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Revue de de presse 03 Novembre 2016 Publié le 03/11/2016 à 11:08


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Alimentation: les prix à l'importation en recul sur les 7 premiers mois (APS) .......... 4
ï‚· Finances : Le nombre des comptes d’affectation spéciale réduit à 56 (Horizons) ..... 5
ï‚· Bouteflika appelle à l’accélération des réformes économiques : Des experts insistent sur la gouvernance (Horizons) .................................................................................... 6
ï‚· Production d’électricité : Investir dans les énergies renouvelables (El Moudjahid) ... 8
ï‚· La réduction des importations fait le bonheur du textile : La bonneterie et la confection s’illustrent (Horizons) ............................................................................. 10
ï‚· L’ambassadeur du Venezuela, José de Jesus Sojo Reyes : «L’accord d’Alger est nécessaire pour que les prix du brut se stabilisent» (Reporters) ............................... 11
ï‚· 12es Rendez-vous économiques de la Méditerranée : M. Mebarki à Marseille (El Moudjahid) ................................................................................................................ 12
ï‚· Mahrez Aït Belkacem, consultant RH :"Il n’y a pas de départ massif des cadres à la retraite" (Maghreb Emergent) ................................................................................... 12
ï‚· PME: Le foncier pose toujours problème (Le Quotidien d’Oran) ............................ 14
ï‚· Céréaliculture: Une saison qui fait peur (Le Temps d’Algérie)................................ 15
ï‚· Akli Moussaoui, expert en développement rural : «Le secteur agricole a été mené vers l'impasse» (Le Temps d’Algérie) ...................................................................... 16
ï‚· Tlemcen : 2 nouvelles zones industrielles renforcent la wilaya (Réflexion) ............ 18
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 19
ï‚· Le Brent à moins de 48 dollars hier à Londres (DK News) ...................................... 19
Commerce ............................................................................................................................................................ 19
ï‚· Phishing, simikin et escroquerie «polluent» Le e-commerce : Les conseils de la police aux cyberconsommateurs (Horizons) ............................................................. 19
Coopération ......................................................................................................................................................... 21
ï‚· Les opérateurs économiques algériens et maliens appelés à s'impliquer "résolument" dans la coopération (APS)......................................................................................... 21
ï‚· Coopération algéro-malienne : Une dimension stratégique (El Moudjahid) ............ 22
ï‚· Un boulevard au nom du président Bouteflika au centre de Bamako ....................... 24
ï‚· Algérie - Pays-Bas : Programme bilatéral dans les ressources en eau (APS) ........... 24
ï‚· Maghreb : La diversification économique, alternative aux ressources énergétiques (DK News) ................................................................................................................ 24
Veille ..................................................................................................................................................................... 26
ï‚· Retraite anticipée : banaliser l'acquis détourne des vrais acquis (Le Quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 26
ï‚· Une menace inflationniste ? (Le Quotidien d’Oran) ................................................. 31
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Synthèse
Durant les sept premiers mois de 2016, les prix à l'importation par l'Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont baissé, pour la grande majorité, indique le ministère du Commerce. Les prix de plusieurs matières premières comme le blé et le sucre ont reculé, détaille la presse. Concernant les fruits frais, la facture a atteint 112,7 millions de dollars pour les bananes et pour 49,4 millions de dollars de pommes, durant les 7 premiers mois 2016. Dans le domaine de la coopération bilatérale avec le Mali, les opérateurs économiques algériens et maliens sont appelés à s’impliquer dans les actions de coopération entre les deux pays, soulignent des quotidiens, reprenant les déclarations du directeur général Afrique au ministère des Affaires étrangères, Soufiane Mimouni, lors du 1er Forum des hommes d’affaires qui se tient à Bamako. Ce forum des hommes d’affaires, premier du genre, et auquel prennent part une dizaine d’opérateurs économiques, se tient en marge de la 12e session de la Grande commission mixte de coopération algéro-malienne. Par ailleurs, depuis le début de l’opération de l’assainissement des comptes d’affectation spéciale, 18 ont été fermés, a annoncé dans une déclaration à la presse le directeur général de la comptabilité au ministère des Finances, Mohamed Larbi Ghanem. Le nombre de ces comptes spéciaux du Trésor a été ramené à 56 contre 74 en 2010, date de début de l’opération de leur assainissement à travers le regroupement des comptes ayant la même vocation budgétaire, a indiqué, hier, un haut responsable du ministère des Finances. Dans le secteur des hydrocarbures, les prix du pétrole ont reculé mercredi en cours d'échanges européens, les marchés étant sensibles à une première évaluation faisant état d'une forte hausse des réserves américaines de brut. En milieu de journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
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A la une
Alimentation: les prix à l'importation en recul sur les 7 premiers mois (APS)
Les prix à l'importation par l'Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont, pour la grande majorité, baissé durant les sept premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015, apprend l'APS auprès du ministère du Commerce.
Dans la catégorie des matières premières destinées à l'industrie agroalimentaire, les prix ont reculé à 322 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (-31,63% par rapport à la même période de 2015), à 192 usd/t pour le blé tendre (-25%) et à 183 usd/t pour le maïs (-10,3%).
De son côté, le prix d'achat des poudres de lait s'est établi à 2.319 usd/t (-21,34%).
La baisse des prix à l'importation a également touché le sucre roux à 371 usd/t (-1,6%) et les huiles brutes (baisses allant de 1,6% à14,43%) sauf pour l'huile brute de coco (+6,52%) et d'autres huiles alimentaires brutes (+46,4%).
Pour la catégorie des produits d'épicerie, les prix à l'importation ont augmenté pour les cafés torréfiés à 15.408 usd/t (+50,01%), le lait infantile à 6.861 usd/t (+4,5%) et le thé à 2.287 usd/t (+2,5%).
Par contre, une baisse a touché le triple concentré de tomate à 864 usd/t (-26,8%), le double concentré de tomate à 1.327 usd/t (-9,5%), le concentré de tomate à 1.169 usd/t (-19,4%), les pâtes alimentaires à 1.714 usd/t (-12,5%) , les cafés non torréfiés à 2.074 usd/t (-11,67%), le riz à 527 usd/t (-8,8%) et le sucre blanc à 519 usd/t (-0,2%).
Pour les légumes secs, des baisses ont été observées pour les haricots secs à 917 usd/t (-34%) et les pois secs à 531 usd/t (-28,63%).
En revanche, les prix à l'importation ont haussé pour les lentilles à 1.079 usd/t (+15,15%) et les pois chiches à 1.190 usd/t (+10,3%).
Quant à l'ail, il a été importé à près de 1.670 usd/t (+55,35%).
En ce qui concerne les fruits frais, les pommes ont été importées à 826 usd/t (+18,2%) et les bananes à 721 usd/t (-2,2%).
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Pour les viandes et poissons, les prix ont reculé pour les viandes bovines réfrigérées à 3.552 usd/t (-12,02%), pour celles congelées à 3.028 usd/t (-10,4%) et pour les poissons congelés à 1.518 usd/t (-5,8%).
Les principaux pays fournisseurs de l'Algérie en poudre de lait sont au nombre de 18 dont les 5 premiers sont la Nouvelle-Zélande (37,6% des importations globales), la France (16,2%), l'Argentine (14,3%), la Pologne (10,1%) et l'Uruguay (9,1%).
Pour les huiles alimentaires brutes, la quasi-totalité des quantités importées a été réalisée par six (6) principaux opérateurs dont une société privée qui demeure en première position avec 58% de la quantité totale importée.
En matière d'importation de sucre roux, cette même société privée est demeurée dominante en assurant 85% du total importé.
Quant au sucre blanc, il est constaté qu'une proportion de 63,85% a été importée par 6 entreprises privées.
Concernant le café non torréfié, les principaux importateurs sont au nombre de sept (7) avec près de 70% du total des importations, alors que pour le café torréfié, deux importateurs ont réalisé plus de 30% des importations globales.
S'agissant du ciment, son prix moyen à l'importation a baissé à 64 usd/t contre 84 usd/t (-23,3%)
Bananes et pommes: Plus de 162 millions dollars d'importations
En ce qui concerne les fruits frais, il a été importé pour 112,7 millions usd de bananes durant les 7 premiers mois 2016 (contre 107 millions usd sur la même période de 2015) et pour 49,4 millions usd de pommes (contre 78,6 millions usd). La facture a été de 25,1 millions usd pour les amandes (contre 22,4 millions usd), de 16,7 millions usd de raisins secs (contre 20,5 millions usd) et de 4,7 millions usd d'abricots secs (contre 5,8 millions usd), alors que les importations des pruneaux secs se sont chiffrées à 9,59 millions usd (contre 9,68 millions usd). Il est, par ailleurs, constaté que la facture de l'ail importé est passée à 12,7 millions usd (contre 9,2 millions usd).
Finances : Le nombre des comptes d’affectation spéciale réduit à 56 (Horizons)
Le nombre des comptes d’affectation spéciale (CAS) du Trésor a été ramené à 56 contre 74 en 2010, date de début de l’opération de leur assainissement à travers le regroupement des comptes ayant la même vocation budgétaire, a indiqué, hier, un haut responsable du ministère des Finances. Depuis le début de l’opération de l’assainissement des comptes, 18 CAS ont été fermés pour passer de 74 à 56 actuellement (selon les échéances des lois de finances), a expliqué à la presse le directeur général de la comptabilité au ministère des Finances, Mohamed Larbi Ghanem, en
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marge de son audition par la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l’examen du projet de la loi de finances 2017.
Quatre autres CAS seront également fermés d’ici à la fin de l’année 2016 pour arriver à 52 comptes. Il s’agit du compte de gestion du programme d’urbanisation, du compte de gestion des investissements publics du programme complémentaire de la relance économique 2005-2009, du compte de gestion des investissements publics du programme de soutien de la croissance économique 2010-2014 et du compte de gestion des investissements publics du programme de la consolidation de la croissance économique 2015-2019. Le solde de ces CAS sera versé dans le compte des résultats du Trésor, à l’exception de 300 milliards de dinars qui seront transférés au compte de gestion des investissements publics inscrits dans le budget d’équipement de l’Etat. Après la clôture de ces quatre comptes, il y aura donc un seul programme d’équipement contre cinq actuellement, a expliqué Ghanem lors de sa réunion avec la commission. Quant aux raisons de l’assainissement des comptes d’affectation spéciale, le même responsable a expliqué qu’il s’agissait de revenir au principe budgétaire des finances publiques qui est l’annualité et l’universalité du budget de l’Etat, permettant une meilleure évaluation et maîtrise de la dépense publique. Dans ce cadre, Ghanem a justifié la création des CAS de par le passé par la nécessité d’assurer une souplesse dans la gestion du budget d’équipement, afin de produire le maximum d’infrastructures et de services publics. Désormais, a-t-il fait valoir, « nous voulons retourner au principe budgétaire en regroupant un certain nombre de CAS pour avoir une vision commune au niveau de chaque secteur et assurer, par conséquent, une cohérence entre les différents programmes ».
L’assainissement des CAS a été décidé en application de l’article 24 de la loi de 1995 régissant la Cour des comptes, qui oblige le ministère des Finances à prendre les mesures nécessaires dans des cas de faits et d’irrégularités préjudiciables au Trésor public ou au patrimoine des entreprises publiques. Dans ses précédents rapports sur le règlement budgétaire, la Cour des comptes avait critiqué la gestion de certains CAS, une position partagée par les députés et les membres de la commission des finances de l’APN. La Cour des comptes avait alors constaté que le contrôle public de ces comptes était « peu ou pas consacré du tout », sans compter « la défaillance du contrôle interne sous plusieurs aspects ». A ce propos, Ghanem a réaffirmé que les comptes d’affectation spéciale du Trésor étaient gérés et contrôlés au même titre que les dépenses budgétaires.
Bouteflika appelle à l’accélération des réformes économiques : Des experts insistent sur la gouvernance (Horizons)
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«Les réformes engagées dans les systèmes financiers, fiscales, bancaires… se font d’une manière trop lente alors qu’il y a urgence. Le président de la République a parfaitement raison d’appeler à une accélération de ces réformes. »
Dans son message à l’occasion de la commémoration du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé à accélérer et à approfondir les réformes pour, entre autres, la modernisation de la gouvernance et la dynamisation de l’investissement. Chose à laquelle adhère l’économiste et expert en management Chérif Belmihoub qui insiste sur la nécessité d’accélérer les choses.
« Sans une réforme de la gouvernance, ce sera le statut quo d’un point de vue économique. On parle des réformes depuis 1962, il est temps de s’y mettre. Surtout, si l’on veut que la croissance économique atteigne les 6 à 7%, comme espéré par les pouvoirs publics », estime-t-il. Qui dit gouvernance, selon lui, dit transparence, décentralisation et responsabilisation des acteurs. «Transparence dans la décision publique, la subvention fiscale, budgétaire… Permettre aux acteurs locaux de décider d’une façon autonome, en toute liberté. C’est cela une bonne gouvernance. Nous sommes encore dans une gouvernance bureaucratisée. Les choses doivent changer », signale-t-il. Abdelmalek Serrai, expert international en économie, dit saluer l’appel du président de la République quant à l’accélération des réformes. « Les réformes engagées dans les systèmes financiers, fiscales, bancaires… se font d’une manière trop lente alors qu’il y a urgence. Le président de la République a parfaitement raison d’appeler à une accélération de ces réformes. C’est cette lenteur qui empêche le citoyen de participer efficacement à l’action économique nationale », indique en appelant également à accélérer la réforme de la gouvernance. Toujours dans ce contexte, Belmihoub a relevé que la réussite du nouveau modèle de croissance que le président de la République a évoqué aussi dans son message dépendra de la bonne gouvernance. Bouteflika avait, en effet, assuré que ce modèle permettra une mise en valeur plus intense de nos riches potentialités pour bâtir une économie plus diversifiée, capable de répondre aux besoins de notre jeunesse en emplois, et à même de pérenniser nos options sociales. « Ce modèle de croissance économique implique la création de plus d’entreprises qui soient capables de relever ce défi. Ce n’est pas avec nos entreprises actuelles, dont 90% sont des TPE (Toute petite entreprise),
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qu’on pourra atteindre l’objectif de 6 à 7% de croissance. Il faut donner plus de liberté à ces entreprises.
Or, cela ne pourra pas se faire sans une réforme de la gouvernance », dit-il. L’expert a noté, par ailleurs, « le manque d’informations » sur ce modèle de croissance économique qui n’est pas encore, selon lui, rendu public. « De 2017 à 2019, il s’agira plus d’un ajustement budgétaire que d’une croissance économique pour éviter un déséquilibre financier grave. A partir de 2019, il y a des perspectives de croissance de 6 à 7%, mais nous ne savons pas encore comment les atteindre et qui seront les acteurs désignés pour relever ce défi. Nous n’avons pas de détails. Ce qui est sûr, toutefois, c’est qu’il sera difficile à nos PME de relever de ce défi », explique-t-il. Serrai pense que ce modèle de croissance n’est pas assez clair. « De multiples mesures, certes, ont été prises en faveur de la croissance économique. Mais ce modèle n’est pas centré dans un encadrement global. Il faudra penser à le faire pour plus de clarté », estime-t-il. L’économiste M’hamed Hamidouche pense, quant à lui, que ce modèle de croissance est encore en phase de maturation. « Il devrait prendre en compte le capital humain et donner la priorité aux projets économiques qui génèrent de la croissance économique. Pour atteindre les objectifs de ce modèle de croissance, il faudra que le privé prenne le pas sur le public. Actuellement, le public représente plus de la moitié du PIB. Il faudra réduire cela au tiers », dit-il. En matière de réformes, il faudra engager, selon lui, des chantiers en même temps, car tout est lié. « Des réformes sur la gouvernance, la fiscalité, le marché financier, les marchés publics, la concurrence, les exportations… tout est lié. Il est important aussi que chaque secteur évalue l’impact des lois qu’il établit sur l’économie nationale », conclut-il.
Production d’électricité : Investir dans les énergies renouvelables (El Moudjahid)
«Un appel d’offres à investisseurs sera lancé prochainement pour la réalisation d’installations de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables, qui sera conditionné par la réalisation d’investissements dans le domaine industriel «tels sont les propos annoncés, récemment par le ministre de l’Energie.
M. Noureddine Bouterfa a indiqué que cet appel d’offres mettra en compétition les investisseurs afin d’assurer un environnement favorable au développement des énergies renouvelables et de réduire le prix du kilowatt-heure (KWh) à partir des énergies renouvelables. « Pour diverses considérations telles que la baisse des coûts des équipements sur le marché international et le recours grandissant, à travers le monde aux appels d’offres pour mettre en compétition les investisseurs et réduire le KWh produit à partir des énergies renouvelables, l’Algérie va recourir à ce
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mécanisme afin de protéger le consommateur en lui offrant une énergie propre et durable à un prix du KWh le plus bas possible », a assuré le ministre. Cet appel à investisseurs, a-t-il poursuivi, « offrira la possibilité à ces derniers de réaliser des centrales de production d’électricité d’origine renouvelable sur des sites préalablement choisis, permettant de leur faciliter les procédures et les démarches et d’accélérer la cadence de mise en oeuvre».
Le ministre a également appelé les investisseurs nationaux et étrangers à s’intéresser davantage au marché des énergies renouvelables et à répondre nombreux à cet appel à investisseurs. « Ce mode de réalisation nécessitera la recherche de partenariats forts, bénéfiques et équitables pour permettre le placement de l’Algérie dans une véritable transition énergétique vers un modèle de production et de consommation propre, profitable et durable », a-t-il avancé.
Le ministre a soutenu qu’en sus du mécanisme d’appel d’offres à investisseurs nationaux et étrangers pour constituer des partenariats, une part importante sera réservée aux acteurs nationaux dans le cadre d’un dispositif spécifique de mise aux enchères et les a invités à s’y préparer à y répondre.
« Ces investissements seront profitables aussi bien aux consommateurs qu’aux investisseurs », a-t-il également déclaré, en précisant que des mécanismes appropriés seront mis en place pour assurer l’achat et le paiement de la production d’électricité.
Dans son intervention, le ministre a rappelé que la stratégie de mise en oeuvre du Programme national de développement des énergies renouvelables est complémentaire, puisque reposant sur les deux composantes énergétique et industrielle. «Cette stratégie vise à contribuer à la préservation de nos réserves fossiles non renouvelables et, plus globalement, à protéger l’environnement, à l’émergence d’une industrie nationale du renouvelable qui favorisera la transition énergétique et une économie durable », a explicité M. Bouterfa. Ce principe, a-t-il fait valoir, permettra le développement à grande échelle des installations renouvelables, associé à une industrie nationale qui touchera tous les éléments de la chaîne des valeurs des renouvelables, notamment l’engineering, les équipements et la construction ». Le ministre a ainsi mis en avant la détermination du gouvernement à concrétiser le Programme national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, programme hissé par le Président de la République au rang de priorité nationale. Pour rappel, le Programme national de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique vise la mise en service d’une capacité de production d’origine renouvelable de 47 à 51 TWh à l’horizon 2030, dont plus de 9 TWh seront injectés dans le réseau d’ici 2020. D’ici la fin 2016, l’Algérie comptera une capacité de 343 MW réparties à travers 14 wilayas du pays. Actuellement, 16 centrales d’une capacité de 195 MW sont déjà fonctionnelles et injectent de l’énergie d’origine renouvelable dans le réseau, tandis que six autres le seront dans les prochaines semaines.
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Ces centrales solaires sont réalisées par Sharikate Takat El Moutajadida (SKTM, filiale du Groupe Sonelgaz) et s’inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre de la première phase du Programme de développement des énergies renouvelables.
La réduction des importations fait le bonheur du textile : La bonneterie et la confection s’illustrent (Horizons)
La politique engagée par le gouvernement pour relancer le secteur du textile, manufacture et cuir commence à porter ses fruits. Alors qu’il agonisait il y a quelques années, le secteur a enregistré, durant le 1er trimestre de l’année en cours, une croissance de 11%, selon les chiffres avancés par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb. Cette croissance est nettement ressentie sur le terrain, affirme le président de la fédération textile cuir et manufacture affiliée à l’UGTA, Amar Takdjout. Ce dernier estime qu’il est bien de constater les progressions mais il est important aussi de savoir ce qui reste à faire. Il a rappelé que le secteur a bénéficié en 2011 d’une enveloppe de deux milliards de dollars dont 60% ont été consacrés à l’assainissement bancaire et parafiscal, et 40% à l’investissement et à la formation. Cinq années après, une évaluation de la situation s’impose, a-t-il dit. « Où en est le secteur par rapport à l’objectif de croissance de 20% fixé à l’horizon 2019 pour répondre aux besoins du marché local ? », s’est-il interrogé. Il ajoutera qu’il faudrait également évaluer les managers, notant que 90% du budget alloué à l’investissement est consommé. Pour ce qui est de la formation, il soutient que c’est le maillon faible de la chaîne. « Rien n’a été fait dans ce sens », d’après lui. C’est pourquoi il exhorte les pouvoirs publics à rouvrir l’Ecole de textile de Boumerdès, fermée il y a 32 ans. Cependant, notre interlocuteur relève que le secteur connaît « un certain dynamisme ». Un état de fait qui résulte essentiellement de la politique de redynamisation des entreprises publiques décidée en vertu de la loi de finances de 2009. Mais aussi de la conjoncture économique actuelle favorable au marché public. Avec la limitation des importations, les entreprises locales ont pu se frayer un chemin et placer leurs produits sur le marché algérien, couvert à plus de 90% par le textile issu de l’importation, a-t-il fait remarquer. Selon Takdjout, c’est la branche habillement et confection qui a tiré vers le haut le taux de croissance du
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secteur en réalisant une bonne plus-value. Pour les autres filières, l’indice de performance reste en deçà des attentes. Si le secteur du textile a réalisé une plus-value, celui du cuir est en régression, a déploré le syndicaliste. Plus optimiste, il fera observer qu’avec la mise en production de la première ligne du complexe de Relizane, prévue pour le 1er semestre 2017, le secteur sera boosté. La décision de développer la culture cotonnière dans la wilaya d’Adrar pour fournir à l’unité de filature 20 millions de tonnes est fortement saluée par la fédération. « Nous ne pouvons que nous en réjouir. C’est un vieux projet qui va enfin voir le jour », s’est-il félicité en appelant à tirer profit du développement du secteur de la pétrochimie qui est, d’après lui, « important » pour relancer la fibre synthétique. L’amélioration est également ressentie sur le plan social. Les travailleurs du secteur ne souffrent plus des arriérés de salaire, comme c’était le cas dans les années 2007 et 2008. Sur les 46 entités que regroupe le secteur, seulement quatre trouvent des difficultés à être à jour.
L’ambassadeur du Venezuela, José de Jesus Sojo Reyes : «L’accord d’Alger est nécessaire pour que les prix du brut se stabilisent» (Reporters)
Reporters : Monsieur l’ambassadeur, vous inaugurez «Le Mur» dédié au président Hugo Chavez. Dans quelle mesure ce mémorial rend compte des relations privilégiées de l’Algérie et du Venezuela ?
José de Jesus Sojo Reyes : Cette inauguration rend compte de l’excellence des relations qui unissent l’Algérie et le Venezuela. Ce sont deux pays frères qui ont eu le même combat libérateur pour l’indépendance, dont la révolution bolivarienne du Venezuela. Je saisis cette occasion pour souhaiter au peuple algérien mes félicitations pour la commémoration du 1er Novembre 1954, date du déclenchement de la Révolution algérienne. Hier, c’était un front commun pour la libération des peuples de la colonisation. Aujourd’hui, c’est la lutte pour le développement et la démocratie. Y a-t-il encore une place pour un front commun entre l’Algérie et le Venezuela ? Les deux pays ont beaucoup de choses en commun, surtout en matière de droits de l’homme, de droits des personnes et des droits humains. Il y a une lutte commune entre les deux pays comme l’Algérie et le Venezuela, une lutte ensemble, notamment dans le concert des nations composant l’Opep. Aujourd’hui plus que jamais, il y a nécessité d’utiliser les richesses naturelles des deux pays. Aussi, les deux pays doivent relancer et renforcer la recherche scientifique et technologique afin de mieux utiliser ces ressources.
Présentement, les deux pays font face aux fluctuations du marché des hydrocarbures. Quelle est la position du Venezuela ? Le Venezuela considère qu’il y a des facteurs économiques, mais aussi politiques, qui influencent le cours des prix du pétrole. Le Venezuela est
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solidaire et souhaite l’application de l’Accord d’Alger pour que les pays puissent réduire leurs productions.
Les prix durant ces 12 derniers mois n’ont pas été suffisants pour garantir la production des hydrocarbures.
L’accord d’Alger est nécessaire pour que les prix se stabilisent.
12es Rendez-vous économiques de la Méditerranée : M. Mebarki à Marseille (El Moudjahid)
Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohammed Mebarki, prendra part, aujourd’hui à Marseille (France), aux 12es Rendez-vous économiques de la Méditerranée, organisés sous le thème «Développement du numérique et marché du travail en Méditerranée», a indiqué, hier, un communiqué de son département ministériel. Lors de cette rencontre qui réunira ministres, universitaires et experts, M. Mebarki interviendra sur la thématique consacrée à la formation de la ressource humaine pour développer l'industrie et l'économie numérique, en réponse aux besoins du marché du travail.
Les débats de ces 12es rendez-vous, organisés par l'Institut de la Méditerranée et le Cercle des économistes, seront «axés sur la contribution réelle du numérique dans le développement futur des pays méditerranéens et des fondements des politiques publiques incitatives retenues», précise la même source.
Mahrez Aït Belkacem, consultant RH :"Il n’y a pas de départ massif des cadres à la retraite" (Maghreb Emergent)
Mahrez Aït Belkacem est actuellement consultant en Ressources Humaines comme il contribue également aux travaux du Cercle de réflexion autour de l’entreprise(CARE). Celui qui a fait des études de droit pénal, civil et judiciaire à l’ENA était aussi DG de la CNAC et consultant pour plusieurs entreprises privées notamment dans les finances, ce qui lui a permis d’acquérir une expérience dans l’analyse des phénomènes sociaux comme l’emploi et les retraites. Sujet qu’il aborde dans cet entretien.
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Est-ce que les cadres qui ont moins de 60 ans constituent un nombre important de demandes de départ à la retraite ?
Il faut savoir que le départ à la retraite des cadres supérieurs de l’Etat n’est pas lié à un âge en particulier. En effet, il suffit de cumuler 20 années d’exercice dans la fonction publique dont dix années en qualité de titulaire d’une fonction supérieure de l’Etat. Il existe une règlementation détaillée qui fixe la liste des fonctions supérieures ouvrant droit à ce type de retraite mais l’autorité chargée de la fonction publique, placée sous l’autorité du Premier ministre, a eu à se prononcer sur la prétention à en bénéficier de certains titulaires de fonctions supérieures qui ne figurent pas expressément sur la liste des fonctions supérieures. Donc un haut fonctionnaire qui terminerait ses études supérieures à 22 ans (bac à 16 ans + 4 années d’études supérieures) qui est recruté par la fonction publique à cet âge après son année de service national, qui a 43 ans et pour peu que durant ses vingt ans de services il ait cumulé (de façon consécutive ou non) 10 années de fonction supérieure, il pourra prétendre à prendre sa retraite quelle que soit son âge. Cela doit toutefois être modéré par le fait que le haut fonctionnaire concerné devait obtenir l’accord de son administration pour pouvoir y prétendre.
Si l’administration s’y refuse, le haut fonctionnaire n’a pas les moyens d’y déroger. Durant un des gouvernements d’Ahmed Ouyahia, il avait même été décidé qu’aucun cadre supérieur de l’Etat n’ayant pas atteint la cinquantaine ne pouvait en aucun cas y prétendre. Même si la règlementation ne prévoyait un âge minimum. Pour ce qui est du nombre, lors de la mise en place du dispositif beaucoup de cadres en avaient profité mais les choses se sont pondérées.
Est-ce que la CNR supporte les coûts de départ la retraite de ces cadres ?
La CNR ne supporte aucune des dépenses relatives au paiement des retraites des cadres supérieurs de l’Etat. C’est le fonds spécial des retraites des cadres supérieurs de l’Etat ou FSR, sous tutelle du ministère des Finances, qui gère ce type de retraite et qui fait face au financement de ces retraites sur budget de l’Etat.
Y a-t-il un départ massif des cadres à la retraite comme souligné par certains, y compris par des ministres ?
Je ne crois pas qu’il y a un sauve-qui-peut des cadres pas plus qu’auparavant puisque ceux qui bénéficient de la retraite des cadres supérieurs de l’Etat ne sont pas concernés par la retraite proportionnelle dite improprement retraite anticipée. Techniquement, ceux qui ne cumulent pas dix ans dans la fonction supérieure ne peuvent pas percevoir une retraite proportionnelle auprès du FSR.
En référence à ce que vous disiez auparavant, est-ce que les cadres supérieurs ont plus de droits que les autres travailleurs et fonctionnaires en matière des retraites ?
Les cadres supérieurs concernés (car tous ne le sont pas) sont effectivement privilégiés en matière d’âge de départ à la retraite comme précisé plus haut alors que les retraités de droit commun doivent d’abord atteindre l’âge de 50 ans au moins et avoir cotisé à la sécurité sociale au moins 20 ans pour pouvoir bénéficier d’une retraite dont le taux dépend
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de la durée de leurs cotisations. A rappeler que le maximum de leurs cotisations ne leur permettra dans tous les cas, pas plus que 80% du salaire de référence qui représente la moyenne des 5 années de salaires les plus favorables de leur carrière. Alors que les cadres supérieurs qui émargent au FSR bénéficient de 100 % de leur salaire le plus favorable.
