les acquis des travailleurs. Pour la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés, près de 186 000 employeurs affiliés à cette caisse ont bénéficié des mesures exceptionnelles introduites par la loi de finances complémentaire (LFC) 2015, relative au volet sécurité sociale.
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A la une
Projet de loi de finances 2017: Plusieurs taxes en hausse (APS)
Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) propose l’augmentation de taxes, impôts et droits de timbre pour compenser partiellement la chute des recettes fiscales pétrolières budgétisées, attendues en baisse de 30% par rapport à 2016.
Le texte, qui sera bientôt soumis aux débats de l’APN, propose une augmentation de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) la portant de 17% à 19% pour le taux normal et de 7% à 9% pour le taux réduit.
Cette hausse de la TVA, dont le produit alimente le Budget de l’Etat à hauteur de 80% et les communes à hauteur de 20 %, permettra au Trésor public d’engranger une plus-value fiscale de 110 milliards de dinars (mds DA), précise l’exposé des motifs accompagnant ce projet de loi.
Afin de se mettre en conformité avec l’introduction par les Douanes du nouveau tarif à 10 chiffres, le PLF fixe la liste des biens et services soumis à la TVA à taux réduit (9%), qui contient 80 positions tarifaires.
Mais dans la perspective de faire basculer certains produits et opérations soumis du taux réduit de la TVA vers le taux normal, un groupe de travail intersectoriel a été mis en place pour décider des produits concernés, expliquent les rédacteurs du PLF qui précisent que les conclusions de ce groupe seront finalisées en 2017.
Dans le domaine immobilier, les revenus issus de la cession, par les particuliers, d’un immeuble bâti ou non bâti, sont soumis à l’impôt sur le revenu global (IRG) d’un taux fixé à 5%.
Les plus values issues de la cession d’un immeuble détenu pour plus de 10 ans sont toutefois exclues de cette imposition.
La location des habitations à usage individuel est soumise à un nouveau taux d’IRG à 10% alors que le taux de 7% demeure applicable aux revenus provenant de la location des habitations à usage collectif.
Le taux de 15% demeure quant à lui applicable aux revenus provenant de la location de locaux à usage commercial ou professionnel ainsi que pour la location à usage d’habitation conclue avec des sociétés. Il est précisé
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que le locataire et le bailleur sont solidaires pour le paiement de cet impôt.
Le texte propose en outre la suppression de l’exonération en matière d’IRG/locatif pour les locations aux étudiants.
Il est aussi proposé d’augmenter la taxe sur les permis immobiliers relatifs aux permis de construire et certificats de conformité.
Ainsi, le tarif du permis de construire passe d’une fourchette actuelle de 1.875 DA-50.000 DA à une fourchette de 3.000 DA-75.000 DA pour les constructions à usage d’habitation et passe de 50.000 DA-150.000 DA à 75.000 DA-225.000 DA pour les constructions à usage commercial ou industriel.
Les tarifs des certificats de conformité passent à leur tour d’une fourchette de 1.000 DA-12.000 DA à une fourchette de 1.500 DA-18.000 DA pour les constructions à usage d’habitation et de 6.000 DA-20.000 DA à 9.000 DA-30.000 DA pour celles à usage commercial ou industriel.
Pour permettre au Trésor d’encaisser 20 mds DA supplémentaires, la taxe intérieure de consommation (TIC), composée d’une partie fixe et d’un taux proportionnel, est à son tour augmentée pour certains produits dits "de luxe".
La TIC passe ainsi pour la partie fixe de 1.260 DA/kg à 1.760 DA/kg pour le tabac blond et à 2.470 DA/kg pour les cigares alors que le taux proportionnel de cette taxe reste inchangé à 10% pour chaque paquet de cigarettes.
La TIC augmente par ailleurs à 30% pour d’autres produits de luxe comme les véhicules tout-terrain et les cylindrés supérieurs à 2.000 cm3 et inférieurs à 3.000 cm3.
==Nouvelle hausse des taxes des prix des carburants==
Le PLF 2017 propose par ailleurs, dans son article 28, d’augmenter les tarifs actuels de la Taxe sur les produits pétroliers (TPP) de 1 à 3 DA/litre respectivement pour le gasoil et les trois types d’essence.
La TPP de l’essence super et sans plomb sera de 9 DA/l au lieu de 6 DA actuellement (soit une hausse de 50%), et celle de l’essence normal passera à 8 DA/l au lieu de 5 DA actuellement (+60%) alors que la TPP sur le gasoil passera à 2 DA/l au lieu de 1 DA actuellement (+50%).
Ainsi, le prix de vente en détail de l'essence normale sera de 32,47 DA/litre (+14,11% par rapport au prix actuel), celui du super à 35,49 DA/litre (+12,94%), celui de l’essence sans plomb à 35,08 DA/litre (+13,08%) et du gasoil à 20,23 DA/litre (+7,85%), selon le PLF.
Le relèvement de la TPP, dont le produit est affecté au budget de l’Etat, permettra au Trésor d’encaisser une plus-value de 42,49 mds DA dont 30,36 mds DA pour la seule TPP et 12,13 mds DA pour la TVA, car toute hausse des prix engendre automatiquement une hausse des produits de la TVA.
D’autre part, Le projet de loi institue une Taxe d’efficacité énergétique (TEE), applicable aux produits importés ou fabriqués localement fonctionnant à l’électricité, aux gaz et aux produits pétroliers, ce qui permettra au Trésor public d’encaisser pas moins de 10,7 mds DA (9,2 mds DA en TEE et 1,5 mds DA en TVA).
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Pour ce qui est des droits de timbre, le PLF suggère l’introduction d’une ''procédure accélérée" qui permet de délivrer le passeport biométrique dans un délai maximum de huit jours de la date de dépôt de la demande, contre le paiement d’un timbre de 25.000 DA pour le livret de 28 pages et de 45.000 DA pour celui de 48 pages.
En cas de perte du passeport, qu’il soit ordinaire ou biométrique, la délivrance d’un nouveau passeport donne lieu au paiement, en plus du droit de timbre, d’une taxe de 10.000 DA sous forme de timbre fiscal et de 3.000 DA pour ce qui est du passeport collectif.
De même, le PLF propose le paiement de 1.000 DA pur le renouvellement de la carte nationale biométrique, en cas de vol ou de détérioration.
Une nouvelle taxe est instituée sur les pneus neufs importés ou fabriqués localement, fixée à 10 DA par pneu destiné aux véhicules lourds et à 5 DA par pneu destiné aux véhicules légers.
Ses recettes sont destinées à financer les communes et la Caisse de garantie et de solidarité des collectivités locales à hauteur de 40%, le Fonds national de l’environnement à hauteur de 35%, le centre national de la sécurité routière à 15% et le Fonds national du patrimoine culturel à 10%.
Le PLF relève aussi les montants de la taxe sur les demandes d’enregistrement des produits pharmaceutiques importés où fabriqués localement, instituée en 2003.
Cette taxe passera à 12.000 DA (contre 4.000 DA depuis 2003) pour ce qui est du contrôle des lots, à 30.000 DA (contre 10.000 DA actuellement) pour le contrôle et expertise des produits soumis à l’enregistrement et à 15.000 DA (contre 5.000 DA) pour ce qui est des analyses et contrôle des matières premières de ces produits.
A rappeler que le PLF prévoit une hausse de 3,5% de la fiscalité ordinaire en 2017, qui passe à 2.845,4 mds DA contre 2.722,68 mds de DA en 2016.
PLF 2017: Annulation de l'obligation du Credoc pour le paiement des importations (APS)
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Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) prévoit d'annuler l'obligation du crédit documentaire (Credoc), introduite par la loi de finances complémentaire 2009 (LFC 2009) pour le paiement des importations.
Ainsi, l'article 106 du PLF 2017 abroge l'article 69 de l'ordonnance 09-01 portant LFC 2009 qui oblige les opérateurs économiques à payer leurs importations au moyen du seul crédit documentaire.
L'annulation de cette mesure est justifiée par la nécessité de diversifier les moyens de paiements des importations, selon l'exposé des motifs accompagnant le PLF 2017.
"Le Credoc en lui même ne constitue pas un gage de conformité des produits importés et profite plus au fournisseur au détriment de l'économie nationale", selon les concepteurs du projet de loi qui considèrent que cette abrogation "offrira aux opérateurs économiques plus de flexibilité pour choisir le mode de paiement qui sont prévues par la réglementation en vigueur" à savoir le règlement 07-01 de la Banque d'Algérie relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l'étranger et aux comptes devises.
En outre, la proposition d'abrogation "est plus indiquée car sa rédaction et sa transposition au niveau d'une loi de finances n'a pas produit les effets escomptés".
Pour cette raison, "il serait judicieux d'encadrer ce dispositif par la réglementation bancaire en vigueur à savoir le règlement de la Banque d'Algérie, et d'instituer des paramètres et des mesures au niveau du contrôle des changes".
Pour rappel, le Credoc avait été instauré en 2009 comme unique moyen de paiement des importations dans le but d'assurer la traçabilité, le suivi et le contrôle des opérations de commerce extérieur ainsi que la réduction des importations.
Cette mesure a été allégée en 2014 par le gouvernement à travers le rétablissement de la remise documentaire comme second moyen de paiement des importations avec le Credoc.
"Les importations destinées à la revente en l'état ne peuvent s'effectuer qu'au moyen du crédit documentaire ou de la remise documentaire", selon l'article 81 la loi de finance 2014.
Le rétablissement de la remise documentaire avait été justifié par l'échec du Credoc à freiner l'envolée des importations et à réguler les opérations du commerce extérieur.
PLF 2017: une nouvelle taxe sur les produits énergétivores (APS)
Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) a introduit une nouvelle taxe intitulée Taxe d'efficacité énergétique (TEE), applicable aux produits
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fonctionnant notamment à l'électricité et dont la consommation dépasse les normes d'efficacité énergétique.
Cette taxe, qui peut atteindre jusqu'à 60% de la valeur du produit, devrait être appliquée sur les produits domestiques importés ou fabriqués localement, à l'exception des produits destinés à l'exportation, selon le niveau de consommation du produit.
Elle est exigible lors du dédouanement pour les produits importés, et à la sortie d'usine pour les produits fabriqués localement.
Intégrée dans la base imposable à la TVA, cette taxe sera affectée à 90% au budget de l'Etat et à 10% au Fonds national pour la maîtrise de l'énergie et pour les énergies renouvelables et de la cogénération.
Pour les climatiseurs, les réfrigérateurs et congélateurs et les lampes incandescentes et fluorescentes, un barème progressif a été établi pour définir la taxe à appliquer selon la classe énergétique.
Ainsi, une taxe de 5% sera appliquée aux produits de la classe "A" (faible consommation énergétique), de 30% pour la classe "B", de 35% pour la classe "C", de 40% pour la classe "D", de 45% pour la classe "E", de 50% pour la classe "F" et de 60% pour la classe "G" (forte consommation énergétique).
A cet effet, les importateurs et les fabricants locaux sont tenus de mentionner les caractéristiques et la classe énergétique sur les étiquettes, les appareils et les emballages.
Faute d'application, la taxe de la classe "G" (60%) et une amende égale à deux fois la valeur du produit seront alors imposées.
Pour les appareils de production et de stockage de l'eau chaude, les machine à laver, les lave-vaisselle, les fours, les fers à repasser, les appareils audiovisuels et les appareils de chauffage électriques à usage domestique, ils seront soumis à une taxe unique de 45%.