Pensez-vous que la reconversion des cadres dans le privé est une pratique coutante ?
Il arrive que les cadres supérieurs retraités rejoignent le secteur privé, surtout s’ils sont vraiment compétents (il ne faut pas oublier qu’avoir occupé une haute fonction de l’Etat n’est en aucun cas un gage de compétence et le privé ne recrute que s’il y trouve son compte) mais cela ne représente qu’une infime minorité et beaucoup ne vivent que de leur retraite.
PME: Le foncier pose toujours problème (Le Quotidien d’Oran)
Près de 366.129 entreprises de jeunes ont été financées par l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) depuis sa «naissance» en 1996, ce qui a permis la création au début d'un million d'emplois, a affirmé hier mercredi le directeur général de l'agence, M. Mourad Zemali. Dans un bilan des activités de l'Ansej, qui fête ces jours-ci ses 20 ans d'existence, il a indiqué à la radio nationale que durant ces années, l'ANSEJ a financé la création de 366.129 petites entreprises de jeunes. «C'est une réussite sur le plan macroéconomique, mais il nous reste beaucoup à faire», a-t-il dit, avant d'ajouter qu'«il y a eu beaucoup d'évolution dans la pris en charge des dossiers de jeunes. Mais nous n'avons pas réglé tous les problèmes.» Les 366.129 PME de jeunes financées par l'Ansej ont permis la création d'un million d'emplois au début, «et il y a des PME de deux à cinq, dix et plus de travailleurs. Et il y a des entreprises de jeunes, qui ont créé jusqu'à 500 emplois, d'autres qui exportent, qui participent à la stratégie de création d'une économie diversifiée», explique-t-il. Ce qui, fatalement, a t-il relevé, a amené ces jeunes entrepreneurs à mettre en place leur propre fédération, et créer un réseau de jeunes PME. Au sein de cette fédération, a indiqué le DG de l'ANSEJ, les jeunes PME, dont le gros problème est la commercialisation de leurs produits, «peuvent trouver une solution à leur problèmes». Pour lui, «les regroupements peuvent créer des solutions et aider les PME à trouver un environnement favorable à leur fonctionnement et leur développement, comme les problèmes de commercialisation et d'accès aux marchés.» Actuellement, a-t-il ajouté, l'autre gros problème de ces PME de jeunes, qui veulent se développer, est le foncier industriel et les locaux commerciaux. «L'autre problème est celui de la commercialisation, car il y a beaucoup de PME qui produisent mais ne savent pas comment commercialiser leurs produits» et «le troisième problème est celui de la matière première.» Le DG de l'Ansej souligne ainsi que beaucoup de «PME
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se plaignent de ce manque de matière première.» En outre, sur le volet des marchés publics, il estime qu'«il y a des collectivités locales qui n'appliquent pas la directive du Premier ministre, qui stipule que 20% des marchés publics locaux doivent être affectés aux PME de jeunes.» Et, sur le chiffre global des PME de jeunes, M. Zemali estime qu'avec ceux de la CNAC et de l'ANDI, il y aurait environ 700.000 PME gérées par des jeunes avec plus de deux millions d'emplois. La nouvelle fédération des jeunes PME «va nous aider à développer la culture de l'entreprenariat», estime t-il. Par ailleurs, il a rappelé que 1.500 projets ont été donnés aux jeunes promoteurs avec une valeur globale de quatre milliards de dinars. «Nous avons demandé des zones industrielles spécialisées pour les jeunes PME pour régler le problème du foncier», dit-il. D'autre part, M. Zemali a confirmé que l'agence a gelé plusieurs créneaux, dont celui des Transports, car cette activité «est saturée», a-t-il dit. «Ces projets ne rentrent pas, explique t-il, dans la stratégie de l'Ansej et de l'Etat pour la création de projets à valeur ajoutée», affirme-t-il, avant de conseiller les jeunes qui voudraient développer cette activité (transports), d'aller à l'ANDI «qui peut soutenir les jeunes qui ont réussi dans le secteur du transport.» En outre, des activités sont gelées dans plusieurs wilayas, mais par rapport à la demande du marché, soutient M. Zemali, en réponse à des informations faisant état de la suppression de certains créneaux d'investissements pour les jeunes. «Il y a des activités gelées par rapport au marché, et selon les wilayas», a-t-il précisé. Sur les crédits Ansej et par rapport à la crise économique actuelle, il a indiqué que «cela n'a pas affecté l'Ansej: on doit soutenir les PME et la création de PME de jeunes», a t-il soutenu avant d'affirmer que «nous sommes à 50% de financement de PME avec le recouvrement des anciens crédits. Pour cette année, le financement est normal, régulier.» Pour 2016, il a détaillé que 9.400 PME ont été financées. Quant au montant des crédits alloués, M. Zemali a affirmé que 80% des PME créées ont eu moins de 5 millions de DA de financement.
Céréaliculture: Une saison qui fait peur (Le Temps d’Algérie)
Le manque de pluviosité fait peur aux fellahs, au citoyen lambda mais aussi aux pouvoirs publics.
«Même si les régions du centre et de l'est du pays ont été un peu arrosées ces derniers temps, pour les wilayas de l'ouest, j'ai un peu peur», s'est exprimé le ministre de l'Agriculture, Abdeslam Chelghoum, lors d'une rencontre avec Le Temps d'Algérie.
«Nous comptons beaucoup sur les wilayas de Tiaret et de Sidi Bel Abbès pour une bonne production de céréales. Mais jusqu'à présent, les pluies tardent à arriver et si les choses ne s'améliorent pas, il y a vraiment de quoi s'inquiéter», a révélé le ministre avec beaucoup de regrets.
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Interrogé sur l'introduction de techniques d'irrigation pour pallier justement des situations pareilles, le ministre a précisé que «l'irrigation d'appoint, comme son nom l'indique, intervient en complément. Mais pour ce qui est du cas actuel, il faudrait que les pluies arrivent pour bien arroser les sols et permettre de labourer».
Dans ce sens, le ministre a rappelé que les mauvaises récoltes enregistrées lors de la précédente campagne sont dues essentiellement à la sécheresse et au gel qui a sévi dans les régions à vocation céréalière. La production céréalière de l'Algérie a baissé à 3,41 millions de tonnes en 2015/2016 contre 3,7 millions de tonnes l'année précédente, avait indiqué le directeur de la régulation et du développement de la production céréalière au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chérif Oumari.
Une production record de 6,12 millions de tonnes avait été enregistrée en 2009. Pour expliquer ce recul, le responsable au ministère a évoqué plusieurs facteurs, notamment météorologiques dont le gel, la grêle et la sécheresse qui se sont successivement abattus sur les hauts plateaux, une région à vocation céréalière.
Fournissant plus de détails, Oumari avait précisé que les quantités de céréales collectées sont réparties entre plus de 2 millions de tonnes de blé dur, 0,5 million de tonnes de blé tendre, plus de 0,9 million de tonnes d'orge et 0,075 million de tonnes d'avoine.
La moyenne de rentabilité pour la saison 2015-2016 est estimée à 1,6 tonne par hectare. En Algérie, la farine extraite à partir de blé tendre destinée à la fabrication du pain (farine panifiable) est subventionnée par l'Etat, le pain étant considéré comme un produit de première nécessité au même titre que le lait.
En 2015, le montant des importations de céréales a baissé à 3,43 milliards de dollars contre 3,54 milliards en 2014, le gouvernement algérien souhaitant réduire la facture alimentaire, notamment celle des céréales, en prenant des mesures en faveur des agriculteurs locaux. Cependant, la courbe de production est en dents de scie, car à défaut d'utiliser les techniques de l’irrigation, la culture céréalière reste tributaire des précipitations. Les besoins de l'Algérie en céréales sont estimés à environ 10 millions de tonnes par an. La production locale n'en fournit que la moitié, voire le tiers.
Akli Moussaoui, expert en développement rural : «Le secteur agricole a été mené vers l'impasse» (Le Temps d’Algérie)
Akli Moussaoui est pessimiste. Il ne croit pas aux promesses faites par les pouvoirs publics pour relancer le secteur agricole et qu'on voudrait placer au coeur du développement national. Arguments.
Le Temps d'Algérie : Le modèle de diversification économique plaidé par le gouvernement place l'agriculture au centre du développement. Ce secteur dispose-t-il d'outils appropriés pour relever ce défi ?
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Akli Moussaoui : Le discours officiel sur la diversification économique ne date pas d'aujourd'hui. Il remonte aux années 1970. Rappelez-vous, sous l'ancien président Houari Boumediene, toutes les politiques de développement s'articulaient autour de la diversification économique. Elle n'a pas eu lieu. L'exemple le plus éloquent demeure, encore aujourd'hui, le pôle industriel d'El Hadjar. A son lancement, les officiels ont tablé sur une production annuelle de près de 10 millions de tonnes. 50 années plus tard, on produit à peine le quart des chiffres annoncés. Pire, ce «fleuron» de l'industrie nationale risque de disparaître. Vous comprenez, par là, que la diversification économique n'a finalement jamais dépassé le stade de voeu pieux. Ce cas d'école est applicable au secteur agricole. Ce dernier n'a pas, à ce jour, bénéficié de politiques d'accompagnement et de mécanismes appropriés qui permettent sa croissance. Il est aberrant de faire appel, de ce point de vue, à un secteur agricole qu'on a conduit à l'impasse. De plus, l'érosion des terres agricoles et des ressources hydriques dans notre pays ne permettent pas d'espérer un véritable essor de l'agriculture et donc du développement national. S'ajoute à cela, la situation chaotique dans laquelle pataugent les agriculteurs. L'anarchie qui s'est emparée de ce milieu dépasse tout entendement. En l'absence d'un cadre d'organisation de la profession, rien n'indique que cette filière jouera pleinement son rôle de moteur pour l'économie nationale. Autre élément d'inquiétude, la dilapidation effrénée des ressources financières à travers un programme de développement de l'agriculture qui a consisté à distribuer des financements à travers des agrégats dispersés et sans objectifs précis.
La sécurité alimentaire peut-elle, un jour, être une réalité ?
Pour l'instant, la réalité est l'insécurité alimentaire. L'Algérie a de tout temps compté sur sa seule rente pétrolière. Le secteur agricole suffit à peine à assurer 15% ou 20% des besoins nationaux. L'autre indicateur de cette amère réalité, l'accès du consommateur algérien à l'alimentation qui a toujours été soutenue par l'Etat à raison de 35/40 DA pour chaque euro dépensé dans l'importation. Le troisième indicateur de cette insécurité est reflété par la qualité douteuse des produits alimentaires qui prend une ampleur généralisée, en l'absence d'un marché structuré et normalisé.
Les pouvoirs publics tablent sur les investissements étrangers pour le développement de l'agriculture en Algérie. Est-ce, selon-vous, une bonne opération ?
Dans l'absolu, les investissements étrangers peuvent, en effet, donner des résultats positifs. L'intégration de filiales étrangères qui ont une expérience certaine et avérée dans l'agriculture, peut être un vecteur de transfert de technologie. Mais il ne faut pas s'attendre à des miracles. Il ne faut pas espérer que le développement de ce secteur se fera à travers les seuls investissements étrangers pour deux raisons principales. La première est que les investissements étrangers ne peuvent pas avoir des retombées significatives, en l'absence d'une implication de tout le pays. Car compter sur le potentiel de quelques acteurs étrangers ne mènera pas très loin. Deuxième raison, il y a la règle 49/51 qui demeure un sérieux frein aux yeux des opérateurs étrangers. Il s'agit pour eux d'un véritable
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problème, car il fait planer le doute sur la sincérité des pouvoirs publics et leur volonté à jouer la carte de l'attractivité. Le caractère de cette règle semble répondre à des considérations politiques plutôt qu'économiques.
Tlemcen : 2 nouvelles zones industrielles renforcent la wilaya (Réflexion)
La wilaya de Tlemcen s’est renforcée par deux nouvelles zones industrielles, pour encourager et soutenir l’investissement privé. La première est située à Ouled Bendamou, dans la commune de Maghnia. Cette zone industrielle s’étend sur une superficie de 103 hectares. Elle est constituée de 48 lotissements dont la superficie moyenne est de 1 ha. ‘’Nous avons même pris l’initiative de goudronner toutes les voies de cet équipement de grande envergure, afin d’attirer les investissements. Et toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer l’alimentation de cette zone en AEP, en électricité et en gaz naturel’’, affirmé M. Saci Ahmed Abdelhafid, wali de Tlemcen. La deuxième zone industrielle aménagée sur quelque 300 hectares, est située au sud de la wilaya, plus précisément à El-Aricha. "Nous avons aussi la zone de Ghazaouet dont les actes de concession sont prêts. Les investisseurs ont donc le choix pour implanter leurs projets. Ils doivent aussi comprendre une bonne fois pour toute que le foncier industriel est disponible au sud de la wilaya, ils ne doivent pas hésiter pour créer leurs entreprises’’, a rassuré le wali. Avant d’ajouter : ‘’Ils doivent aller de l’avant et ne pas perdre de temps pour lancer leurs activités ! Venez découvrir les diverses conditions et mesures avantageuses mises en place par l’Etat dans ces zones industrielles pour encourager l’investissement. Sans oublier les facilités et autres mesures ayant trait à la fiscalité, au financement des projets, aux concessions de terrains et aux règles douanières », c’est ce qu’a soutenu le wali de Tlemcen devant un parterre composé du directeur général de l’agence nationale de développement de la PME (ANDPME), Rachid Moussaoui, le vice-président de l’APW, les directeurs de l’exécutif, les chefs de daïra, les responsables de la chambre de commerce et d’industrie (CCI), du forum des entreprises (FCE), de l’agence nationale de développement de l’investissement en Algérie (ANDI), de l’URBAT, et de nombreux opérateurs économiques de la wilaya. Il est à rappeler dans ce cadre, que des bonifications sur les taux d’intérêt sont accordées pour les crédits octroyés par les banques aux PME dans la phase de création ou d’extension d’activité et les programmes de soutien public à la mise à niveau des entreprises, la réalisation de certains investissements (dessalement d’eau de mer, production d’électricité et de gaz), la réalisation des programmes de restructuration et le développement des entreprises publiques, les investissements d’intérêt public réalisés dans les wilayas du Sud.
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Banque/bourse/Assurance
Le Brent à moins de 48 dollars hier à Londres (DK News)
Les prix du pétrole reculaient mercredi en cours d'échanges européens, les marchés étant sensibles à une première évaluation faisant état d'une forte hausse des réserves américaines de brut. En milieu de journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 71 cents par rapport à la clôture de mardi. Pour ce qui du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre, il cédait 74 cents à 45,93 dollars sur les échanges électroniques du New York Mercantile Exchange (Nymex).
Selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent à ce que le rapport officiel du département américain de l'Energie (DoE) pour la semaine close le 28 octobre fasse état mercredi d'une hausse de 1,5 million de barils pour le brut, une baisse de 1 million de barils pour l'essence et une baisse de 1,8 million de barils pour les produits distillés.
Par ailleurs, l'Opep est ressortie dimanche dernier d'un week-end de négociations sur les modalités de la limitation de sa production. L'Organisation a affirmé que l'accord serait prêt dès sa prochaine réunion prévue le 30 novembre à Vienne.
Commerce
Phishing, simikin et escroquerie «polluent» Le e-commerce : Les conseils de la police aux cyberconsommateurs (Horizons)
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Les cyber-enquêteurs de la police ont intensifié le contrôle des sites de commerce électronique afin de protéger les cyberconsommateurs de la fraude et de l’escroquerie. Des campagnes de sensibilisation sont menées dans le but d’assurer une navigation commerciale sécurisée.
«L’action de la police s’articule sur deux volets. Des enquêteurs spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité mènent des patrouilles sur le net. Ils interviennent en cas de constatation d’une infraction. En outre, on fait la prévention à travers la sensibilisation sur les aspects négatifs de l’achat en ligne», a indiqué, hier, à Horizons, le chef du service central de lutte contre les infractions liées aux TIC (technologies de l’information et la communication) de la Direction de la police judiciaire (DPJ) de la DGSN, le commissaire principal, Saïd Bachir.
Parmi les mesures préventives, la police recommande aux cyberconsommateurs de ne pas accéder aux sites non sécurisés. « Il faut accéder seulement aux sites HTTPS et non pas le Http car le ‘‘s’’ signifie sécurité qui permet également la protection des cyberconsommateurs lors de la consultation de leur compte bancaire par le web. De même pour les sites connus et identifiés car la traçabilité existe dans ces sites, contrairement aux annonces publiées sur les réseaux sociaux ou dans des sites qui s’avèrent faux.
Le paiement en ligne doit aussi se faire sur un site sécurisé », a précisé l’officier supérieur de la police, également expert en cybercriminalité. Parmi les infractions relevées par les cyber-patrouilleurs de la police, la vente de produits prohibés et de pièces archéologiques. « Les sites Web sont contrôlés afin de déjouer les tentatives criminelles, notamment les atteintes à la santé et l’économie publiques », a assuré l’officier supérieur. Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité de changer le compte et le mot de passe lors de la réalisation de plusieurs opérations commerciales sur le net. « L’utilisateur ne doit pas utiliser les mêmes données pour les différents sites pour éviter le piratage. Il faut également éviter de faire une transaction via le wifi car il n’est pas sécurisé. De même pour le téléphone portable. Les opérati

Revue de Presse 02 Novembre 2016 Publié le 02/11/2016 à 13:07


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 4
A la une .................................................................................................................................................................. 5
ï‚· Code de l'investissement: les textes d'application finalisés (APS) ............................. 5
ï‚· Les Investisseurs mécontents (L’Econews) ................................................................ 6
ï‚· Loi relative à la promotion de l’investissement : Les textes d'application finalisés(Liberté) ......................................................................................................... 7
ï‚· Start-up : Un fonds d’amorçage à l’image du montage financier de l’AADL (Reporters) ................................................................................................................. 8
ï‚· Débat du FCE sur «le nouveau code d'investissement» : L'Algérie se donne une arme économique (L’Expression) ............................................................................. 10
ï‚· La nouvelle loi repose sur trois axes visant la relance de l'économie : Finalisation des textes d’application du nouveau code de l'investissement (La Tribune) ............ 12
ï‚· Nouveau code des investissements : Relance de l’emploi (El Moudjahid) .............. 13
ï‚· La loi sur l’investissement débattue au FCE (Algérie Patriotique) .......................... 15
ï‚· Cimenteries : Ali Haddad se lance dans la production (Midi Libre) ........................ 16
ï‚· PLF 2017: des mesures fiscales favorables à la stabilité des prix de certains produits (APS) ......................................................................................................................... 16
ï‚· PLF 2017 : Entre augmentation de taxes et maintien des prix (Algérie Eco) ........... 17
ï‚· Pourquoi les dépenses d'infrastructures n'ont pas enclenché une industrialisation en Algérie, selon Smail Goumeziane (Maghreb Emergent) .......................................... 18
ï‚· Les exportations de Sonatrach en hausse de 9% à fin octobre 2016 (APS).............. 20
ï‚· La fiscalité pétrolière effective à 1.171 milliard DA à fin août 2016 (DGI) (APS) . 21
ï‚· Sonatrach a réalisé 28 découvertes sur les neuf premiers mois de 2016 (Horizons) 21
ï‚· Tewfik Hasni, expert en énergie : «Sonatrach peut toujours poursuivre ses investissements car sa crédibilité financière le lui permet» (reporters) .................... 22
ï‚· La mission de gestion du marché pétrolier du Cartel a été abandonnée depuis 2014 : Le document fixant la stratégie à long terme de l’Opep approuvé (La Tribune)...... 23
ï‚· Ferme éolienne de Kabertène : Un vent prometteur (El Moudjahid) ....................... 24
ï‚· Ciment, verre, coton à Adrar : 3 projets d’envergure (El Moudjahid)...................... 26
ï‚· Bouchouareb à Adrar : Cap sur le développement du Sud et des Hauts-Plateaux (Horizons) ................................................................................................................. 27
ï‚· Bouchouareb rencontre les investisseurs de la région d’Adrar : L’Algérie se lance dans la culture du coton (Horizons) .......................................................................... 29
ï‚· Agriculture: les modalités de conversion en droit de location des terres wakfs fixées au JO (APS) .............................................................................................................. 30
ï‚· Deglet Nour : Protection sur les marchés extérieurs (El Moudjahid) ....................... 31
ï‚· Rapport d’Oxford Business Group sur L’Algérie : L’impact de la 4G sur l’économie numérique (Liberté) .................................................................................................. 32
ï‚· Port d'Alger: Baisse du trafic des marchandises sur les 9 premiers mois (APS) ...... 33
ï‚· Transport aérien : élaboration d’un plan de renforcement du réseau du transport en nouvelles lignes aériennes (APS) .............................................................................. 34
Commerce ............................................................................................................................................................ 35
ï‚· Commerce: plus de 50 milliards DA de transactions sans factures sur 9 mois (APS) ................................................................................................................................... 35
Coopération ......................................................................................................................................................... 38
ï‚· Coopération bilatérale Algéro-Qatarie : Un nouveau jalon (El Moudjahid) ............ 38
Veille ..................................................................................................................................................................... 40
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ï‚· La vérité sur la réforme des retraites, en Algérie (Le Quotidien d’Oran) ................. 40
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Synthèse
La loi relative à la promotion de l’investissement qui a été expliquée aux opérateurs économiques, membres du Forum des Chefs d’Enterprise , lors de la 11eme édition des «Débat du FCE» a fait l’objet de nombreux articles de presse. Les textes d'application de cette nouvelle loi, en vigueur depuis août dernier, sont finalisés et ont été soumis au gouvernement, a indiqué la presse, reprenant les propos du Directeur Général de la promotion de l'investissement au ministère de l'Industrie et des mines, Amar AGADIR. Dans le domaine industriel, des quotidiens évoquent les nombreux avantages spécifiques accordés aux investissements nationaux et étrangers en partenariat et annoncent le début de concrétisation d’un programme de développement ambitieux dans les régions du Sud. Dans ce sillage, la wilaya d’Adrar a été choisie pour développer la culture du coton, ce qui permettra à l’Algérie de se lancer dans ce créneau avec l’ambition de produire 20 millions de tonnes annuellement. Concernant le secteur des hydrocarbures, Sonatrach a exporté 89 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) d'hydrocarbures à fin octobre, en hausse de 9% par rapport à la même période de l'année précédente a indiqué le P-dg du groupe M. Amine Mazouzi. La fiscalité pétrolière effectivement recouvrée a atteint 1 171 milliards de dinars entre janvier et fin août 2016. Quant à la fiscalité ordinaire recouvrée sur la même période, elle s'est établie à près de 1 725 mds DA. Par ailleurs, le chiffre d'affaires dissimulé de transactions commerciales sans factures, indique le ministère du Commerce, a atteint 50,3 milliards de DA durant les 9 premiers mois de 2016, en hausse de 5,7% par rapport à la même période de 2015.
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A la une
Code de l'investissement: les textes d'application finalisés (APS)
Les textes d'application du nouveau code de l'investissement, en vigueur depuis août dernier, sont finalisés et ont été soumis au gouvernement, a indiqué lundi à Alger le directeur général de la promotion de l'investissement au ministère de l'Industrie et des mines, Amar Agadir.
A cet effet, une série de réunions se tiennent pour chaque texte d'application afin de recueillir les avis des administrations concernées, a précisé ce responsable lors des débats du Forum des chefs d'entreprises (FCE). La loi sur les investissements, qui a modifié l'ordonnance d'août 2001 relative à la promotion de l'investissement, repose sur trois axes fondamentaux visant à relancer l'investissement productif en Algérie, a-t-il rappelé.
Il s'agit de l'ajustement du cadre de régulation de l'investissement direct étranger (IDE), de la mise en adéquation entre le système d'incitations et la politique économique et la révision du dispositif institutionnel.
Parmi les principales dispositions de cette loi, figure l'extirpation de la règle 51/49% régissant l'investissement étrangers en Algérie de ce code. Désormais, elle sera régie par les textes de loi de finances.
Le texte a déplacé également la règle portant sur le recours obligatoire au financement interne, qui sera régie par la loi de finances.
Le droit de préemption ne figure plus dans le code de l'investissement après avoir soumis toutes les cessions d'actions ou de parts sociales ainsi que d'actifs par ou au profit d'étrangers, à une autorisation du ministre chargé de l'investissement.
De son côté, le système d'incitations est reconstruit autour de deux orientations que sont la modulation des avantages en fonction de la politique économique du pays et la simplification et l'accélération des procédures.
Désormais, les avantages prévus par ce code seront orientés vers les secteurs et les activités rentables économiquement et qui suivent la politique du pays visant à diversifier l'économie nationale comme l'industrie, l'agriculture et le tourisme, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies de communications.
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En outre, la loi prévoit un recentrage des missions de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) qui sera transformée en un pôle spécialisé d'aide à l'investissement et à l'entreprise en adoptant une nouvelle réorganisation, a affirmé M. Agadir.
Pour sa part, l'expert et conseiller auprès du ministère de l'Industrie, Ali Daiboune, a indiqué que sur le plan institutionnel, plusieurs parties ont exprimé leur satisfaction quant aux mesures correctives apportées par cette nouvelle loi, comme l'Union européenne et le Fonds monétaire internationale (FMI) lequel, selon lui, prévoit même un rebondissement des investissements en Algérie.
Les Investisseurs mécontents (L’Econews)
Les chefs d’entreprises et investisseurs présents aujourd’hui au débat du FCE ont interpelé le ministère de l’Industrie. Ces opérateurs économiques ou futures dirigeants ont profité de l’occasion pour soulever leurs préoccupations.
Les chefs d'entreprises étaient nombreux à répondre présents à la 11ème édition des débats du forum des chefs d’entreprise (FCE). Ils voulaient, en fait, présenter leurs doléances et apporter des solutions à leurs problèmes. La plupart des chefs d'entreprise qui se sont exprimés se plaignent de la difficulté d'accéder au foncier. Certains attendent depuis plusieurs années que les autorités statuent sur leurs demandes d’aides et de soutien de l’Etat étant donné le modèle de l’entité et la nature son activité qui est liée à la recherche et au développement. D’autres se voient refuser leurs demandes de crédits par les établissements financiers. Le Conseiller du ministre de l’Industrie, a répondu au cas par cas et promet pour certains cas une prise en charge personnelle.
Le débat a tourné autour du nouveau code de l’investissement. Il s’agit pour les représentants du ministère de l’Industrie de revenir sur la nouvelle politique des pouvoirs publics en la matière et les grandes orientations du texte de loi lié à l’investissement. Le représentant de ministre de l’Industrie a fait référence, aux avantages qu’apporte le nouveaux code d’Investissement notamment pour l'ensemble des investissements éligibles, des avantages supplémentaires pour les investissements relevant des secteurs de l'industrie, de l'agriculture et du tourisme, des avantages exceptionnels pour les projets d'intérêt particulier à l'économie nationale.
La liste des activités exclues des avantages fiscales bientôt dévoilée
De son côté, Amar Agadir, directeur de l’investissement au ministère de l’Industrie et des Mines, qui a donné les grands axes du nouveau Code de l’Investissement. Pour ce directeur de l’Investissement, le nouveau code traduit la volonté de l’Etat à adapter les avantages de son contenu à la
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situation économique du pays en particulier à travers des ajustements dans le cadre de la régulation des IDE, des révisons dans ses dispositif institutionnel et d’incitations. Il a soulevé, par ailleurs, certaines incitations qu’accorde l’Etat au secteur économique. Il s’agit des activités objets d’exclusion des avantages et incitations contenues dans le nouveau code des investissements est en cours d’élaboration et les secteurs seront rendus public prochainement. Il est question, dit-il, à travers ce nouveau code de réviser et réorganiser l’architecture des avantages et des incitations accordés aux investisseurs de façon à orienter l’encouragement et la dépense fiscale vers les investissements les plus utiles économiquement suivant la politique économique du pays.
Loi relative à la promotion de l’investissement : Les textes d'application finalisés(Liberté)
La loi substitue l’ancienne procédure de déclaration auprès de l’Andi à un simple enregistrement préalable qui se matérialiserait par la délivrance, séance tenante, d'une attestation.
Les textes d'application de la loi relative à la promotion de l’investissement, publiée au Journal officiel no 46, sont finalisés et sont soumis aux autres départements ministériels pour avis. C’est ce qu’a indiqué le directeur général de la promotion de l'investissement au ministère de l'Industrie et des Mines, Amar Agadir, invité de la 11e édition des Débats du Forum des chefs d’entreprise (FCE). “À notre niveau, tous les textes sont finalisés. Il reste les consultations avec les autres départements ministériels. Une série de réunions se tiennent pour chaque texte d'application afin de recueillir les avis des administrations concernées”, a précisé M. Agadir.
Environ 11 textes d’application sont prévus. Il a expliqué que cette nouvelle loi est assise sur trois grands axes : l’ajustement du cadre de régulation des investissements directs étrangers (IDE), la révision du dispositif d’incitations pour le mettre en cohérence avec la politique du pays et la refonte du dispositif institutionnel.
En matière d’ajustement du cadre de régulation d’IDE, “il est conçu de façon à faciliter l’entrée des investissements directs utiles pour l’économie dans le cadre des partenariats gagnant-gagnant, générateurs d’externalités positives”, a soutenu M. Agadir.
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Dans ce cadre, un certain nombre de règles introduites, notamment dans la loi de finances complémentaire 2009, qui n’ont pas un rapport direct avec l’investissement, ont été repositionnées. C’est le cas de la disposition imposant le recours obligatoire au financement interne repositionnée au niveau de la loi de finances 2016. C’est aussi le cas de la mesure 49/51%, transférée à la loi de finances pour 2016, qui devient une règle d’exercice d’activité. M. Agadir a évoqué, par ailleurs, l’abrogation de deux dispositions. Elles concernent le bilan devises excédentaires et la communication de liste des actionnaires des entreprises détenant des actions ou parts sociales d’entreprises de droit algérien ayant bénéficié d’avantages. D’autres règles ont été adaptées.
C’est le cas de l’obligation de recours au financement local et le droit de préemption. La loi relative à la promotion de l’investissement a introduit une modulation des avantages en fonction de la politique économique. Elle a institué un processus d’accès automatique aux avantages. La loi substitue l’ancienne procédure de déclaration auprès de l’Andi à un simple enregistrement préalable qui se matérialiserait par la délivrance, séance tenante, d'une attestation autorisant l'investisseur à se prévaloir, auprès de toutes les administrations et les organismes concernés, des avantages auxquels il aurait droit.
La loi a relevé le seuil de compétence du Conseil national d'investissement (CNI) porté d'un montant égal ou supérieur à 2 milliards de dinars à 5 milliards de dinars. M. Agadir a souligné, par ailleurs, la transformation de l’Andi en pôle spécialisé d’aide à l’investissement et à l’entreprise et la création de quatre centres rattachés à l'Andi avec pour mission de fournir les prestations nécessaires à la gestion des avantages, l'accomplissement des formalités, la création des entreprises et la promotion territoriale. L’expert et conseiller auprès du ministère de l'Industrie, Ali Daiboune, a constaté la satisfaction exprimée, notamment par le FMI et l’Union européenne. Pour ce qui est des acteurs de la vie économique, les impressions sont mitigées par méconnaissance des avancées réalisées. M. Daiboune a précisé que le code des investissements n’est qu’un déterminant parmi d’autres de l’investissement, soulignant la nécessité d’agir sur l’ensemble des déterminants.
Start-up : Un fonds d’amorçage à l’image du montage financier de l’AADL (Reporters)
Le Fonds d’amorçage destiné aux start-up en Algérie fera partie d’un montage financier «triangulaire». Il sera à l’image de celui réalisé dans le cadre du logement AADL (Agence algérienne de développement du logement), a déclaré, hier, à Alger à Reporters, le conseiller du ministre de l’Industrie et des Mines, Ali Daïboune, en marge des débats du Forum des chefs d’entreprise (FCE).
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«Le Fonds d’amorçage, qui sera mis en place, comporte un certain montant pour aider les investisseurs qui n’ont pas de fonds et servira aussi à mobiliser des emprunts bancaires », a expliqué M. Daïboune. Il s’agit d’un financement «triangulaire», a-t-il encore souligné. Plus explicite, il dira : «L’opérateur présente un dossier en apportant une partie du financement, le Fonds lui octroie une part et, enfin, la banque lui accordera un crédit pour compléter le montage. » Il insistera : «C’est pour les jeunes entrepreneurs qui ne disposent pas de fonds ! » Il cite le cas des nouveaux diplômés des universités qui n’ont pas les moyens de monter leur start-up. Mieux, ce Fonds d’amorçage est une « pompe » et, sans elle, l’investissement n’est pas possible. En fait, ce Fonds fera l’objet d’un texte règlementaire, selon Amar Agadir, Directeur général de l’Investissement au ministère de l’Industrie et des Mines. Ce Fonds d’amorçage est prévu dans le projet de loi d’orientation de la PME (Petit et moyenne entreprise) actuellement soumis aux députés. Il a été présenté récemment à l’Assemblée nationale populaire (APN).
Les textes d’application du code de l’investissement «finalisés»
Après son exposé sur le code de promotion de l’investissement (loi 16-09 du 03 août 2016), M. Agadir a annoncé que «les textes d’application sont finalisés et sont, actuellement, en négociation au Secrétariat général du Gouvernement avec les administrations concernées». Interrogé sur le rôle de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), prévu dans ce code, il s’est contenté de répondre : «L’ANDI verra ses missions réorientées et nous mettrons les moyens pour qu’elle accomplisse ses missions.» L’ANDI n’a, à ce jour, pas de siège propre ni de budget, selon des indiscrétions. A ce propos, M. Daïboune a reconnu que «c’est vrai, l’ANDI fait l’objet de restrictions budgétaires». Pour le financement des avantages octroyés par l’Etat au profit des investisseurs, «le Fonds d’appui à l’investissement est une autre ressource». Une assiette foncière est acquise dans la commune de Mohammadia et des études sont lancées pour la réalisation d’un siège, dont la première tranche des travaux est annoncée pour l’année prochaine, selon le conseiller du ministre Abdeslam Bouchouareb. L’objectif est de réaliser la « maison de l’entreprise » sur place, où toutes les administrations concernées par l’investissement seront reliées par voie électronique pour diminuer la paperasserie », a-t-il signalé. Actuellement, l’ANDI est locataire chez une entreprise relevant du même secteur, a-t-il indiqué sans la nommer.
Questionné sur les capacités de l’Etat à soutenir l’octroi d’avantages, le Directeur général de l’Investissement a affirmé qu’«aucun avantage nouveau n’a été apporté par la loi», par contre, «une liste d’activités exclues du soutien fiscal est élargie». Cette liste fait l’objet d’un texte d’application actuellement en négociation au Secrétariat général du Gouvernement, a déclaré M. Agadir. Il s’est refusé à avancer le nombre car « celui-ci risque d’augmenter ou de baisser ». Initialement, le ministère de l’Industrie avait parlé de 200 activités. Seuls les secteurs du Tourisme, de l’Agriculture, des Technologies de l’information et de la communication (TIC) et des Energies renouvelables (ENR) demeurent «
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éligibles » aux avantages prévus par la loi en vigueur. « Atteindre le taux d’intégration locale de 40% en cinq ans n’est pas impossible », a indiqué M. Agadir. Toutefois, « il sera fixé dans le texte d’application qui prévoit des seuils par tranche », a-t-il annoncé. En fait, c’est du « cas par cas », a ajouté la même source. Mme Haddad, vice-présidente du FCE, a soulevé la problématique du code du commerce en le qualifiant de «l’Arlésienne». Pour rappel, ce code a été adopté en septembre 2015 par l’APN et en décembre de la même année par le Sénat. Ses textes d’applications ne sont pas sortis à ce jour.
Foncier industriel : Un marché secondaire de la concession « à créer »
Répondant à la préoccupation d’un opérateur qui s’est vu refuser un crédit à l’investissement, le conseiller du ministre a appelé à la création d’un marché secondaire de la concession pour le foncier industriel. «Le problème n’est pas de la faute de la banque mais celui du système en l’absence d’un marché secondaire de la concession », a insisté Daïboune. En fait, explique-t-il, « en cas de reprise du foncier à qui le vendre ou le concéder ? C’est pourquoi, les banques sont réticentes ».Toutefois, la concession ouvre droit à l’hypothèque, a-t-il réaffirmé, en renvoyant les opérateurs au code civil en matière de droit réel immobilier.
Débat du FCE sur «le nouveau code d'investissement» : L'Algérie se donne une arme économique (L’Expression)
Le gouvernement a matérialisé sa nouvelle politique économique dans le Code d'investissement en se fixant de nouveaux objectifs et en se donnant de nouveaux outils.
«La nouvelle réforme du Code des investissements est basée sur la promotion des investissements directs étrangers utiles, l'incitation à l'investissement dans le cadre de la mise en place de la nouvelle politique économique du gouvernement et l'efficience institutionnelle», a déclaré hier, Amar Agadir, le directeur de l'investissement au ministère de l'Industrie. Dans ce cadre, M.Agadir a évoqué «la modification des règles composant le cadre de régulation des IDE pour faciliter les flux entrants de capitaux utiles et limiter ceux qui ne sont pas souhaités», en précisant que certaines, de «ces règles vont être repositionnées,, d'autres abandonnées et d'autres encore adaptées». Pour ce qui est des règles à repositionner, il a été question notamment de la règle des 51/49% et celle relative au partenariat avec les EPE qui sont désormais incluses dans la loi de finances. Concernant les règles à abroger, M.Agadir a cité la réglementation inhérente au bilan des devises excédentaire qui constitue, selon lui, un blocage au développement de l'entreprise. S'agissant des
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régles à adapter, l'obligation de recourir à des financements locaux, et le droit de préemption ont été soulignés.
Incitation à l'investissement
Sur un autre volet, M. Agadir a cité un certain nombre de secteurs qui constituent le fer de lance de la politique économique du gouvernement et que celui-ci est amené à encourager et aider tout en soulignant que les autres secteurs qui ne sont pas en adéquation avec la politique gouvernementale restent ouverts aux investisseurs mais l'Etat ne leur accordera pas des avantages. Il s'agit, selon ses termes, «d'une reconstruction du système d'incitation à l'investissement».
Bien d'autres mesures de facilitations administrative, d'allégement des procédures et de fluidification des rapports entre les différents organismes en charge de l'investissement et de sa promotion sont contenues dans le Code d'investissement.
L'autre point qui représente une nouveauté dans le nouveau Code d'investissement est la réforme de l'Andi de sorte à en faire une véritable plaque tournante de l'investissement, petit et moyen, en Algérie. Amar Agadir a également évoqué la mise en place d'un fonds d'amorçage destiné à aider et soutenir la création de nouvelles entreprises et accompagner les porteurs d'idées qui ne sont pas forcément des détenteurs de capitaux.
Un taux de 40% d'intégration
«Atteindre un taux d'intégration de 40% après 5 ans d'exercice dans le cadre de la construction automobile n'est pas impossible. Bien contraire. Car, le taux d'intégration de 40% représente un marché important qui peut stimuler le développement du tissu de la sous-traitance. C'est une belle opportunité pour développer la sous-traitance,» a déclaré de son côté Ali Deïboun, conseiller au ministère de l'Industrie et des Mines. En effet, la sous-traitance ayant besoin de savoir-faire, nombre de participants au débat ont mis le cap sur le transfert des technologies dans le cadre du partenariat d'investissement avec des étrangers afin de développer la sous-traitance en Algérie et atteindre un taux d'intégration de 40% en 5 ans, comme il est recommandé par les pouvoirs publics. Néanmoins, M.Deïboun a insisté sur le fait que les partenariats avec des entreprises étrangères ne sont pas indispensables pour le développement de la sous-traitance puisque des usines peuvent être montées sur la base de licences, de franchises ou carrément de cessions de technologies. Interrogés sur la mise en place d'un système de coopération intensif entre les universités et la sphère économique afin de développer notre économie sans avoir recours au savoir-faire des entreprises étrangères, M.Deïboun a indiqué que l'Etat a mis en place les dispositifs nécessaires pour accompagner une telle démarche et que, désormais, c'est aux entreprises de faire le reste. «L'Etat a fait son travail. La réglementation existe. Ce sont aux entreprises qui souhaitent coopérer avec les universités de le faire. Il y a même des exonérations qui sont faites aux entreprises qui financent des recherches», a-t-il dit.
«La législation ne peut pas être stable»
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Par ailleurs, le débat a tourné autour de l'instabilité juridique de l'environnement des affaires qui, selon Nacera Haddad, empêche les investisseurs, aussi bien nationaux qu'internationaux d'avoir une visibilité et une lisibilité du paysage économique à long terme. Néanmoins, M. Deïboun a estimé que ce qui s'apparente à une instabilité de l'environnement juridique des affaires n'est en réalité qu'une dynamique d'évolution et d'adaptation aux données, selon les conjonctures. De plus, a-t-il précisé, à chaque fois qu'un changement est opéré, une clause de constance est intégrée pour permettre le passage d'une réglementation donnée à une autre. «La législation, surtout dans le domaine de l'économie, ne peut être stable. Elle évolue et s'adapte constamment», a-t-il relevé.
La nouvelle loi repose sur trois axes visant la relance de l'économie : Finalisation des textes d’application du nouveau code de l'investissement (La Tribune)
Les textes d'application du nouveau code de l'investissement, en vigueur depuis août dernier, sont finalisés et ont été soumis au gouvernement. C’est ce qu’a indiqué, hier à Alger le directeur général de la promotion de l'investissement au ministère de l'Industrie et des Mines, Amar Agadir, lors des débats du Forum des chefs d'entreprises (FCE). A cet effet, une série de réunions se tiennent pour chaque texte d'application afin de recueillir les avis des administrations concernées, a précisé M. Agadir.
La loi sur les investissements, qui a modifié l'ordonnance d'août 2001 relative à la promotion de l'investissement, repose sur trois axes fondamentaux visant à relancer l'investissement productif en Algérie, a-t-il rappelé. Il s'agit de l'ajustement du cadre de régulation de l'investissement direct étranger (IDE), de la mise en adéquation entre le système d'incitations et la politique économique et la révision du dispositif institutionnel.
Parmi les principales dispositions de cette loi, figure l'extirpation de la règle 51/49% régissant l'investissement étrangers en Algérie de ce code. Désormais, elle sera régie par les textes de loi de Finances. Le texte a déplacé également la règle portant sur le recours obligatoire au financement interne, qui sera régie par la loi de Finances. Le droit de préemption ne figure plus dans le code de l'investissement après avoir
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soumis toutes les cessions d'actions ou de parts sociales ainsi que d'actifs par ou au profit d'étrangers, à une autorisation du ministre chargé de l'investissement.
De son côté, le système d'incitations est reconstruit autour de deux orientations que sont la modulation des avantages en fonction de la politique économique du pays et la simplification et l'accélération des procédures. Désormais, les avantages prévus par ce code seront orientés vers les secteurs et les activités rentables économiquement et qui suivent la politique du pays visant à diversifier l'économie nationale comme l'industrie, l'agriculture et le tourisme, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies de communications.
En outre, la loi prévoit un recentrage des missions de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) qui sera transformée en un pôle spécialisé d'aide à l'investissement et à l'entreprise en adoptant une nouvelle réorganisation, a affirmé M. Agadir.
Pour sa part, l'expert et conseiller auprès du ministère de l'Industrie, Ali Daiboune, a indiqué que sur le plan institutionnel, plusieurs parties ont exprimé leur satisfaction quant aux mesures correctives apportées par cette nouvelle loi, comme l'Union européenne et le Fonds monétaire internationale (FMI) lequel, selon lui, prévoit même un rebondissement des investissements en Algérie.
«A l’instar de ces pays pétroliers, l’Algérie devrait connaître un rebond en matière d’IDE après un ralentissement enregistré ces dernières années grâce à l’allégement des formalités administratives et le renforcement de la qualité des institutions qui permettraient d’attirer davantage d’investissements étrangers», a relevé le Fonds, dans son rapport sur les perspectives de croissance pour la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (Moanap), publié en octobre dernier.
Nouveau code des investissements : Relance de l’emploi (El Moudjahid)
La conjecture économique est difficile pour cause de crise financière en raison de la chute des prix du pétrole qui constitue 98% des exportations de l’Algérie. Au vu justement de cette situation, les pouvoirs publics se sont orientés vers la diversification de l’économie et l’encouragement de l’investissement public et privé, cela afin de faire sortir progressivement notre pays de sa dépendance des hydrocarbures. En effet le nouveau projet de code d’investissement devrait en effet, aider à relancer l’investissement, l’emploi et le développement. Il devrait renforcer les réformes économiques et encourager les sociétés étrangères et nationales à investir davantage et de développer leurs activités. Les perspectives qui
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seront ouvertes par ce nouveau code, et sa mise en oeuvre ont été au centre d’une conférence-débat organisée par le forum des chefs d’entreprises (FCE). Cette conférence animée par le directeur général de l’investissement, au ministère de l’Industrie et des Mines, M. Amar Agadir et Daiboune Ali, consultant. Cette occasion a permis aux deux responsables de revenir largement sur plusieurs points liés à ce nouveau code d’investissement particulièrement les grandes orientations de cet important texte de loi. Intervenant à cette occasion, M. Amar Agadir a indiqué que la loi sur l'investissement repose sur trois axes : Ajustement du cadre réglementaire régissant l'investissement étranger, révision du dispositif d'incitation et révision du dispositif institutionnel. Tout en rappelant que la liste des activités exclues des avantages accordés dans le cadre de la loi sur l'investissement est en discussion au niveau du secrétariat général du gouvernement : « Les activités qui n'ont pas une utilité économique n'accéderont pas dorénavant aux avantages », a-t-il indiqué. Modulation des avantages en fonction de la politique économique, il a indiqué qu’il y a entre autres la suppression de la pratique du non cumul, édition d’une règle du bénéfice de l’incitation la plus avantageuse et la dotation préalable du secteur de l’industrie d’avantages propres ainsi que l’ordonnancement croissant des différents avantages ». Le conférencier n’a pas manqué de mettre l’accent sur l’industrie mécanique, en indiquant que l’article 10 du document fixe le taux d’intégration à 40% à la cinquième année du démarrage de l’activité ». Ce taux doit atteindre un « minimum de 15% » à la troisième année, poursuit le texte. A ce titre les opérateurs trouvent impossible d’atteindre ce taux d’intégration durant cinq ans du fait que le domaine de la sous-traitance n’est pas encore développé. En réponse aux préoccupations des investisseurs, Amar Agadir a estimé que ce taux d’intégration est réalisable car les pouvoirs publics ont mis tous les moyens nécessaires pour encourager le développement de cette industrie qui constitue une grande valeur ajoutée à l’économie.
Nécessité d’un marché secondaire de la concession De son côté, Daiboune Ali a souligné « qu’il n’y a pas le droit de préemption pour les petites ou les grandes entreprises mais il y a un droit de préemption sur les sessions de transmission de parts sociales et transmission d'actions effectué par les entreprises étrangères. Donc ce qui est visé c’est les participations étrangères. Ce n’est pas l’entreprise elle-même. Concernant le problème du foncier industriel (concession), il a expliqué que « la concession constitue un véritable problème car l’investisseur n’est pas le propriétaire de terrain mais c’est un droit réel de propriété sur le terrain ». Sur ce point les banques sont réticentes pour accorder l’attribution d’hypothèque car il n’y a pas un marché secondaire de la concession. Tant que l’entreprise ne possède pas l’acte de propriété total du terrain, les banques ne vont pas accorder d’hypothèque car la banque ne peut pas revendre le terrain dans le cas ou l’entreprise est en situation de faillite.
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La loi sur l’investissement débattue au FCE (Algérie Patriotique)
Le directeur général de l’investissement au ministère de l’Industrie et des Mines, Amar Agadir, a présenté aujourd’hui les grands axes de la nouvelle loi relative à l’investissement aux Débats du FCE. La réforme du code de l’investissement, explique ce responsable au département de Abdeslem Bouchouareb, s’articule sur la promotion de l’IDE, l’adéquation de l’incitation avec la politique économique et l’efficience institutionnelle. Amar Agadir affirme que la réforme touche ainsi les trois aspects. La nouvelle loi apporte des modifications dans le système de régulation de l’IDE de sorte à attirer un maximum d’investisseurs étrangers en Algérie. Par ce texte législatif, le gouvernement a aussi revu le dispositif institutionnel ainsi que celui des incitations à l’investissement. Par l’ajustement du cadre de régulation, le gouvernement dit reconnaître le rôle de l’IDE utile dans la politique de croissance et de développement. Il y a également l’encouragement du partenariat avec des opérateurs étrangers de renom pour accompagner et intensifier notre développement sur la base de l’intérêt mutuel, le transfert du savoir-faire et de technologie.
Pour faciliter les flux entrants de capitaux utiles et limiter ceux qui ne sont pas souhaités, des modifications ont été également apportées aux règles de régulation de l’IDE. Ce responsable explique que certaines règles ont été repositionnées, d’autres ont été abandonnées ou réadaptées. Cette réforme met fin à l’obligation du financement local en raison, notamment, du risque de sous-capitalisation des sociétés d’investissement et une disproportion entre entrée et sortie des capitaux. Cette règle a été modifiée. La nouvelle loi parle de «nécessité en conséquence d’exigence d’un seuil minimum d’apports en fonds propres», assure le conférencier, qui précisera dans ce sillage que le droit de préemption de l’Etat pour minoration de valeur prévu par le code de procédure fiscale est désormais élargi à la cession des actions.
Aussi est-il demandé d’informer le gouvernement algérien pour cession à l’étranger d’actions ou parts sociales de sociétés étrangères détenant des actions ou parts sociales d’entreprises de droit algérien ayant bénéficié d’avantages. Pour la simplification et l’accélération des procédures, la pratique du non-cumul a été supprimée. A cela s’ajoute l’édiction d’une règle du bénéfice de l’incitation la plus avantageuse, la révision de l’architecture du système d’incitations et la dotation préalable du secteur de l’industrie d’avantages propres.
Agadir parle également de la subordination de la franchise TVA aux acquisitions locales, la suppression de la procédure de déclaration et du dossier l’accompagnant et le remplacement par la procédure de simple enregistrement. La réforme du cadre institutionnel s’est traduite par la transformation de l’Agence en pôle spécialisé d’aide à l’investissement et à l’entreprise dont dépendent plusieurs centres.
Il s’agit du Centre de gestion des avantages, du Centre de soutien à la création et au développement de l’entreprise, du Centre de promotion
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territoriale et du Centre d’accomplissement des formalités. Cette réforme, selon Amar Agadir, vise à booster l’investissement et à encourager le partenariat entre les opérateurs économiques algériens et étrangers.
Cimenteries : Ali Haddad se lance dans la production (Midi Libre)
Le groupe ETRHB Haddad se diversifie dans la production de ciment. Son PDG Ali Haddad a annoncé la réalisation de deux cimenteries d’une capacité totale de 10 millions de tonnes par an. La première à Relizane d’une capacité de 6 millions de tonnes/an pour 65 milliards de dinars et la seconde à Djelfa d’une capacité de 4 millions de tonnes.
« À Relizane, nous sommes seuls. À Djelfa, nous sommes associés avec un Algérien et des Chinois », précise Ali Haddad à Dzair News, une chaîne qui lui appartient. Le groupe ETRHB Haddad a racheté, avec un investisseur algérien et un groupe chinois, une cimenterie en construction à Djelfa pour 60 millions de dollars.
Ce projet a été lancé par le cimentier égyptien Asec en 2008. Pour rappel, la réalisation de cette cimenterie d’une capacité de 3,5 millions de tonnes par an pour 413 millions de dollars avait été lancée par Asec en 2008, mais faute de financements, le projet n’a pas abouti. En 2012, le ministre de l’Industrie a révélé que les banques algériennes ont refusé de financer ce projet. Le groupe Asec détient 35% de la cimenterie de Zahaha dans la wilaya de Mascara.
PLF 2017: des mesures fiscales favorables à la stabilité des prix de certains produits (APS)
Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) prévoit dans son volet inhérent aux impôts, l'accès des entreprises et opérateurs de certains secteurs d'activité à de nouvelles mesures favorisant la stabilité des prix de certains produits et services, a indiqué, lundi à Alger, le Directeur général des impôts, Abderrahmane Raouya.
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Lors d'une réunion avec la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée au débat des dispositions fiscales prévues dans le PLF 2017, M. Raouya a souligné qu'il s'agissait du "droit de récupération de la TVA" pour les marchandises et services afin d'épargner aux sociétés et commerçants des "charges supplémentaires", découlant de la non application de la TVA imposée à leurs activités, étant bénéficiaires d'une "exonération".
"Selon la législation en vigueur, certaines sociétés et commerçants ne sont pas en droit de récupérer la valeur financière des charges payées, du fait que la définition des prix des marchandises et services assurés par certaines sociétés obéit à un règlement spécifique", a-t-il ajouté.
La direction générale des impôts oeuvre à lever graduellement les impôts appliqués aux produits tabagiques dans le cadre des engagements internationaux de l'Algérie en matière de lutte contre le tabac, au titre de l'accord cadre avec l'OMS.
Les députés ont appelé à différencier la valeur des taxes, concernant l'utilisation du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et les autres types de carburants (essence, mazout) dans l'objectif d'encourager le citoyen à utiliser le biocarburant.
Ils ont souligné la nécessité de distinguer les impôts appliqués aux véhicules touristiques, utilitaires et ceux d'utilité publique, à l'instar des transports des voyageurs et de marchandises.
Le président de la commission financière de l'APN, Mahdjoub Beda a qualifié l'augmentation des impôts de "raisonnable", au regard de celles appliquées à l'échelle mondiale, et en sus des subventions accordées par l'Etat dans divers domaines d'activité économique et des mesures incitatives destinées aux investisseurs.
PLF 2017 : Entre augmentation de taxes et maintien des prix (Algérie Eco)
Les entreprises bénéficiaires d’exonérations peuvent désormais, par le truchement de mesures fiscales spéciales, ouvrir droit à la récupération de la TVA, pour les marchandises et service, selon le Dg des impôts Mr Raouya, lors de la réunion, ce lundi avec la commission des finances et du Budget à l’ APN, lors du débat autour des dispositions fiscales proposées dans la loi de finances 2017. Il précise également que cette mesure intervient pour alléger les entreprises des « charges supplémentaires ».
En outre, Mr Raouya indique que ces mesures contenues dans la loi de finances 2017 interviennent dans l’ultime objectif de maintenir un équilibre des prix de certains produits et services. « Selon la législation en vigueur, certaines sociétés et commerçants ne sont pas en droit de récupérer la valeur financière des charges payées, du fait que la définition des prix des marchandises et services assurés par certaines sociétés obéit à un règlement spécifique », a-t-il précisé, avant d’ajouter « la direction
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générale des impôts oeuvre à lever graduellement les impôts appliqués aux produits tabagiques dans le cadre des engagements internationaux de l'Algérie en matière de lutte contre le tabac, au titre de l'accord cadre avec l'OMS».
De leur coté les députés reviennent sur le principe de ciblage des taxes et impôts appliquées aux différents véhicules, et ce dans le souci d’une consommation responsable de l’énergie. A cet effet, ils proposent de distinguer entre les véhicules touristiques, utilitaires, d’utilité publique, au même titre que les transports de voyageurs et les transports en commun. Une proposition qui tend également à faire pencher cette consommation vers l’utilisation plus signifiante de l’énergie propre, puisqu’elle insiste sur l’application particulière des taxes sur l’utilisation du GPL (gaz de pétrole liquéfié) par rapport aux autres carburants.
Pour les observateurs, il était grand temps de faire cette distinction en matière d’application des taxes, afin de créer une culture juste de consommation. Ils considèrent que ces rectifications économiques, aussi minimes soient elles, peuvent à moyen terme contribuer d’une façon significative, au redressement de l’économie nationale. Car il ne s’agit pas uniquement d’apporter de nouvelles réformes, et d’appliquer un nouveau modèle économique, il faut également que la société soit prête à participer. Pour eux il ne s’agit plus de compter sur les endettements extérieurs comme à chaque crise, mais de résister à cette période difficile, et ce avec un effort commun et palpable sur le terrain.
Pour sa part le président de la commission des finances et du budget de l’APN, M.Beda estime, que devant les systèmes fiscaux appliqués à travers le monde, et devant les efforts consentis par l’Etat en matière de facilitation et d’incitation à l’investissement, l’augmentation des impôts contenue dans la loi de finances 2017, demeure «raisonnable».
Pourquoi les dépenses d'infrastructures n'ont pas enclenché une industrialisation en Algérie, selon Smail Goumeziane (Maghreb Emergent)
Pour l’ancien ministre du Commerce, Smail Goumeziane, les grandes dépenses d'infrastructures engagées n'ont pas fait une industrialisation et n'ont donc pas profité à l'économie. Il y avait une autre manière de faire
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pour créer des industries en amont et en aval des infrastructures réalisées au plus fort de l’embellie financière.
La faramineuse dépense publique engagée dans les années 2000 n’a pas eu les effets escomptés en termes de développement. Ce constat, établi par l’économiste Smail Goumeziane ce lundi sur la webradio Radio M tranche avec le discours ambiant, qui affirme que l’Algérie a rattrapé son retard en matière d’infrastructures.
D’abord, parce que le processus de rattrapage des infrastructures n'est pas fini, il est toujours en cours. Ensuite, la dépense publique a péché par un manque de ciblage. Mais surtout, estime-t-il, les infrastructures mises en place n’ont pas impulsé "un rattrapage de développement", en ce sens qu’elles n’ont pas été "un élément de déclenchement d’un processus d’industrialisation aussi bien en amont qu’en aval".
Il a rappelé que cet énorme retard en matière d’infrastructures hérité des années 1980 et même avant est à mettre sur le dos de la politique des industries "industrialisantes" où l'on privilégiait les usines aux infrastructures. Aujourd’hui, l’Algérie a emprunté le chemin inverse.
Les infrastructures réalisées dans les années 2000 au moment de l’embellie financière du pays "n’ont pas créé en amont toutes les industries qui auraient dû naitre pour participer à la réalisation et maintenance de ces mêmes infrastructures". Pire encore, en aval, "on n’a pas les acteurs économiques nationaux capables d’utiliser d’une manière optimale toutes les infrastructures".
Nous avons une autoroute du 20ème siècle
Pour que les infrastructures soient "industrialisantes", il faut qu’elles impulsent ce "processus d’industrialisation en amont et en aval", affirme-t-il. Et d’ajouter que ce processus n’aboutira pas sans une " stratégie en matière de commerce interne et externe qui favorise le développement du tissu industriel".
Soit le contraire de la politique qui est menée dans les années 2000. "On réalise des infrastructures en attendant qu’il y ait des industries et on ouvre la porte d’une manière débridée aux importations tous azimuts" constate-t-il.