Selon les prévisions du gouvernement, l'application d'un taux de 35% de TEE aura un impact budgétaire approximatif de 10,7 milliards de DA (9,2 milliards de DA en TEE et 1,5 milliard de DA en TVA).
"Ce dispositif de taxation ne se limitera pas aux produits utilisant de l'électricité mais il sera élargi aux autres biens fonctionnant au gaz et au carburant", selon le PLF 2017.
L'objectif principal de la taxation des produits énergétivores consiste, selon les concepteurs du projet, à rechercher l'efficacité pour une transition énergétique à long terme en incitant le consommateur à rationaliser sa consommation énergétique à travers l'acquisition d'appareils à consommation électrique modérée.
Pour eux, la fiscalité intervient comme instrument de régulation socio-économique à travers l'instauration de taxes spécifiques impactant le prix en vue d'influencer le comportement des agents économiques et des ménages.
Elle intervient en attendant l'instauration d'une politique d'efficacité énergétique en vue d'interdire l'importation et la fabrication de produits à faible efficacité énergétique, qui s'inscrit dans le cadre d'une réforme structurelle à long terme.
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Cette taxation vise, également, la protection de l'environnement, la préservation des ressources naturelles et l'efficacité énergétique dans le cadre d'une politique de développement durable.
Le gouvernement a justifié également cette taxation par le gaspillage et la surconsommation dus au prix faible de l'électricité et du gaz qui ne couvrent même pas les coûts de revient.
Le niveau de consommation de l'électricité dépasse actuellement les 55.000 GWH (en évolution de 6,3% ces dernières années) avec 8.559.354 abonnés au premier trimestre 2016 (+4,6% par rapport au premier trimestre 2015).
L'utilisation de l'électricité par les ménages représente 54% de la consommation énergétique à cause des appareils électroménagers, électriques et électroniques, induisant une augmentation de l'utilisation du gaz dans le fonctionnement des centrales électriques.
Pour le gaz, la consommation énergétique est de 133.000 MTH avec 4.703.866 clients durant le premier trimestre 2016, en hausse de 8% par rapport à la même période de 2015.
Nouvelles taxes, prix des carburants, de l'immobilier et des produits de luxe : Derniers secrets de la loi de finances (L’Expression)
Le gouvernement a réussi le pari de faire aboutir ce projet de loi, pourtant objet de controverses et de craintes, jusqu'au Parlement sans grandes vagues.
Pas de solution miracle. Face à la crise financière le gouvernement rabote. Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) propose l'augmentation de taxes, un faisceau d'impôts et droits de timbre pour compenser la chute des recettes fiscales pétrolières, attendues en baisse de 30% par rapport à 2016. Le carburant, l'immobilier, le tabac et d'autres produits encore coûteront plus cher en 2017. Ainsi, le texte, qui sera bientôt soumis aux débats de l'APN, propose une augmentation des carburants pour la seconde fois en une année. Le prix de vente en détail de l'essence normale augmentera de 14% et sera de 32,47 DA/litre. Celui du super passera à 35,49 DA/litre soit une augmentation de 12, 94%, l'essence sans plomb coûtera 35,08 DA/litre et enfin le prix du gasoil sera de 20,23 DA/litre. Le relèvement de ces prix permettra au Trésor d'encaisser une plus-value de 42,49 milliards de DA. Le prix du paquet de cigarettes sera relevé lui aussi de 10% dans le cadre de la taxe intérieure de consommation (TIC). Cette dernière augmente par ailleurs à 30% pour d'autres produits de luxe comme les véhicules tout-terrain et les cylindrées supérieures à 2 000 cm3 et inférieures à 3000 cm3. Toujours dans le cadre des taxes, la TVA passera de 17 à 19%. Cette hausse de la TVA, dont le produit alimente le budget de l'Etat à hauteur de 80% et les communes à hauteur de 20%,
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rapportera au Trésor public 110 milliards de dinars. Dans le domaine immobilier, les revenus issus de la cession, par les particuliers, d'un immeuble bâti ou non bâti, sont soumis à l'impôt sur le revenu global (IRG) d'un taux fixé à 5%. La location des habitations à usage individuel est soumise à un nouveau taux d'IRG à 10%. Le taux de 15% demeure quant à lui applicable aux revenus provenant de la location de locaux à usage commercial ou professionnel ainsi que pour la location à usage d'habitation conclue avec des sociétés. S'agissant des droits de timbre, le PLF suggère l'introduction d'une «procédure accélérée» qui permet de délivrer le passeport biométrique dans un délai maximum de huit jours de la date de dépôt de la demande, contre le paiement d'un timbre de 25.000 DA pour le livret de 28 pages et de 45.000 DA pour celui de 48 pages. En cas de perte du passeport, qu'il soit ordinaire ou biométrique, la délivrance d'un nouveau passeport donne lieu au paiement, en plus du droit de timbre, d'une taxe de 10.000 DA sous forme de timbre fiscal et de 3000 DA pour ce qui est du passeport collectif. Le projet de loi de finances relève également aussi les montants de la taxe sur les demandes d'enregistrement des produits pharmaceutiques importés où fabriqués localement. Cette taxe passera de 4000 DA à 12.000 DA pour ce qui est du contrôle des lots, à 30.000 DA (contre 10.000 DA actuellement) pour le contrôle et expertise des produits soumis à l'enregistrement et à 15.000 DA (contre 5000 DA) pour ce qui est des analyses et contrôle des matières premières de ces produits. Si le gouvernement a pris le soin de maintenir le niveau des transferts sociaux et de la politique de subventions, il a en revanche pris des mesures drastiques dans certains secteurs où des projets, non prioritaires, ont été tout simplement gelés. Il s'agit notamment des secteurs des travaux publics, des transports, de la santé et de la culture. De même qu'un contrôle rigoureux est opéré sur le commerce extérieur. Fini l'opulence, la générosité après les dépenses frénétiques du gouvernement. Le «goutte-à-goutte» avec lequel a été déclinée la loi de finances 2017 restera dans les annales de la communication institutionnelle. Le gouvernement a réussi le pari de faire aboutir cette loi, pourtant objet de controverses et de craintes, jusqu'au Parlement sans grandes vagues. Une véritable patate chaude livrée aux députés qui auront du fil à retordre avec de nombreuses taxes et augmentations qui prendront effet dès janvier 2017.
Effets de la loi de finances complémentaire de 2015 : La sécurité sociale engrange un gain de 1.900 milliards DA (Horizons)
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La Sécurité sociale a réalisé de fortes performances en matière de recouvrement des cotisations suite aux mesures prises dans le cadre de la loi de finances complémentaire de 2015. Selon le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, les résultats obtenus sont « très importants ». « Ils dépassent le double de nos prévisions », a-t-il dit, d’où la décision de prolonger le délai d’octroi d’échéanciers de paiement au 31 décembre. En termes de gain, le ministre a fait savoir que 153.000 employeurs se sont acquittés de leur obligation vis-à-vis de la Cnas. Et 300.000 employeurs ont régularisé leur situation vis-à-vis de la Casnos. En termes de recouvrement financier, le ministre a avancé, lors d’une conférence de presse animée en marge du regroupement des cadres de la Cnas à Alger, sous le slogan « L’évaluation pour l’amélioration », que le secteur de la Sécurité sociale a pu, grâce à la LFC, recouvrer un total de 1.900 milliards de dinars dont 1.600 milliards de dinars par la Cnas et 300 milliards de dinars par la Casnos. De son côté, le DG de la Cnas, Tidjani Hassan Haddam, a fait savoir qu’au 29 septembre dernier, 153.042 employeurs se sont acquittés de la totalité des cotisations principales et ont bénéficié de l’annulation des majorations et pénalités de retard. Près de 19.000 employeurs ont également souscrit un échéancier de paiement, plus de 13 employeurs se sont présentés volontairement et ont déclaré près de 32.000 salariés sans compter les 18.000 affiliés volontaires, soit près de 186.000 employeurs qui ont bénéficié de ces mesures. Ce qui représente 51% de l’effectif employeur du secteur économique. L’impact de la LFC 2015 sur la création d’entreprises se mesure, a précisé le DG de la Cnas, par l’enregistrement de plus de 30.000 nouvelles affiliations employeurs, soit une évolution de +10% au premier semestre 2016 comparativement à la même période de 2015. Mais aussi sur l’effectif des salariés puisque près de 200.000 salariés ont été déclarés à la Cnas. La recette des cotisations de la Sécurité sociale est en évolution de près de 10% au 1er semestre 2016 par rapport au 1er semestre 2015. A noter que le ministre a instruit les cadres du secteur à doubler d’efforts pour intensifier les opérations de recouvrement et surtout aller vers la rationalisation des dépenses pour préserver les ressources de la Caisse.
Regroupement à Alger des directeurs d'agences Cnas : Le projet de loi de la retraite à 60 ans maintenu (L’Expression)
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La précédente loi avait été imposée par le FMI dans des circonstances particulières.