Sur ce rattrapage en infrastructures, il reste insuffisant à ses yeux tant qu’il n’a pas intégré les standards internationaux, à l’ère des nouvelles technologies. Ce qui fait que les infrastructures réalisées sont devenues obsolètes quelques années plus tard.
"Les autoroutes que nous avons réalisées sont du 20eme siècle", fait-il remarquer. "Le projet de faire une autoroute est absolument essentiel, la question fondamentale est de savoir si l’autoroute que nous avons aujourd’hui est une autoroute en mesure d’absorber un vrai développement digne du 21eme siècle ou pas", a-t-il expliqué.
Et de rappeler qu’à l’époque des industries "industrialisantes" on reprochait à ce modèle de privilégier les projets les plus en pointe. "Aujourd’hui, on pourrait faire le reproche inverse".
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Les exportations de Sonatrach en hausse de 9% à fin octobre 2016 (APS)
Sonatrach a exporté 89 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) d'hydrocarbures à fin octobre, en hausse de 9% par rapport à la même période de l'année précédente a indiqué lundi le P-dg du groupe M. Amine Mazouzi, assurant que la production du groupe a également progressé.
"En 2016, il y a eu des augmentations de la production et des exportations, ce qui nous a permis de capter de nouveaux marchés. Depuis le premier semestre 2016, nous avons augmenté la production de 80.000 b/j, alors que les exportations ont atteint 89 millions de TEP à fin octobre 2016, soit une augmentation de 9% par rapport à 2015", a-t-il déclaré.
Il s'exprimait en marge de sa visite au siège de la Direction de l'activité transport par canalisation relevant de Sonatrach (Baraki) où il a inauguré le nouveau Centre de médecine du travail (CMT) du site.
Assurant que ces augmentations entrent dans le cadre du programme de Sonatrach visant à augmenter ses capacités de production et à diversifier ses marchés à l'international, M. Mazouzi a indiqué qu'elles ont permis d'exporter vers des marchés de l'Amérique du sud comme Cuba et le Brésil, pénétrer le marché australien et asiatique alors que des contrats ont été signés avec l'Inde.
S'agissant du gaz, le Pdg du groupe a indiqué les exportations ont augmenté de 40% en 2016 par rapport à l'année passée, tandis que la production des huiles a atteint des "niveaux records" en octobre de l'année en cours.
M. Mazouzi a, par ailleurs, annoncé 28 découvertes sur les neuf premiers mois de l'année en effort propre de Sonatrach, dont 25 ayant permis de renouveler les réserves de 177,47 millions de TEP en prouvé et probable (2P), alors que les réserves en prouvé, probable et possible (3P) ont atteint 401,37 millions de TEP, précisant que les 3 autres sont toujours en cours d'évaluation. Interrogé sur les projets de Sonatrach à l'étranger, il a affirmé que le groupe poursuivra ses projets qui ont connu "quelques perturbations" comme ceux en Libye, en raison de la situation sécuritaire du pays, ou au Mali où "l'évaluation se poursuit toujours", assurant que Sonatrach "n'hésitera pas à investir là où il y a une valeur ajoutée".
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Côté ressource humaine, M. Mazouzi a assuré que la compagnie nationale continuera à recruter selon ses besoins, précisant que 1000 diplômés ont été recrutés dernièrement sur concours.
Ces nouvelles recrues devraient suivre un programme de formation, a-t-il ajouté. Concernant le nouveau CMT doté d'équipements médicaux ultra modernes, M. Mazouzi a expliqué que cette opération entre dans le cadre de la prise en charge du personnel, notamment sur le plan santé.
Il a ajouté que le groupe a déjà inauguré d'autres CMT dans différentes régions du pays ajoutant que d'autres opérations similaires seront réalisées dans des sites et unités du groupe.
La fiscalité pétrolière effective à 1.171 milliard DA à fin août 2016 (DGI) (APS)
La fiscalité pétrolière effectivement recouvrée a atteint 1.171 milliards de dinars (mds DA) entre janvier et fin août 2016, a indiqué lundi à l'APS le Directeur général des impôts Abderrahmane Raouya.
Quant à la fiscalité ordinaire recouvrée sur la même période, elle s'est chiffrée à prés de 1.725 mds DA, précise M. Raouya en marge de son audition par la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances 2017.
Pour rappel, la loi de finances 2016 a prévu une fiscalité pétrolière budgétisée (basée sur un prix du baril à 37 dollars) de 1.682,55 mds DA et des ressources ordinaires de 3.064 mds DA durant l'année 2016.
Sonatrach a réalisé 28 découvertes sur les neuf premiers mois de 2016 (Horizons)
Le groupe Sonatrach a réalisé 28 découvertes d’hydrocarbures du 1er janvier au 30 septembre 2016, dont essentiellement à Hassi Messaoud et à Berkine. « Dans le cadre de ses activit&e

Revue de Presse 30 Octobre 2016 Publié le 30/10/2016 à 11:38


SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Prix FCE de la presse économique : Trois journalistes primés (El Moudjahid) ......... 4
ï‚· Walid Aït Saïd gagne le prix de la presse économique organisé par le FCE : Le récidiviste de la victoire (L’Expression) ..................................................................... 5
ï‚· Le concours est initié et organisé par le FCE : Trois journalistes lauréats du prix de la presse économique (La Tribune) ............................................................................. 6
ï‚· FCE : Le Prix de la presse économique attribué à trois journalistes (Horizons) ........ 7
ï‚· Prix de la presse économique du FCE: Trois journalistes lauréats (Le Temps) ......... 8
ï‚· Trois journalistes raflent le prix du FCE (Le Jeune Indépendant) .............................. 9
ï‚· Le FCE veut contribuer à l’essor de la presse : Ali Haddad pour «la pérennisation de l’aventure intellectuelle» (El Watan) ........................................................................ 10
ï‚· Communication : Le prix de la presse économique attribué à trois journalistes (DK News) ........................................................................................................................ 11
ï‚· Ali Haddad s’exprime sur la démission de Amar Saâdani (TSA) ............................ 12
ï‚· Elles produiront 10 millions de tonnes par an: Deux cimenteries réalisées à Relizane et Djelfa (Le Temps d’Algérie) ................................................................................. 13
ï‚· Le ministre des finances annonce la couleur : Les subventions tous azimuts, c'est fini! (L’Expression) .................................................................................................. 13
ï‚· Le ministre des finances rassure : Pas de hausse de la TVA pour les produits de base (Horizons) ................................................................................................................. 15
ï‚· Plan d’austérité : Le décryptage des experts (Liberté) .............................................. 16
ï‚· Finances: Stabilisation des dépenses publiques sur les trois prochaines années (APS) ................................................................................................................................... 17
ï‚· Les mesures douanières du PLF 2017 protègent la production nationale et encouragent les exportations (APS) .......................................................................... 19
ï‚· Conseil de la nation, choix des sites industriels : Des normes objectives (El Moudjahid) ................................................................................................................ 21
ï‚· La certification Basma Djazairia : Une stratégie audacieuse (El Moudjahid) .......... 25
ï‚· Moundir Lassassi, chef de la première enquête sur l’économie informelle : Lancement imminent des études (El Moudjahid) ..................................................... 27
ï‚· Opep-non Opep : Discussions à Vienne sur une réduction de la production (APS) . 28
ï‚· Modalités d’application de l’Accord d’Alger : Les experts de l’Opep en désaccord (El Watan) ................................................................................................................. 29
ï‚· Selon le cabinet d’études et de conseil Ecotechnics : L’année 2017 plus difficile pour l’économie algérienne (Liberté) ....................................................................... 30
ï‚· Sonelgaz : Perte de 20% d'énergie électrique (El Moudjahid) ................................. 32
ï‚· Formation professionnels: 80% des 250.000 diplômés en 2015 ont trouvé un emploi (APS) ......................................................................................................................... 32
ï‚· Université de Béjaïa : Quid du contrôle qualité aux frontières ?(Liberté) ................ 34
ï‚· Air Algérie : Nouvelle liaison El Oued - Paris (El Moudjahid)................................ 35
ï‚· Vincenzo Nesci l'affirme : Djezzy, un fleuron de Vimpelcom (l’Expression) ......... 35
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 36
ï‚· Les Banques publiques n’iront pas en Bourse (L’Econews) .................................... 36
ï‚· Augmentation du capital de la Compagnie centrale de réassurance (APS) .............. 37
ï‚· Pour encourager les petits fellahs : Bientôt des crédits sans intérêt (L’Expression) 38
ï‚· M-paiement : L’opération lancée prochainement par Mobilis (Le Soir d’Algérie) .. 39
Coopération ......................................................................................................................................................... 40
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ï‚· Développement pharmaceutique en Afrique : Valoriser le savoir-faire (APS) ........ 40
ï‚· Production de vaccins et médicaments : S’affranchir de l’importation (El Moudjahid) ................................................................................................................ 41
ï‚· Des hommes d’affaires algériens à La Havane : S’imposer à l’international (El Moudjahid) ................................................................................................................ 42
Veille ..................................................................................................................................................................... 43
ï‚· Le Forum SAP des affaires au chevet des entreprises algériennes (El Watan) ........ 43
ï‚· Séminaire-atelier les 14 et 15 novembre à l’ESAA : La qualité une exigence vitale (El Moudjahid) .......................................................................................................... 45
ï‚· Contribution : Attention au gaspillage des ressources naturelles du sous-sol du Sud algérien (El Watan) ................................................................................................... 45
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A la une
Prix FCE de la presse économique : Trois journalistes primés (El Moudjahid)
Le Prix de la presse économique, organisé par le Forum des chefs d’entreprise (FCE), a été attribué à trois journalistes de la presse écrite et télévisuelle.
La cérémonie de remise du Prix FCE de la presse économique 1re édition 2016, s’est déroulée jeudi soir à la prestigieuse Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration d’Alger (ESHRA). Pour la catégorie presse écrite, une quarantaine d’articles étaient en lice, le jury n’a retenu que les articles traitant de l’agriculture et du commerce, le prix du meilleur article économique a été attribué au journaliste de l’Expression Walid Aït Said, pour son article intitulé ‘‘Oui, je consomme Algérien’’.
Le prix du meilleur travail télévisuel a été décerné à Nasreddine Marir de Dzair News, pour un reportage traitant des pratiques illégales dans le commerce extérieur. Quant à la catégorie du meilleur débat économique télévisuel, le prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l’ENTV. Les heureux gagnants ont reçu chacun un trophée en plus d’un chèque d’un million de dinars.
Cette cérémonie a été marquée par la présence de membres du gouvernement dont le ministre de la Communication, Hamid Grine, le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talai, et celui de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, ainsi que le président du FCE, Ali Haddad.
S’exprimant à cette occasion, le ministre de la Communication a salué cette initiative qui consacre, dit-il, la culture du mérite dans le domaine de la presse et récompense les talents.
Ce prix ambitionne de soutenir le journalisme économique surtout que ce genre journalistique contribue sensiblement à former l’opinion publique et à promouvoir l’économie algérienne, a fait observer le président du FCE, Ali Haddad, tout en réitérant le soutien de son organisation à tous les efforts visant à améliorer le rendement des journalistes professionnels, à travers notamment la formation, dont un programme sera lancé à partir du mois de novembre au profit des journalistes. Il a également noté que les médias, tous genres confondus, se doivent d’accompagner le processus de développement que connaît l’Algérie.
Ali Haddad a souligné que ce prix qui honore le meilleur article en termes d’originalité, d’objectivité et de professionnalisme sera élargi lors de la prochaine édition au meilleur article de la presse électronique. Par ailleurs, le jury était composé de professionnels des médias, de journalistes, d’universitaires et de membres du FCE.
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Walid Aït Saïd gagne le prix de la presse économique organisé par le FCE : Le récidiviste de la victoire (L’Expression)
Le coeur sur la main, la main tendue au journalisme, le jeune loup a encore exhibé ses crocs et mordu au mollet. Cette fois-ci, le morceau a été gros. Le journaliste de L'Expression, Walid Aït Saïd, a été lauréat du Prix de la presse économique, organisé par le Forum des chefs d'entreprise (FCE). Le trophée, lui, a été remis lors d'une très conviviale cérémonie qui s'est déroulée en présence de membres du gouvernement dont notamment, le ministre de la Communication Hamid Grine, le ministre des Travaux publics et des Transports Boudjema Talai, et celui de la Jeunesse et des Sports El Hadi Ould Ali, ainsi que le président du FCE Ali Haddad. Après six années de métier, Walid a développé un flair de fauve dans la jungle médiatique. Il est déjà à son quatrième Prix national dans le monde du journalisme sans compter qu'il a été sélectionné par l'ambassade de France pour suivre un stage de formation au prestigieux Institut de formation de journalistes à Paris. Et le calepin qu'il a ouvert pour ce passionnant, mais dur métier n'est qu'à ses premières pages. Depuis juin 2010, qu'il hante le long couloir du quotidien L'Expression, ce journal école de formation où l'on apprend la rigueur, la discipline et le sens des relations humaines. Trois catégories ont été retenues dans le cadre du Prix du FCE: la presse écrite, télévisuelle (reportages et enquêtes) et un Prix spécial pour la meilleure émission ou meilleur débat économique a été annulé pour manque de qualité des travaux déposés. Bien mené, un style rédactionnel fluide et agréable, une idée originale, le sujet de L'Expression portant le titre: «Oui, je consomme algérien», a été primé à la quasi-unanimité du jury parmi les quarante articles qui étaient en lice. Le Prix du Meilleur travail télévisuel a été attribué à Nasreddine Marir de Dzair News pour un reportage sur les pratiques illégales dans le commerce extérieur. Pour ce qui est de la catégorie du Meilleur débat économique télévisuel, le Prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l'Entv qui a affirmé que cette distinction l'a «honorée, surtout qu'elle intervient à l'occasion de la Journée nationale de la presse (22 octobre), instituée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Les heureux gagnants ont reçu chacun un trophée en plus d'un chèque d'un million de DA. S'exprimant à l'ouverture de la cérémonie, le ministre de la Communication a salué cette initiative qui consacre, dit-il, «la culture
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du mérite dans le domaine de la presse». Le patron du FCE, Ali Haddad a indiqué pour sa part que l'institution de ce prix n'est pas une idée improvisée mais le fruit d'une longue réflexion. «Nous nous sommes longuement interrogés sur la pertinence d'instituer un prix, alors qu'il en existe déjà une multitude. Nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle les actes qui encouragent l'excellence et qui récompensent l'effort et le travail ne sont jamais de trop», a-t-il indiqué lors de son intervention. C'est une manière pour le patronat de participer à la formation des journalistes par l'émulation et l'encouragement. Plus encore, le FCE suggère une sorte de halte pour la presse nationale aux fins d'un débat approfondi après une pratique de 26 années d'ouverture médiatique. En effet, il va falloir maintenant faire le bilan de cette expérience. «Le FCE est prêt à contribuer activement à l'effort d'initier un débat sur la réorganisation du paysage médiatique dont l'ouverture s'était faite de manière précipitée», a ajouté Ali Haddad. Dans cette halte médiatique en perspective, il est évident que le FCE s'est attelé à placer l'économie au coeur du débat national.
M.Haddad estime à ce sujet que «le forum a réussi en grande partie grâce à la presse qui a toujours rendu-compte de nos activités auprès de l'opinion publique».
Il ajoute par ailleurs, que «la presse nous a toujours accompagnés dans toutes nos actions, véhiculé nos messages et nos valeurs et contribué à vulgariser nos idées et les concepts complexes de l'économie». Aussi, le FCE souhaite-t-il contribuer à travers cette action au processus de professionnalisation du secteur de la presse et à sa modernisation.
Le concours est initié et organisé par le FCE : Trois journalistes lauréats du prix de la presse économique (La Tribune)
C’est en présence des responsables de presse et de nombreux journalistes que s’est déroulée, jeudi soir à l’Ecole supérieure de l’hôtellerie et de restauration de Aïn Benian (Alger) la remise des prix de la 1re édition du concours du «Prix de la presse économique» initié par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) aux journalises spécialisés dans le domaine. Scindé en trois catégories, le concours récompense les travaux journalistiques dans
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la presse écrite, audiovisuelle et radiophonique. La cérémonie de remise des distinctions a été rehaussée par la présence de membres du gouvernement dont notamment les ministres de la Communication, Hamid Grine, M. Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et les Mines, des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talai, et de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, ainsi que le président du FCE, Ali Haddad.
Pour la catégorie presse écrite, où une quarantaine d’articles étaient en lice, le prix du meilleur article économique, qui est doté d’un million de dinars, a été décerné au journaliste du quotidien francophone l'Expression Walid Aït Saïd, pour son article intitulé Oui, je consomme algérien, alors que le prix du meilleur travail télévisuel a été attribué à Nasreddine Marir de Dzair News pour un reportage sur les pratiques illégales dans le commerce extérieur. Dans la catégorie meilleur débat économique télévisuel, le prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l’Eptv. Quant prix du meilleur travail radiophonique, il a été annulé par le jury pour manque de qualité des travaux déposés. Les lauréats ont reçu chacun un trophée en plus d’un chèque d'un million de dinars.
S’exprimant à l’ouverture de la cérémonie, le ministre de la Communication n’a pas manqué de saluer l’initiative de l’organisation patronale qui, par cette compétition, consacre, selon M. Grine, la culture du mérite dans le domaine de la presse. Intervenant à son tour, M. Haddad a indiqué que le prix de la presse économique «honore le meilleur article en termes d'originalité, d'objectivité et de professionnalisme», ajoutant que la prochaine édition va introduire le prix du meilleur article de la presse électronique.
Le jury du concours était composé de professionnels des médias, de journalistes, d’universitaires et de membres du FCE. Il s’agit des professeurs Mohamed Cherif Belmihoub et Youcef Aggoune, des journalistes Baya El Hachemi et journaliste Ahmed Lahri, ainsi que Nabila Bouchaala de l'Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l'information, Brahim Benabdeslam, économiste et vice-président du FCE, et Salah Eddine Abdessemed, également vice-président du forum.
En marge de la cérémonie, le président du FCE a indiqué que des investisseurs membres du Forum comptent réaliser deux cimenteries. Selon M. Haddad, la première sera implantée dans la wilaya de Relizane et produira 6 000 000 de tonnes par an alors que la deuxième est prévue à Djelfa en partenariat avec des Chinois, et aura une capacité de production de 4 000 000 tonnes/an.
FCE : Le Prix de la presse économique attribué à trois journalistes (Horizons)
Le Prix de la presse économique, organisé par le Forum des chefs d’entreprise (FCE), a été attribué, jeudi dernier, à Alger, à trois journalistes de la presse écrite et télévisuelle. Trois catégories ont été
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retenues dans le cadre de ce prix : la presse écrite, télévisuelle (reportages et enquêtes) et un prix spécial pour la meilleure émission ou meilleur débat économique à la télévision, alors que le prix du meilleur travail radiophonique a été annulé pour manque de qualité des travaux déposés. La cérémonie s’est déroulée en présence de membres du gouvernement, dont le ministre de la Communication, Hamid Grine, le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaâ Talaï, et celui de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali, ainsi que le président du FCE, Ali Haddad. S’exprimant à l’ouverture de la cérémonie, le ministre de la Communication a salué cette initiative qui consacre, dit-il, « la culture du mérite dans le domaine de la presse ».
Pour la catégorie presse écrite, où une quarantaine d’articles étaient en lice, le prix du meilleur article économique a été décerné au journaliste de L’Expression Walid Aït-Saïd, pour son article intitulé « Oui, je consomme algérien », alors que le prix du meilleur travail télévisuel a été attribué à Nasreddine Marir de Dzaïr News, pour un reportage sur les pratiques illégales dans le commerce extérieur.
Pour ce qui est de la catégorie du meilleur débat économique télévisuel, le prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l’EPTV, qui a affirmé que cette distinction l’a « honorée, surtout qu’elle intervient à l’occasion de la Journée nationale de la presse » (22 octobre), instituée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les heureux gagnants ont reçu chacun un trophée en plus d’un chèque de un million de dinars. Ali Haddad a indiqué que la prochaine édition va introduire le prix du meilleur article de la presse électronique.
Prix de la presse économique du FCE: Trois journalistes lauréats (Le Temps)
Organisé par le Forum des chefs d'entreprise (FCE), le prix de la presse économique a été attribué à Alger à trois journalistes de la presse écrite et télévisuelle.
Trois catégories ont été retenues dans le cadre de ce prix : la presse écrite, télévisuelle (reportages et enquêtes) et un prix spécial pour la meilleure émission ou meilleur débat économique à la télévision, alors que le prix du meilleur travail radiophonique a été annulé pour manque de qualité des travaux déposés. La cérémonie de remise des prix s'est
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déroulée en présence de membres du gouvernement dont notamment le ministre de la Communication Hamid Grine, le ministre des Travaux publics et des transports Boudjemaâ Talaï, et celui de la jeunesse et des sports El Hadi Ould Ali, ainsi que le président du FCE Ali Haddad. Le jury était composé de professionnels des médias, de journalistes expérimentés, d'universitaires et de membres du FCE.
Pour la catégorie presse écrite, où une quarantaine d'articles étaient en lice, le prix du meilleur article économique a été décerné au journaliste de L'Expression Walid Ait Said, pour son article intitulé «Oui, je consomme algérien», alors que le prix du meilleur travail télévisuel a été attribué à Nasreddine Marir de Dzair News pour un reportage sur les pratiques illégales dans le commerce extérieur.
Pour ce qui est de la catégorie du meilleur débat économique télévisuel, le prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l'ENTV qui a affirmé que cette distinction l'a «honorée, surtout qu'elle intervient à l'occasion de la journée nationale de la presse (22 octobre), instituée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Les heureux gagnants ont reçu chacun un trophée en plus d'un chèque d'un million DA. Intervenant à son tour, Ali Haddad a indiqué que le prix de la presse économique «honore le meilleur article en termes d'originalité, d'objectivité et de professionnalisme», ajoutant que la prochaine édition va introduire le prix du meilleur article de la presse électronique.
Trois journalistes raflent le prix du FCE (Le Jeune Indépendant)
Le prix de la presse économique organisé par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a été attribué à trois journalistes de la presse écrite et télévisuelle, lors d’une cérémonie organisée dans la soirée de jeudi dernier à l’école ESHRA (Alger).
Pour la catégorie presse écrite, le prix du meilleur article économique a été attribué au journaliste de l’Expression Walid Aït Said, pour son article intitulé « Oui, j’ai consommé algérien », sur une quarantaine d’articles en lice.
Le prix du meilleur travail télévisuel a été décerné à Nasreddine Marir de Dzair News, pour un reportage traitant des pratiques illégales dans le commerce extérieur. Quant à la catégorie du meilleur débat économique télévisuel, le prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l’ENTV. Les heureux gagnants ont reçu chacun un chèque d’un million de dinars et un trophée.
S’exprimant à cette occasion, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a déclaré qu’il « salue et encourage ce genre d’initiatives qui consacrent la culture du mérite dans le domaine de la presse et récompense les talents ».
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Pour sa part, le président du FCE, Ali Haddad, a déclaré que « ce prix ambitionne de soutenir le journalisme économique, surtout que ce genre journalistique contribue sensiblement à former l’opinion publique et à promouvoir l’économie algérienne ».
Pour lui, « ce prix qui honore le meilleur article en termes d’originalité, d’objectivité et de professionnalisme sera élargi lors de la prochaine édition au meilleur article de la presse électronique ».
Ali Haddad n’a pas manqué de noter que l’organisation qu’il préside « soutient tous les efforts visant à améliorer le rendement des journalistes professionnels, à travers notamment la formation, dont un programme sera lancé à partir du mois de novembre au profit des journalistes ».
M. Haddad a enchaîné en soulignant que les médias, tous genres confondus, se doivent d’accompagner le processus de développement que connaît l’Algérie. Notons que le jury du Prix de la presse économique était composé de professionnels des médias, dont Youcef Aggoune, de journalistes, d’universitaires et de membres du FCE.
Le FCE veut contribuer à l’essor de la presse : Ali Haddad pour «la pérennisation de l’aventure intellectuelle» (El Watan)
Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, a plaidé, jeudi à Alger, pour la mise en place d’un modèle économique viable de la presse.
Dans une allocution prononcée à l’ouverture de la cérémonie de remise du prix FCE de la presse économique, M. Haddad a exprimé la disponibilité de l’organisation patronale qu’il dirige à contribuer à l’essor de la presse nationale. «La meilleure façon de pérenniser cette belle ‘‘aventure intellectuelle’’ qui a permis à de grands journalistes, femmes et hommes des médias, de marquer de leur empreinte et de leur talent l’histoire de l’Algérie, est de mettre en place les conditions d’un modèle économique viable pour l’industrie de la presse», a-t-il dit tout en relevant dans ce sillage l’évolution remarquable qu’a enregistrée la presse nationale.
Saluant la mise en place de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) en attendant celle de la presse écrite, Ali Haddad a fait état de la nécessité d’ouvrir le débat sur l’avenir de la presse et sur son organisation. Il a assuré dans ce contexte que «le FCE est prêt à contribuer activement à tout débat sur la réorganisation du paysage médiatique dont l’ouverture, nous devons le reconnaître, s’était faite de manière précipitée». Si l’urgence, dans les années 90’, était de consacrer le pluralisme des médias et les valeurs démocratiques, il est impératif aujourd’hui, a souligné le président du FCE, d’aller vers la consolidation de l’assise économique de la presse nationale.
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Louant l’engagement et les qualités de la presse nationale, Ali Haddad a assuré que l’institution du prix FCE de la presse économique est une manière pour cette organisation patronale d’apporter, pour sa part, une modeste contribution aux «actes qui encouragent l’excellence et qui récompensent l’effort et le travail». «Le FCE souhaite contribuer à travers cette action au processus de professionnalisation du secteur de la presse et à sa modernisation.
C’est une action symbolique qui vise à encourager les journalistes et à valoriser leur production», a-t-il ajouté tout en relevant que la presse a toujours accompagné les actions du FCE et véhiculé ses messages et ses valeurs, comme elle a contribué à la vulgarisation de ses idées sur l’économie nationale. «Nous nous sommes attelés à placer l’économie au coeur du débat national et j’estime que nous avons réussi en grande partie grâce à la presse qui a toujours rendu compte de nos activités auprès de l’opinion publique», a-t-il souligné, remerciant ainsi les médias qu’il qualifie de «partenaires» qui aident à «améliorer l’attractivité de l’Algérie à l’international».
Ali Haddad a conclu son intervention en affirmant que le prix FCE de la presse économique «est la preuve de notre indéfectible attachement à la liberté d’expression et de la presse».
Communication : Le prix de la presse économique attribué à trois journalistes (DK News)
Le prix de la presse économique, organisé par le Forum des chefs d’entreprise (FCE), a été attribué jeudi soir à Alger à trois journalistes de la presse écrite et télévisuelle.
Trois catégories ont été retenues dans le cadre de ce prix : la presse écrite, télévisuelle (reportages et enquêtes) et un prix spécial pour la meilleure émission ou meilleur débat économique à la télévision, alors que le prix du meilleur travail radiophonique a été annulé pour manque de qualité des travaux déposés.
La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence de membres du gouvernement dont notamment le ministre de la Communication Hamid Grine, le ministre des Travaux publics et des transports Boudjemaa
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Talai, et celui de la jeunesse et des sports El Hadi Ould Ali, ainsi que le président du FCE Ali Haddad.
S’exprimant à l’ouverture de la cérémonie, le ministre de la Communication a salué cette initiative qui consacre, dit-il, «la culture du mérite dans le domaine de la presse».
Le jury était composé de professionnels des médias, de journalistes expérimentés, d’universitaires et de membres du Fce.
Il s’agit du professeur Mohamed Cherif Belmihoub, le Professeur Youcef Aggoune, la journaliste Baya El Hachemi, du journaliste Ahmed Lahri, Nabila Bouchaala de l'Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l'information, Brahim Benabdeslam économiste et vice- président du Fce, et Salah Eddine Abdessemed également vice-président du forum.
Pour la catégorie presse écrite, où une quarantaine d’articles étaient en lice, le prix du meilleur article économique a été décerné au journaliste de l'Expression Walid Ait Said, pour son article intitulé «Oui, je consomme Algérien», alors que le prix du meilleur travail télévisuel a été attribué à Nasreddine Marir de Dzair News pour un reportage sur les pratiques illégales dans le commerce extérieur.
Pour ce qui est de la catégorie du meilleur débat économique télévisuel, le prix spécial est revenu à Ouarda Aoufi de l'ENTV qui a affirmé que cette distinction l'a «honorée, surtout qu'elle intervient à l'occasion de la journée nationale de la presse (22 octobre), instituée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika». Les heureux gagnants ont reçu chacun un trophée en plus d’un chèque d'un million de DA.
Intervenant à son tour, Ali Haddad a indiqué que le prix de la presse économique «honore le meilleur article en termes d'originalité, d'objectivité et de professionnalisme», ajoutant que la prochaine édition va introduire le prix du meilleur article de la presse électronique.
Interrogé en marge de la cérémonie, le président du FCE a indiqué que des investisseurs membres du Forum comptent réaliser deux cimenteries. Il s’agir d’une usine à Relizane qui produira 6.000.000 tonnes alors que l’autre unité, prévue à Djelfa en partenariat avec des chinois, aura une capacité de 4.000.000 tonnes.
Ali Haddad s’exprime sur la démission de Amar Saâdani (TSA)
Ali Haddad s’est exprimé, hier jeudi, sur la démission de Amar Saâdani de son poste de secrétaire général du FLN. « L’Algérie n’a pas été faite par un seul homme. Si Amar a fait ce qu’il devait et ce qu’il pouvait faire », a-t-il indiqué à la presse.