Seul un retour au rétablissement de l'obligation de départ à la retraite «à l'âge de 60 ans (55 pour les femmes) avec un minimum de 15 ans de travail», tel que l'énonce la loi du 2 juillet 1983, pourra contribuer au renflouement de la Caisse nationale des retraites (CNR) qui voit ses ressources fondre comme neige au soleil. La caisse de retraite sera ruinée dans quelques années, si l'ordonnance du 31 mai 1997, stipulant le départ à la retraite sans conditions d'âge, n'est pas abrogée. C'est en ces termes directs et crus que le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohammed El Ghazi, s'est adressé hier aux directeurs des agences Cnas (Caisse nationale d'assurances sociales) du pays réunis à Alger pour évaluer les activités de recouvrement et de réalisation des objectifs de ce secteur du gouvernement. A partir du 1er janvier 2017, a déclaré le ministre, on est obligés de «revenir à la loi du 2 juillet 1983, qui énonce notamment le «rétablissement de l'obligation d'un âge de départ en retraite à l'âge de 60 ans». Une crise financière aiguë menace cette caisse si jamais le Parlement n'adopte pas le projet de loi sur la retraite proposée, avertit El Ghazi. Le ministre a cependant tenu à tranquilliser les travailleurs en les rassurant sur «le maintien des 32 ans de service, des 80% fixés pour la pension de la retraite, entre autres acquis que les pouvoirs publics comptent préserver». Lors de son allocution d'ouverture des travaux de ce regroupement des cadres de la Cnas, qui s'est tenu hier au Centre familial de Ben-Aknoun, le ministre a expliqué que «l'ordonnance instituant le départ à la retraite sans condition d'âge, nous a été imposée dans le cadre de l'ajustement structurel du FMI, dans les conditions de l'époque. On doit se «débarrasser le plus vite possible» de ce boulet qui a provoqué la crise que traverse la CNR «qui ne doit sa survie qu'à la faveur de la solidarité inter-caisses». Il rappellera que des pays développés ont fixé le départ à la retraite à 60 ans, souvent à 63 dans certains pays européens». Il a recommandé la vigilance dans le traitement des dossiers car «beaucoup d'employés sont sortis prématurément en retraite, non pour se reposer mais pour dénicher un autre emploi. Des enseignants ont même ouvert des garages pour assurer des cours particuliers», s'est-il indigné. El Ghazi n'a pas omis de louer les actions du président de la République de «maintenir les acquis sociaux». il précisera à ce sujet que «les acquis sociaux ne seront pas remis en cause, conformément au voeu du président de la République, et chaque 1er mai, une augmentation de la pension de retraite a été appliquée au profit des ayants droit.» Abordant les dispositions de la LFC-2015, El Ghazi a annoncé que les résultats de sa mise en application sont «plus que satisfaisants» et de citer en chiffres que «les deux caisses, à savoir la Cnas et la Casnos ont respectivement généré des recettes de l'ordre de 1600 milliards de DA et
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300 mds de DA». Concernant la grève déclenchée hier dans la Fonction publique, El Ghazi a affirmé que, «contrairement à ce qui a été affirmé par divers syndicats, le mot d'ordre n'a pas été largement suivi». Globalement, a-t-il dit, on peut établir «un taux de suivi de 9,24%, soit 113.459 grévistes à peine sur plus d'un million de travailleurs (1227.498) que compte le secteur de la Fonction publique, dans les secteurs de la santé, la formation professionnelle, l'éducation, les finances et les collectivités locales». La grève à laquelle ont appelé des syndicats autonomes de différents secteurs relevant de la Fonction publique (17-18 octobre) a enregistré au premier jour un taux de suivi national de 21%, a affirmé hier le ministre qui a indiqué que le taux de suivi de ce mouvement de protestation a atteint 9,24% au premier jour, selon les services de l'inspection du travail. Il a été précisé que le taux de suivi dans le secteur de l'Education nationale a atteint 16,63% dont 21% d'enseignants. Il a également indiqué que le taux a atteint 3,79% dans le secteur de la santé publique, 0,18% dans la formation professionnelle et 0,16% dans les collectivités locales. 13 syndicats autonomes de secteurs relevant de la Fonction publique avaient entamé une grève lundi pour l'annulation du projet de loi relatif à la retraite et le maintien de la retraite proportionnelle en vigueur depuis 1997. Pour sa part, le directeur général de la Cnas, Tidjani Hassan Haddam, qui a énoncé les résultats de la LFC-2015, a révélé que «comparativement aux deux semestres des deux derniers exercices, une évolution de 10% a été constatée. Il détaillera que ce sont 153.042 employeurs qui se sont acquittés de la totalité des cotisations principales et bénéficié de l'annulation des majorations et des pénalités de retard alors que près de 19 000 employeurs ont souscrit un échéancier de paiement. De nombreux employeurs se sont présentés volontairement pour déclarer près de 32.000 salariés, auxquels viennent s'ajouter quelque 17.321 autres affiliés volontairement. Au total, ce sont près de 186.000 employeurs qui ont bénéficié de ces mesures, soit 51% de l'effectif employeurs du secteur économique.» Profitant de ce regroupement, qui durera jusqu'à demain, le DG exhorte, via la presse, les employeurs qui ne se sont pas conformés aux dispositions de la LFC-2015, à se présenter aux agences Cnas, avant le 31 décembre 2016, pour s'acquitter de leurs cotisations. Le premier délai avait été fixé au 31 mars.
CNAS: près de 186.000 employeurs ont bénéficié des mesures du LFC 2015 (APS)
Près de 186.000 employeurs affiliés à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) ont bénéficié des mesures
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exceptionnelles introduites par la loi de finances complémentaire (LFC) 2015, relative au volet sécurité sociale, a indiqué mardi le directeur général de la caisse, Tidjani Hassen Haddam.
"Près de 186.000 employeurs affiliés à la Cnas ont bénéficié des mesures exceptionnelles de la LFC 2015, ce qui représente 51% de l'effectif employeurs du secteur économique", a précisé M. Haddam lors des travaux d'un regroupement des directeurs d'agences CNAS.
Parmi le nombre total des employeurs ayant bénéficié des mesures de la LFC 2015, "153.042 employeurs se sont acquittés de la totalité des cotisations principales et ont bénéficié de l'annulation des majorations et pénalités de retard", alors que "prés de 19.000 employeurs ont souscrit un échéancier de paiement", a-t-il dit.
S'agissant des nouveaux affiliés volontaires au système de la sécurité sociale, le nombre avoisine les 18.000 adhérents, composés de personnes qui activaient dans l'informel, selon M. Haddam.
Cette catégorie de nouveaux adhérents à la sécurité sociale bénéficie des prestations d'assurances maladie pour une période transitoire de 3 ans, outre le versement d'une cotisation mensuelle de 2.160 DA, pour accéder par la suite aux droits de retraite, une fois intégrés au secteur formel.
Le directeur général de la CNAS a également souligné que ces résultats ont permis d'enregistrer près de 200.000 salariés déclarés à la CNAS et que la recette de cotisations a évolué de près de 10% au 1e semestre 2016 par rapport à la même période de l'année 2015.
A cette occasion, le même responsable a indiqué que la Cnas invite les employeurs redevables à se rapprocher de ses services afin de bénéficier des mesures exceptionnelles de la LFC 2015 leur permettant de régulariser leur situation avant le 31 décembre 2016.
Le maintien de l'actuel système de retraite mènerait à la faillite de la CNR dans les six prochaines années (APS)
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi a affirmé mardi à Alger que "le maintien de la retraite proportionnelle sans condition d'âge mènerait à la faillite de la caisse nationale de retraite (CNR) dans les six prochaines années".
La situation financière de la CNR démontre que "le maintien de la retraite proportionnelle mènerait à la faillite de la CNR dans les six prochaines années, compliquant ainsi le processus de paiement des pensions des retraités", a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse, en marge de la rencontre nationale des directeurs d'agences de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS).
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Le projet de loi portant annulation de la retraite proportionnelle sans condition d'âge vise à "assurer la pérennité de la CNR et à préserver ses équilibres financiers et les acquis des travailleurs".
Concernant la grève convoquée par des syndicats autonomes représentant plusieurs secteurs, en protestation contre le projet de loi portant annulation de la retraite proportionnelle sans condition d'âge, le ministre a indiqué que "le gouvernement a évoqué ce dossier avec de bonnes intentions", soulignant que les portes du dialogue étaient ouvertes devant le partenaire social.
Au sujet de la loi de finances complémentaire (LFC 2015) dans son volet relatif à la sécurité sociale, M. El Ghazi a affirmé que les mesures prises dans ce cadre avaient eu "des résultats très positifs et inattendus".
Le ministre a appelé à la nécessité de mettre en place un système d'évaluation englobant des indicateurs claires sur la collecte des cotisations, ce qui permettrait de réaliser des études prospectives sur les équilibres financiers dans le domaine de la sécurité sociale, en vue d'introduire les amendements nécessaires, en cas de besoin.
Le secteur prendra des décisions, à partir de janvier 2017, pour renforcer le contrôle sur le paiement des cotisations et la déclaration des travailleurs, a indiqué le ministre, appelant à ne pas rater l'occasion du prolongement de la période pour bénéficier des mesures exceptionnelles relatives à la sécurité sociale contenues dans la LFC 2015, jusqu'à la fin décembre 2016.
M. El Ghazi a appelé les responsables de la sécurité sociale au niveau local à intensifier l'action de proximité en vue de sensibiliser le patronat et les inciter à saisir l'opportunité de bénéficier des mesures de la LFC 2015.
Par ailleurs, le ministre a souligné que la CNAS avait opté pour des mesures modernes pour faciliter le paiement à distance des cotisations, notamment la Carte Interbancaire (CIB) ou le paiement électronique.
El Ghazi: La retraite anticipée «signifie la faillite de la CNR, d'ici 6 ans» (Le Quotidien d’Oran)
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Mohamed El Ghazi, s'est montré catégorique et totalement résolu à ne pas revenir sur la décision du gouvernement, sur l'annulation de la retraite anticipée et celle proportionnelle. Il a indiqué sur un ton alarmiste, que la retraite anticipée constitue, aujourd'hui, un danger pour la Caisse nationale de la sécurité sociale et la Caisse de la retraite, « si on maintient la retraite anticipée, ça sera la faillite de la CNAS et de la CNR, d'ici cinq à six ans » a-t-il averti.
Intervenant hier, devant les directeurs de wilayas de la Caisse nationale d'assurances sociales (CNAS), réunis pour évaluer au Centre familial de Ben Aknoun, le bilan et actions menées dans le cadre de la LFC 2015,
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Mohamed El Ghazi a accusé certains enseignants et certains travailleurs de « mauvaise foi ». Des enseignants, dit-il, qui réclament une retraite anticipée pour s'engager dans d'autres emplois, chez le privé. Et d'ajouter «ce n'est pas juste, l'Etat leur paye leur pension de retraite pour qu'ils partent travailler ailleurs, privant ainsi les jeunes de travailler, notamment dans le secteur privé».
Il affirme, tout en marquant son étonnement, que pas moins de 30.000 demandes de retraite anticipée ont été déposées, aux agences de la Caisse nationale des retraites (CNR), au cours de ces dernières semaines, par des enseignants. Pour stopper, un tant soit peu, cette hémorragie et la demande en masse des départs à la retraite anticipée, et pratiquement dans tous les secteurs, El Ghazi tente de rassurer les travailleurs en les sollicitant de ne pas se presser, « tous vos acquis sont et seront préservés » a-t-il indiqué. Tentant d'interpeller « la conscience » des travailleurs sur le danger qui guette notre Caisse nationale de retraite, le ministre appelle les travailleurs et les syndicats à revenir à la raison, « il faut penser à nos retraités qui peuvent se retrouver sans revenus, si la CNR épuise toutes ses ressources dans l'octroi des retraites anticipées ».
Le ministre du Travail insiste sur l'urgence de la mise en oeuvre de la surpression de la retraite anticipée, et ce, pour préserver la santé financière de Caisse nationale des retraités. Et de rappeler que le recours à la retraite anticipée ou le départ à la retraire sans condition d'âge, a été institué, en 1997, dans le sillage du plan d'ajustement structurel imposé par le FMI à l'Algérie, afin de «dégraisser» les secteurs publics. Et ce, rappelle-t-il, pour atténuer les effets induits par les fermetures d'entreprises et les compressions d'effectifs. « Un nombre important de personnes ont perdu leur travail et des centaines d'entreprises ont carrément fermé », rappelle-t-il.
Grève : le ministre affiche ses propres chiffres
Mohamed El Ghazi a affirmé que le mouvement de grève de deux jours les 17 et 18 octobre, organisé par les syndicats autonomes, contre la suppression de la retraite anticipée, a été partiellement suivi. Il avance ses propres chiffres, qui selon lui, ne dépassent pas en totalité les 9,24 %. Il est ainsi, selon El Ghazi, un taux de suivi de 16,63 % dans le secteur de l'Education, 3,79 % dans le secteur de la Santé, 5 % de suivi pour le Paramédical, 0,18% pour le secteur de la Formation professionnelle et un taux de 0,16% de suivi dans les Collectivités locales. Le ministre a indiqué que dans le secteur des Finances, il n'y a pas eu de grève.
La CNAS et l'Impact positif de la LFC 2015
Le directeur général de la Caisse nationale des Assurances sociales (CNAS), Tidjani Hassan Haddam, a affirmé devant ses cadres et le ministre, que la promulgation de la loi de Finances complémentaire 2015, a été bénéfique en matière d'affiliation et de déclaration des employés auprès de la caisse. Il a affirmé que plus de 30.000 nouvelles affiliations d'employeurs ont été enregistrées, et près de 200.000 salariés ont été déclarés, à la CNAS, depuis la promulgation de la LFC 2015. En matière de recettes, il a été enregistré une évolution de près de 10% au 1er semestre 2016 par rapport au 1er semestre 2015.
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Le DG de la CNAS a affirmé, également, que 153.042 employeurs se sont acquittés de la totalité des cotisations principales et ont bénéficié de l'annulation des majorations et pénalités de retard. Et de préciser, en outre, que près de 19.000 employeurs ont souscrit à un échéancier de paiement et plus des employeurs se sont présentés, volontairement, et ont déclaré près de 32.000 salariés. Et de souligner que les services de la CNAS ont enregistré près de 18.000 affiliés volontaires. Le ministre du Travail a demandé aux directeurs d'agences de la CNAS de redoubler d'efforts pour sensibiliser les employeurs et les employés, sur la nécessité de l'affiliation et les déclarations des employés. Et d'affirmer, dans le sillage, que les inspecteurs du ministère sillonneront les entreprises à travers le pays, dès le 1er janvier, pour un large contrôle afin de dissuader « les mauvais employeurs »
Start-up-PME : Créer le lien entre l’entreprise et les innovations (Horizons)
«Réinventer la relation start-up-PME : un impératif pour notre développement économique » est l’intitulé de la conférence organisée, hier, à l’hôtel Hilton d’Alger par le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care) et animée par Ghani Kolli, un professionnel de la vente et de la gestion des profits. Comment bâtir des passerelles entre les PME et les start-up pour créer une adéquation entre des problèmes d’entreprises et des innovations de start-up ? Avons-nous réussi à nous prémunir du droit à l’échec pourtant nécessaire pour la santé de notre économie ? Quel cursus offrons-nous à nos futurs managers, chefs d’entreprise, entrepreneurs et intrapreneurs ? Quel environnement offrons-nous à nos entreprises en démarrage ? C’est à toutes ces questions qu’a tenté de répondre le conférencier. D’entrée, il précise que l’économie algérienne repose sur les PME et non sur les grandes entreprises et que la start-up est « récente » en Algérie. « On tente de créer ces start-up, mais on ne voit pas comment les propulser », dira-t-il en l’absence d’un écosystème capable de promouvoir l’entreprise, l’environnement étant peu propice à ce genre d’entreprises dont la plupart ne résistent pas longtemps. Le lancement est souvent difficile, et c’est à ce stade que le taux de mortalité est enregistré. Trois ans en moyenne, telle est la durée de vie des start-up en Algérie. Neuf sur dix échouent, a-t-il fait savoir. L’échec d’une start-up n’est pas forcément une tare. Les entrepreneurs n’ayant pas réussi peuvent devenir intrapreneurs, c’est-à-dire agissant dans un autre organisme. Ces sortants peuvent, grâce à leur innovation, apporter des solutions aux entreprises qui ont intérêt à les intégrer à leur chaîne de valeur, les incuber ou même les accélérer. « Il y a intérêt à capitaliser ces sortants », dit-il. Car la PME a aussi besoin de la start-up et il faut démystifier ce lien pour des intérêts communs. Il est des start-up qui ont pu résoudre des problèmes d’entreprise sous d’autres cieux, selon le conférencier qui estime que la réhabilitation de l’image de
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l’entreprise est nécessaire. Le lien qui devrait exister entre les start-up et les PME est nul en Algérie, selon lui, d’où la difficulté de créer cette dynamique. « Il est temps qu’on considère ce lien si l’on veut propulser l’économie nationale », a-t-il affirmé. Le problème en Algérie n’est pas l’argent. Bien au contraire. Souvent, « l’accès facile à l’argent tue l’innovation. Beaucoup de personnes dans le monde ont converti leurs idées en start-up puis l’argent est venu par la suite », dit-il. Le conférencier avoue qu’il est impératif d’intégrer les innovations de nos universités dans la sphère économique, précisant que seulement 1% de nos chercheurs sont versé dans l’économie. D’après lui, l’Algérie est en décalage avec ce qui se fait à l’international, il faut se prémunir contre ce risque et être continuellement en mode critique positive afin de promouvoir l’économie algérienne.
Formation en entrepreneuriat : L’ANSEJ à l’écoute des diplômés (El Moudjahid)
Soixante et un étudiants ont bénéficié, depuis janvier 2016, d’une formation en entrepreneuriat, a indiqué hier à Constantine une responsable de l’antenne locale de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ). La formation a été effectuée dans le cadre de la convention signée depuis 2004 entre l’ANSEJ et la maison de l’entrepreneuriat de l’université Constantine 1, a précisé à l’APS, Nour Fisli, la responsable de la cellule de l’information et de la communication auprès de l’Ansej qui s’exprimait en marge de la semaine de l’entrepreneuriat lancée le 16 octobre courant à l’ université Constantine1. Sur le nombre global de ces jeunes diplômés universitaires, initiés aux bases élémentaires de l’entrepreneuriat, 26 universitaires ont suivi une formation entrepreneuriale dans le cadre du secteur des services, 12 en profession libérale, 9 en industrie, 8 dans le créneau du bâtiment, travaux publics et hydraulique (BTPH) et 6 autres dans l’agriculture, a détaillé la responsable, rappelant que 251 jeunes avaient bénéficié d’une formation similaire en 2015. Cette manifestation de cinq jours porte sur l’organisation de sessions de formation pratique et théorique sur les méthodes et les techniques de création d’une micro-entreprise dans le cadre de l’ANSEJ, a indiqué de son côté le directeur de la maison de l’entrepreneuriat, enseignant au département des transports, Abdelatif Laâyab. L’initiative vise à développer l’esprit entrepreneurial dans le milieu universitaire avec comme objectif de donner aux étudiants de fin de cycle les outils et les méthodes nécessaires pour accéder au monde de la petite et moyenne entreprises (PME), a-t-il expliqué. Innovation et entrepreneuriat, préparation des idées pour créer un projet, les dispositifs ANSEJ et banque, les techniques de l’entrepreneuriat sont les thèmes qui ont été traités lors de cette formation dispensée par des cadres de
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l’ANSEJ, de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), de la Chambre du commerce et d’industrie (CCI-Rhumel), des entrepreneurs et des chercheurs universitaires, a-t-il fait savoir. "Etre entrepreneur veut dire transformer une idée en projet concret, un rêve en réalité", a encore précisé Sadek Gueridi, cadre à l’ANSEJ et l’un des formateurs, certifié par le Bureau international de travail (BIT), ajoutant que le programme de cette formation qui reste une grande opportunité pour aider les diplômés universitaires à devenir des créateurs d’emploi, a pour objectif aussi de contribuer au développement économique du pays en répondant à la demande de création d’entreprises notamment dans les secteurs stratégiques.
Formation professionnelle : Au service de l’entreprise économique (El Moudjahid)
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a souligné hier à Bordj Bou-Arréridj la nécessité de placer le secteur de la formation à la disposition de l’entreprise économique. "Il faut développer le partenariat entre la formation professionnelle et les entreprises, par notamment l’apprentissage", a souligné le ministre en marge de la cérémonie de signature d’une convention entre le secteur de la formation et quatre entreprises économiques dont trois électroniques et une du bâtiment au siège du groupe de statut privé. Ce partenariat permet d’améliorer la formation, de mieux utiliser les ressources humaines nationales et de satisfaire les besoins de développement du pays, a encore relevé M. Mebarki qui a noté qu’une telle stratégie permet de définir le volume et le contenu de la demande et offre aux jeunes la possibilité de mieux se former à l’intérieur de l’entreprise et leur donne accès à un emploi et à l’insertion professionnelle. Le ministre a souligné l’intérêt accordé par le secteur à la qualité de la formation et a indiqué que Bordj Bou-Arréridj compte 17 établissements de formation capables de répondre aux demandes de formation et d’accompagner l’évolution de l’économie. Il a également fait part de l’intérêt que son département partage avec le groupe Condor pour la création dans la wilaya "d’un pôle d’excellence de l’électronique".
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Au début de sa visite dans la wilaya, le ministre a inauguré un centre de formation professionnelle ‘‘El Hachemi Allouch’’ au chef-lieu de wilaya et a visité une école privée de formation spécialisée dans la conduite et l’entretien des engins de chantier. Il s’est également rendu aux ateliers de maintenance du groupe Condor où il a rencontré des apprentis en formation ainsi qu’au centre de formation professionnelle et d'apprentissage (CFPA) de la commune de Ras El Oued.
Développement de l’entrepreneuriat innovant à l’université (L’Econews)
Une réflexion vient d’être lancée en milieu universitaire et socio-économique pour déterminer les modalités de concrétisation des idées novatrices des étudiants et les appliquer sur le terrain.
«La créativité et l'innovation pour promouvoir l'esprit entrepreneurial» est le thème choisi cette année pour la semaine de l'entrepreneuriat ouverte à l’université des frères Mentouri de Constantine. Outre le fait de développer l'esprit entrepreneurial dans le milieu universitaire, cette manifestation vise à donner aux diplômés de l'Université les outils et les compétences nécessaires pour accéder au monde de la PME.
Dans son premier jour, la rencontre a drainé foule notamment en présence de ses partenaires socio-économiques traditionnels, tels que l'ANSEJ, les banques, la Chambre de Commerce et d'Industrie du Rhumel de Constantine (CCI). Selon le Pr. Djekoune, recteur de l’université, «ces idées de créativité et d'innovation constituent, en quelque sorte, ce qu'il y a de nouveau pour l'édition de cette année.»
Et d’ajouter : «Nous venons de lancer une réflexion sur la mise en place d'un dispositif de l'étudiant entrepreneur». En clair, si l'étudiant qui termine ses études à l'Université a une idée précise, il va bénéficier d'un accompagnement à l'Université pour faire aboutir son idée sous forme de projet de création d'entreprise.
Quant à la concrétisation pratique des idées des étudiants, les modalités seront définies à l’issue de la réflexion qui vient d'être lancée. C’est d’ailleurs l'objectif assigné par les organisateurs à cette semaine de l'entrepreneuriat.