«Aujourd’hui son état de santé ne lui permet pas de poursuivre sa mission. Donc il va se reposer », a-t-il précisé en ajoutant qu’il s’agit d’un « frère » et d’un « ami » qu’il « soutient ». « Vous l’avez vu fatigué, il a
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vraiment des problèmes de santé, il va se soigner et revenir inch’Allah », a-t-il conclu.
Elles produiront 10 millions de tonnes par an: Deux cimenteries réalisées à Relizane et Djelfa (Le Temps d’Algérie)
Le président du Forum des chefs d'Entreprise (FCE), Ali Haddad, a indiqué jeudi soir que des investisseurs membres du Forum comptent réaliser deux cimenteries, l'une à Relizane et l'autre à Djelfa. Donnant plus de précisions, le président du FCE, qui s'exprimait en marge de la cérémonie de remise des prix FCE de la presse économique, affirme que la première usine produira 6 000 000 de tonnes alors que l'autre unité, prévue à Djelfa, en partenariat avec des Chinois, aura une capacité de 4 000 000 de tonnes.
La mise en service de ces usines entre dans la politique du gouvernement qui vise à réduire progressivement les quantités de ciment importées et atteindre à terme des niveaux de production qui permettent d'exporter. La demande pour le ciment avoisine annuellement les 24 millions de tonnes, tandis que la production nationale, encore dominée par le secteur public, notamment le groupe Gica qui produit plus de 11 millions de tonnes par an, est estimée à 18 millions de tonnes par an. D'ici au milieu de 2017, l'Algérie aura de quoi satisfaire le marché du ciment, prévoient les professionnels du secteur et les pouvoirs publics. Selon eux, la production de ciment augmentera de 7 millions de tonnes. De ce fait, les cinq millions de tonnes importées l'année précédente seront largement couvertes, et mieux encore, le marché du ciment observera un excédent de 2 millions de tonnes, à partir de 2017. Ceci sera réalisé principalement grâce à l'extension des capacités de production du groupe Lafarge-Algérie (notamment avec l'apport de la nouvelle usine de Biskra), mais aussi grâce aux projets en cours de réalisation du Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica) et un autre acteur privé algérien.
Le ministre des finances annonce la couleur : Les subventions tous azimuts, c'est fini! (L’Expression)
Les subventions généralisées, c'est bientôt fini! C'est la bombe qu'a lâchée, hier, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, dans un entretien accordé à l'APS. En effet, le grand argentier du pays a reconnu que le gouvernement était en train d'élaborer une nouvelle politique de subventions. «Un dispositif de ciblage de subventions est actuellement à
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l'étude», a-t-il indiqué pour confirmer ce qui n'était que rumeurs...Le ministre estime que cette décision a été prise du fait que les subventions généralisées pèsent lourdement sur le budget de l'Etat. «En plus, elles ne sont pas équitables car ne profitant pas toujours aux plus défavorisés», a-t-il justifié avant de tenter de rassurer. «La politique sociale du gouvernement sera maintenue tant que le gouvernement n'a pas mis en place un système de subventions efficace», a-t-il avancé. Une décision qui risque de faire grincer des dents parmi la population, même si les spécialistes appellent depuis longtemps au rééquilibrage de ces subventions qui risquent de mener le pays à la faillite. Toutefois, si Hadji Baba Ammi a fait peur aux Algériens avec cette annonce, il n'en demeure pas moins qu'il a insisté sur le fait que le pays était en situation de rigueur et non d'austérité. «Le gouvernement va stabiliser les dépenses publiques sur les trois prochaines années sans pour autant procéder à des coupes budgétaires», a-t-il soutenu. «Nous n'allons pas réduire les dépenses budgétaires, mais nous allons les stabiliser sur les trois prochaines années», explique-t-il. Dans d'autres pays, poursuit-il, les coupes budgétaires se traduisent par des licenciements, une hausse du taux de chômage et l'arrêt des projets publics, alors qu'en Algérie, le gouvernement a continué à financer les projets en cours de réalisation et a maintenu les acquis sociaux et le subventionnement des produits de large consommation. Il explique dans ce sens que «ce n'est pas par austérité que le gouvernement s'est abstenu de lancer de nouveaux projets, mais plutôt par souci d'achever ceux qui sont déjà en chantier». Baba Ammi revient également sur la hausse de la TVA prévue par le projet de loi de finances 2017. «Elle ne concerne en aucun cas les produits de base qui sont, d'ailleurs, exonérés de cette taxe», rétorque-t-il. Concernant le Fonds de régulation des recettes (FRR), dont les avoirs s'établissent actuellement à près de 740 milliards de DA, il sera encore sollicité en 2017 à hauteur de ce même montant pour combler le déficit budgétaire, note le ministre. «Nous avons continué à financer le déficit en puisant sur le FRR. L'année prochaine, on va puiser les 740 mds de DA qui restent dans ce fonds», précise Baba Ammi. «Il faut cependant s'attendre à une hausse des recettes budgétaires qui vont permettre de suppléer progressivement aux ressources puisées jusque-là dans le FRR», a-t-il rétorqué. La maîtrise des dépenses et la hausse progressive de la fiscalité ordinaire devraient contribuer à réduire progressivement le déficit budgétaire pour les prochaines années, prédit-il. Pour rappel, le FMI a tablé dans son rapport d'octobre en cours, relatif aux politiques budgétaires dans le monde, sur une réduction progressive du déficit budgétaire de l'Algérie durant les cinq prochaines années à -3,9% du PIB en 2021 contre -16,2% du PIB en 2015. Selon le ministre, la hausse progressive attendue des recettes de la fiscalité ordinaire sera beaucoup plus induite par la croissance de l'activité économique que par une augmentation des taxes. «La gestion des finances publiques telle qu'elle a été menée jusqu'à présent nous a permis de préserver notre économie des chocs extérieurs», rappelle le ministre, s'appuyant sur le constat du FMI qui a mis l'accent sur la résilience de l'économie algérienne face au
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choc provoqué par la chute drastique des cours du brut. Pour rappel, les dernières prévisions du FMI et de la Banque mondiale évoquent une croissance soutenue de l'Algérie comparée à celle d'autres pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena). Le FMI a souligné que l'Algérie figurait parmi les pays émergents et en développement qui ont réussi à maintenir une position extérieure nette positive grâce à son très faible endettement extérieur. Sur ce point, le ministre affirme que ce niveau bas de la dette donne à l'Algérie des capacités importantes en cas d'endettement, en donnant la possibilité, si la nécessité l'exige, au groupe Sonelgaz notamment, de recourir au marché financier international pour financer son important programme d'investissements. Mais malgré cette possibilité, Sonelgaz ainsi que Sonatrach n'y ont pas eu recours jusqu'à présent, car le besoin ne s'en est pas fait sentir, a conclu le ministre.
Le ministre des finances rassure : Pas de hausse de la TVA pour les produits de base (Horizons)
Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a annoncé que le gouvernement oeuvre à stabiliser les dépenses budgétaires durant les trois prochaines années. Il a également assuré que les acquis sociaux seront préservés et que l’augmentation de la TVA ne concernera pas les produits de base. « Nous n’allons pas réduire les dépenses budgétaires, mais les stabiliser sur les trois prochaines années. Dans d’autres pays, les coupes budgétaires se traduisent par des licenciements, une hausse du taux de chômage et l’arrêt des projets publics, alors qu’en Algérie, le gouvernement a continué à financer les projets en cours de réalisation et maintenu les acquis sociaux et la subvention des produits de large consommation », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l’APS au sujet de la loi de finances pour 2017. Il a fait observer que « ce n’est pas par austérité que le gouvernement s’est abstenu de lancer de nouveaux projets, mais plutôt par souci d’achever ceux qui sont déjà en chantier ». S’agissant de la préservation des acquis sociaux qui, a-t-il souligné, coûtent à l’Etat près de 30% du PIB, elle devrait se traduire en 2017 « par une stabilité des prix des produits de base et un maintien des dépenses de l’éducation, de la santé et des dispositifs de l’emploi de jeunes ». « La politique sociale sera maintenue tant que le gouvernement n’a pas mis en place un système de subventions efficace », a-t-il indiqué. Selon Baba Ammi, un dispositif de ciblage des subventions est actuellement à l’étude. Toutefois, il reconnaît que « les subventions généralisées pèsent lourdement sur le budget de l’Etat et ne sont pas équitables, car ne profitant pas toujours aux plus défavorisés ».
Recourir au Fonds de régulation des recettes en 2017 et à l’endettement extérieur n’est pas à écarter
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Le ministre a avancé que pour combler le déficit budgétaire, le Fonds de régulation des recettes (FRR) sera de nouveau sollicité pour couvrir les dépenses prévues pour l’exercice de 2017. « Nous avons continué à financer le déficit en puisant dans le FRR. L’année prochaine, nous allons recourir aux 740 milliards de dinars qui restent dans ce Fonds », précise Baba Ammi. Le renflouer est tributaire d’une hausse des recettes budgétaires. C’est ce qui va permettre, selon lui, « de suppléer progressivement aux ressources puisées jusque-là dans le FRR ». Mais aussi « la maîtrise des dépenses et la hausse progressive de la fiscalité ordinaire devraient contribuer à réduire progressivement le déficit budgétaire pour les prochaines années ». Selon le ministre, la hausse progressive des recettes de la fiscalité ordinaire sera beaucoup plus induite par la croissance de l’activité économique que par l’augmentation des taxes. « La gestion des finances publiques telle qu’elle a été menée jusqu’à présent nous a permis de préserver notre économie des chocs extérieurs », rappelle Baba Ammi, s’appuyant sur le constat du FMI qui a mis l’accent sur la résilience de l’économie algérienne face au choc provoqué par la chute drastique des cours du brut. Pour ce qui est du recours à l’endettement extérieur, le grand argentier du pays n’a pas écarté cette option. Cependant, il a précisé que « ce niveau bas de la dette donne à l’Algérie des capacités importantes en cas d’endettement, en donnant la possibilité, si la situation l’exige, au groupe Sonelgaz notamment, de recourir au marché financier international pour financer son important programme d’investissement. Mais malgré cette possibilité, Sonelgaz ainsi que Sonatrach n’y ont pas eu recours jusqu’à présent, car le besoin ne s’en est pas fait sentir ».
Ouverture du capital des banques publiques : pas à l’ordre du jour Le ministre a, par ailleurs, informé que l’ouverture du capital des banques publiques n’est pas à l’ordre du jour, en dépit qu’elle ait figuré dans la première mouture de l’avant-projet de loi de finances 2017. « Un projet de loi de finances est vivant », a t-i indiqué. Et d’ajouter : « Il y a des propositions, des débats et des arbitrages qui se font. » Pour ce qui est de l’ouverture de nouvelles banques, un oui... mais a été affiché. « L’Algérie n’a pas fermé la porte à la possibilité d’agréer de nouvelles banques mais souhaite, toutefois, établir des partenariats avec de grandes banques internationales de premier ordre » a-t-il expliqué. Selon lui, le blocage vient de ces banques qui « conditionnent leur implantation en Algérie par une détention majoritaire dans le capital, ce qui est contradictoire avec la règle de l’investissement 51-49%.
Plan d’austérité : Le décryptage des experts (Liberté)
Quelles sont les chances de réussite du plan anti-crise de Sellal appelé pompeusement “Nouveau modèle économique” ? À l’évidence, le rétablissement des équilibres macroéconomiques, notamment budgétaires
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visé par le cadrage budgétaire 2016-2019 contenu dans le “Nouveau modèle économique” repose principalement sur une baisse importante des importations, une réduction significative des dépenses d’équipement ainsi qu’une hausse des exportations hydrocarbures, réalisé grâce à l’évolution des prix du pétrole projetée par le gouvernement : de 50 à 60 dollars. Il suffit que les cours du pétrole se situent en dessous pour que ce plan soit compromis. Par ailleurs, la mise en oeuvre de cette cure d’austérité, gel de la masse salariale et des recrutements dans la Fonction publique, gel des nouveaux projets d’investissement, hausse des taxes (TVA et sur les carburants), risque d’être freinée par de possibles mouvements de protestation contre la cherté de la vie induite par ces augmentations de prix résultant d’une hausse des taxes, prévues dans les lois de finances à partir de janvier 2017. La réussite de ce plan dépend donc de la paix sociale, en un mot de la dégradation ou non du climat social.
Il est paradoxal que l’élaboration du nouveau plan anti-crise soit tenu secret et que plusieurs mois après sa parution, le gouvernement n’ait pas cru bon informer la population sur son contenu. Si des fuites ne se sont pas produites, il faudrait plusieurs mois pour que le simple citoyen soit enfin averti des décisions qui seront prises d’ici à 2019 et qui risquent d’affecter son pouvoir d’achat. Au demeurant, en dépit d’un “corpus” riche de suggestions pertinentes émises par nombre d’experts pour augmenter de manière importante les recettes de l’État en vue de faire face à la crise financière, permettant d’atténuer les effets de la crise sur la population, ce plan d’austérité fait l’économie de solutions salvatrices comme celles susceptibles d’améliorer la collecte des impôts et de mieux appréhender l’assiette fiscale. En particulier, il ne prévoit pas un volet lutte contre les surfacturations, les ventes sans facture et l’énorme évasion fiscale dans l’import-import. On ne voit pas également une significative amélioration des recettes fiscales sans réforme de l’administration des impôts, ni une adhésion de la population sans communication officielle et sans des mesures symboliques de réduction du train de vie de l’État. Par ailleurs, dans le domaine du commerce extérieur, le plan fait l’économie de la mise en oeuvre de la loi sur la normalisation qui bien appliquée pourrait réduire nos importations d’au moins 10 milliards de dollars. Concernant l’apport de devises, des experts préconisent des mécanismes pour drainer les capitaux d’investisseurs étrangers ou d’Algériens résidant à l’étranger. Tout cet ensemble de solutions pertinentes sont paradoxalement ignorées au profit de mesures faciles, impopulaires qui risquent d’embraser le front social.
Finances: Stabilisation des dépenses publiques sur les trois prochaines années (APS)
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Le gouvernement va stabiliser les dépenses publiques sur les trois prochaines années sans pour autant procéder à des coupes budgétaires, a indiqué le ministre des Finances, M. Hadji Babaammi, dans un entretien accordé à l'APS.
"Nous n’allons pas réduire les dépenses budgétaires mais nous allons les stabiliser sur les trois prochaines années", affirme M. Babaammi.
Dans d’autres pays, poursuit-il, les coupes budgétaires se traduisent par des licenciements, une hausse du taux de chômage et l’arrêt des projets publics, alors qu’en Algérie, le gouvernement a continué à financer les projets en cours de réalisation et a maintenu les acquis sociaux et le subventionnement des produits de large consommation.
Selon le premier argentier du pays, ce n’est pas par austérité que le gouvernement s’est abstenu de lancer de nouveau projets mais plutôt par souci d’achever ceux qui sont déjà en chantier.
M. Babaammi précise, à ce propos, que la préservation des acquis sociaux qui coûtent à l’Etat près de 30% du PIB devrait se traduire, en 2017, par une stabilité des prix de produits de base et un maintien des dépenses de l’éducation, de la santé ainsi que celles des dispositifs de l’emploi de jeunes.
A ce propos, il soutient que la hausse de la TVA prévue par le projet de loi de finances 2017 ne concerne en aucun cas les produits de base qui sont, d’ailleurs, exonérés de cette taxe.
"La politique sociale du gouvernement sera maintenue tant que le gouvernement n’a pas mis en place un système de subventions efficace", avance le ministre qui fait savoir qu’un dispositif de ciblage de subventions est actuellement à l’étude.
Dans ce sens, il reconnaît que les subventions généralisées qui pèsent lourdement sur le budget de l’Etat ne sont pas équitables car ne profitant pas toujours aux plus défavorisés.
Augmenter les recettes budgétaires pour suppléer au FRR
Concernant le Fonds de régulation des recettes (FRR), dont les avoirs s’établissent actuellement à près de 740 milliards de DA, il sera encore sollicité en 2017 à hauteur de ce même montant pour combler le déficit budgétaire, note le ministre.
"Nous avons continué à financer le déficit en puisant sur le FRR. L’année prochaine, on va puiser les 740 mds de DA qui restent dans ce fonds", précise M. Babaammi qui dit, cependant, s’attendre à une hausse des recettes budgétaires qui vont permettre de suppléer progressivement aux ressources puisées jusque-là dans le FRR.
La maîtrise des dépenses et la hausse progressive de la fiscalité ordinaire devraient contribuer à réduire progressivement le déficit budgétaire pour les prochaines années, prédit M. Babaammi.
Pour rappel, le FMI a tablé dans son rapport d'octobre en cours, relatif aux politiques budgétaires dans le monde, sur une réduction progressive du déficit budgétaire de l’Algérie durant les cinq prochaines années à -3,9% du PIB en 2021 contre -16,2% du PIB en 2015.
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Selon le ministre, la hausse progressive attendue des recettes de la fiscalité ordinaire sera beaucoup plus induite par la croissance de l’activité économique que par une augmentation des taxes.
"La gestion des finances publiques telle qu’elle a été menée jusqu'à présent nous a permis de préserver notre économie des chocs extérieurs", rappelle le ministre, s’appuyant sur le constat du FMI qui a mis l’accent sur la résilience de l’économie algérienne face au choc provoqué par la chute drastique des cours du brut.
Pour rappel, les dernières prévisions du FMI et de la Banque mondiale évoquent une croissance soutenue de l’Algérie comparée à celle d’autres pays de la région Moyen-Orient et Afrique du nord (Mena).
Le FMI a souligné que l’Algérie figurait parmi les pays émergents et en développement qui ont réussi à maintenir une position extérieure nette positive grâce à son très faible endettement extérieur.
Sur ce point, le ministre affirme que ce niveau bas de la dette donne à l’Algérie des capacités importantes en cas d’endettement, en donnant la possibilité, si la nécessité l’exige, au groupe Sonelgaz notamment de recourir au marché financier international pour financer son important programme d’investissements.
Mais malgré cette possibilité, Sonelgaz ainsi que Sonatrach n’y ont pas eu recours jusqu'à présent car le besoin ne s’en est pas fait sentir, selon le ministre.
En outre, M. Babaammi fait savoir que l’ouverture du capital des banques publiques n’est pas à l’ordre du jour en dépit qu’elle ait figuré dans la première mouture de l’avant projet de loi de finances 2017.
"Un projet de loi de finances est vivant: il y a des propositions, des débats et des arbitrages qui se font", fait-il valoir.
Toujours dans le secteur bancaire, le ministre relève que l’Algérie n’a pas fermé la porte à la possibilité d’agréer de nouvelles banques mais souhaite, toutefois, établir des partenariats avec de grandes banques internationales de premier ordre.
Toutefois, explique-t-il, ces banques conditionnent leur implantation en Algérie par une détention majoritaire dans le capital alors que cette condition est en contradiction avec le principe de l’établissement de l’activité bancaire sous forme de partenariat prévu par la loi de Finances de 2009 qui limite les participations étrangères à 49% pour tous les investissements étrangers.
Les mesures douanières du PLF 2017 protègent la production nationale et encouragent les exportations (APS)
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Le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar, a indiqué jeudi à Alger que les mesures douanières prévues dans le projet de loi de finance 2017 visaient à conforter la nouvelle orientation de l'économie nationale reposant sur la protection de la production nationale et l'encouragement des exportations hors hydrocarbures.
"Certains articles encouragent la diversification de l'économie nationale et d'autres protègent la production nationale et encouragent les exportations par la réduction des taxes sur les matières premières entrant dans la production", a précisé M. Bentahar au terme de sa rencontre avec membres de la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à l'examen des dispositions du PLF, notamment au regard de la législation douanière et fiscale.
"Ces mesures favorisent la compétitivité des entreprises algériennes, leur permettant ainsi d'exporter leurs produits", a-t-il ajouté.
Les mesures douanières prévues dans le PLF "confortent la nouvelle orientation de l'économie nationale reposant sur la protection de la production nationale et l'encouragement des exportations hors hydrocarbures", a estimé le responsable.
Concernant le recouvrement, M. Bentahar a précisé que ses services s'employaient à améliorer cet aspect, qu'il s'agisse des importations ou des marchandises saisies et vendues aux enchères publiques, soulignant que le texte prévoyait de nouvelles mesures visant à traiter tous les dossiers en suspens au niveau national en matière d'enchères.
Rappelant que les recettes douanières s'étaient établies à plus de 1.000 milliards de dinars en 2015, le directeur général des Douanes a indiqué que les estimations "laissent présager des recettes appréciables en 2016 en dépit du recul des exportations, et ce, grâce au contrôle et au recouvrement douanier efficient".
M. Bentahar a examiné avec les membres de la commission des finances et du budget les mesures douanières prévues dans le PLF 2017 et répondu à leurs préoccupations notamment au sujet de l'article 74 qui modifie l'article 64 de la loi de finances 2007 interdisant l'importation à l'état usagé de pièces détachées, parties ou accessoires de véhicules et d'engins pour raison commerciale.
Ont été également débattus l'article 81 qui prévoit d'assujettir les produits intervenant dans l'industrie des tapis aux droits de douanes (5%) et à la taxe

Revue de Presse 27 Octobre 2016 Publié le 27/10/2016 à 15:32


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Les réserves de changes restent au-dessus de 121 milliards de dollars malgré la crise : L'épreuve des chiffres (L’Expression) ............................................................. 4
ï‚· Le prix de l’entêtement (Le Temps d’Algérie) ........................................................... 6
ï‚· Retraite anticipée : le gouvernement inflexible (L’Econews) .................................... 7
ï‚· Soulignant que la situation économique du pays est très difficile : ............................ 8
ï‚· Sellal appelle les syndicats à la raison (L’Expression) ............................................... 8
ï‚· Doing business 2017 : l’Algérie classée 156eme (L’Econews) .................................. 9
ï‚· Bouchouareb réagit au rapport Doing Business (Algérie Patriotique) ..................... 10
ï‚· Finances/ La BAD octroie à l’Algérie un prêt de 900 millions de dollars (Algérie Focus) ........................................................................................................................ 11
ï‚· Mustapha Guitouni, PDG du groupe Sonelgaz, à Tlemcen : «L’augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz n’est pas à l’ordre du jour» (Horizons) .................... 12
ï‚· Les réserves américaines plombent les prix du pétrole : L'Opep doit sortir l'artillerie lourde (L’Expression) ............................................................................................... 13
ï‚· M.Abdelmadjid Tebboune : «Les entreprises chinoises doivent garantir l'encadrement humain» (El Moudjahid) .................................................................... 14
ï‚· Marché automobile en Algérie : Renault confirme son leadership (Le Temps) ....... 14
ï‚· IVECO «Made In Algeria» : Le premier véhicule sortira en janvier 2017 (El Moudjahid) ................................................................................................................ 16
ï‚· Promotion des exportations hors hydrocarbures : Publication du Guide de l'exportateur algérien (L’Expression) ....................................................................... 17
ï‚· Lounès Hamis, jeune exportateur : Un dur métier que d'exporter (L’Expression) ... 18
ï‚· Innovation : Le Fnipe a reçu depuis sa création près de 47 projets (Horizons) ........ 20
ï‚· Djezzy lance un concours de la meilleure startup algérienne (Algérie Patriotique) . 21
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 21
ï‚· Le gouverneur de la Banque d Algérie à L’APN : «La création de bureaux de change n’est pas une priorité» (El Moudjahid) ..................................................................... 21
ï‚· Plus de 5 milliards de dollars en circulation au Square Port Said (Algérie Eco) ...... 23
Coopération ......................................................................................................................................................... 24
ï‚· Développement des nouvelles technologies : Bouchouareb et Ericsson s'entretiennent (Le Maghreb) .................................................................................... 24
ï‚· Messahel : «Un carrefour des investissements stratégiques» (La Nouvelle République) ............................................................................................................... 25
Veille ..................................................................................................................................................................... 27
ï‚· En 10 ans, les entreprises opérant en Afrique ont mobilisé 26,1 milliards $ sur le London Stock Exchange (Algérie Eco) .................................................................... 27
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Synthèse
Les réserves de change ont nettement reculé et ont atteint à fin septembre dernier le niveau de 121,9 milliards de dollars, note la presse. Ces réserves ont enregistré une baisse de 7,1 milliards de dollars, par rapport à leur niveau en juin dernier, estimées à 129 milliards de dollars, a détaillé le nouveau gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed LOUKAL. Ce responsable, ajoute des quotidiens, a indiqué, par ailleurs, que l’ouverture de bureaux de changes n’est pas une priorité à l’heure actuelle. Pour le gouverneur de la BA, ces bureaux de change ne sont pas d’une grande efficacité quand la monnaie locale n’est pas convertible et quand le flux touristique étranger est faible tel le cas de l’Algérie, explique-t-on. A propos du
dossier des retraites, le Premier ministre a été catégorique affirmant que le gouvernement ne reculera pas sur ses décisions de suppression de la retraite anticipée. Car, il s’agit de la pérennité de la Caisse nationale des retraites et de la sauvegarde des emplois, a-t-il expliqué. Quant au climat des affaires, le dernier rapport de la Banque Mondiale note que l’Algérie a gagné sept places pour se positionner à la 156ème avec un score de 47,76 points sur 100 après avoir été à la 163ème place en 2015. Une amélioration qui traduit les efforts de l’Algérie dans la promotion et le développement de la PME. Dans le même sillage, les exportateurs bénéficieront en 2017 d’un guide de l'exportateur, édité par les douanes. Cet ouvrage a pour objectif d'encourager et de faciliter les exportations hors hydrocarbures. Ce document résume et détaille l'ensemble des étapes des procédures douanières nécessaires pour l'exportation des différents produits et marchandises, hors hydrocarbures, par les opérateurs économiques nationaux, a précisé le DG des douanes.
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A la une
Les réserves de changes restent au-dessus de 121 milliards de dollars malgré la crise : L'épreuve des chiffres (L’Expression)
Les principaux indicateurs financiers du pays restent au vert, malgré la force du choc qui a fait perdre à l'Algérie plus de 50% de ses revenus en devises.
Le nouveau gouverneur de la Banque d'Algérie a passé, hier, son épreuve du feu, devant les membres de la Commission finances de l'APN. Mohamed Loukal a été convoqué pour expliciter le projet de loi de finances 2017. Dans l'exposé du haut fonctionnaire de l'Etat, il y a un chiffre qui retient l'attention. Il s'agit de celui des réserves de changes qui ont atteint à fin septembre dernier le niveau de 121,9 milliards de dollars. Ce chiffre traduit une baisse de 7,1 milliards de dollars, par rapport au niveau de ces réserves en juin dernier, estimées à 129 milliards de dollars. La tendance baissière s'en trouve largement confirmée si l'on tient compte du chiffre de la fin de l'année dernière qui était de 144 milliards de dollars. Cette pente fait certainement perdre des places à l'Algérie, mais le pays demeure en bonne place en matière de réserves de changes et le niveau atteint à fin septembre 2016 est assez confortable, en comparaison avec d'autres pays de même niveau de développement, à l'image du Maroc dont les réserves ne dépassent pas les 24 milliards de dollars.
La bataille des chiffres entre le gouvernement algérien, à travers sa Banque centrale et les institutions financières internationales, représentées par la Banque mondiale, semble donner l'avantage à l'Algérie qui, plus de deux ans après le choc pétrolier, demeure en position de solvabilité plus qu'évidente et affiche un niveau d'endettement historiquement bas, toujours en comparaison avec le Maroc, pour ne pas le citer, et dont la dette extérieure s'élève à plus de 30 milliards de dollars. Ainsi, les principaux indicateurs financiers du pays restent au vert, malgré la force du choc qui a fait perdre à l'Algérie plus de 50% de ses revenus en devise. Une situation qui prédisait un avenir immédiat problématique, n'était-ce les mesures stratégiques prises dans le milieu des années 2000. Le désendettement et la mise en place d'un Fonds de régulation des
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recettes fiscales des hydrocarbures auront été le filet salvateur qui a permis à l'économie nationale de réaliser de la croissance au moment où beaucoup d'autres pays producteurs de pétrole ont sombré dans la croissance négative avec une inflation à deux chiffres. Cela est un fait incontestable aujourd'hui. Pourtant, à l'éclatement de la crise financière, beaucoup d' «observateurs» ne donnaient pas cher du pays et prévoyaient une cascade de mauvaises performances à tous les niveaux, lors de l'exercice 2015. Mais les coupes apportées dans les importations, qu'on disait pénalisantes pour la dynamique économique n'ont pas affaibli l'économie nationale qui continuait à croître. On prédisait une année 2016 explosive, avec des conflits sociaux, des déficits à la pelle, une inflation galopante et un chômage en hausse exponentiel. Il s'est avéré que pour tous ces indicateurs importants de la scène socioéconomique, l'Algérie a réalisé des performances remarquables. L'inflation est restée en dessous de 5%, le déficit commercial n'a pas explosé, grâce notamment à une facture d'importation toujours en baisse. Quant au chômage, à la surprise de tous, le taux est tombé sous les 10%, à 9,9%. Ces chiffres traduisent clairement une dynamique économique soutenue par un secteur privé plus entreprenant qu'attendu et la pertinence d'une loi de finances 2016, qui s'est révélée très efficace, puisque tous les objectifs sont jusque-là atteints et même mieux. La Banque mondiale et le FMI ont revu à la hausse la croissance du PIB qui devrait frôler les 4% pour 2016, avec, en prime, des perspectives véritablement positives à partir de 2019. Il faut dire que ces derniers mois, la quasi-totalité des institutions et organisations internationales et régionales versées dans le suivi des performances économiques, reconnaissent implicitement leur mauvais jugement émis à l'été 2014. Le classement de l'Algérie dans le Doing Business en progression de 7 points, pour la première fois depuis le début de la notation de l'Algérie est la dernière reconnaissance en date de la bonne gestion de la crise par le gouvernement.
Il reste que 2017 sera tout de même une année difficile, d'abord parce que l'Algérie a perdu le filet qui avait amorti les effets de la crise, ensuite parce que la locomotive économique ne pourra plus être la commande publique et enfin, en raison de la sempiternelle incertitude des prix du pétrole. Mais face à ces prévisions, il y a un important portefeuille de grands projets d'investissement dédiés à la réduction de la facture d'importation, une ébauche de la filière commerciale à l'exportation et une sérieuse opportunité d'attirer des IDE.
Ces trois aspects feront l'essentiel du déploiement du gouvernement dans le courant de l'année prochaine, appuyé par une loi de finances qui ambitionne de poursuivre la croissance du PIB. Très peu d'experts «osent» démentir les rapports positifs de la BM et du FMI. C'est déjà une première victoire. La vraie et grande victoire, on la verra dans dix ou quinze ans, lorsque tout le dispositif mis en place aura produit ses fruits. L'économie sera réellement diversifiée et les exportations aussi.
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Le prix de l’entêtement (Le Temps d’Algérie)
Il ne nous reste plus que 121,9 milliards de dollars dans les caisses. C'est le gouverneur de la Banque d'Algérie qui nous l'a certifié hier via la commission des finances et du budget de l'APN, qui l'a auditionné dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances 2017. A vrai dire, nous savons tous que ce bas de laine est en train de fondre comme neige au soleil et que le gouvernement tente juste de réchauffer par un plan de com', il faut le dire, pas très performant et encore moins convainquant.
Cette même Banque d'Algérie s'était empressée, l'été dernier, de crier à «l'alarmisme» de la Banque mondiale (BM) qui, elle, avait, dans son rapport sur la région Mena, conclu que les réserves de change algériennes allait dévisser à hauteur de 60 milliards de dollars en 2018. «Ces prévisions ne reposent pas sur des hypothèses probantes», avait répliqué l'institution dirigée par Mohamed Loukal.
La BA a cru devoir voler au secours politique du Premier ministre qui a engagé sa parole devant la tripartite, de ce que les réserves de change algériennes ne baisseront pas «sous le seuil des 100 milliards de dollars». Sellal avait rassuré que «nous avons étudié la situation et jusqu'à 2019». A la bonne heure ! Sauf que cette assurance s'apparente à un cautère sur une jambe de bois. Elle n'a pas résisté plus de deux mois pour être démentie par les chiffres de… la Banque d'Algérie !
Eh oui, l'Algérie a perdu pas moins de 7 milliards de dollars de ses économies en trois mois ! D'un solde de 129 milliards de dollars à fin juin 2016, elle est passée à 121,9 milliards à fin septembre. A cette cadence, le matelas risque de s'assécher encore de près de 10 milliards de dollars avant la fin de l'année. Les chiffres sont, hélas, têtus et ne sont pas sujets à manipulation, a fortiori quand ils sont adossés à un tableau de bord économique où tout clignote au rouge (déficit commercial, déficit de la balance des payements, hausse des importations…).
On aurait aimé que la belle assurance de Sellal soit fondée, et que le démenti de la Banque d'Algérie à la BM soit étayé et chiffré. C'est que les calculs économiques et financiers n'obéissent pas aux mêmes critères que les stratégies politiques.
A la place de ce discours lénifiant, qui plus est décalé de la réalité, le gouvernement aurait été mieux inspiré de «dire la vérité au peuple», comme le répète à chaque fois et à juste titre le président de la République. La pilule a plus de chance de passer, en effet.
Vous pouvez mentir sur le nombre de logements à construire, ou de chemins de fer à ouvrir mais jamais sur le solde d'argent qui vous restera dans les caisses. Surtout quand vous maintenez, contre toute logique prudentielle en temps de crise, une spirale dépensière semblable à celle des années fastes du baril qui explosait au-delà de 100 dollars. Cela n'a rien d'une stratégie de gestion de crise. C'est juste une machine à produire du discours soporifique destiné à rassurer quand il fallait plutôt opérer urgemment des réformes profondes et hardies que dicte notre contexte.
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Parce que, à ce rythme, le gouvernement Sellal risque de collectionner encore de mauvaises notes, et recevoir les vrais chiffres comme un terrible boomerang d'un grave défaut de prévision. On ne répétera jamais assez cet inusable axiome politique : «Gouverner c'est prévoir», et sur ce coup-là, l'Exécutif s'est planté. Lourdement. Diaboliser le recours à l'endettement étranger, hésiter à revoir le système inique des subventions, traîner la patte dans la nécessaire réduction du train de vie de l'Etat, casser le tabou de la sacro-sainte règle du 51-49, nettoyer au Karcher l'environnement des affaires, sont autant de chantiers que le gouvernement doit ouvrir sans délai. Les experts lui avaient pourtant prescrit l'ordonnance, il y a près d'une année.
Mais il faut croire que les considérations politiques et politiciennes ont pris le dessus sur le souci de l'efficacité économique. Et à quelques mois des élections législatives, il n'est pas sûr que le gouvernement Sellal, hanté par les mouvements sociaux, puisse avoir suffisamment de courage pour secouer le cocotier. Or, l’équation aujourd'hui, avec le tarissement du fonds de régulation des recettes (FRR) et, désormais, des réserves de change, se pose en ces termes : s'adapter ou disparaître. Le prix de l'entêtement risque d'être chèrement payé.
Retraite anticipée : le gouvernement inflexible (L’Econews)
La décision est irrévocable. Et le Premier ministre l’a confirmée aujourd’hui au Palais des expositions à l’occasion de l’inauguration du Salon international du livre d’Alger (SILA).
Réagissant ainsi pour la première fois à la contestation des syndicats autonomes de la Fonction publique, lesquels se déclarent déterminés à en découdre avec l’abrogation du départ à la retraite sans condition d’âge. Abdelmalek Sella a indiqué que des rencontres seront organisées avec les partenaires sociaux et les syndicats pour examiner de plus près le dossier. Mais il n’a pas pour autant laisser entendre qu’il y aurait une quelconque concession sur le sujet. Précisant par là même qu’il fallait absolument dépasser l’étape des remous car il y va de la pérennité de la CNR qui connaît un grave déficit depuis trois ans. Il expliquera qu’auparavant 7 salariés cotisaient pour 1 retraité. La donne s’est carrément inversée passant à 3 cotisants pour un retraité. C’est ce qui a fait que le déficit de la CNR se soit creusé.
Des arguments avancés auparavant par le ministre du Travail et la ministre de l’Education rejetés en bloc par les syndicats qui ont déjà débrayé pendant 4 jours par intermittence (les 17 et 18 octobre, puis les 24 et 25 octobre). Ils ne comptent pas s’arrêter là et se déclarent prêt à décréter une grève ouverte après les vacances d’hiver (deux jours). Une réunion des représentants des 13 syndicats est prévue demain pour trancher la question. En somme, le bras de fer est engagé entre les deux parties.
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Soulignant que la situation économique du pays est très difficile :
Sellal appelle les syndicats à la raison (L’Expression)
Evoquant le dossier des retraites, le Premier ministre a été catégorique affirmant que le gouvernement ne reculera pas sur ses décisions.
La retraite anticipée ou la suppression d'emplois! Le Premier ministre explique que le gouvernement n'a plus le choix: c'est l'un ou l'autre! En effet, Abdelmalek Sellal qui a inauguré, hier après-midi au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger), le 21e Salon international du livre d'Alger (Sila) en a profité pour lancer des messages d'apaisement au front social qui est en pleine ébullition. D'emblée, il fait savoir que le gouvernement ne reculera pas dans sa décision de suppression de la retraite anticipée. «Ce n'est pas deux ans de plus qui vont faire mal aux travailleurs», a-t-il lancé non sans expliquer que par contre, ces deux ans de moins vont faire mal au pays et par ricochet aux travailleurs. «Notre objectif est de sauver les postes d'emplois. Si la situation reste comme elle est, on sera obligé de supprimer des postes d'emplois», a-t-il fait savoir avant de donner plus d'explications. «La Caisse nationale des retraites (CNR) est dans le rouge depuis trois ans. C'est l'Etat qui est venu à son secours, mais on n'a plus les moyens de renflouer ses caisses. La retraite anticipée risque d'emporter tout le système de retraite et même des postes d'emplois avec», fait-il savoir. «La retraite anticipée a été instaurée dans les années 1990, la conjoncture était tout autre. Il s'agit d'une disposition décidée dans le cadre des réformes structurelles imposées par le Fonds monétaire international (FMI) à l'Algérie dans les années 1990, pour atténuer les effets de la crise économique», a-t-il rappelé. «Mais il faut savoir qu'à l'époque, on avait sept travailleurs pour un retraité. Aujourd'hui, ils sont moins de trois à cotiser pour chaque pensionné», a-t-il poursuivi pour montrer le casse-tête du financement du système de retraite avec un nombre de cotisants qui est largement en baisse. Pour Sellal donc, on n'a plus le choix pour sauver nos emplois et notre retraite future: il faut travailler plus! Néanmoins, il tient à souligner la flexibilité du gouvernement quant à cette question en épargnant les métiers pénibles de la suppression de cette mesure. «On est compréhensible. On ne va quand même pas obliger un soudeur dans les chantiers du sud du pays à travailler plus. On élaborera une liste des
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métiers pénibles qui seront épargnés par cette mesure», a-t-il assuré. «Les syndicats représentant chaque secteur vont se réunir avec leur tutelle pour élaborer ensemble cette liste», a-t-il ajouté sans donner de «timing» sur sa publication. En parlant justement des syndicats, le chef de l'Exécutif a tenu a leur envoyer un message fort, particulièrement l'intersyndicale qui est entrée en grève illimitée. «On n'a aucun problème avec les syndicats. On a toujours dialogué avec eux et le dialogue est toujours ouvert», a certifié un Sellal avec la forme des grands jours. «On a dialogué avec les syndicats. On le fait toujours. C'est vrai que ce n'est pas avec tous les syndicats, mais les plus représentatifs comme cela se fait partout dans le monde», a-t-il souligné avant d'appeler les syndicats grévistes à la sagesse. «Le pays traverse une crise économique. On va terminer 2016 juste, juste. On a les moyens de commencer 2017, mais ça sera aussi serré. Les finances publiques sont serrées. Il ne faut pas trop en demander tant que la situation ne sera pas stabilisée», insiste-t-il. «Il faut savoir que l'argent que l'on consacre aux transferts sociaux est l'un des plus importants de par le monde», précise-t-il. «On est à la limite, on ne peut ajouter plus...», conclut-il d'un air inquiet.
Publicité sur Internet
Ça passera désormais par l'Anep
Le Premier ministre a profité de sa visite du stand de l'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (Anep) pour la charger d'une nouvelle mission. Il s'agit tout simplement de la publicité sur Internet. «Vous devez prendre en charge la publicité sur Internet. On a interdit aux entreprises de le faire à partir de l'étranger, vous devez prendre le relais», a-t-il demandé. «Mettez en place une régie numérique», a-t-il lancé aux responsables de cette agence étatique de communication.
Les responsables de l'Anep lui ont fièrement rétorqué qu'ils avaient les moyens de répondre à ce besoin. En ce mois d'octobre, le gouvernement avait publié une note où il interdit aux annonceurs algériens, publics et privés, de faire de la publicité sur Internet, notamment sur le réseau social Facebook et l'outil «AdWords» de Google. La reponse sereine de l'Anep semble-t-il a rassuré le chef de l'Exécutif qui s'intéresse de plus en plus au numérique en le voyant comme une ressource importante pour le pays. «On mise sur l'industrie numérique et celle du savoir pour sortir le pays de la crise», a-t-il insisté à plusieurs reprises lors de l'inauguration du Sila.
Doing business 2017 : l’Algérie classée 156eme (L’Econews)
Les efforts de l’Algérie dans la promotion et le développement de la PME se sont consolidés par des résultats positifs et un climat des affaires nettement amélioré. Selon le dernier rapport de la Banque Mondiale,
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l’Algérie a gagné sept places pour se positionner à la 156ème avec un score de 47,76 points sur 100 après avoir été à la 163ème place en 2015.
Avec ce nouveau score, l’Algérie gagne sept places dans le classement Doing Business 2017 et garantit un environnement plus au moins sain aux investisseurs étrangers et même algériens. Chaque année cette institution financière internationale publie des rapports et études dans lesquels elle analyse le contexte économique et réglementaire de l’évolution des entreprises, notamment, les PME, et ce, dans 190 économies en examinant minutieusement les conditions de leur exercice ainsi que leur accès à l’énergie (électricité), les paramètres d’obtention des crédits d’investissement et l’acquittement de leurs impôts.
Ce sont les critères et les indicateurs essentiels analysés par la BM pour configurer ce classement. Elle a conclu que grâce aux différentes réformes engagées par l’Algérie pour faciliter l’accès des PME à l’électricité ainsi que la qualité de leur alimentation et la transparence des coûts ont permis à l’Algérie de gagner sept points dans ce classement. A cet indicateur s’ajoute, la dernière procédure réglementaire instaurée par le pays pour réduire les délais d’obtention d’un permis de construire, permettant ainsi de faciliter l’accès au foncier qui a toujours posé problème pour les investisseurs. Cette procédure a permis à l’Algérie de réalisé un score de 71,02 points sur 100, l’Algérie et se hisser à la cette année.
La réduction de la taxe sur l’activité professionnelle introduite par la loi de finance 2016, passant de 2% à 1% ainsi que celle des déclarations des revenus ont assoupli les charges fiscales des entreprises. Sans oublier la révision du capital minimal exigé pour le lancement d'une PME, qui a été supprimé. Dans cette catégorie, l’Algérie a réalisé un score de 77,54 points sur 100 en se positionnant ainsi à la 142ème place. Quant à la première place du classement, elle revient à la Nouvelle Zélande comme à son accoutumé, suivie de Singapour et du Danemark, tandis que les Etats-Unis se dégrade à la huitième place perdant ainsi une place comparé à l’édition précédente où elle occupait la septième place dans l’édition 2016.
Bouchouareb réagit au rapport Doing Business (Algérie Patriotique)
«Pour la première fois depuis l'institution du rapport Doing Business par la Banque mondiale en 2003, l'Algérie enregistre une progression significative de sept places dans le classement de 2017. L'Algérie est même en tête des pays réformateurs au Maghreb en 2016», note le ministre de l’Industrie et des Mines dans un communiqué parvenu à notre rédaction. «L'Algérie rompt ainsi avec le cycle de repli même si l'évaluation du Doing Business 2017 n'a pas inclus toutes les réformes, celles-ci intervenant après la clôture de l'évaluation à l'exemple du
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nouveau code des investissements promulgué en août dernier et ses nombreuses dispositions pour la facilitation et la réduction des procédures et des délais, ainsi que les textes relatifs à la compétitivité de l'économie», a souligné Abdesselam Bouchouareb, pour qui «l'amélioration du climat des affaires est un objectif permanent et une action collective constante dont nous prenons toute la mesure et pour laquelle nous agissons avec efficacité à travers le Comité national Doing Business qui réunit le gouvernement et les partenaires sociaux – patronat et syndicats».
«Sur le terrain, a ajouté Bouchouareb, nous le ressentons, les choses bougent et évoluent dans la bonne direction», indiquant qu’«à présent, nous allons nous pencher sur le rapport, l'analyser en profondeur pour identifier et affiner les mesures susceptibles d'intégrer notre matrice d'actions». Le ministre de l’Industrie et des Mines a, par ailleurs, relevé que son département est «déterminé à poursuivre les efforts de réformes pour concrétiser la nouvelle politique d'investissement et relancer le développement industriel dont l'amélioration de l'environnement des affaires est une composante essentielle».
Finances/ La BAD octroie à l’Algérie un prêt de 900 millions de dollars (Algérie Focus)
L’Algérie bénéficiera, selon le journal El Bilad, d’un prêt de la Banque africaine de développement (BAD) d’un montant total de 900 millions d’Euros. Cet emprunt, affirme la même source, est destiné à la relance de l’économie nationale.
Le quotidien El-Bilad a rapporté hier mardi que l’Algérie va recevoir un prêt d’un montant total de 900 millions de dollars de la part de la Banque africaine de développement (BAD). Après deux semaines de négociation, les deux parties ont convenu que ce prêt sera attribuée à l’Algérie dans le cadre des crédits alloués à l’investissement et non sous forme de crédit conventionnel d’Etat.
Ceci a été rendu possible par les mesures introduites par la loi de finances 2017 ouvrant la possibilité aux institutions financières et aux grandes entreprises du pays de s’endetter auprès des institutions internationales pour pouvoir relancer l’activité économique profondément impactée par le recul des recettes pétrolières .
Malgré les assurances du gouvernement, qui a réitéré à plusieurs reprises sa capacité à gérer la crise économique actuelle sans recourir à l’endettement extérieur, le pays tend encore une fois sa main aux institutions monétaires en espérant mener, à l’aide de ce crédit, la barque à bon port.
A noter qu’aucun détail concernant cette transaction, que ce soit le mode et la durée du règlement ou encore les intérêts, n’a filtré.
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Mustapha Guitouni, PDG du groupe Sonelgaz, à Tlemcen : «L’augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz n’est pas à l’ordre du jour» (Horizons)
Le président-directeur général du groupe Sonelgaz, Mustapha Guitouni, a réitéré, hier depuis Tlemcen, que l’augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz n’est pas à l’ordre du jour. Le responsable du groupe, qui a brossé un tableau sur les réalisations à travers la wilaya, a souligné que sa visite à travers le pays lui permettra de s’enquérir des problèmes liés à l’alimentation en électricité et en gaz. Le PDG n’a pas manqué de mettre l’accent sur la nécessite d’économiser cette énergie appelant ses cadres à multiplier les campagnes de sensibilisation à travers tout le pays, de simples gestes pouvant réduire la facture, a-t-il noté. Guitouni a aussi évoqué le plan d’urgence lancé visant à alimenter l’ensemble des localités éloignées en gaz, afin de fixer les populations. Concernant l’électricité, un vaste chantier a été réalisé et un autre est en cours pour des postes de distribution de moyenne et basse tension. « L’objectif à travers ces opérations est d’améliorer l’alimentation électrique et lutter contre les coupures », a-t-il estimé.
Répondant à une question relative aux énergies renouvelable, le PDG a rappelé que l’Algérie s’est engagée avec détermination sur la voie des énergies renouvelables pour des solutions durables, citant comme exemple l’exploitation de 340 MW depuis la centrale d’Adrar. Selon lui, le gouvernement prévoit le lancement de plusieurs projets solaires sur la période 2010-2030. Il a expliqué, dans ce cadre, qu’avec ces ambitieux projets des énergies renouvelables, le pays parviendra à concrétiser une nouvelle dynamique socioéconomique autour de ces énergies alternatives. Lors de sa visite dans la wilaya où il a procédé à l’inauguration des portes ouvertes sur Sonelgaz, au palais de la culture Abdelkrim-Dali, d’Imama, Guitouni a mis en exergue l’importance du rôle de l’agent de Sonelgaz dans l’opération de sensibilisation sur la consommation rationnelle de l’énergie. D’amples explications sur le secteur lui ont été fournies notamment concernant le nouveau système de consultation de la facture énergie sur internet. Guitouni a procédé à la mise en service du réseau de gaz au profit de 863 foyers au niveau la localité de Zenata. Ce projet a coûté 110 millions de dinars. Une opération similaire a été également enregistrée au niveau d’Ouled Betata (Ghazaouet) où 664 foyers ont été raccordés.
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Les réserves américaines plombent les prix du pétrole : L'Opep doit sortir l'artillerie lourde (L’Expression)
Les cours de l'or noir accusaient, hier, à Londres et à New York, en cours d'échanges, un troisième recul consécutif, sur fond de doute de la mise en oeuvre d'un gel de la production des pays producteurs et de l'annonce d'une hausse des stocks US.
Le marché veut plus que des décisions. Pour retrouver un niveau du prix du baril qui conviendrait aux économies des pays producteurs, à l'Algérie, qui souffrent de la dégringolade des cours de l'or noir, il faut du concret. Une décision choc. Aller certainement au-delà d'un gel de la production. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et la Russie qui ont annoncé leur intention de retrancher 750 000 barils du marché iront-ils plus loin? L'Opep sortira-t-elle l'artillerie lourde? Pas si sûr. D'autant plus que la concrétisation de cette mesure, qui a été prise à Alger le 28 septembre dernier en marge du 15ème Forum international de l'Energie, est encore en stand-by. Une situation qui a ouvert la porte à toutes sortes de spéculations, voire de rumeurs qui ont beaucoup plus servi à entraver la belle marche en avant du baril entamée à l'occasion du sommet de l'Opep qui s'est tenu dans la capitale algérienne. «Les prix du brut ont gagné six dollars depuis Alger, et maintenant les marchés attendent d'en savoir plus. Malgré le scepticisme des investisseurs, il est difficile de parier contre l'Arabie saoudite», indique Michael Wittner, analyste à la Société Générale. La décision d'Alger s'est retrouvée, contre son gré, au centre du débat concernant sa faisabilité. La question de savoir qui supportera le retrait des 750.000 barils par jour s'est imposé., l'Iran, la Libye et le Nigéria étant exemptés. L'Irak a demandé à son tour d'en être dispensé, pour qu'elle puisse financer la guerre qu'elle mène contre Daesh. «L'Irak, un des plus grands producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a affirmé vouloir être dispensé de participer aux coupes prévues par l'accord du cartel car le pays est en lutte contre l'Etat islamique», note Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets. Se pose donc la question de savoir qui supportera le gel de la production. Pour certains experts la réponse coule de source. «Il devient de plus en plus clair que l'Arabie saoudite, accompagnée des Emirats arabes unis et du Koweït, devront procéder à la majorité des coupes si l'accord veut avoir une chance de se matérialiser», concluait M. Lawler. Rappelons que le chef de file de l'Opep, qui est frappé de plein fouet par la chute des prix du brut a montré de réelles dispositions pour rééquilibrer le marché et par ricochet, redresser les cours. Il faudra pour cela sortir la grosse artillerie. Car le marché demeure très sensible aux chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie. Certains mercredis (jour de publication des statistiques du Doe) se transforment en cauchemars. C'était le cas hier. Du moins jusqu'à l'heure où nous mettions sous presse. Les cours de l'or noir accusaient, à Londres et à New York en cours d'échanges, un troisième recul consécutif, sur fond de doute de la mise en
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oeuvre d'un gel de la production des pays producteurs et de l'annonce d'une hausse des stocks US. Vers 11h00, heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 50,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 51 cents par rapport à la clôture de mardi. Un peu plus tard aux environs de 13h20, le prix du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, perdait 79 cents à 49,17 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex) sur le contrat pour décembre. Après avoir fait part de son intention de se joindre à une éventuelle réduction de la production de pétrole, la Russie semble souffler le chaud et le froid. Il n'y aura pas de réduction volontaire de la production des pays non membres de l'Opep. «Même la Russie (...) n'y est pas prête, comme l'a fait comprendre un envoyé russe à nouveau mardi», ont rapporté les experts du second groupe bancaire allemand Commerzbank. Info ou intox. On ne tardera pas à le savoir. Les Russes doivent participer le 30 octobre à une réunion de l'Opep. Il se pourrait que l'organisation tire une nouvelle salve à cette occasion. Façon de dire qu'elle n'a pas grillé toutes ses cartouches.
M.Abdelmadjid Tebboune : «Les entreprises chinoises doivent garantir l'encadrement humain» (El Moudjahid)
Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a souligné l'impératif, pour les entreprises chinoises, de doter les projets qui leur sont confiés de l'encadrement humain nécessaire, indique un communiqué du ministère. M. Tebboune, qui a reçu, au siège de son département ministériel, l'ambassadeur de Chine à Alger, a échangé les vues avec le diplomate chinois sur les moyens de renforcer les moyens qui permettent aux entreprises de son pays de mettre en oeuvre toutes leurs capacités matérielles et technologiques pour la réalisation des différents programmes de logement.
Les deux pays oeuvrent à approfondir leur coopération bilatérale au mieux de leurs intérêts mutuels, souligne la même source. Lors de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre de la consolidation des acquis exceptionnels réalisés au titre des relations bilatérales dans différents domaines, l'ambassadeur de Chine a exprimé la disposition de son pays à encourager les entreprises chinoises d'investissement et à promouvoir la coopération bilatérale. M. Tebboune a salué la coopération chinoise et les relations qui unissent les deux pays amis.
Marché automobile en Algérie : Renault confirme son leadership (Le Temps)
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Profitant des garanties que lui a accordées le gouvernement, notamment la clause d'exclusivité, le constructeur français Renault s'est emparé au cours des trois trimestres de 2016 de 63,1% des parts du marché automobile en Algérie.
Selon un rapport diffusé hier sur le chiffre d'affaires et les parts de marché de la marque au losange, il ressort que le groupe a réalisé de bons résultats un peu partout dans le monde et notamment dans notre pays. En Algérie, relève le rapport, le marché reste contraint par la réglementation actuelle sur les quotas d'importations. Dans ce contexte, la marque Renault conforte son leadership dans le pays avec une part de marché de 63,1%, en hausse de 29,2 points. Le top 3 des véhicules les plus vendus sont Symbol et Sandero produits dans l'usine d'Oran, et Logan. Outre l'Algérie, le groupe français confirme sa bonne santé dans toutes les régions du monde en continuant à gagner des parts de marché au troisième trimestre.
Dans un marché automobile mondial en hausse de 5%, les immatriculations du Groupe Renault sont en croissance de 16% à 721.741 unités. La part de marché du Groupe est en hausse de 0,3 point à 3,3%.
Le Groupe continue de bénéficier du renouvellement de sa gamme sur un marché européen dynamique (+5,3%). Ses immatriculations progressent de 11,3% pour une part de marché de 9,5% (+0,5 point).
Performances à l'international
La marque Renault y enregistre une croissance de 8,1% soutenue par le succès des nouveaux modèles Megane, Kadjar, Espace et Talisman. Clio 4 demeure le deuxième véhicule le plus vendu en Europe et Captur le premier crossover de sa catégorie. En Europe, sur le segment des véhicules électriques, la part de marché de Renault atteint 20,8% au troisième trimestre et Zoe enregistre une croissance de 22,4%. La marque Dacia enregistre une progression de 22,1% grâce notamment à la performance de Sandero Stepway et Duster.
En France, le Groupe surperforme le marché avec des immatriculations en hausse de 3,9% sur le trimestre à 123.000 véhicules. Le Groupe place cinq véhicules dans le top 10 des véhicules particuliers les plus vendus au cumul à fin septembre, avec Clio 4 en tête des ventes et Captur leader de son segment. Sandero reste le véhicule le plus vendu sur le canal des particuliers au cumul et sur le trimestre.
A l'international, malgré les turbulences rencontrées sur les marchés brésilien, russe et algérien, les ventes du Groupe progressent de 21,5 % au troisième trimestre. La part de marché du Groupe augmente dans chacune des régions.
Dans la région Afrique, Moyen-Orient, Inde, les immatriculations du groupe sont en hausse de 85%, pour une part de marché de 6,4% (+2,7 points).
En Iran, le Groupe confirme la tendance du premier semestre 2016 avec des livraisons en hausse de 135,5%, grâce au succès de Logan et Sandero. Le Groupe voit sa part de marché augmenter de 2,9 points à
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9,6%. En Inde, sur un marché en progression de 17%, Renault a multiplié par sept ses immatriculations grâce au succès de Kwid. 82 771 Kwid ont été immatriculés depuis le début de l'année, dont 34 350 sur ce seul troisième trimestre.
Au Maghreb, sur un marché en baisse de 15%, les ventes du Groupe augmentent de 13,6%. La part de marché augmente de 10,6 points pour atteindre le niveau record de 42,2%.
IVECO «Made In Algeria» : Le premier véhicule sortira en janvier 2017 (El Moudjahid)
L'usine de véhicules utilitaires de la marque italienne Iveco, prévue à Bouira, en partenariat avec le groupe algérien IVAL, entrera en production en janvier 2017, a-t-on appris auprès de la direction marketing et communication du groupe. Une annonce qui intervient à quelques jours de la mise en garde envoyée par le ministère du Commerce à la direction des concessionnaires automobiles qui n’ont toujours pas manifesté leur intention de présenter un projet d’investissement industriel ou semi-industriel. Avec un rythme très élevé, la procédure d’installation et de mise en oeuvre du projet d’usine d’assemblage des véhicules IVECO du groupe IVAL entame sa dernière ligne droite pour devenir une réalité, dans un premier temps dans la wilaya de Boumerdès. Après plusieurs phases théoriques essentielles à l’étude du projet, plusieurs discussions et négociations ont eu lieu avec des carrossiers, des fournisseurs de boîtes de vitesse (notamment ZF), de constructeurs de batteries, etc. Une stratégie qui devra permettre d’atteindre le taux d’intégration de 43%, comme l’exige la loi pour les cinq premières années. De ce fait, les procédures d’assemblage et l’évolution progressive du taux d’intégration passeront par une période de 5 ans, et au bout de la cinquième année, l’unité aura atteint un taux d’intégration relativement élevé qui lui permettra d’assembler une grande partie des éléments de la cabine et des produits locaux qui pourront se substituer aux importations : sièges, rétroviseurs, tableaux de bord... Les différentes études de sol et la viabilisation de la zone industrielle de Sidi Khaled, à Oued El-Berdi, dans la wilaya de Bouira, prendront un peu plus de temps que prévu. IVAL a mis alors en application une alternative afin de respecter ces engagements d’investissements et répondre du coup aux attentes de sa clientèles et partenaires.