Par ailleurs , il faut savoir que pas moins de 59% des microprojets financés par l&rsquo

Revue de presse du 18 Octobre 2016 Publié le 18/10/2016 à 13:04


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
Revue de presse relative à la rencontre sur l’entreprenariat féminin .............................................................. 5
ï‚· Ali Haddad réplique à Amar Saâdani : "Le FCE ne présentera pas de candidats aux législatives" (L’Expression) ....................................................................................... 5
ï‚· Le FCE dément une quelconque participation aux élections législatives (Horizons) 6
ï‚· Accusé de vouloir faire de la politique, Ali Haddad se défend (TSA) ....................... 6
ï‚· Entrepreneuriat féminin : Un nouveau cap ? (El Moudjahid) ..................................... 6
ï‚· FCE : Le nombre de femmes entrepreneuses reste marginal (Le Jeune Indépendant) 8
ï‚· Le FCE conclut un protocole d’accord avec la Banque d’Algérie : Un guichet unique pour les femmes entrepreneurs (Horizons) ................................................................. 9
ï‚· Convention cadre entre la BNA et le FCE au profit des femmes entrepreneurs (Algérie Eco) ............................................................................................................. 11
ï‚· À peine 13% des participants à la création d’entreprises sont des femmes : L’entrepreneuriat féminin encore réticent (Le Soir d’Algérie) ................................. 13
ï‚· Haddad : “Le FCE ne présentera pas de liste électorale” (Liberté ............................ 14
ï‚· Entrepreneuriat féminin en Algérie : Le FCE dresse un constat affligeant (Liberté) 15
ï‚· M. Hamid GRINE : «Les femmes occupent une place plus qu'honorable» (El Moudjahid) ................................................................................................................ 15
ï‚· «Entrepreneuriat féminin vecteur de développement économique» (La Nouvelle République) ............................................................................................................... 16
ï‚· L’Algérie compte 136 204 femmes d'affaires (L’Econews) ..................................... 17
ï‚· Accord entre FCE et BNA pour l'accès aux crédits bancaires : Des facilités pour les femmes entrepreneurs (Le Jour d’Algérie) .............................................................. 19
ï‚· Accord BNA-FCE pour des guichets bancaires réservés aux femmes d'affaires (APS) ......................................................................................................................... 20
ï‚· Algérie: Accord BNA-FCE pour des guichets bancaires réservés aux femmes d'affaires (Maghreb Emergent) ................................................................................. 22
A la une ................................................................................................................................................................ 23
ï‚· Economie nationale : Le FCE expose son modus operandi (Horizons) ................... 24
ï‚· Le FCE reçoit une vingtaine d’ambassadeurs: Promouvoir le marché algérien (Le Temps d’Algérie) ...................................................................................................... 25
ï‚· Quels métiers ouvrent droit à la retraite anticipée? : La liste de la fitna (L’Expression) .......................................................................................................... 26
ï‚· Fort suivi de la grève pour défendre la retraite proportionnelle, la "perspective qui empêche de devenir fou" (Maghreb Emergent) ........................................................ 27
ï‚· Dépenses imprévues : 42 Mrds DA déboursés en 2014 (L’Econews) ...................... 29
ï‚· Noureddine Legheliel, spécialiste des marchés, actions et matières premières, à “Liberté” : “Les pays non-Opep ne s’aligneront pas sur l’accord d’Alger” (Liberté) ................................................................................................................................... 30
ï‚· Les importations de sucre en hausse sur les 8 premiers mois (APS) ........................ 32
ï‚· Commissions des finances et de l’économie :Examen de plusieurs projets de loi (APS)……………………………………………………………………………. 32
ï‚· L’opération devait être clôturée hier : L’Etat reconduira-t-il son emprunt ? (El Watan) ....................................................................................................................... 33
ï‚· Emprunt obligataire: L’heure des bilans (Algérie Eco) ............................................ 34
ï‚· ANEM : un saut qualitatif (El Moudjahid) ............................................................... 36
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ï‚· Le DG des collectivités locales au forum d’El Moudjahid : Pour une approche économique de la gestion locale (Horizons) ............................................................. 37
ï‚· Forum économique d’El Moudjahid, Azzedine Abdelkader Kerri : Vers l’émergence d’une économie locale (El Moudjahid) ..................................................................... 38
ï‚· Production industrielle publique : Hausse des prix au premier semestre (Horizons) 41
ï‚· M. Tebboune expose la politique de l’habitat à Quito : Un défi réussi (APS) ......... 42
ï‚· Nouveau coup de pression du gouvernement sur les concessionnaires automobiles (TSA) ........................................................................................................................ 43
ï‚· L’Algérie a réussi l’étape de l’adaptation de la politique agricole aux changements climatiques (APS) ..................................................................................................... 43
ï‚· Air Algérie : sur trois Continents (El Moudjahid) .................................................... 45
ï‚· Condor Electronics au salon GITEX 2016 de Dubaï: une stratégie de déploiement à l’international (Maghreb Emergent) ......................................................................... 46
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 47
ï‚· Commerce électronique : L’Algérie à la traîne des pays africains (El Watan)......... 48
ï‚· Lancement officiel du paiement électronique : Pas avant 2017 pour des millions d’utilisateurs potentiels (El Watan)........................................................................... 49
ï‚· Le pétrole en baisse sous l’effet de déclarations iraniennes et de la hausse des forages aux USA (Maghreb Emergent) .................................................................... 51
Coopération ......................................................................................................................................................... 53
ï‚· Échanges entre les universités algériennes et canadiennes : Partage de connaissances et d’expériences (Horizons) ...................................................................................... 53
Veille ..................................................................................................................................................................... 54
ï‚· Chambre algérienne de commerce et d’industrie : Un Salon international du transport et de la logistique du 21 au 24 novembre (Horizons) ................................ 54
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Synthèse
La rencontre sur le thème : «Entrepreneuriat féminin : un vecteur pour une croissance économique durable» organisée lundi par le Forum des Chefs d’Entreprise a été largement citée par la presse. L’Algérie compte 136 204 femmes d’affaires, un chiffre jugé très faible par le Président du Forum des chefs d’entreprises, Ali HADDAD, notent des quotidiens. La part des femmes dans la création d’entreprises n’excède pas les 13%, contre plus de 87% pour les hommes, a-t-il ajouté. A l’occasion de cette rencontre, une convention cadre entre la banque nationale d’Algérie (BNA) et le FCE a été signée pour l’ouverture d’un guichet réservé aux femmes entrepreneurs dans toutes les agences de la BNA. Il est expliqué que cette convention a pour but de faciliter aux femmes chefs d’entreprises l’accès aux services bancaires et alléger les difficultés bureaucratiques.
Par ailleurs, l’emprunt obligataire baptisé «Emprunt national pour la croissance économique», lancé le 17 avril dernier, pour une période de souscription de six mois, est officiellement arrivé à échéance lundi, souligne la presse. L’argent collecté à travers l’emprunt obligataire de l’Etat pour la croissance sert déjà au financement d’une partie du déficit abyssal du Trésor. Dans un autre chapitre, l’Office national des statistiques (ONS) indique que les prix à la production industrielle publique ont augmenté de 5,2% au premier semestre 2016 par rapport au même semestre de 2015, avec une nette hausse pour l’industrie des mines et carrières. Quant à la facture d'importation de sucre s'est chiffrée à 570,78 millions de dollars durant les huit premiers mois de 2016, contre 521,8 millions de dollars à la même période de 2015, soit une hausse de 9,4%, ajoute-t-on.
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Revue de presse relative à la rencontre sur l’entreprenariat féminin
Ali Haddad réplique à Amar Saâdani : "Le FCE ne présentera pas de candidats aux législatives" (L’Expression)
«Les membres du FCE qui souhaitent se porter candidats politiques n'ont pas à le faire au nom de l'organisation patronale», prévient le patron de l'Etrhb.
Entre le FLN et le FCE, la saison semble orageuse. Les tirs croisés entre Amar Saâdani et Ali Haddad sont annonciateurs d'un round pour le moins agité dans les semaines à venir et ce d'autant plus que, suite aux déclarations de Saâdani contre «le mélange entre argent et politique», de folles rumeurs sur la participation des pontes du FCE aux prochaines législatives circulent dans les salons feutrés d'Alger. Dans ce sillage, plusieurs observateurs ont interprété les propos du secrétaire général du FLN comme étant un rappel à l'ordre des «patrons» qui commencent à s'ériger en force politique fort influente, surtout en ce qui concerne les questions économiques. En effet, Saâdani voit en cette organisation un adversaire à ne pas négliger et fait tout pour l'éloigner de la scène politique. Or, naturellement, en tant qu'association, le FCE n'est pas habilité à participer à des élections autrement qu'en apportant son soutien à des partis ou à des candidats indépendants. Néanmoins, Ali Haddad a catégoriquement rejeté les supputations de Amar Saâdani en affirmant que son organisation «n'a aucunement l'intention de présenter une liste de candidats aux élections législatives». M.Haddad précise à cet égard que «les membres du FCE qui désirent se présenter, sont libres de le faire mais sans engager l'organisation». Ce faisant, Ali Haddad ne fait pourtant que rappeler une évidence: le FCE n'étant pas un parti politique, n'a pas le statut requis pour participer à une élection, quelle qu'elle soit. Par contre, en tant qu'organisation patronale, il a toute latitude de soutenir le parti qui répond le plus aux préoccupations de ses membres, de le financer et même de lui proposer des candidats parmi ses cadres. Cette démarche a déjà été adoptée par le patronat à l'occasion des précédentes élections, notamment présidentielles, lorsque le FCE s'est rangé du côté de Abdelaziz Bouteflika. Ainsi, le FLN qui a exprimé, par la voix de Amar Saâdani, ses craintes de
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voir les businessmans s'impliquer en politique, est pour le moins rassuré. Mais le manque de nuance dans les propos des deux parties laisse entrevoir une flagrante prise de bec dans les semaines à venir.
Le FCE dément une quelconque participation aux élections législatives (Horizons)
Le président du FCE, Ali Haddad, a nié, hier, en marge du forum sur les femmes entrepreneurs, l’éventuelle participation du Forum aux élections législatives. « Le FCE soutient l’économie nationale et contribue à améliorer les conditions sociales des citoyens et ne s’occupe pas de politique. Le Forum n’a rien avoir avec les élections. Maintenant, si les adhérents du FCE veulent s’inscrire en tant qu’individus, le FCE ne peut pas l’interdire », explique-t-il.
Accusé de vouloir faire de la politique, Ali Haddad se défend (TSA)
Ali Haddad a répondu, ce lundi 17 octobre, à tous ceux qui accusent le FCE de vouloir s’impliquer dans la politique. « On peut rassurer les politiques : soyez tranquilles ! Le Forum des chefs d’entreprises ne se présentera pas aux élections législatives », a-t-il affirmé devant la presse.
« Nous sommes une organisation qui contribue à la bonne organisation et la bonne valorisation de l’action du travail. On n’a rien à voir avec la politique», a-t-il ajouté. Le patron des patrons a cependant estimé que chaque membre du FCE est libre de se présenter aux élections s’il le souhaite au sein d’un parti politique.
« S’il y a des gens du FCE qui veulent se présenter à travers des partis, que Dieu les aide. Nous n’avons aucune orientation à donner à qui que ce soit pour choisir tel ou tel parti. En tant qu’organisation, le FCE ne présentera pas de liste, pour calmer les politiques, pour qu’ils soient tranquilles», a-t-il ironisé.
Le président du FCE a également assuré que son organisation ne finance personne. Interrogé sur la dernière sortie du secrétaire général du FLN, Ali Haddad a rappelé que Amar Saâdani «est un ami». « S’il a évoqué cela, il ne l’a pas dit d’une manière agressive. Je pense qu’on ne peut rien imposer aux gens », a-t-il conclu.
Entrepreneuriat féminin : Un nouveau cap ? (El Moudjahid)
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Le Forum des Chefs d’Entreprise a organisé hier, à l’hôtel El-Aurassi, une rencontre sur le thème : «Entrepreneuriat féminin : un vecteur pour une croissance économique durable». La rencontre s’est déroulée en présence Mme Mounia Meslem, ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Aïcha Tagabou, ministre déléguée, chargée de l’Artisanat et M. Hamid Grine, ministre de la Communication, M. Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels ainsi que M. Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l’UGTA et Ali Haddad, président du FCE. S’exprimant à cette occasion, M. Haddad a tenu à souligner que de nombreuses études ont mis en évidence le rôle des femmes dans la relance et la modernisation de certains secteurs. «Elles sont à l’origine de l’émergence de nombreux marchés à haut potentiel. Elles innovent, élaborent des stratégies efficaces et sortent des sentiers battus », a-t-il dit, ajoutant dans ce sens : « Nous avons la conviction absolue que l’émergence économique à laquelle nous aspirons ne saurait se réaliser si on ne libère pas les initiatives, en particulier celles des femmes et des jeunes qui sont les composantes les plus dynamiques de notre société ». Et de poursuivre « le Forum s’inspire de l’action engagée de Monsieur le Président de la République pour l’instauration de la parité entre les hommes et les femmes et la promotion de la femme aux postes de responsabilité dans les institutions et administrations publiques, comme au sein des entreprises ». « A cet égard, l’un de mes 15 engagements en tant que candidat à la présidence du FCE était précisément de promouvoir l’entrepreneuriat féminin, et dès mon élection, je me suis engagé personnellement à améliorer progressivement la participation des femmes, d’abord au sein de notre association et puis dans la sphère économique de manière générale », a-t-il précisé. Mettant l’accent sur le thème de cette rencontre, Ali Haddad a souligné que « celui-ci n’est nullement un slogan creux. Nous avons la conviction absolue que l’émergence économique à laquelle nous aspirons ne saurait se réaliser si on ne libère pas les initiatives, en particulier celles des femmes et des jeunes qui sont les composantes les plus dynamiques de notre société ». Depuis sa tribune, le patron du FCE, a précisé le fait que « la tenue de cette réunion est un signe fort de la franche volonté d’être avec vous, à vos côtés, pour être au plus près des réalités du terrain, pour vous
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écouter et échanger sur les contraintes que vous rencontrez autant que sur l’importance et les potentialités de l’entrepreneuriat féminin ». Abondant dans le même ordre d’idées, il a indiqué qu’« aujourd’hui, les femmes représentent le plus grand contingent de la population estudiantine. 70% des nouveaux diplômés chaque année sont des femmes, mais malheureusement peu d’entre elles réussissent leur insertion professionnelle, ou se tournent vers l’entrepreneuriat ». Un constat partagé par la présidente de la Commission Femme Chefs d’Entreprise, Mme Aïda Kabouya, qui a insisté sur la nécessité de prendre en charge les initiatives féminines et de les encourager pour participer activement dans le monde économique. Selon elle « l’entrepreneuriat féminin est une réalité économique. C’est un gisement à ne pas négliger ». Il y a lieu de noter qu’une convention entre le FCE et la BNA portant création d'un guichet dédié aux femmes chefs d'entreprises a été signée à cette occasion. Lors de cette importante réunion quatre panels ont été organisés à savoir : l’Entrepreneuriat féminin : un vecteur pour une croissance économique durable, un autre consacré au rôle des politiques et des médias pour booster l’entrepreneuriat féminin, et particulièrement dans les régions enclavées ; et un autre qui porte sur la passerelle université et formation pour un développement durable de l'entrepreneuriat féminin.
FCE : Le nombre de femmes entrepreneuses reste marginal (Le Jeune Indépendant)
L’Algérie compte 136 204 femmes d’affaires. Un chiffre jugé très faible par le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, qui a affirmé que la part des femmes dans la création d’entreprises n’excède pas les 13%, contre plus de 87% pour les hommes. Pour Haddad, la bureaucratie et les mentalités figées sont à l’origine de ce blocage.
Le patron du FCE, qui s’est exprimé hier lors d’une rencontre sur le partenariat féminin, a déploré la situation des femmes universitaires sans emploi, malgré leur potentialité en tant que vecteur dans la transition économique.
« Aujourd’hui, les femmes représentent le plus grand contingent de la population estudiantine ; chaque année, 70% des nouveaux diplômés sont des femmes.
Pourtant, peu d’entre elles réussissent leur insertion professionnelle ou se tournent vers l’entreprenariat », a-t-il regretté en rappelant que le taux de chômage chez les femmes dépasse les 16%, contre 9,9% pour les hommes.
La bureaucratie et les mentalités figées sont à l’origine de cette situation « affligeante », selon le parton du FCE pour qui la transition économique ne peut réussir sans les forces vives de la nation que sont les femmes et les jeunes.
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« Il est impossible pour nous de nous développer, de faire émerger notre économie sur la scène internationale si la moitié de la force vive de notre pays demeure marginalisée ou ne participe que trop faiblement à l’effort requis de la collectivité nationale », a-t-il soutenu.
En tant que président de l’organisation patronalle, Ali Haddad, assure le soutien et l’accompagnement du FCE aux femmes porteuses de projets.
Le président de la principale organisation patronale du pays a lancé un appel aux pouvoirs publics pour lever les contraintes bureaucratiques qui entravent le développement de l’entreprenariat féminin et la création d’entreprises.
«J’appelle les pouvoirs publics à encourager par tous les moyens l’entreprenariat féminin, à soutenir la création d’entreprises par les femmes et à concevoir les dispositifs spécifiques adaptés aux besoins de ces entreprises », a-t-il souligné.
Pour sa part, le ministre de la Formation professionnelle, Mohamed Mebarki, a insisté sur la formation des femmes dans les filières qui répondent au marché du travail. Il a assuré que la politique actuelle en matière de formation des ressources humaines est plus pragmatique car elle dépend essentiellement les besoins des entreprises économiques.
Il a cité la formation dans les métiers de l’agriculture, du tourisme, en faisant constater qu’il y a de plus en plus de femmes formées dans ces trois secteurs.
Abondant dans le même sens, la ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, a affirmé le rôle de son secteur dans la protection des femmes contre le chômage et la précarité. Chiffres à l’appui, Tagabou a déclaré que 106 000 artisanes vivent des revenus de leur activité à l’échelle nationale.
La ministre a considéré par ailleurs que l’artisanat est un vivier propice à la création d’entreprises. Elle a cité à ce titre le programme « GERME », élaboré par son ministère en collaboration avec le Bureau international du travail (BIT) pour la formation des formateurs dans le domaine de la gestion et du marketing.
« Grâce au programme GERME, nous avons formé plus de 100 formateurs agréés, répartis à travers les 48 wilayas et qui ont formé à leur tour plus de 27 000 artisans dont 11 000 femmes dans les techniques de gestion de l’entreprise et les technique de ventes ».
Au cours de cette rencontre intitulée « Entreprenariat féminin : un vecteur pour une croissance économique durable », une convention a été signée entre le FCE et la BNA en vertu de laquelle la banque publique va créer un guichet à son niveau pour les femmes entrepreneuses et les femmes porteuses de projets afin de faciliter le traitement de leur dossier et le financement de leur projet.
Le FCE conclut un protocole d’accord avec la Banque d’Algérie : Un guichet unique pour les femmes entrepreneurs (Horizons)
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Le FCE, par la voix de son président, Ali Haddad, s’est engagé à soutenir la femme chef d’entreprise par tous les moyens. «La création d’une commission de femmes entrepreneurs au sein du FCE témoigne de la volonté du Forum de les faire participer au développement économique. »Un protocole d’accord a été signé, hier, entre le Forum des chefs d’entreprise (FCE) et la Banque d’Algérie portant sur la mise en place d’un guichet unique dédié exclusivement aux femmes entrepreneurs. Un diapositif qui sera généralisé à toutes les banques, selon les représentants du FCE qui a organisé, hier, à l’hôtel El Aurassi, un forum sur la femme chef d’entreprise, sous le patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le secrétaire général de l’UGTA, Sidi-Saïd, a rapporté, avant la signature de cet accord, les difficultés auxquelles les femmes entrepreneurs sont confrontées. « Elles sont bloquées par les lenteurs bureaucratiques au niveau des banques. Une femme d’affaires nous a confié qu’il a fallu trois mois pour avoir un rendez-vous avec un chef de service dans une banque. L’accompagnement des femmes entrepreneurs doit être efficace. Elles doivent être considérées comme des partenaires à part entier et durables », dit-il en estimant qu’on devrait considérer la femme entrepreneur d’abord comme chef d’entreprise. Le FCE, par la voix de son président, Ali Haddad, s’est engagé à soutenir la femme chef d’entreprise par tous les moyens. « La création d’une commission de femmes entrepreneurs au sein du FCE témoigne de la volonté du Forum de les faire participer au développement économique. Elles ne sont que 130.000 femmes entrepreneurs enregistrées en Algérie. C’est bien peu, et il est temps de changer la donne », indique-t-il. Les femmes chefs d’entreprise ne représentent, selon lui, que 13%. « Equilibrer la donne ne pourra se faire qu’avec la concrétisation de l’égalité des chances et par la mise en place des conditions socio-économiques permettant à la femme chef d’entreprise de s’épanouir. C’est l’avenir dont on parle et non de la condition de la femme. 70% des diplômés sont des femmes, c’est une ressource à exploiter. Surtout que les femmes sont à l’origine de l’émergence de marchés nouveaux et innovants », assure-t-il.
Grine : « Une place exceptionnelle pour la femme dans la communication » La présidente de la commission « Femmes chefs d’entreprise » du FCE,
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Aida Kabouya, a déclaré que les femmes sont un gisement qui pourrait générer des milliers de postes d’emploi. « L’entreprenariat féminin est une réalité économique », affirme-t-elle. Le ministre de la Communication, Hamid Grine, s’est attardé, dans ce contexte, sur la position exceptionnelle que tient la femme dans son secteur. « Dans le secteur de la communication, la culture du mérite est bien entretenue. Quand un journaliste, un photographe ou un cameraman fournit du bon travail, personne ne peut dire le contraire, y compris son chef de service. Dans tous les médias, dont les chaînes de télévision privées, dont seulement 5 ont été agréées, la femme est omniprésente », fait-il savoir. Sur 10 femmes cadres, selon lui, 4 occupent des postes de responsabilité. Citant la Radio El Bahdja comme exemple, il dira que 75% de ses employés sont des femmes. La ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a assuré, pour sa part, que l’entreprenariat féminin figure parmi les préoccupations majeures de son département. « Nous accompagnons depuis deux ans les entrepreneurs femmes sur le territoire national et nous encourageons les jeunes femmes à créer leurs entreprises, surtout dans le milieu rural », révèle-t-elle. De même que dans le secteur de l’artisanat, selon la ministre déléguée chargée de ce département, Aïcha Tagabou, qui incite les artisanes à aller vers l’entrepreneuriat. « L’artisanat est un secteur intéressant pour l’entrepreneuriat. Dans le cadre du programme avec l’Organisation mondiale du travail, Germe, 11.000 artisanes ont été formées dans la gestion et la commercialisation », indique-t-elle en appelant les artisanes à créer leur entreprise en bénéficiant de l’accompagnement offert par le programme Germe. Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, est revenu, quant à lui, sur l’importation de son secteur dans la création d’un bon nombre d’entreprises via le dispositif de l’Ansej. « 60% des porteurs de projet sont issus de la formation professionnelle. 50% des diplômés de la formation professionnelle en 2015 sont des femmes. C’est dire que l’apport de la femme dans le développement économique devient incontournable », déclare-t-il, réitérant l’engagement de son secteur à établir des passerelles entre la formation et la sphère économique.
Convention cadre entre la BNA et le FCE au profit des femmes entrepreneurs (Algérie Eco)
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Sur le thème de l’entreprenariat féminin érigée au rang de vecteur pour la croissance économique durable, le FCE a organisé un rassemblement autour de cette thématique aujourd’hui, en vue de promouvoir les efforts des femmes entrepreneurs, et leur impact sur la relance économique.
A cet effet, quatre panels ont été mis en place, autour du rôle des politiques et de médias pour booster l’entreprenariat féminin, de la passerelle/formation pour un développement durable de l’entreprenariat féminin, de l’entreprenariat en milieu rural, et de dispositifs d’appui de l’entreprenariat féminin, valorisation des diapositifs d’aide à la création, et sensibilisation des institutions concernées par leurs mise en oeuvre.