Il a été décidé, comme première étape, l’installation de cette unité de montage dans la commune d’Ouled Hadadj (wilaya de Boumerdès), avant la fin de cette année, et l’entame, par la suite, du montage du modèle IVECO New Daily, dès le début de 2017. Cette chaîne de production aura une capacité allant de 600 à 800 véhicules/an, et cet emplacement sera orienté vers l’expérimentation et l’apprentissage professionnel des
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techniques de montage de véhicules, en attendant la réception du projet final à Bouira, durant le premier semestre de 2017, qui devra avoir une capacité de production de 1.000 à 1.500 véhicules par an. Dans l’usine de Bouira, qui sera construite sur une assiette de 100.000 m2, IVAL devrait produire 1.500 véhicules, la première année, et le double dans deux ans. L’opérateur économique algérien prévoit d’atteindre 4.500 à 5.000 véhicules utilitaires dans les trois années suivant la mise en marche de l’usine. Il faut rappeler que cette usine produira trois modèles, où la référence est le «New Daily», un camion léger (PTAC de 3,5 à 7 tonnes), proposé sous format «châssis cab», un peu l’utilitaire à tout faire. L’usine devrait produire 1.500 unités de ce modèle, et ce dès la 2e année, puis monterait régulièrement en cadence. Grâce aux carrossiers locaux, il pourra être proposé selon toutes les variantes : chambre froide, plateau, benne, etc. L’usine produira également les gammes Eurocargo (PTAC de 10 à 18 tonnes) et Trakker (PTAC de 19 à 100 tonnes), déjà commercialisées en Algérie. À propos de la future usine d’assemblage, Mohamed Bairi, PDG du groupe IVAL, avait indiqué qu’en plus de l’unité de montage, «l’usine aura également une unité de fabrication des pièces de rechange, pour se conformer aux exigences du ministère de l’Industrie et des Mines», en relevant que «plusieurs sous-traitants étaient déjà identifiés et en mesure de nous accompagner». Et d’ajouter que certains des sous-traitants, spécialisés dans les pneumatiques, les batteries et la carrosserie, sont «en contact avec l’équipe d’Iveco».
Promotion des exportations hors hydrocarbures : Publication du Guide de l'exportateur algérien (L’Expression)
Il sera disponible en 2017 et devra encourager et faciliter ce type d'exportation. Le guide de l'exportateur sera publié et distribué gracieusement en 2017 par la direction générale des douanes. Cet ouvrage est édité dans le but d'encourager et de faciliter les exportations hors hydrocarbures, a annoncé à partir de Béchar le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar.
Ce document résume et détaille l'ensemble des étapes des procédures douanières nécessaires pour l'exportation des différents produits et marchandises, hors hydrocarbures, par les opérateurs économiques nationaux a précisé le DG des douanes, à l'issue de sa visite de travail mardi dans la wilaya de Béchar.
Constituant une contribution concrète et pratique de l'administration douanière au développement de l'économie nationale, ce guide permettra de vulgariser la réglementation en matière d'activités d'exportation et facilitera la professionnalisation de ce type d'activités économiques. Il constituera également un outil d'encouragement et d'incitation aux
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activités de production et d'exportation des diverses productions nationales, a souligné Bentahar.
Il a été procédé dernièrement à l'établissement à Biskra des procédures douanières in-situ à un exportateur de dattes vers l'étranger, permettant ainsi aux équipes douanières de réaliser les différents actes douaniers pour faciliter l'acheminement du produit directement vers le port d'exportation. Au titre des mesures de facilitation et de promotion des exportations hors hydrocarbures, un certain train de mesures de facilitation a été mis en branle a fait savoir, Bentahar.
Lounès Hamis, jeune exportateur : Un dur métier que d'exporter (L’Expression)
«Le métier d'exportateur n'est pas une lubie d'un commerçant voulant gagner une fortune en un tour de vis, encore moins celle d'un scientifique voulant simplement mettre ses savoirs théoriques à l'épreuve du terrain. Il est question pour lui d'un métier stratégique.»
L'exportation représente le parent pauvre de l'économie nationale. En plus de la faiblesse de l'offre exportable, l'acte d'exporter est un exercice si difficile que les plus faibles se lassent parfois aux toutes premières opérations et les plus dynamiques et les plus forts continuent à résister avec l'espoir qu'un jour «des mesures d'encouragement et de facilitation viennent à leur secours». C'est le cas de Lounès Hami, patron d'une petite entreprise spécialisée dans l'exportation de fruits et légumes frais. Chercheur en économie internationale, M.Hami a voulu mettre son savoir théorique à l'épreuve du terrain. La surprise est grande selon lui. Non pas que les savoirs qu'il a acquis à l'université ne tiennent pas la route, mais le terrain algérien est semé de tant d'embûches qu'il n'est toujours pas possible de trouver une adéquation entre la rationalité scientifique et la complexité du terrain. «Exporter est un défi pour moi. Dans la famille, quand des parents établis en France viennent pour passer des vacances en Kabylie, ils n'arrêtent pas de dire que nous avions des fruits et des légumes nettement mieux que ceux vendus en France. J'ai donc eu l'idée d'exporter les légumes et les fruits frais. J'ai donc créé Adam Golden Export et j'ai commencé à exporter les dattes vers la France après avoir déniché des clients par le biais de quelques relations familiales. C'était tellement passionnant que, au départ, je ne m'intéressais pas particulièrement aux problèmes rencontrés et je ne me rendais pas
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compte des pertes que j'enregistrais à cause de ces problèmes. Mais, après quelques opérations, j'ai commencé à analyser de très près mes comptes, mes opérations et j'ai constaté qu'en vérité, je ne faisais que renouveler mon capital. En termes de rentabilité, mes opérations n'étaient pas très intéressantes,» nous avoue-t-il. Néanmoins, malgré la rentabilité très discutable du métier d'exportateur, Lounès Hami compte s'y accrocher. «Exporter est difficile. En Algérie, nous avons des problèmes, mais pas ceux que tous les exportateurs rencontrent plutôt d'autres: des problèmes liées à la bureaucratie, à la réglementation des changes, aux coûts élevés de certains services, etc. Ces problèmes ont été identifiés mais le gouvernement ne veut pas les régler. C'est terrible. Or, je n'ai nullement l'intention de renoncer. La crise et les décisions qu'elle fera potentiellement prendre au gouvernement me rassurent quant à l'avenir», indique-t-il avant de détailler les obstacles auxquels il fait face. «Il existe au moins quatre problèmes principaux qui entravent l'acte d'exporter et mettent l'exportateur dans des situations parfois décourageantes. D'abord, il y a la réglementation des changes qui pose problème. On ne verse que 20% en devises de la totalité des exportations, à l'exportateur, alors qu'il en est la principale source et qu'il en a besoin pour financer le développement de son entreprise. Ensuite, il y a le coût du transport qui est trop élevé. On paye entre 35 et 40 DA le kilogramme entre l'Algérie et la France. Ce coût nous rend beaucoup moins compétitifs par rapport à nos voisins marocains et tunisiens. Le troisième obstacle, c'est la bureaucratie qui, en plus de la perturbation permanente du processus d'exportation à travers des intrusions imprévues et imprévisibles, provoque des retards qui sont parfois sensiblement préjudiciables pour l'exportateur. Par exemple, l'exportation des légumes frais doit être très rapide parce que ceux-ci peuvent se faner en cas de retard. J'ai à trois reprises jeté plusieurs quintaux de fruits à cause des lenteurs bureaucratiques qui plus est sont injustifiées. Ceci sans parler des week-ends des jours fériés qui sont systématiquement déduits du calendrier de l'exportateur. Le quatrième point, c'est le financement. En effet, un exportateur, pour être sûr de pouvoir satisfaire ses commandes, doit avoir des stocks de marchandises à la hauteur des commandes potentielles. Or, pour ce faire, il faut un énorme capital qui n'est pas forcément disponible chez l'exportateur. Et les banques, par je ne sais quelle logique, refusent de financer ce genre d'opération», estime Lounès Hami. De plus, sur ce dernier point, il constate qu'il existe une sorte de mépris de l'acte de commercer de la part de certains banquiers qui font mine de sacraliser la production au détriment du commerce». «Certains banquiers regardent les commerçants comme s'ils étaient des truands. Après des décennies de bazar, certains banquiers zélés semblent avoir découvert les vertus de la production et font mine de la sacraliser en méprisant le commerce. Pourtant, sans le commerçant, le producteur ne vaut rien. Le commerce est un métier à part entière et aussi bien les banquiers que les administrateurs doivent apprendre à le respecter», tonne-t-il en se disant ne pas comprendre l'incapacité des pouvoirs publics à mettre en place un système d'exportation complet, flexible et cohérent tout en dissertant à
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longueur de discours. Ainsi, malgré les gros problèmes auxquels il fait face, Lounès Hami considère que le métier d'exportateur n'est pas une lubie d'un commerçant voulant gagner des fortunes en un tour de vis, encore moins celle d'un scientifique voulant simplement mettre ses savoirs théoriques à l'épreuve du terrain. Il est question pour lui d'un métier stratégique qui est seul à même de permettre à l'Algérie de respirer et à notre économie de se développer. «Il faut développer le commerce national et international», recommande-t-il. En outre, Lounès Hami recommande de ne pas focaliser l'attention sur les grands exportateurs puisque, de toute façon, eux, ont les moyens de régler leurs problèmes, mais pas de s'intéresser à cette multitude de petits exportateurs qui essaient d'avancer, qui peuvent devenir grands et qui, dans tous les cas, représentent, tous ensemble, un volume d'exportation assez appréciable.
Innovation : Le Fnipe a reçu depuis sa création près de 47 projets (Horizons)
Le Forum national de l’innovation et des perspectives économiques (Fnipe) a reçu depuis sa création, en janvier 2016, pas moins de 47 projets, a indiqué, hier à Skikda, son président-directeur général, Hicham Saïdi. En marge d’une journée d’étude sur l’industrie pétrochimique, Saïdi a indiqué que 23 de ces projets seront prochainement concrétisés dans le cadre de la contribution du Fnipe à la dynamisation du développement économique par le soutien aux innovateurs. Le Fnipe oeuvre à l’encouragement de l’entrepreneuriat et des initiatives innovatrices en coordination avec les ministères de l’Industrie et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a encore indiqué son PDG qui a mis l’accent sur la mission du Fnipe d’accompagner les entreprises, au titre du programme public de leur mise à niveau, afin d’en améliorer les performances et de développe

Revue Presse 26 Octobre 2016 Publié le 26/10/2016 à 16:50


SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
ï‚· Loi de Finances pour 2017 : Rationalisation des dépenses (El Moudjahid) ............... 4
ï‚· Les prix à la consommation ont augmenté de 5,6% : Les porte-monnaie s'effilochent (L’Expression) ............................................................................................................ 6
ï‚· BM: l’Algérie gagne sept places au classement Doing Business 2017 (APS) ........... 8
ï‚· Le casse-tête des retraites (Le Jeune Indépendant) ..................................................... 9
ï‚· Retraite proportionnelle : Un seuil alarmant (El Moudjahid) ................................... 11
ï‚· Suppression de la retraite anticipée sans condition d'âge : Un débat qui en cache bien d'autres (L’Expression) ............................................................................................. 12
ï‚· L'Algérie appelée à investir "davantage" dans l'industrie pharmaceutique (APS) ... 14
ï‚· L’Algérie importe 50% de sa consommation en médicaments (L’Econews) ........... 16
ï‚· Industrie mécanique, Objectif : Mettre fin à l’importation (Horizons).................... 17
ï‚· Taux d'intégration chez Renault Algérie: Le ministère de l'Industrie contredit le wali d'Oran (Le Temps d’Algérie) .................................................................................... 18
ï‚· Automobile: Les négociations avec Volkswagen et Peugeot avancent (Le quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 19
ï‚· «L’Union européenne doit être sensible aux difficultés dans lesquelles se trouve l’Algérie aujourd’hui» (TSA) ................................................................................... 21
ï‚· Criquet pèlerin: mise en place d'un fonds régional de gestion du risque acridien (APS) ......................................................................................................................... 23
ï‚· En provenance des Etats-Unis: L'Algérie importera 193 000 tonnes de blé (Le Temps d’Algérie) ...................................................................................................... 25
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 26
ï‚· Al Salam Bank annonce une croissance spectaculaire de sa collecte de l’épargne (Maghreb Emergent) ................................................................................................. 26
ï‚· L’Ansej gèle 64 activités (L’Econews) ..................................................................... 28
Coopération ......................................................................................................................................................... 28
ï‚· Mise en place d'un Conseil d'affaires algéro-suédois en 2017 (APS) ....................... 28
ï‚· Stockholm: Bouchouareb pour le renforcement du partenariat industriel avec la Suède (APS) .............................................................................................................. 30
ï‚· Vers la création d'un Forum d'Affaires algéro-vietnamien (APS) ............................ 31
ï‚· Perspectives de coopération algéro-sud coréennes en économie numérique (APS) . 33
Veille ..................................................................................................................................................................... 34
ï‚· OMD: La stratégie algérienne de développement répond aux attentes de la population (APS) ...................................................................................................... 34
ï‚· Selon le rapport sur les objectifs du millénaire : La stratégie algérienne de développement répond de façon notable aux attentes de la population (El Moudjahid) ................................................................................................................ 36
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Synthèse
La suppression de la retraite anticipée sans condition d'âge suscite davantage de débats et de réactions, rapporte la presse. Le dossier de la retraite continue désormais de faire réagir différents intervenants, en raison du rush des travailleurs sur les guichets de la Caisse nationale des retraites pour déposer des dossiers de départ en retraite. Ces derniers ont atteint 180 000 dont 130 000 sont des demandes de départ dans le cadre des dispositifs de la retraite proportionnelle, détaille-t-on. Cette forte demande est justifiée par l’arrêt dans moins de trois mois de la réception des demandes de départ en retraite proportionnelle et avant l’âge. Dans le secteur pharmaceutique, des quotidiens ont souligné que l'Algérie devrait investir davantage dans ce domaine pour satisfaire les besoins du marché local, mais également dans un objectif d'exportation. L’Algérie, poursuit-on, devrait s’orienter vers le marché africain, sachant qu’il est prévu le lancement prochain des exportations vers des pays de l'Afrique comme la Mauritanie et la Côte d’Ivoire. Concernant la coopération, l'Algérie et la Suède ont convenu de mettre en place un Conseil d'affaires algéro-suédois afin de renforcer le partenariat et les opportunités d'investissements entre les deux pays. Il a aussi été convenu d'organiser un déplacement d'hommes d'affaires suédois en Algérie afin d'identifier les opportunités de partenariat dans des secteurs prioritaires comme les mines, la mécanique et la sous-traitance, les énergies renouvelables et l'industrie pharmaceutique. Par ailleurs, l’Algérie a amélioré son score de sept places dans le classement Doing Business 2017 de la Banque Mondiale, indique le rapport de cette institution financière internationale sur l’environnement des affaires dans le monde, publié mardi à Washington.
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A la une
Loi de Finances pour 2017 : Rationalisation des dépenses (El Moudjahid)
Le ministre des Finances, Hadji Baba Ami, à présenté, lundi devant la commission des finances et du budget à l'Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi de finances pour 2017, qui prévoit un recul du déficit budgétaire et envisage des mesures visant une rationalisation des dépenses et une hausse des recettes dans le contexte d'une baisse importante des recettes des hydrocarbures. M. Baba Ami a indiqué que le projet de loi qui table sur une hausse de la fiscalité ordinaire et la libération de la dépendance aux recettes pétrolières en vue d'un financement efficace des investissements publics, veille à la «préservation de la qualité du service public et du rythme de la croissance, ainsi qu'à la préservation des postes d'emploi et du pouvoir d'achat des catégories vulnérables». Dans ce cadre, le gouvernement a tenu à maintenir les dépenses à des «niveaux acceptables» entre 2017 et 2019. L'encadrement macro-économique et financier des trois prochaines années est basé sur un prix référentiel de 50 dollars le baril pour cette période, un prix approximatif de 50 dollars le baril (prix du marché) en 2017, 55 dollars en 2018 et 60 dollars en 2019. Le taux de change prévu pour cette période et sur la base duquel le projet de loi a été élaboré est estimé à 108 dinars le dollar, alors que le taux d'inflation visée pour cette période est estimé à 4%. Le ministre a rappelé que les dépenses publiques seront plafonnées à 6.800 milliards de dinars durant les trois prochaines années. Les recettes hors hydrocarbures sont estimées à 11% du fait de l'évolution de la base fiscale et de l'amélioration des recouvrements. Une amélioration progressive se fera sentir dans le solde du Trésor public estimé à 1.297 milliards de DA en 2017, soit 6,7% du PIB, qui poursuivra sa tendance à la baisse pour atteindre 1,9% en 2019, selon le projet de loi de finances. Le budget 2017 prévoit des recettes de 5.635 milliards de DA, soit une hausse de 12,7 par rapport aux prévisions de clôture de 2016 à 2.200 milliards de DA, notamment après l'augmentation du prix référentiel du pétrole de 37 dollars en 2016 à 50 dollars en 2017. Une augmentation de la fiscalité pétrolière est également prévue Pour les recettes hors hydrocarbures, elles afficheront une hausse de 11%, dans le cadre du budget 2017, pour atteindre 2.845 milliards de DA, contre 2.563 milliards de DA dans les prévisions de clôture de 2016. Concernant les dépenses, celles-ci sont estimées à 6.883, 2 milliards de DA par rapport à 7.000 milliards de DA en 2016, dont 4.591,8 milliards de
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DA pour la gestion. S'agissant des dépenses de fonctionnement, M. Baba Ami a affirmé que les salaires des fonctionnaires baisseront de 60 milliards de DA en 2017 par rapport à 2016, pour passer de 2.232 milliards de DA à 2.172 milliards de DA. En calculant le reste des dépenses de fonctionnement liées aux aides financières attribuées aux administrations publiques et aux hôpitaux et autres, le montant des salaires atteindra les 2.730 milliards de DA en 2017, selon le ministre. Le projet de loi de finances pour 2017 prévoit aussi 190 milliards de DA pour les retraites des moudjahidine, 26 milliards de DA pour la contribution de l'État au Fonds de solidarité pour les collectivités locales et 318 milliards de DA pour la contribution de l'État à l'économie, en recul de 32%, en raison de la baisse de la contribution de l'État à l'Office algérien interprofessionnel des céréales de 29 milliards de DA, de la baisse des subventions au budget de l'Office national interprofessionnel du lait de 11,7% et une baisse de 5,7 % des subventions allouées aux entreprises publiques à caractère industriel et commercial et destinées à la couverture du service public dans les secteurs de la Santé, de la Communication, des Transports, de la Solidarité et des dispositifs de promotion de l'emploi. Baba Ami a révélé qu'outre les dépenses sociales habituelles de l'État, 40 milliards de DA ont été réservés aux élections législatives et municipales de 2017, et 140 milliards de DA pour les dépenses imprévues. Rappelant les indices macroéconomiques du premier semestre 2016 et qui ont servi de base à l'élaboration des prévisions de 2017, Baba Ami a précisé que le déficit de la balance budgétaire a atteint, à la fin juin 2015, près de 10,3 milliards de dollars, soit une baisse de 31% par rapport à la même période en 2015, au moment où le prix du pétrole algérien avait atteint 40,65 dollars, contre 58,05 dollars à la même période en 2015. Des membres de la commission critiquent l’augmentation de la TVA Le projet de loi renferme une série de dispositions juridiques et fiscales qui visent à améliorer les recettes de l'État, d'une part, et à faciliter l'investissement et à encourager les entreprises productrices, d'autre part. Le texte a été ficelé dans un contexte marqué par la baisse des recettes pétrolières, à la lumière d'un environnement international caractérisé par le recul de la croissance mondiale et la multiplication des risques économiques et géopolitiques. Cette situation mondiale a mené l'État à prendre des mesures budgétaires et fiscales dans le seul objectif de rationaliser les dépenses et d'augmenter les recettes à travers l'assainissement des finances publiques et le renforcement des macro équilibres internes et externes pour les trois prochaines années. Évoquant les préoccupations liées au projet de loi, des membres de la commission ont rejeté l'augmentation de l'impôt qui touche directement le citoyen, dont la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), au moment où d'autres estiment que les augmentations suggérées étaient «ordinaires», au regard du contexte financier actuel tout en tentant de minimiser son impact sur le pouvoir d'achat du citoyen. Ainsi, un membre de la commission a fait part de son appréhension de la baisse des dépenses publiques en 2017 et les retombées négatives des augmentations fiscales sur le pouvoir d'achat du
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citoyen, et tout ce qui en découlerait en termes de baisse de la demande et, par conséquent, de la production. D'autre part, les intervenants ont appelé à accélérer les mesures susceptibles de contrôler le marché parallèle et la surfacturation en matière d'importations, à réviser la politique de subvention du gouvernement pour un meilleur ciblage des catégories nécessiteuses et à évaluer le système d'exemption fiscale et son efficacité. La commission a salué, en outre, l'annulation de l'obligation pour les importateurs de recourir au crédit obligataire en tant que moyen d'affranchissement de leurs importations. Certains ont estimé, en revanche, que «le problème de l'économie algérienne est fondamentalement structurel», et que la solution ne réside pas dans la loi des finances, mais dans une réforme radicale de l'économie qui permettra un placement optimal des recettes. Dans sa réponse, le ministre a précisé que l'État veillait à préserver le pouvoir d'achat du citoyen, et pour preuve, a-t-il dit, le volume des transferts sociaux. Par ailleurs, M. Baba Ami a affirmé que «les tarifs des produits de première nécessité resteront inchangés», ajoutant que «les projets d'investissement lancés, y compris dans le secteur de l'habitat, se poursuivront». Enfin, il a tenu à minimiser l'impact de l'augmentation de la TVA sur le pouvoir d'achat du citoyen, en déclarant que «celle-ci ne saura dépasser deux points. Dans une déclaration à la presse, peu avant la réunion de la commission, M. Bedda a indiqué que l'augmentation de cette taxe sera à peine perceptible, car la plupart des produits de large consommation sont concernés par la réduction (qui passe de 7 à 9) et non le taux ordinaire (qui passe de 17 à 19).
Les prix à la consommation ont augmenté de 5,6% : Les porte-monnaie s'effilochent (L’Expression)
Les transports et les communications ont connu une hausse de près de 15% en septembre 2016 par rapport au même mois en 2015.
Le chiffre 9 est vraisemblablement annonciateur de mauvaises nouvelles pour les Algériens. Après ceux de la balance commerciale qui a reculé de
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plus de 15 milliards de dollars pour les neuf premiers mois de l'année, c'est au tour de ceux des prix à la consommation de s'afficher à la baisse pour la même période de référence. Il y a de quoi faire grise mine. Les porte-monnaie s'effilochent. Les ménagères ont de plus en plus de mal à revenir avec le panier plein. Ce n'est certes pas la famine, mais il est quasi certain que nos concitoyens se serrent la ceinture. Les fins de mois sont difficiles. Pour joindre les deux bouts il faut jongler. Les chiffres l'attestent: la preuve par 9. «La variation des prix sur les 9 premiers mois 2016, a été de 5,6% par rapport à la même période de 2015», indique un rapport de l'Office national des statistiques répercuté par une dépêche de l'APS datée d'hier qui précise que «la croissance nationale des prix à la consommation en septembre 2016 a été de 4,68% par rapport à septembre 2015». Que paie-t-on plus cher? «Les plus fortes hausses annuelles ont été connues dans les transports et communications l'habillement et les chaussures» souligne le document de l'ONS. «Comparativement à septembre 2015, les prix ont augmenté en septembre dernier de 13,7% pour les transports et communications, de 10,3% pour l'habillement et chaussures», signalent les rédacteurs du rapport. Les Algériens ont dû aussi débourser plus pour se soigner. Les prix ont augmenté de 8,7% pour la santé et l'hygiène corporelle, le logement et les charges de 6,06%; les meubles ont coûté 5,7% de plus alors que l'alimentation et les boissons alcoolisées de seulement 0,67%. Seuls les frais consacrés à l'éducation, la culture et les loisirs ont connu une baisse estimée à 3,8%. Le gouvernement qui table sur une inflation de l'ordre de 4% en 2016 (elle avait atteint 4,8% en 2015) risque de voir son objectif contrarié. Et pour cause. La courbe est ascendante. Il sera bien difficile de l'inverser. Le mois d'août a été marqué par une hausse quasi générale des prix, à tel point que certains produits réputés de large consommation ont connu une flambée susceptible de les rendre pratiquement inaccessibles pour les petites bourses. «Les prix au détail de la majorité des produits alimentaires ont connu une hausse en août dernier par rapport au même mois de 2015, tandis que des différences de prix demeurent significatives entre des régions du pays», avait indiqué un rapport du ministère du Commerce publié le 11 octobre. «Concernant les légumes secs, à l'exception du prix des haricots secs qui a baissé de 7%, il a été enregistré une flambée des prix pour les pois chiches de 60,4% et les lentilles de 22,1%», précisent les chiffres des services du département de Bakhti Belaïb.
Le riz, les pâtes, le sucre, le café, les huiles, la tomate fraîche, les viandes, le poulet, les oeufs...ont eux aussi connu une envolée spectaculaire. «Pour les produits d'épicerie, les prix moyens à consommateur se sont envolés, entre les deux périodes de comparaison (août 2015 et août 2016, Ndlr), pour le lait en poudre infantile de 12,3%, la levure sèche de plus de 10,5%, le riz a augmenté de 7,1%, les pâtes alimentaires de 7%, la farine conditionnée de 6,3%, le concentré de tomate de 5,6%, le thé 5,3%, le sucre blanc de 2,3%, le café de 1,7%,
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les huiles alimentaires de 1% et la semoule ordinaire de 0,1%», avait souligné la même source. La saignée continue...
BM: l’Algérie gagne sept places au classement Doing Business 2017 (APS)
L’Algérie a amélioré son score de sept places dans le classement Doing Business 2017 de la Banque Mondiale, indique le rapport de cette institution financière internationale sur l’environnement des affaires dans le monde, publié mardi à Washington.
L’Algérie a gagné sept places pour se hisser à la 156ème place avec un score de 47,76 points sur 100 après avoir occupé la 163ème place dans l’édition 2016 de ce classement international qui passe au crible le cadre réglementaire s’appliquant aux PME dans 190 économies en évaluant notamment dans quelles conditions elles peuvent lancer leurs activités, avoir accès à l’électricité, au crédit ou payer leurs impôts.
Dans ce rapport, l’Algérie figure parmi les sept pays qui ont réalisé des réformes pour faciliter l’accès des PME à l’électricité. Cet indicateur porte sur la qualité de l’alimentation en électricité et la transparence dans les tarifs.
Selon la Banque Mondiale, l’Algérie a réussi à "réduire la complexité de sa réglementation" en matière des affaires ainsi que les délais d’obtention d’un permis de construire.
Avec un score de 71,02 points sur 100, l’Algérie s’est classée cette année à la 77éme place en termes des délais nécessaires à l’obtention d’un permis de construire.
Cette amélioration a également concerné le volet fiscal où il a été constaté une réduction de la taxe sur l’activité professionnelle de 2% à 1% et une simplification du processus de conformité fiscale en réduisant le nombre de déclarations de revenus, relève le rapport.
La Banque Mondiale a également pris en considération les facilitations instituées en matière de création d’entreprises à travers la suppression du capital minimal exigé pour le lancement d'une PME.
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Dans cette catégorie, l’Algérie a réalisé un score de 77,54 points sur 100 en se classant à la 142ème place.
Pour rappel, plusieurs réformes mises en oeuvre par l’Algérie en matière d’incitations à l’investissement n’ont pas été prises en compte dans le classement 2016, alors qu’elles ont été menées avec l’assistance des équipes d’experts de la BM.
Les deux parties avaient signé en 2014 un accord d’assistance technique visant à améliorer la position de l’Algérie dans ce classement.
Dans le cadre de cet effort, le gouvernement avait également créé un comité dédié à l’amélioration du climat des affaires.
Le classement Doing Business a été maintes fois décrié par plusieurs pays, notamment par la Chine, deuxième plus grande économie du monde, qui a réclamé sa suppression poussant la Banque Mondiale à consentir des révisions méthodologiques pour son classement en 2014.
Dans l’édition 2017, la Nouvelle Zélande a conservé la première place du classement, suivie de Singapour et du Danemark, tandis que les Etats-Unis ont reculé à la huitième place après avoir occupé la septième place dans l’édition 2016.
La Libye, l’Erythrée et la Somalie se retrouvent tout en bas de ce classement.
Le casse-tête des retraites (Le Jeune Indépendant)
Si la bataille des chiffres est le seul critère permettant de jauger l’ampleur ou plutôt la force du mouvement engagé par l’intersyndicale, il est peu probable que cela puisse inciter le gouvernement à faire marche arrière.
La crise est bien là et l’argent manque dans les caisses de l’Etat...et de la CNR. Si le combat des syndicalistes leur donne gain de cause c’est que -en toute logique- la Caisse nationale des retraités finirait tôt ou tard par s’épuiser.
Ainsi, les chiffres fournis par les formations syndicales visant, on s’en doute, à valoriser leur action pour pousser les récalcitrants à suivre le mouvement, restent peu significatifs pour le gouvernement qui semble, à en croire les démarches, décidé à mener à terme sa réforme.
Tout ce branle-bas de combat tourne autour du projet de révision du droit de départ à la retraite. Et la date butoir fixée par le gouvernement pour les travailleurs désireux de partir avant l’âge fixé n’a fait, en fait, que compliquer la donne.
L’âge légal de départ à la retraite fixé à 60 ans ne veut pas dire que le salarié est obligé de partir à la retraite ; c’est un droit pas un devoir. Dans certains pays, ce droit est assorti de nombreuses exemptions, donnant le droit de partir plus tôt qu’à l’âge légal, sous certaines conditions.
C’est le cas en Algérie pour la retraite anticipée. Par ailleurs, l’âge légal concerne le droit de continuer à travailler. C’est l’âge avant lequel l’employeur n’a pas le droit de mettre à la retraite d’office.
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La crise économique oblige donc le gouvernement à revoir certaines décisions qui avaient été adoptées à un moment où d’autres préoccupations avaient poussé le gouvernement (d’Ouyahia) à revoir le système de retraite afin de libérer des postes de travail pour une population dont le chômage avait atteint des chiffres très élevés. Plusieurs points ont été soulevés dont celui relatif à la pénibilité des métiers.
Il est donc question de définir une liste référentielle qui pourrait aider les décideurs (les rédacteurs de cet avant-projet) à évaluer la « pénibilité des métiers », un exercice pas facile dans la mesure où chacun parmi les groupes de travailleurs songera d’abord à faire passer en priorité sa pilule.
Donc la question de «pénibilité» de certains métiers ne fait plus de doute il reste par contre peu aisé pour les acteurs de définir ceux parmi les métiers candidats à faire partie de la liste
Et c’est justement le dilemme auquel sera confronté ce qui a été désigné par l’intersyndicale.
Si les travailleurs de l’Education ou encore ceux de la Santé peuvent se tirer d’affaire dans la mesure où certains critères d’éligibilité à la liste regroupant les métiers pénibles peuvent les concerner, l’on voit mal ceux des autres secteurs de la fonction publique profiter des mêmes avantages.
L’intersyndicale regroupe en effet une dizaine de formations des secteurs de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de la formation professionnelle, des communes et de l’administration, de l’enseignement supérieur.
Un regroupement qui semble avoir le même crédo autour du refus de la suppression de la retraite après 32 ans de service, un des principaux points sur lesquels fonde justement le gouvernement ses objectifs de révision de la Caisse nationale des retraites.
Il n’est donc pas à écarter que ce front finirait par se disloquer, sachant que de par leur nombre et leur importance, ceux des deux premiers secteurs cités, et non moins « meneurs », restent majoritaires.
Ceci sachant que le regroupement syndical dans le secteur productif reste «monopolisé» par la Centrale syndicale de Sidi Said et donc une quelconque action dans ce cas a peu de chance d’éclore et finirait, on s’en doute, par être étouffée dans l’oeuf.
Le rapport entre travailleurs et retraités est à peine de 2,5 pour 1 retraité, insignifiant dans la mesure où les normes mondiales fixent 5 travailleurs pour un retraité.
En plus, la retraite anticipée peut facilement profiter à des personnes relativement jeunes, soit pour celui qui aura entamé sa vie professionnelle à 18 ans, qui pourra aisément entrer dans le carré des passifs dès l’âge de 50 ans, bien que nombre parmi ces jeunes retraités la tentation chez le privé après ce départ anticipé est difficilement refusable. Pour une population dont la longévité est de plus en plus importante, les équilibres écologiques sont forcément rompus.
L’âge moyen de vie des Algériens avoisinerait selon les derniers chiffres 77.5 ans. La CNR devrait donc prendre en charge un travailleur parti à la retraite à l’âge de 50 ans près de 30 années, cela sans compter l’héritage dont bénéficieront ses ayants-droit après son décès.
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Sous d’autres cieux, l’âge légal de départ à la retraite fait débat avant toute échéance électorale. Cet âge charnière séparant la masse travailleuse active et celle dite passive est capital pour l’équilibre socio-économique de toute nation.
A titre indicatif, l’âge de départ à la retraite a été fixé en Allemagne en 2008 à 65 ans avec un objectif qu’il puisse atteindre en 2029, 67 ans. Les Etat Unis occupent les premières loges des pays où l’on bosse à un âge avancé.
Le droit de départ à la retraite est en effet à 67 ans. Le pays où actuellement l’on quitte jeune la vie active reste le Japon. Mais l’Empire du Soleil levant compte porter progressivement cet âge à 65 ans d’ici 2022.
Retraite proportionnelle : Un seuil alarmant (El Moudjahid)
Départ à la retraite, la question est plus que jamais d’actualité. Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale le directeur général de la Sécurité sociale au ministère du Travail, a apporté les éclaircissements nécessaires. «Sur les 180.000 dossiers déposés, 130.000 sont des demandes de départ dans le cadre des dispositifs de la retraite proportionnelle», a indiqué Djawad Bourkaib.
L’arrêt dans moins de trois mois de la réception des demandes de départ en retraite proportionnelle et avant l’âge, explique le rush des travailleurs sur les guichets de la Caisse nationale des retraites (CNR). Dans son intervention, M. Bourkaib explique que le retour à l’âge de 60 ans pour le départ à la retraite « est édicté par le déséquilibre de la Caisse des retraites et l’augmentation de l’espérance de vie en Algérie à 77 ans ». Explicite, le même responsable fait savoir qu’il n’est plus possible de maintenir les dispositifs de départ à la retraite proportionnelle sans « porter préjudice au système national de retraite », qui souffre, ajoute-il, d’« un déficit dû à l’écart entre les recettes et les dépenses ». Si les experts l’ont évalué à plus de 217 milliards, le premier responsable de la Sécurité sociale s’abstient de donner des chiffres de ce qu’il appelle le « déficit structurel de la Caisse des retraites ». Après avoir précisé que les mesures de recouvrement des cotisations contenues dans la loi de finances 2016 ont permis de réduire le déficit de la CNR, l’invité de la radio indique dans ce registre que les dépenses de cette caisse qui dépassent, d’après lui, les 800 milliards de DA, sont déboursés au bénéfice de 3 millions de retraités et d’ayants droit. Dans sa plaidoirie en faveur du projet de réforme de la loi sur la retraite, M. Bourkaib a affirmé que « la retraite anticipée, qui a été instituée pour atténuer l’impact des compressions d’effectif et dont bénéficie, encore, quelque 500 retraités, sera maintenue ». Qu’est-ce qui va changer alors ? A cette question, le DG de la Sécurité sociale, concis mais précis, souligne que «c’est la retraite proportionnelle et avant l’âge qui sera supprimée ». Et d’ajouter : «Ce qu’on supprime, ce sont les départs
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volontaires sans raison et avant l’âge de 60 ans». En plus des métiers pénibles qui seront épargnés par cette réforme, M. Bourkaib a fait savoir que les travailleurs aux « métiers à haute qualification », eux, peuvent « retarder leur départ à la retraite, avec des avantages en conséquence ». Grève des syndicats : mauvaise incompréhension
Sur sa lancée, M. Bourkaib passe au peigne fin les acquis des retraités et les mesures prises, ces dernières années, afin de renforcer davantage le système de retraite. A titre illustratif, il cite la création du Fonds national de retraite et le transfert des cotisations des branches excédentaires du système de sécurité sociale vers la branche retraite. Se prêtant au jeu des questions-réponses, le premier responsable de la Sécurité sociale revient sur les mouvements de grève et de protestation enregistrés dans certains secteurs de la fonction publique, estimant qu’ils sont dus à « une mauvaise incompréhension et aux fausses informations diffusée sur cette réforme ». Etayant ses propos, il relève que « le système reste en place, les droits préservés, et les règles sont toujours généreuses pour bénéficier d’une pension».
Suppression de la retraite anticipée sans condition d'âge : Un débat qui en cache bien d'autres (L’Expression)
Deux points de vue d'un économiste et d'un syndicaliste. Ceux-ci arrivent à se mettre d'accord sur un point, mais pas sur l'essentiel: la genèse du déficit de la CNR qui reste illisible pour le moment.
La question de la réforme des retraites risque de conduire à des troubles sociaux ingambes. Car le gouvernement et les syndicats autonomes qui contestent sa démarche campent sur leurs positions et chacun, chiffres à l'appui, présente les arguments qu'il estime en sa faveur. «Si nous avons décidé de réformer le système des retraites, c'est parce que celui mis en place depuis 1997 n'est plus adapté au contexte actuel. Et par cette réforme, nous ne voulons ni plus ni moins que reprendre le système d'avant 1997, et ce, dans le souci d'assurer l'équilibre de la Caisse nationale des retraites. Dans cet ancien système que nous allons reprendre, le ratio des cotisations était de loin meilleur; il y avait au moins
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sept employés qui cotisaient pour une seule pension versée, avec l'actuel système, cette pension est assurée par à peine trois cotisants. Donc, notre choix est juste», a déclaré récemment le Premier ministre. Mais, Noureddine Bouderba, ex-syndicaliste, spécialiste des questions sociales, renverse la table sur le gouvernement, chiffres à l'appui. «Le nombre de cotisants actifs pour chaque retraité est passé de 2,7 en 1998, à 3,1 cotisants pour un retraité. Certes, il y a eu un sommet en 1990 où ce taux était de 5,7 cotisants pour un retraité, mais il a fortement baissé les années suivantes à cause du chômage. [...]Les contributions des salariés au financement de leur retraite a doublé en taux depuis le début des années 2000. En fait, ils payent eux-mêmes le départ au bout de 32 années de cotisations sans condition d'âge. De ce point de vue ce départ à la retraite avant 60 ans devient un droit et l'Etat ne peut pas le toucher car ce n'est pas lui qui le finance», a-t-il déclaré dans une émission sur Radio M.Belkacem Boukhrouf, économiste, se dit d'accord avec Bouderba sur le droit à la retraite après 32 ans de services. «Bouderba a raison. Le calcul fait qu'au bout de 32 ans, on considère que le salarié a «auto-financé» sa retraite,» estime-t-il. Néanmoins, M.Boukhrouf considère que «le ratio de cotisation est faible» et que le système des retraites actuel n'est pas soutenable à ce rythme. Toutefois, s'il est vrai que le déficit existe, sa nature n'est pas très claire et Bouderba considère que cela n'est pas dû au système de retraite actuellement en vigueur mais une mauvaise gestion de la CNR. «Il existe deux gisements à exploiter pour rééquilibrer la CNR:le secteur privé formel qui, selon l'enquête de l'ONS de 2013 indique que sur 3 millions de salariés dans le secteur privé, il y a 2266.000 qui ne sont pas affiliés et le taux d'emploi en Algérie qui est très faible, représentant un taux d'activités globales de 41%, voire de 42%,» affirme-t-il. Or, estime-t-il, le gouvernement, au lieu de pousser ceux qui piétinent les lois de la République à rentrer dans les rangs, à savoir ceux qui évoluent dans l'informel, fait des pressions sur les employés. Cette «stratégie de l'autruche» que le gouvernement semble adopter «souverainement» ne vise-t-elle pas à satisfaire les intérêts étroits de quelques groupes d'intérêt nationaux ou étrangers comme le suggère Louisa Hanoune? Oui, estime Belkacem Boukhrouf. «Il y a une volonté du gouvernement à montrer patte blanche vis-à-vis des partenaires étrangers, notamment les bailleurs de fonds. La flexibilisation du système de retraite est attendue par les multinationales qui ne s'accommodent plus de relations de travail rigides. De nouvelles formes d'emploi, de nouveaux index pour les salaires, une nouvelle conception des retraites caractérise la plupart des réformes des économies en voie de libéralisation accrue,» ajoute-t-il. Nouredine Bouderba a également rappelé que la retraite anticipée a été une suggestion du FMI et que, contrairement à ce qu'avancent les pouvoirs publics, elle n'a pas connu un afflux important et que ce n'est pas l'application de la retraite anticipée qui a provoqué le déficit de la CNR. La preuve? «Le directeur de la CNR affirmait encore en janvier 2015 que les comptes de sa caisse étaient tous au vert», a-t-il rappelé. De plus, selon lui, «le rapport établi par le Cnes indique que sur les 400.000 qui
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ont été dégraissés du secteur économique dans les années1990 il n'y a eu que 40.000 qui sont partis à la retraite anticipée, seulement 10% de 1994 à 2000», ce qui remet en cause la soutenabilité de la thèse gouvernementale. «Lorsqu'ils parlent de 800.000 travailleurs qui émargent à ce dispositif de la retraite avant l'âge légal, ils oublient de dire que plus de 50% de ces anciens cotisants ont maintenant plus de 60 ans et auraient dans tous les cas bénéficié de leur pension de retraite. De même, le ministre ne dit pas que les supposés 405 milliards de dinars que coûteraient les deux dispositifs de retraite en manque à gagner pour la caisse sont un chiffre cumulé depuis 1997», a-t-il également soutenu. Entre le radicalisme du syndicaliste et celui du gouvernement, Belkacem Boukhrouf essaie de placer quelques grains de rationalité économique. «Le propre des économies croissantes, est d'améliorer les dispositifs de stabilisation sociale comme la couverture sociale, l'assurance maladie et la retraite. Ceci renforce le principe de la solidarité intergénérationnelle et motive les cotisants, qui verraient la ponction comme un investissement dans l'avenir. Le mieux était de chercher la vraie raison de l'équilibre, les grandes catégories d'allocation des pensions de retraites pour agir en conséquence. Deux pistes doivent être étudiées. La première est celle de renforcer les ressources de la caisse en captant la main-d’oeuvre informelle pour assurer un ratio de cotisation élevé. La deuxième est de réviser et, disons, rationaliser, le fonds spécial des retraites destiné aux hauts cadres de l'Etat qui grève sérieusement la CNR et menace sa santé financière,» a-t-il indiqué en précisant qu' «il convient de rationaliser le fonctionnement de la CNR, notamment en réduisant son coût de fonctionnement, réduire les allocations des hauts cadres de l'Etat qui prennent un gros lot du fonds des retraites et veiller à la démocratisation de l'accès à la retraite».
L'Algérie appelée à investir "davantage" dans l'industrie pharmaceutique (APS)
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L'Algérie devrait investir "davantage" dans le domaine de l'industrie pharmaceutique pour les besoins de son marché local, mais également dans un objectif d'exportation, ont plaidé mardi à Alger des spécialistes dans ce domaine.
Intervenant à l’ouverture des travaux des 7èmes rencontres internationales de pharmacie d'Alger (RIPA), en sa qualité de membre du conseil national de l’Ordre des pharmaciens d’Algérie, le Dr Nadji Hadjadj a estimé que l’Algérie est "bien placée pour devenir le premier producteur pharmaceutique au niveau du Maghreb, aussi bien en volume qu’en valeur", rappelant que les investissements dans l’industrie pharmaceutique sont de l’ordre de 1.12 milliard de dollars et que plus de 400 millions d’unités sont produites localement.
"Cela démontre une croissance dans ce domaine", a-t-il soutenu, notant que l’Algérie devrait s’orienter vers le marché africain.
Il a annoncé, à cet égard, le lancement prochain des exportations de produits pharmaceutiques algériens vers des pays de l'Afrique, citant plus particulièrement la Mauritanie et la Côte d’Ivoire.
L’évolution de la production pharmaceutique nationale a été possible grâce à une batterie mesures, dont la mise en place d’une nouvelle réglementation consacrant entre autres, l’institution d’un laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), a-t-il précisé.
Abordant le projet de loi sur la santé, adopté récemment par le Conseil des ministres, le président du Conseil de l'Ordre des pharmaciens algériens, Lotfi Benbahmed, s’est réjoui, quant à lui, du fait que ce texte "rassure sur la volonté politique de consolider les acquis du pays dans le secteur industriel pharmaceutique".
Enumérant les "avancées" contenues dans le nouveau dispositif réglementaire du secteur pharmaceutique, le même intervenant a estimé qu’une politique du "moderne et cohérente" du médicament devait s’appuyer sur des "outils d’évaluation permettant une adéquation entre les moyens disponibles et les objectifs de santé publique tout en assurant la qualité, l’accessibilité et la disponibilité des produits pharmaceutiques".
Plaidant, à son tour, pour une production nationale pharmaceutique, le président de la commission santé au Forum des chefs d’entreprises (FCE), Arabet, a considéré que l’objectif d’une production nationale pharmaceutique à hauteur de 70 % est "possible", relevant l’existence d’un "engouement" pour investir dans ce secteur.
A ce titre, il a relevé que l’une des contraintes principales pour y parvenir, est celui de la disponibilité du personnel technique spécialisé, ainsi que l’incapacité du marché national à absorber le volume de la production locale en produits pharmaceutiques, d’où la nécessité, a-t-il recommandé, de se tourner vers l’exportation.
Le représentant du FCE a plaidé, à ce titre, pour un système qui ajuste de "manière raisonnable" les coûts.
Intervenant lors de cette rencontre, le représentant du Conseil de l’Ordre des pharmaciens du Cameroun, Bertrand Njambong, a considéré que la coopération entre l’Algérie et les pays subsahariens dans le domaine de l’industrie pharmaceutique "est tributaire de la levée de plusieurs
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contraintes, dont celles liées à l’état des routes et aux ressources financières".
L’Algérie importe 50% de sa consommation en médicaments (L’Econews)
Le nouveau projet de loi sur la santé qui sera présenté prochainement au parlement apportera plusieurs nouveautés pour le secteur de la pharmacie. Entre autre, il définira d’une manière plus moderne le métier de pharmacien ainsi que les médicaments.
Lotfi Benbahmed, le président du conseil de l'ordre des pharmaciens d’Algérie, a indiqué en marge de la septième rencontre internationale de la pharmacie tenue aujourd’hui à Alger que le projet de loi sur la santé permettra de remédier à plusieurs lacunes qui entravent actuellement le secteur pharmaceutique et celui des médicaments.
Selon les dispositions du projet, « le pharmacien ne se limitera pas maintenant à la vente des médicaments seulement, mais prendra part à l'éducation thérapeutique du malade en l’incitant à prendre des traitements dans de bonnes conditions», a signalé Benbahmed. A ce propos, il a expliqué, que la vente des médicaments dans les officines sera effectuée après l’adoption de la loi par des aides pharmaciens qui se forment actuellement dans les 11 facultés du pays. En effet, le nouveau projet de loi, compte rendre la réglementation nationale adéquate avec ce qui se passe à l’internationale, et il « touchera les laboratoires et les distributeurs de médicaments aussi » a-t-il ajouté.
En plus, le projet de loi prévoit, « l’élargissement de la définition des médicaments, il n y a pas que les génériques mais elle s'est élargie à la biotechnologie importante pour la l’oncologie » a-t-il ajouté. .
Par ailleurs, dans son intervention, Hamou Hafed, directeur général de la pharmacie au ministère de la Santé a expliqué que le nouveau projet de loi vise l’ancrage de la promotion de la production locale et l’investissement et des redéfinitions des médicaments afin de mettre à jours la liste des médicaments. Un autre ancrage est lié aux pratiques de l’établissement pharmaceutique, surtout en ce qui concerne la responsabilité de ces établissements.
S’agissant de la demande M. Hafed, a expliqué que le marché algérien consomme de plus en plus de médicament, d’ailleurs, il a fait savoir que la nomenclature des médicaments a atteint 4269 produits enregistrés fin de 2015. L’Algérie qui prévoit de produire 70% de ses besoins en médicament, continue toutefois, d’importer plus de la moitié de sa consommation, soit plus d’un milliard d’euro en 2015. L’Algérie qui s’approvisionne à hauteur de 76% des importations de cinq pays, dont près de la moitié de la France, consent des efforts considérables pour le lancement de grands investissements localement. D’ailleurs, un décret
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exécutif datant de l’année dernière a interdit l’importation de 11 produits qui sont disponibles grâce à la production locale.
Toutefois, M. Hafed a indiqué que des projets d’investissement de plus d’un milliard de dollars sont en cours de réalisations en Algérie dans le secteur pharmaceutique. « Nous avons 147 unités de production qui sont en cours de réalisation, dont 80 unités pour les médicaments et 246 autres ont reçus leurs validation».
Cependant, l’Etat est dans l’obligation de mettre en place une politique nationale pour la pharmacie, bien spécifique afin d’avoir une organisation meilleurs de secteur pharmaceutique.
Industrie mécanique, Objectif : Mettre fin à l’importation (Horizons)
« Tous les produits du Groupe mécanique sont fabriqués sous le label international de nos partenaires étrangers, américains, espagnols, portugais, français, finlandais. Les activités que nous sommes en train de réaliser ne sont pas liées à des achats de licences, mais sont le résultat de la coproduction. Nous offrons au marché algérien des modèles avec le label international. Ces produits sont quasiment les mêmes que ceux que l’on retrouve sur le marché mondial », a affirmé, hier, Bachir Dehimi, PDG du Groupe mécanique sur les ondes de la Radio Chaîne III. Le Groupe, dont le chiffre d’affaires est estimé à 60 milliards de dinars, ambitionne de l’augmenter à 100 milliards de dinars notamment avec la réalisation de nouveaux projets. «Sur les 47 milliards dont 4 d’autofinancement, nous avons engagé 80% des investissements dont les projets enclenchés seront opérationnels à la fin de l’année 2017 », a-t-il fait savoir. Huit projets sont engagés avec les différents partenaires qui, à terme, permettront de mettre sur le marché national des produits issus de la coproduction avec la possibilité, à brève échéance, d’aller vers l’exportation, d’après le premier responsable du Groupe, qui citera en exemple la fabrication des tracteurs dont le volume passera de 5.000 à 10.000 avec les partenaires américains. Le segment le plus important de l’industrie mécanique, selon lui, est la sous-traitance. « Le secteur mécanique ne peut pas avancer sans le développement de la sous-traitance, c’est un de nos axes prioritaires », dira-t-il. Le niveau de la sous-traitance au sein des
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entreprises du Groupe est très important. « 80% de nos filiales au nombre de 30 ont des activités de sous-traitance pour des secteurs stratégiques que nous devons labelliser », précise-t-il. Le secteur de la mécanique a, selon lui, un rôle important à jouer en termes de plateforme de soutien pour le secteur de l’automobile et de l’aéronautique, dont des projets ayant été réalisés avec des privés. Le but étant de se substituer à l’importation. Concernant l’intégration, il dira qu’il s’agit « d’un processus fondamental dont l’objectif est de se situer entre 50 et 80% », citant les moissonneuses-batteuses fabriquées à Sidi Bel-Abbès en partenariat avec les Finlandais, dont le taux d’intégration a atteint 68%. Un projet réussi, selon lui, et dont la première opération d’exportation est prévue fin 2017. Aussi, des conventions ont été signées avec d’autres secteurs comme celui de l’énergie, avoue Dehimi, pour fabriquer des vannes d’hydrocarbures (un projet en maturation), des pompes hydrauliques de haut débit, des appareils de forage et des têtes de puits. « En plus des tracteurs et des moissonneuses-batteuses, nous voulons fabriquer de nouveaux produits pour le secteur des éoliennes que nous pouvons maîtriser aisément. Ce sont de nouveaux créneaux que nous sommes en train de réaliser », a indiqué le PDG du Groupe mécanique, en soulignant la difficulté de trouver des partenaires.
Taux d'intégration chez Renault Algérie: Le ministère de l'Industrie contredit le wali d'Oran (Le Temps d’Algérie)
Considéré comme un critère clé dans l'évaluation de la politique industrielle engagée par le gouvernement, les hauts responsables du pays s'emmêlent les pinceaux en annonçant des chiffres qui souffrent d'un manque terrible de précision sur le taux d'intégration des pièces produites localement.
Sur l'usine Renault d'Oran, un projet phare et cher au gouvernement, deux hauts responsables de l'Etat ont avancé en l'espace d'une semaine seulement, des chiffres contradictoires.
Estimé autour de 25% actuellement, le taux d'intégration des pièces produites localement dans l'usine Renault de Oued Tlelat (Oran) atteindra progressivement «30% d'ici la fin de l'année, 36% dans deux ans pour arriver à 45% dans les quatre prochaines années», a indiqué hier le président du Groupe public mécanique au ministère de l'Industrie, Bachir Dehimi, sur les ondes de la Radio, chaine III.
Il y a une semaine, le wali d'Oran, Abdelghani Zaalane, qui effectuait une visite de travail des projets d'investissement dans la wilaya, avait affirmé à la presse que l'objectif de 43% d'intégration de pièces algériennes dans les véhicules Renault montés dans l'usine d'Oran sera complètement atteint en 2017.
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Dans cette guerre des chiffres, autour de laquelle la firme française préfère rester à l'écart et communiquer au compte-gouttes, les responsables locaux ou centraux livrent leurs lectures en fonction de la conjoncture et de la qualité des relations entre Alger et Paris. Mais dans l'ensemble, le mot d'ordre est de donner une bonne image de la réussite du projet de la première voiture qui sort d'une usine 100% Bladi.
S'exprimant sur d'autres sujet, Dehimi a déclaré que le chiffre d'affaires des investissements réalisés en partenariat avec des groupes industriels étrangers «est de 60 milliards de DA et il atteindra les 100 milliards de DA d'ici la fin de l'année 2017».
«Avant la fin de l'année 2017, tous les investissements que nous avons engagés seront opérationnels à 100%, c'est sur cette base que nous préconisons d'atteindre le chiffre d'affaires de 100 milliards de DA», a-t-il déclaré, en précisant que sur les 47 milliards de DA de fonds (dont 4 milliards proviennent de l'autofinancement), 80% ont été déjà engagés.
Selon l'invité de la Chaine 3, la sous-traitance et l'augmentation des taux d'intégration sont les axes prioritaires du ministère de l'Industrie. «Il y a un niveau de sous-traitance très important ; en plus d'une vingtaine de projets que nous sommes en train de réaliser avec des PME…, nous avons des partenariats où nous avons atteint pratiquement 68 à 70% de taux d'intégration», a-t-il déclaré. Il cite à titre d'exemple, le taux d'intégration de 68% réalisé à l'unité de production des moissonneuses-batteuses de Sidi Bel Abbès.
Interrogé sur l'impact réel de ces partenariats, réalisés dans le cadre du plan d'action validé en novembre 2015 par le CPE (Conseil des participations de l'Etat), le représentant du ministère de l'Industrie a souligné qu'en plus du transfert du savoir-faire, de la réduction des importations et de la création d'un tissu de sous-traitance, ces investissements ont généré 9.000 postes d'emploi directs.
Automobile: Les négociations avec Volkswagen et Peugeot avancent (Le quotidien d’Oran)
Les discussions avec le constructeur automobile allemand Volkswagen «avancent bien», a affirmé, hier, mardi, M. Bachir Dehimi, P-DG du groupe public mécanique.
Le projet de partenariat avec VW «est piloté par le ministère, et le projet avance», explique-t-il, avant de préciser que «c'est un projet qui ne pose pas de problèmes particuliers». Dans son intervention à la radio Chaîne 3, il a expliqué que «c'est un projet industriel qui mettra le temps qu'il faudra, mais cela avance.» C'est au mois de mars dernier qu'une délégation du constructeur allemand a été reçue, à Alger, par le ministre de l'Industrie, M. Abdeslam Bouchouareb. Les négociations portent sur l'installation d'une usine de Volkswagen pour la construction de certains
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modèles du groupe, en Algérie. D'autre part, la venue de Peugeot en Algérie «ne pose pas de problèmes particulier. Les choses, là aussi, avancent», ajoute M. Dehimi pour qui «ce sont des projets industriels qui nécessitent du temps, les partenaires de ce projet sont en train de le maturer.» Pour le dossier Peugeot, le ministre de l'Industrie et des Mines avait indiqué, au mois de juillet dernier, devant le Conseil de la Nation que «les points de vue se rapprochent, de plus en plus.» Depuis, aucune annonce sur ces deux projets. Par ailleurs, il a souligné que le plan d'action, validé en 2015, par le groupe avance bien, avec de nouvelles divisions qui vont être opérationnelles, dans le groupe. Selon lui, le plan d'action sur la période 2016-2022 est pratiquement «mis en place». Sous-traitance, la priorité
En 2016, le chiffre d'affaires du groupe a atteint 60 milliards de DA, et il dépassera, selon M. Dehimi, les 100 mds de DA dans quelques années. Quant au volume des investissements pour ce plan d'action, il a souligné que sur les 47 mds de DA d'investissements, dont 4 mds de DA, en autofinancement, «nous avons engagé 80% de ce montant, et avant fin 2017 tous les projets engagés seront opérationnels à 100%.» Il a notamment, cité les projets avec des partenaires américains dans la construction de tracteurs, qui doit passer de 5.000 à 8.000 unités, Mercedes, Deutz, Liebherr, etc.. «Nos partenaires sont de niveau mondial. Les activités développées sont des produits fabriqués, sous leur label, ce sont les mêmes produits sortis sur le marché international», indique M. Dehimi. Les produits réalisés à travers les 8 projets développés par le groupe public ‘Mécanique' «nous permettent de mettre sur le marché des produits réalisés avec les partenaires, et ce ne sont pas des montages», a-t-il précisé, avant d'annoncer qu'à «brève échéance, on va aller vers l'exportation.» Concernant le volet de la sous-traitance, il a expliqué que «nous y travaillons. Il y a un niveau de sous-traitance très important au sein de nos entreprises», avant de relever que «pour nous, l'intégration est un processus fondamental. Nous avons des partenariats où nous avons 68% à 70% d'intégration, avec des partenaires étrangers», citant l'exemple de l'usine de moissonneuses-batteuses de Sidi Bel Abbès où le taux d'intégration est de 68%. «80% de nos filiales soit 38, ont toutes une activité de sous-traitance, qui travaillent pour les en

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