En outre, lors de cet événement, une convention cadre entre la banque nationale d’Algérie, (BNA) et le FCE a été signée pour l’ouverture d’un guichet réservé aux femmes entrepreneurs dans toutes les agences de la BNA. Et ce dans le but de lui faciliter l’accès aux services bancaires et alléger les difficultés bureaucratiques
D’emblée le président du FCE M. Ali Haddad précise que « l’un de mes 15 engagements, était de promouvoir le partenariat féminin, nous avons commencé par créer la commission femme chef d’entreprises, le temps nous a donné raison, ces dernières ne ménagent aucun effort pour la cause de la femme » en ajoutant que « le FCE réitère sa détermination pleine et entière à poursuivre cette initiative et nous sommes convaincus que les objectifs économiques ne pourraient être atteints sans la libération de la femme, aujourd’hui, les femmes représentes 70% de la population estudiantine, mais peu d’entre elles, se tournent vers l’entreprenariat, soit 16% de chômage chez les femmes, et 13 % de participation à la création de richesse et à l’emploi, soit 136 000 femmes entrepreneurs, j’appelle les pouvoirs publiques à soutenir l’entreprenariat féminin »
Pour sa part, Mounia Meslem, ministre de la solidarité estime que « c’est avec fierté que nous prenons part à cet événement, il est à rappeler que le ministère de la solidarité est au coeur de cette optique ».
Sur le volet formation Mohamed Mebarki, ministre de la formation et de l’enseignement professionnel estime que « le rôle de la femme entrepreneur demeure au centre des préoccupation du secteur. nous insistons sur la facilitation des orientations des jeunes femmes, dès leur sortie des programmes de formation, 60 % de porteurs de projets Ansej, sont sortis de la formation, notre démarche est basée sur le développement de partenariat avec les acteurs économiques, adéquation entre la formation et le besoin, de l’entreprenariat, 2500000 diplômes 118000 sont des filles ».
De son coté, Hamid Grine, ministre de la communication soutient que « la femme est plus engagée que l’homme dans tous les domaines. Sur 10 cadres nous avons 4 femmes dirigeantes. Cette politique de promotion de la femme, le secteur de la communication nous travaillons pour préserver la parité de la femme et de l’homme dans le milieu, du travail »
Associé à l’événement, Le secrétaire générale de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said insiste sur le fait « que c’est l’occasion de rendre hommage à la
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volonté patriotique des femmes entrepreneurs, qui ont beaucoup de courage pour se frayer un chemin dans l’économie nationale. La femme chef d’entreprise est le vivier sociétal. Il faut la considérer comme partenaire à part entière, et juguler toute forme de discrimination, et de bureaucratie, il ne faut pas oublier qu’elle représentent 10 000 postes d’emplois ».
À peine 13% des participants à la création d’entreprises sont des femmes : L’entrepreneuriat féminin encore réticent (Le Soir d’Algérie)
Les femmes entrepreneurs gèrent 10 000 emplois à travers le territoire national, selon des statistiques établies par l’Union générale des travailleurs algériens UGTA. «Ce n’est pas rien, vu le contexte dans lequel évoluent ces femmes», a estimé le SG de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi-Saïd.
Le SG de la centrale syndicale est intervenu hier à l’ouverture des travaux d’une rencontre sur l’entrepreneuriat féminin organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) à l’hôtel El Aurassi sous le thème : «Entrepreneuriat féminin : Un vecteur pour une croissance économique durable». Elle s’inscrit selon les organisateurs dans le cadre de l’action du FCE pour l’encouragement des femmes à réussir leur insertion socioéconomique par l’entrepreneuriat. La rencontre, qui a bénéficié du patronage du président de la République et rehaussée de la présence de trois ministres et une ministre déléguée, a été organisée autour de quatre ateliers, à savoir «le rôle des politiques et des médias pour booster l’entrepreneuriat féminin dans les régions enclavées, la passerelle Université/Formation pour un développement durable de l’entrepreneuriat féminin et les dispositifs d’appui au développement de l’entrepreneuriat féminin». Abdelmadjid Sidi-Saïd a indiqué que «les femmes entrepreneurs, et outre les écueils bureaucratiques qui sont communs à tous les investisseurs, font face à des blocages sociétaux et psychologiques qui leur rendent la tâche plus difficile encore». «Il faut que les mentalités changent et que ces femmes créatrices de richesses soient accompagnées dans leur démarche parce qu’elles ne sont pas moins méritantes que les hommes en matière de création des richesses et des emplois», a-t-il souligné. De son côté, le président du FCE Ali Haddad a rappelé dans son allocution d’ouverture que la promotion de l’entrepreneuriat féminin était l’un de ses 15 engagements contenus dans sa candidature à la présidence de l’organisation patronale. Ali Haddad a précisé, en citant l’Office national des statistiques, qu’à peine 13% des participations de création d’entreprises sont féminines. Il a ajouté que le taux de chômage reste élevé parmi les femmes diplômées (16%) malgré le fait qu’elles sont, et de loin, plus nombreuses que les hommes à avoir fait des études universitaires (65%). Et de les appeler à foncer pour créer leurs propres entreprises et intégrer le monde du travail par
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l’entrepreneuriat : «Allez-y, n’ayez pas peur !» Ainsi et si le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a noté que les femmes poursuivent désormais des formations qui étaient jusqu’à un passé récent du ressort exclusif des hommes comme les métiers de l’agriculture et du bâtiment, ses collègues de la Solidarité nationale et de l’Artisanat, Mounia Meslem et Aicha Tagabou, ont passé en revue les actions de leurs départements menées à la faveur de la promotion de l’entrepreneuriat féminin ainsi que les dispositifs d’aide en la matière.
Haddad : “Le FCE ne présentera pas de liste électorale” (Liberté)
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) n'a pas l’intention de présenter une liste de candidats aux législatives prochaines. C’est ce qu’a indiqué, hier, Ali Haddad, président de cette association patronale en marge de la rencontre sur l’entrepreneuriat féminin organisée à l’hôtel El-Aurassi. Pour autant, a précisé M. Haddad, “si des adhérents du FCE veulent se présenter sur des listes de partis politiques de leur choix, ils sont libres de le faire”. Cependant, en tant qu’organisation patronale, “le Forum des chefs d’entreprise ne présentera pas de liste électorale”, a insisté M. Haddad, “pour rassurer les politiques”.
Le président du FCE a, également, affirmé que son organisation ne financera personne.
Mais, s’il y a des membres du FCE qui sont dans des partis politiques, M. Haddad souligne que son organisation ne peut le leur interdire. Interrogé sur les propos du secrétaire général du FLN, le président du FCE a indiqué qu’Amar Saâdani est son ami. “Il ne l’a pas dit de manière agressive. C’est sa vision. Maintenant, on ne peut pas imposer aux gens ce qu’ils doivent faire. Nous respectons tout le monde. Que chacun fasse ce qu’il veut”, a répondu le président du FCE.
Pour rappel, le SG du FLN, qui répondait à une question de la presse sur l’intention affichée par le FCE de participer à la bataille des prochaines élections législatives, a affirmé que la position de son parti est claire sur cette question. “Pour nous, l’argent reste l’argent et la politique reste la politique”, a-t-il répliqué, tout en promettant de consolider cette position à l’approche des législatives de 2017.
Concernant le projet de l’université de son groupe ETRHB, M. Haddad soutient que s’il n’est pas lancé, c’est parce que le ministère de l’Enseignement supérieur n’a pas signé le cahier des charges. “Encore des lenteurs administratives”, a-t-il relevé. “Nous, nous sommes prêts. Le directeur général a été choisi. Le dispositif est pratiquement finalisé. La structure devant abriter l’université est prête”, assure M. Haddad.
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Entrepreneuriat féminin en Algérie : Le FCE dresse un constat affligeant (Liberté)
La participation des femmes pour la création d’entreprises est de moins de 13% contre plus de 87% pour les hommes. Jusqu’à fin 2015, l’Algérie comptait seulement 136 204 femmes d’affaires. Ces disparités sont plus criantes en milieu rural. “Ces constats sont affligeants. Nous devons à tous prix changer cette situation”, a affirmé, hier, le président du Forum des chefs d’entreprise, Ali Haddad, lors d’une rencontre sur l’entrepreneuriat féminin, “un vecteur pour une croissance économique durable”, organisée à l’hôtel El-Aurassi à Alger, en présence de la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, des ministres de la Communication et de la Formation et de l’Enseignement professionnels et de la ministre délégué chargée de l’Artisanat, ainsi que du secrétaire général de l’UGTA. Pour le président du FCE, il y va “de l’avenir même de notre nation”. Car, a-t-il estimé, “il est impossible” de se développer et de faire émerger l’économie algérienne sur la scène internationale “si la moitié de la force vive de notre pays demeure marginalisée”. Ali Haddad a insisté sur la nécessité de libérer les initiatives, particulièrement des femmes et des jeunes “qui sont les composantes les plus dynamiques de notre société”. Il appelle, également, les pouvoirs publics “à encourager par tous les moyens l’entrepreneuriat féminin, à soutenir la création d’entreprises par les femmes et à concevoir des dispositifs spécifiques adaptés aux besoins de ces entreprises”. Selon le CNRC, le nombre de femmes entrepreneures a augmenté d’environ 18% sur les cinq dernières années. En cinq ans, le nombre de femmes gérantes d’entreprise (personne morale) a presque doublé passant de 4 451 en 2010 à 8 754 en 2015. Selon le SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, “les femmes chefs d’entreprise sont à la tête de 10 000 postes d’emploi”. Mais ces chiffres sont en fait insignifiants. Aujourd’hui, les femmes représentent le plus grand contingent de la population estudiantine. 70% des nouveaux diplômés chaque année sont des femmes. Mais malheureusement, peu d’entre elles réussissent leur insertion professionnelle ou se tournent vers l’entrepreneuriat. Le taux de chômage des femmes dépasse les 16% contre 9,9% pour les hommes selon l’ONS. En marge de la rencontre, le Forum des chefs d’entreprise a signé avec la Banque nationale d’Algérie une convention portant création d'un guichet dédié aux femmes chefs d'entreprise.
M. Hamid GRINE : «Les femmes occupent une place plus qu'honorable» (El Moudjahid)
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Le ministre de la Communication, M. Hamid Grine, a exprimé à cette occasion sa pleine satisfaction quant à la tenue de cette importante rencontre qui constitue, selon lui, « un appui fort pour l’encouragement de la gent féminine afin de s’intégrer en force dans la sphère économique et de participer activement dans le développement et la croissance de l’économie nationale». Depuis sa tribune, le ministre a mis en exergue le rôle important qu’a joué la femme entrepreneur pour apporter de la valeur ajoutée à l’économie nationale. Selon lui, le nombre des femmes (journalistes) qui travaillent dans le secteur de la communication est très élevé par rapport au nombre d’hommes. Appuyant ses dires, le ministre a cité à titre d’exemple la radio El Bahdja où selon lui, 75% des journalistes sont des femmes. « Ces chiffres montrent que le secteur de la communication est en tête comparativement aux autres secteurs », a estimé le ministre. Même constat dans le secteur audiovisuel où « la proportion des femmes professionnelles reste paritaire au niveau de toutes les chaînes de télévision. Cette forte présence féminine dans les médias, notamment publics, se confirme également au niveau de l’administration centrale du ministère où il y a plus de cadres supérieurs femmes que de cadres supérieurs hommes ». Partant de là, le ministre précisera que « cette politique de promotion de la femme a également prévalu dans les actions et les programmes que nous avons entrepris durant ces dernières années ». Il a souligné à titre d’exemple, l’adoption de la chaîne nationale de télévision, d’une charte qui s’inscrit dans le respect des valeurs et principes constitutionnels de la société algérienne, notamment en termes de non discrimination. M. Grine n’a pas manqué de rappeler à cet effet qu’en 2014, il a lancé un appel solennel depuis la wilaya de Tipasa en direction des radios locales pour insérer dans leurs programmes des émissions pour la promotion de la femme dans la société. « Le paysage médiatique algérien compte actuellement plus de 150 titres en langues nationale et française. Le service public est constitué de cinq chaînes nationales et de 48 radios locales, en plus de cinq chaînes de télévision privées qui ont des bureaux accrédités en Algérie », a-t-il fait savoir. De son côté, le secrétaire général de l’UGTA, M. Abdelmadjid Sidi-Saïd, a souligné la nécessité de considérer la femme chef d’entreprise « comme un partenaire pour une économie durable ». Selon les statistiques de la Centrale syndicale, les femmes chefs d’entreprises sont à la tête de 10.000 postes d’emploi. « L’UGTA milite donc pour l’égalité homme-femme dans le domaine économique », a-t-il tenu à préciser à la fin.
«Entrepreneuriat féminin vecteur de développement économique» (La Nouvelle République)
Le président du Forum des chefs d’entreprise, Ali Haddad, a mis en exergue le rôle de l’entreprenariat féminin dans la relance économique,
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hier à Alger, dans son discours d’ouverture en marge d’une rencontre sous le thème «Entreprenariat féminin : un vecteur pour une croissance économique durable». Selon de nombreuses études, le rôle des femmes dans la relance et la modernisation de certains secteurs est indéniable.
Elles sont à l’origine de l’émergence de nombreux marchés de niche à haut potentiel. Elles innovent, élaborent des stratégies efficaces et sortent des sentiers battus», a-t-il expliqué à l’issue de cette rencontre, à l’hôtel l’Aurassi, à laquelle plusieurs ministres et personnalités ont participé. Le patron des patrons s’est dit convaincu que « l’émergence économique à laquelle nous aspirons ne saurait se réaliser si l’on ne libère pas les initiatives, en particulier celles des femmes et des jeunes qui sont les composantes les plus dynamiques de notre société. En outre, il a souligné que son institution s’inspire de «l’action engagée de Monsieur le Président de la République pour l’instauration de la parité entre les hommes et les femmes et la promotion de la femme aux postes de responsabilité dans les institutions et administrations publiques comme au sein des entreprises». A cet égard, a-t-il expliqué, «l’un de mes 15 engagements en tant que candidat à la présidence du FCE était précisément de promouvoir l’entrepreneuriat féminin et dès mon élection, je me suis engagé personnellement à améliorer progressivement la participation des femmes, d’abord au sein de notre association et puis dans la sphère économique de manière générale ». Signature d’une convention entre le FCE et la BNA En marge de cette rencontre, une convention portant ouverture d’un guichet dédié aux femmes chefs d’entreprise a été signée entre le Forum des Chefs d’entreprise (FCE) et la Banque nationale d’Algérie (BNA). Cette initiative vient dans le cadre de faciliter l’investissement pour les femmes, ambitieuses à devenir chefs d’entreprise. Par ailleurs, le SG de l’UGTA, Abdelmajid Sidi Saïd, intervenant en marge de cette rencontre, a souligné la nécessité de considérer la femme chef d’entreprise comme un partenaire pour une économie durable. Selon les statistiques de la centrale syndicale, les femmes chefs d’entreprise sont à la tête de 10 000 postes d’emplois. «L’UGTA milite donc pour l’égalité homme-femme dans le domaine économique», a-t-il assuré, en mettant en relief la participation de la femme chef d’entreprise, ce qui constitue un gage pour l’avenir. De sa part, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille, et de la Condition de la Femme, Mounia Meslem, dans son intervention, a appelé toutes les femmes et hommes d'affaire à donner un coup de main à tous ceux qui sont dans le besoin de travail. Elle a également appelé les détenteurs de projets à les réaliser dans le cadre des formalités et des services développés par l’Etat, à cet effet, dans l’espoir que tout engagement visera à accroître l’entrepreneuriat des femmes.
L’Algérie compte 136 204 femmes d'affaires (L’Econews)
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Le Forum des chefs d’entreprise a organisé, ce lundi à l’hôtel El Aurassi, une rencontre sous le thème «Entreprenariat féminin : Un vecteur pour une croissance économique durable».
Profitant de cette occasion, le Président du FCE s’est voulu rassurant envers les leaders politiques, à leur tête le SG du FLN qui n'a pas cessé de critiquer l'initiative du FCE lancée depuis Constantine, portant sur la présentation d'une liste de candidats aux prochaines élections. Ainsi, il a affirmé que son organisation patronale n'a aucune intention de présenter une liste de candidats aux législatives prochaines. Mais, tempère-t-il, «si un membre du FCE veut se présenter d'une manière personnelle, il est libre de le faire.» Avec cette annonce, Ali Haddad fait un pas en arrière et se soumet aux pressions des partis politiques qui revendiquent la séparation entre l'argent sale et la politique.
Par ailleurs, le président du FCE a réaffirmé que son organisation réitère sa détermination pleine et entière et sa disponibilité à «poursuivre son action dans ce sens et à s'associer à toute initiative qui s'inscrit dans la démarche de progrès».
Ali Haddad a appelé les femmes à entreprendre et à ne pas fléchir devant l'obstacle, à lutter avec la détermination et le courage qui a toujours caractérisé l'Algérienne. Pour le président du FCE, la participation de la femme dans la création d'entreprise est très faible, estimée selon lui à moins de 13% contre plus de 87% pour les hommes. L'intervenant indique que l'Algérie ne comptait, jusqu'à fin 2015, que 136 204 femmes d'affaires et ce malgré leur nombre important dans les universités, dépassant les 70%. «Le taux de chômage des femmes dépasse les 16% contre 9,9% pour les hommes», souligne Ali Haddad qui reprend les chiffres de l'ONS.
Ainsi, le patron des patrons reconnaît les travers et blocages que rencontrent les femmes entrepreneurs. «Ces constats sont affligeants. Nous devons à tout prix changer cette situation», martèle Ali Haddad.
A travers cette rencontre-débat, le forum semble vouloir adopter un plan d’action stratégique pour le développement de l’entreprenariat féminin en Algérie. Pour les organisateurs ce regroupement s'inscrit dans le cadre du programme d’action du FCE qui vise à contribuer à l’amélioration du climat des affaires en faveur du développement des micros, petites et moyennes entreprises, à encourager les femmes et les jeunes à réussir leur insertion socioéconomique par l'entreprenariat.
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Profitant de cette occasion, le FCE a signé un accord avec la Banque Nationale algérienne (BNA), portant sur l'ouverture d'un guichet spécial dédié aux femmes entrepreneurs. Cette initiative devra être généralisée à travers les différentes banques.
Accord entre FCE et BNA pour l'accès aux crédits bancaires : Des facilités pour les femmes entrepreneurs (Le Jour d’Algérie)
Désormais le crédit bancaire ne constituera plus une entrave pour les femmes entrepreneurs, une contrainte soulevée tant de fois par ces femmes d'affaires, et ce, à la lumière d'un accord de partenariat signé hier par le Forum des chefs d'entreprise (FCE) avec la Banque nationale d'Algérie (BNA), portant création d'un dispositif pour favoriser l'accès des femmes entrepreneurs au crédit bancaire.
Il s'agit de la création d'un guichet au niveau de la Banque nationale d'Algérie qui s'occupera du traitement et de l'attribution des crédits aux femmes entrepreneurs. «C'est une première en Algérie. Ce dispositif permettra un accès facile aux crédits bancaires par les femmes entrepreneurs», déclare le chef du FCE, Ali Haddad en marge d'une rencontre organisée par le FCE sur «L'entrepreneuriat féminin». Ce nouveau dispositif sera généralisé au niveau de toutes les banques algériennes, indique-t-il encore. «Ce dispositif permettra d'encourager celles qui souhaitent créer, reprendre ou développer une entreprise, en facilitant leur accès à un prêt bancaire pour réaliser leur projet», explique le P-DG de la Banque nationale d'Algérie (BNA), Achour Aboud, en marge de la signature d'accord avec le FCE. Concernant les délais de traitement des dossiers ainsi que l'attribution des crédits, le P-DG de la BNA explique que suite à sa mise en place, le délai de traitement de la demande ne dépassera un mois. L'ouverture de ce guichet spécial pour les femmes qui désirent lancer un projet économique garantira la transparence totale et plus de crédibilité dans le traitement des dossiers liés aux crédits, ajoute-t-il.
Un autre protocole de partenariat a été signé par le FCE et le ministère de la Solidarité nationale en marge de la rencontre, concernant l'entrepreneuriat féminin.
Faiblesse du nombre des femmes chefs d'entreprise en Algérie
La participation des femmes pour la création d'entreprises est de moins de 13% contre 87% pour les hommes, regrette le chef du forum d'entreprise, Ali Haddad. Malgré une évolution significative ces dernières années, il relève que le nombre de femmes qui optent pour l'entrepreneuriat reste «négligeable» dans notre pays, ajoute-t-il. «Il a doublé par rapport à 2005, mais reste encore insuffisant compte tenu des mécanismes lancés par le gouvernement pour soutenir les investissements féminins et du nombre important de femmes diplômées, soit 70% de l'ensemble des
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diplômés», estime-t-il. Des nouveaux diplômés chaque année sont des femmes, mais malheureusement, peu d'entre elles réussissent leur insertion professionnellement se tournent vers l'entrepreneuriat, regrette encore le chef de FCE. Selon les derniers chiffres de l'ONS révélés par Ali Haddad, jusqu'à fin 2015, l'Algérie comptait seulement
136 204 femmes d'affaires. Des disparités sont plus criantes en milieu rural. Pour toutes ces raisons, indique-t-il, les femmes doivent avoir plus d'audace pour oser l'entrepreneuriat. «Nous sommes déterminés à travailler durement pour que les femmes réalisent leurs idées, leurs projets et investissements».
C'est pourquoi, l'intervenant appelle les pouvoirs publics à encourager par tous les moyens l'entrepreneuriat féminin, à soutenir la création d'entreprises par les femmes et concevoir, ajoute- t-il, des dispositifs spécifiques adaptés aux besoins de ces entreprises. A la fin de son discours, Ali Haddad tient à rendre hommage à des femmes entrepreneurs exemplaires. Pour sa part, Aida Kabouya, présidente de la commission Femmes chefs d'entreprise, appelle à une implication de tous les acteurs, socio-économiques pour permettre à la femme algérienne de participer au développement de l'économie nationale et création de richesses. Etait présent également à la conférence, le ministre de la Communication Hamid Grine, qui relève pour sa part que la femme occupe une place plus qu'honorable dans son secteur. Selon lui, le nombre de femmes cadres supérieurs est plus élevé que celui des hommes. Intervenant à l'occasion, le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd appelle à plus de facilitations pour les femmes dans le domaine économique. Il s'agit de libérer les crédits bancaires qui constituent une entrave majeure pour l'investissement, mais aussi lutter contre la discrimination. Selon le SG de l'UGTA, «les femmes occupent 10 000 postes d'emploi».
Accord BNA-FCE pour des guichets bancaires réservés aux femmes d'affaires (APS)
Un protocole d’accord a été signé lundi à Alger entre la Banque nationale d'Algérie (BNA) et le Forum de chefs d’entreprises (FCE) pour réserver des guichets aux femmes chefs d'entreprises exclusivement.
La cérémonie de signature de cet accord, paraphé par le P-dg de la BNA, Achour Aboud, et le président du FCE, Ali Haddad, s’est déroulée en marge d'une rencontre organisée par cette organisation patronale sur le thème "l’entrepreneuriat féminin: un vect

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